Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Dans l'appartement de Cordelia.
Wes tient une photo en noir
et blanc d'un hôtel de 1920.
Wes : L'hôtel Hypérion.
Il semble être abandonné.
Angel : 68 pièces,
68 chambres à louer.
Wes tend la photo à
Angel : Une décoration influencée par la Californie et l'Espagne.
Je dirais construit à la fin de 1920.
Angel : Je le crois aussi.
C'est à l'ouest d'ici et avait l'habitude d'être le coeur
d'Hollywood. Je ne dit pas depuis combien de temps c'est déserté.
Cordy sort de sa cuisine
portant un plateau avec deux tasses et un grand verre et le pose sur la
table.
Wes : D'après son
aspect...depuis des années.
Angel : Hmm.
Cordy tend une tasse à
Wes : Thé Anglais. (pose l'autre tasse sur la table) Café.
(tend le grand verre à Angel) O positif.
Wes s'assoie : Est-ce qu'on
suspecte que sa condition courante est davantage dû aux affaires
touristiques s'épuisant ?
Angel : Ouais.
Angel regarde le liquide
sombre dans le verre.
Cordy : Qu'est-ce qu'il
y a ?
Angel : Je...hum, je..je
crois qu'il est mauvais. Ca commence à coaguler.
Angel pose le verre.
Cordy : Hein ? (Cordy le
prend pour regarder de plus près) Non. C'est de la cannelle. (elle
le tend à Angel, qui la regarde) Quoi, je peux pas essayer des trucs
?
Wes : Euh, quel est l'intérêt
?
Angel : J'ai besoin que
vous regardiez dans son historique. Découvrir qui le possède
maintenant et pourquoi ils le laissent vide comme ça.
Wes : Qui est le client.
Angel : Il n'y a pas de
client. (commence à partir) Je vous retrouve plus tard pour voir
ce que vous avez trouvés.
Cordy s'assoie : En plus
crypté ?
Wes : Angel, c'est plus
qu'un intérêt soudain en domaine réel.
Angel mettant sa veste :
Tu devras accéder aux fichiers de polices. Te focaliser sur des
dossiers froids, des homicides, des personnes disparues non résolues.
Commence au début, prend le par le jour présent.
Wes : Tu crois que peu importe
ce qu'a fait cet endroit il l'a fait pendant un certain temps.
Angel : Commence sûrement
par la fin.
Cordy et Wes se regardent
alors qu'Angel sort par la porte.
Vue sur un hôtel en
noir et blanc derrière une palissade avec une enseigne disant :
'Immeuble Melman & Développement 555-0157'.
La caméra se rapproche,
passant à travers la palissade. Deux voitures d'un vieux style arrivent
devant l'hôtel alors que la couleur revient doucement.
Fondu sur un groom ouvrant
la porte de l'hôtel - des gens marchant dans le hall - vue sur le
bureau de l'hôtel et le manager classant quelques enveloppes avec
un groom se penchant sur le comptoir à côté de lui.
Manager : Du courrier pour
la 315. Mr. Ferris doit vraiment arrêter d'écrire à
sa mère par la poste. (le groom prend les lettres sur le comptoir
pendant sur le manager sort une bouteille de la poche de sa veste) Le petit
déjeuner de Mrs. Miggin des liqueurs Val. (la tend au groom) Assurez
vous qu'elle le prenne en dernier. Ils lui ont ôtés son crédit...Et
(tend au groom un plateau en argent avec un morceau de papier dessus) la
facture hebdomadaire de la 217.
Groom : P..p...pourquoi
moi ? Je l'ai fait la dernière fois ! (la manager est immobile)
Ce type me file la chair de poule. Et si je lui livrais une note d'expulsion
à la place de cette facture ?
Manager : On ne peut pas
expulser les clients sur le compte de la chair de poule. Maintenant, si
on le fait....on devra fermer, n'est pas ?
Groom : Vous avez déjà
vu ses yeux ? Il n'y a rien dedans.
Le manager rit et le groom
part à contrecoeur.
On voit un ascenseur arriver
et s'ouvrir un deuxième étage. Le groom regarde dans le couloir
miteux jusqu'a ce que la porte soit prête à se refermer sur
lui. Il met une main entre les portes, puis respire profondément
et tenant le plateau devant lui il marche doucement dans le couloir vers
la 217. Il respire à nouveau profondément et frappe à
la porte très doucement.
Groom d'une petite voix
: Bonjour. C'est le groom. Il y a quelqu'un ? Ok, je crois que vous êtes
sorti, alors...(entend un petit bruit à l'intérieur de la
porte et pose rapidement le plateau sur le sol devant la porte) Je vais
juste laisser ça, vous savez, à l'extérieur de votre
porte, et vous pourrez le prendre quand ce sera, comme vous dites, plus
commode.
Il part vite vers l'ascenseur,
il rentre à l'intérieur et appuie répétitivement
sur les boutons.
Groom : Allez, allez, allez.
La porte de la 217 s'ouvre
et le groom regarde les portes de fermer alors qu'on voit une main prend
la facture. La caméra passe sur une paire de pantalons noirs vers
une chemise rouge et un t-shirt blanc et monte vers le visage de l'homme.
C'est Angel, avec les cheveux lissés sur le côté.
Intro
On a une vue extérieure
de l'hôtel Hypérion abandonné le jour, puis une vue
sur le hall désert à l'intérieur. C'est le même
endroit qu'Angel a trouvé à la fin du dernier épisode.
Angel arrive de la cave
et regarde autour de lui. On entend un petite voix métallique, comme
une vieille radio ou une télévision.
Voix : ...je dois apprendre
à ce comité les principes basiques de l'Américanisme....
Un marteau frappe et une
voix l'interrompt : Ce n'est pas la question ! Ce n'est pas la question.
La question est : avez vous connu ou avez vous déjà été
un membre du parti communiste ?
La première voix
alors qu'on retourne dans le temps vers des gens regardant l'audience de
McCarthy à la télévision dans le hall de l'hôtel
: Je formule ma réponse de la seule façon qu'un citoyen américain
puisse formuler sa réponse à cette question....
Interrogateur : Alors vous
ne niez pas....
Première voix continuant
: ...ce qui est complètement évasif...
Un homme bouge disgracieusement
et s'éloigne des autres regardant encore.
Un type cours après
une jeune blonde pestant dans le hall.
Gars : Ah, allez, mon coeur
! Comment est-ce que tu crois que Lana Turner a commencé ?
Elle continue - passe à
côté d'Angel alors qu'il prend un journal alors qu'il passe
près d'une table et regarde dans le journal pendant qu'il marche
dans le hall dans une autre direction.
