Doyle discutant avec Angel pour qu’il parle à Cordélia de lui.

Doyle : J’insiste, ne gaffe pas en lui parlant de moi. Ne lui raconte pas que je suis à demi-démoniaque. Pas la peine qu’elle sache parce que les femmes réagissent bizarrement là-dessus.

Cordélia arrive au bureau, de bonne humeur.

Cordélia : Elles sont arrivées.

Doyle(à Angel) : Elles sont arrivées.

Angel : Elles sont arrivées ? Qu’est ce qui est arrivées ?

Cordélia : Tes cartes.

Doyle : Les cartes.

Cordélia : Les cartes de visites pour donner aux gens.

Doyle : ça c’est utile quand on ne peut pas projeter de signaux lumineux dans le ciel si on est en détresse.

Angel : Regardez –ça, tu as vu notre numéro tout en bas sous le … le …euh c’est quoi ? Un papillon ?

Doyle(hésitant) : C’est pas du tout un papillon, pauvre cloche. C’est un oiseau. Attends, bien sur ça se voit c’est une chouette, un prédateur qui chasse la nuit. Bravo ! C’est …

Cordélia : C’est un ange.

Angel : Un ange…c’est ça c’est un ange.

Doyle : Bravo, c’est très subtil. Pas du tout du 10ème degrés.
 
 

Cordélia, Doyle et Angel se sont finalement décidés à sortir en boite de nuit, bien décidés à trouver des personnes en détresse. Ils distribuent leurs cartes de visite.

Cordélia : Bonsoir, si vous avez des ennuis, faites ce numéro vous trouverez l’aide qui vous manque.

Cordélia : Salut un maniaque vous poursuit, vous craignez le pire. On est joignable joue et nuit. Eh ! Vous avez l’air tourmenté " ou est ce votre regard terne ? C’est pas grave, appelez-nous, nous savons être discrets.

Cordélia parle à Doyle de sa vision très personnelle des gens.

Cordélia : Je juge les gens du premier coup d’œil, ça me suffit. Tu vois le type en noir, avec les mains en crabe, il refuse de grandir : c’est le complexe de Peter Pan. Et la fille, la blonde en blanc dont l’acné juvénile vient juste de disparaître : elle se prend pour de la crotte. Et vise la grande gigue, en forme de cure dent : ses parents doivent être pleins de fric.

Doyle : Explique-moi à quoi tu vois tout ça.

Cordélia : Il faut être drôlement riche pour accrocher la gravure de mode avec qui elle est partie.

Doyle : Voilà des raccourcis psychologiques intéressants !

Angel parle à Kate (une fille qu’il a rencontrée au bar) de façon assez maladroite.

Angel : Et vous ? Vous avez besoin d’être sauvée ?

Kate : Dans le genre loufdingue, la question m’a l’air forte.

Cordélia parle à Doyle de ses visions.

Cordélia : Il pourrait t’envoyer une cassette qui s’autodétruirait dans la minute avec un paquet de détails.

Doyle : Tu as raison, je vais leur suggérer.

Doyle s’adressant à un homme assez agressif avec Cordélia.

Doyle : La violence n’a jamais rien résolu … (il commence à se battre) …mais d’un autre côté c’est assez plaisant.

Angel, Doyle et Cordélia nostalgique à l’évocation de leurs passés.

Angel : Cette histoire de se mêler aux autres, c’est brutal. J’ai été jeune aussi. Je fréquentais les bars. Mais ça n’avait rien à voir avec maintenant.

Doyle : Je fréquentais les tavernes. Petites villes, tout le monde se connaît.

Cordélia : Oui, c’est comme le lycée. C’est facile d’avoir des rencards au lycée. On a tant de choses en commun. Servir de nourriture aux démons tous les jours de la semaine, par exemple. Il y a 200 ans, le seul danger pour toi c’était une bonne gueule de bois. Aujourd’hui à cause de ton petit problème de malédiction, tu ne peux dormir avec personne sinon tu pourrais ressentir un moment de pur bonheur, perdre ton âme, devenir méchant à nouveau et tuer tout le monde.

Angel : Merci Cordélia, j’apprécie toujours ta manière de voir les choses.

Cordélia : Pas de problème. La dernière chose que je veuille, c’est me pointer au bureau pour m’apercevoir que je bosse pour un monstre assassin.

Le soir d’après, Kate et Angel se revoit à l’entrée de la boite de nuit.

Il lui déconseille de retourner à l’intérieur.

Kate : J’irais où j’ai envie d’aller et toi tu vas au diable.

Angel : Je vais au diable … je connais déjà !

Cordélia et Angel discute du démon.

Angel : Je l’ai vu, c’est un parasite.

Cordélia : un ver de terre. J’ai vu aucun démon ver de terre dans les bouquins.

Angel : un parasite !

Cordélia : Ah !

Cordélia : Il prend forme dans un corps et puis il passe dans un autre et quand il le quitte, c’est un détail mais c’est écrit noir sur blanc : il faisante comme du gibier au soleil.

Doyle : Ouais, il tourne comme de la crème à la chaleur.

Cordélia : Moi, je préfère l’image du gibier : c’est assez explicite.