Transcript
français par :
Savine (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Los Angeles, la nuit. A l’Hyperion.
Cordy parle : "Alors, on
voit la ville, les gratte-ciel, des feux, blablabla. Nous entendons un
narrateur, de préférence célèbre - peut-être
le type chauve de Star Trek ou un des Baldwin bon marché. Et il
dit : 'C'est une immense et mauvaise ville.' On voit ensuite une femme
marcher seule dans une rue sombre et inquiétante. On mettra une
belle et jeune actrice, peut-être une starlette "dans le vent" dont
la carrière est sur le point de décoller (On voit Cordy descendre
une rue sombre). De toute façon, elle est très nerveuse,
hein ? Très vulnérable. La voix du type dit : 'Le danger
se cache à chaque coin de rue.' Boom ! Elle est attaquée
par un imbécile grand, laid, avec un couteau. Elle crie : 'A l’aide
! Personne pour m’aider ?'. 'Et bien maintenant il y a quelqu'un pour répondre
à votre appel. (On voit un type sombre dans un manteau long noir)
Il vous protégera, (On voit le type en noir donner des coups à
l’imbécile grand, laid, avec un couteau), vous attrapera quand vous
tomberez ! Vous pouvez compter sur lui. (La caméra arrive sur Angel
qui dit :) Et vous pouvez compter sur moi, parce que je suis le Vengeur
de l’Ombre."
On voit Angel assis derrière
son bureau. Il lève les yeux vers Cordelia qui tient une caméra
vidéo dans ses mains.
Angel : "Je suis quoi ?"
Cordy : "Le Vengeur de l’Ombre."
Angel : "Je suis le Vengeur
de l’Ombre."
Cordy : "Je sais, c'est
parfait ! Nous pouvons le faire nous-mêmes en High 8. Je charmerai
une maison de post-production pour faire les effets et… (Angel se lève
et s’éloigne) Ecoute, j’en connais un rayon sur l’auto promotion
Angel et je te dis qu’une pub comme celle-ci peut nous faire sortir
du rouge…ou du noir…ou faire casser la baraque, parce que c’est nous.
(Angel entre dans l'ascenseur et ferme la grille) Alors quoi ? Buffy vient
en ville et te met sans dessus-dessous. (L’ascenseur descend) et je suis
censée rester à rien faire et regarder couler notre affaire
?"
Doyle : "Il n'a pas entièrement
tort, tu sais ? (Cordy vient se mettre devant lui) Ecoute, tout ce que
je dis, c’est que faire de la publicité pour un super héros
qui ne peut pas vraiment sortir dans la lumière du jour pourrait
lever des soupçons, pour ne pas mentionner notre manque empoisonnant
de la licence de détectives."
Cordy : "Et qui a besoin
d'une licence quand nous n'avons aucun client ?"
Doyle : "Nous nous débrouillerons,
princesse. C’est ce qu’on fait toujours."
Cordy : "Nous le ferons
si nous projetons une bonne image. Et j’y pense tout d’un coup, Angel n’est
pas l’homme qu’il nous faut pour cette pub ! Il est un personnage au-delà
de la vie, une sorte de Braveheart qui ne peut pas toucher le téléspectateur
moyen. Il nous faut quelqu’un qui est dans… la moyenne. Ecoute (Elle regarde
Doyle de la tête aux pieds), un dirigeant d’entreprise…normal. Tu
es parfait."
Doyle : "Pendant que j'apprécie
le compliment, c'est juste..."
Cordy : "Viens ici dans
la lumière et voyons si nous pouvons mettre tes pommettes en valeur."
Doyle : "Cordelia, je ne
suis pas un type photogénique. En plus, j’ai la bouche sèche."
Cordy le saisit : "Excuse-moi
? Ce n'est pas une négociation. C'est une nécessité.
Notre patron est dans un délire. Tu sais qu’il est seulement heureux
quand il se bat avec le mal. Maintenant trouvons-le !"
Doyle parle de Cordy: "Je
ne sais pas pourquoi on cherche le mal alors qu’il est juste ici."
Cordy : "Je t'ai entendu
!"
INTRODUCTION
On voit Doyle fixant la caméra.
Doyle : "Si vous avez besoin
d'aide, n’allez pas chercher plus loin. Angel Investigations est le meilleur
! Nos rats* sont bas."
Cordy : "Nos taux* !"
Doyle montre un papier sur
la fenêtre derrière Cordy : "Il y a marqué ‘Rats*’…
Nos taux* sont bas, mais nos services sont hauts. Quand le moral est au
plus bas et que vous êtes au bout u rouleau, vous avez besoin de
quelqu’un sur qui compter. Et c’est ce que vous trouverez ici…quelqu’un
qui s’engagera à fond, peu importe le problème. Ne perdez
donc pas espoir. Ouvrez la porte de notre bureau et vous verrez qu'il y
a toujours des héros dans ce monde. (Il purifie sa gorge) Ça
va ? Je suis bon ?"
* en anglais, ‘rats’ se
dit ‘rats’ et ‘taux’ se dit ‘rates’
Cordy arrête la caméra
: "Je ne sais pas. Je ne trouve pas d’homme, je n’ai que des…blaireaux.
On ne veut pas de blaireaux !"
Doyle : "Je ne sais pas.
Je pense que les gens pleureront aussitôt qu'ils entendront parler
de nos rats bas… Je pourrais m’y prendre d’une autre manière."
Cordy enlève les
feuilles de la fenêtre : "Je ne pense pas ainsi."
Doyle : "Plus besoin du
blaireau alors ?"
