Transcript français par : Savine (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

Précédemment dans Angel :
Cordy : "J'ai un compagnon de chambre. C'est agréable. Je ne le vois jamais."
Wesley : "Cordy a été aspirée dans le portail."
Cordy : "Ils ont fait de moi leur Reine."
Fred parle d’Angel : "Ce bel homme - m'a sauvé des monstres."
Darla : "Il est ici."
Lindsey : "Angel".
Darla : "J'aimerais voir ce garçon."
Angel et Darla se retrouvent puis se disputent.
Angel : "Pars et fais attention à toi. Parce que la prochaine fois je te vois, je te tue."
 

L’Hyperion de jour.
Fred est à l’étage, elle arrive au bout du couloir qui laisse entrevoir le hall. Elle entend la voix de Cordy et disparaît rapidement dans sa chambre.
Cordy : "Je peux comprendre les gens qui boivent trop. Je comprends les gens qui mettent une petite note sur le parcmètre où il est écrit qu'il est cassé quand ce n'est pas le cas. Mais je ne comprends pas les gens qui adorent les démons."
Cordy, Gunn et Wesley traversent la cour. Ils arrivent dans l’entrée. Ils portent des armes et sont très sales.
Gunn : "Ouais. Particulièrement les démons de Lu-rite. La mauvaise odeur que dégagent ces choses... Si tu es un prince du Milieu, bah, tu peux prendre un Jacuzzi de temps à autre."
Wesley : "C'est triste. Dans un sens, certains n’ont pour seul but dans la vie que de hanter les maisons avec des démons. À propos, Gunn, techniquement ce n'était pas un Lu-rite. C'était un Mu-rite, une sous-espèce du Lu-rite. Il est plus petit, et il a un signe distinctif juste derrière la troisième épaule."
Gunn : "Je suis si heureux de savoir que nous ne sommes pas des gens tristes hantés par les démons."
Wesley : "Nous devons être un peu hantés. Nous sommes des détectives spécialisés dans ce domaine."
Cordy qui essaie de se recoiffer, regarde dans un petit miroir: "Et nous ne sommes pas tristes."
Wesley : "Non, nous sommes les gens les plus heureux et exubérants que j’ai jamais vu. (Gunn regarde Wesley) Allons, je ne peux pas faire un peu d’autodérision ? Hein ?"
Cordy : "Hi-hi-hi".
Wesley : "Je me rends compte que nous sacrifions beaucoup de nos…vies sociales. Mais nous le devons. Notre travail l'exige."
Gunn : "C’est vrai. Je veux dire, qui a le temps pour l'amour quand tu vois tout ce qu’on a fait là-bas avec ces démons ? (Wesley jette un coup d'oeil dans sa direction) Qui n'en est pas sorti triste et mal ? …Je dois sortir plus. En fait, quelqu'un a parlé à Fred récemment ?"
Cordy : "Pas parlé, mais entrevu. Elle sort sa tête de sa chambre de temps à autre."
Wesley : "Elle est gentille."
Cordy : "Gentille, mais elle fait des pas de géants vers la folie. Elle hiverne dans cette chambre depuis trois mois maintenant."
Wesley : "Depuis qu’Angel est parti. Elle s’est beaucoup attachée à lui ."
Gunn : "Fan d’Angel. Je la comprend. Il l'a sauvée de Pylea."
Cordy : "Pylea me manque."
Wesley : "Il y a de quoi. Tu y es resté une semaine et ils ont fait de toi leur reine. Fred y était depuis cinq ans. Elle était une esclave, une fugitive, ils ont presque coupé sa tête. Toutes ces années qu’elle a passé seule cachée dans cette caverne."
Gunn : "Elle a survécu. C’est une fille forte."
Cordy : "Une fille qui sort d’une caverne pour une autre caverne. Tu trouves ça fort?"
Wesley : "Quand Angel revient... ?"
Gunn : "Quand est-il déjà revenu de toute façon ?"
Cordy : "Aussitôt qu’il aura travaillé un peu sur sa peine."
Gunn : "Un peu ? Buf..."
Cordy : Ne le dis pas ! Dis le mot 'B'. "
Gunn : "Le mot 'B' était l'amour de sa vie. Et il avait... combien déjà ? 250 ans ? Ce n'est pas une courte vie. Ce travail sur sa peine va prendre plus de temps que des vacances au Sri Lanka."
Wesley : "Ce ne sont pas des vacances. C'est une retraite spirituelle dans un monastère."
Gunn : "Hmm. Angel et une bande de moines au milieu de nulle part. Une super fête ! Il aurait dû donner quelques coups et aller à Las Vegas comme je lui ai dit."
Wesley : "Il n'a pas besoin d’un strip-tease. Il a besoin d'un peu de paix et de calme pour travailler sur son chagrin."
 

Dans le Monastère de jour. On voit Angel dans une salle, il est habillé tout en blanc, et il se bat contre des moines armés de sabres et bâtons, et vêtus en rouge. (Après les avoir tous vaincus, il fait un léger pas en arrière et donne un petit coup sur une porte).
Les grandes portes à deux battants s’ouvrent. Angel sort et se retrouve devant quelques hommes en gris qui l’attendent à l'extérieur.
Homme (parlant tibétain) : "Que s’est-il passé ?"
Angel (répondant dans tibétain) : "C’était des moines démoniaques. (A lui-même) J’aurai dû partir à Las Vegas."
Les hommes se dirigent vers la salle, Angel en tête. Ils regardent par la porte ouverte et voient au moins dix corps rouges éparpillés sur le sol.
 