Groom alors qu'Angel passe
près de lui : Euh, pas de messages pour la 217.
Angel l'ignore.
Le groom va derrière
le comptoir alors que le manager sonne la cloche et tend quelque chose
au groom pour la 515 puis retourne parler à quelqu'un se tenant
devant le comptoir.
Manager : Oui, je comprend
ce que l'enseigne dit, mais c'est faux. Nous n'avons vraiment pas de chambres
libres en ce moment.
La caméra se tourne
pour révéler qu'il parle à une famille de noirs bien
habillés.
Père : Vous plaisantez.
L'enseigne est fausse. Bien sûr que si. Allez.
La caméra passe à
côté d'eux pour montrer Angel allant dans l'ascenseur, portant
le journal et un sac en papier.
Il sort de l'ascenseur.
Il y a un homme en costume se tenant dans le couloir. Angel passe à
côté de lui et sort ses clés alors qu'une porte plus
bas s'ouvre et deux hommes en sortent. L'un complètement habillé
et l'autre en peignoir (ressemblant vaguement à Rock Hudson), ils
rient tous les deux.
Acteur : Oh, attend, attend.
(réajuste la veste de l'autre) Voilà. Tu fais un peu peur
Larry. (ils voient Angel qui les regardent alors qu'ils se séparent
et se serrent la main) Bonne nuit.
Larry va dans le hall et
Angel et Acteur se regardent pendant un moment avant qu'ils retournent
tous les deux dans leur chambres.
Angel pose ses clés
et son journal sur une table et sort une bouteille de sang de son sac en
papier et la pose à côté.
Il va remplir le seau à
glace dans le couloir. Il voit un vendeur dans le couloir, parlant à
quelqu'un caché derrière un coin.
Vendeur : Oui. Oui. Oui.
Je comprend. Bien sûr. (on entend quelques voix murmurantes se chevauchant)
Oui.
Angel remplit son seau et
regarde dans le hall pour voir un type frapper à une porte, quand
il regarde en arrière le vendeur est parti.
Angel passe à côté
de l'homme, se tenant encore devant la porte fermée et entre dans
sa chambre. Il ferme la porte, met la bouteille de sang dans le seau. Il
sent une autre présence avec lui dans la chambre, il met le couvercle
sur le seau avant de se retourner.
Une jeune femme aus cheveux
noirs portant une robe à fleurs sort de la salle de bain.
Judy : J'aurai bientôt
fini ici dans quelques minutes, monsieur.
Elle va vers le lit pour
remettre les draps.
Angel : Vous n'êtes
pas la bonne.
Judy : Je...je ne vois pas
ce que vous voulez dire.
Angel : Vous n'êtes
pas la bonne de cette hôtel. Il n'y a pas de chariot à la
porte. Ces draps sont sales (il se rapproche d'elle et elle arrête
de fignoler les draps) et vous n'avez pas la bonne couleur.
Judy se tourne pour lui
faire face : Je suis désolée. Hum, la porte était
ouverte, et j'étais juste...Je..je ne pensais pas...
Angel : Je n'ai rien à
voler ici.
Judy : Non. Je n'essayais
pas de vous voler. Honnêtement. Je peux l'expliquer.
Angel : Je suis pas intéressé.
Partez.
Judy : Hum..je ne peux pas.
Angel la prend par le bras
et la traîne vers la porte : Je vais vous aider.
Judy : Hum...hum...mon...mon
petit ami, il est un peu jaloux...
Angel : Peut-être
que vous ne devriez pas vagabonder dans les chambres des autres hommes.
Judy : Attendez, je vous
en prie ! Il ne peut pas me trouver.
Il y a un bruit de grattage
et Angel regarde vers la porte. Le verrou est tourné doucement.
Angel pousse Judy contre le mur pour qu'elle puisse être derrière
la porte et il l'ouvre. Le type qui frappait à la porte dans le
couloir est agenouillé sur le sol avec un crochet dans les mains.
PI se lève : Où
est-elle ? (Angel le regarde juste) Ecoutez mon vieux, c'est vraiment pas
quelque chose dans quoi vous aimeriez être impliqué.
Angel : C'est vrai. C'est
pour ça que vous allez vous retourner et partir.
PI : Désolé,
je ne peux pas faire ça, partenaire. Parce que je sais que vous
la cachez ici.
Angel : Je ne cache personne.
PI : Non ? Alors pourquoi
vous ne l'envoyez pas dehors. De cette façon je n'aurais pas à
entrer et à la prendre.
Angel : Vous n'entrerez
pas.
PI rit un peu et enlève
son chapeau.
PI : Ca vous dérangerai
si j'entrerai juste pour jeter un petit coup d'oeil.
PI met sa veste sur le côté
révélant une arme dans un étui. Angel le regarde,
puis regarde le PI, finalement il s'éloigne de la porte. Le PI remet
son chapeau et se balade dans la chambre....juste pour avoir Angel qui
lui claque la porte au visage. Le PI trébuche en arrière
en tenant son nez, gémissant de douleur.
Angel : Bon sang, je crois
que ça me dérange.
Le PI essaye de prendre
son arme, mais Angel lui tord le bras et attrape son oreille et l'escorte
dans le hall vers l'ascenseur. L'ascenseur s'ouvre juste quand ils arrivent,
révélant le groom et un chariot à bagages. Angel jette
le PI dans l'ascenseur.
Angel : Il descend.
Le groom, sans dire un mot
pousse le bouton pour descendre alors qu'Angel retourne dans sa chambre
et Judy se tenant juste sur le seuil.
Judy : Ca aloirs. Je crois
que c'était....Ca alors. Ecoutez. Je sais qu'on est parti du mauvais
pied. Je m'appelle Judy.
Angel passe à côté
d'elle et lui claque la porte au nez.
Fondu sur le couloir dans
le présent et Angel regardant la porte de la chambre qu'il avait
utilisé.
Wes : L'hôtel a officiellement
fermé ses portes le 16 décembre 1979. Ce matin le concierge,
Roland Meeks, a fait ses appels matinaux avec une arme calibre douze, chambre
par chambre. C'est vide depuis.
Il s'assoie à la
table de l'appartement de Cordy, à côté de Cordy qui
est assise devant son ordinateur.
Cordy : Accordant les rapports
de la ville ça a été déclaré borne protégée
historique. La Compagnie de la Gestion de la Propriété qui
le possède a essayée de le décharger pendant dix ans...pas
d'acheteurs.
Wes : Mmm, pas étonnant.
