Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Précédemment
dans Angel :
De 'The Ring'
Lilah : Je suis Lilah Morgan.
Angel : Wolfram & Hart.
Lilah : Je suis une associée.
De 'To Shanshu in L.A'
Lilah : Nous sommes tous
contents de vous voir ici - Darla.
De 'First Impressions'
Angel : Je n'arrive toujours
pas à croire que tu es là.
Darla : Et laisse Darla
prendre soin de toi.
Darla : Tout ce que tu as
à faire c'est me laisser.
Lilah se faufile dans le
sombre bureau de Lindsey chez Wolfram et Hart et commence à regarder
dans des papiers sur le bureau.
Darla : Excitant, n'est
pas ?
Lilah sursaute et jette
les papiers qu'elle tenait.
Lilah : Darla - Je ne vous
avait pas vu.
Darla : Fouiller dans leur
trucs, toutes ces petites parties d'eux-mêmes enfermées, vous
donnant un méchant petit frémissement de contrôle.
Lilah : J'aimerais juste
être au courant de son dernier projet. Il est sûrement dans
mon bureau maintenant essayant de découvrir le mien. C'est comme
ça que ça marche dans notre firme.
Darla s'assoie au bord du
bureau de Lindsey et verse de la poudre bleue dans la paume de sa main
gauche.
Darla : Hmm, vous petites
abeilles ouvrières occupées, complotant vos petits plans.
Lilah regarde la poudre
: De la poudre Calynthia ? C'est comme ça que vous faites dormir
Angel - quand il est avec vous ?
Darla : Il n'y a rien de
plus adorable que les rêves. Tout est en eux, tout est caché.
Ouvrez ces chambres et vous pouvez vraiment comprendre quelqu'un - et les
contrôler.
Lilah avec un petit sourire
: Et qu'est-ce qui est caché dans les chambres secrètes d'Angel
?
Darla : Des horreurs.
Vue sur Angel se réveillant
dans son lit la nuit.
Vue sur Angel descendant
les escaliers, boutonnant sa chemise. On entend la conversation de Wes
et Cordy venant du hall de l'hôtel.
Wes : C'est si typique de
ta part.
Cordy : Au moins je suis
pas un mouton comme toi.
Wes : Je suis pas un mouton
!
Cordy : Bien sûr que
si ! Tu n'as jamais une opinion que tu n'as pas lu dans un livre.
Wes : Au moins j'ai ouvert
un livre.
Cordy : N'essaye pas ton
truc de type snob et laineux. J'étais au top 10 de ma classe !
Wes : Quelle classe ? Les
nichons supérieurs ?
Cordy : Oh !
Angel : Hé ! Qu'est-ce
qui se passe ici, bordel ?
Cordy : On discutait juste
du fait de donner oui ou non une paye à Gunn.
Angel les regarde un moment.
Secoue la tête.
Angel : Non c'est pas ça.
Wes : Eh bien, nos discussions
vont bien pendant trois minutes, puis c'est strictement des injures et
du crêpage de chignon.
Cordy : Ebeneezer ne veut
pas partager la fortune.
Wes : Je n'ai pas dit ça.
J'ai seulement dit que Gunn pourrait être insulté par l'offre.
C'est un - garçon un peu orgueilleux.
Cordy : Il le fait pour
nous. Il devrait gagner un chèque.
Angel : Je penserais à
lui demander, d'accord ?
Cordy : Pas penser. Payer.
C'est un ordre.
Angel : Eh ! Et si on prétendait
que vous travaillez pour moi ?
Cordy : Tu est vraiment
ingrat quand tu...
Angel : Alors pourquoi on
ne prétend pas que toi pas.
Cordy : Tu ne peux pas me
virer. Je vision girl.
Elle lui tire la langue.
Angel met les mains dans
les poches et essaye de ne pas rire.
Angel : D'accord. Je penserais
à lui demander, d'accord ? Peut-être - au cas par cas.
Cordy lui fait un grand
sourire : Mon héros.
Wes : J'allais le suggérer.
Cordy : Ah-huh.
Angel : Il-il y a du café
?
Cordy : Il y en avait -
ce matin. Il est dix heures du soir.
Angel : Oh. Huh. Juste un
peu désorienté. Je dort bizarrement.
Wes : Bizarre comment ?
Angel : Je ne sais pas.
Wes : Je veux dire, ça
fait depuis un bout de temps, non ? Tu dors plus, tu es moins reposé.
Tu rêves ?
Cordy commence à
haleter et met une main sur son front. Angel accoure et l'attrape alors
qu'elle vacille sous l'impact d'une vision.
Cordy, grimaçant
de douleur : Eh bien, les gars, je crois qu'on a un client...
Elle est rejetée
dans l'étreinte d'Angel alors qu'on a une vue floue d'une fille
criant.
Cordy : Ok - une fille (vision
floue de la fille fuyant quelqu'un) elle est dans une allée - Hollywood
et Wilcox (vue floue du visage d'un type et de la fille criant) Oh, elle
a tellement peur !
Wes à Angel : Vas-y.
Angel sort alors que Wes
va porter Cordy.
Cordy : Oh, mon dieu, il
va arriver en retard.
On voit une fille sanglotant
fuyant deux types. L'un d'entre eux l'attrape par l'épaule et la
jette par terre.
Gars barbu : Pourquoi tu
nous fais courir ?
Un type chauve va vers la
fille mais le type barbu l'arrête.
Gars moustachu : Eh, je
l'ai en premier. Tu crois que je veux tes secondes ? Sale porc. (à
la fille) C'est un porc.
Il sort un couteau.
La fille continue de sangloter,
et soudainement une poubelle remplie glisse le long de l'allée et
écrabouille les deux types contre l'immeuble opposé. La fille
respire profondément et pleure plus fort.
Intro
Il y a une ambulance à
l'entrée de l'allée. Angel passe à côté
alors que deux personnes roulent un brancard avec un corps couvert dessus.
Il se baisse sous la bande jaune de police, prend une tasse de café
posé sur le toit d'une voiture de police et s'arrête devant
un jeune officier de police notant quelque chose sur un bloc de papier.
Angel regardant la scène
du crime : Alors, qu'est-ce qu'on a là ?
Officier : Euh - vous n'êtes
pas...
Angel regardant à
côté de l'officier : Eh, vous voulez aller derrière
la bande ? Vous voulez faire le badaud, rentrer chez vous et regarder une
course sur la Fox. (a l'officier) Vous voulez penser à garder les
touristes loin de ma scène du crime ?
