L'étrange docteur Meltzer
Angel, épisode 104 saison 1

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 
 

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Transcripts © Buffy Fan 2000/2001 - Merci de respecter les droits d'auteurs
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~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Cordy marche dans le bureau portant le courrier.
Cordy : Oh, regarde toutes ces factures : eau, électricité, ..et mon éternelle préférée : le loyer. Qu'est-ce que j'ai oublié ?
Doyle : Je crois que tu as tout.
Cordy : Doyle, essaye de faire attention.
Doyle : J'ai de l'attention, princesse. On a juste besoin du revenu pour payer les dépenses.
Cordy : Exactement ! Tu sais ? C'est un business et on devrait le faire tourner. On devrait le faire payer. Je sais qu'Angel a travaillé nuit et jour à aider des gens à combattre leur propres démons, mais j'ai besoin d'une augmentation !
Doyle : Une augmentation ? Quoi, tu travailles pour lui depuis disons 20 minutes ?
Cordy : Un mois, et j'ai des besoins.
Doyle : Des besoins.
Cordy : Une personne a besoin de certains...trucs...de styliste.
Doyle : Personnellement je ne crois que tu ais besoin de plus de vêtements. Mais tu as raison, et je t'approuve. Angel doit commencer à faire payer. Il déteste juste ramener les finances avec les clients. Il aime jouer au héros, ...marcher dans l'ombre avec son long manteau flottant derrière lui d'une façon mystérieuse et séduisante.
Cordy : C'est un moment privé ? Parce que je peux te laisser seul.
Doyle : Non, non, je n'ai pas dit que je suis séduit. Je dit juste qu'il projète un certain genre d'image et que demander de l'argent ne fait pas partie de lui. Il est sensible sur ce point.
Cordy (l'ascenseur s'ouvre) se lève : Oh, il arrive. Ok, on va se lever pour lui.
Doyle se lève : Ouaip, on se lève.
Cordy : Dès qu'il aura son café.
Doyle : Exact.
Angel entre : Bonjour.
Doyle et Cordy le regardent : Bonjour.
Angel se verse une tasse de café, boit et fait une grimace : C'est quoi ça ?
Cordy : Du café de la semaine dernière. Imagine que c'est de l'expresso.
Angel : Je crois que mon oesophage fond.
Doyle : Tu nous as rendu fier ces dernières semaines en combattant le mal et tout ça.
Cordy : Ouais, tu as été fantastique ! En sauvant des personnes parties et c'est vrai....
Angel l'interrompt sans les regarder : Je n'aime pas trop demander de l'argent aux gens.
Cordy : Alors surmonte ça ! (Angel la regarde) Je dit ça d'une manière sensible.
Doyle : Ecoute, mon gars, je sais que ce n'est pas ton truc préféré, mais tu dois faire ce qui est juste.
Angel : Tu crois que c'est juste de demander de l'argent aux personnes à problèmes.
Doyle : Non.
Angel : Alors on est d'accord.
Doyle : Non.
Angel : On est pas d'accord.
Cordy : Compense ta pensée, d'accord ? (le visage de Doyle se tord de douleur et il se penche sur la table) Doyle ? (Angel va vers lui) Oh oh, une crise de vision qui approche.
Une vue d'images barbouillées d'un bureau et d'une femme aux cheveux bruns.
Doyle : Stylo....Papier. (Cordy les lui tend) Un single malt scotch.
Angel le lui verse : Qu'est-ce que tu vois ?
Doyle : Melissa Burns, elle travaille aux productions Pardell Paper.
Cordy fouille dans l'annuaire : Melissa Burns.
Angel : Comment elle a l'air ?
Doyle : Mieux que moi.(boit à la tasse et fait une grimace) C'est pas du single malt...c'est...du polymalt !
Cordy : Ok, les productions Pradell Paper. 200 Wilshire Boulevard.
Angel prend son manteau et le met : Je crois que je vais aller travailler.
Doyle le regarde alors qu'il quitte le bureau (en bougeant doucement) son manteau flottant derrière lui. Cordy regarde Doyle.
Doyle : Peut-être que je suis un peu séduit.
Intro
Vue sur le bureau de Melissa. Il y a un gâteau sur la table avec 'Joyeux Anniversaire Benji' écrit dessus.
Melissa : J'ai dit Penny. J'étais vraiment claire au téléphone ! Je l'ai même épelée. Ca va. Je vais le retoucher. Là (tend un paquet de bougies au type à côté d'elle) faites ça.
Melissa essuie le bas du 'B' avec son doigt pendant que l'autre type enfonce quelque bougies sur le gâteau.
Gars : Ok, parfait.
Melissa : Ok, allumez les.
Gars : J'allume, j'allume ! (allume les bougies) Hum, et pour le 'J' ?
Penny entre : Qu'est-ce qui se passe ?
Gars et Melissa ensemble : Joyeux Anniversaire !
Penny : Oh, c'est trop mignon ! (regarde l'écriture) Vous êtes seulement là depuis un mois et vous connaissez déjà quatre lettres de mon nom.
Melissa : C'est juste...
Gars en riant à moitié : Ouais !
Melissa : Eh bien, on pense que tu devrais être Penji maintenant. On trouve que ça te va mieux !
Gars : Tu as déjà fais un voeu ?
Penny : Ok, attendez (souffle les bougies).
Gars : Ouais !
Melissa tend une plante en pot à Penny : Et je t'ai ramené ça. J'ai peint le pot moi-même alors soit libre de le briser accidentellement.
Penny l'accepte en souriant : Oh, ne soit pas stupide. Merci !
Un noir entre avec un bouquet de roses blanches.
Melissa : Oh, regarde ça ! On dirait que mon petit philodendron a été prétentieux.
Penny : Oh, pas possible. Je ne connaît personne avec un aussi bon goût !
Le noir tend la carte à Melissa : Et vous avez raison. Elles sont pour Melissa.
Penny et Gars : Ooooh.
Melissa accepte la carte : De qui sont-elles ?
Noir : Je ne sais pas. Elle vienne de Ned's Flowers
Melissa regarde la carte. Et a l'air effrayée.
Noir : Quelque chose ne va pas ?