Même une inspection superficielle de ces rapports indique un héritage
de meurtres et de grabuge datant de la construction de l'hôtel en
'28, quand un couvreur emmena mourir avec lui deux collègues.
Cordy : Ouais, c'est vraiment
intéressant. Qu'est-ce qu'on est en train de faire ?
Wes : En train de faire
?
Cordy : Oui ! Tu as remarqué
qu'Angel a négligé de nous dire, pour l'instant, le but de
tout ça.
Wes : Ah...eh bien...je
veux dire, clairement il nous a fait compiler des incidents...ah, ranger
des données, organiser des informations dans le but de (Cordy lève
les sourcils vers lui) oui, je...j'ai remarqué ça, le truc
sans but. Franchement je n'ai pas la moindre idée de quoi faire
avec tout ça. (Cordy regarde dans des vieilles photos et remarque
quelque chose sur l'une d'entre elles) On pourrait faire un collage...ou
un mobile.
Cordy : Wesley ! (lui montre
la photo) Regarde qui était là en '52.
Wes remarque Angel au fond
de la photo.
Wes : Eh bien. Maintenant
on sait une chose pour certain.
Cordy : Ouaip. Ce n'est
pas que les vampires ne se photographient pas, c'est qu'ils ne sont pas
photogéniques.
Wes : Je veux dire...qu'Angel
a une connexion personnelle avec cet endroit.
Cordy : Alors, pourquoi
il ne nous l'a pas dit ?
Wes après un moment
: Peut-être qu'il avait honte.
De retour en '52, Angel
allume une cigarette dans sa chambre d'hôtel, et regarde vers la
chambre attenante où une musique enjouée est jouée.
Chanteur : Whoop-de-do,
whoop-de-do, I hear a polka and my troubles are through...J'entend une
polka et mes problèmes sont à travers...
La caméra passe à
travers le mur de la chambre voisine.
Chanteur : Whoop-de-do,
whoop-de-do, this kind of music is like heaven to me, whoop-de-do, whoop-de-do,
it's got me higher than a kite...Ce genre de musique est comme le paradis
pour moi, whoop-de-do, whoop-de-de, ça m'envoie plus haut qu'un
cerf-volant...
On entend des murmures alors
que le vendeur d'avant baisse le volume de sa platine.
Chanteur : Hand me down
my soup and fish, I am gonna to get my wish...Amène-moi ma soupe
et mon poisson, je vais recevoir mon voeu...
Vendeur se redressant :
Oui ? (murmure à moitié audible) Oui, je l'ai fait. Oui,
je le fais.
Le vendeur va vers la table,
pose son chapeau et prend un flingue pour l'inspecter.
Vue sur Angel se versant
un verre de sang.
Vue sur le vendeur assis
au bord de son lit.
Chanteur : ...lead me to
the floor and hear me yell for more, because I'm a whoop-de-doin' kind
of guy...emmène moi sur le sol et entend moi hurler plus, parce
que je suis un whoop-de-doin' genre de gars....
Le vendeur prend un oreiller
puis se glisse doucement sur le côté du lit pour s'asseoir
sur le sol.
Choeur : Whoop-de-do, whoop-de-do,
I hear a polka and my troubles are through...J'entend une polka et mes
problèmes sont à travers...
Le vendeur presse l'oreiller
contre sa tête.
Vue sur Angel sur le point
de boire à son verre quand il entend un coup de fusil venant de
la chambre voisine, et la bande restant coincée répétant
'got me higher than a kite''ça m'envoie plus haut qu'un cerf-volant'
encore et encore. Après seulement une petite hésitation Angel
boit son sang, sans émotion visible sur son visage.
Pause
Angel marche dans le couloir
dans le présent. Fondu sur le groom et le manager marchant dans
le même couloir en '52 dans l'autre direction.
Groom : Elle commençait
juste à nettoyer les chambres à cet étage quand elle
l'a trouvé.
Manager : Elle a touché
à quelque chose ?
Groom : Consuela ? Elle
l'a déjà fait ?
Ils entrent dans la chambre
du vendeur et le voient couché sur le lit.
Manager : Oh bonté
divine. C'est le troisième en quelques mois. Pourquoi ils ne peuvent
pas le faire dans leur propres maisons, pour l'amour de Dieu ?
Le groom, mâchant
du chewing-gum, s'approche, les mains dans les poches, pour regarder le
corps.
Groom : J'aurais du le voir
venir. Le type semblait vraiment dépressif.
Manager : Oh, vraiment ?
Comment vous pouvez le dire ?
Groom : C'est facile, pourtant.
Les suicidaires donnent d'habitude plus de pourboire. Comme s'ils savaient
qu'ils ne l'emmènerait pas avec eux de toute façon ? (le
manager entend un murmure indistinct et se rapproche de la caméra
alors que le groom continue dans le fond) Regardez, si vous voyez la façon
dont le corps est couché....vous pouvez en dire beaucoup...
Le murmure devient plus
clair alors que le manager commence à l'écouter.
Voix démoniaque :
Trois en trois mois. Ils vont vous faire fermer.
Manager : Oui. Sûrement.
Groom : Alors, qui est-ce
que vous voulez que j'appelle en premier...les nettoyeurs de tapis ou les
flics ?
Manager : Quoi ?
Groom se rapprochant : Qui
est-ce que vous voulez que j'appelle en premier...les nettoyeurs de tapis
ou les flics ?
Manager : Ne soyez pas fou.
Personne ne va appeler personne. Ils vont nous faire fermer.
Groom : Et pour lui ?
Manager : Et pour lui ?
Il est mort.
Groom : Eh bien, on ne peut
pas juste le laisser ici.
Manager en allant vers la
porte : Non, bien sûr que non. On va...ah, ...on va l'entreposer
dans le casier à viande.
Groom : L'entreposer ? (la
porte se ferme derrière le manager) On va l'entreposer ?
Invités se parlant
entre eux dans le hall.
Scénariste : Le vendeur
de bougies de la 215...il s'est tué lui-même.
Acteur : Vraiment ? Un suicide
?
Actrice : Juste là
dans cet hôtel. Et j'ai entendu qu'ils n'allaient même pas
le signaler.
Acteur : C'est terrible
!
Auteur : Qu'est-ce qui est
si terrible ? Ce type a frappé son propre ticket, pourquoi impliquer
des groupes extérieurs ?
Acteur : Tous les auteurs
sont-ils si crades ?
Auteur : Tous les acteurs
sont-ils si naïfs ? Vous voulez que les flics viennent ici poser des
questions, ou la presse ?
Acteur : Eh bien, il n'y
a rien de mal à la discrétion, je suppose.