Cordy : "Doyle, c’est pas
ce que je voulais dire. Je suis désolée. C’est juste que…
je me sens gentiment désespérée avec lui là-bas
qui fait des rêves sans aucun but. Il n’a pas de cœur. Comment pourrait-il
être brisé à ce point ?"
Doyle : "Je suppose qu’avoir
vu Buffy l’a replongé dans son ancien état."
Cordy : "C'est très
triste, mais nous vivons ici aussi."
Doyle : "Je lui parlerai."
Cordy : "Peut-être
si nous lui trouvons un costume !"
Doyle : "Un costume ?"
Cordy : "Et bien, ce type
est un héros consciencieux, ça le tuerait de mettre un maillot
et un manteau pour nous faire un peu de publicité gratuite ?"
Doyle : "Je ne vois pas
Angel mettre un maillot... (Il respire à fond et secoue sa tête)
Oh, maintenant je le vois et c'est vraiment inquiétant."
Angel se défoule en
donnant des coups de poing dans un sac de sable.
Doyle : "Hé ! Est-ce
que c'est une séance privée ou on peut regarder ?"
Angel donne un coup de poing
dans le sac : "Que veux-tu ?"
Doyle : "Et bien, il y a
une fille en haut qui est pas tout à fait assez triste pour crier,
mais qui est très sombre. Je pourrais devenir chanceux..."
Angel frappe : "J’ai juste
besoin d’un peu de temps."
Doyle : "Crois-moi, je sais
ce que tu ressens. La dernière fois que j’ai vu mon ex, elle est
restée cinq minutes et j’en suis resté malade pendant des
jours. C’est incroyable ce qu’elles peuvent nous faire."
Angel arrête de taper
dans le sac : "Buffy est restée ici plus de cinq minutes."
Doyle : "D’accord, 10 minutes,
et alors ?"
Angel va s’asseoir dans
le sofa : "En réalité, elle est restée ici 1 jour
et 1 nuit."
Doyle : "D’accord. Un de
nous deux a bu et je suis triste de dire que ce n'est pas moi."
Angel s’éponge le
visage avec une serviette : "Qui sont les Oracles, Doyle ? Pourquoi
ne m’as tu pas parlé d’eux avant ?"
Doyle : "Les Oracles ? Qui
t’a parlé des Oracles ?"
Angel : "La première
fois que le démon Mohra a attaqué a été effacée."
Doyle : "Quelle première
fois ?"
Angel : "Ecoute, je l’ai
suivi à la trace, je l'ai tué, un peu de son sang s’est mélangé
au mien. Il m'a rendu mortel. C'est à ce moment que tu m’as parlé
des Oracles."
Doyle : "Non, je vois pas.
Je devrais me souvenir d’un retour dans le temps quand même. C’est
pas quelque chose qui arrive tous les jours."
Angel s’assied sur une chaise
: "Les Oracles m'ont dit que j'étais libéré de mon
devoir. Buffy et moi sommes restés ensemble jusqu'à…ce que
nous nous rendions compte que c’était impossible. Nous n'appartenons
pas à nous. Nous appartenons au monde, au combat... Alors je suis
retourné voir les Oracles et je leur ai demandé de revenir
en arrière…comme si ce jour n'était jamais arrivé."
Doyle : "Mec, tu es un homme
réellement vivant, de chair et de sang… et toi et Buffy… Il t’arrive
quelque chose dans ta vie anormalement longue et tu l’as rendu ?!"
Angel : "Peut-être
que j'ai eu tort ?"
Doyle : "Ou peut-être
que Cordelia avait raison quand elle disait que tu faisais parti de la
catégorie des héros. Moi, j'aurais choisi les plaisirs de
la chair plutôt que le devoir et l'honneur. Je n'ai pas ta force.
"
Angel : "Tu ne connais jamais
ta force avant qu’elle ne soit testée."
Doyle : "Allons, tu as vécu
et tu as aimé, et tu as perdu et tu t’es battu, et tu as vaincu,
tout ça en un jour…et moi, j’essaie toujours de faire preuve de
courage pour demander à Cordy de dîner avec moi, sans citer
la partie du récit où je lui avouerai que je suis mi-démon…je
devrais sans doute commencer par là, hein ?
Angel : "Et les Oracles
m’ont dit que quelque chose de mal allait arriver 'des Soldats de
l’ombre de la Fin des Temps.’"
Doyle : "Et tu tenais tant
à sécuriser tes comptes d’épargne à long terme,
hein ?"
Angel : "Je sens que quelque
chose va arriver, Doyle. Je ne sais pas ce que c’est, mais je sens qu’on
va en faire partie."
Doyle : "Et bien, si c'est
un combat qu’ils veulent… quelqu’un d’autre ne pourrait pas y aller à
notre place ? (Angel sourit) Ça semble injuste, tu sais ? Tu as
déjà sauvé tous les pauvres gens impuissants et maintenant,
tu dois aussi combattre l'apocalypse ?"
Angel se lève : "C'est
la même chose. Bats-toi avec les bonnes armes…peu importe là
où ça te mène."
Doyle : "Dis-moi avec quoi
tu te bats… et je marquerai des points."
Cordelia et Doyle sont assis
sur les marches dans le lobby.
Cordy : "Angel a recommencé
la journée en se rappelant tout ce qui était arrivé
?"
Doyle : "C'est assez étonnant,
hein ?"
Cordy : "Euh, étonnant
qu'il n'ait pas vérifié les cours de la bourse ou les numéros
du loto. Angel aurait dû nous dire ce qui était arrivé.
