L'hôtel du mal
(Titre VO : ARE YOU NOW OR HAVE YOU EVER BEEN )
Angel, épisode 202 saison 2

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 
 

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~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Dans l'appartement de Cordelia.
Wes tient une photo en noir et blanc d'un hôtel de 1920.
Wes : L'hôtel Hypérion. Il semble être abandonné.
Angel : 68 pièces, 68 chambres à louer.
Wes tend la photo à Angel : Une décoration influencée par la Californie et l'Espagne. Je dirais construit à la fin de 1920.
Angel : Je le crois aussi. C'est à l'ouest d'ici et avait l'habitude d'être le coeur d'Hollywood. Je ne dit pas depuis combien de temps c'est déserté.
Cordy sort de sa cuisine portant un plateau avec deux tasses et un grand verre et le pose sur la table.
Wes : D'après son aspect...depuis des années.
Angel : Hmm.
Cordy tend une tasse à Wes : Thé Anglais. (pose l'autre tasse sur la table) Café. (tend le grand verre à Angel) O positif.
Wes s'assoie : Est-ce qu'on suspecte que sa condition courante est davantage dû aux affaires touristiques s'épuisant ?
Angel : Ouais.
Angel regarde le liquide sombre dans le verre.
Cordy : Qu'est-ce qu'il y a ?
Angel : Je...hum, je..je crois qu'il est mauvais. Ca commence à coaguler.
Angel pose le verre.
Cordy : Hein ? (Cordy le prend pour regarder de plus près) Non. C'est de la cannelle. (elle le tend à Angel, qui la regarde) Quoi, je peux pas essayer des trucs ?
Wes : Euh, quel est l'intérêt ?
Angel : J'ai besoin que vous regardiez dans son historique. Découvrir qui le possède maintenant et pourquoi ils le laissent vide comme ça.
Wes : Qui est le client.
Angel : Il n'y a pas de client. (commence à partir) Je vous retrouve plus tard pour voir ce que vous avez trouvés.
Cordy s'assoie : En plus crypté ?
Wes : Angel, c'est plus qu'un intérêt soudain en domaine réel.
Angel mettant sa veste : Tu devras accéder aux fichiers de polices. Te focaliser sur des dossiers froids, des homicides, des personnes disparues non résolues. Commence au début, prend le par le jour présent.
Wes : Tu crois que peu importe ce qu'a fait cet endroit il l'a fait pendant un certain temps.
Angel : Commence sûrement par la fin.
Cordy et Wes se regardent alors qu'Angel sort par la porte.
Vue sur un hôtel en noir et blanc derrière une palissade avec une enseigne disant : 'Immeuble Melman & Développement 555-0157'.
La caméra se rapproche, passant à travers la palissade. Deux voitures d'un vieux style arrivent devant l'hôtel alors que la couleur revient doucement.
Fondu sur un groom ouvrant la porte de l'hôtel - des gens marchant dans le hall - vue sur le bureau de l'hôtel et le manager classant quelques enveloppes avec un groom se penchant sur le comptoir à côté de lui.
Manager : Du courrier pour la 315. Mr. Ferris doit vraiment arrêter d'écrire à sa mère par la poste. (le groom prend les lettres sur le comptoir pendant sur le manager sort une bouteille de la poche de sa veste) Le petit déjeuner de Mrs. Miggin des liqueurs Val. (la tend au groom) Assurez vous qu'elle le prenne en dernier. Ils lui ont ôtés son crédit...Et (tend au groom un plateau en argent avec un morceau de papier dessus) la facture hebdomadaire de la 217.
Groom : P..p...pourquoi moi ? Je l'ai fait la dernière fois ! (la manager est immobile) Ce type me file la chair de poule. Et si je lui livrais une note d'expulsion à la place de cette facture ?
Manager : On ne peut pas expulser les clients sur le compte de la chair de poule. Maintenant, si on le fait....on devra fermer, n'est pas ?
Groom : Vous avez déjà vu ses yeux ? Il n'y a rien dedans.
Le manager rit et le groom part à contrecoeur.
On voit un ascenseur arriver et s'ouvrir un deuxième étage. Le groom regarde dans le couloir miteux jusqu'a ce que la porte soit prête à se refermer sur lui. Il met une main entre les portes, puis respire profondément et tenant le plateau devant lui il marche doucement dans le couloir vers la 217. Il respire à nouveau profondément et frappe à la porte très doucement.
Groom d'une petite voix : Bonjour. C'est le groom. Il y a quelqu'un ? Ok, je crois que vous êtes sorti, alors...(entend un petit bruit à l'intérieur de la porte et pose rapidement le plateau sur le sol devant la porte) Je vais juste laisser ça, vous savez, à l'extérieur de votre porte, et vous pourrez le prendre quand ce sera, comme vous dites, plus commode.
Il part vite vers l'ascenseur, il rentre à l'intérieur et appuie répétitivement sur les boutons.
Groom : Allez, allez, allez.
La porte de la 217 s'ouvre et le groom regarde les portes de fermer alors qu'on voit une main prend la facture. La caméra passe sur une paire de pantalons noirs vers une chemise rouge et un t-shirt blanc et monte vers le visage de l'homme. C'est Angel, avec les cheveux lissés sur le côté.
Intro
On a une vue extérieure de l'hôtel Hypérion abandonné le jour, puis une vue sur le hall désert à l'intérieur. C'est le même endroit qu'Angel a trouvé à la fin du dernier épisode.
Angel arrive de la cave et regarde autour de lui. On entend un petite voix métallique, comme une vieille radio ou une télévision.
Voix : ...je dois apprendre à ce comité les principes basiques de l'Américanisme....
Un marteau frappe et une voix l'interrompt : Ce n'est pas la question ! Ce n'est pas la question. La question est : avez vous connu ou avez vous déjà été un membre du parti communiste ?
La première voix alors qu'on retourne dans le temps vers des gens regardant l'audience de McCarthy à la télévision dans le hall de l'hôtel : Je formule ma réponse de la seule façon qu'un citoyen américain puisse formuler sa réponse à cette question....
Interrogateur : Alors vous ne niez pas....
Première voix continuant : ...ce qui est complètement évasif...
Un homme bouge disgracieusement et s'éloigne des autres regardant encore.
Un type cours après une jeune blonde pestant dans le hall.
Gars : Ah, allez, mon coeur ! Comment est-ce que tu crois que Lana Turner a commencé ?
