Sacrifice Héroïque
(Titre VO :hero)
Angel, épisode 109 saison 1

Transcript français par : Savine (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 
 

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Transcripts © Buffy Fan 2000/2001 - Merci de respecter les droits d'auteurs
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~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~


 


Los Angeles, la nuit. A l’Hyperion.
Cordy parle : "Alors, on voit la ville, les gratte-ciel, des feux, blablabla. Nous entendons un narrateur, de préférence célèbre - peut-être le type chauve de Star Trek ou un des Baldwin bon marché. Et il dit : 'C'est une immense et mauvaise ville.' On voit ensuite une femme marcher seule dans une rue sombre et inquiétante. On mettra une belle et jeune actrice, peut-être une starlette "dans le vent" dont la carrière est sur le point de décoller (On voit Cordy descendre une rue sombre). De toute façon, elle est très nerveuse, hein ? Très vulnérable. La voix du type dit : 'Le danger se cache à chaque coin de rue.' Boom ! Elle est attaquée par un imbécile grand, laid, avec un couteau. Elle crie : 'A l’aide ! Personne pour m’aider ?'. 'Et bien maintenant il y a quelqu'un pour répondre à votre appel. (On voit un type sombre dans un manteau long noir) Il vous protégera, (On voit le type en noir donner des coups à l’imbécile grand, laid, avec un couteau), vous attrapera quand vous tomberez ! Vous pouvez compter sur lui. (La caméra arrive sur Angel qui dit :) Et vous pouvez compter sur moi, parce que je suis le Vengeur de l’Ombre."

On voit Angel assis derrière son bureau. Il lève les yeux vers Cordelia qui tient une caméra vidéo dans ses mains.
Angel : "Je suis quoi ?"
Cordy : "Le Vengeur de l’Ombre."
Angel : "Je suis le Vengeur de l’Ombre."
Cordy : "Je sais, c'est parfait ! Nous pouvons le faire nous-mêmes en High 8. Je charmerai une maison de post-production pour faire les effets et… (Angel se lève et s’éloigne) Ecoute, j’en connais un rayon sur l’auto promotion Angel et je te dis qu’une pub comme celle-ci  peut nous faire sortir du rouge…ou du noir…ou faire casser la baraque, parce que c’est nous.  (Angel entre dans l'ascenseur et ferme la grille) Alors quoi ? Buffy vient en ville et te met sans dessus-dessous. (L’ascenseur descend) et je suis censée rester à rien faire et regarder couler notre affaire ?"
Doyle : "Il n'a pas entièrement tort, tu sais ? (Cordy vient se mettre devant lui) Ecoute, tout ce que je dis, c’est que faire de la publicité pour un super héros qui ne peut pas vraiment sortir dans la lumière du jour pourrait lever des soupçons, pour ne pas mentionner notre manque empoisonnant de la licence de détectives."
Cordy : "Et qui a besoin d'une licence quand nous n'avons aucun client ?"
Doyle : "Nous nous débrouillerons, princesse. C’est ce qu’on fait toujours."
Cordy : "Nous le ferons si nous projetons une bonne image. Et j’y pense tout d’un coup, Angel n’est pas l’homme qu’il nous faut pour cette pub ! Il est un personnage au-delà de la vie, une sorte de Braveheart qui ne peut pas toucher le téléspectateur moyen. Il nous faut quelqu’un qui est dans… la moyenne. Ecoute (Elle regarde Doyle de la tête aux pieds), un dirigeant d’entreprise…normal. Tu es parfait."
Doyle : "Pendant que j'apprécie le compliment, c'est juste..."
Cordy : "Viens ici dans la lumière et voyons si nous pouvons mettre tes pommettes en valeur."
Doyle : "Cordelia, je ne suis pas un type photogénique. En plus, j’ai la bouche sèche."
Cordy le saisit : "Excuse-moi ? Ce n'est pas une négociation. C'est une nécessité. Notre patron est dans un délire. Tu sais qu’il est seulement heureux quand il se bat avec le mal. Maintenant trouvons-le !"
Doyle parle de Cordy: "Je ne sais pas pourquoi on cherche le mal alors qu’il est juste ici."
Cordy : "Je t'ai entendu !"

INTRODUCTION

On voit Doyle fixant la caméra.
Doyle : "Si vous avez besoin d'aide, n’allez pas chercher plus loin. Angel Investigations est le meilleur ! Nos rats* sont bas."
Cordy : "Nos taux* !"
Doyle montre un papier sur la fenêtre derrière Cordy : "Il y a marqué ‘Rats*’… Nos taux* sont bas, mais nos services sont hauts. Quand le moral est au plus bas et que vous êtes au bout u rouleau, vous avez besoin de quelqu’un sur qui compter. Et c’est ce que vous trouverez ici…quelqu’un qui s’engagera à fond, peu importe le problème. Ne perdez donc pas espoir. Ouvrez la porte de notre bureau et vous verrez qu'il y a toujours des héros dans ce monde. (Il purifie sa gorge) Ça va ? Je suis bon ?"
* en anglais, ‘rats’ se dit ‘rats’ et ‘taux’ se dit ‘rates’
Cordy arrête la caméra : "Je ne sais pas. Je ne trouve pas d’homme, je n’ai que des…blaireaux. On ne veut pas de blaireaux !"
Doyle : "Je ne sais pas. Je pense que les gens pleureront aussitôt qu'ils entendront parler de nos rats bas… Je pourrais m’y prendre d’une autre manière."
Cordy enlève les feuilles de la fenêtre : "Je ne pense pas ainsi."
Doyle : "Plus besoin du blaireau alors ?"
Cordy : "Doyle, c’est pas ce que je voulais dire. Je suis désolée. C’est juste que… je me sens gentiment désespérée avec lui là-bas qui fait des rêves sans aucun but. Il n’a pas de cœur. Comment pourrait-il être brisé à ce point ?"
Doyle : "Je suppose qu’avoir vu Buffy l’a replongé dans son ancien état."
Cordy : "C'est très triste, mais nous vivons ici aussi."
Doyle : "Je lui parlerai."
Cordy : "Peut-être si nous lui trouvons un costume !"
Doyle : "Un costume ?"
Cordy : "Et bien, ce type est un héros consciencieux, ça le tuerait de mettre un maillot et un manteau pour nous faire un peu de publicité gratuite ?"
Doyle : "Je ne vois pas Angel mettre un maillot... (Il respire à fond et secoue sa tête) Oh, maintenant je le vois et c'est vraiment inquiétant."