Melissa lève les yeux et secoue la tête : Non. Elle s'éloigne des autres.
Gars : Personne ne m'a jamais envoyé de fleurs.
Melissa sort une boite de pilules de son sac et la cache dans ses mains. (A Penny) : Tu veux bien regarder mes appels ?
Penny : Oh, bien sûr, mon coeur.
Vue sur Melissa entrant dans la salle de bain. Elle se regarde dans le miroir, sort quelques pilules de la boite et les avale avec un peu d'eau.
Vue sur Melissa marchant dans le parking. Angel attend dans l'ombre à sa voiture.
Angel s'avance : Melissa (elle se retourne puis pousse un soupir de soulagement) Je suis désolé, je ne pensait pas à vous effrayer.
Melissa va vers sa voiture : Oh, j'ai pensé que vous étiez quelqu'un d'autre.
Angel la suit : Vous allez bien ?
Melissa s'arrête puis continue de marcher : Oui.
Angel : Je m'appelle Angel. Je suis dans la sécurité privée.
Melissa se tourne vers lui : Excusez moi ?
Angel sort une carte d'affaires et la fait tourner dans ses mains : C'est...c'est ce que je fais. C'est mon boulot.
Melissa : Et vous allez dans les parkings souterrains dire ça au gens parce que...?
Angel lui tend la carte : Je crois que vous avez peut-être besoin de mes services.
Melissa le regarde un moment puis prend la carte : Je ne crois pas pouvoir me permettre de sécurité privée.
Angel : Ce n'est pas une question d'argent. Vous voyez, j'aide juste les gens...parfois quand la police ne peut pas ?
Melissa entre dans la voiture : En dehors de la bonté de votre coeur ?
Angel : Je n'explique pas ça vraiment bien.
Melissa : Non, mais merci.
Angel alors qu'elle est prête à partir : Si vous avez besoin de quelque chose, appelez ce numéro !
Vue sur le bureau d'Angel.
Angel : Je l'ai effrayé.
Doyle assis à côté de Cordy : Pour moi on dirait qu'elle avait peur de commencer.
Angel marchant : Je suis intimidant ? Je veux dire....est-ce que je renvoie les gens ?
Cordy : Eh bien, par rapport aux vampires, tu est vraiment câlin. Peut-être que tu pourrais penser à changer le look noir et noir.
Angel à Cordy : Peut-être que tu devrais lui parler. Elle se sentirait en sécurité.
Cordy : Quand elle nous payera, je m'impliquerais.
Doyle : Cordelia a raison.
Angel : Je ne crois pas. J'ai le mauvais pressentiment qu'on doit s'impliquer maintenant. (va vers eux et se penche sur la table) Il ne devrait pas être question d'argent.
Doyle : Ca ne l'est pas.
Cordy : Ouais, tu devrais écouter...(regarde durement Doyle) Ca ne l'est pas ?!
Doyle : Non, il est question de faire le meilleur pour les personnes que tu as aidé (Angel se redresse) Les gens restent attachée à un mystérieux sauveur, et tu peux les blâmer ? Mais aussi longtemps que tu seras un homme qui fait un boulot, et est payé, ils peuvent se sentir comme s'ils payaient leur dette pour toi et ils peuvent continuer....d'être indépendants.
Cordy à Doyle : Tu es si intelligent et tu ressembles....(Doyle la regarde) Bien sûr tu ressembles à un attardé.
Vue sur Melissa marchant vers un distributeur d'argent. Elle essaye de retirer de l'argent, mais son code est invalide. Elle essaye encore. Un grand type avec un joli costume et des cheveux gris et courts et chauve sur le sommet arrive à côté d'elle.
Ronald : Ca ne marchera pas. (elle recule) J'ai changé ton code. (il lui sourit) Je veux dire, Melissa, ton anniversaire ? C'est la première chose qu'un voleur essayerai.
Melissa : Qu'est-ce que vous faites là ?
Ronald tape un code sur le distributeur : Je l'ai changé en 3-5-99. Le jour où on s'est rencontrés.
Melissa : Vous devez arrêter de faire ça.
Ronald : Arrêter de veiller sur toi ? Pourquoi ?
Melissa : Je ne sais pas ce que vous voulez.
Ronald : Oh, je veux juste que tu sois heureuse et saine, imbécile. En en parlant.....tu as perdu du poids ? Je crois que c'est les tranquillisants. Combien tu en as pris dans la salle de bain au boulot aujourd'hui, 3 ?
Melissa : Comment savez vous ce que j'ai fait...
Ronald l'interrompt : Je dois être honnête. Je ne les voit pas régler l'anxiété. Maintenant j'ai prescrit un supplément au Calcium-Selenium. Tu l'as pris ?
Melissa : Je...
Ronald : Non, tu l'as jeté dans le tiroir dès que tu es rentrée. Ces choses sont pour ton bien.
Melissa : Pourquoi vous ne pouvez pas me laisser seule ?
Ronald la regarde : Comment deux personnes amoureuses peuvent se laisser seules ?
Melissa : Amoureuses ?! Ronald, on as eu un rendez-vous....
Ronald : Mon coeur, mon coeur, ne soit pas émue ! Je prend des engagements vraiment sérieux, et je sais que toi aussi. Tu as eu une rude journée au travail ? C'est ça ? (son pager sonne) Oh, (regarde le numéro) le cabinet. Je dois y aller. (sort l'argent de la fente du distributeur et le lui tend) Oh, n'oublie pas ton argent, chérie. (elle prend l'argent en hésitant, mais quand il se penche pour lui dire au revoir elle recule. Il s'éloigne) A ce soir.
Vue sur le bureau d'Angel. Le téléphone sonne.
Cordy : Angel Investigations. On aide les sans espoir. (lève les yeux vers Angel alors qu'elle écoute) Eh bien, je lui dirais. (raccroche le téléphone) Elle va venir.
Angel regarde son pull noir : Je vais changer mon pull.
Vue sur Melissa assise dans le bureau d'Angel buvant du café.
Melissa : Ca a commencé depuis 7 mois maintenant. Ce n'était pas si mal au début.
Angel (portant un pull blanc) : Quel est son nom ?