Elle continue - passe à côté d'Angel alors qu'il prend un journal alors qu'il passe près d'une table et regarde dans le journal pendant qu'il marche dans le hall dans une autre direction.
Groom alors qu'Angel passe près de lui : Euh, pas de messages pour la 217.
Angel l'ignore.
Le groom va derrière le comptoir alors que le manager sonne la cloche et tend quelque chose au groom pour la 515 puis retourne parler à quelqu'un se tenant devant le comptoir.
Manager : Oui, je comprend ce que l'enseigne dit, mais c'est faux. Nous n'avons vraiment pas de chambres libres en ce moment.
La caméra se tourne pour révéler qu'il parle à une famille de noirs bien habillés.
Père : Vous plaisantez. L'enseigne est fausse. Bien sûr que si. Allez.
La caméra passe à côté d'eux pour montrer Angel allant dans l'ascenseur, portant le journal et un sac en papier.
Il sort de l'ascenseur. Il y a un homme en costume se tenant dans le couloir. Angel passe à côté de lui et sort ses clés alors qu'une porte plus bas s'ouvre et deux hommes en sortent. L'un complètement habillé et l'autre en peignoir (ressemblant vaguement à Rock Hudson), ils rient tous les deux.
Acteur : Oh, attend, attend. (réajuste la veste de l'autre) Voilà. Tu fais un peu peur Larry. (ils voient Angel qui les regardent alors qu'ils se séparent et se serrent la main) Bonne nuit.
Larry va dans le hall et Angel et Acteur se regardent pendant un moment avant qu'ils retournent tous les deux dans leur chambres.
Angel pose ses clés et son journal sur une table et sort une bouteille de sang de son sac en papier et la pose à côté.
Il va remplir le seau à glace dans le couloir. Il voit un vendeur dans le couloir, parlant à quelqu'un caché derrière un coin.
Vendeur : Oui. Oui. Oui. Je comprend. Bien sûr. (on entend quelques voix murmurantes se chevauchant) Oui.
Angel remplit son seau et regarde dans le hall pour voir un type frapper à une porte, quand il regarde en arrière le vendeur est parti.
Angel passe à côté de l'homme, se tenant encore devant la porte fermée et entre dans sa chambre. Il ferme la porte, met la bouteille de sang dans le seau. Il sent une autre présence avec lui dans la chambre, il met le couvercle sur le seau avant de se retourner.
Une jeune femme aus cheveux noirs portant une robe à fleurs sort de la salle de bain.
Judy : J'aurai bientôt fini ici dans quelques minutes, monsieur.
Elle va vers le lit pour remettre les draps.
Angel : Vous n'êtes pas la bonne.
Judy : Je...je ne vois pas ce que vous voulez dire.
Angel : Vous n'êtes pas la bonne de cette hôtel. Il n'y a pas de chariot à la porte. Ces draps sont sales (il se rapproche d'elle et elle arrête de fignoler les draps) et vous n'avez pas la bonne couleur.
Judy se tourne pour lui faire face : Je suis désolée. Hum, la porte était ouverte, et j'étais juste...Je..je ne pensais pas...
Angel : Je n'ai rien à voler ici.
Judy : Non. Je n'essayais pas de vous voler. Honnêtement. Je peux l'expliquer.
Angel : Je suis pas intéressé. Partez.
Judy : Hum..je ne peux pas.
Angel la prend par le bras et la traîne vers la porte : Je vais vous aider.
Judy : Hum...hum...mon...mon petit ami, il est un peu jaloux...
Angel : Peut-être que vous ne devriez pas vagabonder dans les chambres des autres hommes.
Judy : Attendez, je vous en prie ! Il ne peut pas me trouver.
Il y a un bruit de grattage et Angel regarde vers la porte. Le verrou est tourné doucement. Angel pousse Judy contre le mur pour qu'elle puisse être derrière la porte et il l'ouvre. Le type qui frappait à la porte dans le couloir est agenouillé sur le sol avec un crochet dans les mains.
PI se lève : Où est-elle ? (Angel le regarde juste) Ecoutez mon vieux, c'est vraiment pas quelque chose dans quoi vous aimeriez être impliqué.
Angel : C'est vrai. C'est pour ça que vous allez vous retourner et partir.
PI : Désolé, je ne peux pas faire ça, partenaire. Parce que je sais que vous la cachez ici.
Angel : Je ne cache personne.
PI : Non ? Alors pourquoi vous ne l'envoyez pas dehors. De cette façon je n'aurais pas à entrer et à la prendre.
Angel : Vous n'entrerez pas.
PI rit un peu et enlève son chapeau.
PI : Ca vous dérangerai si j'entrerai juste pour jeter un petit coup d'oeil.
PI met sa veste sur le côté révélant une arme dans un étui. Angel le regarde, puis regarde le PI, finalement il s'éloigne de la porte. Le PI remet son chapeau et se balade dans la chambre....juste pour avoir Angel qui lui claque la porte au visage. Le PI trébuche en arrière en tenant son nez, gémissant de douleur.
Angel : Bon sang, je crois que ça me dérange.
Le PI essaye de prendre son arme, mais Angel lui tord le bras et attrape son oreille et l'escorte dans le hall vers l'ascenseur. L'ascenseur s'ouvre juste quand ils arrivent, révélant le groom et un chariot à bagages. Angel jette le PI dans l'ascenseur.
Angel : Il descend.
Le groom, sans dire un mot pousse le bouton pour descendre alors qu'Angel retourne dans sa chambre et Judy se tenant juste sur le seuil.
Judy : Ca aloirs. Je crois que c'était....Ca alors. Ecoutez. Je sais qu'on est parti du mauvais pied. Je m'appelle Judy.
Angel passe à côté d'elle et lui claque la porte au nez.
Fondu sur le couloir dans le présent et Angel regardant la porte de la chambre qu'il avait utilisé.
Wes : L'hôtel a officiellement fermé ses portes le 16 décembre 1979. Ce matin le concierge, Roland Meeks, a fait ses appels matinaux avec une arme calibre douze, chambre par chambre. C'est vide depuis.
Il s'assoie à la table de l'appartement de Cordy, à côté de Cordy qui est assise devant son ordinateur.
Cordy : Accordant les rapports de la ville ça a été déclaré borne protégée historique. La Compagnie de la Gestion de la Propriété qui le possède a essayée de le décharger pendant dix ans...pas d'acheteurs.