Actrice : Ca a toujours
été ma motivation.
La caméra va sur
un vieil homme assis sur un des sofas alors qu'on entend à nouveau
ce murmure.
Voix démoniaque :
Peut-être que ce n'était pas un suicide. Tu es sûr d'être
en sécurité ici ?
Vue sur un observatoire
la nuit avec des gens marchant vers ses portes. Judy va là où
Angel se tient, fumant une cigarette, regardant vers la vallée en
bas.
Judy : Le monde s'arrête
dans dix minutes. (Angel regarde dans sa direction puis l'ignore) Je vous
ais vu par là. J'espère que ça ne vous fais rien.
J'ai pensé que je devais dire bonsoir. (Angel continue à
regarder au loin alors qu'elle continue à parler dans son dos) Bonsoir.
(rit) Vous avez vu le show ? (Angel tire une bouffée sur sa cigarette)
Vous auriez dû. Peu importe...les problèmes qu'on a semblent
insignifiants en comparaison. Je veux dire, l'univers entier explose.
Angel encore le dos tourné
: Ca semble excitant.
Judy hausse les épaules
: Eh bien, c'est l'air conditionné...et c'est moins cher que d'aller
voir des films. (respire profondément) Je devrais sortir de l'hôtel,
après ce qui s'est passé.
Angel : Il revient ?
Judy : Revient ?
Angel : Votre petit ami.
Judy : Oh...non. Je...je
veux dire le type dans la 215. Vous savez qu'il s'est tué.
Angel : Ouais, je crois
que oui.
Judy : Vous pouvez imaginer
ce papier peint devenir la dernière chose que vous voyez avant de
partir ?
Angel : Peut-être
que c'était le papier peint qui l'a conduit à ça.
Judy : Ouais. Je déteste
un peu ça. Eh bien, je..je crois que c'est plus joli que...certains
endroits.
Angel : C'est un endroit.
Judy se rapproche de lui
: Ecoutez, hum...je sais que vous ne le vouliez pas avant, mais...vous
m'avez aidé. Assurément. Et...je..je devais vous remercier
pour ça.
Angel baisse les yeux puis
regarde par dessus son épaule vers elle pour la première
fois.
Angel : Vous allez manquer
la fin du monde.
Judy alors qu'Angel s'éloigne
d'elle : C'est vrai.
Après un moment elle
se tourne et marche vers l'observatoire. Elle s'arrête et se retourne.
Judy : A la prochaine.
Puis elle part pour de bon.
Angel regarde après
elle : Ouais.
Vue sur une série
de photos en noir et blanc du groom emmené avec des menottes. La
dernière photo identique à celle accompagnant une coupure
de presse tenu par Wes avec le titre 'Groom arrêté pour meurtre'.
Wes : Frank Gillnitz. Il
travaillait comme groom l'année où Angel était résident,
on l'a mis en '52.
Cordy et Wes sont assis
sur le sol devant un tas de brochures classées par années.
Cordy : Mais il n'a pas
été exécutés avant '54. On ne devrait pas le
mettre ici ?
Wes : Il n'a pas été
exécuté avant '54, mais le crime qu'il a commis, le meurtre
du vendeur et l'entreposage du corps dans le casier à viande qui
est arrivé en '52.
Cordy : Ca ressemble à
un puzzle. Le jeu du 'qui est mort horriblement parce qu'Angel a déraillé
il y a 50 ans' ?
Retour sur les résidents
discutant du vendeur dans le hall de l'hôtel.
Gars du sofa : Alors, on
est assis buvant un verre, et le type me dit 'est-ce qu'ils servent des
cacahuètes à ce bar'.
Acteur : Et ?
Actrice : Alors, le type
est supposé suicidaire et il pense à des cacahuètes
?
Acteur : Peut-être
qu'il avait besoin de quelque chose de salé.
Actrice à l'auteur
assis à côté d'elle : Il n'a pas compris.
Auteur : Ce n'était
pas un suicide.
Acteur : Je pensais qu'ils
l'avaient trouvés avec l'arme encore dans la main et la porte fermée.
Auteur : Exactement !
Actrice : C'est trop parfait.
Auteur : Le mystère
de la porte fermée. Je l'ai écrit des centaines de fois.
La caméra montre
Angel montant les escaliers derrière eux.
Vue sur Angel marchant vers
sa chambre. Il est sur le point d'entrer quand une porte un peu plus loin
s'ouvre et Judy en sort.
Judy : Hé. Vous pouvez
venir une seconde ?
Angel entre dans sa chambre
et elle ferme la porte derrière lui.
Judy : Vous avez entendu
?
Angel : Entendu quoi ?
Judy prenant une cigarette
: Le type de la 215...ce n'était pas un suicide. Il a été
tué.
Angel : Je ne crois pas.
Judy : Non, c'est vrai.
Ce qui veut dire qu'il devrait y avoir la police..et..et des questions,
et..et je pensais que vous voudriez savoir, au cas, peut-être (rit)
Je n'insinue pas que vous avez quelque chose à cacher mais...
Angel : Tout le monde a
quelque chose à cacher ici.
Judy : Ouais. J'ai juste
pensé que je vous devais quelque chose, un acompte de ce que vous
avez fait pour moi avant. Alors...
Angel : Merci.
Judy essaye d'allumer sa
cigarette mais l'allumette ne veut pas s'allumer, elle s'arrête quand
elle se casse.
Judy tournant le dos à
Angel : Je pense que si on part maintenant ça aura l'air, je ne
sais pas, mal, hein ?
Angel : Tout dépend.
Ca a quelque chose à voir avec ce détective que j'ai foutu
dehors ?
Judy se tourne pour regarder
Angel : Vous saviez que ce n'était pas mon petit ami.
Angel allume son briquet
pour elle alors qu'elle allume sa cigarette.
Angel : J'avais une intuition.
Judy : Je suis vraiment
sûre qu'il travaille pour mes anciens patrons, la City Trust Bank
de Salina au Kansas. J'étais recenseuse là-bas. (elle va
vers le lit et sort un cartable d'en dessous) Je crois qu'ils veulent peut-être
reprendre ça.
Elle l'ouvre et Angel jette
un coup d'oeil à l'intérieur. C'est plein de billets de banque,
on peut voir 1000 marqué sur chaque papier.
Judy : Je n'ai rien dépensé.
Pas un centime. Je..je ne n'arrive même pas à le toucher.
Angel : Pourquoi l'avoir
pris ?
