Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Cordy marche dans le bureau
portant le courrier.
Cordy : Oh, regarde toutes
ces factures : eau, électricité, ..et mon éternelle
préférée : le loyer. Qu'est-ce que j'ai oublié
?
Doyle : Je crois que tu
as tout.
Cordy : Doyle, essaye de
faire attention.
Doyle : J'ai de l'attention,
princesse. On a juste besoin du revenu pour payer les dépenses.
Cordy : Exactement ! Tu
sais ? C'est un business et on devrait le faire tourner. On devrait le
faire payer. Je sais qu'Angel a travaillé nuit et jour à
aider des gens à combattre leur propres démons, mais j'ai
besoin d'une augmentation !
Doyle : Une augmentation
? Quoi, tu travailles pour lui depuis disons 20 minutes ?
Cordy : Un mois, et j'ai
des besoins.
Doyle : Des besoins.
Cordy : Une personne a besoin
de certains...trucs...de styliste.
Doyle : Personnellement
je ne crois que tu ais besoin de plus de vêtements. Mais tu as raison,
et je t'approuve. Angel doit commencer à faire payer. Il déteste
juste ramener les finances avec les clients. Il aime jouer au héros,
...marcher dans l'ombre avec son long manteau flottant derrière
lui d'une façon mystérieuse et séduisante.
Cordy : C'est un moment
privé ? Parce que je peux te laisser seul.
Doyle : Non, non, je n'ai
pas dit que je suis séduit. Je dit juste qu'il projète un
certain genre d'image et que demander de l'argent ne fait pas partie de
lui. Il est sensible sur ce point.
Cordy (l'ascenseur s'ouvre)
se lève : Oh, il arrive. Ok, on va se lever pour lui.
Doyle se lève : Ouaip,
on se lève.
Cordy : Dès qu'il
aura son café.
Doyle : Exact.
Angel entre : Bonjour.
Doyle et Cordy le regardent
: Bonjour.
Angel se verse une tasse
de café, boit et fait une grimace : C'est quoi ça ?
Cordy : Du café de
la semaine dernière. Imagine que c'est de l'expresso.
Angel : Je crois que mon
oesophage fond.
Doyle : Tu nous as rendu
fier ces dernières semaines en combattant le mal et tout ça.
Cordy : Ouais, tu as été
fantastique ! En sauvant des personnes parties et c'est vrai....
Angel l'interrompt sans
les regarder : Je n'aime pas trop demander de l'argent aux gens.
Cordy : Alors surmonte ça
! (Angel la regarde) Je dit ça d'une manière sensible.
Doyle : Ecoute, mon gars,
je sais que ce n'est pas ton truc préféré, mais tu
dois faire ce qui est juste.
Angel : Tu crois que c'est
juste de demander de l'argent aux personnes à problèmes.
Doyle : Non.
Angel : Alors on est d'accord.
Doyle : Non.
Angel : On est pas d'accord.
Cordy : Compense ta pensée,
d'accord ? (le visage de Doyle se tord de douleur et il se penche sur la
table) Doyle ? (Angel va vers lui) Oh oh, une crise de vision qui approche.
Une vue d'images barbouillées
d'un bureau et d'une femme aux cheveux bruns.
Doyle : Stylo....Papier.
(Cordy les lui tend) Un single malt scotch.
Angel le lui verse : Qu'est-ce
que tu vois ?
Doyle : Melissa Burns, elle
travaille aux productions Pardell Paper.
Cordy fouille dans l'annuaire
: Melissa Burns.
Angel : Comment elle a l'air
?
Doyle : Mieux que moi.(boit
à la tasse et fait une grimace) C'est pas du single malt...c'est...du
polymalt !
Cordy : Ok, les productions
Pradell Paper. 200 Wilshire Boulevard.
Angel prend son manteau
et le met : Je crois que je vais aller travailler.
Doyle le regarde alors qu'il
quitte le bureau (en bougeant doucement) son manteau flottant derrière
lui. Cordy regarde Doyle.
Doyle : Peut-être
que je suis un peu séduit.
Intro
Vue sur le bureau de Melissa.
Il y a un gâteau sur la table avec 'Joyeux Anniversaire Benji' écrit
dessus.
Melissa : J'ai dit Penny.
J'étais vraiment claire au téléphone ! Je l'ai même
épelée. Ca va. Je vais le retoucher. Là (tend un paquet
de bougies au type à côté d'elle) faites ça.
Melissa essuie le bas du
'B' avec son doigt pendant que l'autre type enfonce quelque bougies sur
le gâteau.
Gars : Ok, parfait.
Melissa : Ok, allumez les.
Gars : J'allume, j'allume
! (allume les bougies) Hum, et pour le 'J' ?
Penny entre : Qu'est-ce
qui se passe ?
Gars et Melissa ensemble
: Joyeux Anniversaire !
Penny : Oh, c'est trop mignon
! (regarde l'écriture) Vous êtes seulement là depuis
un mois et vous connaissez déjà quatre lettres de mon nom.
Melissa : C'est juste...
Gars en riant à moitié
: Ouais !
Melissa : Eh bien, on pense
que tu devrais être Penji maintenant. On trouve que ça te
va mieux !
Gars : Tu as déjà
fais un voeu ?
Penny : Ok, attendez (souffle
les bougies).
Gars : Ouais !
Melissa tend une plante
en pot à Penny : Et je t'ai ramené ça. J'ai peint
le pot moi-même alors soit libre de le briser accidentellement.
Penny l'accepte en souriant
: Oh, ne soit pas stupide. Merci !
Un noir entre avec un bouquet
de roses blanches.
Melissa : Oh, regarde ça
! On dirait que mon petit philodendron a été prétentieux.
Penny : Oh, pas possible.
Je ne connaît personne avec un aussi bon goût !
Le noir tend la carte à
Melissa : Et vous avez raison. Elles sont pour Melissa.
Penny et Gars : Ooooh.
Melissa accepte la carte
: De qui sont-elles ?
Noir : Je ne sais pas. Elle
vienne de Ned's Flowers
Melissa regarde la carte.
Et a l'air effrayée.
Noir : Quelque chose ne
va pas ?
Melissa lève les
yeux et secoue la tête : Non. Elle s'éloigne des autres.
Gars : Personne ne m'a jamais
envoyé de fleurs.