Officier : Mais je-je suis....
Angel va vers la scène
du crime : Je suis sorti de mes trois semaines de vice, j'ai vu assez de
nuits d'amateurs dingues pour remplir des mini séries. (se retourne
vers l'officier et bouge avec sa tasse de café) Vous voulez prétendre
que ce n'est pas un uniforme de petit scout et me parler de personnes mortes
?
Officier : Euh, eh bien,
détective, ce qui s'est passé c'est qu'on a du les gratter
hors du mur. (Angel boit une gorgée de café et fait une grimace)
Les types ont été épinglés par une poubelle
de deux tonnes.
Angel : Ca s'est abattu
sur eux.
Officier : Oh, non. Ils
étaient en fait épinglés au mur. On dirait que quelqu'un
a poussé la poubelle sur le côté.
Angel va plus loin dans
l'allée, tendant sa tasse vers l'officier, qui accoure pour la lui
prendre.
Angel : Ca devait être
quelqu'un de vraiment fort.
Officier : Ouais. Vous me
direz. (montre du sang sur le sol) Ca a éclaboussé ces types
jusqu'ici.
Angel s'accroupit et regarde
le sang.
Angel : Ce n'est pas leur
sang.
Officier : Excusez moi ?
Angel se relève :
Vous avez vu une fille ce soir ? Peut-être un peu effrayée
- battue ?
Officier : Huh-uh. Personne
à part notre Mr. Bills (Angel le regarde) Vous savez (prend une
voix haut perchée) 'Oh non, Mr. Bill' - krech !
Angel se détourne
: D'accord.
Angel va au loin dans l'allée,
regardant autour de lui alors qu'un type en costume arrive derrière
l'officier. Il ouvre sa veste pour montrer la plaque fixée sur sa
ceinture.
Détective : Alors,
qu'est-ce qu'on a là ?
Officier le regarde, puis
de nouveau vers là où Angel est allé.
Angel trouve une porte non
fermée et entre dans un entrepôt vide. Il passe à côté
de quelques sacs de ciments, repère la fille de l'allée,
assise sur quelques trucs de l'entrepôt.
Angel : Eh.
Bethany se lève :
Qu'est-ce que vous voulez ?
Angel se rapproche doucement.
Lève une main pour toucher sa tempe gauche.
Angel : Vous saignez.
Bethany : Eloignez vous
de moi.
Angel : Je veux juste vous
poser quelques questions, c'est tout.
Bethany : Vous ne comprenez
pas. Je suis - Je suis vraiment, euh, bouleversée là. Je
crois que c'est mieux si vous...
Angel : Vous étiez
dans l'allée, n'est pas ?
Bethany : Non ! Je veux
dire - quelle allée ? (marche vers la porte) J'y vais.
Angel bouge pour l'intercepter.
Angel : Attendez une seconde.
Bethany pousse un gémissement
et soudainement un morceau de barre vole dans les airs et empale Angel
dans l'épaule droite.
Angel tombe sur les genoux
en gémissant. Bethany le regarde avec horreur.
Bethany : Oh, mon dieu.
Je vous l'avait dit. J'ai essayé de vous le dire.
Elle coure vers la porte.
Angel : J'en vous en prie
attendez.
Bethany se retourne et regarde
alors qu'Angel se relève en se soutenant et enlève la barre.
Bethany : Q-qu'est-ce que
vous êtes ?
Angel : Je suis venu pour
vous aider. Je m'appelle Angel.
Bethany avec un rire hystérique
: Super. J'ai poignardé un ange. Maintenant je n'irais vraiment
jamais au paradis.
Angel : Je ne suis pas un
ange. C'est juste un nom.
Bethany : Mais - comment
avez vous...
Angel baisse les yeux sur
son épaule percée : Eh bien, je suis différent de
la plupart des gens - comme vous. Ces hommes dans l'allée - ils
essayaient de vous faire du mal, n'est pas ? (Bethany hoche la tête
et regarde au loin) Mais vous les avez arrêtés.
Bethany : Je ne voulais
pas. Ils m'ont suivi au club. Ce n'était....
Angel : C'est bon.
Bethany : Ouais, c'est super
!
Angel : Vous n'êtes
pas de L.A, non ? (Bethany secoue la tête) Vous avez de la famille
en ville ? Moi non plus. La ville attire un peu les solitaires, vous ne
pensez pas ?
Bethany : Vous ne pouvez
pas me faire partir quelque part avec vous.
Angel baisse de nouveau
les yeux vers son épaule percée : Je crois que le message
est passé. (il lui sourit, puis redevient sérieux) Et je
n'aurais jamais essayé. (Bethany se tourne pour partir) Attendez.
Prenez ça. (lui offre une des ses cartes d'affaires) Si vous avez
besoin de quelque chose - un endroit où aller...
Bethany : Je suis chez une
amie.
Angel : Quelqu'un à
qui parler. Pensez y. Je ne vais pas vous blesser - et vous ne pouvez pas
me blesser. Vous pouvez en avoir besoin.
Après un moment,
Bethany saisie la carte de sa main et s'enfuit.
Angel grimace de douleur
alors que ses genoux le lâche et il tombe par terre en tenant son
épaule.
Angel : Ah. Oh. Oh, peut-être
qu'elle peut un peu me blesser.
Bethany entre dans un immeuble,
monte quelques escaliers et tâtonne quelques clés alors que
la porte devant elle est ouverte pour révéler Lilah Morgan.
Lilah : Bethany.
Bethany : Boujour ! Désolé
je suis en retard.
Lilah : Je commencais à
m'inquiéter.
Bethany lui sourit et passe
à côté d'elle dans l'appartement.
LIlah va vers là
où Bethany est assise sur le sofa, portant un panier de linge.
Lilah : Alors, comment était
le club ? Tu t'es amusé ?
Bethany : C'était
bien.
Lilah s'assoie à
côté d'elle et commence à plier le linge.
Lilah : Des garçons
mignons ? (Bethany secoue la tête) Je suis désolé de
ne pas pouvoir le faire. Mais le travail rend fou, et nos nouveaux clients
sont des monstres.
Bethany atteint le panier
: Là. Laissez moi.
Lilah : Oh, j'aime plier.
C'est comme un exercice Zen pour moi. Ca me calme après le boulot.