Nous ne pouvons pas nous cacher des choses entre nous."
Doyle : "Non, nous ne pouvons…
Tu sais que j’ai beaucoup réfléchi au sujet des secrets et
du fait qu’ils sont mauvais... Je sais que mon mariage aurait eu une meilleure
chance si Harriet et moi avions juste…communiqué un peu plus."
Cordy : "Et comment est-elle
? Vous êtes restés en contact ?"
Doyle : "Elle a décidé
de rester à Los Angeles."
Cordy : "Oh ! Alors vous
vous verrez probablement plus."
Doyle : "Et bien, pas dans
l’immédiat. Nous avons tous les deux besoin de continuer nos propres
vies."
Cordy : "C’est une bonne
chose."
Doyle : "Ouais, parce que
si je veux que notre relation dure, je dois mettre quelques cartes sur
la table."
Cordy : "Comme ... ?"
Doyle : "La chose est que…je
dois faire des nouvelles rencontres et... (Il appuie sa main sur sa tête
alors qu’il est frappé par une vision). Whoa !"
Cordy fait les 100 pas en regardant dans un livre :"Oh ! euh…, je connais celui-ci ! Oh, le masque… le masque pour tête, Oh !, l'homme avec deux intelligence !"
On voit un bâtiment et des personnes qui y sont cachées ensemble.
Cordy : "Les gens que tu as vu…semblaient-ils pouvoir se payer un logement ?"
On voit une petite-fille démoniaque marcher dans une rue la nuit. Il y a un bruit de lourds pas à l'arrière-plan. La fille laisse tomber la boîte qu'elle porte et se dépêche de ramasser rapidement ce qu’elle a fait tomber. On voit qu’elle a peur. Alors qu’elle repart, une main lui couvre la bouche. Un garçon démoniaque la pousse sur quelques pas et ils se cachent pour voir passer un groupe armé en bottines qui coure.
Angel et Doyle se trouve
devant le vieux bâtiment pour aider les gens que Doyle a vu dans
sa vision. L’endroit est abandonné et détruit. Il y a des
trous dans les murs.
Doyle : "Loyer très
bas, même par de niveau standard pour démon."
Angel : "Tu as dit qu'ils
se cachaient. C'est une bonne place pour."
Ils entrent dans une pièce
où un repas est prêt sur la table.
Angel : "Doyle."
Doyle : "Signes de vie."
Angel : "Je sens quelque
chose."
Doyle goûte la nourriture
: "Toujours chaud. Ils sont partis en hâte."
Angel : "Pas la nourriture.
(Il soulève un tapis sous lequel il y a une trappe) La peur."
Ils ouvrent la trappe et
l'éclat de leurs torches électriques révèle
un groupe de tous les âges.
Angel : "N'ayez pas peur.
C'est bon. Nous sommes là pour vous aider."
On les voit tous assis dans
la pièce.
Démon : "Nous avons
donné tout notre argent à un homme qui a promis de nous obtenir
des passeports et le passage sûr sur un bateau. Nous n'avons pas
fait attention. C'était stupide de notre part. Il a disparu avec
notre argent et le bateau n'est jamais venu."
Angel : "Où alliez-vous
?"
Démon : "Briole.
Une petite île au large de la côte d'Equador. D'autres démons
de notre sorte ont trouvé leur sanctuaire là-bas."
Angel : "Sanctuaire ?"
Les deux gosses démoniaques
de toute à l’heure entrent précipitamment.
Garçon : "Ils sont
proches. Ils nous ont presque eus. Nous avons perdu la moitié de
nos provisions."
Le démon aîné
met une main sur l'épaule du garçon : "Rieff, nous avons
un invité. C'est le promis."
Rieff : "Génial !"
Angel purifie sa gorge :
"Je crois qu’il y a un malentendu."
Aîné : "Oh
! Je ne pense pas ainsi. Beaucoup de nos prophéties sont énigmatiques,
mais elles sont toutes claires sur un point : Dans les derniers jours de
ce siècle, le promis apparaîtra et nous sauvera du Fléau
."
*les Scourges en anglais
Angel : "Le Fléau
?"
Rieff : "Il ne sait même
pas qui ils sont. Comment est-il censé nous sauver d'eux ?"
Aîné : "Rieff...
"
Rieff : "Ils arrivent, et
peu importe combien de ‘promis’ vous allez leur jeter à la figure,
ils ne cesseront pas tant que nous ne serons pas tous morts. Vous allez
nous faire tous tuer."
Aîné à
Angel : "Il est jeune. Je suis désolé. Excusez-moi."
On voit Doyle regarder par
la fenêtre.
Angel à Doyle : "Nous
devons faire quelque chose. Ils pensent que je suis une sorte de sauveur
promis… Quoi ?"
Doyle : "Le Fléau."
Angel : "Tu les connais.
Qu’est-ce que c’est ?"
Doyle : "La Mort."
Dans le passé, on
voit Doyle (plus jeune) marcher dans son appartement. Il ferme la porte,
baisse sa veste, prend alors la cigarette de sa bouche et attrape une batte
de base-ball.
Doyle : "Qui est là
?"
Lukas : "Un ami.'
Doyle : "Je n'ai pas d'amis."
Lukas : "Ça va. En
fait je suis plus un parent (Il avance dans la lumière et montre
son visage plein de piques comme celui de Doyle quand il se transforme)
qui est dans l'ennui et qui a besoin d'aide."
Doyle : "De quoi parlez-vous
? Et qui êtes-vous bon sang ?"
Lucas : "Mon nom est Lucas.