INTRODUCTION
 

L'Hyperion de jour, Cordy marche avec deux grandes souricières dans les mains.
Cordy : "Alors, c’est à qui le tour de mettre les pièges ?"
Wesley et Gunn s’indiquent l'un et l'autre : "C’est à lui."
Cordy : "Vous êtes des types qui me stupéfiez. Vous vous battez avec des bêtes de l’enfer, mais vous êtes effrayés par des rats."
Gunn : "Ecoute, je déteste les rats. Leurs petits yeux de rats..."
Wesley : "... et leurs dents de rats."
Gunn : "et leurs petites queues, tout le tralala..."
Cordy marche vers la porte du sous-sol.
Cordy : "Et bien, vous êtes les deux plus grands froussards que j’ai jamais vu...!"
La porte s'ouvre quand Cordelia arrive devant. C’est alors qu’elle laisse tomber les pièges avec un cri perçant .
Angel est là, debout avec un petit sourire sur son visage. Cordy le serre dans ses bras.
Cordy : " Tu es de retour."
Gunn et Wesley les rejoignent, un grand sourire aux lèvres.
Cordy : "Les mecs, il est de retour !"
Cordy tire Angel après elle dans le hall.
Angel : "Wesley."
Wesley : " Bienvenue à la maison."
Wesley attrape Angel et l’étreint.
Gunn : "Hé, qu'est-ce qui se passe mec ?"
Gunn salue Angel et le prend dans ses bras aussi.
Cordy : "Alors, j'espère que tu as fait une bonne retraite, très paisible et que tu as bien médité ."
Angel : "Pour ça oui, jusqu'à ce que les moines s’avèrent être des démons Shur-seau."
Wesley : " Oh..."
Gunn : "Las Vegas."
Angel rit : "Ouais"
Cordy : "Bon, les choses étant ce qu’elles sont, tu as dû travailler sur des choses. Ce n'était pas comme un congé, où tu reviendrais à la maison, tu sais, avec quelques petits souvenirs de ton voyage..."
Angel : " Tu veux un cadeau ?"
Cordy : "Oui !"
Angel lui montre une petite tête semblable à un crâne avec une touffe de cheveux bruns sur le sommet.
Cordy : "Oh… une - petit - tête humaine !"
Angel le jette à Gunn.
Gunn l'attrape : " Cool !"
Angel sourit et remet à Cordy un collier au lieu de cela.
Cordy : "Oh ! Oh, c’est le mien celui-là ! Il est magnifique !"
Elle le met autour de son cou.
Cordy, vivement : "Et regardez comment il met mes seins en valeur !(Gunn la regarde) Je sais que vous pensiez tous ça ! (À Angel) Merci."
Angel offre un poignard engainé à Wesley.
Wesley : " Oh ! Seizième siècle ! (Il l’empoigne) Angel ! Murshan Dynastie ? (Angel incline la tête, un sourire s'étend sur le visage de Wesley) J’ai toujours voulu en avoir un ! Je n'avais pas l’intention de te... (Il fend l’air avec le poignard) Oh, je ne peux pas attendre pour tuer quelque chose avec ça ! (À Cordy) T’aurais pas une vision en préparation ?"
Angel marche vers l'escalier et regarde en haut : " Tout semble aller bien ici. Comment va Fred ?"
Cordy : "Bien ! Elle va ( Elle donne un coup sur la poitrine de Wesley pour avoir son attention, et elle fait semblant de se trancher la gorge avec sa main) bien."
Angel : "Elle n’est pas encore sortie de sa chambre, hein ?"
Cordy : "Pas de manière fréquente. Nous lui avons fait monter beaucoup de tacos."
Angel revient vers eux : "Je vais m’en occuper et la surveiller. Vous pouvez prendre mes rendez-vous. C’est vraiment bon de vous revoir les mecs ."
Angel se tourne et commence à monter l’escalier.
Gunn : "Merci pour la tête, frère."
Wesley : "Il semble mieux que quand il est parti."
Cordy semble inquiète, elle regarde Angel en haut de l’escalier : "Hum, hum".
 

Fred est dans sa chambre, elle regarde des mots , lit les gribouillages couvrant ses murs.
Fred : "Ecoute. Écoute. Écoute."
Elle entend frapper à la porte.
Fred : "Hé ! Comment ça va ? Moi, je vais bien. Tout va bien ici, c’est pas la peine de s'inquiéter pour moi, mais merci de venir vérifier !"
Elle recommence à  écrire sur le mur.
Angel : "C’est moi, Fred."
Fred : "Oh, Angel."
Fred enlève très vite ses lunettes et court ouvrir la porte.
Fred avec un grand sourire : "Hé ! Hé ! Tu vas ... bien, hé là !"
Elle étreint Angel mais il reste debout à l'extérieur de sa chambre. Elle recule.
Fred : "C'est bon de... Tu es une agréable... Euh, viens, laisse-moi te faire une petite place !"
Elle se dépêche de prendre une des chaises.
Angel : "Je ne peux pas entrer."
Fred : "Je comprends. Tu es fatigué par ton voyage. Tu veux te reposer. Nous rattraperons le temps plus tard."
Fred commence à fermer la porte au nez d’Angel.
Angel : "Fred, je veux te parler, mais c’est juste que je ne peux pas entrer si tu..."
Fred rouvre la porte : " Je t’invite. Au lieu d'être grossière ! Oh, entre. Entre."
Angel entre dans la chambre et regarde les écritures couvrant les murs.
Fred : "C'est juste un truc de vampire dont je me sens concernée, mais l'univers a des règles. Je suis une grande partisane des règles et des théorèmes, des formules..."
Angel : "Je vois."
Fred : "Je bloque un peu sur les Aphorismes."
Angel : "Tu vas bien ?"
Fred : "Ouais. Bien. Tout est à peu près comme quand tu sais…, tu es parti en voyage."
Angel : "Désolé je suis parti si soudainement. J’ai juste..."
Fred : "Hé, non, tu avais des choses à faire. Et ce n’est pas comme si j’avais besoin d'une baby-sitter ou...Tu vas mieux maintenant, n’est-ce pas ?"
Angel : "Oui"
Fred : "Ah (elle libère un rire court) Bien !"
Angel lit les mots sur le mur derrière Fred : "écoute, écoute, écoute... Qu’est-ce que tu écoutes ?"
Fred s'assied sur une chaise et ramène ses genoux contre elle.
Fred : "Le déclic. Quand tout s’assemble et que ça signifie quelque chose. Ça ressemble à un déclic dans ton cerveau et ensuite tu comprends des choses nouvelles."
Angel : "Oh. Et que va-t-il se passer si tu es à court de place sur le mur avant que tu n’aies le déclic ?"
Fred met ses bras autour de ses genoux : "Je ne sais pas."
Angel : "Fred, je sais que tu as passé ... (Il marche sur le sol qui est jonché d’ordures éparpillées, il déplace ensuite une chaise et la met face à celle de Fred) …cinq ans dans un lieu où les gens ne pouvaient être que des esclaves ou des fugitifs. Je sais que ça n'a pas été facile pour toi. Mais tu es chez toi maintenant. Tu es en sécurité. Tu peux sortir de ta chambre. Je sais que ça va prendre du temps."
Fred se lève : "Du temps. J’ai un problème entier dont je dois m’occuper. J’ai des tas de choses à écrire sur ce que j’ai trouvé ces derniers jours."
Fred commence à écrire sur le mur.
Angel se lève et prend doucement le marqueur de sa main.
Angel : "Fred. Fred. Tu ne dois pas écrire absolument tout sur le mur."
Fred : "Oh, d’accord. (Elle rit) Dieu, je devrais noter ça."
Angel s'approche d’elle et l’aide à descendre de la chaise sur laquelle elle était debout.
Angel : "Tu devrais juste ... y aller à petits pas. Hmm ? (Il lui met ses lunettes sur son nez avec un sourire léger) Comme, euh, en venant en bas (Il avance vers la porte et commence à l’ouvrir) et en passant un peu de temps avec nous. Qu’en dis-tu ? Il n'y a pas de quoi avoir peur. Tu es en sûreté ici dans l'hôtel."