Melissa : Dr. Ronald Meltzer. C'est un neurochirurgien. J'avais un nerf infecté...derrière mon oeil droit. Il a opéré, sauvé ma vue. Ensuite il m'a demandé de sortir. Je ne voulais vraiment pas, mais....
Cordy (prenant des notes sur un bloc) : Il vous a aidé, vous vous sentiez obligée. (Melissa hoche la tête) En plus, un docteur.
Melissa : Alors on a bu un verre, une fois....et ensuite il a commencé à m'appeler, beaucoup. Puis il a commencé à se montrer à mon travail, mon appartement, disant qu'on avait quelque chose de spécial, qu'on devrait se marier.
Angel : Et puis c'est devenu pire ?
Melissa : Je sais que ça a l'air stupide, mais je peux le sentir m'observer..tout le temps. Aujourd'hui au travail, il savait que j'avais pris mon Xanitab quand j'étais seule dans la salle de bain. Je veux dire, comment il a pu voir ça ? Je ne crois que je puisse en supporter davantage.
Angel : Eh bien, nous allons vous aider.
Cordy : Grand moment, ...et pour un prix raisonnable. (Angel lui jette un regard et elle baisse la tête)
Angel : Doyle va s'assurer que vous rentriez saine et sauve.
Melissa : Merci. Vous avez été vraiment gentils, en m'écoutant. (prend une gorgée de café) C'est terrible.
Doyle : Ouais, on va s'occuper de ça.
Melissa pose la tasse et se lève pour partir : Non, je parlais du café. (se tourne avec d'atteindre la porte) Angel, comment saviez vous que j'avais besoin d'aide ?
Angel : J'ai un ami dans le département de police.
Doyle à Angel alors qu'il suit Melissa dehors : A plus tard.
Cordy : Tu imagines ? Un docteur..ils examinent ton corps...il savent tout de toi. (frisonne) Ugh !
Angel : Comment il fait ? Comment il la voit quand elle est seule, en privé ? Il est invisible ? Ou un genre de fantôme ? Peut-être qu'il peut se projeter astralement.
Cordy : Peut-être qu'il a un complice, ..ou une caméra cachée. Tout ne doit pas donner la chair de poule et être surnaturel, tu sais.
Angel : Pas tout, mais Doyle a eu une vision.
Cordy : Ce qui dernièrement mène à un démon du sexe-changeur-de corps-échangeant-et-brisant-ton-intimité, c'est vrai. Je crois qu'il ne t'appellent pas pour leur affaires de tous les jours.
Angel s'assoie en pensant : Il l'a voit quand il n'est nul part. Comment ?
Cordy se tourne pour partir : Ok, la chair, dès que tu voudras arrêter de ramper ça sera bon pour moi.
Vue sur Melissa fermant les rideaux dans sa chambre et coiffant ses cheveux devant son miroir.
Vue sur Ronald assis seul dans le noir dans son bureau buvant un scotch. Il y a une photo de Melissa devant lui sur le bureau.
Vue sur Melissa se déshabillant.
Vue sur Ronald tenant le pont de son nez avec une main.
Vue sur Melissa ouvrant l'arrière de sa robe.
Vue sur Ronald baissant sa main. L'orbite de son oeil droit est vide.
Vue sur une oeil flottant dans l'air avec quelques nerfs traînant derrière. La caméra montre Melissa enlevant sa robe, tournant le dos à l'oeil.
Vue sur Angel allant au bureau de Kate au département de police.
Angel : Bonjour, Kate.
Kate se lève et croise les bras devant lui : Angel. Hum, bonjour. Je suis contente de vous voir.
Angel : Moi aussi.
Kate : Alors jugeant par votre mal à l'aise, je dirais que c'est soit pour me donner rendez-vous, soit que vous avez besoin d'une faveur. (Angel la regarde juste) Et je vais me pencher vers la faveur. (s'assoie) Alors demandez, et je verrais ce que je peux faire.
Angel s'assoie : Une fille...une cliente. Elle est traquée, et je crois que ça pourrait être sale.
Kate : Elle est traquée ? Alors c'est toujours sale. Comment s'appelle t'elle ?
Vue sur Doyle marchant à côté de Melissa à son travail.
Melissa : Vous savez vous n'avez pas à rester avec moi toute la journée.
Doyle : Protéger et servir. C'est entièrement mon bagage. Aussi longtemps que je ne gênerais pas.
Melissa : Oh, non. J'aime ça. Aussi longtemps que ça ne vous ennuiera pas.
Doyle : Oh, non. Ca va. J'ai un fatras ici. Ca devrait me tenir occupé, tristement, pour toute la journée.
Melissa s'assoie à son bureau : Je me sens mieux de vous avoir pendant toute l'affaire. Je crois qu'Angel s'est occupé de beaucoup d'affaires comme ça.
Doyle : Des douzaines. Des centaines. Des douzaines de centaines.
Melissa : Wow, ça arrive si souvent ?
Doyle : Eh bien, exactement comme la votre ? Pas si souvent. Mais protéger des jeunes femmes comme vous ? Ouais, il y en a eu...ah...4. Et 3 d'entre elles sont encore en vie. (elle lui lance un regard choqué et il montre rapidement une image sur son bureau) C'est vous ?
Melissa : Ah, ouais. Du saut à l'élastique.
Doyle prend la photo : J'ai toujours pensé à faire ça, mais intensément je ne veux pas, alors je n'y ait pas été depuis longtemps.
Melissa : C'est marrant. Effrayant.
Doyle replace la photo et s'assoie : Vous ne ressemblez pas au type du chercheur de frissons.
Melissa regarde la photo : Eh bien, j'avais l'habitude...Vous savez, j'avais l'habitude de faire beaucoup de choses...avant...
Doyle : Ne vous inquiétez pas. Quand Angel en aura fini avec cette affaire je peux vous garantir que vous voudrez de nouveau sauter d'un pont.
Vue sur Kate allant à son bureau avec un dossier dans sa main.
Kate : Votre fille a fait un procès verbal il y a trois mois. Le docteur a répondu et a tout démenti. (s'assoie) Beaucoup de bruits de ses avocats. Ouch.
Angel : Quoi ?