Je suis un démon Brachen, comme vous. Mon clan est de l'Oregon.
Nous avons vécu dans les bois là-bas, protégez… jusqu'à…ce
qu’ils viennent. Peu d’entre nous se sont échappés."
Doyle : "Je ne vois pas
en quoi je peux vous aider. J’ai mes propres problèmes."
Lucas : "Ils savent que
nous sommes ici. Ils arrivent pour nous."
Doyle : "De qui parlez-vous
? Qui vient pour vous ?"
Lucas : "Le Fléau."
Doyle : "Qu’est-ce que c’est
que ça ?"
Retour dans le présent.
Doyle parle à Angel.
Doyle : "Une armée
de démons de sang pur. Ils ont une grande haine…surtout pour nous
qui sommes des héritiers mélangés (donc de sang impur
puisque mi-humain). Ils sont très pedigree. Ils nous traquent comme
des animaux."
Angel : "Personne ne lutte
contre eux ?"
Doyle : "Bien sûr
que si. Tout le temps. Vous pouvez les tuer, mais ces types croient en
ce qu'ils font. Ils sont prêts à mourir pour leur cause."
Angel : "Dur de se battre
contre des fanatiques."
Doyle : "Plutôt impossible."
Retour dans le passé.
Lucas : "Je ne vous demande
pas de vous battre, juste de nous aider à nous cacher jusqu’à
ce que nous puissions quitter la ville.'
Doyle : "Tu as frappé
à la mauvaise porte, mec. Si tu veux faire un petit pari illégal,
je suis ton homme. Mais dissimuler des démons ? Ce n'est pas dans
mes cordes."
Lucas : "Tu es l’un d’entre
nous."
Doyle : "Non. J'ai grandi
comme être humain. Je ne tiens pas à explorer mes racines.'
Lucas : "Nous n’avons personne
d’autre vers qui nous tourner."
Doyle s'assied : "Ecoute,
je ne sais pas quoi te dire, mec. Vous avez à faire à quelque
chose d’énorme là. Quelqu’un qui vous aide…prend des risques.
Et je ne veux pas mourir parce que je prends des risques ."
Lucas : "Doyle, si tu ne
penses pas que nous sommes de la même famille, crois au moins que
nous avons un ennemi commun. Ça ne signifie rien pour toi ? (Doyle
ne bouge pas, alors Lucas part) Visiblement non."
Retour dans le présent.
Doyle : "Je tournais mal.
Je venais de découvrir mon côté démoniaque.
Je n'ai pas compris ce que ça signifiait. L'idée d'avoir
des obligations familiales envers des gars qui avaient la tête comme
de grands coussins d’épingles bleus, c’était trop."
Angel : "Et qu'est-ce qui
est arrivé ?"
Dans le passé. Doyle
se retourne dans son lit. Il allume une cigarette quand il est frappé
par une vision.
Doyle se lève : "Bon
sang !"
Il voit Lucas et son clan
en train de se faire tuer.
Lucas : "Crois au moins
que nous avons un ennemi commun."
Dans le présent.
Doyle : "Quand j’ai eu les
visions pour la première fois, j'ai pensé que j'avais eu
un coup. Je n'ai pas compris ce que les images signifiées. Mais
je devais savoir si ce qu’elles me montraient était un rêve…ou
réel."
Dans le passé. Doyle
arrive dans un bâtiment et découvre les cadavres de Lucas
et de son clan.
Dans le présent.
Doyle à Angel : "Ce
n'était pas un rêve !"
Angel : "Tu ne pouvais pas
savoir."
Doyle : "Ces gens vont avoir
besoin de plus qu’un promis mythique.
Tu ne peux pas te battre
contre le Fléau, Angel."
Angel : "Il ne viendra pas,
parce que nous allons les avoir ici."
On voit un camion approcher
à l’extérieur.
Cordy arrive dans le bâtiment.
Cordy : "Salut ?… Angel
?… Salut ? (Elle a peur quand elle entend des pas de démons derrière
elle dans le vestibule. Elle sort alors de son sac un petit vaporisateur)
Même si ça ressemble à …une marque populaire de déodorant,
(Elle regarde la bombonne et ôte rapidement le capuchon) ça
va être une bonne astuce pour faire fuir ces démons répugnants
!"
Elle pulvérise l'air
devant eux.
Un démon renifle
: "Wintergreen."
Doyle vient se mettre entre
Cordy et les démons : "Cordy, c'est bon. Nous sommes là pour
les aider."
Cordy range le vaporisateur
: "Oh !… Oh ! (Elle leur sourit) Hé ! (Elle se retourne vers Doyle)
Où est Angel ?"
Doyle : "Il essaye de trouver
des documents pour les faire quitter le pays. Tu as le camion ?"
Cordy : "Oui ! Il est devant…
Hé, Doyle ? Tu as remarqué que ces gens sont des démons
?"
Doyle : "Ouais, je le sais.
Ils sont inoffensifs."
Cordy aux démons
: "Vous nous excusez une seconde ? (Elle attrape Doyle par le bras) Je
te rappelle notre mission : lutter contre les forces du mal ?"
Doyle : "Ils ne sont pas
du côté obscure. Ils sont demi-humains et ils ont des ennuis.
Maintenant, nous n'avons plus beaucoup de temps. Angel veut que tu ailles
au port de L.A, au quai d'escale 12. Erreur, au 4, le Quintessa. Utilise
le nom d'Angel. Il connaît le Capitaine."
Cordy : "Donc, nous leur
avons réservé une croisière ?"