Wes : Mmm, pas étonnant. Même une inspection superficielle de ces rapports indique un héritage de meurtres et de grabuge datant de la construction de l'hôtel en '28, quand un couvreur emmena mourir avec lui deux collègues.
Cordy : Ouais, c'est vraiment intéressant. Qu'est-ce qu'on est en train de faire ?
Wes : En train de faire ?
Cordy : Oui ! Tu as remarqué qu'Angel a négligé de nous dire, pour l'instant, le but de tout ça.
Wes : Ah...eh bien...je veux dire, clairement il nous a fait compiler des incidents...ah, ranger des données, organiser des informations dans le but de (Cordy lève les sourcils vers lui) oui, je...j'ai remarqué ça, le truc sans but. Franchement je n'ai pas la moindre idée de quoi faire avec tout ça. (Cordy regarde dans des vieilles photos et remarque quelque chose sur l'une d'entre elles) On pourrait faire un collage...ou un mobile.
Cordy : Wesley ! (lui montre la photo) Regarde qui était là en '52.
Wes remarque Angel au fond de la photo.
Wes : Eh bien. Maintenant on sait une chose pour certain.
Cordy : Ouaip. Ce n'est pas que les vampires ne se photographient pas, c'est qu'ils ne sont pas photogéniques.
Wes : Je veux dire...qu'Angel a une connexion personnelle avec cet endroit.
Cordy : Alors, pourquoi il ne nous l'a pas dit ?
Wes après un moment : Peut-être qu'il avait honte.
De retour en '52, Angel allume une cigarette dans sa chambre d'hôtel, et regarde vers la chambre attenante où une musique enjouée est jouée.
Chanteur : Whoop-de-do, whoop-de-do, I hear a polka and my troubles are through...J'entend une polka et mes problèmes sont à travers...
La caméra passe à travers le mur de la chambre voisine.
Chanteur : Whoop-de-do, whoop-de-do, this kind of music is like heaven to me, whoop-de-do, whoop-de-do, it's got me higher than a kite...Ce genre de musique est comme le paradis pour moi, whoop-de-do, whoop-de-de, ça m'envoie plus haut qu'un cerf-volant...
On entend des murmures alors que le vendeur d'avant baisse le volume de sa platine.
Chanteur : Hand me down my soup and fish, I am gonna to get my wish...Amène-moi ma soupe et mon poisson, je vais recevoir mon voeu...
Vendeur se redressant : Oui ? (murmure à moitié audible) Oui, je l'ai fait. Oui, je le fais.
Le vendeur va vers la table, pose son chapeau et prend un flingue pour l'inspecter.
Vue sur Angel se versant un verre de sang.
Vue sur le vendeur assis au bord de son lit.
Chanteur : ...lead me to the floor and hear me yell for more, because I'm a whoop-de-doin' kind of guy...emmène moi sur le sol et entend moi hurler plus, parce que je suis un whoop-de-doin' genre de gars....
Le vendeur prend un oreiller puis se glisse doucement sur le côté du lit pour s'asseoir sur le sol.
Choeur : Whoop-de-do, whoop-de-do, I hear a polka and my troubles are through...J'entend une polka et mes problèmes sont à travers...
Le vendeur presse l'oreiller contre sa tête.
Vue sur Angel sur le point de boire à son verre quand il entend un coup de fusil venant de la chambre voisine, et la bande restant coincée répétant 'got me higher than a kite''ça m'envoie plus haut qu'un cerf-volant' encore et encore. Après seulement une petite hésitation Angel boit son sang, sans émotion visible sur son visage.
Pause
Angel marche dans le couloir dans le présent. Fondu sur le groom et le manager marchant dans le même couloir en '52 dans l'autre direction.
Groom : Elle commençait juste à nettoyer les chambres à cet étage quand elle l'a trouvé.
Manager : Elle a touché à quelque chose ?
Groom : Consuela ? Elle l'a déjà fait ?
Ils entrent dans la chambre du vendeur et le voient couché sur le lit.
Manager : Oh bonté divine. C'est le troisième en quelques mois. Pourquoi ils ne peuvent pas le faire dans leur propres maisons, pour l'amour de Dieu ?
Le groom, mâchant du chewing-gum, s'approche, les mains dans les poches, pour regarder le corps.
Groom : J'aurais du le voir venir. Le type semblait vraiment dépressif.
Manager : Oh, vraiment ? Comment vous pouvez le dire ?
Groom : C'est facile, pourtant. Les suicidaires donnent d'habitude plus de pourboire. Comme s'ils savaient qu'ils ne l'emmènerait pas avec eux de toute façon ? (le manager entend un murmure indistinct et se rapproche de la caméra alors que le groom continue dans le fond) Regardez, si vous voyez la façon dont le corps est couché....vous pouvez en dire beaucoup...
Le murmure devient plus clair alors que le manager commence à l'écouter.
Voix démoniaque : Trois en trois mois. Ils vont vous faire fermer.
Manager : Oui. Sûrement.
Groom : Alors, qui est-ce que vous voulez que j'appelle en premier...les nettoyeurs de tapis ou les flics ?
Manager : Quoi ?
Groom se rapprochant : Qui est-ce que vous voulez que j'appelle en premier...les nettoyeurs de tapis ou les flics ?
Manager : Ne soyez pas fou. Personne ne va appeler personne. Ils vont nous faire fermer.
Groom : Et pour lui ?
Manager : Et pour lui ? Il est mort.
Groom : Eh bien, on ne peut pas juste le laisser ici.
Manager en allant vers la porte : Non, bien sûr que non. On va...ah, ...on va l'entreposer dans le casier à viande.
Groom : L'entreposer ? (la porte se ferme derrière le manager) On va l'entreposer ?
Invités se parlant entre eux dans le hall.
Scénariste : Le vendeur de bougies de la 215...il s'est tué lui-même.
Acteur : Vraiment ? Un suicide ?
Actrice : Juste là dans cet hôtel. Et j'ai entendu qu'ils n'allaient même pas le signaler.
Acteur : C'est terrible !
Auteur : Qu'est-ce qui est si terrible ? Ce type a frappé son propre ticket, pourquoi impliquer des groupes extérieurs ?
Acteur : Tous les auteurs sont-ils si crades ?
Auteur : Tous les acteurs sont-ils si naïfs ? Vous voulez que les flics viennent ici poser des questions, ou la presse ?