Kate : Ses avocats. Wolfram et Hart. Vous connaissez ?
Angel : J'en ai entendu parler.
Kate : Ouais. Ils sont la firme d'avocats dont Johnny Cochran est trop éthique pour les rejoindre. Ils ont en fait classés un mandat modéré contre elle. Vraiment charmant. On a pas encore rapporté de violence de la part du docteur.
Angel : Pourtant.
Kate : Vous pensez qu'il va éclater ?
Angel : Oui.
Kate : J'ai mis un agent à son immeuble. Mais je ne pourrais sûrement pas en disposer plus d'un jour ou deux.
Angel : Merci. Ca aidera.
Kate : Et votre cliente, elle tient le coup ?
Angel : Elle a peur. Il l'a dans son sillage depuis un bout de temps maintenant.
Kate : Alors vous feriez mieux de l'aider à devenir folle, parce que c'est la seule façon dont elle sera capable de le combattre.
Angel : Eh bien, j'espère que je ferais le combat. C'est pour ça qu'elle m'a engagée.
Kate : Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ce type pourrait en prison demain, Angel, et encore la tuer dans ses rêves chaque nuits. J'ai éloigné beaucoup de ces demeurés et la chose la plus dure c'est de savoir qu'il gagne encore. Elle a encore peur. Il lui prend sa puissance et personne ne peut l'éloigner à part elle.
Vue sur Angel marchant dans le couloir d'une clinique chère. Il se faufile dans le bureau du Dr Meltzer et commence à regarde autour de lui. Il entend le docteur en consultation avec un patient à travers une porte à moitié ouverte. Il vérifie sa bibliothèque et sort un livre intitulé 'Tout est Possible'. Il y a une dédicace personnelle dessus.
Dr. Meltzer entre : Qu'est-ce que vous faites dans mon bureau ?
Angel avec le dos tourné au docteur met le livre dans la poche intérieure de sa veste et pendant qu'il se tourne il sort une carte d'affaires de la même poche et la tend au Dr Meltzer.
Angel : Je m'appelle Jensen. J'ai besoin de vous parler.
Ronald prend la carte : Alors prenez rendez vous. Ne faites pas irruption ici.
Angel : Je n'ai pas le temps pour les rendez vous. J'ai entendu dire que vous pouvez faire des choses que personne ne peut faire.
Ronald prend le téléphone : Vous ne le saurez jamais. J'appelle la sécurité.
Angel : Ma femme a une tumeur maligne qui se presse dans sa cavité oculaire. Elle va mourir à moins que quelqu'un ait l'audace de l'opérer.
Ronald raccroche le téléphone : Ce dont vous parlez est une procédure vraiment difficile et dangereuse. Je pourrais perdre ma licence. Maintenant, je comprend votre situation, mais je ne peux pas vous aider.
Angel prend la photo de Melissa sur le bureau et la tend à Ronald : Qu'est-ce qu'elle vaut pour vous ?
Ronald : Quoi ?
Angel : Qui est t'elle, votre femme, votre petite amie ? Quoi ?
Ronald : C'est ma fiancée.
Angel : Bien. Vous avez une date ?
Ronald : Euh...ah, on y travaille.
Angel : Vous le saviez tout de suite ? Qu'elle était la seule ?
Ronald : Je ne vois pas ce que ça à voir....
Angel : Je vais vous le dire. Vous savez ce que c'est d'être une partie de quelqu'un à tel point de ne plus savoir où ils s'arrêtent et où vous commencez ?(lève la photo de Melissa) Vous voudriez mourir pour elle ?
Ronald : Oui.
Angel : Alors vous comprenez que je ne veux pas faire de compromis. Je ne veux pas la voir souffrir et mourir pendant que la loi se bat avec la science. Ce que je veux faire, c'est vous payer peu importe le prix. Pensez y. Je t'en en prie.
Vue sur l'Hôpital du Bon Samaritain. Cordy interroge une nurse.
Nurse : Un autre article sur Meltzer.
Cordy : Eh bien, nos lecteurs au...hum (baisse les yeux vers quelques magazines) journal du diagnostique orthopéd....Etc semblent interminablement fascinés par lui.
Nurse : Il est fascinant. Avant qu'il devienne chirurgien oculaire il était spécialisé dans l'orthopédique. Il a développé des accélérateurs de vaisseaux sanguins et nerveux qui ont aidés beaucoup de personnes.
Cordy : Comment ?
Nurse : Quand vous sectionnez un membre il y a seulement un certain temps pour le rattacher avant qu'il ne s'atrophie.
Cordy : Beurk !
Nurse : Quoi ?
Cordy sourit : Rien, je vous en prie continuez.
Nurse : Le travail du Dr Meltzer a étendu ce temps significativement. En plus il est le meilleurs pour rattacher des nerfs sectionnés.
Cordy : Alors il est bon à la coupure et à la couture. Est-ce qu'il vous ait déjà apparu comme un grand fou dangereux ?
Nurse : Quoi ? Quel genre d'article écrivez vous ?
Cordy : Je dois être honnête avec vous. Il ne peut pas être un homme vraiment bien. Je n'aime pas la façon dont il traite les femmes. Je ne mentionnerais pas votre nom, mais juste entre nous....quel sont les vrais défauts de cet homme ?
La nurse regarde autour d'elle pour être sûre qu'il n'y a personne à proximité : Il n'est pas vraiment généreux. Il ne partage pas ses techniques avec le comité médical et la majorité de ce qu'il revendique avoir fait est vraiment radical.
Cordy : Comme quoi ?
Vur sur Cordy marchant dans le bureau d'Angel.
Cordy : Comment rattacher des yeux pour une chose. Apparemment ce type peut tout faire avec un couteau. Tu ne voudrais donc pas ce type fixé à toi. Qu'est-ce que la traque de nos jours...le troisième sport le plus populaire chez les hommes ?
Angel tapant à l'ordi : Le quatrième...après la luge.
Cordy : Je ne comprend pas. Ce type a beaucoup à perdre. Qu'est-ce qu'il y a avec Melissa qui le rend tellement fou ?