Doyle : "En quelques sortes,
ouais."
Cordy : "J’imagine même
pas le souk."
Doyle : "Le type dirige
un cargo. Il doit de l'argent à Angel. Il le fait, ils sont quittes."
Cordy : "Ho, ho ! Attends
une minute ! Ce type doit de l’argent à Angel ? Pourquoi on ne le
récupère pas ?"
Doyle : "Cordy, il y a des
démons opprimés ici. Ils ne sont pas en sécurité
!"
Cordy : "Donc, nous les
envoyons en croisière et nous payons pour ça ?"
Doyle : "S'il te plaît.
Juste ça. Nous devons être sûrs que le bateau est prêt
avant de les faire bouger d’ici."
Cordy : "De mauvaises choses
vont se produire, non ?"
Doyle : "De très
mauvaises choses."
Cordy soupire : "J’y vais."
Doyle : "Appelle-moi à
la minute où c’est fait."
Cordy : "Ok."
Dans le bureau du patron
du port.
Patron : "Je pourrais avoir
beaucoup d’ennuis."
Angel : "Pas autant que
si vous ne le faites pas."
Patron : "Relaxe mon frère.
De temps en temps, si je le laisse faire certaines de ses expéditions,
c’est parce qu'il est de la famille. Ce n'est pas à cause de l'argent."
Angel : "La famille, c’est
important."
Patron : "Vous n'allez pas
payer, n'est-ce pas ?"
Angel : "Je ne vais pas
payer."
Patron : "Donc c'est juste
une extorsion."
Angel : "Big Randy vous
a parlé de moi, n’est-ce pas ? Vous savez qui je suis."
Patron : "Il a dit que vous
l’aviez… mordu ?"
Angel fait le tour du type
lentement : "Non, je ne l’ai pas mordu."
Patron soulagé :
"Donc vous ne mordez pas..."
Angel : "Je n’avais pas
faim."
Patron : "Alors, que voulez-vous
que les documents disent ?"
Angel : "Je veux qu’ils
certifient que le bateau porte une cargaison inspectée de déchets
médicaux. Personne ne regarde à l'intérieur de ce
bateau ou l'empêche de quitter le port… S’ils le font…je considérerais
que c’est de votre faute. Souhaitez alors que je n’ai qu’un petit creux…"
Le patron le regarde fixement,
les yeux grands ouverts, et finit alors rapidement de remplir le document
et le remet à Angel.
Le patron se presse pour
partir : "Je vous souhaite un agréable voyage."
Dans le bâtiment où
se cachent les démons.
Démon : "Nous n'avons
pas de temps pour ça. Qu'est-ce qui ne va pas avec ce garçon
?"
Doyle : "Qu'est-ce que c'est
que ça ?"
Démon : "Rieff. Il
est parti. Il le fait à chaque fois. Il va revenir."
Fille : "Non. Il dit qu'il
n'y a pas de promis. Il a dit qu’il ne voulait pas rester ici pour se faire
tuer avec nous. Nous n'allons pas être tué, n'est-ce pas ?"
Doyle : "Non, personne ne
va mourir. (Il se retourne vers le démon et lui donne le téléphone
portable) Cordelia va appeler. Quand elle le fera, emmenez tout le monde
et allez au bateau. Si vous n'êtes plus ici quand je reviens, je
vous apporterai le garçon là-bas. (À la petite fille)
Hé !…Sais-tu où il est allé ?"
On voit Rieff descendre de
la rue.
Doyle arrive vers lui en
courant : "Rieff ! Attends. Attends. (Il le rattrape) Tu es rapide."
Rieff : "Je marche. Vous
êtes juste vieux."
Doyle : "Ouais, bon. Tu
sais où nous devons aller. Angel a trouvé un moyen de partir,
un bateau."
Rieff : "Génial.
Amusez-vous bien. Pensez à prendre de la Dramamine*."
* sûrement un médicament
pour le mal de mer
Doyle : "Tu ne viens pas
?"
Rieff : "Vous ne pouvez
pas me forcer."
Doyle : "Tu as raison. Tu
es assez grand. C’est ton choix."
Rieff : "Exact. Un choix.
Où veux-je être détesté ? Vous n’y arriverez
pas. Laissez tomber. Ma mère était pareille que vous. Vous
pouvez passer votre chemin. Je suis sortie un soir avec elle. J’étais
si heureux. On était avec tout le voisinage. Devinez quel jour c’était
? (Doyle soupire) Quel jour c’était?"
Doyle : "C'était
Halloween."
Rieff : "Donc c'est mon
choix : les gens peuvent me détester parce qu’ils ont peur de moi,
ou les sangs purs peuvent vouloir me tuer. C'est si facile, il n’y a pas
de choix à faire."
Doyle : "Il me semble que
tu as une famille à laquelle tu sais que tu appartiens. (Rieff part)
Hé ! Je parie que la petite fille va te manquer."
Rieff : "Ouais, eh bien,
elle est sûrement déjà morte... ou va bientôt
l’être. Ils vont revenir. Je peux le sentir."
Doyle : "Ça va être
différent cette fois."
Rieff : "Pourquoi ? Parce
que votre ami est le promis ? (Doyle soupire) Donc vous savez que ce n’est
pas vrai."
Doyle : "Non. Je ne connais
rien de vos mythes populaires et légendes. Mais je connais vraiment
Angel et il est celui qu’il vous faut."
Rieff sarcastique : "Mon
héros."
Doyle : "Ouais, c'est exactement
ce qu’il est. Et que les gens l’appellent ‘le promis’ ou ‘le vengeur de
l’ombre’, en quoi est-ce important ?"