Angel se défoule en donnant des coups de poing dans un sac de sable.
Doyle : "Hé ! Est-ce que c'est une séance privée ou on peut regarder ?"
Angel donne un coup de poing dans le sac : "Que veux-tu ?"
Doyle : "Et bien, il y a une fille en haut qui est pas tout à fait assez triste pour crier, mais qui est très sombre. Je pourrais devenir chanceux..."
Angel frappe : "J’ai juste besoin d’un peu de temps."
Doyle : "Crois-moi, je sais ce que tu ressens. La dernière fois que j’ai vu mon ex, elle est restée cinq minutes et j’en suis resté malade pendant des jours. C’est incroyable ce qu’elles peuvent nous faire."
Angel arrête de taper dans le sac : "Buffy est restée ici plus de cinq minutes."
Doyle : "D’accord, 10 minutes, et alors ?"
Angel va s’asseoir dans le sofa : "En réalité, elle est restée ici 1 jour et 1 nuit."
Doyle : "D’accord. Un de nous deux a bu et je suis triste de dire que ce n'est pas moi."
Angel s’éponge le visage avec une serviette  : "Qui sont les Oracles, Doyle ? Pourquoi ne m’as tu pas parlé d’eux avant ?"
Doyle : "Les Oracles ? Qui t’a parlé des Oracles ?"
Angel : "La première fois que le démon Mohra a attaqué a été effacée."
Doyle : "Quelle première fois ?"
Angel : "Ecoute, je l’ai suivi à la trace, je l'ai tué, un peu de son sang s’est mélangé au mien. Il m'a rendu mortel. C'est à ce moment que tu m’as parlé des Oracles."
Doyle : "Non, je vois pas. Je devrais me souvenir d’un retour dans le temps quand même. C’est pas quelque chose qui arrive tous les jours."
Angel s’assied sur une chaise : "Les Oracles m'ont dit que j'étais libéré de mon devoir. Buffy et moi sommes restés ensemble jusqu'à…ce que nous nous rendions compte que c’était impossible. Nous n'appartenons pas à nous. Nous appartenons au monde, au combat... Alors je suis retourné voir les Oracles et je leur ai demandé de revenir en arrière…comme si ce jour n'était jamais arrivé."
Doyle : "Mec, tu es un homme réellement vivant, de chair et de sang… et toi et Buffy… Il t’arrive quelque chose dans ta vie anormalement longue et tu l’as rendu ?!"
Angel : "Peut-être que j'ai eu tort ?"
Doyle : "Ou peut-être que Cordelia avait raison quand elle disait que tu faisais parti de la catégorie des héros. Moi, j'aurais choisi les plaisirs de la chair plutôt que le devoir et l'honneur. Je n'ai pas ta force. "
Angel : "Tu ne connais jamais ta force avant qu’elle ne soit testée."
Doyle : "Allons, tu as vécu et tu as aimé, et tu as perdu et tu t’es battu, et tu as vaincu, tout ça en un jour…et moi, j’essaie toujours de faire preuve de courage pour demander à Cordy de dîner avec moi, sans citer la partie du récit où je lui avouerai que je suis mi-démon…je devrais sans doute commencer par là, hein ?
Angel : "Et les Oracles m’ont dit que quelque chose de mal allait arriver  'des Soldats de l’ombre de la Fin des Temps.’"
Doyle : "Et tu tenais tant à sécuriser tes comptes d’épargne à long terme, hein ?"
Angel : "Je sens que quelque chose va arriver, Doyle. Je ne sais pas ce que c’est, mais je sens qu’on va en faire partie."
Doyle : "Et bien, si c'est un combat qu’ils veulent… quelqu’un d’autre ne pourrait pas y aller à notre place ? (Angel sourit) Ça semble injuste, tu sais ? Tu as déjà sauvé tous les pauvres gens impuissants et maintenant, tu dois aussi combattre l'apocalypse ?"
Angel se lève : "C'est la même chose. Bats-toi avec les bonnes armes…peu importe là où ça te mène."
Doyle : "Dis-moi avec quoi tu te bats… et je marquerai des points."
 
