Cordélia veut réaliser un petit film publicitaire qui vante les mérites d’Angel Investigations, elle fait des commentaires,

Cordélia(qui commente)  : D'abord, fondu sur des vues aériennes : les gratte-ciel, les lumières, etc, etc, etc… La voix du narrateur : quelqu'un de connu, style… celui qui joue dans Star Trek ! Une voix de ce genre-là. Et on lui fera dire : c'est la grande ville très dangereuse…

Plan sur les jambes d'une femme qui marche dans la rue.

Cordélia (qui commente) : Plan de coupe sur les jambes d'une femme qui marche dans une rue sombre, toute seule. Euh ! On va trouver une jeune actrice très jolie… (On voit que la femme, c’est Cordélia) une future star, dont personne ne se doute encore que la carrière est sur le point de démarrer. Toujours est-il qu'elle est très nerveuse et vulnérable. La voix du narrateur :  le danger guette à chaque coin de rue… (Soudain, un homme se jette sur elle et lui agrippe son sac) Et là, elle est attaquée par un affreux mec qui a un couteau, et elle crie !

Cordélia (dans le film) : Au secours : Je vous en supplie ! Sauvez-moi !

Cordélia(qui commente)  : Heureusement, maintenant, quelqu'un vous écoute. (On voit la silhouette d'Angel, vêtu d'une longue cape) Et vous protège. (Angel court et attaque l'homme) Il est là pour vous aider. Vous pouvez compter sur lui.
Angel(dans le film) : Vous pouvez compter sur moi. Je m'appelle le roi des vengeurs.

Angel perplexe est assis dans un fauteuil : il regarde Cordélia qui tient un caméscope à la main,

ANGEL : Je m'appelle comment ?
CORDELIA : Le roi des vengeurs.
ANGEL(peu convaincu) : Je m'appelle le roi des vengeurs…
CORDELIA : Oui ! C'est parfait. On est prêt pour le plan. On va faire du super 8. Je vais trouver une boîte de production pour les effets spéciaux, et…Crois-moi ! Je m'y connais un peu pour tout ce qui est promotion, et je t'assure qu'une publicité comme ça, ça peut nous aider à sortir du rouge, ou bien du noir, enfin de la couleur des fauchés ! Parce que nous le sommes !

Angel s’en va alors que Doyle arrive,

Cordélia (à Angel) : Eh attends ! Il suffit que Buffy apparaisse pour que tu te dégonfles, et tu voudrais qu'on abandonne tout, et que notre agence ne marche plus ?
Doyle : Il n'a pas tout à fait tort, tu sais. Tout ce que je veux te dire, c'est que de faire de la pub sur un super héros qui ne peut pas sortir le jour, pourrait faire penser que c'est un vampire.
 

Cordélia a une autre idée,

Cordélia : T'as raison… Il suffit de bien choisir l'image… J'y pense, tout à coup, je me dis qu'Angel n'est pas du tout une bonne idée ! Il est…Il est trop exceptionnel pour ce qu'on veut faire. Trop proche des véritables héros. Il nous faut plutôt… quelqu'un de banal… (Elle regarde Doyle) Un type moyen, ordinaire… Tu serais parfait.
Doyle : Ah, euh ! ... Merci pour le compliment, mais…
Cordélia : Viens là dans la lumière, que je vois quel est ton meilleur profil.
Doyle : Cordélia, je suis pas photogénique ! Et en plus, j'ai la bouche sèche…
Cordélia : Tu ne comprends pas ? Je ne te demande pas ton avis, je te donne un ordre ! Notre patron a perdu les pédales, et tu sais qu'il n'est heureux que lorsqu'il combat le mal ! Tu vois bien qu'il a besoin d'un coup de main !
Doyle  : Il a qu'à te combattre toi, ça lui remontera le moral…
Cordélia  : C'est très drôle...

Doyle est assis sur le bureau, les bras croisés, et est filmé par une caméra derrière laquelle se trouve Cordélia.

Doyle : Si vous avez des problèmes, ne cherchez pas plus loin. Angel et Associés sont les meilleurs. Nos cris sont raisonnables.
Cordélia : Prix !
Doyle : T'as mal écrit le P ! Nos prix sont raisonnables, et nos services incroyables. Quand vous êtes à marrée basse, et que vous n'avez plus d'espoir, il vous faut un ami sur qui compter, vous le trouverez ici. Un ami qui vous tendra la main. Qui vous protégera malgré les obstacles ! Ne perdez pas courage… et prenez le chemin de notre agence. Et vous verrez qu'il existe encore des héros dans ce monde. C'est fini ? Comment j'étais ?
Cordélia : J'en sais rien. J'espérais voir une sorte de monsieur Tout le monde … J'ai vu une fouine. C'est très vendeur.
Doyle : Ah ! je pense que pas mal de gens risquent d'être attirés par cette histoire de cris, euh, de prix raisonnables. On peut faire une autre prise ?
Cordélia : C'est pas la peine.
Doyle : J'ai une tête de fouine ?

Encore une idée géniale de Cordélia,

Cordélia : Oh, peut-être en lui mettant un costume !
Doyle : Un costume ?
Cordélia : Puisque c'est un véritable héros, il faut qu'il mette une combinaison moulante, une cape ! C'est ça qui ferait de la publicité !
Doyle : Euh ! Je vois mal Angel en combinaison moulante… Ca y est, je viens d'imaginer, c'est pas possible.

Alors que Doyle et Cordélia parlent, Doyle a une vision. A ce moment là, une femme d’affaires passe : Cordy improvise,

Cordélia : Euh, oui, j'ai deviné ! Masque…Masque, déguisement ! Eh ! L'homme aux deux visages.
Cordélia : Ceux que tu viens de voir… ils avaient l'air d'avoir de quoi payer ?

Cordélia doit rejoindre Doyle et Angel dans une planque de démons pacifistes, quelques-uns uns de ces démons surgissent devant elle : elle sort un petit spray,

Cordélia : Ah ! Ca s'appelle une… (Elle lit l'étiquette) une bombe à la menthe pour haleine  fraîche. Mais ça marche très bien pour repousser les… les démons ! (Elle vaporise de la menthe autour d'elle.)
Un démon (respire) : Brise sauvage.

Angel se fait passer pour un méchant vampire pour pouvoir acheter l’inspecteur de cargaison qui vérifiera le bateau par lequel les démons vont se sauver,

Angel : Le petit Randy t'a parlé de moi, de ce que je suis.
L’inspecteur : Il a dit que vous pouviez mordre.
Angel : Je ne l'ai pas mordu.
L’inspecteur : Ah ! bon, vous ne l'avez pas mordu…
Angel  : Je n'avais pas faim…
 

Cordélia a appris que Doyle était un démon. Quand il arrive : elle le gifle,

Doyle : Qu'est-ce que j'ai fait ?
Cordélia : Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais à moitié démon ? Je croyais qu'avoir des secrets, c'était pas bien !
Doyle : Je voulais te le dire. Mais j'avais peur. Je me disais que tu ne voudrais plus de moi.
Cordélia : Bien avant ça, je ne voulais déjà pas de toi ! T'es à moitié démon, et ça change quoi ? Comment tu as pu croire que ça avait de l'importance ? Est-ce que tu es au courant que je travaille avec un vampire ? Oui ou non ?
Doyle : Oui, c'est vrai, mais…
Cordélia : Tu crois que je suis quoi, moi ? Superficielle ? Eh ! Ben ! Voilà, t'es à moitié démon, ça arrive en bas de la liste, derrière petit et… pauvre !