Angel marche lentement derrière Fred. On entend Cordelia pousser un cri en bas.
Angel : "Ne sors pas d’ici !"
Angel court en bas où Cordy est parterre à moitié endormie à cause d’une vision. Wesley et Gunn arrivent en courant de chaque côté du hall.
Angel et Gunn soutiennent Cordelia en position assise entre eux deux.
Angel : "C’était quoi ? Qu'as-tu vu ?"
Flash-back de la vision de Cordy.
Cordy : "Une bande de vampires - et - ils sévissent dans une fête . Ils tuent les gens."
Angel : "Où ?"
Cordy : " Université Wilson. Bonner Hall. (Wesley et Gunn se dirigent vers la porte)  Chambre 918."
Angel  leur hurle : "Chambre 918 !"
Cordy : "Ils vont prendre des otages. (Elle a de nouveaux flashs) Ils doivent faire attention à la blonde qui porte un cœur en pendentif. C’est la plus dangereuse !"
Angel : "Tu vas bien ?"
Cordy : "Ouais. Très bien. Je vais très bien. Allez, allez !"
Angel courre pour rattraper les autres. Dès qu’il passe la porte, Cordelia s'effondre, sanglotant de douleur.
Gunn, Angel et Wesley entrent dans la chambre d’un dortoir. Des corps sont éparpillés sur le sol. Gunn prend un prospectus.
Gunn : "Beaucoup de moyens mis en œuvre pour inviter quelques personnes. »
Angel : "Certains d'entre eux sont toujours vivants."
Wesley prend le téléphone à côté de lui : "Il y a eu un accident. Nous avons besoin de deux, peut-être trois ambulances. Université Wilson, Bonner Hall, chambre 918."
Angel regarde autour de lui la chambre puis va à la fenêtre qui est ouverte.
Angel : "Ils se dirigent vers l'Est dans la sixième rue. Prenez la voiture."
Gunn : "Et toi, tu fais quoi ?"
Angel se retourne vers Gunn, son visage se transforme en vampire.
Gunn : "Oh".
Angel saute par la fenêtre, il court ensuite le long des sommets sur les toits.

Quatre vampires sont assis dans une décapotable, ils poussent des cris tandis qu’ils arrivent en bas de la rue. Un garçon blond (Bobby) est assis entre la femme vampire blonde (Elisabeth) mentionnée par Cordelia, et le conducteur. Sa petite amie est assise entre deux vampires à l’arrière.
Bobby: "S'il te plaît".
Elisabeth : "Hmm ?"
Bobby : "Ne la blesse pas s'il te plaît."
Elisabeth : "Tu l'aimes ? (Bobby incline la tête) Tu ferais n’importe quoi pour elle ?(Il incline la tête de nouveau) Et si…on se contentait de la tuer et de te laisser partir ? Hmm ? (Bobby la fixe du regard) Allons, la vie est faite de choix. Toi ou elle , que va-t-il en être ?"
Bobby, après un long moment : " Elle. Prenez la. Dieu, je..."
Elisabeth : "Eh bien ! Bobby. Et tu appelles ça de l’amour ? Rentrons à la maison (elle lui caresse le côté de sa tête), je te montrerai ce qu’est l'amour."
La fille à l’arrière hurle quand Angel saute d’un toit sur la capote de la voiture et saisit le volant. Il dirige la voiture vers un bâtiment.
Wesley et Gunn arrivent avec la voiture d’Angel. Ils s’arrêtent et poussent des cris aigus en direction d’Angel. Ils sautent hors de la voiture et saisissent quelques armes dans le coffre du siège arrière.
Angel saute de la voiture des vampires et fait alors sortir le garçon et sa petite amie de la voiture.
Angel : "Allez !"
Elisabeth ne se soucie pas d’Angel et court après les gosses. Mais elle se retrouve face à face avec Wesley et Gunn.
Elle donne un coup de poing à Gunn et revient frapper Angel qui se bat avec deux des vampires. Wesley s’occupe du troisième.
Gunn frappe un des vampires et le tue rapidement. Il jette ensuite un pieu à Wesley, qui l'attrape et l'utilise pour tuer un vampire. Voyant ce qui se passe, le troisième vampire se sauve tandis qu'Angel saisit Elisabeth par la chemise, il la tire contre lui et la tue aussi.
Elisabeth le regarde fixement : "Angélus ?"
Angel regarde alors le médaillon en forme de cœur qu’elle a dans sa main et le prend. Elle tombe en poussière.

Scène dans l’appartement de Cordelia.
Cordy trébuche dans sa salle de bains sombre, elle se penche haletante sur le lavabo et se regarde dans le miroir.
La porte de la salle de bains se ferme et la lumière s’allume.
Cordy : "Oh. Trop brillant, trop brillant !"
Le bouton de l’interrupteur tourne légèrement et une petite lampe de chevet s'allume à sa place.
Cordy soupire : "Oh, merci Dennis. Comment je ferai sans toi ?"
Cordy ouvre la boîte à pharmacie au dessus du lavabo et en sort des pilules.
Le bouchon de la baignoire se met dans le conduit, et l'eau commence à couler.
Cordy : "Chaud. Vraiment chaud. S'il te plaît."
Cordy avale trois pilules.
Cordy : "Ahh. Ces visions me tuent. Elles empirent à chaque fois."
Cordy s’arrête devant la baignoire pleine de mousse et enlève sa chemise. Elle la met sur un crochet et entre dans le bain.
Elle se laisse aller en arrière dans les bulles, et soupire. Une brosse à frotter le dos flotte devant son visage. Cordy se penche en avant pour que Dennis lui frotte le dos.
Cordy : "Oh, Dennis, qu’est-ce que je ferai sans toi ?"
On entend le téléphone sonner.
Cordy : "Non".
 