Melissa sort une boite de
pilules de son sac et la cache dans ses mains. (A Penny) : Tu veux bien
regarder mes appels ?
Penny : Oh, bien sûr,
mon coeur.
Vue sur Melissa entrant
dans la salle de bain. Elle se regarde dans le miroir, sort quelques pilules
de la boite et les avale avec un peu d'eau.
Vue sur Melissa marchant
dans le parking. Angel attend dans l'ombre à sa voiture.
Angel s'avance : Melissa
(elle se retourne puis pousse un soupir de soulagement) Je suis désolé,
je ne pensait pas à vous effrayer.
Melissa va vers sa voiture
: Oh, j'ai pensé que vous étiez quelqu'un d'autre.
Angel la suit : Vous allez
bien ?
Melissa s'arrête puis
continue de marcher : Oui.
Angel : Je m'appelle Angel.
Je suis dans la sécurité privée.
Melissa se tourne vers lui
: Excusez moi ?
Angel sort une carte d'affaires
et la fait tourner dans ses mains : C'est...c'est ce que je fais. C'est
mon boulot.
Melissa : Et vous allez
dans les parkings souterrains dire ça au gens parce que...?
Angel lui tend la carte
: Je crois que vous avez peut-être besoin de mes services.
Melissa le regarde un moment
puis prend la carte : Je ne crois pas pouvoir me permettre de sécurité
privée.
Angel : Ce n'est pas une
question d'argent. Vous voyez, j'aide juste les gens...parfois quand la
police ne peut pas ?
Melissa entre dans la voiture
: En dehors de la bonté de votre coeur ?
Angel : Je n'explique pas
ça vraiment bien.
Melissa : Non, mais merci.
Angel alors qu'elle est
prête à partir : Si vous avez besoin de quelque chose, appelez
ce numéro !
Vue sur le bureau d'Angel.
Angel : Je l'ai effrayé.
Doyle assis à côté
de Cordy : Pour moi on dirait qu'elle avait peur de commencer.
Angel marchant : Je suis
intimidant ? Je veux dire....est-ce que je renvoie les gens ?
Cordy : Eh bien, par rapport
aux vampires, tu est vraiment câlin. Peut-être que tu pourrais
penser à changer le look noir et noir.
Angel à Cordy : Peut-être
que tu devrais lui parler. Elle se sentirait en sécurité.
Cordy : Quand elle nous
payera, je m'impliquerais.
Doyle : Cordelia a raison.
Angel : Je ne crois pas.
J'ai le mauvais pressentiment qu'on doit s'impliquer maintenant. (va vers
eux et se penche sur la table) Il ne devrait pas être question d'argent.
Doyle : Ca ne l'est pas.
Cordy : Ouais, tu devrais
écouter...(regarde durement Doyle) Ca ne l'est pas ?!
Doyle : Non, il est question
de faire le meilleur pour les personnes que tu as aidé (Angel se
redresse) Les gens restent attachée à un mystérieux
sauveur, et tu peux les blâmer ? Mais aussi longtemps que tu seras
un homme qui fait un boulot, et est payé, ils peuvent se sentir
comme s'ils payaient leur dette pour toi et ils peuvent continuer....d'être
indépendants.
Cordy à Doyle : Tu
es si intelligent et tu ressembles....(Doyle la regarde) Bien sûr
tu ressembles à un attardé.
Vue sur Melissa marchant
vers un distributeur d'argent. Elle essaye de retirer de l'argent, mais
son code est invalide. Elle essaye encore. Un grand type avec un joli costume
et des cheveux gris et courts et chauve sur le sommet arrive à côté
d'elle.
Ronald : Ca ne marchera
pas. (elle recule) J'ai changé ton code. (il lui sourit) Je veux
dire, Melissa, ton anniversaire ? C'est la première chose qu'un
voleur essayerai.
Melissa : Qu'est-ce que
vous faites là ?
Ronald tape un code sur
le distributeur : Je l'ai changé en 3-5-99. Le jour où on
s'est rencontrés.
Melissa : Vous devez arrêter
de faire ça.
Ronald : Arrêter de
veiller sur toi ? Pourquoi ?
Melissa : Je ne sais pas
ce que vous voulez.
Ronald : Oh, je veux juste
que tu sois heureuse et saine, imbécile. En en parlant.....tu as
perdu du poids ? Je crois que c'est les tranquillisants. Combien tu en
as pris dans la salle de bain au boulot aujourd'hui, 3 ?
Melissa : Comment savez
vous ce que j'ai fait...
Ronald l'interrompt : Je
dois être honnête. Je ne les voit pas régler l'anxiété.
Maintenant j'ai prescrit un supplément au Calcium-Selenium. Tu l'as
pris ?
Melissa : Je...
Ronald : Non, tu l'as jeté
dans le tiroir dès que tu es rentrée. Ces choses sont pour
ton bien.
Melissa : Pourquoi vous
ne pouvez pas me laisser seule ?
Ronald la regarde : Comment
deux personnes amoureuses peuvent se laisser seules ?
Melissa : Amoureuses ?!
Ronald, on as eu un rendez-vous....
Ronald : Mon coeur, mon
coeur, ne soit pas émue ! Je prend des engagements vraiment sérieux,
et je sais que toi aussi. Tu as eu une rude journée au travail ?
C'est ça ? (son pager sonne) Oh, (regarde le numéro) le cabinet.
Je dois y aller. (sort l'argent de la fente du distributeur et le lui tend)
Oh, n'oublie pas ton argent, chérie. (elle prend l'argent en hésitant,
mais quand il se penche pour lui dire au revoir elle recule. Il s'éloigne)
A ce soir.
Vue sur le bureau d'Angel.
Le téléphone sonne.
Cordy : Angel Investigations.
On aide les sans espoir. (lève les yeux vers Angel alors qu'elle
écoute) Eh bien, je lui dirais. (raccroche le téléphone)
Elle va venir.
Angel regarde son pull noir
: Je vais changer mon pull.
Vue sur Melissa assise dans
le bureau d'Angel buvant du café.
Melissa : Ca a commencé
depuis 7 mois maintenant. Ce n'était pas si mal au début.
Angel (portant un pull blanc)
: Quel est son nom ?
Melissa : Dr. Ronald Meltzer.
C'est un neurochirurgien. J'avais un nerf infecté...derrière
mon oeil droit. Il a opéré, sauvé ma vue. Ensuite
il m'a demandé de sortir. Je ne voulais vraiment pas, mais....