Angel : Rien. Ce n'est pas à propos de Melissa, c'est à propos de la rage. Ce type est trop sali pour être avec une vrai femme et il ne supporte pas ça. Alors il crée un fantasme sur une fille qu'il connaît à peine. Mais même si elle le lâche. Alors il doit la blesser, parce que quand il la regarde tout ce qu'il voit c'est à quel point il est utile, comment faire des dégâts....
Cordy l'interrompt : Euh, quel type amusant tu dois avoir été dans tes mauvais jours de vampire. (s'assoie) D'un autre côté, ça a du te donner quelques aperçus des crétins dans ce monde.
Angel : Je sais comment pense ce type, je ne sais juste pas comment il fait ça.
Cordy : Etre partout à la fois ?
Angel lui montre le livre qu'il a volé dans le bureau du docteur : Vinpur Natpudan dit que nous sommes partout à la fois depuis que nous avons tous été créés à partir de la même molécule.
Cordy : Je me souviens de ce type. Il a fait beaucoup de bruits il y a quelques années à la télévision. Huh. Puis il a eu une grosse affaire sur Joe Recluse.
Angel regardant son ordi : Ce qu'il avait c'était une panne nerveuse. Peu de temps après il a procéder à une retraite exclusive pour une groupe de yogis et docteurs bien connus.
Cordy : Je pense que le Dr Meltzer a été à cette retraite ? Qu'est-ce que tu fais ?
Angel : J'envoie un e-mail à Joe Recluse. J'aimerais vraiment lui parler.
Cordy lit ce qu'il écrit : J'espère que vous avec l'audace de croire que j'ai besoin d'aide au sujet de Ronald Meltzer. (baisse les yeux et lit la dédicace sur le livre) j'espère que vous avez l'audace...tu as volé ce livre ?
Angel : Ouais.
Cordy : Bien.
Vue sur Angel assis dans la chambre sombre de Vinpur.
Vinpur : Vous avez dit dans votre e-mail que le Dr Meltzer pourrait blesser une femme innocente. Qu'est-ce que vous croyez que je peux faire pour ça ?
Angel : Aidez moi à mieux le comprendre. Je ne crois pas qu'il est comme tout le monde.
Vinpur : Non, il ne l'est pas. Bien sûr deux personnes ne sont pas pareilles. Dieu dans son infini variété et sagesse aime garder cela intéressant.
Angel : Comment l'avez vous rencontré ?
Vinpur : Il est venu à une de mes lectures. Ma thèse opérante à ce moment là était l'esprit est la plus puissante force de l'univers. Dans chaque moyens humains il régule des billions de cellules, et tout ça avec 80 % du cerveau non utilisé.
Angel : Alors qu'elles sont les possibilités si une personne est capable de maîtriser tout ce pouvoir ?
Vinpur : J'ai introduit le Dr. Meltzer chez les chirurgiens psychiques, des Yogis qui ne peuvent pas éteindre leur système somatique pendant des jours. Mais il les a tous éclipsés. Avant le Dr Meltzer mes étudiants étaient basés sur les théories et le ouï-dire, mais il a tout fait éclater. C'est là que j'ai arrêté d'enseigner.
Angel : Parce que vous avez arrêté de croire.
Vinpur : Non, parce que j'ai commencé à croire...complètement.
Vue sur la maison de Melissa la nuit. Ronald est dehors derrière la haie regardant à l'intérieur.
Vue sur Melissa dormant dans son lit.
Vue sur une voiture de police freinant. Le policier sort.
Policier : D'accord, mon gars...pourquoi vous ne vous tourneriez pas...bien et doucement...les mains en l'air.
Ronald se retourne, les mains dans les poches : Je sortais juste pour me balader.
Policier sort son arme : Les mains, maintenant !
Ronald sort ses mains avec un petit sourire. Ses mains sont terminées de deux moignons, pas de mains.
Vue sur une main coupée grimpant sur le côté du lit de Melissa. Une seconde la suit.
Vue sur le policier rangeant son arme.
Policier : Je suis désolé nous avons eu une plainte de quelqu'un...pas vous.
Ronald : Ca va très bien, officier. Faite votre travail. Je comprend. Il s'éloigne.
Vue sur les mains se glissant sous la couverture de Melissa. Elle se réveille, regarde sous la couverture et crie.
Vue sur le policier alors qu'il appelle dans sa radio se tenant à côté de sa voiture. Il entend le cri et cours vers la voiture. Il frappe dans les vitres de la porte pour l'ouvrir de l'intérieur et cours dans les escaliers.
Vue sur Melissa enlevant frénétiquement la chaîne de sécurité de sa porte. Le policier arrive l'arme au poing.
Policier : Qu'est-ce qu'il y a ?
Melissa : Oh, il est...
Policier : Est-ce que quelqu'un est entré ? Mademoiselle je ne peut pas vous aider si vous ne me dites pas ce qui se passe. Maintenant, est-ce que quelqu'un est entré ou avez vous juste fait un mauvais rêve ?
Melissa montre son lit : Là dedans !
Le policier inspecte la chambre et la salle de bain avec l'arme au poing. Il n'y a personne. Il range son arme.
Policier : Ok. Tout va bien maintenant. Regardez il n'y a personne dans votre chambre, il n'y a personne dans votre salle de bain. Maintenant si vous voulez bien commencer depuis le début et me dire...Une des mains l'attrape par l'épaule et le pousse en arrière. Melissa crie.
Policier : Oh mon dieu.
Vue sur Ronald regardant la maison de l'extérieur avec une sourire affecté.
Vue sur le couloir à l'étage. Le policer arrive dans le couloir en trébuchant. Deux mains désincorporées l'étranglent.
Melissa cours à côté de lui en criant et descend les escaliers puis sort de la maison en fonçant dans un type.
Angel l'arrête : C'est moi. C'est moi.
Melissa : Il est...il est là. Ses...ses mains...
Angel : Je sais, je sais ce qu'il peut faire.
Melissa : Il a tué un....Je vous en prie ne me laissez pas seule ! Je vous en prie ne me laissez pas !
Angel : Ca va. Ca va. (Melissa enfonce son visage contre son torse et pleure) Je ne vais pas le laissez vous approcher. Shh !