Cordelia et Doyle sont assis sur les marches dans le lobby.
Cordy : "Angel a recommencé la journée en se rappelant tout ce qui était arrivé ?"
Doyle : "C'est assez étonnant, hein ?"
Cordy : "Euh, étonnant qu'il n'ait pas vérifié les cours de la bourse ou les numéros du loto. Angel aurait dû nous dire ce qui était arrivé. Nous ne pouvons pas nous cacher des choses entre nous."
Doyle : "Non, nous ne pouvons… Tu sais que j’ai beaucoup réfléchi au sujet des secrets et du fait qu’ils sont mauvais... Je sais que mon mariage aurait eu une meilleure chance si Harriet et moi avions juste…communiqué un peu plus."
Cordy : "Et comment est-elle ? Vous êtes restés en contact ?"
Doyle : "Elle a décidé de rester à Los Angeles."
Cordy : "Oh ! Alors vous vous verrez probablement plus."
Doyle : "Et bien, pas dans l’immédiat. Nous avons tous les deux besoin de continuer nos propres vies."
Cordy : "C’est une bonne chose."
Doyle : "Ouais, parce que si je veux que notre relation dure, je dois mettre quelques cartes sur la table."
Cordy : "Comme ... ?"
Doyle : "La chose est que…je dois faire des nouvelles rencontres et... (Il appuie sa main sur sa tête alors qu’il est frappé par une vision). Whoa !"

Cordy fait les 100 pas en regardant dans un livre :"Oh ! euh…, je connais celui-ci ! Oh, le masque… le masque pour tête, Oh !, l'homme avec deux intelligence !"

On voit un bâtiment et des personnes qui y sont cachées ensemble.

Cordy : "Les gens que tu as vu…semblaient-ils pouvoir se payer un logement ?"

On voit une petite-fille démoniaque marcher dans une rue la nuit. Il y a un bruit de lourds pas à l'arrière-plan. La fille laisse tomber la boîte qu'elle porte et se dépêche de ramasser rapidement ce qu’elle a fait tomber. On voit qu’elle a peur. Alors qu’elle repart, une main lui couvre la bouche. Un garçon démoniaque la pousse sur quelques pas et ils se cachent pour voir passer un groupe armé en bottines qui coure.

Angel et Doyle se trouve devant le vieux bâtiment pour aider les gens que Doyle a vu dans sa vision. L’endroit est abandonné et détruit. Il y a des trous dans les murs.
Doyle : "Loyer très bas, même par de niveau standard pour démon."
Angel : "Tu as dit qu'ils se cachaient. C'est une bonne place pour."
Ils entrent dans une pièce où un repas est prêt sur la table.
Angel : "Doyle."
Doyle : "Signes de vie."
Angel : "Je sens quelque chose."
Doyle goûte la nourriture : "Toujours chaud. Ils sont partis en hâte."
Angel : "Pas la nourriture. (Il soulève un tapis sous lequel il y a une trappe) La peur."
Ils ouvrent la trappe et l'éclat de leurs torches électriques révèle un groupe de tous les âges.
Angel : "N'ayez pas peur. C'est bon. Nous sommes là pour vous aider."

On les voit tous assis dans la pièce.
Démon : "Nous avons donné tout notre argent à un homme qui a promis de nous obtenir des passeports et le passage sûr sur un bateau. Nous n'avons pas fait attention. C'était stupide de notre part. Il a disparu avec notre argent et le bateau n'est jamais venu."
Angel : "Où alliez-vous ?"
Démon : "Briole. Une petite île au large de la côte d'Equador. D'autres démons de notre sorte ont trouvé leur sanctuaire là-bas."
Angel : "Sanctuaire ?"
Les deux gosses démoniaques de toute à l’heure entrent précipitamment.
Garçon : "Ils sont proches. Ils nous ont presque eus. Nous avons perdu la moitié de nos provisions."
Le démon aîné met une main sur l'épaule du garçon : "Rieff, nous avons un invité. C'est le promis."
Rieff : "Génial !"
Angel purifie sa gorge : "Je crois qu’il y a un malentendu."
Aîné : "Oh ! Je ne pense pas ainsi. Beaucoup de nos prophéties sont énigmatiques, mais elles sont toutes claires sur un point : Dans les derniers jours de ce siècle, le promis apparaîtra et nous sauvera du Fléau ."
*les Scourges en anglais
Angel : "Le Fléau ?"
Rieff : "Il ne sait même pas qui ils sont. Comment est-il censé nous sauver d'eux ?"
Aîné : "Rieff... "
Rieff : "Ils arrivent, et peu importe combien de ‘promis’ vous allez leur jeter à la figure, ils ne cesseront pas tant que nous ne serons pas tous morts. Vous allez nous faire tous tuer."
Aîné à Angel : "Il est jeune. Je suis désolé. Excusez-moi."

On voit Doyle regarder par la fenêtre.
Angel à Doyle : "Nous devons faire quelque chose. Ils pensent que je suis une sorte de sauveur promis… Quoi ?"
Doyle : "Le Fléau."
Angel : "Tu les connais. Qu’est-ce que c’est ?"
Doyle : "La Mort."
 