Cordy (prenant des notes
sur un bloc) : Il vous a aidé, vous vous sentiez obligée.
(Melissa hoche la tête) En plus, un docteur.
Melissa : Alors on a bu
un verre, une fois....et ensuite il a commencé à m'appeler,
beaucoup. Puis il a commencé à se montrer à mon travail,
mon appartement, disant qu'on avait quelque chose de spécial, qu'on
devrait se marier.
Angel : Et puis c'est devenu
pire ?
Melissa : Je sais que ça
a l'air stupide, mais je peux le sentir m'observer..tout le temps. Aujourd'hui
au travail, il savait que j'avais pris mon Xanitab quand j'étais
seule dans la salle de bain. Je veux dire, comment il a pu voir ça
? Je ne crois que je puisse en supporter davantage.
Angel : Eh bien, nous allons
vous aider.
Cordy : Grand moment, ...et
pour un prix raisonnable. (Angel lui jette un regard et elle baisse la
tête)
Angel : Doyle va s'assurer
que vous rentriez saine et sauve.
Melissa : Merci. Vous avez
été vraiment gentils, en m'écoutant. (prend une gorgée
de café) C'est terrible.
Doyle : Ouais, on va s'occuper
de ça.
Melissa pose la tasse et
se lève pour partir : Non, je parlais du café. (se tourne
avec d'atteindre la porte) Angel, comment saviez vous que j'avais besoin
d'aide ?
Angel : J'ai un ami dans
le département de police.
Doyle à Angel alors
qu'il suit Melissa dehors : A plus tard.
Cordy : Tu imagines ? Un
docteur..ils examinent ton corps...il savent tout de toi. (frisonne) Ugh
!
Angel : Comment il fait
? Comment il la voit quand elle est seule, en privé ? Il est invisible
? Ou un genre de fantôme ? Peut-être qu'il peut se projeter
astralement.
Cordy : Peut-être
qu'il a un complice, ..ou une caméra cachée. Tout ne doit
pas donner la chair de poule et être surnaturel, tu sais.
Angel : Pas tout, mais Doyle
a eu une vision.
Cordy : Ce qui dernièrement
mène à un démon du sexe-changeur-de corps-échangeant-et-brisant-ton-intimité,
c'est vrai. Je crois qu'il ne t'appellent pas pour leur affaires de tous
les jours.
Angel s'assoie en pensant
: Il l'a voit quand il n'est nul part. Comment ?
Cordy se tourne pour partir
: Ok, la chair, dès que tu voudras arrêter de ramper ça
sera bon pour moi.
Vue sur Melissa fermant
les rideaux dans sa chambre et coiffant ses cheveux devant son miroir.
Vue sur Ronald assis seul
dans le noir dans son bureau buvant un scotch. Il y a une photo de Melissa
devant lui sur le bureau.
Vue sur Melissa se déshabillant.
Vue sur Ronald tenant le
pont de son nez avec une main.
Vue sur Melissa ouvrant
l'arrière de sa robe.
Vue sur Ronald baissant
sa main. L'orbite de son oeil droit est vide.
Vue sur une oeil flottant
dans l'air avec quelques nerfs traînant derrière. La caméra
montre Melissa enlevant sa robe, tournant le dos à l'oeil.
Vue sur Angel allant au
bureau de Kate au département de police.
Angel : Bonjour, Kate.
Kate se lève et croise
les bras devant lui : Angel. Hum, bonjour. Je suis contente de vous voir.
Angel : Moi aussi.
Kate : Alors jugeant par
votre mal à l'aise, je dirais que c'est soit pour me donner rendez-vous,
soit que vous avez besoin d'une faveur. (Angel la regarde juste) Et je
vais me pencher vers la faveur. (s'assoie) Alors demandez, et je verrais
ce que je peux faire.
Angel s'assoie : Une fille...une
cliente. Elle est traquée, et je crois que ça pourrait être
sale.
Kate : Elle est traquée
? Alors c'est toujours sale. Comment s'appelle t'elle ?
Vue sur Doyle marchant à
côté de Melissa à son travail.
Melissa : Vous savez vous
n'avez pas à rester avec moi toute la journée.
Doyle : Protéger
et servir. C'est entièrement mon bagage. Aussi longtemps que je
ne gênerais pas.
Melissa : Oh, non. J'aime
ça. Aussi longtemps que ça ne vous ennuiera pas.
Doyle : Oh, non. Ca va.
J'ai un fatras ici. Ca devrait me tenir occupé, tristement, pour
toute la journée.
Melissa s'assoie à
son bureau : Je me sens mieux de vous avoir pendant toute l'affaire. Je
crois qu'Angel s'est occupé de beaucoup d'affaires comme ça.
Doyle : Des douzaines. Des
centaines. Des douzaines de centaines.
Melissa : Wow, ça
arrive si souvent ?
Doyle : Eh bien, exactement
comme la votre ? Pas si souvent. Mais protéger des jeunes femmes
comme vous ? Ouais, il y en a eu...ah...4. Et 3 d'entre elles sont encore
en vie. (elle lui lance un regard choqué et il montre rapidement
une image sur son bureau) C'est vous ?
Melissa : Ah, ouais. Du
saut à l'élastique.
Doyle prend la photo : J'ai
toujours pensé à faire ça, mais intensément
je ne veux pas, alors je n'y ait pas été depuis longtemps.
Melissa : C'est marrant.
Effrayant.
Doyle replace la photo et
s'assoie : Vous ne ressemblez pas au type du chercheur de frissons.
Melissa regarde la photo
: Eh bien, j'avais l'habitude...Vous savez, j'avais l'habitude de faire
beaucoup de choses...avant...
Doyle : Ne vous inquiétez
pas. Quand Angel en aura fini avec cette affaire je peux vous garantir
que vous voudrez de nouveau sauter d'un pont.
Vue sur Kate allant à
son bureau avec un dossier dans sa main.
Kate : Votre fille a fait
un procès verbal il y a trois mois. Le docteur a répondu
et a tout démenti. (s'assoie) Beaucoup de bruits de ses avocats.
Ouch.
Angel : Quoi ?
Kate : Ses avocats. Wolfram
et Hart. Vous connaissez ?
Angel : J'en ai entendu
parler.