Bethany : Vous devez me
laisser aider. Je dois au moins....C'est déjà assez que vous
me laissiez rester ici.
Lilah : On a pas fait le
voeu que tu arrêterais ça ? On a pas fait un pacte de sang
? (sourit) J'adore d'avoir ici.
Bethany : Vous savez, quand
vous êtes venue et avez parlé à notre école,
j'étais tellement...Il y a quelqu'un qui s'est échappé,
qui l'a fait de lui-même. Je-je le dis mal.
Lilah : Non. Pas du tout.
Bethany : Je n'arrive pas
à croire que vous m'ayez parlé.
Lilah lui sourit : Tu vois
? Tu n'as pas idée. Tu es spéciale, Bethany. Dans le vieux
et non retardé sens du mot. Tu crois que je visite les lycées
de l'Amérique, disant 'levez les yeux' à tous ceux que je
rencontre ? (secoue la tête) Tu as un pouvoir en toi. (Bethany regarde
au loin) D'autres personnes vont commencer à s'avoir ça.
Bethany : Je crois que je
commence à m'endormir.
Lilah : Je l'espère.
Je suis un peu stressée. Je vais regarder la TV un moment.
Bethany se lève :
Bonne nuit, Lilah.
Lilah alors que Bethany
monte les escaliers : Fais de beaux rêves.
Cordy et Wes bandent l'épaule
d'Angel.
Cordy : Je n'arrive pas
à mettre ce bandage à....Arrête de bouger !
Angel : Je ne bouge pas.
Cordy : Eh bien, arrête
de respirer.
Angel : Je ne respire pas.
Cordy : Alors arrête
de tendre tes muscles virils de nigaud ou peu importe.
Wes : C'est une blessure
vraiment moche.
Angel : Je ne l'a ressent
pas vraiment mieux.
Wes : On doit vraiment approcher
cette fille avec précaution. Je crois que tu as déjà
pensé à ça.
Angel : Elle est vraiment
puissante. On doit découvrir tout ce qu'on peut sur elle.
Cordy boutonnant la chemise
d'Angel : Comme - oh, dis, c'est quoi son nom ?
Angel : J'étais empalé
à ce moment.
Cordy tapote son genoux
: Bien sûr. Parfaitement compréhensible.
Angel : Tu sais combien
c'est dur de penser clairement avec une barre dans ton torse ?
Cordy : En fait, oui. Bénéfice
d'une éducation à Sunnydale. Pas d'adresse ou quelque chose
?
Angel : Elle a dit qu'elle
était chez une amie.
Cordy : Eh bien, ça
nous réduit aux personnes avec des amis. (A Wes) Où est-ce
qu'on a cette liste ?
Angel : Elle n'est pas d'ici.
Des traces d'accent. Du nord-est - peut-être l'Ohio...et tout en
elle me dit qu'elle est en fuite, alors...
Cordy : Alors regardons
les fugueurs du nord-est.
Angel : Et référence
le avec des évènements surnaturels. La façon dont
elle est partie ce soir, je doute qu'elle soit capable de faire profile
bas.
Wes : Angel, tu es sûr
que ce n'est pas un démon ou autre chose ?
Angel : C'est juste une
fille.
Cordy assise à son
ordinateur : Juste une fille qui peut te tuer en clignant des yeux.
Angel : Elle a besoin d'aide.
Remplie de souffrance, prête à se battre, et quelque chose
d'autre qui commence par un B.
Wes : C'est quoi ?
Gunn lève une hache
dont la lame à pu être un enjoliveur.
Gunn : Ah, c'est pas ce
truc ? Les gamins de mon camp l'ont assemblés pour moi. Je crois
que j'aurais la chance de la planter dans quelque chose maintenant.
Cordy : Les hommes sont
tous les mêmes.
Gunn : Loyale Cordelia -
tu sauves encore ma vie ?
Cordy sans lever les yeux
de son écran : Chaque minute.
Gunn : Comment ça
marche ?
Cordy le regarde : Tu es
vivant, non ?
Gunn : Alors, quel genre
de monstre écailleux vous voulez que je tue cette fois-ci ?
Angel : En fait on espérait
que tu pourrais faire un peu de marche pour nous.
Gunn : De la marche ? Ca
va me laisser grand et sec avec ma nouvelle hache cool.
Angel : J'essaye de trouver
une fille. (Cordy tape son bras et frotte ses doigts comme si elle comptait
de l'argent. Angel baisse sa main et continue de parler) Elle a fracassée
des violeurs avec une poubelle.
Gunn : Ca doit être
une fille sacrément baraquée.
Angel : On pense qu'elle
l'a fait psychiquement.
Wes : La télékinésie,
le pouvoir de bouger les choses avec...
Gunn : Ouais, je connaît
ce mot. Alors, en quoi vous avez besoin de moi ?
Angel : Je m'intéresse
aux gars. Ils ont...
Cordy : Eté fracassés
?
Angel : Pas loin de ton
voisinage, vers Hollywood et Wilcox. Tu crois que tu peux découvrir
qui ils sont ?
Gunn : D'accord. (commence
à partir) Mais si je revient ici au bout d'une spatule, j'espère
un compte sérieux de travailleur !
Cordy tape le bras d'Angel
: Tu vois ? Un compte de travailleur - il veut être payé !
Angel : Cordelia...
Cordy : Ce pauvre homme
ne peut même pas se procurer une vraie hache !
Angel : Ok. Ok. Je lui donnerais.
(Cordy lui sourit et Angel va vers les escaliers) Je vais au lit. Ca a
été une longue journée.
Cordy : Tu es debout depuis
trois heures.
Angel s'arrête mais
ne se retourne pas.
Angel : Cordelia - trouve
la fille.
Cordy et Wes le regarde
partir puis se regardent.
Angel va vers son lit, un
bandage taché de sang couvrant à moitié son tatouage.
Il s'assoie au bord du lit, respirant profondément et fronçant
les sourcils.
Bethany est couchée
dans son lit avec les yeux ouverts.
Angel pose sa tête
sur son oreiller, clignant rapidement des yeux.
Bethany regarde autour d'elle,
puis ses yeux se ferment doucement.
On voit une petite fille
se tenant dans un grenier, regardant vers la fenêtre claire sur un
côté. Un homme arrive dans le grenier par l'échelle.