Dans le passé, on voit Doyle (plus jeune) marcher dans son appartement. Il ferme la porte, baisse sa veste, prend alors la cigarette de sa bouche et attrape une batte de base-ball.
Doyle : "Qui est là ?"
Lukas : "Un ami.'
Doyle : "Je n'ai pas d'amis."
Lukas : "Ça va. En fait je suis plus un parent (Il avance dans la lumière et montre son visage plein de piques comme celui de Doyle quand il se transforme) qui est dans l'ennui et qui a besoin d'aide."
Doyle : "De quoi parlez-vous ? Et qui êtes-vous bon sang ?"
Lucas : "Mon nom est Lucas. Je suis un démon Brachen, comme vous. Mon clan est de l'Oregon. Nous avons vécu dans les bois là-bas, protégez… jusqu'à…ce qu’ils viennent. Peu d’entre nous se sont échappés."
Doyle : "Je ne vois pas en quoi je peux vous aider. J’ai mes propres problèmes."
Lucas : "Ils savent que nous sommes ici. Ils arrivent pour nous."
Doyle : "De qui parlez-vous ? Qui vient pour vous ?"
Lucas : "Le Fléau."
Doyle : "Qu’est-ce que c’est que ça ?"
 
Retour dans le présent. Doyle parle à Angel.
Doyle : "Une armée de démons de sang pur. Ils ont une grande haine…surtout pour nous qui sommes des héritiers mélangés (donc de sang impur puisque mi-humain). Ils sont très pedigree. Ils nous traquent comme des animaux."
Angel : "Personne ne lutte contre eux ?"
Doyle : "Bien sûr que si. Tout le temps. Vous pouvez les tuer, mais ces types croient en ce qu'ils font. Ils sont prêts à mourir pour leur cause."
Angel : "Dur de se battre contre des fanatiques."
Doyle : "Plutôt impossible."

Retour dans le passé.
Lucas : "Je ne vous demande pas de vous battre, juste de nous aider à nous cacher jusqu’à ce que nous puissions quitter la ville.'
Doyle : "Tu as frappé à la mauvaise porte, mec. Si tu veux faire un petit pari illégal, je suis ton homme. Mais dissimuler des démons ? Ce n'est pas dans mes cordes."
Lucas : "Tu es l’un d’entre nous."
Doyle : "Non. J'ai grandi comme être humain. Je ne tiens pas à explorer mes racines.'
Lucas : "Nous n’avons personne d’autre vers qui nous tourner."
Doyle s'assied : "Ecoute, je ne sais pas quoi te dire, mec. Vous avez à faire à quelque chose d’énorme là. Quelqu’un qui vous aide…prend des risques. Et je ne veux pas mourir parce que je prends des risques ."
Lucas : "Doyle, si tu ne penses pas que nous sommes de la même famille, crois au moins que nous avons un ennemi commun. Ça ne signifie rien pour toi ? (Doyle ne bouge pas, alors Lucas part) Visiblement non."
 
Retour dans le présent.
Doyle : "Je tournais mal. Je venais de découvrir mon côté démoniaque. Je n'ai pas compris ce que ça signifiait. L'idée d'avoir des obligations familiales envers des gars qui avaient la tête comme de grands coussins d’épingles bleus, c’était trop."
Angel : "Et qu'est-ce qui est arrivé ?"

Dans le passé. Doyle se retourne dans son lit. Il allume une cigarette quand il est frappé par une vision.
Doyle se lève : "Bon sang !"
Il voit Lucas et son clan en train de se faire tuer.
Lucas : "Crois au moins que nous avons un ennemi commun."

Dans le présent.
Doyle : "Quand j’ai eu les visions pour la première fois, j'ai pensé que j'avais eu un coup. Je n'ai pas compris ce que les images signifiées. Mais je devais savoir si ce qu’elles me montraient était un rêve…ou réel."

Dans le passé. Doyle arrive dans un bâtiment et découvre les cadavres de Lucas et de son clan.
Dans le présent.
Doyle à Angel : "Ce n'était pas un rêve !"
Angel : "Tu ne pouvais pas savoir."
Doyle : "Ces gens vont avoir besoin de plus qu’un promis mythique.
Tu ne peux pas te battre contre le Fléau, Angel."
Angel : "Il ne viendra pas, parce que nous allons les avoir ici."
 
On voit un camion approcher à l’extérieur.
Cordy arrive dans le bâtiment.
Cordy : "Salut ?… Angel ?… Salut ? (Elle a peur quand elle entend des pas de démons derrière elle dans le vestibule. Elle sort alors de son sac un petit vaporisateur) Même si ça ressemble à …une marque populaire de déodorant, (Elle regarde la bombonne et ôte rapidement le capuchon) ça va être une bonne astuce pour faire fuir ces démons répugnants !"
Elle pulvérise l'air devant eux.
Un démon renifle : "Wintergreen."
Doyle vient se mettre entre Cordy et les démons : "Cordy, c'est bon. Nous sommes là pour les aider."
Cordy range le vaporisateur : "Oh !… Oh ! (Elle leur sourit) Hé ! (Elle se retourne vers Doyle) Où est Angel ?"
Doyle : "Il essaye de trouver des documents pour les faire quitter le pays. Tu as le camion ?"
Cordy : "Oui ! Il est devant… Hé, Doyle ? Tu as remarqué que ces gens sont des démons ?"
Doyle : "Ouais, je le sais. Ils sont inoffensifs."
Cordy aux démons : "Vous nous excusez une seconde ? (Elle attrape Doyle par le bras) Je te rappelle notre mission : lutter contre les forces du mal ?"
Doyle : "Ils ne sont pas du côté obscure. Ils sont demi-humains et ils ont des ennuis. Maintenant, nous n'avons plus beaucoup de temps. Angel veut que tu ailles au port de L.A, au quai d'escale 12. Erreur, au 4, le Quintessa. Utilise le nom d'Angel. Il connaît le Capitaine."
Cordy : "Donc, nous leur avons réservé une croisière ?"
Doyle : "En quelques sortes, ouais."
Cordy : "J’imagine même pas le souk."
Doyle : "Le type dirige un cargo. Il doit de l'argent à Angel. Il le fait, ils sont quittes."
Cordy : "Ho, ho ! Attends une minute ! Ce type doit de l’argent à Angel ? Pourquoi on ne le récupère pas ?"
Doyle : "Cordy, il y a des démons opprimés ici. Ils ne sont pas en sécurité !"
Cordy : "Donc, nous les envoyons en croisière et nous payons pour ça ?"
Doyle : "S'il te plaît. Juste ça. Nous devons être sûrs que le bateau est prêt avant de les faire bouger d’ici."
Cordy : "De mauvaises choses vont se produire, non ?"
Doyle : "De très mauvaises choses."
Cordy soupire : "J’y vais."
Doyle : "Appelle-moi à la minute où c’est fait."
Cordy : "Ok."