Kate : Ouais. Ils sont la
firme d'avocats dont Johnny Cochran est trop éthique pour les rejoindre.
Ils ont en fait classés un mandat modéré contre elle.
Vraiment charmant. On a pas encore rapporté de violence de la part
du docteur.
Angel : Pourtant.
Kate : Vous pensez qu'il
va éclater ?
Angel : Oui.
Kate : J'ai mis un agent
à son immeuble. Mais je ne pourrais sûrement pas en disposer
plus d'un jour ou deux.
Angel : Merci. Ca aidera.
Kate : Et votre cliente,
elle tient le coup ?
Angel : Elle a peur. Il
l'a dans son sillage depuis un bout de temps maintenant.
Kate : Alors vous feriez
mieux de l'aider à devenir folle, parce que c'est la seule façon
dont elle sera capable de le combattre.
Angel : Eh bien, j'espère
que je ferais le combat. C'est pour ça qu'elle m'a engagée.
Kate : Ce n'est pas ce que
je voulais dire. Ce type pourrait en prison demain, Angel, et encore la
tuer dans ses rêves chaque nuits. J'ai éloigné beaucoup
de ces demeurés et la chose la plus dure c'est de savoir qu'il gagne
encore. Elle a encore peur. Il lui prend sa puissance et personne ne peut
l'éloigner à part elle.
Vue sur Angel marchant dans
le couloir d'une clinique chère. Il se faufile dans le bureau du
Dr Meltzer et commence à regarde autour de lui. Il entend le docteur
en consultation avec un patient à travers une porte à moitié
ouverte. Il vérifie sa bibliothèque et sort un livre intitulé
'Tout est Possible'. Il y a une dédicace personnelle dessus.
Dr. Meltzer entre : Qu'est-ce
que vous faites dans mon bureau ?
Angel avec le dos tourné
au docteur met le livre dans la poche intérieure de sa veste et
pendant qu'il se tourne il sort une carte d'affaires de la même poche
et la tend au Dr Meltzer.
Angel : Je m'appelle Jensen.
J'ai besoin de vous parler.
Ronald prend la carte :
Alors prenez rendez vous. Ne faites pas irruption ici.
Angel : Je n'ai pas le temps
pour les rendez vous. J'ai entendu dire que vous pouvez faire des choses
que personne ne peut faire.
Ronald prend le téléphone
: Vous ne le saurez jamais. J'appelle la sécurité.
Angel : Ma femme a une tumeur
maligne qui se presse dans sa cavité oculaire. Elle va mourir à
moins que quelqu'un ait l'audace de l'opérer.
Ronald raccroche le téléphone
: Ce dont vous parlez est une procédure vraiment difficile et dangereuse.
Je pourrais perdre ma licence. Maintenant, je comprend votre situation,
mais je ne peux pas vous aider.
Angel prend la photo de
Melissa sur le bureau et la tend à Ronald : Qu'est-ce qu'elle vaut
pour vous ?
Ronald : Quoi ?
Angel : Qui est t'elle,
votre femme, votre petite amie ? Quoi ?
Ronald : C'est ma fiancée.
Angel : Bien. Vous avez
une date ?
Ronald : Euh...ah, on y
travaille.
Angel : Vous le saviez tout
de suite ? Qu'elle était la seule ?
Ronald : Je ne vois pas
ce que ça à voir....
Angel : Je vais vous le
dire. Vous savez ce que c'est d'être une partie de quelqu'un à
tel point de ne plus savoir où ils s'arrêtent et où
vous commencez ?(lève la photo de Melissa) Vous voudriez mourir
pour elle ?
Ronald : Oui.
Angel : Alors vous comprenez
que je ne veux pas faire de compromis. Je ne veux pas la voir souffrir
et mourir pendant que la loi se bat avec la science. Ce que je veux faire,
c'est vous payer peu importe le prix. Pensez y. Je t'en en prie.
Vue sur l'Hôpital
du Bon Samaritain. Cordy interroge une nurse.
Nurse : Un autre article
sur Meltzer.
Cordy : Eh bien, nos lecteurs
au...hum (baisse les yeux vers quelques magazines) journal du diagnostique
orthopéd....Etc semblent interminablement fascinés par lui.
Nurse : Il est fascinant.
Avant qu'il devienne chirurgien oculaire il était spécialisé
dans l'orthopédique. Il a développé des accélérateurs
de vaisseaux sanguins et nerveux qui ont aidés beaucoup de personnes.
Cordy : Comment ?
Nurse : Quand vous sectionnez
un membre il y a seulement un certain temps pour le rattacher avant qu'il
ne s'atrophie.
Cordy : Beurk !
Nurse : Quoi ?
Cordy sourit : Rien, je
vous en prie continuez.
Nurse : Le travail du Dr
Meltzer a étendu ce temps significativement. En plus il est le meilleurs
pour rattacher des nerfs sectionnés.
Cordy : Alors il est bon
à la coupure et à la couture. Est-ce qu'il vous ait déjà
apparu comme un grand fou dangereux ?
Nurse : Quoi ? Quel genre
d'article écrivez vous ?
Cordy : Je dois être
honnête avec vous. Il ne peut pas être un homme vraiment bien.
Je n'aime pas la façon dont il traite les femmes. Je ne mentionnerais
pas votre nom, mais juste entre nous....quel sont les vrais défauts
de cet homme ?
La nurse regarde autour
d'elle pour être sûre qu'il n'y a personne à proximité
: Il n'est pas vraiment généreux. Il ne partage pas ses techniques
avec le comité médical et la majorité de ce qu'il
revendique avoir fait est vraiment radical.
Cordy : Comme quoi ?
Vur sur Cordy marchant dans
le bureau d'Angel.
Cordy : Comment rattacher
des yeux pour une chose. Apparemment ce type peut tout faire avec un couteau.
Tu ne voudrais donc pas ce type fixé à toi. Qu'est-ce que
la traque de nos jours...le troisième sport le plus populaire chez
les hommes ?
Angel tapant à l'ordi
: Le quatrième...après la luge.
Cordy : Je ne comprend pas.
Ce type a beaucoup à perdre. Qu'est-ce qu'il y a avec Melissa qui
le rend tellement fou ?
Angel : Rien. Ce n'est pas
à propos de Melissa, c'est à propos de la rage. Ce type est
trop sali pour être avec une vrai femme et il ne supporte pas ça.