Rieff : "Ça importe
parce que c'est un mensonge !"
Doyle : "Ils mettent leur
foi en quelque chose, Rieff. Tu n’as pas à le faire si tu ne le
veux pas. Peut-être qu’Angel ne sait pas ce qu’il fait. C'est possible.
Mais l'autre option : te perdre quelque part, espérant quelque
chose, je sais que ça ne marche jamais ! (Rieff déglutit)
On va au bateau ?"
Au bateau.
Cordy : "Et bien, ce n'est
pas exactement ‘la croisière s’amuse’, hein ?"
Capitaine : "Désolé.
Nous ne transportons pas des gens d’habitude. Nous transportons de la cargaison.
Elle ne s’en est jamais plainte."
Commandant en second : "Nous
pourrions mettre quelques couvertures ou quelque chose. Combien ?"
Cordy : "Oh !,…environ 20
? Certains sont des petits, vous savez, les enfants…"
Capitaine : "Ce ne sera
pas l’endroit le plus confortable du monde, mais nous les y emmenons."
Cordy sort son téléphone
avec un soupir : "C’est tout ce que je souhaite."
On voit Doyle et Rieff marcher
dans la rue.
Rieff : "Hé ! C’est
par là."
Doyle : "Hein ?"
Rieff : "Je pensais que
tous les démons Brachen avaient un bon sens de l’orientation."
Doyle : "Ouais et nous sommes
tout assez bons au basket-ball, aussi."
Rieff : "Quoi ? (Nous entendons
la marche des soldats) Ils sont ici."
Doyle : "Allez, allons-y
!"
Ils prennent une ruelle
pas très loin des soldats qui sont derrière eux.
Doyle montre le bâtiment
: "Par ici."
Ils observent d'une fenêtre
le Fléau fouiller dans le voisinage.
Doyle : "Ne bouge pas."
Soldat : "Détruisez
tout ça !"
Ils brisent des fenêtres
et des poubelles avec des coups de pied. Et ils incendient une voiture.
Un des soldats vient vers leur bâtiment.
Rieff : "Doyle."
Doyle : "Reste là.
Compris ?"
Doyle prend son apparence
de démon et va à la porte pour frapper au visage le soldat.
Il se dirige ensuite vers le Fléau en bas de la route. Une main
sort de l’ombre et l’attrape au passage.
Doyle : "Ils arrivent."
Angel : "Bien."
On voit le Fléau
entrer dans la cachette des démons.
Soldat : "Ils étaient
ici, Monsieur, récemment."
Commandant : "Et quand elle
doit se cacher, où va la vermine ? (Il tape du pied à côté
du tapis. Un soldat tire la trappe ouverte. C'est vide) Continuez à
regarder."
Angel avec son visage de
vampire : "Pour qui ? (Il montre Doyle dans un coin) Pour ça ? (Alors
qu’un soldat fonce vers lui) Arrière ! Il est pour moi."
Commandant : "Les vampires
ne se nourrissent pas du sang de démon."
Angel : "Oh ! Pitié
! Je n’en mangerais pas. Il sent trop l’humain."
Commandant : "Vous pouvez
parler, le vampire. Vous êtes le plus bas de tous les métis."
Angel : "Vous pensez que
je ne le sais pas ? Vous pensez que je ne ressens pas l'humanité
à l'intérieur de moi jour et nuit… ma contamination ?"
Doyle : "S'il vous plaît,
ne le faites pas, s'il vous plaît !"
Angel fait semblant de lui
briser le cou et le laisse tomber : "La ferme !"
Soldat : "Un métis
qui assassine d'autres métis. Toujours charmant."
Angel : "Je sais qui vous
êtes. Je veux vous rejoindre."
Commandant : "Nous rejoindre
? Vous voulez mourir ?"
Angel : "J’ai besoin d’être
‘nettoyé’ et vous seulement pouvez me montrer la voie. (Il s’approche
de lui) Vous pouvez me tuer si vous voulez juste me libérer. Mais
je peux tuer des métis pour vous, et croyez bien que je peux le
faire plus rapidement que n’importe lequel de vos hommes. Je connais leur
façon de penser, où ils se cachent, comment ils pensent.
Je peux vous aider."
Commandant : "Peut-être
que vous pouvez."
Il fait un geste vers des
soldats qui saisissent Angel par les bras et le poussent dans la pièce,
tandis qu'il rit.
On voit Rieff regarder le
Fléau sortir du bâtiment avec Angel au milieu d’eux.
Soldat : "Nettoyez le secteur.
Apportez-les lui. Plus rapidement ! Bougez !"
Rieff découvre le
corps de Doyle. Il s'agenouille à côté de lui, mais
saute en arrière quand Doyle clignote d’un oeil. Avec un gémissement,
Doyle remet violemment son cou en place.
Doyle : "Je pense que j'ai
détesté ce plan."
Rieff : "Tous les démons
Brachen peuvent le faire ?"
Doyle secoue son visage
de démon : "Nous sommes plus forts avec notre apparence de démon,
mais je préfère généralement garder mon apparence
d’homme."
Rieff : "Où sont-ils
tous ?"
Doyle : "Je crois savoir
où ils sont…J’espère."
On voit les démons
monter à bord du cargo.
Capitaine : "Ecoutez, j’ai
eu mon autorisation du maître du port. Nous devons y aller maintenant.
J'ai un programme à respecter."
Cordy : "Je suis sûre
qu'ils vont bientôt arriver, Capitaine. Plus que quelques minutes."
