~~~~~~~~~~ Citations
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Réalisé par
Surfy
Appartement de Cordélia.
Cordélia fait une
fête. Angel semble peu enthousiaste tandis que Wesley s’amuse énormément.
Alors qu’Angel et Wesley sont en train de discuter, une jeune femme s’approche. Wesley s’adresse à elle d’une façon bien particulière,
FEMME : Bonsoir. Joli pull.
Il est fait main ?
WESLEY : Le tricot, c'est
pas mon fort.
FEMME : T'es un marrant.
Je te disais qu'il te va bien.
WESLEY : Alors je vais transmettre
la nouvelle… à la personne qui l'a tricoté. Du moins je le
ferais si je savais qui c'était. Mais je l'ignore. Donc je ne peux
en parler à personne.
FEMME : Oh ! (elle
s’éloigne)
Angel se réfugie dans la cuisine en compagnie de Dennis, le fantôme de Cordélia,
ANGEL : Salut, Dennis. Tu as la forme ? Toujours mort ? Je sais ce que tu ressens.
Le lendemain matin, Angel et Cordélia reparlent de la soirée.
ANGEL: C'était très…
sympa, ta petite fête…
CORDELIA: J'étais
tellement contente que tu viennes. Tu sais comment c'est, on a toujours
peur qu'il y ait un gai luron avec de l'énergie à revendre
pour faire bouger les autres et réussir la fête, et qu'on
ait jamais personne qui soit triste à mourir. Mais Dieu soit loué,
tu étais là !
ANGEL : J'étais triste
? A mourir ?
ANGEL : Si, j'ai parlé
avec des gens ! Laura.
CORDELIA : Parlons-en !
T'as été grossier avec elle ! Je lui ai dit que t'avais fait
de l'urticaire !
ANGEL : Tu es injuste !
Ecoute, c'est clair, d'habitude je ne parle pas. Je mords ou j'évite.
C'est ma nature de vampire. Je dois rester à l'écart avec
les femmes, tu le sais bien.
CORDELIA : Sois sympathique
! Si encore Laura s'était jetée sur toi sur le divan en se
mettant à t'arracher les vêtements… Remarque, c'est vrai que
Laura…
ANGEL : Je ferais des efforts
! Je croyais pourtant que le style réservé, voire sauvage,
m'apporterait un truc assez… cool.
Angel propose d’embaucher Wesley,
CORDELIA : Ben !C'est super
! On est une vraie… (à Angel)Tu diminues mon salaire ?
ANGEL : Non.
CORDELIA: Equipe !
WESLEY : Tu ne vas pas le
regretter. (Il se tourne pour ne pas montrer qu’il est ému) J'ai…
une poussière dans l'œil.
Angel téléphone dans sa voiture de son téléphone portable. La communication est mauvaise,
CORDELIA : Une fille qui
brûle ?!
ANGEL : Une fille !
CORDELIA : Et tu n'as rien
? Elle t'a vu ? Tu es grillé ?
ANGEL : Qui a grillé
? Je comprends pas.
CORDELIA : Est-ce que tu
es grillé ? Grillé au sens figuré, bien sûr
!
CORDELIA : Au fait, elle
a l'air de quoi ?
ANGEL : Elle a deux stries
en relief qui descendent sur chaque joue. Les yeux violets. Elle m'a paru
intelligente, vive, et… elle est attirante… pour un démon.
CORDELIA : Sexy… En chaleur,
c'est logique. Elle fait de la friture.
ANGEL : Quelle friture ?
CORDELIA : Le gardien calciné
! Angel ?
ANGEL : Allô ? J'entends
rien !
Angel se fait passer pour un guide dans un musée pour se cacher des vigiles. Il semble s’y connaître,
ANGEL : Sur la gauche, on aperçoit le peintre lui-même. A quelques pas derrière lui, on reconnaît le poète et critique Baudelaire, ami de l'artiste. Baudelaire, ouvrons une parenthèse sur ce personnage passionnant. Dans un poème, "le Vampire", il écrivit : "J'ai prié le glaive de conquérir ma liberté". Il croyait profondément que… les forces du mal existaient… Certains ont émis l'hypothèse que le poème serait inspiré d'un vrai vampire. Oh et Baudelaire était plus grand et plus ivre qu'il n'est peint ici.
WESLEY : Ah, ah !
Cordélia, qui s’était
endormie sur le bureau se réveille brusquement,
CORDELIA : J'espère
pour toi que c'était un "ah, ah" de triomphe, parce que je faisais
un rêve, j'étais invitée aux soldes privées
chez Neimans.
WESLEY : J'ai trouvé.
Je les ai repérés. Les vigoureux d'Oden Tal.
CORDELIA : Les vi… qui d'ode…
quoi ?
Cordélia en arrivant chez Angel,
CORDELIA : Non mais je rêve ! On a failli être brûlé vifs comme deux vulgaires steaks, et toi tu sors d'une douche comme une fleur !
Wesley en entrant glisse sur les grains de café qu’Angel a laissé tomber.
WESLEY : Oh non, t'en fais
pas, ça va, c'est… ma faute, j'en suis sûr. Réellement
Oh, c'est sournois ces petits grains. Je vais les laver, un par un. Voilà,
ils seront comme neufs.
ANGEL : Wesley… Arrête.
CORDELIA : Eh ben ! Le fayotage,
c'est pas un mode de vie chez toi. C'est un art.
WESLEY : Oh, c'est… si tu
savais… Je suis ton fidèle serviteur, Angel.
CORDELIA : C'est ce que
je disais. C'est un art.