Acteur : Eh bien, il n'y a rien de mal à la discrétion, je suppose.
Actrice : Ca a toujours été ma motivation.
La caméra va sur un vieil homme assis sur un des sofas alors qu'on entend à nouveau ce murmure.
Voix démoniaque : Peut-être que ce n'était pas un suicide. Tu es sûr d'être en sécurité ici ?
Vue sur un observatoire la nuit avec des gens marchant vers ses portes. Judy va là où Angel se tient, fumant une cigarette, regardant vers la vallée en bas.
Judy : Le monde s'arrête dans dix minutes. (Angel regarde dans sa direction puis l'ignore) Je vous ais vu par là. J'espère que ça ne vous fais rien. J'ai pensé que je devais dire bonsoir. (Angel continue à regarder au loin alors qu'elle continue à parler dans son dos) Bonsoir. (rit) Vous avez vu le show ? (Angel tire une bouffée sur sa cigarette) Vous auriez dû. Peu importe...les problèmes qu'on a semblent insignifiants en comparaison. Je veux dire, l'univers entier explose.
Angel encore le dos tourné : Ca semble excitant.
Judy hausse les épaules : Eh bien, c'est l'air conditionné...et c'est moins cher que d'aller voir des films. (respire profondément) Je devrais sortir de l'hôtel, après ce qui s'est passé.
Angel : Il revient ?
Judy : Revient ?
Angel : Votre petit ami.
Judy : Oh...non. Je...je veux dire le type dans la 215. Vous savez qu'il s'est tué.
Angel : Ouais, je crois que oui.
Judy : Vous pouvez imaginer ce papier peint devenir la dernière chose que vous voyez avant de partir ?
Angel : Peut-être que c'était le papier peint qui l'a conduit à ça.
Judy : Ouais. Je déteste un peu ça. Eh bien, je..je crois que c'est plus joli que...certains endroits.
Angel : C'est un endroit.
Judy se rapproche de lui : Ecoutez, hum...je sais que vous ne le vouliez pas avant, mais...vous m'avez aidé. Assurément. Et...je..je devais vous remercier pour ça.
Angel baisse les yeux puis regarde par dessus son épaule vers elle pour la première fois.
Angel : Vous allez manquer la fin du monde.
Judy alors qu'Angel s'éloigne d'elle : C'est vrai.
Après un moment elle se tourne et marche vers l'observatoire. Elle s'arrête et se retourne.
Judy : A la prochaine.
Puis elle part pour de bon.
Angel regarde après elle : Ouais.
Vue sur une série de photos en noir et blanc du groom emmené avec des menottes. La dernière photo identique à celle accompagnant une coupure de presse tenu par Wes avec le titre 'Groom arrêté pour meurtre'.
Wes : Frank Gillnitz. Il travaillait comme groom l'année où Angel était résident, on l'a mis en '52.
Cordy et Wes sont assis sur le sol devant un tas de brochures classées par années.
Cordy : Mais il n'a pas été exécutés avant '54. On ne devrait pas le mettre ici ?
Wes : Il n'a pas été exécuté avant '54, mais le crime qu'il a commis, le meurtre du vendeur et l'entreposage du corps dans le casier à viande qui est arrivé en '52.
Cordy : Ca ressemble à un puzzle. Le jeu du 'qui est mort horriblement parce qu'Angel a déraillé il y a 50 ans' ?
Retour sur les résidents discutant du vendeur dans le hall de l'hôtel.
Gars du sofa : Alors, on est assis buvant un verre, et le type me dit 'est-ce qu'ils servent des cacahuètes à ce bar'.
Acteur : Et ?
Actrice : Alors, le type est supposé suicidaire et il pense à des cacahuètes ?
Acteur : Peut-être qu'il avait besoin de quelque chose de salé.
Actrice à l'auteur assis à côté d'elle : Il n'a pas compris.
Auteur : Ce n'était pas un suicide.
Acteur : Je pensais qu'ils l'avaient trouvés avec l'arme encore dans la main et la porte fermée.
Auteur : Exactement !
Actrice : C'est trop parfait.
Auteur : Le mystère de la porte fermée. Je l'ai écrit des centaines de fois.
La caméra montre Angel montant les escaliers derrière eux.
Vue sur Angel marchant vers sa chambre. Il est sur le point d'entrer quand une porte un peu plus loin s'ouvre et Judy en sort.
Judy : Hé. Vous pouvez venir une seconde ?
Angel entre dans sa chambre et elle ferme la porte derrière lui.
Judy : Vous avez entendu ?
Angel : Entendu quoi ?
Judy prenant une cigarette : Le type de la 215...ce n'était pas un suicide. Il a été tué.
Angel : Je ne crois pas.
Judy : Non, c'est vrai. Ce qui veut dire qu'il devrait y avoir la police..et..et des questions, et..et je pensais que vous voudriez savoir, au cas, peut-être (rit) Je n'insinue pas que vous avez quelque chose à cacher mais...
Angel : Tout le monde a quelque chose à cacher ici.
Judy : Ouais. J'ai juste pensé que je vous devais quelque chose, un acompte de ce que vous avez fait pour moi avant. Alors...
Angel : Merci.
Judy essaye d'allumer sa cigarette mais l'allumette ne veut pas s'allumer, elle s'arrête quand elle se casse.
Judy tournant le dos à Angel : Je pense que si on part maintenant ça aura l'air, je ne sais pas, mal, hein ?
Angel : Tout dépend. Ca a quelque chose à voir avec ce détective que j'ai foutu dehors ?
Judy se tourne pour regarder Angel : Vous saviez que ce n'était pas mon petit ami.
Angel allume son briquet pour elle alors qu'elle allume sa cigarette.
Angel : J'avais une intuition.
Judy : Je suis vraiment sûre qu'il travaille pour mes anciens patrons, la City Trust Bank de Salina au Kansas. J'étais recenseuse là-bas. (elle va vers le lit et sort un cartable d'en dessous) Je crois qu'ils veulent peut-être reprendre ça.
Elle l'ouvre et Angel jette un coup d'oeil à l'intérieur. C'est plein de billets de banque, on peut voir 1000 marqué sur chaque papier.
Judy : Je n'ai rien dépensé. Pas un centime. Je..je ne n'arrive même pas à le toucher.
Angel : Pourquoi l'avoir pris ?