Capitaine : "Angel a dit
qu'il réduirait ma dette de moitié si je lui rendais cette
faveur, n’est-ce pas ?"
Cordy : "Ouais, la moitié,
c'est ce qu'il a dit. Un énorme 50 % en moins…une vraie affaire."
Capitaine : "Il la réduit
de 60 %, et j’attends."
Cordy : "Vous êtes
dur en affaire."
Le capitaine s'éloigne
et un des démons s'approche de Cordy.
Démon : "Je ne sais
pas comment vous remercier vous et vos amis. Je suis sûr que Rieff
est en mains sûres."
Cordy : "Doyle va vous l’amener."
Démon : "Oui, il
est un bon. Il comprend notre souffrance."
Cordy : "On comprend tous
votre souffrance."
Démon : "Je vous
fais mes excuses. Ce n’est pas ce que je voulais dire. C’est juste que
Doyle est plus familier. Il doit vivre avec certaines persécutions.
C’est toujours le cas quand vous êtes à moitié démon."
Cordy : "Démon ?!"
Il y a une réunion
du Fléau. Angel a gardé son apparence de vampire. Les soldats
à côté de lui portent un uniforme gris et ont les cheveux
lissés en arrière.
Commandant : "L'autre jour
on m'a demandé ‘Pourquoi chasse-t-on les bâtards ? Son infériorité
ne signifie pas qu’il représente une menace ? Ne doivent-ils pas
mourir de leur propre stupidité mortelle innée ?’…Laissez-moi
vous dire une chose, même la plus petite des vermines a besoin d’être
écrasée. Les métis sont les plus mauvais. Ils continuent
à proliférer. Diluant pour toujours notre sang de démon
précieux avec leur faible sang d’humain."
Soldats : "Ouais !"
Commandant : "Si nous y
arrivions, ce serait aussi bon que l'abandon du mal. Aussi bon que le devenir
de l'homme. Donc, je dis JAMAIS ! (Acclamations des soldats.) Je dis que
nous n’arrêterons pas tant que chaque métis aura été
effacé et que notre pureté gouvernera cette planète
! (Plus d'acclamations) Nous ne nous arrêterons pas tant que l'Ordre
Plus Puissant l'exigera ! (Des acclamations) Maintenant, ce soir, nous
allons faire un pas de géant vers notre but. Ce soir les métis
qui nous ont échappé seront détruits. Et nous savons
où les trouver. Remercions ce bon homme (Il fait des gestes pour
que l’être humain avance), le commandant en second sur le bateau
qu’ils pensent les sauvera. Il nous vient pour l'argent, mais il est un
frère de notre cause et nous l'invitons… à être témoin
de la puissance de la balise."
Deux soldats ouvrent une
porte derrière le Commandant et étirent ce qui ressemble
à une lumière géante en forme de cristal suspendu
dans un encadrement de métal. Il y a en plus quelques commutateurs.
Commandant : "Ce soir les
métis Lister seront..."
Soldat qui est debout à
côté d'Angel : "Incroyable, n'est-ce pas ? Ça va tout
nettoyer."
Angel : "Oui, les choses
sont très claires."
Commandant Tiernan : "Les
Listers, avec n'importe quelle créature contaminée par le
sang humain, périront au moment où la lumière purifiante
les touchera. Quand la balise atteint la masse critique et détone,
sa portée s’étend sur un quart de mille dans toutes les directions.
(Au Commandant en second) Vous voulez voir comment ça marche ? (La
lumière l'atteint et il se met à hurler) Une fin difficile
pour une mutation difficile (Murmures des soldats) Allons-y maintenant
et livrons-leur notre message ! Notre victoire en dépend !"
Acclamations.
Les soldats sortent. Angel
réussit à entrer dans la pièce d’à côté
et frappe un démon pour lui voler sa moto.
Cordy et le Capitaine du
bateau arpentent le cargo impatiemment. Doyle et Rieff arrivent en courant.
Cordy : "Qu’est-ce qui s’est
passé ?"
Démon à Rieff
: "As-tu une idée du pétrin dans lequel tu nous as mis ?
Nous sommes ici pour fuir !"
Rieff : "Je suis désolé."
Démon : "Descends
en bas avec les autres."
Rieff sert la main de Doyle
: "Merci."
Doyle regarde Cordy : "Quoi
?"
Cordy : "Tu es vivant !"
Doyle : "Et tu n’es pas
contente ?!"
Cordy : "Nous étions
inquiets ."
Doyle : "Oh ! Et bien, tout
va bien. (Cordy lui donne une tape) C’est pour quoi ?"
Cordy : "Pourquoi ne m’as-tu
pas dit que tu étais à moitié démon ? Je pensais
que nous avions reconnu que les secrets étaient mauvais !"
Doyle : "J'ai voulu te le
dire. J'ai eu peur. J'ai pensé que si je te le disais, tu me rejetterais."
Cordy : "Mais je t’ai déjà
rejeté avant ! Alors, tu es un mi-démon. Grand cri ! Je ne
peux pas croire que tu pensais que je m'en soucierais. Je veux dire, je
travaille pour un vampire ! Hé ?!"
Doyle : "C'est vrai. J’ai
juste..."
Cordy : "…pensé que
je suis… superficielle ?… Donc tu es à moitié démon…
Y a pas autre chose que je devrais savoir ?"
Doyle : "La moitié
de démon est à peu près mon plus grand secret."
Cordy : "Bien. C'est sorti.
Une bonne chose de faite….Tu ne voulais pas m’inviter à dîner
par hasard ?"