Alors il crée un fantasme sur une fille qu'il connaît à
peine. Mais même si elle le lâche. Alors il doit la blesser,
parce que quand il la regarde tout ce qu'il voit c'est à quel point
il est utile, comment faire des dégâts....
Cordy l'interrompt : Euh,
quel type amusant tu dois avoir été dans tes mauvais jours
de vampire. (s'assoie) D'un autre côté, ça a du te
donner quelques aperçus des crétins dans ce monde.
Angel : Je sais comment
pense ce type, je ne sais juste pas comment il fait ça.
Cordy : Etre partout à
la fois ?
Angel lui montre le livre
qu'il a volé dans le bureau du docteur : Vinpur Natpudan dit que
nous sommes partout à la fois depuis que nous avons tous été
créés à partir de la même molécule.
Cordy : Je me souviens de
ce type. Il a fait beaucoup de bruits il y a quelques années à
la télévision. Huh. Puis il a eu une grosse affaire sur Joe
Recluse.
Angel regardant son ordi
: Ce qu'il avait c'était une panne nerveuse. Peu de temps après
il a procéder à une retraite exclusive pour une groupe de
yogis et docteurs bien connus.
Cordy : Je pense que le
Dr Meltzer a été à cette retraite ? Qu'est-ce que
tu fais ?
Angel : J'envoie un e-mail
à Joe Recluse. J'aimerais vraiment lui parler.
Cordy lit ce qu'il écrit
: J'espère que vous avec l'audace de croire que j'ai besoin d'aide
au sujet de Ronald Meltzer. (baisse les yeux et lit la dédicace
sur le livre) j'espère que vous avez l'audace...tu as volé
ce livre ?
Angel : Ouais.
Cordy : Bien.
Vue sur Angel assis dans
la chambre sombre de Vinpur.
Vinpur : Vous avez dit dans
votre e-mail que le Dr Meltzer pourrait blesser une femme innocente. Qu'est-ce
que vous croyez que je peux faire pour ça ?
Angel : Aidez moi à
mieux le comprendre. Je ne crois pas qu'il est comme tout le monde.
Vinpur : Non, il ne l'est
pas. Bien sûr deux personnes ne sont pas pareilles. Dieu dans son
infini variété et sagesse aime garder cela intéressant.
Angel : Comment l'avez vous
rencontré ?
Vinpur : Il est venu à
une de mes lectures. Ma thèse opérante à ce moment
là était l'esprit est la plus puissante force de l'univers.
Dans chaque moyens humains il régule des billions de cellules, et
tout ça avec 80 % du cerveau non utilisé.
Angel : Alors qu'elles sont
les possibilités si une personne est capable de maîtriser
tout ce pouvoir ?
Vinpur : J'ai introduit
le Dr. Meltzer chez les chirurgiens psychiques, des Yogis qui ne peuvent
pas éteindre leur système somatique pendant des jours. Mais
il les a tous éclipsés. Avant le Dr Meltzer mes étudiants
étaient basés sur les théories et le ouï-dire,
mais il a tout fait éclater. C'est là que j'ai arrêté
d'enseigner.
Angel : Parce que vous avez
arrêté de croire.
Vinpur : Non, parce que
j'ai commencé à croire...complètement.
Vue sur la maison de Melissa
la nuit. Ronald est dehors derrière la haie regardant à l'intérieur.
Vue sur Melissa dormant
dans son lit.
Vue sur une voiture de police
freinant. Le policier sort.
Policier : D'accord, mon
gars...pourquoi vous ne vous tourneriez pas...bien et doucement...les mains
en l'air.
Ronald se retourne, les
mains dans les poches : Je sortais juste pour me balader.
Policier sort son arme :
Les mains, maintenant !
Ronald sort ses mains avec
un petit sourire. Ses mains sont terminées de deux moignons, pas
de mains.
Vue sur une main coupée
grimpant sur le côté du lit de Melissa. Une seconde la suit.
Vue sur le policier rangeant
son arme.
Policier : Je suis désolé
nous avons eu une plainte de quelqu'un...pas vous.
Ronald : Ca va très
bien, officier. Faite votre travail. Je comprend. Il s'éloigne.
Vue sur les mains se glissant
sous la couverture de Melissa. Elle se réveille, regarde sous la
couverture et crie.
Vue sur le policier alors
qu'il appelle dans sa radio se tenant à côté de sa
voiture. Il entend le cri et cours vers la voiture. Il frappe dans les
vitres de la porte pour l'ouvrir de l'intérieur et cours dans les
escaliers.
Vue sur Melissa enlevant
frénétiquement la chaîne de sécurité
de sa porte. Le policier arrive l'arme au poing.
Policier : Qu'est-ce qu'il
y a ?
Melissa : Oh, il est...
Policier : Est-ce que quelqu'un
est entré ? Mademoiselle je ne peut pas vous aider si vous ne me
dites pas ce qui se passe. Maintenant, est-ce que quelqu'un est entré
ou avez vous juste fait un mauvais rêve ?
Melissa montre son lit :
Là dedans !
Le policier inspecte la
chambre et la salle de bain avec l'arme au poing. Il n'y a personne. Il
range son arme.
Policier : Ok. Tout va bien
maintenant. Regardez il n'y a personne dans votre chambre, il n'y a personne
dans votre salle de bain. Maintenant si vous voulez bien commencer depuis
le début et me dire...Une des mains l'attrape par l'épaule
et le pousse en arrière. Melissa crie.
Policier : Oh mon dieu.
Vue sur Ronald regardant
la maison de l'extérieur avec une sourire affecté.
Vue sur le couloir à
l'étage. Le policer arrive dans le couloir en trébuchant.
Deux mains désincorporées l'étranglent.
Melissa cours à côté
de lui en criant et descend les escaliers puis sort de la maison en fonçant
dans un type.
Angel l'arrête : C'est
moi. C'est moi.
Melissa : Il est...il est
là. Ses...ses mains...
Angel : Je sais, je sais
ce qu'il peut faire.
Melissa : Il a tué
un....Je vous en prie ne me laissez pas seule ! Je vous en prie ne me laissez
pas !
Angel : Ca va. Ca va. (Melissa
enfonce son visage contre son torse et pleure) Je ne vais pas le laissez
vous approcher. Shh !