Judy : Je ne sais pas. J'étais fâchée..et je..je crois que j'ai paniqué. Je veux dire, les choses allaient si bien ! Je..j'adorais ce travail, et j'adorais ce type. On allait se marier, et ils ont découvert sur moi à la banque, et alors ils m'ont virés. Et alors Peter a découvert pourquoi et il a rompu et je ne pouvais pas juste retourner de là d'où je vient. Je ne pouvais pas. Alors j'ai pris ça et..je...je me suis enfuie. (quand Angel ne dit rien) Vous n'allez pas me demander pourquoi ils m'ont virés ?
Angel : Pourquoi ils vous ont virés ?
Judy : Parce que je ne suis pas ce que je dis être. Je me fais passer depuis l'âge de 15 ans.
Angel : Passer ?
Judy hoche la tête : Pour blanche. Ma mère était de couleur, mon père ...je ne le connais même pas ! Mon sang n'est pas pur. Il est teint.
Angel se rapproche avec un petit sourire : C'est juste du sang...Judy. Ce...c'est juste du sang.
Judy : Personne ne me croit ! Même pas la famille de ma mère. Je ne suis pas une chose ou une autre. Je ne suis rien.
Angel : Je sais ce que c'est.
Judy met une main sur son ventre : Oui. Oui, c'est vrai. Je suis quelque chose. (elle s'affale dans une chaise et lève les yeux vers Angel) Je suis une voleuse ! (halète) Je n'ai jamais rien volé de ma vie avant. C'est juste..mon dieu, les choses dont ils m'ont traités.
Angel : La peur fait faire des choses stupides aux gens.
Judy : C'était stupide. Et je voudrais ne jamais l'avoir fait.
Angel : Je ne vous accuse pas. J'accuse vos anciens patrons. Ils avaient peurs. C'est pour ça qu'ils vous ont virés.
Judy : Qu'est-ce que je vais faire ? Je suis traquée !
Angel secoue la tête : Vous n'êtes pas traquée.
Il va vers le sac d'argent.
Judy se levant : Si ! Ecoutez, si je part maintenant ça aura l'air trop suspect, mais si je reste ici et que les flics trouvent ce...
Angel : Ils ne le trouveront pas. (Judy le regarde) Parce que je vais vous aider.
Angel met une main sur son dos et l'emmène hors de la chambre, le sac d'argent dans l'autre main.
Cordy tenant une autre coupure de presse : Alors où est-ce qu'on l'a met ?
Wes : Quand est-elle morte ?
Cordy : Hum, c'est pas écrit. Juste qu'elle était traquée par les autorités fédérales pour vol de banque, elle est allée à l'Hypérion en '52 et n'a plus jamais été entendue.
Wes : En '52 ?
Cordy : En '52.
Wes met la coupure de presse sur le tas de 1952. Le titre dit ' Recherches arrêtées - Fugitive Présumée Morte' à côté d'une photo de Judy.
Pause.
Marche arrière dans le passé où Angel emmène Judy dans la cave.
Judy : Je crois que je serais bien là en bas. C'est seulement pour quelques jours. Jusqu'à ce que les flics soient partis.
Angel : Judy, il n'y a pas de flics.
Judy : Eh bien, pas encore. Oh mon dieu,... je ne peux pas aller en prison. C'est juste... je ne peux pas. Rien qu'a l'idée d'être confinée, piégée. Ca serait comme la mort. Non. Non. Ca serait quelque chose de pire que la mort. Ca serait (Pendant que Judy marche à pas mesurés et babille, Angel cache le sac au-dessus de quelques gros tuyaux courant le long du plafond) ça serait... comme... comme être enterrée vivante !
Angel entend le murmure démoniaque.
Angel : Je veux que vous rentriez dans votre chambre et que vous y restiez. (Judy le regarde alors qu'il fait quelques pas de plus dans le sous-sol) Il y a quelque chose dans cet hôtel... quelque chose qui rend les gens fous.
Judy : Hé, est-ce que vous pensez que si... si pour une raison ou pour une autre... l'argent finissait sur le pas de la porte des banques, et qu'ils voyaient que je n'ai rien dépensé, vous pensez qu'ils appelleraient ce détective ? Peut-être que je pourrais être libérée de tout ça.
Angel regardant encore autour de lui et écoutant le murmure : Peut-être.
Judy : Je veux dire, il y a tellement de trucs comme le pardon, non ?
Angel regarde vers elle.
Fondu sur Angel dans le présent, dans la cave. Il traîne une chaise, monte dessus et tire une sacoche extrêmement poussiéreuse de là où il l'avait caché en 52. Tout l'argent est encore dedans, intact. Soudain nous entendons le même murmure commencer comme dans le passé.
Wesley : Je peux le sentir. Il y a un dessin ici... Quelques forces ont résidées dans l'Hyperion sur les dernières décennies, affectant le personnel et les résidants... Je crains juste qu'il n'y ai pas de véritable moyen de...
Cordy arrivant à côté de lui : Un Thesulac (Wesley la regarde) un démon de la paranoïa. Il chuchote à ses victimes, il se nourrit de leurs insécurités innées. (Wesley est interloqué. (Cordy retire le sans-fil de derrière son dos et le lui tient) Angel veut te parler.
Wesley fait une grimace et prend le téléphone. Cordy se détourne avec un grand sourire sur son visage.
Wesley : Allo ?
Vue sur Angel dans le hall de l'hôtel, téléphone pressé entre l'oreille et l'épaule travaillant sur la boite de fusible ouverte.
Angel : Un démon Thesulac a réclamé cet endroit avant même qu'ils n'aient commencés à le construire. (Quelques étincelles volent) Je pensais que si je t'avais fait suivre les évènements nous pourrions le traquer et découvrir où il est parti, mais il est encore là. (des étincelles volent encore... puis les lumières s'allument) D'accord, j'ai besoin de toi et Cordy ici dès que possible. Et appelle Gunn, on va avoir besoin de tout le muscle qu'on peut avoir quand nous relèverons cette chose.
Wesley : La relever ?
Angel : Nous allons le forcer à devenir matérielle afin de le tuer.
Wesley : Bien. Un Thesulac. Tu auras besoin de moi pour rechercher le rituel de relèvement.
Angel : Je l'ai déjà fait.
Retour dans le passé, ville d'Hollywood, la nuit.
Le propriétaire d'une librairie est assis écoutant un programme radio avec un rire tourmenté.