Lilah va dans la chambre
de Bethany et regarde alors qu'elle secoue sa tête et gémit
dans son sommeil. Les choses sur la table de chevet commencent à
s'entrechoquer. Lilah sourit.
L'homme se rapproche de
la fille dans le grenier.
Homme : Shh, lapin. (attrape
un de ses bras) On va descendre - juste toi et moi.
Les choses sur la table
de chevet de Bethany s'entrechoquent plus fort.
L'homme emmène la
fille vers l'échelle alors qu'un pot de sous à l'avant plan
commence à s'entrechoquer.
Homme : Ne fais pas d'histoires,
lapin.
Ils descendent par l'échelle.
La lampe sur la table de
chevet vole dans les airs et frappe Lilah à la tête. Bethany
s'assoie dans son lit et voit ce qui s'est passé.
Bethany : Non. Non. Non.
(elle sort du lit et prend une veste) Oh, mon dieu.
Lilah par terre : Bethany...
Bethany : Je suis tellement
désolée ! Je suis désolée !
Bethany sort de la chambre
en courant.
Lilah : Ne - ne part pas
!
Lilah essaye de se lever
mais n'y arrive pas.
Bethany cours dans les rues.
Darla pousse Angelus par
terre devant un âtre. Ils s'embrassent, puis Angel les relève.
Ils se sourient. Darla se penche en arrière et revient avec un visage
de vampire. Ils s'embrassent encore et quand ils se séparent Angelus
est aussi en visage de vampire.
Darla se penche sur
Angel dormant, caressant son épaule.
Darla : Tu te souviens de
la Roumanie, devant le feu, avec la gitane - attachée et bâillonnée.
Tu l'as emmené là. Tu as sucé son sang jusqu'à
la dernière goutte.
(sous-titre à la
place : Tu étais dans un feu...avec une gitane - attachée
et baîllonée. Tu l'as emmené là. Tu as sucé
son sang jusqu'à ce qu'elle soit asséchée.)
Angelus mord le cou de Darla.
Darla sourit, puis après un moment elle plante ses dents dans le
cou d'Angelus.
Angel se réveille,
touchant son cou là où Darla l'a mordu dans son rêve.
Il regarde autour de lui, désorienté.
Jour. Wes lit un livre.
Angel va dans le hall, frottant ses yeux, et se penche sur le comptoir
regardant Cordy assise devant son ordinateur.
Angel : Eh bien ?
Cordy : Milieu de la journée
pour toi aussi. Et non, pas de mention de mérite. Bien sûr
on a perdu un peu de temps durant mes 45 minutes de sommeil. Bonne chose
d'avoir laissé des habits ici, ou tu m'aurais senti de loin.
Angel : Gunn est arrivé
?
Cordy : Huh-uh.
Angel à Wes : Et
toi ? Comment ça marche ?
Wes : Eh bien, la plupart
de mes lectures suggèrent que la télékinésie
est un phénomène psychique qui survient dans des périodes
de stress émotionnel extrême.
Angel : Eh bien, ça
aide. (frotte ses yeux) On doit la trouver.
Cordy : Eh bien, je crois
que j'ai une piste.
Quand les gars la regardent
elle bouge vers la porte, où Bethany est en chemise de nuit et veste.
Angel : Eh .Comment tu vas
?
Bethany : Bethany. (respire
profondément) Bethany Chaulk. Tu as dit que je ne pouvais pas te
blesser. Que si j'avais besoin de quelque chose...
Angel : Tu es en sécurité
ici.
Wes : Nous sommes tous -
des personnes sauves.
Angel : C'est hum - Wesley
et Cordelia.
Bethany se tenant toujours
sur le seuil de la porte : Alors, c'est un business familial, hein ?
Angel : Des amis. Entre.
Bethany descend les escaliers
en soupirant. Ses genoux s'affaissent et Angel l'attrape. Elle se libère
immédiatement.
Bethany : Désolée.
(Cordy la regarde de haut en bas) Je suis juste - tellement fatiguée.
Angel : Tu voudrais un peu
de thé ?
Bethany : Ouais. Merci.
Angel part.
Cordy : Tu ne devrais pas
t'inquiéter. Angel fait tout le temps ce genre de choses.
Bethany : Faire du thé
?
Cordy : Aider les gens.
Tu sais, il aide les gens avec des problèmes.
Bethany : Alors c'est quoi
ton problème ?
Wes : Où commencer
?
Complexe de bureau de Wolfram
et Hart.
Holland : Wow. Cette petite
fille vous a fait un oeil au beurre noir, non ? Vous pensez que le scénario
de l'allée était trop ?
Lilah : Je vous assure,
monsieur, j'ai la plus grande confiance...
Holland : Oh, ne me faites
pas la plus grande confiance. Vous savez, certaines personnes peuvent dire
que vous perdez le contrôle sur cette fille. Si c'est comme ça
qu'elle est maintenant, qu'est-ce que ce sera quand vous mettrez la gâchette
? Elle a le profil, mais un assassin n'est pas bon s'il ne peut pas être
contrôlé. (se lève) Mais vous savez ce que je dis ?
Balivernes ! Je dis, Lilah Morgan a trouvé cette fille, Lilah Morgan
a recrutée cette fille pour une raison, et Lilah Morgan va amener
cette fille dans les bras accueillants de Wolfram et Hart.
Lilah : Je l'a trouverai.
Son portable sonne et elle
répond.
Lilah : Allo. Bethany. (elle
lève les sourcils vers Holland et il sourit en retour) Non, je suis
contente que tu ais appelé. Non, j'étais inquiète.
Non, je vais bien. Où es-tu ?
Angel se penche contre un
pilier avec les bras croisés. Il se retourne alors que Bethany sort
par une porte vitrée, maintenant habillée.
Bethany : Ils sont à
Cordy. Ils sont marrants.
Angel : Tu es jolie. Tu
as joint ton amie ? (Bethany hoche la tête) Elle va bien ?
Bethany : Elle dit qu'elle
va bien - elle est inquiète pour moi. Comment expliquer...Elle pense
juste que je suis folle.
Angel : Tu l'es ?
Bethany : Quoi ?
Angel : Eh bien, si tu l'es,
tu sais, folle, je crois juste que ces choses deviendrais - lisses si je
les connaissais.
Bethany rit : Je le suis
sûrement. (soupire et descend les escaliers) Je - je ne veux pas
- je ne veux pas parler de moi et partager, ou autre chose. On-on peut
parler de trucs, mais...je ne sais pas. Tu es l'expert, pas vrai ?