Alors que Melissa continue
de pleurer, la caméra s'éloigne pour montrer Ronald les regardant
derrière la haie. Une main rampe par terre et monte sa jambe puis
se rattache au bout de son bras. Ronald jette un dernier regard à
Angel tenant Melissa puis s'éloigne.
Vue sur un groupe de personnes
devant la maison de Melissa. Le corps mort du policier est roulé
dehors. Doyle tend une tasse de café à Melissa. Elle est
enveloppée dans une couverture.
Doyle : Tenez buvez ça,
amour. C'est fini.
Vue sur Angel et Kate arrivant.
Kate : Elle n'est pas encore
consciente de tout.
Angel : Elle vit dans la
terreur depuis 5 mois.
Kate : Vous pensez que c'est
le docteur.
Angel : Je sais que c'est
le docteur.
Kate met ses mains sur les
hanches : Comment il fait ça ? Je veux dire, elle a des barreaux
à ses fenêtres. Les caméras de sécurités
dans le couloir montrent nos officiers entrant et rien de suspect de la
journée. Je veux dire, qui est ce type, Houdini ?
Angel : Quelque chose comme
ça.
Kate : J'ai fait des tirages.
Si elles lui correspondent, il est foutu.
Officer hors écran
: Détective ? Pouvez vous signer le rapport du coroner ?
Kate s'éloigne et
Angel va vers Doyle et Melissa. Doyle le voit arriver et va le rejoindre
à mi chemin.
Angel : Comment elle va
?
Doyle : Engourdie. Ils ont
eu des tirages ?
Angel : Ouais ?
Doyle : Bien. Alors on peut
le mettre derrière les barreaux...pour 90 secondes, jusqu'a ce qu'il
se glisse entre eux. (secoue la tête) Y a pas beaucoup de choses
qui me font frémir, mais ce type....rampant sous les couvertures.
Au moins c'était juste des mains cette fois. J'aurais voulu ne jamais
penser à ça.
Angel : Il se détruit.
Doyle : J'allais le dire.
Angel : Non, je veux dire
qu'il n'a plus de contrôle. Il tue maintenant.
Doyle : Tout ce qui se met
entre lui et son obsession. (regarde vers Melissa) On ne se tient pas entre
lui et son obsession ? Je ne veux pas être trop lâche sur le
sujet, ....mais si ce type ne peut pas se contenir et ne peut pas être
tué, qu'est-ce qu'on va faire ?
Angel : Si ses membres restent
assez longtemps sans sang ni oxygène, ils vont se détériorer,
il ne sera plus capable de se remettre ensemble peu importe combien de
chirugie psychique il connaît.
Doyle : Alors qu'est-ce
que tu dis ? Le briser et le mettre en boite ?
Angel : Bien sûr c'est
juste une théorie.
Doyle : Hmm. Qu'est-ce qu'on
fait pendant ce temps ?
Angel regarde vers Melissa
: Protège la.
Vue sur Doyle mettant du
gros scotch sur une fente dans l'appartement d'Angel.
Doyle : C'est pas bon pour
la ventilation, mais il ne rentrera pas. (Cordy touche son col et il sursaute)
Qu'est-ce....
Cordy : J'essayais juste
de remettre ton col.
Doyle : Ouais, eh bien,
qui dit qu'on le laisse juste tordu jusqu'à ce que ce truc soit
résolu.
Ils vont dans une autre
pièce où Angel et Melissa sont assis à une table.
Melissa buvant à
une tasse de thé : Je ne vois comment ça peut....Je veux
dire que ça ne peut pas arriver. Ce que j'ai vu...vous devez penser
que je suis folle.
Angel : Non, je vous crois.
Melissa : Mais ce n'est
pas possible. Je veux dire, il peut vraiment...
Angel hoche la tête
: Oui. Souvenez vous que je vous ais dit que je m'occupais parfois de choses
que la police ne pouvait pas ?(Melissa hoche la tête) C'est une des
ces choses. Je vais m'occuper de vous. Doyle et Cordelia vont rester avec
vous. Je veux que vous essayez de vous reposer un peu.
Doyle ferme le loquet de
la trappe de l'égout et le bloque avec un boulon. Cordelia offre
un mouchoir à Melissa.
Melissa : Merci, mais
je ne vais plus pleurer. Au moins j'espère que non. J'en ai marre
de pleurer et d'avoir peur.
Angel : Vous n'avez pas
à avoir peur.
Melissa : Vous m'enfermer
juste ici avec du scotch pour le plaisir ?
Angel : Vous avez survécue
à une vie d'enfer ces derniers mois et vous êtes encore là,
pendant qu'il se déstabilise de ne pas pouvoir vous contrôler.
C'est lui le faible. Vous êtes la forte.
Cordy : Vous devriez l'écouter,
Melissa. Il sait de quoi il parle. Il a traqué beaucoup de...(Angel
et Melissa la regardent) bouquins sur le sujet. (A Angel) Je pourrais te
voir à l'étage un moment ?
Vue sur Cordy et Angel montant
avec l'ascenseur.
Cordy : Ok, Melissa restant
avec nous ça a du sens, mais la partie où tu t'occupes du
docteur...Ce type est vraiment dangereux.
Angel ouvre l'ascenseur,
va vers le bureau et commence à regarder dans les pages jaunes.
Cordy : Qu'est-ce que tu
fais ?
Angel : Je regarde ou je
pourrais trouver des boites en acier à cette heure de la nuit.
Cordy : Des boites en acier
? Pourquoi est-ce que tu veux...Oh. Pour empaqueter des membres. Tu sais
ce boulot....Ne l'interprête pas mal je suis reconnaissante de l'avoir.
Dieu sait que c'est éducatif, mais parfois...(elle sursaute à
la sonnerie de téléphone) Mon dieu qui appelle à cette...(baisse
les yeux vers le téléphone et voit les trois lumières
allumées) C'est la ligne spéciale.
Angel : Va répondre.
Cordy : D'accord, d'accord.
Ok. Maintenant, qui est-ce qu'on est ? Johnson International Holdings ?
Angel : Jensen.
Cordy : Jensen. Bien, compris.
Jensen, maintenant ça doit ressembler à un nom international
?
Angel : Cordelia.
Cordy prend le téléphone
: Jensen International Holdings. Comment puis-je vous aider ? Ne quittez
pas. (le met en attente) C'est lui.