Denver : Ils continuent de l'appeler une rousse loufoque. Ca pourrait être une brune pour ce que j'en sais. Je crois que je vais devoir prendre leur paroles.
Il lève les yeux et il y a Angel debout de l'autre côté du comptoir.
Angel : Vous êtes Denver ?
Denver : Pas d'autre chat à par moi. Que puis-je faire pour vous ?
Angel : J'ai besoin d'information sur les démons.
Denver se lève et marche autour du comptoir : Maintenant, papa ?
Angel : Tout ce que vous avez sur les entités possessives, suggestions démoniaques, exorcismes, rituels de nettoyages.
Denver : Essayez celui-ci.
Denver prend un livre et le lance à Angel. Alors qu'Angel l'attrape, de la fumée commence à monter de ses mains. C'est une Bible Sainte. Angel la laisse tomber et regarde Denver portant son visage de vampire. Denver sort vite une croix et un pieu en bois d'une des étagères et cours dans le magasin apparemment vide vers la porte ouverte.
Denver : C'est bien. Cours froussard de la nuit ! Et dit à tes copains que je pense très sérieusement à mettre mon sac de couchage ici, alors bâtards vous ne pourrez pas juste entrer ici sans avoir été invité ! Vous n'avez aucune idée d'à qui vous avez affaire ?
Alors quelques passants le regardent, Angel arrive derrière lui et l'attrape par le cou.
Angel : Je sais que vous avez une réputation, c'est pour ça que je suis ici. Maintenant, ça fait un bout de temps que j'ai pas ouvert de veine, mais je le ferais si vous continuer votre merde de van Helsing Jr. avec moi. J'ai été clair ? Je veux les livres du fond.
Avec ça il laisse le gars partir.
Vue sur le gérant de l'hôtel lisant le "Los Angeles Times". Le groom entre.
Gérant : Qu'est-ce qui t'a pris si longtemps ?
Groom : Il ne voulait pas s'ajuster.
Le gérant lâche son journal et se lève : Quoi ?! Qu'est-ce que tu as fait avec lui ?
Coursier : Eh bien, il est dedans. Je devais juste faire en sorte, comme vous dites, qu'il soit ajusté. Aucune chance que j'ai des problèmes pour ça, n'est-ce pas ?
Gérant : Ne sois pas paranoïaque.
La caméra commence à focaliser sur le client encore en train d'argumenter dans le hall.
Ecrivain : Vous avez plus de raison de le tuer que quelqu'un d'autre.
Acteur : Quoi ? Je ne connaît même pas cet homme !
Ecrivain : C'est ce que vous dites, mais peut-être qu'il vous a vu avec un de vos petits rendez-vous ! Peut-être qu'il a menacé de le dire au studio. Peut-être dénoncer vos petites peccadilles à la presse ?
Acteur : Vous osez utiliser des allitération avec moi, espèce de journaleux ! Vous êtes fou parce que le studio ne prendra pas votre appel, camarade !
Ecrivain : Pensée !
Acteur : Rouge !
Le gérant arrivant vers eux : Quel est le problème ?
Actrice : Il y a un meurtrier dans cet hôtel.
Vieux bougre : Et nous allons découvrir qui.
Vue sur Judy assise dans sa chambre avec un livre. Elle commence à entendre le murmure et ferme le livre.
Voix démoniaque : Ils savent pour toi. Ils vont te rendre. (Judy se lève) Tu vas aller en prison.  Combien de temps tu crois que tu tiendras en prison ?
Judy ferme la fenêtre et on entend plus de mots mais le murmure est encore là.
Vue sur Denver et Angel dans son arrière-salle, remplie de livres.
Denver : Alors tu avais combien, à mon age quand tu as été fait ?
Angel : Je ne sais pas. Vous avez quel age ?
Denver : Juste trente.
Angel : Non ! ...Ce démon Thesulac, comment je fais pour le tuer ?
Denver : Tu ne peux pas. Tu t'enfuis de lui.
Angel : Il doit y avoir un moyen de le tuer.
Denver : Eh bien,... primo tu dois le rendre gras... matériel. Mais ça arrive seulement après qu'il ait eu un bon repas... ou si tu le relèves, mais c'est délicat et dangereux.
Angel : Comment ?
Denver : L'incantation est là dans le livre, mais tu auras besoin d'une orbe de Ramjarin. Maintenant j'en ai une que je peux te donner pour un bon prix.
Angel : Pour rien.
Denver part pour le prendre : Pour rien. (Pose l'orbe à côté d'Angel) Euh, tu auras aussi besoin (les rajoute à l'orbe) d'herbes sacrées... de poudre de divination (rajoute ça) et... quelque chose de vraiment gros pour le frapper avec.
Angel : Et ça le tuera ?
Denver regardant ses étagères : Eh bien, ça pourrait. Ca ne ferait pas de mal d'avoir un coup de foudre, tu sais, un coup de pouce du ciel ce genre de chose. Mais sans ça (retire une hache de combat) J'irais avec quelque chose de gros et lourd.
Angel prends la hache : Emballez la.
Denver alors qu'il emballe les fournitures : Un vampire voulant tuer un démon afin d'aider quelques humains crasseux ? Je ne comprend pas.
Angel saisissant le sachet : Pour être honnête, je ne crois pas non plus le comprendre.
Gérant : Bien ! Vous m'aviez demandé une fois où vous pourriez achetez un pistolet.
Actrice : C'était par protection.
Acteur : Pour peut-être vous protéger d'un vendeur qui était prêt à vous tenter ?
Coursier au gérant : Il s'est tué lui-même, vous vous souvenez ?
Gérant : Ah bon ? Vous étiez là ?
Coursier : C'était Consuela ! C'est la première qui l'a trouvé !
Vieil homme : Ouais, elle pourrait l'avoir trouvé et puis l'avoir tué.
Ils se disputent encore tous.
Voix hurlant : Hé !
Ils font tous silence et se tournent vers la porte où le gars qu'Angel a jeté (son nez attaché avec du ruban) tient un badge.
PI : Son nom est C. Mulvihill, P.I.
Ecrivain : Il a l'air suspect.
PI tient une photo de Judy : Je cherche cette femme.
Angel entre dans l'hôtel portant la hache et un sac en papier. Il remarque que le hall est désert. Une porte se ferme et il regarde vers la porte... où (retour dans le présent) Wes, Cordy et Gunn entrent dans le hall.
Angel : Allons faire ça.
Cordy verse un peu de poudre sur le palier des marches menant à l'étage.