Alors que Melissa continue de pleurer, la caméra s'éloigne pour montrer Ronald les regardant derrière la haie. Une main rampe par terre et monte sa jambe puis se rattache au bout de son bras. Ronald jette un dernier regard à Angel tenant Melissa puis s'éloigne.
Vue sur un groupe de personnes devant la maison de Melissa. Le corps mort du policier est roulé dehors. Doyle tend une tasse de café à Melissa. Elle est enveloppée dans une couverture.
Doyle : Tenez buvez ça, amour. C'est fini.
Vue sur Angel et Kate arrivant.
Kate : Elle n'est pas encore consciente de tout.
Angel : Elle vit dans la terreur depuis 5 mois.
Kate : Vous pensez que c'est le docteur.
Angel : Je sais que c'est le docteur.
Kate met ses mains sur les hanches : Comment il fait ça ? Je veux dire, elle a des barreaux à ses fenêtres. Les caméras de sécurités dans le couloir montrent nos officiers entrant et rien de suspect de la journée. Je veux dire, qui est ce type, Houdini ?
Angel : Quelque chose comme ça.
Kate : J'ai fait des tirages. Si elles lui correspondent, il est foutu.
Officer hors écran : Détective ? Pouvez vous signer le rapport du coroner ?
Kate s'éloigne et Angel va vers Doyle et Melissa. Doyle le voit arriver et va le rejoindre à mi chemin.
Angel : Comment elle va ?
Doyle : Engourdie. Ils ont eu des tirages ?
Angel : Ouais ?
Doyle : Bien. Alors on peut le mettre derrière les barreaux...pour 90 secondes, jusqu'a ce qu'il se glisse entre eux. (secoue la tête) Y a pas beaucoup de choses qui me font frémir, mais ce type....rampant sous les couvertures. Au moins c'était juste des mains cette fois. J'aurais voulu ne jamais penser à ça.
Angel : Il se détruit.
Doyle : J'allais le dire.
Angel : Non, je veux dire qu'il n'a plus de contrôle. Il tue maintenant.
Doyle : Tout ce qui se met entre lui et son obsession. (regarde vers Melissa) On ne se tient pas entre lui et son obsession ? Je ne veux pas être trop lâche sur le sujet, ....mais si ce type ne peut pas se contenir et ne peut pas être tué, qu'est-ce qu'on va faire ?
Angel : Si ses membres restent assez longtemps sans sang ni oxygène, ils vont se détériorer, il ne sera plus capable de se remettre ensemble peu importe combien de chirugie psychique il connaît.
Doyle : Alors qu'est-ce que tu dis ? Le briser et le mettre en boite ?
Angel : Bien sûr c'est juste une théorie.
Doyle : Hmm. Qu'est-ce qu'on fait pendant ce temps ?
Angel regarde vers Melissa : Protège la.
Vue sur Doyle mettant du gros scotch sur une fente dans l'appartement d'Angel.
Doyle : C'est pas bon pour la ventilation, mais il ne rentrera pas. (Cordy touche son col et il sursaute) Qu'est-ce....
Cordy : J'essayais juste de remettre ton col.
Doyle : Ouais, eh bien, qui dit qu'on le laisse juste tordu jusqu'à ce que ce truc soit résolu.
Ils vont dans une autre pièce où Angel et Melissa sont assis à une table.
Melissa buvant à une tasse de thé : Je ne vois comment ça peut....Je veux dire que ça ne peut pas arriver. Ce que j'ai vu...vous devez penser que je suis folle.
Angel : Non, je vous crois.
Melissa : Mais ce n'est pas possible. Je veux dire, il peut vraiment...
Angel hoche la tête : Oui. Souvenez vous que je vous ais dit que je m'occupais parfois de choses que la police ne pouvait pas ?(Melissa hoche la tête) C'est une des ces choses. Je vais m'occuper de vous. Doyle et Cordelia vont rester avec vous. Je veux que vous essayez de vous reposer un peu.
Doyle ferme le loquet de la trappe de l'égout et le bloque avec un boulon. Cordelia offre un mouchoir à Melissa.
 Melissa : Merci, mais je ne vais plus pleurer. Au moins j'espère que non. J'en ai marre de pleurer et d'avoir peur.
Angel : Vous n'avez pas à avoir peur.
Melissa : Vous m'enfermer juste ici avec du scotch pour le plaisir ?
Angel : Vous avez survécue à une vie d'enfer ces derniers mois et vous êtes encore là, pendant qu'il se déstabilise de ne pas pouvoir vous contrôler. C'est lui le faible. Vous êtes la forte.
Cordy : Vous devriez l'écouter, Melissa. Il sait de quoi il parle. Il a traqué beaucoup de...(Angel et Melissa la regardent) bouquins sur le sujet. (A Angel) Je pourrais te voir à l'étage un moment ?
Vue sur Cordy et Angel montant avec l'ascenseur.
Cordy : Ok, Melissa restant avec nous ça a du sens, mais la partie où tu t'occupes du docteur...Ce type est vraiment dangereux.
Angel ouvre l'ascenseur, va vers le bureau et commence à regarder dans les pages jaunes.
Cordy : Qu'est-ce que tu fais ?
Angel : Je regarde ou je pourrais trouver des boites en acier à cette heure de la nuit.
Cordy : Des boites en acier ? Pourquoi est-ce que tu veux...Oh. Pour empaqueter des membres. Tu sais ce boulot....Ne l'interprête pas mal je suis reconnaissante de l'avoir. Dieu sait que c'est éducatif, mais parfois...(elle sursaute à la sonnerie de téléphone) Mon dieu qui appelle à cette...(baisse les yeux vers le téléphone et voit les trois lumières allumées) C'est la ligne spéciale.
Angel : Va répondre.
Cordy : D'accord, d'accord. Ok. Maintenant, qui est-ce qu'on est ? Johnson International Holdings ?
Angel : Jensen.
Cordy : Jensen. Bien, compris. Jensen, maintenant ça doit ressembler à un nom international ?
Angel : Cordelia.
Cordy prend le téléphone : Jensen International Holdings. Comment puis-je vous aider ? Ne quittez pas. (le met en attente) C'est lui.