Angel respire profondément
et prend le téléphone sur son bureau.
Angel : Brian Jensen.
Ronald : Vous travaillez
tard.
Angel : Un bas côté
pour être global.
Ronald : Si vous voulez
encore de moi, j'opérerais votre femme.
Angel : Oui, merci.
Ronald : Nous devons le
faire en dehors du pays, et j'ai besoin de $100.000 cash pour faire tourner
les choses.
Angel : Vous êtes
à votre bureau ?
Ronald : Oui.
Angel : Je vous le ramène
ce soir. Raccroche le téléphone.
Angel : S'il se démembre
devant moi, il va le rester. Se lève.
Vue sur Ronald assis dans
son bureau. Angel entre en portant une boite en acier.
Ronald : C'est une grande
boite. Vous n'avez pas besoin de la ramener en petites coupures Mr Jensen.
Angel met la boite sur la
table : En fait je n'ai pas ramené...
Ronald : D'argent du tout
? Non, je n'ai pas pensé que vous le feriez. Pourtant la boite de
dépôt de sécurité est une touche agréable.
Je suppose que votre nom n'est pas vraiment Jensen. Vous n'avez pas de
femme. Quelle toile emmêlée, non ?
Ronald prend quelque chose
sur le bureau avec sa main gauche, et pendant que l'attention d'Angel est
sur sa main gauche, il lève sa main droite et frappe Angel dans
le cou avec une seringue de tranquillisant.
Ronald : J'ai développé
cet injecteur pendant que je travaillais avec des animaux. (Angel sort
la seringue et la regarde. Il la laisse tomber de ses doigts) Ils n'aiment
pas voir leur membres coupés comme ont le fait et ils peuvent faire
mal si vous vous approchez. (Angel halète, ses yeux s'agrandissent)
Vous allez sentir une légère sensation de pression...c'est
votre coeur qui ralentit alors que le paralytique prend effet. Eventuellement
ça arrête tout ensemble. (Ronald se lève) Je ne peux
juste pas surmonter l'audace...de penser que vous pourriez me la prendre
? (les genoux d'Angel s'affaissent) Je vous ais vu. Je vous ais vu la tenir.
(Angel tombe à quatre pattes) Personne ne peut briser le lien entre
nous. Personne. (Ronald prend un scalpel sur son bureau) Clairement même
si elle ne peut pas accepter ça. J'ai essayer si dur pour lui montrer
de tellement de façons. J'ai pris soin d'elle, ...été
là pour elle, ...même quand elle ne le savait pas. (Angel
roule sur le dos par terre. La voix de Ronald se déforme) Si ce
n'est pas de la dévotion. Et qu'est-ce que je reçoit pour
mon problème ? Elle ment, elle triche. Mais pas plus. Je ne vais
pas devenir dupe. Elle aurait fait une belle mariée. Alors qu'Angel
perd finalement connaissance, Ronald quitte le bureau.
Vue sur Doyle scotchant
une autre fente dans l'appartement d'Angel.
Doyle va dans la chambre
regardant autour de lui : J'ai tout, je crois.
Cordy : Shh. Elle se repose.
(bouge vers Melissa dormant sur le lit d'Angel) Qu'est-ce que tu as mis
dans son thé ?
Doyle cherchant des trous
qu'il aurait pu oublier : Assez de whisky pour faire tomber ma tante Tudy.
Ce femme a quelques circonférences.
Cordy soupire : Quel est
le point ?
Doyle : Et bien, ça
sent bon et ça te relaxe.
Cordy : Non, je veux dire
de ne jamais sortir avec quelqu'un.
Doyle : Eh bien, les personnes
ont besoin de personnes. Et les personnes qui ont besoin de personnes (se
rapproche de Coryd) sont les plus chanceux...
Cordy met une main sur sa
poitrine et le repousse : Même si tu les aime et qu'ils ne t'aiment
pas. Ou tu ne peut pas les retenir ce qui garantit qu'ils vont continuer
à rôder et ne partiront jamais.
Doyle : Euh, ...ouais, je
déteste des types comme ça. (s'éloigne en soupirant)
Je vais juste vérifier....(S'éloigne)
Cordy croise les bras :
C'est tellement injuste. Je veux dire, ici il y a cette pauvre fille. Elle
est accroché à un docteur. C'est supposé être
une bonne chose. Je veux dire tu pourrais être capable d'appeler
chez toi et dire : Hé, maman, devine quoi, j'ai rencontré
un docteur !. Non, devine quoi, j'ai rencontré un psychopathe et
il me traque et oh, au juste, ses mains et ses pieds s'enlèvent
et il ne fait même pas parti du cirque ! La caméra filme une
fente. Des doigts se faufilent à travers le scotch.
Doyle : Toutes les relations
ne mènent pas au désastre.
Cordy : Tu en as déjà
eu une ?
Doyle : Pas moi personnellement.
Mais je l'ai lu.
Vue sur Melissa dormant
dans le lit.
Cordy regarde sa montre
: Et si Angel ne revient pas ?
Doyle mettant encore du
scotch sur quelque chose : Ah, il va revenir.
Cordy : Et si le Dr. Salade
Coupée se montre avant ?
Doyle arrache un autre morceau
de scotch : J'ai tellement scotché cet endroit que...(Ils entendent
un cliquètement)
Cordy : C'était quoi
ça ?
Doyle se lève et
va doucement vers le living room. Il libère deux armes d'un mur
en brique alors qu'il marche et en tend une à Cordy.
Doyle : Juste le vent.
La caméra monte pour
les montrer avançant doucement dans le living room, les armes levées
alors qu'un oeil démembré les regarde derrière un
tuyau.
Doyle : Alors, tu veux jouer
aux cartes...ou tu veux regarder le métro.
Cordy : Bien sûr,
disons un petit...gin ? Penny un point ?
Doyle : Ouais, tu me dois
de l'argent.
Cordy : On va voir ça.
Le cliquètement recommence.
C'est la trappe vers les égouts.
Doyle : Cordelia.
Deux doigts sortent d'une
fente et commencent à dévisser le boulon.
Vue sur une main ouvrant
la porte de l'appartement. Ronald entre et son oeil arrive en flottant
et rentre dans son orbite. Vue sur Doyle et Cordy regardant alors que les
doigts poussent le boulon de côté. Doyle s'accroupit à
côté de la trappe, hachette prête et enlève le
loquet. Il ouvre la trappe et regarde dans le tunnel. Ronald met une main
sur la bouche de Cordy par derrière, la claque dans un mur et puis
la sort par la porte, pendant que l'autre main jette Doyle dans le tunnel,
qui se ferme derrière lui.