Wesley : Nous t'invoquant, Thesulac du précipice, nous te commandons, quitte nos esprits et rejoins nous ici, le plan matériel.
Wesley tend une main vers là où Gunn fignole un sac à dos et claque des doigts.
Wesley : Orbe de Ramjerin.
Gunn : Orbe de Ramjerin je t'en prie, fait le arriver.
Wes laisser tomber ses mains : Je t'en prie ! Et fait attention. Les orbes anciennes sont notoirement fragiles.
Gunn lance l'orbe à Wesley et Wesley doit laisser tomber le livre et s'accroupir pour l'attraper.
Wesley : Angel !
Angel : Les mecs, n'écoutez pas ça, d'accord ? Peu importe ce qu'on vous murmure, ignorez les.
Cordy : Ils étaient comme ça... pendant tout le trajet dans la voiture.
Angel : Oh.
Wesley tenant l'orbe maintenant rougeoyante : Nous l'invoquons par le pouvoir de l'orbe des prêtres de Ramjerin. Ce qui était dans nos pensées, sois maintenant parmi nous.
L'air au-dessus de l'escalier commence à trembler et se renfler.
Vue sur Angel sortant de l'ascenseur dans le passé en '52.
Le couloir lointain est plein de gens irrités se regroupant autour de Judy.
Vieil homme : Qu'est-ce qui vous donne le droit de vous cacher ici ?
Judy essayant de se libérer de leurs étreintes : S'il vous plaît arrêtez ça, vous me faites mal.
Actrice : Nous allons faire plus que ça si vous ne commencez pas à tout nous dire.
Acteur : Nous savons pour vous, mademoiselle.
Gérant : Le nom sous lequel vous êtes enregistrée est un faux ! Nous avons des preuves !
Angel marche lentement eux passant à côté de deux gars appuyés contre les murs du couloir.
Actrice : Qui sait sur quoi d'autre elle a mentit, la petite garce !
Judy : Je ne pensais pas à ça, je vous en prie, je suis désolée !
Vieil homme : Maintenant vous êtes désolée ! Je pensais que vous n'aviez rien pour être désolée !
Angel lâche la hache et le sac et commence à marcher vite alors que l'agitation s'aggrave.
Actrice : Arrêtez de mentir !
Gérant : Allez !
Judy : C'était pas moi ! C'était pas moi ! (Elle voit Angel et se libère de leurs étreinte, les larmes coulant sur sa figure elle cours vers lui.) C'était lui ! (Angel s'arrête net) Regardez dans sa chambre ! Allez y, regardez ! Il a du sang ! C'est un monstre !
Tout le monde se tait, regardant Angel.
Le groom, tenant le sac en papier d'Angel, et le PI tenant la hache posée apparaissent derrière lui.
PI : Quel genre de maniaque êtes-vous ?
Alors qu'Angel se retourne pour le regarder, le PI frappe Angel au menton avec le manche de la hache, puis la fracasse dans son dos, l'assommant. Tout le monde saute sur Angel par terre, frappant et criant, pendant que Judy se tient debout regardant, sa figure mouillée de larmes.
Angel n'essaye pas d'attaquer en retour, regarde juste vers Judy, dont la forme se brouille lentement alors que la foule continue de le frapper.
Pause.
La foule, encore déchaînée, traîne Angel dans le couloir ouvert au dessus de l'arrière du hall, le poussant contre la balustrade.
Le groom accoure à mi-chemin des marches pour avoir une meilleur vue.
Gérant : Attrapez-le là !
Coursier : Ha-ha, nous t'avons eu maintenant ! (Tape la rampe) Allez ! Ficelez-le ! Ficelez-le !
Quelqu'un jette une corde par-dessus un chevron et glisse le nœud à l'autre bout autour du cou d'Angel pendant que l'autre est noué à la balustrade, avec la foule entière criant des encouragements.
Angel regarde vers Judy, qui sanglote alors les autres hurlent et crient pour sa mort. Ils le mettent sur le dessus de la balustrade.
Groom depuis l'escalier : Bien. Poussez-le. Allez ! Poussez-le en bas ! Poussez-le en bas !
Le PI et le vieil homme pousse Angel de la rampe et il tombe jusqu'à ce qu'il frappe la fin de la corde. Judy pousse un cri pendant que la foule acclame et le groom rit.
Soudain ils se taisent tous, fixant. On peut entendre Judy sangloter.
Groom : Ouais ! Balance toi, espèce de monstre ! Ouais, c'est ça, t'as eu ce que tu méritais, ha ha ha !
La foule silencieusement et rapidement disparaît alors que la corde avec Angel, les yeux fermés, au bout de celle-ci arrête doucement de balancer.
Gérant s'appuyant à la balustrade : Oh, mon Dieu. Qu'est-ce que nous avons fait ?
Groom mâchant encore son toujours-présent chewing-gum : Quoi ?
Judy se tourne s'éloigne, sanglotant encore.
Le groom accoure vers les escaliers : Qu'est-ce qui ne va pas ?!... Je ne comprend pas. Allez ! (Vient se mettre à côté du gérant, qui est encore en train de fixer Angel suspendu là) Où tout le monde est parti ? Allez ! (Regarde en bas vers Angel tandis que le gérant part) C'est juste un... ce que vous appelez... (Regarde autour de lui il voit qu'il est maintenant seul et part).
Dès qu'il est parti les yeux d'Angel s'ouvrent. Il attrape la corde au-dessus de sa tête et se tire lui-même en haut, tire le nœud d'autour de son cou et tombe en bas sur le sol du hall, se rattrapant sur les mains. Alors qu'il se redresse l'air sur l'escalier commence à trembler et bomber et le Thesulac devient corporel. Un démon gris laid dans une longe cape encapuchonné avec des tentacules émergeant d'en dessous comme une frange.