Angel respire profondément et prend le téléphone sur son bureau.
Angel : Brian Jensen.
Ronald : Vous travaillez tard.
Angel : Un bas côté pour être global.
Ronald : Si vous voulez encore de moi, j'opérerais votre femme.
Angel : Oui, merci.
Ronald : Nous devons le faire en dehors du pays, et j'ai besoin de $100.000 cash pour faire tourner les choses.
Angel : Vous êtes à votre bureau ?
Ronald : Oui.
Angel : Je vous le ramène ce soir. Raccroche le téléphone.
Angel : S'il se démembre devant moi, il va le rester. Se lève.
Vue sur Ronald assis dans son bureau. Angel entre en portant une boite en acier.
Ronald : C'est une grande boite. Vous n'avez pas besoin de la ramener en petites coupures Mr Jensen.
Angel met la boite sur la table : En fait je n'ai pas ramené...
Ronald : D'argent du tout ? Non, je n'ai pas pensé que vous le feriez. Pourtant la boite de dépôt de sécurité est une touche agréable. Je suppose que votre nom n'est pas vraiment Jensen. Vous n'avez pas de femme. Quelle toile emmêlée, non ?
Ronald prend quelque chose sur le bureau avec sa main gauche, et pendant que l'attention d'Angel est sur sa main gauche, il lève sa main droite et frappe Angel dans le cou avec une seringue de tranquillisant.
Ronald : J'ai développé cet injecteur pendant que je travaillais avec des animaux. (Angel sort la seringue et la regarde. Il la laisse tomber de ses doigts) Ils n'aiment pas voir leur membres coupés comme ont le fait et ils peuvent faire mal si vous vous approchez. (Angel halète, ses yeux s'agrandissent) Vous allez sentir une légère sensation de pression...c'est votre coeur qui ralentit alors que le paralytique prend effet. Eventuellement ça arrête tout ensemble. (Ronald se lève) Je ne peux juste pas surmonter l'audace...de penser que vous pourriez me la prendre ? (les genoux d'Angel s'affaissent) Je vous ais vu. Je vous ais vu la tenir. (Angel tombe à quatre pattes) Personne ne peut briser le lien entre nous. Personne. (Ronald prend un scalpel sur son bureau) Clairement même si elle ne peut pas accepter ça. J'ai essayer si dur pour lui montrer de tellement de façons. J'ai pris soin d'elle, ...été là pour elle, ...même quand elle ne le savait pas. (Angel roule sur le dos par terre. La voix de Ronald se déforme) Si ce n'est pas de la dévotion. Et qu'est-ce que je reçoit pour mon problème ? Elle ment, elle triche. Mais pas plus. Je ne vais pas devenir dupe. Elle aurait fait une belle mariée. Alors qu'Angel perd finalement connaissance, Ronald quitte le bureau.
Vue sur Doyle scotchant une autre fente dans l'appartement d'Angel.
Doyle va dans la chambre regardant autour de lui : J'ai tout, je crois.
Cordy : Shh. Elle se repose. (bouge vers Melissa dormant sur le lit d'Angel) Qu'est-ce que tu as mis dans son thé ?
Doyle cherchant des trous qu'il aurait pu oublier : Assez de whisky pour faire tomber ma tante Tudy. Ce femme a quelques circonférences.
Cordy soupire : Quel est le point ?
Doyle : Et bien, ça sent bon et ça te relaxe.
Cordy : Non, je veux dire de ne jamais sortir avec quelqu'un.
Doyle : Eh bien, les personnes ont besoin de personnes. Et les personnes qui ont besoin de personnes (se rapproche de Coryd) sont les plus chanceux...
Cordy met une main sur sa poitrine et le repousse : Même si tu les aime et qu'ils ne t'aiment pas. Ou tu ne peut pas les retenir ce qui garantit qu'ils vont continuer à rôder et ne partiront jamais.
Doyle : Euh, ...ouais, je déteste des types comme ça. (s'éloigne en soupirant) Je vais juste vérifier....(S'éloigne)
Cordy croise les bras : C'est tellement injuste. Je veux dire, ici il y a cette pauvre fille. Elle est accroché à un docteur. C'est supposé être une bonne chose. Je veux dire tu pourrais être capable d'appeler chez toi et dire : Hé, maman, devine quoi, j'ai rencontré un docteur !. Non, devine quoi, j'ai rencontré un psychopathe et il me traque et oh, au juste, ses mains et ses pieds s'enlèvent et il ne fait même pas parti du cirque ! La caméra filme une fente. Des doigts se faufilent à travers le scotch.
Doyle : Toutes les relations ne mènent pas au désastre.
Cordy : Tu en as déjà eu une ?
Doyle : Pas moi personnellement. Mais je l'ai lu.
Vue sur Melissa dormant dans le lit.
Cordy regarde sa montre : Et si Angel ne revient pas ?
Doyle mettant encore du scotch sur quelque chose : Ah, il va revenir.
Cordy : Et si le Dr. Salade Coupée se montre avant ?
Doyle arrache un autre morceau de scotch : J'ai tellement scotché cet endroit que...(Ils entendent un cliquètement)
Cordy : C'était quoi ça ?
Doyle se lève et va doucement vers le living room. Il libère deux armes d'un mur en brique alors qu'il marche et en tend une à Cordy.
Doyle : Juste le vent.
La caméra monte pour les montrer avançant doucement dans le living room, les armes levées alors qu'un oeil démembré les regarde derrière un tuyau.
Doyle : Alors, tu veux jouer aux cartes...ou tu veux regarder le métro.
Cordy : Bien sûr, disons un petit...gin ? Penny un point ?
Doyle : Ouais, tu me dois de l'argent.
Cordy : On va voir ça.
Le cliquètement recommence. C'est la trappe vers les égouts.
Doyle : Cordelia.
Deux doigts sortent d'une fente et commencent à dévisser le boulon.
Vue sur une main ouvrant la porte de l'appartement. Ronald entre et son oeil arrive en flottant et rentre dans son orbite. Vue sur Doyle et Cordy regardant alors que les doigts poussent le boulon de côté. Doyle s'accroupit à côté de la trappe, hachette prête et enlève le loquet. Il ouvre la trappe et regarde dans le tunnel. Ronald met une main sur la bouche de Cordy par derrière, la claque dans un mur et puis la sort par la porte, pendant que l'autre main jette Doyle dans le tunnel, qui se ferme derrière lui.