Ronald ferme la porte et
se retourne pour regarder Melissa qui est assise au bord du lit le regardant.
Elle regarde sa deuxième main revenant et se remettant en place.
Ronald ajuste sa cravate
: Bonjour. Tu te reposais ?
Melissa : Je...Qu'est-ce
que vous êtes ?
Ronald : Je suis plus que
les yeux ne le montrent. Mais tu ne t'es jamais embêtée à
le découvrir, non ? Tu as juste pris avantage de ma gentillesse.
(sort un scalpel de sa poche) Tu m'as guidé jusqu'à ce que
tu te trouve un parfait gars de L.A vide de sens.
Melissa essaye de passer
à côté de lui et il l'arrête et la met contre
le mur.
Ronald : Je suis vraiment
déçu de toi, Melissa.
Melissa regarde le scalpel
dans sa main : Je sais...je ne pensais pas...
Ronald : Non, non, non,
non. Arrête maintenant. Tu babilles.
Melissa : Je crois...je
crois que vous vous êtes déçu vous même. Je crois
que vous avez arrêté d'être aimé il y a longtemps
et maintenant vous êtes un autre fou qui part sur la douleur.
Ronald : Maintenant, n'essaye
pas des trucs puérils...
Melissa : Je crois que vous
savez que je serais folle pour vouloir vous toucher, pour me réveiller
à côté des petits morceaux de tout ce que vous êtes.
Ronald : Ferme là.
Melissa : Vous vous êtes
changé en montre, Ronald, un ignoble et répugnant monstre.
Et j'en ai marre d'avoir peur de vous. Vous pouvez me couper et vous pouvez
me tuer, mais ça ne changera pas ce que vous êtes. (sa gorge
devient étrange) Angel avait raison. Vous êtes faible !
Ronald : Je suis faible
? Alors comment ça se fait que je l'ai tué ?
Les portes s'ouvrent derrière
lui et il regarde vers :
Angel : Inefficacement.
Ronald : Vous ne pouvez
pas être en vie. Vous...vous n'êtes pas humain !
Melissa s'éloigne
de lui : Vous pouvez parler.
Les dents de Ronald sortent
et vont mordre le bras d'Angel. Angel les claque contre un mur et Ronald
met sa main sur sa bouche en souffrant. Alors qu'Angel avance vers lui,
il claque le scalpel dans son épaule. Melissa crit mais ça
freine à peine Angel. Ronald jette sa main droite, qui attrape la
gorge d'Angel et le claque contre le sol. Ronald cours vers Melissa. Angel
arrache la main et la jette. Elle revient en rampant vers lui et il sort
le scalpel de son épaule et la poignarde, l'épinglant sur
le sol.
Ronald à Melissa
: On aurait été tellement heureux. Une de ses oreilles tombe.
Angel : Ronald.
Alors que Ronald se retourne
Angel frappe sa tête avec un tuyau, envoyant la tête voler
dans la pièce.
Angel arrive chez Melissa
: Vous allez bien ?
Elle halète juste
et il la tient soigneusement.
Vue sur le bureau d'Angel
le lendemain.
Cordy fait du café
: Oh, du bon café recyclé, mon préféré.
Elle ajoute du nouveau café
dans le vieux déjà dans le filtre et démarre la machine.
Angel entre, portant une chemise bleu sombre et lui tend quelques papiers.
Cordy : Oh. Ce type ne va
plus jamais se remettre en état, non ?
Angel : Il est dans douze
boites d'acier à douze mètres dans le sol de la station ouest
de L.A.
Doyle : Ca devrait amener
des touristes.
Les portes s'ouvrent alors
que Melissa entre en portant une plante en pot.
Melissa souriant : Hé.
Angel et Cordy : Bonjour.
Doyle : Bonjour, comment
ça va ?
Melissa tend la plante à
Angel : J'ai ramené ça pour vous.
Angel : Oh. J'espère
qu'elle n'a pas besoin de lumière ?
Melissa : Je suis sûre
qu'elle sera bien ici.
Cordy : Je peux vous offrir
un peu de café ?
Melissa : Du café,
oh non. Je peux juste rester une minute. Des endroits où aller,
des personnes à voir. (A Angel) Merci à vous.
Cordy et Doyle commencent
à tousser : Quoi ?
Angel : Il y a...ah...il
y a une...facture ?
Angel : Une facture pour
mes services.
Melissa : Oh, bien sûr.
C'est l'autre raison de ma visite. (sort un chèque et le tend à
Angel) Voilà.
Cordy l'attrape : Je vais
le prendre merci.
Angel : Je veux dire, ...je
ne le fais pas pour l'argent.
Melissa : Oh, je vous en
prie vous l'avez mérité. (va serrer la main d'Angel) Et bien,
j'espère que je ne vous reverrais jamais.
Angel : Moi aussi. Bonne
chance.
Melissa part.
Doyle : Eh bien, c'était
pas si mal.
Cordy : Tu vois, tu peux
sauver des demoiselles et faire de l'argent propre. C'est un super pays
ou quoi ?!
Doyle : Allons marcher jusqu'à
la banque et déposer cette beauté.
Angel : Allez y les gars.
Je crois que je vais rester ici et ne pas brûler dans les flammes.
Doyle : Oh, c'est vrai,
tu es plutôt le gars de la nuit. Encore, un truc à fêter.
Cordy le tapote sur l'épaule
: Tu trouves toujours des trucs à fêter. (prend son sac) On
pourrait en utiliser plus.
Doyle alors qu'ils vont
vers la porte : Et on en aura beaucoup plus bientôt.
Cordy : On a besoin plus
maintenant. Ais une vision.
Doyle : Je peux pas faire
de demande.
Cordy : On a besoin de clients.
Ais une vision.
Doyle : Cet argent t'as
corrompue.
Cordy : Si je te frappe
sur la tête, tu auras une vision ?
Doyle : Eloigne toi de moi.
Tu es folle.
Cordy : Non. Maintenant
tu vas avoir une vision ?
Angel va vers son bureau
avec un petit sourire et pose la plante sur son bureau.
FIN