Flash-back de Marseille en 1767. On entend une cloche sonner et des pompiers arriver. Il y a un grand brasier à côté des bâtiments au bout de la rue.
Elisabeth et James dansent et rient dans le bas de la rue, suivis par Angélus plus sobre et Darla.
Darla : " Leur Amour est si jeune."
Angélus : "Donne-leur un siècle."
James : "Un siècle ? Juste cent ans ?"
Elisabeth : "J'aurais déjà besoin de mille ans juste pour esquisser le contour parfait de ton visage."
James : "Et moi de dix mille ans juste pour nommer la couleur de tes yeux."
Angélus : "Ils sont verts, mais prend ton temps. En fait, non. Nous avons un bateau à prendre et Holtz ne doit pas être loin derrière nous."
James soupire.
Elisabeth : "Tu ne connais ni la poésie, ni l’amour Angélus."
Darla : "Il connaît d'autres choses. Des choses merveilleusement abjectes et déchirantes. Nous n'avons pas mangé de poète à Madrid ?"
Angélus : "C’était un Troubadour".
James : "Tout est fermé !Pitié. Je voulais dépenser un peu de notre or."
Angélus : "Nous en aurons besoin pour le voyage."
Elisabeth : "Le comte De Leon était un peu trop gras à mon goût. Je suis rassasiée  pour une semaine !"
Angélus : "Le feu était gigantesque."
James : "Bien sûr qu’il l’était. Nous avons brûlé sa villa toute entière !"
Elisabeth : "Nous avons laissé des traces, une vraie piste !"
Angélus : "Oh, une piste comme dans «  Holtz, nous sommes passés par là. S'il te plaît, pourchasse-nous. » "
James : "Oh, qui se soucie de Holtz ?"
Darla : "Toi si tu le connaissais. Il a tué un grand nombre d’entre nous. Il a poursuivi Angélus et moi à travers la moitié de l'Europe. Dieu, il va nous suivre au Maroc, alors ? Au nouveau monde ?"
James : "Je propose que nous restions et nous nous battions avec ce bâtard."
Angélus : "Oui, mais tu es un idiot."
James : "Je ne pense pas qu'il soit le tueur de vampires le plus formidable du monde. Personne n’a survécu pour témoigner de l’histoire et du reste. (Il se penche vers Angélus) Toi, tu a survécu pour raconter ."
Elisabeth à Darla : "J'ai entendu dire qu'il vous a pris au piège tous les deux dans une grange et que toi, tu t’es enfuie, laissant Angel mourir tout seul."
James : "Ce n'est pas vrai."
Angélus regardant Darla : "C'est entièrement vrai. Elle m'a frappé avec une pelle, m'a souhaité bonne chance et est partie sur notre unique cheval."
Darla sourit à Angélus, elle se penche près de lui : "La vie est pleine de surprises."
Angélus : "Non, la vie est ennuyeuse. Toi, tu es pleine de surprises."
Darla : "Bien sûr quand tu m’as finalement rattrapée à Vienne, j'ai dû payer pour mes péchés, à maintes reprises."
Angélus : "Hmm, commencez-vous à comprendre les choses que nous avons faites ? Bien sûr non. Vous êtes amoureux."
Darla et Angélus partent. Angélus revient vers Elisabeth qui regarde un collier dans une vitrine, James est derrière elle.
Angélus : "Ne flânons pas, les enfants."
Elisabeth regardant le médaillon en forme de cœur : "C'est si joli."
James : "Non, ça ne l’est pas."
Elisabeth : "James !"
James : "Pas aussi mignon que ça l’est..."
James casse alors la vitrine et prend le médaillon.
James : "quand c’est porté par la plus joli d'entre toutes."
Il le met autour de son cou.
Elisabeth : "Je l'adore. Je l'enlèverai jamais !"
James la prend alors dans ses bras et la fait virevolter tout en l’embrassant.

Quelques soldats en uniforme arrivent dans le haut de la rue.
Angélus : "Et c’est ce que l’amour vous apporte."
James rit : "Elisabeth, toi et Darla allez au bateau, nous vous rejoindrons là-bas. (Il l’embrasse rapidement). Allons mettre la pagaille. Qu’en dis-tu Angélus ?"
Angélus : "Je dirais que tu es un idiot, mais je ne ferai que me répéter."
James : "Que des grenouilles maudites s’abattent sur toi ! J'ai cassé la fenêtre et je casserai volontiers ton crâne ! (Il rigole et part en direction des soldats avec Angélus. Darla et Elisabeth disparaissent en bas la rue) Regarde, tout ce que tu as à faire, c’est les combattre. (Aux soldats) De quoi avez-vous peur ?"*
A ce moment, on entend des bruits de galop et des hennissements. Des cavaliers arrivent au galop du haut de la rue et les soldats disparaissent en bas.
Angélus : "Pas de nous."
Les cavaliers remontent, certains d'entre eux les visent avec des arbalètes. Ils forment un cercle autour d’Angélus et de James. Un type avec une barbe et un grand chapeau semblable au Quaker les regarde.
Angélus : "J'espère qu’elle a gardé ce médaillon."

Gunn : "Et ensuite ?"
Retour dans le présent, Angel tient le médaillon. Il est entouré par Gunn, Wesley et Cordy.
Angel : "Hein ?"
Gunn : "Qu'est-ce qui est arrivé avec Holtz ?"
Angel : "Oh, c'est une autre histoire."
Gunn : "Nous avons tout le temps."
Wesley : "Je n’en suis pas si sûr."
Cordy : "Non, parce que James et Elisabeth vivaient le grand, le véritable Amour Toujours. S'il est toujours dans les parages et qu’il découvre qui l'a tuée..."
Wesley : "Il va vouloir se venger."
Ange : "Si il est toujours en vie, et s'ils s’aimaient toujours. C'était il y a longtemps."
Cordy : "Ouais, 200 ans et quelques et la fille portait toujours le médaillon..."
Wesley se retourne pour partir : "Gunn et moi allons fouiller les rues, nous allons voir ce que nos sources peuvent nous dire."
Cordy : "Uh-huh. Voir ? Nous avons des sources maintenant."
Angel : "Eh, vous êtes presque comme de vrais détectives maintenant."
Wesley puis Gunn : "Hé !"
Angel : "Un peu d’humour. Vous allez probablement vous en rendre compte, James vivait vraiment pour cette fille."
Cordy : "Ouais".