Judy : Je ne sais pas. J'étais
fâchée..et je..je crois que j'ai paniqué. Je veux dire,
les choses allaient si bien ! Je..j'adorais ce travail, et j'adorais ce
type. On allait se marier, et ils ont découvert sur moi à
la banque, et alors ils m'ont virés. Et alors Peter a découvert
pourquoi et il a rompu et je ne pouvais pas juste retourner de là
d'où je vient. Je ne pouvais pas. Alors j'ai pris ça et..je...je
me suis enfuie. (quand Angel ne dit rien) Vous n'allez pas me demander
pourquoi ils m'ont virés ?
Angel : Pourquoi ils vous
ont virés ?
Judy : Parce que je ne suis
pas ce que je dis être. Je me fais passer depuis l'âge de 15
ans.
Angel : Passer ?
Judy hoche la tête
: Pour blanche. Ma mère était de couleur, mon père
...je ne le connais même pas ! Mon sang n'est pas pur. Il est teint.
Angel se rapproche avec
un petit sourire : C'est juste du sang...Judy. Ce...c'est juste du sang.
Judy : Personne ne me croit
! Même pas la famille de ma mère. Je ne suis pas une chose
ou une autre. Je ne suis rien.
Angel : Je sais ce que c'est.
Judy met une main sur son
ventre : Oui. Oui, c'est vrai. Je suis quelque chose. (elle s'affale dans
une chaise et lève les yeux vers Angel) Je suis une voleuse ! (halète)
Je n'ai jamais rien volé de ma vie avant. C'est juste..mon dieu,
les choses dont ils m'ont traités.
Angel : La peur fait faire
des choses stupides aux gens.
Judy : C'était stupide.
Et je voudrais ne jamais l'avoir fait.
Angel : Je ne vous accuse
pas. J'accuse vos anciens patrons. Ils avaient peurs. C'est pour ça
qu'ils vous ont virés.
Judy : Qu'est-ce que je
vais faire ? Je suis traquée !
Angel secoue la tête
: Vous n'êtes pas traquée.
Il va vers le sac d'argent.
Judy se levant : Si ! Ecoutez,
si je part maintenant ça aura l'air trop suspect, mais si je reste
ici et que les flics trouvent ce...
Angel : Ils ne le trouveront
pas. (Judy le regarde) Parce que je vais vous aider.
Angel met une main sur son
dos et l'emmène hors de la chambre, le sac d'argent dans l'autre
main.
Cordy tenant une autre coupure
de presse : Alors où est-ce qu'on l'a met ?
Wes : Quand est-elle morte
?
Cordy : Hum, c'est pas écrit.
Juste qu'elle était traquée par les autorités fédérales
pour vol de banque, elle est allée à l'Hypérion en
'52 et n'a plus jamais été entendue.
Wes : En '52 ?
Cordy : En '52.
Wes met la coupure de presse
sur le tas de 1952. Le titre dit ' Recherches arrêtées - Fugitive
Présumée Morte' à côté d'une photo de
Judy.
Pause.
Marche arrière dans
le passé où Angel emmène Judy dans la cave.
Judy : Je crois que je serais
bien là en bas. C'est seulement pour quelques jours. Jusqu'à
ce que les flics soient partis.
Angel : Judy, il n'y a pas
de flics.
Judy : Eh bien, pas encore.
Oh mon dieu,... je ne peux pas aller en prison. C'est juste... je ne peux
pas. Rien qu'a l'idée d'être confinée, piégée.
Ca serait comme la mort. Non. Non. Ca serait quelque chose de pire que
la mort. Ca serait (Pendant que Judy marche à pas mesurés
et babille, Angel cache le sac au-dessus de quelques gros tuyaux courant
le long du plafond) ça serait... comme... comme être enterrée
vivante !
Angel entend le murmure
démoniaque.
Angel : Je veux que vous
rentriez dans votre chambre et que vous y restiez. (Judy le regarde alors
qu'il fait quelques pas de plus dans le sous-sol) Il y a quelque chose
dans cet hôtel... quelque chose qui rend les gens fous.
Judy : Hé, est-ce
que vous pensez que si... si pour une raison ou pour une autre... l'argent
finissait sur le pas de la porte des banques, et qu'ils voyaient que je
n'ai rien dépensé, vous pensez qu'ils appelleraient ce détective
? Peut-être que je pourrais être libérée de tout
ça.
Angel regardant encore autour
de lui et écoutant le murmure : Peut-être.
Judy : Je veux dire, il
y a tellement de trucs comme le pardon, non ?
Angel regarde vers elle.
Fondu sur Angel dans le
présent, dans la cave. Il traîne une chaise, monte dessus
et tire une sacoche extrêmement poussiéreuse de là
où il l'avait caché en 52. Tout l'argent est encore dedans,
intact. Soudain nous entendons le même murmure commencer comme dans
le passé.
Wesley : Je peux le sentir.
Il y a un dessin ici... Quelques forces ont résidées dans
l'Hyperion sur les dernières décennies, affectant le personnel
et les résidants... Je crains juste qu'il n'y ai pas de véritable
moyen de...
Cordy arrivant à
côté de lui : Un Thesulac (Wesley la regarde) un démon
de la paranoïa. Il chuchote à ses victimes, il se nourrit de
leurs insécurités innées. (Wesley est interloqué.
(Cordy retire le sans-fil de derrière son dos et le lui tient) Angel
veut te parler.
Wesley fait une grimace
et prend le téléphone. Cordy se détourne avec un grand
sourire sur son visage.
Wesley : Allo ?
Vue sur Angel dans le hall
de l'hôtel, téléphone pressé entre l'oreille
et l'épaule travaillant sur la boite de fusible ouverte.
Angel : Un démon
Thesulac a réclamé cet endroit avant même qu'ils n'aient
commencés à le construire. (Quelques étincelles volent)
Je pensais que si je t'avais fait suivre les évènements nous
pourrions le traquer et découvrir où il est parti, mais il
est encore là. (des étincelles volent encore... puis les
lumières s'allument) D'accord, j'ai besoin de toi et Cordy ici dès
que possible. Et appelle Gunn, on va avoir besoin de tout le muscle qu'on
peut avoir quand nous relèverons cette chose.
Wesley : La relever ?
Angel : Nous allons le forcer
à devenir matérielle afin de le tuer.
Wesley : Bien. Un Thesulac.
Tu auras besoin de moi pour rechercher le rituel de relèvement.
Angel : Je l'ai déjà
fait.
Retour dans le passé,
ville d'Hollywood, la nuit.
Le propriétaire d'une
librairie est assis écoutant un programme radio avec un rire tourmenté.
Denver : Ils continuent
de l'appeler une rousse loufoque. Ca pourrait être une brune pour
ce que j'en sais. Je crois que je vais devoir prendre leur paroles.
