Cordélia et Wesley, désœuvrées, échangent leurs informations,

CORDELIA : Tu voulais qu'on échange des tuyaux sur les horreurs de la semaine, non ?
 

 WESLEY : Et chez toi ? Comment évolue la lutte contre le mal ?
CORDELIA : Je vendais mes services à un fauteuil vide. A toi de conclure.

Angel arrive violemment juste après que Wesley soit sortie de l’agence, il semble que quelque chose le tracasse,

CORDY :  Eh ! En voilà une tête de mort vivant ! …Au fond, pour un type complètement mort, c'est plutôt un signe de… santé.

Wesley revient, il guette les moindres recoins de la pièce, avec méfiance,

WESLEY: Où est-il ? Où est Angel ?
CORDELIA : Il est sorti. (Elle aperçoit le pieu dans la main de Wesley)Et c'est quoi, ça ?
WESLEY: Un pieu. Ca se voit, non ?
CORDELIA : C'est pas très poli de venir sur le lieu de travail d'un vampire avec ce genre d'objet. Sans compter que ça pourrait être très mal pris !
WESLEY : Tu te rappelles, Cordélia, ce matin, quand je t'ai rapporté le courrier du voisin, pensant que c'était le vôtre ? (Il lui montre une page découpée du journal) Eh bien regarde ça !
CORDELIA : Oh, pitié… Tu as osé découper le journal de ce brave homme ! Tu cherches quoi ? A nous faire expulser ?

Wesley semble convaincue que les 3 meurtres où les victimes sont marquées d’une croix chrétienne est l’œuvre  d’Angel. Mais Cordélia fait abstraction de cela,

CORDY : …Rien de ce que toi ou n’importe qui dira sur lui ne me fera trahir cette amitié !
ANGEL : Cordélia, il a raison.
CORDELIA : Toi, tu lui plantes dans le cœur et moi je le décapite !

Angel s’explique,

ANGEL : Je n’ai pas le souvenir d’avoir fait ça.
CORDELIA : Alors là, je suis très déçue. J’espérais des protestations énergiques et rassurantes !

Wesley et Cordélia sont en train d’enchaîner Angel à son lit, pour la nuit pour  vérifier s’il a réellement commis ces meurtres inconsciemment pendant la nuit,

CORDELIA : C’est ça la vie de star.  On me demande de faire du café et d’enchaîner le patron de la boite : il est temps que je me syndique !
ANGEL : Cordélia, c’est assez serré là, ça va !
CORDELIA : Si tu te réveilles en pleine nuit avec une petite soif, j’ai pas envie de finir en cocktail !

CORDELIA : Bonne nuit ! Dors à poings liés. Je veux dire …à poings fermés.

Le lendemain matin,

CORDELIA : Vous voyez, bonnes nouvelles. Y a eu un meurtre cette nuit ! Enfin, c'est nettement moins une bonne nouvelle pour la pauvre femme, mais là on est sûr que ce n'est pas monsieur "Je suis un monstre cruel" qui l'a zigouillée !

En réalité, c’est un vampire formé par Angel qui a effectué  les différents meurtres mais à chaque meurtre en accomplissant le même rituel,

CORDELIA : Tu parles ! Jerry Lewis s'est renouvelé plus souvent en 20 ans que lui en 200 ans. Pourquoi est-ce qu'il refait toujours le même numéro ?
WESLEY : Eh bien, parce que c'est un classique. A chaque fois qu'il écrase sa pastèque avec son gros marteau, je ris à m'en décrocher…
 
 

WESLEY : (à Angel) Tu perdrais aussi vite que Lady Hamilton a perdu sa vertu. (à Cordélia) Pardon, je te prie de m'excuser.
CORDELIA : Il n'y a aucune raison, je saisis pas l'image.

Cordélia parle avec Penn, le vampire initié par Angel. Etant donné qu’elle le prend pour un client, elle lui donne des informations,

CORDELIA : Oh ! oui. Plus qu'il ne le croit. Mais ça c'est Angel tout craché. Austère, certes, mais toujours prêt à s'investir à fond dans le travail. Et là, vous êtes en train de me pomper des infos et moi je vous les donne. Oh non, je comprends… Vous êtes l'autre, lui, le tueur !Le vampire diplômé.

Heureusement Angel arrive,

ANGEL : Donne-moi un pieu en vitesse.
CORDELIA : Tu crois que c'est l'heure de dormir ? Oh ! Un comme ça ! Je vais t'en chercher un !

Wesley arrive peu après,

WESLEY : Pour l'instant, nous n'avons aucune nouvelle d'un vampire qui se baladerait en ville… (Penn attrape Wesley par la gorge)) … ce qui est normal puisqu'il est ici et qu'il me serre la gorge…