Angel : Je ne dirais pas
vraiment ça. J'ai juste - un peu d'expérience avec ce genre
de pouvoir - qui doit être contrôlé.
Bethany : Je ne veux pas
le contrôler. Je veux le faire partir.
Cordy se tient derrière
le comptoir les regardant à travers les portes vitrées.
Cordy : Qu'est-ce qu'elle
fait ?
Wes est assis derrière
elle, lisant.
Wes : Ils parlent, non ?
Cordy : Il y a quelque chose.
Elle a une vibration. Je reçoit une vibration. Elle est vibrante.
Wes : Je ne remarque pas
de vibrations.
Cordy : Eh bien, le contraire
ne m'étonnerait pas, Wes, mais tu n'es pas une femme. Les femmes
et le sexe, c'est pas comme vous les gars, on voit plus de niveaux. (Wes
lève les yeux et puis regarde à la page précédente
dans son livre) Tu m'écoutes ?
Bethany : C'est comme -
il y a un flash - comme - quelque chose éclate dans ma tête,
et puis je suis - c'est comme - hum, il y a un tension. Comme s'il n'y
avait pas de gravité et mon corps est poussé dans différentes
directions, mais de l'intérieur, tu sais ?
Angel s'assoie à
côté d'elle sur le banc du jardin dans l'ombre de la véranda
de l'hôtel.
Angel : Ca fait mal ?
Bethany : Oui. Non - C'est
juste une seconde, puis ça va.
Angel : Et tu le sens juste
quand tu fais bouger les choses.
Bethany : Je ne les fait
pas bouger. Je rentre dans ça et quand je revient les choses ne
sont pas là où je les aient laissées.
Angel : Tu n'as jamais eu
l'intention de faire ça ?
Bethany : Bien sûr
que non.
Angel : Tu n'as jamais pensé
mince, c'est trop loin et je dois me lever.
Bethany se lève du
banc.
Bethany : C'est pas un jeu
! C'est - c'est une maladie !
Angel : Ecoute. On ne sait
pas encore ce que c'est. On vient juste de commencer. Je veux juste te
connaître.
Bethany : Eh bien, ne commence
pas à me poser des tas de questions stupides. Comme quand as-tu
été propre et les noms de tous tes animaux...Tu aimes jouer
à cache-cache.
Angel : Ces choses n'étaient
pas dans ma liste.
Bethany : Tu ne sais même
pas ce que je traverse ! Je ne devrais même pas être là
!
Wes : J'approuve. (Bethany
se retourne alors que Wes descend les escaliers de la cour du jardin) Il
est clair que cette fille ne veut pas de notre aide. Je ne crois pas qu'on
devrait perdre notre temps avec elle.
Angel : Wesley....
Wes : Je suis désolé,
mais il y a des gens dehors qui ont besoin de nous. Des gens avec des problèmes
plus sérieux que des conséquences de contrôle d'impulsion.
Angel : Ecoute, ça
suffit.
Wes : Pourquoi elle ne retourne
pas chez son amie, jeter les meubles. (se rapproche de Bethany) Ou peut-être
qu'on devrait t'envoyer à la maison chez ton père.
Bethany halète et
Wes vole contre le mur. Angel va vers elle, elle le voit et il va voler
dans le soleil de la cour. Il se rue vide sous la protection de la véranda,
fumant un peu et regarde Bethany alors qu'elle regarde autour d'elle ce
qu'elle vient de faire.
Cordy met de la glace dans
une serviette et la tient derrière la tête de Wes.
Cordy : Tu es sûr
que tu n'as rien de cassé ?
Wes : Je suis sûr.
Cordy : Rien du tout ? Disons,
ta tête ? (soupire) Qu'est-ce qui est arrivé au fait de l'approcher
avec précaution ?
Wes : Si je lui auvait donné
le temps de mettre ses défenses....
Cordy : Elle n'aurait pas
pleuré, tu ne serais pas contusionné et Angel n'aurait pas
approché l'expérience d'être un toast ! Qu'est-ce que
tu lui as dis ?
Wes : J'ai mentionné
son père.
Cordy : Eh bien, qui est
son père ?
Wes : Non, c'est...Ce genre
de traumatisme qui peut produire ce niveau de pouvoir psychique implique
d'habitude des abus de toutes sortes - vraiment précoces. Tu as
mentionnée une vibration sexuelle, elle craque pour les affaires
de familles. Statistiquement parlant, le père était la meilleure
supposition.
Cordy : Il n'y a pas assez
de merde dans le monde.
Angel entre.
Cordy : Comment elle va
?
Angel : Elle s'installe.
(A Wes) Tu pars.
Cordy : Tu ne peux pas virer
Wesley. Je quitterais aussi ! Jusqu'à ce que tu sois sûr !
Angel : Je ne vire personne.
Wes : Je comprend. Ma présence
ici ne va pas vraiment l'aider à se sentir en confiance. Je vais
dans mon appartement. Appelez moi si....
Il passe à côté
d'Angel.
Angel : Ca aide à
savoir.
Wes : Je l'espère.
Il part.
Angel à Cordy : Tu
devrais aussi rester chez toi ce soir au cas où elle....
Cordy : Sois prudent.
Angel : Je ne crois pas
qu'elle repartira.
Cordy est sur le point de
dire quelque chose, mais elle part juste.
Angel entre dans la chambre
au coin à l'étage de l'hôtel pour trouver Bethany assise
contre un matelas appuyé contre le mur. Les portes du balcon à
côté d'elle sont ouvertes.
Angel : Tu es là.
Bethany : Je suis montée
là. Je me sens en sécurité en haut.
Angel scrute la chambre
: Ouais, et tu as pris la seule chambre de la maison qui puisse s'écrouler
pour te sentir en sécurité.
Bethany : Je suis vraiment
embarrassée...Et ça a juste fait - que toutes ces horribles
choses se sont passées - faites par moi, des types sont morts -
et je suis bizarre parce que je suis si embarrassée. Les gens sont
pathétiques.
Angel : Je ne sais pas.
Je les aiment bien. (il s'accroupit à côté d'elle)
Tout le temps que j'ai vécu. J'ai vu quelques horreurs - des comportement
effrayants, et quelques tendances de mode que je prie constamment d'oublier,
mais - j'ai vu des gens essayer. Je les aient vu essayer d'être meilleurs.
