Fredless
Angel, épisode 305 saison 3

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

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Toute copie, même partielle de ce transcript est interdite. Les personnages ainsi que les droits de la série télévisée "Angel" ne nous appartiennent pas. Ils ont été crées par Joss Whedon, et lui appartiennent, ainsi qu' à Mutant Enemy, Sandollar Productions, Kuzui Enterprises, 20th Century Fox Television et the WB Television Network. Pour toute demande de diffusion, de n'importe qu'elle manière, veuillez vous adressez au webmaster de ce site.

~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Précédemment dans Angel :

Bibliothécaire : Fred a disparue il y a cinq ans. Ils ne l'ont jamais retrouvée.

Wes : Cordy a été aspirée dans le portail. Elle est dans la dimension du Host.

Fred : Ils t'utilisent comme un esclave et puis ton corps donne.

Gendarme : Fugitive !

Fred : Oh non !

Angel tue le démon Garde Capitaine.

Fred : Un bel homme...qui m'a sauvée des monstres.

Fred : J'adore les Tacos. E...est-ce qu'il en ont encore ?

Wes : Le Host lit leur âmes, sens leur futurs.

Cordy : Oui, mais il peut seulement le faire quand ils chantent en karaoké.

Fred chante "Crazy".

Le vieux gang de Gunn rentre et jaillit dans la place.

Lorne : Ah ! Mon club ! Des amis à toi, Gunn ?

Wes regarde la lame d'épée nue puis la personne la tenant.

Wes : Tu n'oseras pas. Tu allais juste te lancer dans une épée Prothgarian avec un poignard Sancteus cérémonial de trois siècles ?

Cordy tourne l'épée dans ses mains pour jeter un second coup d'oeil.

Cordy : Hmm. Voyons voir. Longue, en métal, pointue. Ouaip.

Wes : Cordy ! Le but d'un inventaire...

Gunn : Oui, donne-nous ce. (imite l'accent anglais de Wes) but d'un discours d'inventaire...encore.

Wes : Ce n'était pas mon idée.

Cordy : Non. Angel....continue de se plaindre que l'armoire à armes est toute différente. Mais, Wesley, qui est le boss dans le coin ? Toi...ou le gars avec le poignard de pancréas ?

Fred : Quel heure il est ?

Wes lève son poignet vers Cordy et lit sa montre.

Cordy : Six heures ving-cinq, et pour ceux d'entre vous qui jouent au jeu de la maison : ça fait exactement trois minutes depuis la dernière que tu me l'a demandé.

Fred fouille dans les alentours avec le truc bizarre (on dirait un mélange de valise, d'arbalète et de semoir...ou quelque chose comme ça)

Fred : Je suis désolée. J'ai juste...j'ai la théorie que plus tu est conscient du temps plus il passe moins vite, ce qui pourrait rentre le voyage à la vitesse de la lumière possible, mais seulement si tu te concentrais vraiment...

Cordy : Il va revenir quand il est revenu.

Fred : Alors...maintenant qu'elle est de nouveau en vie, est-ce qu'ils vont se remettre ensemble ? Angel et cette fille au nom loufoque ?

Wes : Et bien...Fred...c'est une question difficile. Je crois qu'il est juste de dire...non. Pas un chance, jamais, pas question, pas dans un million d'années et aussi 'nuh-uh'.

Fred : Mais tu as dit qu'il l'aimait. Et elle va bien sûr l'aimer en retour, parce qu'il est si fort et beau et il écoute vraiment quand tu parles. Je...je veux dire, si tu pars de ce genre de choses, pourquoi est-ce que ça ne marcherais pas ?

Cordy : Laisse-moi te détailler ça, Fred.

Cordy s'éloigne du comptoir du réception et prétend être Buffy.

Cordy : Oh...Angel ! Je sais que je suis une Tueuse et toi un vampire...et qu'il serait impossible pour nous d'être ensemble...mais !

Gunn rit du numéro de Cordy.

Wes se lève : Mais !

Cordy se tourne pour le regarder. Wes enlève ses lunettes et les pose sur le côté.

Wes : Ma malédiction gitane m'empêche parfois de voir la vérité. Oh, Buffy !

Cordy : Oui, Angel ?

Wes : Oh, je t'aime tellement que j'oublie presque de ruminer !

Fred regarde les yeux grand ouverts. Gunn rit.

Cordy : Et juste parce que je t'ai envoyé en enfer une fois ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas être amis.

Wes attrape le poignet de Cordy.

Cordy : Oh !

Wes : Ou peut-être plus.

Cordy halète : Gasp ! Non ! On ne doit pas.

Wes rapproche Cordy.

Wes : Embrasse-moi.

Cordy : Mord moi !

Wes se penche au-dessus du bras de Cordy et prétend enfoncer ses dents dans son cou.

Angel hors écran : Et si vous me mordiez tous les deux.

Fred se lève : Tu es de retour !