On voit James et le vampire qui a réussi à échapper à Angel lors de la fête. Ils sont tapis dans l’ombre d'un garage de stationnement tandis que la voiture d'Elisabeth est enlevée par une dépanneuse.
Vampire : "Nous avons fait tout ce que nous pouvions, mais ils étaient ... (soupirs). Ils étaient trop fort pour nous."
James : "Angélus".
Vampire : "Ouais. Pendant l’une de nos propres chasses. C’est dingue !"
James : "Comment est-ce possible ? L’Angélus que je connaissais..."
Vampire : "Ce n'est plus le même. Les gitans l'ont maudit en lui redonnant une âme il y a à peu près 100 ans. Il a une entreprise ici, à Los Angeles. Il se fait payer pour nous tuer.
James : "Elle est partie."
Vampire : "C'était horrible. Elle allait t’apporter deux jeunes gens mûrs et frais, et il est juste…tombé du ciel et..."
James : "Et tu t’es enfui."
Vampire : "Non, je ne me suis battu…jusqu’à ce que je me rende compte que c'était sans espoir. J'ai pensé que tu voudrais savoir comment c'est arrivé, qui l'a fait."
James : "Et maintenant, je fais quoi ?"
Vampire : "Tu veux rester seul."
James : "Non. Je veux mourir."
James jette alors l'autre vampire sur le côté ensoleillé du garage, il ne réagit pas aux cris perçants de l’autre qui s’enflamme et meurt.

Angel regarde les photos de James et Elisabeth dans le médaillon.
Cordy, penchée sur le comptoir à l'autre bout de la salle, le regarde puis revient aux papiers devant elle.
Angel, la regardant à son tour : "Quoi ?"
Cordy : "Hein ?"
Angel : "Qu’est-ce que tu veux me dire ?"
Cordy : "Oh, moi ? Rien. Qu’est-ce qui te fais penser que je veux..."
Angel : " Je te connais ?"
Cordy : "En fait, c’est que…ça ne me regarde vraiment pas."
Angel : "Et ça t’arrête toujours."
Cordy se rapproche de lui : "En fait, c'est mon affaire, notre affaire, parce que nous essayons de faire un travail ici et que ce qui te touche me touche aussi… De toute façon, je n'aime pas te voir souffrir plus que tu ne le devrais. Je ne crois pas que tu devrais te blâmer, ou te sentir coupable pour sa mort."
Angel : "Ce n’est pas le cas."
Cordy : "Bien. Heureux de l'entendre."
Angel : "Je ne savais même pas qui elle était quand je l'ai tuée."
Cordy : " Pas elle ! Angel..."
Angel abattu : "Ah... (Arrête de s’occuper du médaillon) Tu…tu veux parler de..."
Cordy : "Elle était l'amour de ta vie et elle est morte."
Angel s'assied sur l'escalier, faisant face à Cordy.
Cordy s’avance doucement vers lui : "Et…tu n'étais pas là quand c'est arrivé. (Elle s'assied à côté de lui avec un soupir) Tu ne pouvais pas l’aider dans son combat. Tu ne pouvais pas la sauver. Tu ne pouvais pas mourir avec elle."
Angel ne répond pas.
Cordy : "Ca va être une conversation où il n’y a que moi qui parle, n'est-ce pas ? (Elle se lève) Bien, je ne vais pas te forcer. Ce n'est pas mon style. (Elle revient pour lui faire face) Bon d’accord, c'est totalement mon style…, mais j’y reviendrai plus tard. Juste une chose, tu me dois bien ça, je veux que tu me dises ce qui est arrivé avec Holtz, bon sang !"

Flash-back à Marseille.
Les hommes de Holtz entourent James et Angélus avec leurs chevaux.
Holtz s’approche d’Angélus : "Où est-elle ?"
Angélus : "Comment ça va Holtz ? Moi très bien, merci de me le demander."
Holtz : "Où est-elle ?"
Angélus à James : "Il veut Darla. Il a du mal à digérer ce qu'elle et moi avons fait à sa famille...un lot savoureux, particulièrement les petits (…)."
Il raconte ensuite une blague (intraduisible) au sujet de la femme d’Holtz.
Ça met Holtz dans une rage folle. Ce dernier donne un coup dans le menton d’Angélus alors que deux hommes saisissent le sac d'armes d'Angélus, en sortent un pieu et le mettent sous la gorge d'Angélus.
Holtz : "Il y a des choses plus mauvaises que la mort, Angélus. Je peux te garder vivant pendant des mois, des années, si j'en ai envie. (Il appuie la pointe du pieu dans la poitrine d'Angélus) Maintenant, tu vas me dire où elle est."
Angélus : "Seigneur, oui, je vais te le dire. Où est le problème ? Je ne veux pas souffrir inutilement. (Il incline sa tête vers James) Elle est avec sa petite-amie ."
James : "Ferme-la ! Soit maudit sale lâche !"
Angélus : "Hé, il est amoureux. Il est si passionné et confus. (A James) Dis le moi, comment voulais tu que je ne vous donne pas, toi et les femmes ? ( A Holtz) Elles sont en bas aux docks."
James : "Je te tuerai !"
James tire Angélus des mains des deux vampires, et le frappe. Holtz prend une arbalète et la lance aux deux vampires qui se battent.
Holtz : "Tuez-les !"
Les flèches commencent à voler. Angélus, une flèche dans l’épaule, saute sur un cheval. James saute derrière lui.
Holtz : "Arrêtez-les ! Arrêtez-les ! Ils partent !"
Des flèches volent en direction des deux vampires qui s’éloignent dans le bas de la rue.
Angélus tire le cheval dans une allée.
Angélus : "Je pense que nous les avons semés."
James fait tomber Angélus du cheval et glisse en avant de la selle.
James : "Je te tuerais si je n'avais pas à retrouver Elisabeth."
Angélus : "Excuse-moi mais j’ai pris un paquet de flèches à ta place, je t’ai sauvé la vie."
James : "Je n’oublierai pas de dire à Darla le manque total de considération que tu as pour elle."
James fait demi-tour avec le cheval et piétine Angélus qui crie.
Angélus : "Achète-lui un chapeau. Elle aime les chapeaux. Pourquoi les gens partent-ils toujours en courant et en m’abandonnant ? (Il enlève une flèche de son épaule) Est-ce que je suis un mauvais type ? Je ne pense pas que ce soit le cas. Pas une fois qu’on me connaît. (Il enlève une autre flèche de son épaule.) Oh. J'ai vraiment besoin d'un docteur."
Il se laisse tomber sur le sol avec un gémissement.
 