Bethany : Tu as l'air d'un
vieil homme.
Angel sourit : Eh bien,
tu sais, je suis vraiment bien conservé.
Bethany : J'aimerais bien
ça - voir des gens comme toi.
Angelus et Darla, tous deux
en visages de vampires, se mordent devant un âtre.
Angel dors dans son lit.
Angelus lève les
yeux du cou de Darla, halète, puis l'éloigne de son cou.
Elle lui sourit. Ils regardent vers une fille attachée et bâillonnée
(qui ressemble un peu à Bethany, mais elle porte une robe d'époque)
Angel secoue sa tête
sur son oreiller.
Bethany marche dans le hall,
frottant ses bras.
Angel se réveille.
Angel : Darla ?
Bethany : C'est juste moi.
Angel remonte vers son oreiller.
Angel : Qu'est-ce qu'il
y a ? Que...Qu'est-ce qui - Il y a un problème ?
Bethany : Je ne voulais
juste pas dormir. (s'assoie au bord du lit) J'ai entendu une voix ici et
j'ai pensé que tu étais peut-être réveillé.
Angel : Non - j'ai fait
un cauchemar.
Bethany : Ca avait l'air
d'un rêve vraiment heureux - ou peut-être que les couvertures
étaient juste froissées. J'ai pensé que je devais
entrer. (regarde autour d'elle) C'est plus joli que ma chambre.
Angel : Il y a quelque chose,
euh, quelque chose dont tu veux parler ?
Bethany : Non. J'ai pensé
qu'on pourrait s'amuser. Tu peux me faire des trucs et - tu sais - on s'amuserai.
Angel : Ca n'arrivera pas
Bethany.
Bethany : Quoi, tu crois
que je suis une petite souris effrayée ? J'ai fait des trucs. Je
peux te rendre heureux.
Angel : Tu ne m'aimeras
pas quand je serais heureux.
Bethany glisse une des ses
mains sur ses jambes au haut des couvertures : Allez. (Alors qu'Angel la
regarde il voit soudainement Darla à la place de Bethany) Ca ne
veut rien dire.
Angel attrape sa main alors
qu'elle la glisse sous les couvertures et l'éloigne de lui : J'ai
dit arrête ça !
Bethany s'éloigne
en criant 'Eloigne toi de moi !' alors que le lit s'agite un moment.
Angel : Tu veux faire l'amour,
mais tu ne veux pas être touchée ?
Bethany rit un peu : Faire
l'amour ? T'es de quoi, du dix-huitième siècle ? J'étais
juste..Je voulais juste...
Angel : Qu'est-ce que tu
voulais ?
Bethany : Tu es choquée
que je sois une grosse salope ?
Angel : Tu trouves que je
ne suis pas facilement choqué, Bethany.
Bethany s'assoie sur le
ventre au bout du lit d'Angel.
Bethany : Tout le monde
pense que je suis si fragile et innocente. Les hommes aiment ça.
Angel : Et toi ?
Bethany : Si j'aime ça
? Qui s'en préoccupe. Je suis - je suis - comme la femme de chambre.
Je part juste. Quand un type est sur moi, je...je prépare la chambre,
je le fait entrer - et je part jusqu'à ce qu'il soit parti. Je reviens
et - je nettoie le désordre.
Angel : Et les hommes ?
Bethany : Quoi, tu crois
qu'il remarquent ou s'intéresse que je suis pas là ? Et toi
?
Angel : Je ne crois pas
que tout le monde est aussi mauvais que tu le crois.
Bethany : Oh, d'accord.
Tu aimes les gens. (se lève) Tu les aimes tellement, tu as une centaine
de chambres pour être tout seul. Je crois que tu n'es peut-être
pas vraiment qualifié pour m'aider avec mon problème.
Angel : Peut-être
que je suis le seul qui l'est. Essaye de dormir un peu.
Bethany : Qui est Darla
?
Angel : Bonne nuit, Bethany.
Bethany soupire et sort
par les portes ouvertes de la chambre. Alors qu'elle passe dans la petite
cuisine du living-room on voit Darla jeter un coup d'oeil derrière
un mur et regarder vers la chambre d'Angel.
Bureau de Wolfram et Hart,
jour.
Holland : Il ne dors pas.
Vous comprenez à quel point ça gène le projet de Lindsey.
Lilah : Oui, monsieur, mais....
Holland : Vous savez, Lindsey
est un type qui comprend la grande image. Tous ses efforts sont dirigés
vers la réalisation de cette image - et votre petite fille est couramment
en train de barbouiller tous ses efforts.
Lilah : Je comprend, monsieur.
Holland : Je sais que oui.
Sortez là, Lilah. Et pas juste pour l'amour de la grande image -
pour la votre.
Il lui sourit.
Bethany : C'est drôle.
Vraiment drôle, je crois.
Angel : Essaye juste. Tu
peux arrêter quand tu veux.
Bethany : Et si ça
explose ou autre chose ?
Angel tenant une écharpe
de soie : J'en achèterais une nouvelle à Cordelia.
Bethany respire profondément
: Ok. Juste - jette la par terre.
Angel jette l'écharpe.
Les yeux de Bethany s'agrandissent. Cordy, au téléphone derrière
le comptoir regarde alors qu'un bout de l'écharpe se lève
pour glisser vers Angel.
Angel lui sourit : Tu vois
? (l'écharpe se met autour du cou d'Angel) Tu peux le contrôler.
Bethany rit un peu.
Cordy raccroche le téléphone
et va vers eux.
Cordy à Angel : Joli
look. (Angel enlève l'écharpe, et elle lui tend un morceau
de papier) C'était Gunn. Il veut te rencontrer à cette adresse.
Angel : Brentwood ?
Cordy : Je veillerais sur
Bethany. On peut aller faire les magasins de la Plaza.
Bethany : Hum, bien sûr.
Ca semble amusant.
Angel tend son écharpe
à Cordy pendant qu'il regarde Bethany : Je reviens tout de suite.
Cordy tend l'écharpe
alors qu'il part : Tu ne vas pas mettre ça ?
La porte d'un appartement
sombre s'ouvre en se brisant pour révéler Angel et Gunn dans
le couloir à l'extérieur.
Gunn entrant : Toc, toc.
Tu vois, ça marche bien. Tu casses et je rentre.