Il lève les yeux
et il y a Angel debout de l'autre côté du comptoir.
Angel : Vous êtes
Denver ?
Denver : Pas d'autre chat
à par moi. Que puis-je faire pour vous ?
Angel : J'ai besoin d'information
sur les démons.
Denver se lève et
marche autour du comptoir : Maintenant, papa ?
Angel : Tout ce que vous
avez sur les entités possessives, suggestions démoniaques,
exorcismes, rituels de nettoyages.
Denver : Essayez celui-ci.
Denver prend un livre et
le lance à Angel. Alors qu'Angel l'attrape, de la fumée commence
à monter de ses mains. C'est une Bible Sainte. Angel la laisse tomber
et regarde Denver portant son visage de vampire. Denver sort vite une croix
et un pieu en bois d'une des étagères et cours dans le magasin
apparemment vide vers la porte ouverte.
Denver : C'est bien. Cours
froussard de la nuit ! Et dit à tes copains que je pense très
sérieusement à mettre mon sac de couchage ici, alors bâtards
vous ne pourrez pas juste entrer ici sans avoir été invité
! Vous n'avez aucune idée d'à qui vous avez affaire ?
Alors quelques passants
le regardent, Angel arrive derrière lui et l'attrape par le cou.
Angel : Je sais que vous
avez une réputation, c'est pour ça que je suis ici. Maintenant,
ça fait un bout de temps que j'ai pas ouvert de veine, mais je le
ferais si vous continuer votre merde de van Helsing Jr. avec moi. J'ai
été clair ? Je veux les livres du fond.
Avec ça il laisse
le gars partir.
Vue sur le gérant
de l'hôtel lisant le "Los Angeles Times". Le groom entre.
Gérant : Qu'est-ce
qui t'a pris si longtemps ?
Groom : Il ne voulait pas
s'ajuster.
Le gérant lâche
son journal et se lève : Quoi ?! Qu'est-ce que tu as fait avec lui
?
Coursier : Eh bien, il est
dedans. Je devais juste faire en sorte, comme vous dites, qu'il soit ajusté.
Aucune chance que j'ai des problèmes pour ça, n'est-ce pas
?
Gérant : Ne sois
pas paranoïaque.
La caméra commence
à focaliser sur le client encore en train d'argumenter dans le hall.
Ecrivain : Vous avez plus
de raison de le tuer que quelqu'un d'autre.
Acteur : Quoi ? Je ne connaît
même pas cet homme !
Ecrivain : C'est ce que
vous dites, mais peut-être qu'il vous a vu avec un de vos petits
rendez-vous ! Peut-être qu'il a menacé de le dire au studio.
Peut-être dénoncer vos petites peccadilles à la presse
?
Acteur : Vous osez utiliser
des allitération avec moi, espèce de journaleux ! Vous êtes
fou parce que le studio ne prendra pas votre appel, camarade !
Ecrivain : Pensée
!
Acteur : Rouge !
Le gérant arrivant
vers eux : Quel est le problème ?
Actrice : Il y a un meurtrier
dans cet hôtel.
Vieux bougre : Et nous allons
découvrir qui.
Vue sur Judy assise dans
sa chambre avec un livre. Elle commence à entendre le murmure et
ferme le livre.
Voix démoniaque :
Ils savent pour toi. Ils vont te rendre. (Judy se lève) Tu vas aller
en prison. Combien de temps tu crois que tu tiendras en prison ?
Judy ferme la fenêtre
et on entend plus de mots mais le murmure est encore là.
Vue sur Denver et Angel
dans son arrière-salle, remplie de livres.
Denver : Alors tu avais
combien, à mon age quand tu as été fait ?
Angel : Je ne sais pas.
Vous avez quel age ?
Denver : Juste trente.
Angel : Non ! ...Ce démon
Thesulac, comment je fais pour le tuer ?
Denver : Tu ne peux pas.
Tu t'enfuis de lui.
Angel : Il doit y avoir
un moyen de le tuer.
Denver : Eh bien,... primo
tu dois le rendre gras... matériel. Mais ça arrive seulement
après qu'il ait eu un bon repas... ou si tu le relèves, mais
c'est délicat et dangereux.
Angel : Comment ?
Denver : L'incantation est
là dans le livre, mais tu auras besoin d'une orbe de Ramjarin. Maintenant
j'en ai une que je peux te donner pour un bon prix.
Angel : Pour rien.
Denver part pour le prendre
: Pour rien. (Pose l'orbe à côté d'Angel) Euh, tu auras
aussi besoin (les rajoute à l'orbe) d'herbes sacrées... de
poudre de divination (rajoute ça) et... quelque chose de vraiment
gros pour le frapper avec.
Angel : Et ça le
tuera ?
Denver regardant ses étagères
: Eh bien, ça pourrait. Ca ne ferait pas de mal d'avoir un coup
de foudre, tu sais, un coup de pouce du ciel ce genre de chose. Mais sans
ça (retire une hache de combat) J'irais avec quelque chose de gros
et lourd.
Angel prends la hache :
Emballez la.
Denver alors qu'il emballe
les fournitures : Un vampire voulant tuer un démon afin d'aider
quelques humains crasseux ? Je ne comprend pas.
Angel saisissant le sachet
: Pour être honnête, je ne crois pas non plus le comprendre.
Gérant : Bien ! Vous
m'aviez demandé une fois où vous pourriez achetez un pistolet.
Actrice : C'était
par protection.
Acteur : Pour peut-être
vous protéger d'un vendeur qui était prêt à
vous tenter ?
Coursier au gérant
: Il s'est tué lui-même, vous vous souvenez ?
Gérant : Ah bon ?
Vous étiez là ?
Coursier : C'était
Consuela ! C'est la première qui l'a trouvé !
Vieil homme : Ouais, elle
pourrait l'avoir trouvé et puis l'avoir tué.
Ils se disputent encore
tous.
Voix hurlant : Hé
!
Ils font tous silence et
se tournent vers la porte où le gars qu'Angel a jeté (son
nez attaché avec du ruban) tient un badge.
PI : Son nom est C. Mulvihill,
P.I.
Ecrivain : Il a l'air suspect.
PI tient une photo de Judy
: Je cherche cette femme.
Angel entre dans l'hôtel
portant la hache et un sac en papier. Il remarque que le hall est désert.
Une porte se ferme et il regarde vers la porte... où (retour dans
le présent) Wes, Cordy et Gunn entrent dans le hall.
Angel : Allons faire ça.