Thesulac : Eh bien, je ne sais pas pour toi (Rit) mais je suis rassassié ! Mon dieu que j'aime les gens !... Pas toi ? (Rit) Ils me nourrissent de leur plus mauvaise chose et je m'en sert tout de suite sur eux, et la peur et le préjudice se changent en certitude et haine, et je prends une autre bouchée et mmm-mmm-mmm ! (Rit) Quelle belle, belle danse ! (Descend du palier vers Angel) Oh, tes sentiments sont blessés, n'est-ce pas ? Tu vois maintenant ce qui arrive quand tu leur tends ton cou ? Ils lancent une corde autour de lui ! (Angel commence à marcher vers la porte) Et tu pensais que tu t'étais fais une amie. Flash d'informations ! Tu l'avais fait ! (Angel s'arrête mais ne se tourne pas) C'est ce qui fait d'elle la meilleure bouchée de tous. (Rit) Tu lui as tendu la main, mon pote ! Restaurant sa confiance en les gens. Sans toi elle aurait juste été un autre apéritif. Mais tu l'as bien potelée ! Maintenant, c'est un repas qui va me tenir toute une vie ! (Rit puis flotte près du dos d'Angel) Hé, tu sais quoi ? Il y a un hôtel entier plein d'âmes torturées qui pourraient vraiment avoir besoin de ton aide... Qu'est-ce que tu en dis ?
On entend quelques vagues chuchotement, puis rien à part le bruit des tentacules du démon fouettant d'avant en arrière alors qu'il attend la réponse d'Angel.
Angel sans se retourner : Prends-les tous.
Le démon commence à rire et répète le "prends-les tous" d'Angel, pendant qu'Angel sort de l'hôtel.
Flash sur le démon dans le présent, se manifestant devant Wesley et les autres en hurlant.
Angel : Regardez ses tentacules.
Cordy : Excuse moi ?
Wesley : Tentacules !
Cordy : Oh.
Thesulac à Angel : Je ne me souvient pas de toi donnant des ordres, mais j'aime ce que tu m'apportes. Pas aussi délicieux que la dernière fois peut-être mais plein de succulente paranoïa c'est la même chose. (Rit puis montre Wesley) Surtout celui là !
Wesley regarde vers Angel et Cordy : Qu'est-ce qu'il veux dire par là ?
Angel : Tu as eu ton dernier repas ici il y a longtemps. Tu aurais du sortir quand tu en avais l'occasion.
Thesulac flotte près d'Angel : Sortir ? Maintenant, pourquoi j'aurais fait ça ? Quand le service de chambre dans cette hôtel est encore excellent. Il l'a été pendant 50 ans. La paranoïa ici... est comme un vin raffiné.
Angel doucement : Ca devient meilleur avec l'âge. (Le démon lui sourit) Tu te nourris encore. Gunn !
Gunn ajuste son arbalète et épingle une des tentacules du Thesulac à la rampe des escaliers. Le Thesulac enroule une autre de ses tentacules autour de la main de Gunn tenant l'arbalète et le jette contre le mur. Gunn tombe sur le sol et regarde en arrière vers le démon. Cordy et Wesley courent dans différentes directions et pendant que le démon est distrait Angel fait une roulade en avant, agrippant une des autres tentacules du démon.
Angel alors qu'il se remet sur pied avec celui-ci dans sa poigne : La cuisine est fermée.
Il pousse le bout de la tentacule contre les fils exposés dans la boite à fusible. Il y a une explosion d'étincelles et l'électricité bleue monte sur la tentacule et s'enroule autour du démon.
Tous les quatres se tiennent debout et regardent alors que le Thesulac est suspendu en l'air, criant après un moment il y a une explosion de lumière blanche et le Thesulac est parti.
Wesley : Qu'est-ce qu'il voulait dire par , surtout celui là ?
Angel monte les escaliers alors que les autres regardent en dessous.
Il entre dans la vieille chambre de Judy et la trouve (Maintenant une vieille femme) assise dans une chaise.
Angel : Judy.
Judy : Je ne les entends plus... Sont-ils partis ?
Angel se mettre devant elle : Ouais.
Il se met sur un genou devant elle et prend doucement sa main.
Judy lui souriant : C'est vous.
Angel souriant en retour toujours si légèrement : Ouais, Judy. C'est moi.
Judy tend la main pour toucher son visage : Vous semblez le même.
Angel : Je ne le suis pas.
Judy : Ils vous ont tué... à cause de moi. (Angel secoue la tête) Je vous ait tué.
Angel secouant la tête : Non. Non. Non.
Judy : Il les a éloignés de la porte. Il m'a dit que je serais en sécurité... Suis-je en sécurité ?
Angel : Vous êtes en sécurité.
Judy : Je peux sortir maintenant ?
Angel : Ouais. Vous pouvez sortir.
Judy lui fait un grand sourire et commence à se lever de sa chaise. Angel l'aide à lever.
Angel : Laissez moi vous aider.
Judy alors qu'Angel l'aide à se coucher : J'ai juste... j'ai juste besoin de me reposer un peu avant. Me reposer un peu.
Angel : Doucement.
Il la couche sur son lit.
Judy se cramponnant à ses mains : Je suis tellement désolé de vous avoir tué. Pouvez vous me pardonner ?
Angel baisse les yeux vers elle : Bien sûr.
Judy : Je vais juste me reposer. Juste une minute... et puis... Je sortirais.
Judy ferme ses yeux et meurt.
Wesley, Cordy et Gunn sont assis en bas des escaliers attendant Angel.
Wesley : J'ai été accusé de beaucoup de choses de mon temps, mais paranoïaque n'en a jamais fait parti.
Gunn secoue la tête et regarde vers Cordelia.
Wesley : A moins que des gens l'aient dit dans mon dos.
Angel descends les escaliers.
Gunn : Tu vas bien, mec ?
Angel : Ouais.
Cordy : On a fini ?
Angel : Je pense.
Cordy : Bien. Parce que je serais contente de voir pour la dernière fois cet endroit.
Gunn : Sans déconner. En plus y a une drôle d'odeur ici.. Vous avez remarqués ?
Cordy : 70 ans de violence, de grabuge et de paranoïa... mauvaise ambiance.
Angel : On emménage.
Cordy : Je veux dire, quelques oreillers ça serait pas trop demander ?
Wesley : Angel, tu dois sûrement apprécier plus que personne, à quel point cet endroit à été habité pour la plus grande partie du dernier siècle par une présence démoniaque malveillante, mais aussi par les pires visages de l'humanité !... C'est la maison du diable.
Angel regardant encore l'hôtel : Plus maintenant.
Wesley regarde autour de lui puis se rapproche d'Angel.
Wesley : Angel... tu ne... tu ne me trouves pas... spécialement paranoïaque, n'est-ce pas ?
Angel : Pas spécialement.
Wesley : Oh, merci mon Dieu !... J'étais inquiet.
 
FIN



Par Jackie pour Buffy Fan
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