Angel : Aussi longtemps
que ce type est encore vivant je ne peux pas entrer.
Gunn : Ce type est sur la
liste critique. Ta nana doit être vraiment effrayée. (regarde
dans l'appartement) Tu vois ce que je vois ?
Angel tend le cou pour voir
aussi loin qu'il peut par la porte ouverte : Ca ne correspond pas vraiment
au profil de loubard-dans-une-allée.
Gunn : Non, le mot pour
ce type était muscle-à-louer. Pas facile non plus.
Angel : Alors il était
envoyé après Bethany.
Gunn : Quelqu'un voulait
lui faire du mal.
Angel : Ou voulais savoir
ce qui se passerai si quelqu'un essayait. (se penche contre la barrière
invisible) Hé, cherche un carnet d'adresse. Tu sais, les notes,
les factures.
Gunn : Je fais encore affaire
au living-room du type crade. Certaines personnes ne devraient pas avoir
d'argent.
Angel : En parlant d'argent.
Comment tu te sentirais, peut-être, tu sais, sur un - cas par cas
de base ?
Gunn : Tu veux me payer
pour t'aider ?
Angel : Ouais.
Gunn : Cool.
Angel cligne des yeux, encore
appuyé contre la barrière. Soudainement la barrière
s'efface et Angel tombe de tout son poids sur le sol de l'appartement.
Gunn souriant : T'es un
mec vraiment gracieux, je te l'avais déjà dit ?
Angel se levant : Je crois
que quelqu'un est rayé de la liste critique.
Gunn : Violeur-à-louer,
tu me vois pleurer ?
Angel regarde dans des papiers
sur le bureau. Il appuie sur la touche bis du téléphone.
Après la deuxième
sonnerie ça décroche.
Wolfram et Hart - en quoi
puis-je vous aider ?
Angel et Gunn se regardent.
Nuit. On voit un carrousel
démodé, Cordy et Bethany tenant des boissons.
Bethany : Tu as raison.
C'est super !
Cordy : C'est la vanille
qui rend le moka meilleur.
Bethany : Ouais. D'où
je viens, tu sais, ils ont juste du café. Tout le reste c'est à
L.A.
Cordy : Ouais. Ne désosse
pas mon patron.
Bethany : Quoi ?
Cordy : Angel. C'est strictement
un sans-os.
Bethany : Je n'étais...(Cordy
lève les sourcils) Cordelia, je ne veux pas coucher avec Angel.
Cordy : Ce truc sur Angel,
il est démodé - vraiment démodé - comme l'époque
de la chevalerie. Il te voit vraiment comme, la demoiselle en détresse
- Je crois que c'est un peu plus compliqué que ça.
Bethany : P-pourquoi es-tu...Je
n'ai jamais...
Cordy : Je crois que tu
es un peu dangereuse. C'est pas ce que je veux dire. Je t'aime bien. Vraiment.
Mais - tu arrives toute faible et....Je veux dire, les gens qui ont pensés
que tu étais faible avant - sont morts.
Bethany : Ces hommes
dans l'allée - c'était le seul...Ils allaient me faire du
mal.
Cordy : Tu aurais pu les
faire flotter au loin - ou-ou les faire tourner jusqu'à ce qu'ils
dégueulent. Je ne sais pas. Tu les as écrabouillés.
Bethany s'assoie sur un
petit mur.
Bethany : Tu ne sais pas
à quel point c'était effrayant.
Cordy s'assoie à
côté d'elle : Si, je sais. J'ai eu une vision de toi. C'est
comme ça qu'Angel t'a trouvé. J'ai tout ressenti. Et ces
types sont mieux écrabouillés, je le pense vraiment, mais
- quelque part en ce moment de panique une décision est prise et
je ne veux pas que quelque chose comme ça arrive à mes amis
- ou, et je n'arrive pas assez à accentuer ça, moi. Peu importe
quoi, le sexe complique l'équation - beaucoup plus que tu le crois.
Bethany : J'ai compris.
Tu n'as pas à t'inquiéter.
Cordy : Bien.
Elles se lèvent et
commencent à s'en aller.
Bethany : Alors, toi et
Angel êtes...?
Cordy : Oh, non ! J'aime
les hommes moins rêveurs et plus actifs.
Bethany : Il est un peu
sérieux. Il semble toujours...
Un homme passe entre elle,
injectant quelque chose dans le cou de Bethany alors qu'il passe.
Cordy : Eh ! Quel crétin
! (Bethany vacille et Cordy rattrape sa tasse de café) Tu vas perdre
ta...
Deux hommes attrapent les
bras de Bethany et l'emmène avec eux.
Cordy : Eh ! Arrêtez
! Police !
Alors que les types se retournent
vers elle, elle jette une tasse de café dans leurs visages. Ils
s'éloignent de Bethany, aveuglés par le café chaud
et Cordy l'attrape à la taille et l'éloigne.
Cordy : Reste avec moi.
Reste avec moi. Oh, mon dieu. (elles se font presque heurter par un van
alors qu'elles traversent la rue) Bethany. Allez !
Les portes arrières
du van s'ouvrent et un homme habillé en blanc en sort, pousse Cordy
sur le côté et traîne Bethany dans le van.
Cordy : Non ! Bethany !
Tu peux écrabouiller ces types !
Les portes arrières
du van se referment et le van démarre en trombe - juste alors qu'Angel
et Gunn arrivent à côté de Cordy dans sa décapotable.
Angel : Cordelia.
Cordelia montre : Van sombre.
Cherche !
Angel démarre pour
les poursuivre avec Cordy regardant après eux.
Angel essaye de bloquer
le van, mais il y a trop de voitures venant de l'autre direction.
Angel à Gunn : Prend
le volant.
Gunn se glisse sur le siège
du conducteur pendant qu'Angel par dessus le pare brise sur le capot de
sa voiture.
Angel : Plus près
!
Angel saute à
l'arrière du van attrapant son support. Il ouvre une des portes
arrières et entre à l'intérieur. Bethany essaye de
s'asseoir pour voir ce qui se passe alors qu'on entend des coups et des
cris. Puis on voit deux hommes en blanc jetés de l'arrière
du van. Gunn dévie pour éviter de rouler sur eux.
Lilah au portable : Fermez
là ! Juste fermez là ! Une excuse de plus de votre part et
je vous enterre vivant à côté de ma maison pour que
je vous entende crier. (soupire) Il l'a pris à l'hôtel ? Super.