Cordy verse un peu de poudre
sur le palier des marches menant à l'étage.
Wesley : Nous t'invoquant,
Thesulac du précipice, nous te commandons, quitte nos esprits et
rejoins nous ici, le plan matériel.
Wesley tend une main vers
là où Gunn fignole un sac à dos et claque des doigts.
Wesley : Orbe de Ramjerin.
Gunn : Orbe de Ramjerin
je t'en prie, fait le arriver.
Wes laisser tomber ses mains
: Je t'en prie ! Et fait attention. Les orbes anciennes sont notoirement
fragiles.
Gunn lance l'orbe à
Wesley et Wesley doit laisser tomber le livre et s'accroupir pour l'attraper.
Wesley : Angel !
Angel : Les mecs, n'écoutez
pas ça, d'accord ? Peu importe ce qu'on vous murmure, ignorez les.
Cordy : Ils étaient
comme ça... pendant tout le trajet dans la voiture.
Angel : Oh.
Wesley tenant l'orbe maintenant
rougeoyante : Nous l'invoquons par le pouvoir de l'orbe des prêtres
de Ramjerin. Ce qui était dans nos pensées, sois maintenant
parmi nous.
L'air au-dessus de l'escalier
commence à trembler et se renfler.
Vue sur Angel sortant de
l'ascenseur dans le passé en '52.
Le couloir lointain est
plein de gens irrités se regroupant autour de Judy.
Vieil homme : Qu'est-ce
qui vous donne le droit de vous cacher ici ?
Judy essayant de se libérer
de leurs étreintes : S'il vous plaît arrêtez ça,
vous me faites mal.
Actrice : Nous allons faire
plus que ça si vous ne commencez pas à tout nous dire.
Acteur : Nous savons pour
vous, mademoiselle.
Gérant : Le nom sous
lequel vous êtes enregistrée est un faux ! Nous avons des
preuves !
Angel marche lentement eux
passant à côté de deux gars appuyés contre les
murs du couloir.
Actrice : Qui sait sur quoi
d'autre elle a mentit, la petite garce !
Judy : Je ne pensais pas
à ça, je vous en prie, je suis désolée !
Vieil homme : Maintenant
vous êtes désolée ! Je pensais que vous n'aviez rien
pour être désolée !
Angel lâche la hache
et le sac et commence à marcher vite alors que l'agitation s'aggrave.
Actrice : Arrêtez
de mentir !
Gérant : Allez !
Judy : C'était pas
moi ! C'était pas moi ! (Elle voit Angel et se libère de
leurs étreinte, les larmes coulant sur sa figure elle cours vers
lui.) C'était lui ! (Angel s'arrête net) Regardez dans sa
chambre ! Allez y, regardez ! Il a du sang ! C'est un monstre !
Tout le monde se tait, regardant
Angel.
Le groom, tenant le sac
en papier d'Angel, et le PI tenant la hache posée apparaissent derrière
lui.
PI : Quel genre de maniaque
êtes-vous ?
Alors qu'Angel se retourne
pour le regarder, le PI frappe Angel au menton avec le manche de la hache,
puis la fracasse dans son dos, l'assommant. Tout le monde saute sur Angel
par terre, frappant et criant, pendant que Judy se tient debout regardant,
sa figure mouillée de larmes.
Angel n'essaye pas d'attaquer
en retour, regarde juste vers Judy, dont la forme se brouille lentement
alors que la foule continue de le frapper.
Pause.
La foule, encore déchaînée,
traîne Angel dans le couloir ouvert au dessus de l'arrière
du hall, le poussant contre la balustrade.
Le groom accoure à
mi-chemin des marches pour avoir une meilleur vue.
Gérant : Attrapez-le
là !
Coursier : Ha-ha, nous t'avons
eu maintenant ! (Tape la rampe) Allez ! Ficelez-le ! Ficelez-le !
Quelqu'un jette une corde
par-dessus un chevron et glisse le nœud à l'autre bout autour du
cou d'Angel pendant que l'autre est noué à la balustrade,
avec la foule entière criant des encouragements.
Angel regarde vers Judy,
qui sanglote alors les autres hurlent et crient pour sa mort. Ils le mettent
sur le dessus de la balustrade.
Groom depuis l'escalier
: Bien. Poussez-le. Allez ! Poussez-le en bas ! Poussez-le en bas !
Le PI et le vieil homme
pousse Angel de la rampe et il tombe jusqu'à ce qu'il frappe la
fin de la corde. Judy pousse un cri pendant que la foule acclame et le
groom rit.
Soudain ils se taisent tous,
fixant. On peut entendre Judy sangloter.
Groom : Ouais ! Balance
toi, espèce de monstre ! Ouais, c'est ça, t'as eu ce que
tu méritais, ha ha ha !
La foule silencieusement
et rapidement disparaît alors que la corde avec Angel, les yeux fermés,
au bout de celle-ci arrête doucement de balancer.
Gérant s'appuyant
à la balustrade : Oh, mon Dieu. Qu'est-ce que nous avons fait ?
Groom mâchant encore
son toujours-présent chewing-gum : Quoi ?
Judy se tourne s'éloigne,
sanglotant encore.
Le groom accoure vers les
escaliers : Qu'est-ce qui ne va pas ?!... Je ne comprend pas. Allez ! (Vient
se mettre à côté du gérant, qui est encore en
train de fixer Angel suspendu là) Où tout le monde est parti
? Allez ! (Regarde en bas vers Angel tandis que le gérant part)
C'est juste un... ce que vous appelez... (Regarde autour de lui il voit
qu'il est maintenant seul et part).
Dès qu'il est parti
les yeux d'Angel s'ouvrent. Il attrape la corde au-dessus de sa tête
et se tire lui-même en haut, tire le nœud d'autour de son cou et
tombe en bas sur le sol du hall, se rattrapant sur les mains. Alors qu'il
se redresse l'air sur l'escalier commence à trembler et bomber et
le Thesulac devient corporel. Un démon gris laid dans une longe
cape encapuchonné avec des tentacules émergeant d'en dessous
comme une frange.