Doyle : "Ouais… ? (Cordy
lui sourit) Cordelia. Voudrais-tu..."
Cordy regarde devant lui
: "C'est Angel !"
Angel qui a repris son apparence
humaine, descend de la moto et se dirige vers la passerelle.
Angel : "Nous devons partir
tout de suite."
Cordy : "Qu'est-ce qui se
passe ?"
Capitaine : "Je ne peux
pas ! Je n’arrive pas à trouver mon commandant en second !"
Angel : "Vous ne le trouverez
pas. Nous y allons. Allez sur le pont."
Doyle : "Angel, ils sont
ici."
Le Fléau remonte
le quai d'escale à l’aide de camions et motos. Ils ont la machine
destructrice avec eux.
Doyle : "Angel."
Angel : "Descendez. Fermez
les portes."
Doyle : "Quoi ?"
Angel : "Bougez ! Maintenant
! Restez avec les autres."
On voit Doyle hurler : "Fermez
les portes ! Le Fléau est ici ! On va partir. On va y arriver."
Angel attend les soldats
en haut de la passerelle alors que le cargo commence à quitter le
quai.
Commandant : "Vous nous
avez menti, le métis."
Angel : "Vous devenez rapide."
Tiernan : "Tuez-le,… péniblement."
Les soldats abordent Angel
et ils se battent, mais Angel met les quatre soldats par terre en moins
de deux. Tiernan l'attaque et ils se battent un peu plus d’égal
à égal. Ils brisent une porte dans leur bagarre et tombent
dans un escalier qui mène au cargo. Alors que Cordy et les autres
les observent, ils trébuchent sur la rampe et tombent côte
à côte sur une passerelle inférieure. Tandis qu’Angel
se lève, il voit la balise. Elle est déjà allumée.
Angel : "Elle va détoner.
Sortez ! Tous !"
Les démons Lister
grimpent pour sortir alors que Tiernan saisit Angel et essaye de l'étrangler.
Tiernan : "Bienvenu dans
un monde plus propre. Bientôt seulement les sangs purs seront debout."
Angel : "En réalité,
monsieur l’homme pur… (Il brise le poignet de Tiernan) vous serez sur le
cul ! (Il lui brise le cou et le laisse tomber)."
Doyle essaye d'ouvrir une
porte : "Ahh ! Elle est fermée de l'extérieur. Nous sommes
pris au piège !"
Doyle et Cordy montent une
échelle pour aller au même niveau qu'Angel. Ils se retrouvent
tous sur une plate-forme avec la balise en face d’eux.
Doyle : "Que fait cette
chose ?"
Angel : "Sa lumière
tue toute personne avec du sang humain."
Doyle : "D’accord. Ça
brille de plus en plus…l’arme est prête, n'est-ce pas ?"
Angel : "Presque. Si je
tire le câble, je pense que je peux toujours le déconnecter."
Doyle : "Comment comptes-tu
le faire sans toucher la lumière ?"
Cordy : "Angel, c’est du
suicide."
Doyle : "Il doit y avoir
un autre moyen."
Angel regarde les démons
puis Cordy : "C'est bon."
Cordy : "Non !"
Angel met une main sur l'épaule
de Doyle.
Doyle met sa main sur le
bras d’Angel : "Le bon combat, hein ?…Tu ne le connais jamais jusqu’à
ce que tu l’es affronté… Je comprends maintenant."
Doyle fait un pas en arrière
puis frappe Angel au menton pour l’assommer.
Doyle se retourne vers Cordy
et il l'embrasse. Il y a une lumière bleue étrange entre
leurs lèvres. Mais on ne sait pas si c’est eux où si c’est
la balise derrière eux.
Doyle recule : "Nous ne
saurons jamais (Il prend son visage de démon) si c'est un visage
que tu aurais pu apprendre à aimer."
Angel tente de se relever
en se tenant à l’échelle.
Angel : "Doyle. Doyle. DOYLE
! DOYLE ! NON !!!"
Doyle saute sur la balise
juste avant qu’Angel atteigne la plate-forme. Il saisit un endroit de l’encadrement
métallique, tourne sa tête et sourit à Angel et Cordy.
Angel : "Non !"
Doyle reprend son apparence
humaine et essaie de tirer sur le câble alors que la lumière
devient plus brillante et que la peau de son visage commence à fondre.
Tout le monde regarde, fasciné,
Doyle réussir à tirer le câble juste avant qu’il ne
meurt. La balise devient sombre. Tous les démons Lister regardent
fixement la balise s'effacer dans le choc.
Cordy commence à
pleurer et Angel la prend dans ses bras, pleurant lui-même.
A l’agence.
Angel et Cordy regardent
l’enregistrement de la pub de Doyle fait au début de l'épisode.
Doyle : "Si vous avez besoin
d'aide, n’allez pas chercher plus loin. Angel Investigations est le meilleur
! Nos rats* sont bas."
Cordy : "Nos taux* !"
Doyle montre un papier sur
la fenêtre derrière Cordy : "Il y a marqué ‘Rats*’…
Nos taux* sont bas, mais nos services sont hauts. Quand le moral est au
plus bas et que vous êtes au bout u rouleau, vous avez besoin de
quelqu’un sur qui compter. Et c’est ce que vous trouverez ici…quelqu’un
qui s’engagera à fond, peu importe le problème. Ne perdez
donc pas espoir. Ouvrez la porte de notre bureau et vous verrez qu'il y
a toujours des héros dans ce monde. (Il purifie sa gorge) Ça
va ? Je suis bon ?"
FIN