Dans le bureau du patron du port.
Patron : "Je pourrais avoir beaucoup d’ennuis."
Angel : "Pas autant que si vous ne le faites pas."
Patron : "Relaxe mon frère. De temps en temps, si je le laisse faire certaines de ses expéditions, c’est parce qu'il est de la famille. Ce n'est pas à cause de l'argent."
Angel : "La famille, c’est important."
Patron : "Vous n'allez pas payer, n'est-ce pas ?"
Angel : "Je ne vais pas payer."
Patron : "Donc c'est juste une extorsion."
Angel : "Big Randy vous a parlé de moi, n’est-ce pas ? Vous savez qui je suis."
Patron : "Il a dit que vous l’aviez… mordu ?"
Angel fait le tour du type lentement : "Non, je ne l’ai pas mordu."
Patron soulagé : "Donc vous ne mordez pas..."
Angel : "Je n’avais pas faim."
Patron : "Alors, que voulez-vous que les documents disent ?"
Angel : "Je veux qu’ils certifient que le bateau porte une cargaison inspectée de déchets médicaux. Personne ne regarde à l'intérieur de ce bateau ou l'empêche de quitter le port… S’ils le font…je considérerais que c’est de votre faute. Souhaitez alors que je n’ai qu’un petit creux…"
Le patron le regarde fixement, les yeux grands ouverts, et finit alors rapidement de remplir le document et le remet à Angel.
Le patron se presse pour partir : "Je vous souhaite un agréable voyage."

Dans le bâtiment où se cachent les démons.
Démon : "Nous n'avons pas de temps pour ça. Qu'est-ce qui ne va pas avec ce garçon ?"
Doyle : "Qu'est-ce que c'est que ça ?"
Démon : "Rieff. Il est parti. Il le fait à chaque fois. Il va revenir."
Fille : "Non. Il dit qu'il n'y a pas de promis. Il a dit qu’il ne voulait pas rester ici pour se faire tuer avec nous. Nous n'allons pas être tué, n'est-ce pas ?"
Doyle : "Non, personne ne va mourir. (Il se retourne vers le démon et lui donne le téléphone portable) Cordelia va appeler. Quand elle le fera, emmenez tout le monde et allez au bateau. Si vous n'êtes plus ici quand je reviens, je vous apporterai le garçon là-bas. (À la petite fille) Hé !…Sais-tu où il est allé ?"

On voit Rieff descendre de la rue.
Doyle arrive vers lui en courant : "Rieff ! Attends. Attends. (Il le rattrape) Tu es rapide."
Rieff : "Je marche. Vous êtes juste vieux."
Doyle : "Ouais, bon. Tu sais où nous devons aller. Angel a trouvé un moyen de partir, un bateau."
Rieff : "Génial. Amusez-vous bien. Pensez à prendre de la Dramamine*."
* sûrement un médicament pour le mal de mer
Doyle : "Tu ne viens pas ?"
Rieff : "Vous ne pouvez pas me forcer."
Doyle : "Tu as raison. Tu es assez grand. C’est ton choix."
Rieff : "Exact. Un choix. Où veux-je être détesté ? Vous n’y arriverez pas. Laissez tomber. Ma mère était pareille que vous. Vous pouvez passer votre chemin. Je suis sortie un soir avec elle. J’étais si heureux. On était avec tout le voisinage. Devinez quel jour c’était ? (Doyle soupire) Quel jour c’était?"
Doyle : "C'était Halloween."
Rieff : "Donc c'est mon choix : les gens peuvent me détester parce qu’ils ont peur de moi, ou les sangs purs peuvent vouloir me tuer. C'est si facile, il n’y a pas de choix à faire."
Doyle : "Il me semble que tu as une famille à laquelle tu sais que tu appartiens. (Rieff part) Hé ! Je parie que la petite fille va te manquer."
Rieff : "Ouais, eh bien, elle est sûrement déjà morte... ou va bientôt l’être. Ils vont revenir. Je peux le sentir."
Doyle : "Ça va être différent cette fois."
Rieff : "Pourquoi ? Parce que votre ami est le promis ? (Doyle soupire) Donc vous savez que ce n’est pas vrai."
Doyle : "Non. Je ne connais rien de vos mythes populaires et légendes. Mais je connais vraiment Angel et il est celui qu’il vous faut."
Rieff sarcastique : "Mon héros."
Doyle : "Ouais, c'est exactement ce qu’il est. Et que les gens l’appellent ‘le promis’ ou ‘le vengeur de l’ombre’, en quoi est-ce important ?"
Rieff : "Ça importe parce que c'est un mensonge !"
Doyle : "Ils mettent leur foi en quelque chose, Rieff. Tu n’as pas à le faire si tu ne le veux pas. Peut-être qu’Angel ne sait pas ce qu’il fait. C'est possible. Mais l'autre option : te perdre  quelque part, espérant quelque chose, je sais que ça ne marche jamais ! (Rieff déglutit) On va au bateau ?"