Retour dans le présent.
James fait irruption dans un cabinet médical, une infirmière sur ses talons.
Infirmière : "Attendez une minute ! Vous ne pouvez pas entrer là ! Il a un masque !"
Le docteur est assis derrière son bureau, il enlève un masque brun clair de son visage.
Infirmière : "Docteur Gregson, j'ai essayé de lui dire !"
Docteur : "C'est bon, Sandy. (Il jette le masque dans un panier étiqueté pour déchets toxiques) J’en fais un chaque mois. Comme une femme. (Il essuie ses mains et remet ses lunettes) Alors, je suppose que c’est pour une urgence."
James : "J'en ai besoin."
Docteur : "D’un masque ?"
James : "Le remède."
Docteur : "Vous êtes conscient du prix ? C'est très cher."
James : "Je l'ai déjà payé."
Docteur : "Dans ce cas... Sandy, venez préparer le patient."
James est couché dans une salle d'opération. Le docteur Gregson et l'infirmière Sandy sont debout à côté de lui.
Docteur : "Maintenant, James, (Il soulève un scalpel) ça ne devrait pas être trop douloureux." (Il commence à inciser la poitrine de James)
 

Au Caritas, Lorne est sur la scène en train de chanter : "J'ai laissé mon coeur à San Francisco".
Gunn et Wesley sont debout au bar.
Gunn : "Il a dit qu'il avait quelque chose ?"
Wesley : "C'est ce qu'il a dit."
Gunn : "Quand est-ce qu’il arrive ?"
Wesley : "N'importe quand maintenant."
Un vieux démon portant une veste, tape Gunn avec sa canne.
Démon : "Toi, le jeune, tu peux baisser le ton ? J'essaie de ressentir l’ambiance de la salle. Ecoutez, c'est de la vraie musique ici. C'est de la musique vraie."
Gunn : "Ok mec, alors ?"
Wesley : "Que savez-vous ?"
Lorne finit la chanson en même temps que Merl s'approche de Gunn et Wesley.
Merl : "Je ne dis rien si le buveur de sang est dans le coin."
Wesley : "Angel n’est pas là."
Merl : "Bien. Il me frappe toujours au visage, ou il m'accroche à l'envers. Et il ne paie jamais comme on est censé le faire…"
Wesley sort de l'argent et le met sur le bar devant Merl.
Merl : "Merci, si j’avais pu gagner ma vie chez Akron, je ne serais jamais revenu dans cette fosse de corrompus ."
Gunn : "Hé ho, Merl."
Merl : "Ouais, c’est bon. Ce travail m’a pris plus de temps que prévu. Le prix va changer."
Wesley : "Vraiment ?"
Merl : "Ouais".
Wesley : "Bien".
Wesley prend un billet du paquet et le met dans sa poche.
Merl : "Hé !"
Wesley continue à remettre des billets, l’un après l’autre, dans sa poche, sans lever ses yeux vers Merl.
Merl prend l'argent : "Hé, hé, hé ! Ce type, James, vous observe puisqu'il est vivant, il est dans la ville et il sait ce qu'Angel a fait à son idole. (Lorne s'est approché d'eux et écoute aussi) Il est dehors pour le sang."
Gunn sort son téléphone portable et commence à composer.

Angel au téléphone: "Ouais, faites-le. Je couvre vos arrières."
Cordy : "Qu'est-ce qu'il y a ?"
Angel raccroche le téléphone : "Il est vivant. Wesley et Gunn vont le traquer."
Cordy : "Et s'ils ne peuvent pas ?"
Angel : " Peu importe. Parce que je sais vers où il se dirige."
Cordy : "Vers ici. Pour toi."
Angel ouvre le cabinet d'armes : "Je veux que tu rentres chez toi pendant qu’il fait encore jour."
Cordy croise ses bras : "Non".
Angel : " Si !"
Cordy : "Ouais, ouais."
Angel : "Où est ma hache ? Tout a changé de place !"
Cordy : "J'ai déplacé quelques trucs à la cave pendant que tu es parti. (Angel se retourne pour la regarder) C’était des aimants à poussière !"
Angel : "Rentre chez toi."
Cordy : "Je suis collée à toi !"
Angel : "J'apprécie ton courage, mais je ne veux pas te voir te blesser."
Cordy : "Et bien, moi non plus ! Si je rentre chez moi, il viendra me chercher parce que j’y serai seule. C'est ce qu'ils font, ils viennent te traquer quand tu es seule. Oh, bien sûr Cordy, va à la maison ! Sois un otage avec la torture, la crainte et le tort..."
Angel : "Cordy ! Fais-le, juste pour une fois, fais ce que je te dis sans discuter à propos de tout, d’accord ? Ma hache. Sous-sol ?"
Angel marche vers la porte du sous-sol avec Cordy derrière lui.
Cordy : "Je ne me dispute pas ! Je sais juste que je serais beaucoup plus en sécurité à tes côtés plutôt que toute seule à la maison."
Angel ouvre la porte du sous-sol et se retrouve face à face avec James qui est debout dans l’escalier de l'autre côté de la porte.
James jette Angel contre le mur, Cordy retourne en courant dans l’entrée.
James : "Pourquoi tu as fait ça ?"
Ils échangent quelques coups de poing, puis James frappe si fort Angel qu’il l’envoie voler dans l’entrée.
James : "Parce que j'avais quelque chose que tu ne pourrais jamais avoir ?"
Angel regarde Cordelia qui s’est cachée derrière un pilier : " Ne bouge pas !"
Angel et James recommencent à se battre.
Fred sort de sa chambre à l’étage. Elle regarde dans l’entrée au rez-de-chaussée .
Fred : "Angel ? Je pense que j’ai compris comment fonctionne la société. Je suis sortie de ma chambre. Petits pas…comme tu as dit."
Angel arrête d'étrangler James. Il reculer un peu pour voir Fred.
Angel : "Retourne dans ta chambre et reste-y !"
Fred se retourne pour y aller : "Dans ce cas."
James et Angel reprennent leur combat.

Merl : "Je ne sais pas où il est maintenant, mais je sais où il était avant. Chez le Docteur Gregson."
Gunn : "Quel genre de docteur est-il ?"
Lorne : "Une sorte de démon. Un démon Slod."
Wesley : " Un démon Slod? Il fait quoi ?"
Lorne : "Il est collectionneur."