Il veut jouer avec Miss Bombe à Retardement, je dis qu'on le laisse
faire. Mettez la gâchette.
Bethany arrive à
la chambre à l'étage en ruine de l'hôtel, suivie par
Angel.
Angel : Bethany !
Bethany : C'est pas vrai
! C'est quelqu'un d'autre.
Angel : Bethany, je suis
désolé. Je connais Lilah, elle n'est pas ce qu'elle prétend
être.
Bethany : C'est mon amie
!
Les portes ouvertes du balcon
se ferment.
Cordy : Angel...
Bethany : C'est pas elle
! Tu inventes. Tu joues avec moi ! Pourquoi tout le monde veut jouer avec
moi ? (se blottie par terre) Je ne veux pas jouer !
Angel s'accroupit devant
elle : Bethany, tu dois te contrôler.
Bethany : Ne me touche pas
!
La porte derrière
Cordy se claque.
Cordy : Peut-être
qu'elle a juste besoin de calme.
Angel : Bethany...
Bethany : Je n'ai pas à
écouter.
Angel : Bethany, arrête.
Tu peux le contrôler.
Bethany : NON !
Angel : Ecoute moi ! Personne
ne te contrôle. (il frappe distraitement un pot de peinture volant
vers lui) Tu as le pouvoir. Tu vas nous tuer, tu vas mourir ?! Alors ils
gagnerons. Ne les laissent pas. Ne les laissent pas te toucher.
Bethany se lève doucement
et passe à côté d'Angel et Cordy vers la porte.
Juste alors qu'elle l'atteint,
elle s'ouvre - révélant son père se tenant là.
Père : Bonjour, lapin.
Et d'une vue extérieure
on voit toute les fenêtres de la chambre exploser alors que tout
l'immeuble remue un moment.
La caméra passe sur
Angel inconscient pour montrer Bethany devant son père.
Bethany : Papa.
Père : Mon dieu,
Bethany, j'ai été si inquiet. (Angel remue un peu) Je n'aurais
pas su où te trouver excepté....Ton amie Lilah et moi voulons
t'aider, mon coeur.
Du plâtre commence
à tomber du plafond et des murs et un clou sort tout seul d'une
finition en bois et va percer le bras de Cordy. Cordy tressaille, mais
ne crie pas.
Père : Je sais ce
que tu peux faire, Bethany.
Cordy enlève le clou
de son bras.
Père marchant autour
de Bethany dans la chambre : Et je sais que tu ne veux blesser personne.
(Angel ouvre les yeux et regarde autour de lui) Tu es une bonne fille.
Je le sais. (Bethany le regarde, les yeux grand ouverts) Pas plus d'ennuis,
d'accord ? Tu reviens avec moi, on sera de nouveau une famille. (plus de
plâtre tombe, mais le père n'est pas touché) Tu n'aimerais
pas ça ? Arrêter de fuit de tout le temps ? Revenir là
où des gens te connaissent, t'aiment ? (le mur tremble plus) Je
promet que ça sera comme avant. Tu me manques tellement. (Bethany
regarde comme si elle pleurait) Shh, lapin.
Les yeux de Bethany roulent
un instant et tout devient calme.
Angel se lève : Bethany...
Il est épinglé
contre le mur, fait taire.
Père : Alors tu viens.
(tend une main vers elle) Maintenant pourquoi on n'irait pas en bas ? Juste
toi et moi.
Le visage de Bethany s'endurcit
et son père s'éloigne d'elle en glissant. Angel se libère
du mur. Son père commence à flotter au dessus du sol.
Père : Bethany, qu'est-ce
que tu fais ? Arrête ça. Fais moi descendre.
Il atteint sa gorge comme
s'il essayait de défaire un noeud autour de celle-ci.
Père : Je ne peux
pas - respirer. (A Angel) Aidez moi. S'il vous plait. Arrêtez là.
Angel : Bethany. Tu as le
pouvoir. Utilise le. Termine le.
Père agrippant encore
sa gorge : Ca fait mal. Arrête ça.
Bethany : Au revoir.
Le père vole en arrière
par la fenêtre en criant. Angel regarde vers le visage calme de Bethany.
Le père dégringole, ralentit, et s'arrête pour rester
accroché à quelques pieds du trottoir. Angel regarde Bethany.
Le père tombe le reste du chemin et Bethany cligne des yeux, se
secoue et regarde d'Angel à Cordy.
Lilah : Vous-vous croyez
que c'est ça ? Pouf, tu es guérie et tous tes cauchemars
sont partis ?
Bethany est dans l'appartement
de Lilah emballant ses affaires.
Bethany : Je ne suis pas
idiote, Lilah, et je ne suis pas une enfant.
Lilah : Bien sûr que
si, et tu as besoin de nous. Tôt ou tard tes pouvoirs seront incontrôlables,
et tu auras besoin d'un ami.
Bethany : Mes amis n'engagent
des hommes pour me violer ou me kidnapper - au moins pas mes amis proches.
Lilah : J'essayais de te
rendre plus forte.
Bethany regarde Lilah dans
les yeux puis tend une main derrière elle. Lilah regarde alors que
la valise sur le lit se ferme toute seul et vole dans la main de Bethany.
Bethany : Bon boulot.
Bethany passe à côté
de Lilah.
Lilah : Ecoute, Bethany.
Bethany, attend ! Tu aurais pu être quelqu'un d'important !
Angel se tenant à
l'extérieur de la porte ouverte de l'appartement de Lilah : Tu dois
apprendre à perdre, mignonne.
Lilah : Est-ce que j'ai
mentionné que tu n'es pas invité à entrer ?
Bethany se tenant à
côté d'Angel : N'essaye pas de me trouver, Lilah. Sérieusement.
Lilah : Notre-notre firme
ne veut pas perdre un...tu n'es pas...(montre Angel) C'est un vampire,
tu sais.
Bethany regarde Angel :
Bizarre.
Elle part.
Angel : On dirait que tu
vas devoir chercher la tête de quelqu'un d'autre pour jouer avec.
Lilah sourit : Ouais, on
a quelqu'un en tête.
Angel : Bonne nuit, Lilah.
Lilah va dans le couloir
pour regarder Angel ouvrir la porte extérieure vers le rez-de-chaussée
pour Bethany.
Lilah : Fais de beaux rêves.
Elle rentre en claquant
la porte derrière elle.
FIN