Au bateau.
Cordy : "Et bien, ce n'est pas exactement ‘la croisière s’amuse’, hein ?"
Capitaine : "Désolé. Nous ne transportons pas des gens d’habitude. Nous transportons de la cargaison. Elle ne s’en est jamais plainte."
Commandant en second : "Nous pourrions mettre quelques couvertures ou quelque chose. Combien ?"
Cordy : "Oh !,…environ 20 ? Certains sont des petits, vous savez, les enfants…"
Capitaine : "Ce ne sera pas l’endroit le plus confortable du monde, mais nous les y emmenons."
Cordy sort son téléphone avec un soupir : "C’est tout ce que je souhaite."

On voit Doyle et Rieff marcher dans la rue.
Rieff : "Hé ! C’est par là."
Doyle : "Hein ?"
Rieff : "Je pensais que tous les démons Brachen avaient un bon sens de l’orientation."
Doyle : "Ouais et nous sommes tout assez bons au basket-ball, aussi."
Rieff : "Quoi ? (Nous entendons la marche des soldats) Ils sont ici."
Doyle : "Allez, allons-y !"
Ils prennent une ruelle pas très loin des soldats qui sont derrière eux.
Doyle montre le bâtiment : "Par ici."
Ils observent d'une fenêtre le Fléau fouiller dans le voisinage.
Doyle : "Ne bouge pas."
Soldat : "Détruisez tout ça !"
Ils brisent des fenêtres et des poubelles avec des coups de pied. Et ils incendient une voiture. Un des soldats vient vers leur bâtiment.
Rieff : "Doyle."
Doyle : "Reste là. Compris ?"
Doyle prend son apparence de démon et va à la porte pour frapper au visage le soldat. Il se dirige ensuite vers le Fléau en bas de la route. Une main sort de l’ombre et l’attrape au passage.
Doyle : "Ils arrivent."
Angel : "Bien."
 
On voit le Fléau entrer dans la cachette des démons.
Soldat : "Ils étaient ici, Monsieur, récemment."
Commandant : "Et quand elle doit se cacher, où va la vermine ? (Il tape du pied à côté du tapis. Un soldat tire la trappe ouverte. C'est vide) Continuez à regarder."
Angel avec son visage de vampire : "Pour qui ? (Il montre Doyle dans un coin) Pour ça ? (Alors qu’un soldat fonce vers lui) Arrière ! Il est pour moi."
Commandant : "Les vampires ne se nourrissent pas du sang de démon."
Angel : "Oh ! Pitié ! Je n’en mangerais pas. Il sent trop l’humain."
Commandant : "Vous pouvez parler, le vampire. Vous êtes le plus bas de tous les métis."
Angel : "Vous pensez que je ne le sais pas ? Vous pensez que je ne ressens pas l'humanité à l'intérieur de moi jour et nuit… ma contamination ?"
Doyle : "S'il vous plaît, ne le faites pas, s'il vous plaît !"
Angel fait semblant de lui briser le cou et le laisse tomber : "La ferme !"
Soldat : "Un métis qui assassine d'autres métis. Toujours charmant."
Angel : "Je sais qui vous êtes. Je veux vous rejoindre."
Commandant : "Nous rejoindre ? Vous voulez mourir ?"
Angel : "J’ai besoin d’être ‘nettoyé’ et vous seulement pouvez me montrer la voie. (Il s’approche de lui) Vous pouvez me tuer si vous voulez juste me libérer. Mais je peux tuer des métis pour vous, et croyez bien que je peux le faire plus rapidement que n’importe lequel de vos hommes. Je connais leur façon de penser, où ils se cachent, comment ils pensent. Je peux vous aider."
Commandant : "Peut-être que vous pouvez."
Il fait un geste vers des soldats qui saisissent Angel par les bras et le poussent dans la pièce, tandis qu'il rit.
 
On voit Rieff regarder le Fléau sortir du bâtiment avec Angel au milieu d’eux.
Soldat : "Nettoyez le secteur. Apportez-les lui. Plus rapidement ! Bougez !"

Rieff découvre le corps de Doyle. Il s'agenouille à côté de lui, mais saute en arrière quand Doyle clignote d’un oeil. Avec un gémissement, Doyle remet violemment son cou en place.
Doyle : "Je pense que j'ai détesté ce plan."
Rieff : "Tous les démons Brachen peuvent le faire ?"
Doyle secoue son visage de démon : "Nous sommes plus forts avec notre apparence de démon, mais je préfère généralement garder mon apparence d’homme."
Rieff : "Où sont-ils tous ?"
Doyle : "Je crois savoir où ils sont…J’espère."
 