Thesulac : Eh bien, je ne
sais pas pour toi (Rit) mais je suis rassassié ! Mon dieu que j'aime
les gens !... Pas toi ? (Rit) Ils me nourrissent de leur plus mauvaise
chose et je m'en sert tout de suite sur eux, et la peur et le préjudice
se changent en certitude et haine, et je prends une autre bouchée
et mmm-mmm-mmm ! (Rit) Quelle belle, belle danse ! (Descend du palier vers
Angel) Oh, tes sentiments sont blessés, n'est-ce pas ? Tu vois maintenant
ce qui arrive quand tu leur tends ton cou ? Ils lancent une corde autour
de lui ! (Angel commence à marcher vers la porte) Et tu pensais
que tu t'étais fais une amie. Flash d'informations ! Tu l'avais
fait ! (Angel s'arrête mais ne se tourne pas) C'est ce qui fait d'elle
la meilleure bouchée de tous. (Rit) Tu lui as tendu la main, mon
pote ! Restaurant sa confiance en les gens. Sans toi elle aurait juste
été un autre apéritif. Mais tu l'as bien potelée
! Maintenant, c'est un repas qui va me tenir toute une vie ! (Rit puis
flotte près du dos d'Angel) Hé, tu sais quoi ? Il y a un
hôtel entier plein d'âmes torturées qui pourraient vraiment
avoir besoin de ton aide... Qu'est-ce que tu en dis ?
On entend quelques vagues
chuchotement, puis rien à part le bruit des tentacules du démon
fouettant d'avant en arrière alors qu'il attend la réponse
d'Angel.
Angel sans se retourner
: Prends-les tous.
Le démon commence
à rire et répète le "prends-les tous" d'Angel, pendant
qu'Angel sort de l'hôtel.
Flash sur le démon
dans le présent, se manifestant devant Wesley et les autres en hurlant.
Angel : Regardez ses tentacules.
Cordy : Excuse moi ?
Wesley : Tentacules !
Cordy : Oh.
Thesulac à Angel
: Je ne me souvient pas de toi donnant des ordres, mais j'aime ce que tu
m'apportes. Pas aussi délicieux que la dernière fois peut-être
mais plein de succulente paranoïa c'est la même chose. (Rit
puis montre Wesley) Surtout celui là !
Wesley regarde vers Angel
et Cordy : Qu'est-ce qu'il veux dire par là ?
Angel : Tu as eu ton dernier
repas ici il y a longtemps. Tu aurais du sortir quand tu en avais l'occasion.
Thesulac flotte près
d'Angel : Sortir ? Maintenant, pourquoi j'aurais fait ça ? Quand
le service de chambre dans cette hôtel est encore excellent. Il l'a
été pendant 50 ans. La paranoïa ici... est comme un
vin raffiné.
Angel doucement : Ca devient
meilleur avec l'âge. (Le démon lui sourit) Tu te nourris encore.
Gunn !
Gunn ajuste son arbalète
et épingle une des tentacules du Thesulac à la rampe des
escaliers. Le Thesulac enroule une autre de ses tentacules autour de la
main de Gunn tenant l'arbalète et le jette contre le mur. Gunn tombe
sur le sol et regarde en arrière vers le démon. Cordy et
Wesley courent dans différentes directions et pendant que le démon
est distrait Angel fait une roulade en avant, agrippant une des autres
tentacules du démon.
Angel alors qu'il se remet
sur pied avec celui-ci dans sa poigne : La cuisine est fermée.
Il pousse le bout de la
tentacule contre les fils exposés dans la boite à fusible.
Il y a une explosion d'étincelles et l'électricité
bleue monte sur la tentacule et s'enroule autour du démon.
Tous les quatres se tiennent
debout et regardent alors que le Thesulac est suspendu en l'air, criant
après un moment il y a une explosion de lumière blanche et
le Thesulac est parti.
Wesley : Qu'est-ce qu'il
voulait dire par , surtout celui là ?
Angel monte les escaliers
alors que les autres regardent en dessous.
Il entre dans la vieille
chambre de Judy et la trouve (Maintenant une vieille femme) assise dans
une chaise.
Angel : Judy.
Judy : Je ne les entends
plus... Sont-ils partis ?
Angel se mettre devant elle
: Ouais.
Il se met sur un genou devant
elle et prend doucement sa main.
Judy lui souriant : C'est
vous.
Angel souriant en retour
toujours si légèrement : Ouais, Judy. C'est moi.
Judy tend la main pour toucher
son visage : Vous semblez le même.
Angel : Je ne le suis pas.
Judy : Ils vous ont tué...
à cause de moi. (Angel secoue la tête) Je vous ait tué.
Angel secouant la tête
: Non. Non. Non.
Judy : Il les a éloignés
de la porte. Il m'a dit que je serais en sécurité... Suis-je
en sécurité ?
Angel : Vous êtes
en sécurité.
Judy : Je peux sortir maintenant
?
Angel : Ouais. Vous pouvez
sortir.
Judy lui fait un grand sourire
et commence à se lever de sa chaise. Angel l'aide à lever.
Angel : Laissez moi vous
aider.
Judy alors qu'Angel l'aide
à se coucher : J'ai juste... j'ai juste besoin de me reposer un
peu avant. Me reposer un peu.
Angel : Doucement.
Il la couche sur son lit.
Judy se cramponnant à
ses mains : Je suis tellement désolé de vous avoir tué.
Pouvez vous me pardonner ?
Angel baisse les yeux vers
elle : Bien sûr.
Judy : Je vais juste me
reposer. Juste une minute... et puis... Je sortirais.
Judy ferme ses yeux et meurt.
Wesley, Cordy et Gunn sont
assis en bas des escaliers attendant Angel.
Wesley : J'ai été
accusé de beaucoup de choses de mon temps, mais paranoïaque
n'en a jamais fait parti.
Gunn secoue la tête
et regarde vers Cordelia.
Wesley : A moins que des
gens l'aient dit dans mon dos.
Angel descends les escaliers.
Gunn : Tu vas bien, mec
?
Angel : Ouais.
Cordy : On a fini ?
Angel : Je pense.
Cordy : Bien. Parce que
je serais contente de voir pour la dernière fois cet endroit.
Gunn : Sans déconner.
En plus y a une drôle d'odeur ici.. Vous avez remarqués ?
Cordy : 70 ans de violence,
de grabuge et de paranoïa... mauvaise ambiance.
Angel : On emménage.
Cordy : Je veux dire, quelques
oreillers ça serait pas trop demander ?
Wesley : Angel, tu dois
sûrement apprécier plus que personne, à quel point
cet endroit à été habité pour la plus grande
partie du dernier siècle par une présence démoniaque
malveillante, mais aussi par les pires visages de l'humanité !...
C'est la maison du diable.
Angel regardant encore l'hôtel
: Plus maintenant.
Wesley regarde autour de
lui puis se rapproche d'Angel.
Wesley : Angel... tu ne...
tu ne me trouves pas... spécialement paranoïaque, n'est-ce
pas ?
Angel : Pas spécialement.
Wesley : Oh, merci mon Dieu
!... J'étais inquiet.
FIN