Le téléphone sonne dans le hall de l'Hyperion, mais Angel est trop occupé à se battre pour répondre.
Cordy prend un extincteur et le lance dans l'arrière de la tête de James.
Angel : "Je t’ai dit de..."
Cordy prend un pieu et le jette : "Ferme-la et tue-le !"
James intercepte le pieu et attaque Angel avec.
Cordy : "Oops".
James essaie de planter le pieu dans la poitrine d'Angel : "Tu n’as jamais aimé personne - ou quoi que ce soit. Vas au diable."
Cordy saute sur James par derrière. James se retourne pour l’envoyer valser à travers la salle. Angel s’empare du pieu et le plante dans la poitrine de James, il se dépêche ensuite d’aller aider Cordy à se relever.
Angel : "C'est bon, tout va bien. C'est fini."
Cordy lève les yeux et voit que James, au lieu d’être mort, retire le pieu de son cœur. Angel et Cordy le regardent fixement et voient la blessure disparaître.
Cordy : "Oh, dans quel sens ?"
Pause
Angel attaque James et lui donne un coup de pied qui le projette dans la cour du jardin. La lumière du soleil ne lui fait rien.
Cordy remarque : "Eh, il ne devrait pas s’enflammer là ?"
Angel la pousse vers le sous-sol : "Sortons d’ici."
Cordy suit Angel par l'échelle qui mène aux égouts.
Cordy : "Ma veste. Elle est accrochée ."
Angel : "Enlève la."
Cordy la quitte et se dépêche de suivre Angel.
James arrive derrière eux dans les égouts.
Cordy et Angel arrivent à un carrefour, toujours dans les égouts. Angel pousse Cordy vers un des côtés.
Angel : "Tu prends cette voie."
Cordy : "Et toi, tu vas où ?"
Angel : " Vas-y !"
Cordy s’en va.
Angel fait une entaille dans une de ses mains et fait tomber quelques gouttes de son sang dans le tunnel. Il part ensuite dans la même direction que Cordy.
Il la rejoint et ouvre une porte sur le côté du tunnel.
Angel : "Cordy ! Par là. Dépêche-toi !"
Angel ferme la porte derrière eux.
James arrive au carrefour et renifle l'air, il se dirige dans la partie du tunnel où le sang d’Angel est tombé.

Cordy : "Bon, je fait ça depuis peu de temps, mais les pieux dans le coeur et la lumière du soleil ne sont pas censés vous tuer ?"
Angel : "Chut ! Il semble être devenu..."
Cordy : "... invincible ?"
Angel : "N'exagérons pas."
Cordy : "L'anneau d'Amara, quand tu l’avais tu étais invincible. A-t-il un anneau ?"
Angel : "Non".
Cordy : "Hmm….les créateurs d’Amara ont-ils fait des boutons de manchette ou des boucles de ceinture ?"
Angel : "Il y avait seulement un anneau."
Cordy : "Et tu as dû le briser !"
Angel : " Et si on discutait de ça plus tard, hein ?"
Cordy : "Oui".
Angel : "Maintenant calme-toi. Je pense qu'il est tombé dans le piège."
Ils entendent des sons grondants au loin et le tunnel commence à trembler.
Cordy s’accroche à Angel : "Tremblement de terre !"
Angel : "Métro !"
Cordy le lâche : "Bien, c’est juste le métro."
Tout d’un coup, le téléphone portable de Cordy sonne. Elle pousse un petit cri perçant et tout les deux sursautent.
Angel : "Merde !"
Cordy attrape maladroitement son téléphone : "Désolé, désolé, téléphone portable."
Wesley (du Caritas) : "Cordelia, c’est toi ? Tu m'entends?"
Cordy : "Hein ? Quoi ? Répète ce que tu viens de dire ?"
Wesley : "Il y a quelque chose que vous devez savoir au sujet de James."
Cordy : "Ah. Il est invincible, n'est-ce pas ? Il est allé voir quoi ? Un démon slog ? Qu'est-ce que c’est ? (À Angel) C’est un docteur démon qui prend des organes rares. ( A Wesley) Pris son coeur ? (À Angel) Il ne peut Absolument pas être tué. (A Wesley) Attend. Qu-oi ? Combien de temps ? Six quoi ? Quoi ? Salut ? ( Elle regarde son téléphone) Plus de réseau. Aucun signal. (Elle le referme) Bien. Ce type est invincible, mais ça ne dure qu’un moment, après il meurt."
Angel : "Combien de temps ?"
Cordy : "Il a dit ... je ne sais pas. Six minutes, heures, semaines. ( Elle regarde son portable) Je le déteste. Allez, donne-moi un signal !"
Angel : "C'est de bonnes nouvelles. Donc tout que nous devons faire, c’est attendre."
Cordy : "Exact. Donc nous attendons ici jusqu'à ce que nous soyons sûrs."
Dans un grand fracas, James ouvre une porte qui descend jusqu’à eux. Angel et Cordy se dépêche de reculer dans le tunnel.
Angel : "Cordy, monte-là !"
Elle et Angel laissent passer des gens qui s’entassent dans l'escalier donnant sur la rame de métro. Un train arrive à ce moment.
James descend du haut de l'escalator, poussant les gens sur son chemin.
Angel tire Cordy à l’intérieur du train. Les portes se referment au nez de James. Alors que le train démarre, Cordelia s’accroche derrière Angel et tire la langue à James.
Cordy : "Quel nul."
James se transforme en vampire et saute dans le wagon de queue.
Cordy : "Devrions-nous descendre à la station suivante pour le doubler ? Il ne s'y attendra pas. Ou si nous restons jusqu'à la fin de la ligne et que nous avançons jusqu’au wagon de tête..."
Angel : "Chut !"
Il y a des bruits de pas provenant du toit.
Cordy : "Il ne va quand même pas..."
Angel se met devant Cordelia  au moment où James brise une fenêtre à la fin du compartiment et entre.
Angel : " Approche !"
James : "Dis donc, c'est un nouveau changement dans un vieux serpent. Est-ce que c'est possible que tu te soucies de quelqu'un d’autre que toi ?"
Angel jette un coup d'oeil à Cordy : "Ne t’occupe pas d'elle."
James : "Mais oui, tu as vraiment changé. Donc tu n’es plus le même homme que celui qui a lâchement vendu Darla et qui s’est moqué de ce qui pouvait lui arriver..."
Angel : "Que veux-tu dire... ? C’est du passé. D’accord."
Cordy : "Il a changé. Beaucoup. Il a une âme maintenant et il se soucie des gens."
James : "Donc il pourrait sentir quelque chose si j'essaie de mordre son cou. Je suis chanceux. Maintenant, je peux tuer la femme que tu aimes."
Angel : "Non, tu ne peux pas."
James : "Oublies-tu qui est l’invincible ici ?"
Angel : "La femme que j'aime…est morte."
James : "De quoi parles-tu ?"
Cordy : "C'est arrivé il y a environ 3 mois. Nous essayons de ne pas trop dire son nom ."
James : "Toi ? Tu as aimé quelqu'un…de tout ton coeur."
Angel : "Oui".
James : "Non c’est pas possible. Parce que sinon, tu ne serais pas en train de jouer à ce petit jeu avec moi. Tu ne serais pas capables de…parce qu'une fois qu'elle est morte ou qu’un certain bâtard l'a tuée, ça tue tout en toi."
Angel : "Je ne serais pas capable de continuer à vivre."
James : "Ne t’inquiète pas, tu n’auras pas à le faire. (Il regarde Cordy) Et elle non plus d’ailleurs."
James casse un siège et le lance dans la figure d'Angel.
Cordy : "Angel !"
James frappe Angel. Il le fait reculer vers Cordy et un passager qui est debout vers la porte, appuyé sur des béquilles.
Angel : "Retiens-le !"
Cordy : "Retenir qui ?"
Angel prend les béquilles du types que Cordy  a juste le temps de rattraper avant qu’il ne tombe.
Angel prend une béquille sous chaque bras, et fait face à James.
Angel : " Viens ici !"
James l’attaque mais Angel réussit à l’attraper avec les béquilles et utilise leur force pour coincer James et l'appuyer contre le mur.
Angel : "C’est quoi ça ? Un garçon invincible, hein ? C’est ça ta conception de l'amour James ? Hein ? Ca tue tout en toi, n’est-ce pas ? Non, pas encore. A moins que je te tue"
James, haletant : "Ouais. Et toi, c’est quoi ta conception ? C’était amusant tant que ça ne te coûtait rien ? Tu ne sais pas ce qu’est l'amour !"
Angel arrête de le retenir avec les béquilles, il laisse James libre. James descend du train en glissant contre le mur, et lève les yeux vers Angel.
James : "Tu penses que tu a gagné…juste parce que tu es toujours en vie ? J’ai survécu. Tu as juste existé."
Angel reste debout là, à le fixer du regard. James baisse les yeux et tout d’un coup, il tombe en poussière.