Ronald ferme la porte et se retourne pour regarder Melissa qui est assise au bord du lit le regardant. Elle regarde sa deuxième main revenant et se remettant en place.
Ronald ajuste sa cravate : Bonjour. Tu te reposais ?
Melissa : Je...Qu'est-ce que vous êtes ?
Ronald : Je suis plus que les yeux ne le montrent. Mais tu ne t'es jamais embêtée à le découvrir, non ? Tu as juste pris avantage de ma gentillesse. (sort un scalpel de sa poche) Tu m'as guidé jusqu'à ce que tu te trouve un parfait gars de L.A vide de sens.
Melissa essaye de passer à côté de lui et il l'arrête et la met contre le mur.
Ronald : Je suis vraiment déçu de toi, Melissa.
Melissa regarde le scalpel dans sa main : Je sais...je ne pensais pas...
Ronald : Non, non, non, non. Arrête maintenant. Tu babilles.
Melissa : Je crois...je crois que vous vous êtes déçu vous même. Je crois que vous avez arrêté d'être aimé il y a longtemps et maintenant vous êtes un autre fou qui part sur la douleur.
Ronald : Maintenant, n'essaye pas des trucs puérils...
Melissa : Je crois que vous savez que je serais folle pour vouloir vous toucher, pour me réveiller à côté des petits morceaux de tout ce que vous êtes.
Ronald : Ferme là.
Melissa : Vous vous êtes changé en montre, Ronald, un ignoble et répugnant monstre. Et j'en ai marre d'avoir peur de vous. Vous pouvez me couper et vous pouvez me tuer, mais ça ne changera pas ce que vous êtes. (sa gorge devient étrange) Angel avait raison. Vous êtes faible !
Ronald : Je suis faible ? Alors comment ça se fait que je l'ai tué ?
Les portes s'ouvrent derrière lui et il regarde vers :
Angel : Inefficacement.
Ronald : Vous ne pouvez pas être en vie. Vous...vous n'êtes pas humain !
Melissa s'éloigne de lui : Vous pouvez parler.
Les dents de Ronald sortent et vont mordre le bras d'Angel. Angel les claque contre un mur et Ronald met sa main sur sa bouche en souffrant. Alors qu'Angel avance vers lui, il claque le scalpel dans son épaule. Melissa crit mais ça freine à peine Angel. Ronald jette sa main droite, qui attrape la gorge d'Angel et le claque contre le sol. Ronald cours vers Melissa. Angel arrache la main et la jette. Elle revient en rampant vers lui et il sort le scalpel de son épaule et la poignarde, l'épinglant sur le sol.
Ronald à Melissa : On aurait été tellement heureux. Une de ses oreilles tombe.
Angel : Ronald.
Alors que Ronald se retourne Angel frappe sa tête avec un tuyau, envoyant la tête voler dans la pièce.
Angel arrive chez Melissa : Vous allez bien ?
Elle halète juste et il la tient soigneusement.
Vue sur le bureau d'Angel le lendemain.
Cordy fait du café : Oh, du bon café recyclé, mon préféré.
Elle ajoute du nouveau café dans le vieux déjà dans le filtre et démarre la machine. Angel entre, portant une chemise bleu sombre et lui tend quelques papiers.
Cordy : Oh. Ce type ne va plus jamais se remettre en état, non ?
Angel : Il est dans douze boites d'acier à douze mètres dans le sol de la station ouest de L.A.
Doyle : Ca devrait amener des touristes.
Les portes s'ouvrent alors que Melissa entre en portant une plante en pot.
Melissa souriant : Hé.
Angel et Cordy : Bonjour.
Doyle : Bonjour, comment ça va ?
Melissa tend la plante à Angel : J'ai ramené ça pour vous.
Angel : Oh. J'espère qu'elle n'a pas besoin de lumière ?
Melissa : Je suis sûre qu'elle sera bien ici.
Cordy : Je peux vous offrir un peu de café ?
Melissa : Du café, oh non. Je peux juste rester une minute. Des endroits où aller, des personnes à voir. (A Angel) Merci à vous.
Cordy et Doyle commencent à tousser : Quoi ?
Angel : Il y a...ah...il y a une...facture ?
Angel : Une facture pour mes services.
Melissa : Oh, bien sûr. C'est l'autre raison de ma visite. (sort un chèque et le tend à Angel) Voilà.
Cordy l'attrape : Je vais le prendre merci.
Angel : Je veux dire, ...je ne le fais pas pour l'argent.
Melissa : Oh, je vous en prie vous l'avez mérité. (va serrer la main d'Angel) Et bien, j'espère que je ne vous reverrais jamais.
Angel : Moi aussi. Bonne chance.
Melissa part.
Doyle : Eh bien, c'était pas si mal.
Cordy : Tu vois, tu peux sauver des demoiselles et faire de l'argent propre. C'est un super pays ou quoi ?!
Doyle : Allons marcher jusqu'à la banque et déposer cette beauté.
Angel : Allez y les gars. Je crois que je vais rester ici et ne pas brûler dans les flammes.
Doyle : Oh, c'est vrai, tu es plutôt le gars de la nuit. Encore, un truc à fêter.
Cordy le tapote sur l'épaule : Tu trouves toujours des trucs à fêter. (prend son sac) On pourrait en utiliser plus.
Doyle alors qu'ils vont vers la porte : Et on en aura beaucoup plus bientôt.
Cordy : On a besoin plus maintenant. Ais une vision.
Doyle : Je peux pas faire de demande.
Cordy : On a besoin de clients. Ais une vision.
Doyle : Cet argent t'as corrompue.
Cordy : Si je te frappe sur la tête, tu auras une vision ?
Doyle : Eloigne toi de moi. Tu es folle.
Cordy : Non. Maintenant tu vas avoir une vision ?
Angel va vers son bureau avec un petit sourire et pose la plante sur son bureau.

FIN



Par Jackie pour Buffy Fan
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