On voit les démons monter à bord du cargo.
Capitaine : "Ecoutez, j’ai eu mon autorisation du maître du port. Nous devons y aller maintenant. J'ai un programme à respecter."
Cordy : "Je suis sûre qu'ils vont bientôt arriver, Capitaine. Plus que quelques minutes."
Capitaine : "Angel a dit qu'il réduirait ma dette de moitié si je lui rendais cette faveur, n’est-ce pas ?"
Cordy : "Ouais, la moitié, c'est ce qu'il a dit. Un énorme 50 % en moins…une vraie affaire."
Capitaine : "Il la réduit de 60 %, et j’attends."
Cordy : "Vous êtes dur en affaire."
Le capitaine s'éloigne et un des démons s'approche de Cordy.
Démon : "Je ne sais pas comment vous remercier vous et vos amis. Je suis sûr que Rieff est en mains sûres."
Cordy : "Doyle va vous l’amener."
Démon : "Oui, il est un bon. Il comprend notre souffrance."
Cordy : "On comprend tous votre souffrance."
Démon : "Je vous fais mes excuses. Ce n’est pas ce que je voulais dire. C’est juste que Doyle est plus familier. Il doit vivre avec certaines persécutions. C’est toujours le cas quand vous êtes à moitié démon."
Cordy : "Démon ?!"

Il y a une réunion du Fléau. Angel a gardé son apparence de vampire. Les soldats à côté de lui portent un uniforme gris et ont les cheveux lissés en arrière.
Commandant : "L'autre jour on m'a demandé ‘Pourquoi chasse-t-on les bâtards ? Son infériorité ne signifie pas qu’il représente une menace ? Ne doivent-ils pas mourir de leur propre  stupidité mortelle innée ?’…Laissez-moi vous dire une chose, même la plus petite des vermines a besoin d’être écrasée. Les métis sont les plus mauvais. Ils continuent à proliférer. Diluant pour toujours notre sang de démon précieux avec leur faible sang d’humain."
Soldats : "Ouais !"
Commandant : "Si nous y arrivions, ce serait aussi bon que l'abandon du mal. Aussi bon que le devenir de l'homme. Donc, je dis JAMAIS ! (Acclamations des soldats.) Je dis que nous  n’arrêterons pas tant que chaque métis aura été effacé et que notre pureté gouvernera cette planète ! (Plus d'acclamations) Nous ne nous arrêterons pas tant que l'Ordre Plus Puissant l'exigera ! (Des acclamations) Maintenant, ce soir, nous allons faire un pas de géant vers notre but. Ce soir les métis qui nous ont échappé seront détruits. Et nous savons où les trouver. Remercions ce bon homme (Il fait des gestes pour que l’être humain avance), le commandant en second sur le bateau qu’ils pensent les sauvera. Il nous vient pour l'argent, mais il est un frère de notre cause et nous l'invitons… à être témoin de la puissance de la balise."
Deux soldats ouvrent une porte derrière le Commandant et étirent ce qui ressemble à une lumière géante en forme de cristal suspendu dans un encadrement de métal. Il y a en plus quelques commutateurs.
Commandant : "Ce soir les métis Lister seront..."
Soldat qui est debout à côté d'Angel : "Incroyable, n'est-ce pas ? Ça va tout nettoyer."
Angel : "Oui, les choses sont très claires."
Commandant Tiernan : "Les Listers, avec n'importe quelle créature contaminée par le sang humain, périront au moment où la lumière purifiante les touchera. Quand la balise atteint la masse critique et détone, sa portée s’étend sur un quart de mille dans toutes les directions. (Au Commandant en second) Vous voulez voir comment ça marche ? (La lumière l'atteint et il se met à hurler) Une fin difficile pour une mutation difficile (Murmures des soldats) Allons-y maintenant et livrons-leur notre message ! Notre victoire en dépend !"
Acclamations.
Les soldats sortent. Angel réussit à entrer dans la pièce d’à côté et frappe un démon pour lui voler sa moto.

Cordy et le Capitaine du bateau arpentent le cargo impatiemment. Doyle et Rieff arrivent en courant.
Cordy : "Qu’est-ce qui s’est passé ?"
Démon à Rieff : "As-tu une idée du pétrin dans lequel tu nous as mis ? Nous sommes ici pour fuir !"
Rieff : "Je suis désolé."
Démon : "Descends en bas avec les autres."
Rieff sert la main de Doyle : "Merci."
Doyle regarde Cordy : "Quoi ?"
Cordy : "Tu es vivant !"
Doyle : "Et tu n’es pas contente ?!"
Cordy : "Nous étions inquiets ."
Doyle : "Oh ! Et bien, tout va bien. (Cordy lui donne une tape) C’est pour quoi ?"
Cordy : "Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu étais à moitié démon ? Je pensais que nous avions reconnu que les secrets étaient mauvais !"
Doyle : "J'ai voulu te le dire. J'ai eu peur. J'ai pensé que si je te le disais, tu me rejetterais."
Cordy : "Mais je t’ai déjà rejeté avant ! Alors, tu es un mi-démon. Grand cri ! Je ne peux pas croire que tu pensais que je m'en soucierais. Je veux dire, je travaille pour un vampire ! Hé ?!"
Doyle : "C'est vrai. J’ai juste..."
Cordy : "…pensé que je suis… superficielle ?… Donc tu es à moitié démon… Y a pas autre chose que je devrais savoir ?"
Doyle : "La moitié de démon est à peu près mon plus grand secret."
Cordy : "Bien. C'est sorti. Une bonne chose de faite….Tu ne voulais pas m’inviter à dîner par hasard ?"
Doyle : "Ouais… ? (Cordy lui sourit) Cordelia. Voudrais-tu..."
Cordy regarde devant lui : "C'est Angel !"
Angel qui a repris son apparence humaine, descend de la moto et se dirige vers la passerelle.
Angel : "Nous devons partir tout de suite."
Cordy : "Qu'est-ce qui se passe ?"
Capitaine : "Je ne peux pas ! Je n’arrive pas à trouver mon commandant en second !"
Angel : "Vous ne le trouverez pas. Nous y allons. Allez sur le pont."
Doyle : "Angel, ils sont ici."
Le Fléau remonte le quai d'escale à l’aide de camions et motos. Ils ont la machine destructrice avec eux.
Doyle : "Angel."
Angel : "Descendez. Fermez les portes."
Doyle : "Quoi ?"
Angel : "Bougez ! Maintenant ! Restez avec les autres."