La nuit à l'Hyperion. Cordelia voit Angel descendre l’escalier.
Cordy : "Comment va Fred ?"
Angel : " Elle va bien...Si on considère que nous avons discuté de ce qui c’est passé, et qu’à mon avis, elle sortira de sa chambre d’ici une décennie."
Cordy : "Et comment vas-tu ?"
Angel : "Je vais b..."
Cordy : "Et ne dis pas ' bien ' Angel, s'il te plaît. Je te connais. Depuis que tu es  revenu de ton voyage du chagrin, je sens que quelque chose ne va pas. Et le mot « Bien » ne te correspond pas. Buffy…est morte. Et je n'ai pas l'intention de l’ignorer. Elle me manque aussi. Je veux juste dire que …je sais que James avec son histoire à la Roméo et Juliette, a ouvert beaucoup de tes blessures. Et toi, tu irais bien ?"
Angel : "Je vais bien."
Cordy : "Alors – quel est le problème ?"
Angel : "Que j’aille bien. Qu’avoir perdu Buffy ne m'ait pas tué. Que j’arrive à faire face à tout ça…De toute ma vie, personne n'a jamais compté pour moi. Pas comme elle a compté pour moi. Et maintenant elle est partie…pour toujours."
Cordy : "Et tu es toujours ici."
Angel : "Ouais. J’ai l’impression de l’avoir trahie d'une façon ou d'une autre."
Cordy : "Non ! Tu l’aurais trahie si tu étais devenu une sorte de vampire hanté malade, si tu étais allé chez un démon Snod, ou quelque chose de cette sorte, et que tu t’étais fait triturer le coeur. Mais ce n’est pas le cas ! Tu es humain, tu respires... (Elle se rend compte en disant ça qu’Angel ne respire pas en tant que vampire)Bon, humain de toute manière…Un bon type, qui continue à combattre et qui essaie toujours d'aider les gens. Et ça ne la trahit pas, ça l'honore."
Angel : "Tu penses ?"
Cordy : "Je suis Cordelia. Je ne pense pas. Je sais. D’accord ?"
Cordy lui fait un grand sourire. Il lui fait un petit sourire en échange.
Angel : "D’accord."
Cordy : "Alors…on peut se remettre au travail maintenant ?"
Angel : "Ouais. Bien sûr. Il y a du travail ?"

La porte s'ouvre et Gunn et Wesley arrivent en marchant à grands pas.
Wesley : "Que connaissez-vous des démons Nester ?"
Angel : "Et bien, ils aiment vivre dans les murs des maisons . Ils sortent plusieurs fois dans une année…Et vous ne devez pas tuer leur reine ou quelque chose dans ce genre ?"
Gunn remet un poignard à Cordy : "Ouais. Et si vous ne le faites pas, ils infestent de nouveau, plus mauvais que jamais."
Cordy : "Nous avons tué une partie d'entre eux dans le Parc de Hancock il y a deux ou trois mois."
Wesley : "Je ne pense pas que nous avons eu la reine."
Angel accepte un couteau et se retourne pour sortir : "Bien, allons-y."
Tous les quatre marchent à grands pas en direction de la porte de sortie.
 

Puerto Cabazas, Nicaragua, la nuit.
Un grand type noir robuste entre dans un bar –restaurant. Il sort une feuille de sa poche et la remet à quelqu'un qui l'attend au bar. C’est Darla.
Type : "Désolé si ça a pris si longtemps. Le chaman est très difficile à trouver."
Darla prend le papier et le cache dans sa chemise.
Darla : "Vous pouvez partir."
Le type se verse une boisson : "Oh, non, non, non, non, non. J'ai pensé…que nous pourrions boire …pour célébrer ça."
Darla : "Non merci."
Type : "Oh. Ne soyez pas si timide. Apprenez à me connaître, je suis un homme très agréable. A quel point…une boisson peut-elle faire du mal, hein ?"
Darla : " Ca dépend de qui la boit."
Type : "Hmm. Je crois que vous cachez une surprise ou deux en vous..."
Darla : "Et bien, vous savez ce qu'ils disent..."
Darla se transforme en vampire et enfonce ses dents dans le cou du type tandis qu’il pousse un cri perçant étranglé. Elle le laisse ensuite tomber sur le plancher, elle prend une rondelle de citron et la mange .
Darla : " La vie est pleine de surprises."
Darla se lève du bar et on voit que son ventre est rond et énorme. Elle est enceinte.

FIN