On voit Doyle hurler : "Fermez les portes ! Le Fléau est ici ! On va partir. On va y arriver."
 
Angel attend les soldats en haut de la passerelle alors que le cargo commence à quitter le quai.
Commandant : "Vous nous avez menti, le métis."
Angel : "Vous devenez rapide."
Tiernan : "Tuez-le,… péniblement."
Les soldats abordent Angel et ils se battent, mais Angel met les quatre soldats par terre en moins de deux. Tiernan l'attaque et ils se battent un peu plus d’égal à égal. Ils brisent une porte dans leur bagarre et tombent dans un escalier qui mène au cargo. Alors que Cordy et les autres les observent, ils trébuchent sur la rampe et tombent côte à côte sur une passerelle inférieure. Tandis qu’Angel se lève, il voit la balise. Elle est déjà allumée.
Angel : "Elle va détoner. Sortez ! Tous !"
Les démons Lister grimpent pour sortir alors que Tiernan saisit Angel et essaye de l'étrangler.
Tiernan : "Bienvenu dans un monde plus propre. Bientôt seulement les sangs purs seront debout."
Angel : "En réalité, monsieur l’homme pur… (Il brise le poignet de Tiernan) vous serez sur le cul ! (Il lui brise le cou et le laisse tomber)."
Doyle essaye d'ouvrir une porte : "Ahh ! Elle est fermée de l'extérieur. Nous sommes pris au piège !"
Doyle et Cordy montent une échelle pour aller au même niveau qu'Angel. Ils se retrouvent tous sur une plate-forme avec la balise en face d’eux.
Doyle : "Que fait cette chose ?"
Angel : "Sa lumière tue toute personne avec du sang humain."
Doyle : "D’accord. Ça brille de plus en plus…l’arme est prête, n'est-ce pas ?"
Angel : "Presque. Si je tire le câble, je pense que je peux toujours le déconnecter."
Doyle : "Comment comptes-tu le faire sans toucher la lumière ?"
Cordy : "Angel, c’est du suicide."
Doyle : "Il doit y avoir un autre moyen."
Angel regarde les démons puis Cordy : "C'est bon."
Cordy : "Non !"
Angel met une main sur l'épaule de Doyle.
Doyle met sa main sur le bras d’Angel : "Le bon combat, hein ?…Tu ne le connais jamais jusqu’à ce que tu l’es affronté… Je comprends maintenant."
Doyle fait un pas en arrière puis frappe Angel au menton pour l’assommer.
Doyle se retourne vers Cordy et il l'embrasse. Il y a une lumière bleue étrange entre leurs lèvres. Mais on ne sait pas si c’est eux où si c’est la balise derrière eux.
Doyle recule : "Nous ne saurons jamais (Il prend son visage de démon) si c'est un visage que tu aurais pu apprendre à aimer."
Angel tente de se relever en se tenant à l’échelle.
Angel : "Doyle. Doyle. DOYLE ! DOYLE ! NON !!!"
Doyle saute sur la balise juste avant qu’Angel atteigne la plate-forme. Il saisit un endroit de l’encadrement métallique, tourne sa tête et sourit à Angel et Cordy.
Angel : "Non !"
Doyle reprend son apparence humaine et essaie de tirer sur le câble alors que la lumière devient plus brillante et que la peau de son visage commence à fondre.
Tout le monde regarde, fasciné, Doyle réussir à tirer le câble juste avant qu’il ne meurt. La balise devient sombre. Tous les démons Lister regardent fixement la balise s'effacer dans le choc.
Cordy commence à pleurer et Angel la prend dans ses bras, pleurant lui-même.

A l’agence.
Angel et Cordy regardent l’enregistrement de la pub de Doyle fait au début de l'épisode.
Doyle : "Si vous avez besoin d'aide, n’allez pas chercher plus loin. Angel Investigations est le meilleur ! Nos rats* sont bas."
Cordy : "Nos taux* !"
Doyle montre un papier sur la fenêtre derrière Cordy : "Il y a marqué ‘Rats*’… Nos taux* sont bas, mais nos services sont hauts. Quand le moral est au plus bas et que vous êtes au bout u rouleau, vous avez besoin de quelqu’un sur qui compter. Et c’est ce que vous trouverez ici…quelqu’un qui s’engagera à fond, peu importe le problème. Ne perdez donc pas espoir. Ouvrez la porte de notre bureau et vous verrez qu'il y a toujours des héros dans ce monde. (Il purifie sa gorge) Ça va ? Je suis bon ?"

FIN



Par Savine & Nanouk pour Buffy Fan
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