Cordy et Wes voient Angel qui les regarde et se séparent rapidement.

Gunn : Comment ça s'est passé ?

Angel : Je crois que ces deux l'ont parfaitement bien résumés. Pour être honnête...je n'ai vraiment pas envie d'en parler.

Cordy remet sa mini jupe en place.

Cordy :  Mais....ah, Angel...nous sommes tes amis. (lui fait un grand sourire amical) et, et ce...ce n'est pas sain de refouler des choses comme ça. Tu..tu as besoin de partager ta...douleur, exprimer ces sentiments de chagrin et de regret ou...La curiosité va me tuer !

Angel calmement : Oh, non. Je ne voulais pas ça.

Fred : Personnellement, je me fiches de tout ce qui s'est passé.

Cordy alors qu'elle passe à côté de Fred : Ferme-là, Fred.

Angel calmement : En fait, vous savez ce que j'aurais besoin maintenant ? Une crème glacée. (regarde Fred) Tu voudrais avoir de la crème glacée ?

Fred avec un grand sourire : J'adore la crème glacée !

Elle marcher vers Angel et ils partent tous les deux de l'hôtel.

Cordy : Maintenant jamais, jamais on ne saura.

Angel hors écran : C'est vrai.

Angel et Fred marchent dans un tuyau d'égoût avec Fred tenant un grand cône de crème glacée.

Fred : Ca a été la meilleure nuit de ma vie ! En premier tu vas me chercher de la crème glacée, puis il y a la crème glacée, puis ce monstre sort du congélateur et tu es tout brave et 'Fred, fais attention !', et puis on est allés le chasser dans les égoûts, qui sont si tristes et oppressants et...accueillants. Et, et je pourrais construire un appartement ici.

Angel : Je suis content que tu t'es amusée.

Fred : Tu crois que le monstre voulait peut-être un cône au sucre ?

Angel : J'en doute. Les créatures Durslal ne viennent pas au-dessus du sol comme ça d'habitude. Ils tendent à rester dans les égoûts.

Fred : Des vagabonds chanceux. Ils arrivent à mener leur vie de mystérieux égoûts pendant que je suis simplement l'ennuyeuse Fred.

Angel : Ennuyeuse ? Ce n'est pas un mot que j'emploierais pour toi.

Fred : Bien. Fred la cinglée, l'albatros en haut dans sa chambre qui ne fait rien à par traîner avec Angel. Je jure que je ne sais pas comment tu lèves tout avec moi. J'ai pratiquement besoin d'étiquettes pour comprendre mon (regarde à côté d'Angel) jolis cristaux. Oh, regarde. Il y en a partout.

Il y a un grondement sourd et Fred sursaute.

Fred : C'était pas moi.

Angel : Oh, non, non, non. On doit être prêt de la tanière du Durslar. Pourquoi est-ce que tu ne retournes pas à l'hôtel. Je peux le prendre d'ici.

Fred : Mais on ne devrait pas appeler Wesley en premier et peut-être, tu sais, l'armée ?

Angel : Nan. Les créatures Durslar sont vraiment Faulkériennes. Des sons Lotta, pas de furie. Je crois que tu peux trouver le chemin du retour, ok ?

Fred : Je crois. A 128 mètres, la bifucation à l'est, 207 mètres vers la bifurcation du sud, prendre à droite, 12 mètres dans...Je deviens de nouveau une grosse ringarde, n'est pas ? (Angel hoche la tête) Je vais y aller maintenant.

Fred va dans le tunnel et Angel se tourne pour marcher vers la tanière du Durslar.

Fred se retournant : T...tu es sûr que ça va aller ? Parce que je peux rester avec toi. Ca m'est vraiment égal.

Angel : Ca va aller.

Fred : Tu n'as pas besoin de moi. Ok. Salut !

Fred disparaît dans un coin puis recule sa tête pour regarder de nouveau en arrière.

Fred : Tu es sûr ?

Angel avec un petit rire : Je vais bien !

Fred : Ok. Alors salut !*

Finalement elle part pour de bon, avec Angel la regardant partir, un grand sourire sur son visage...ne remarquant pas le Durslar venant derrière lui.

Intro.

De retour à l'Hypérion, Wes, Cordy et Gunn sont encore occupés avec l'inventaire des armes.

Wes : Lance de mort Scythian à trois dents, catégorie six. Armoire à armes, troisième étagères.

Cordy prend la lance étiquetée et la met dans l'armoire à armes.

Wes : Tu sais, dans mes jours de chasseur de démons filous j'ai une fois utilisé cette lance pour épingler ce que je pensais être un petit démon Rodentius....bien sûr les propriétaires de caniches n'étaient vraiment pas contents.

Gunn à Cordy : Tu vas te dépêcher et avoir une vision ?

Cordy se redresse et s'éloigne de l'armoire à armes.

Cordy : Ah, mince alors, Gunn, pour autant que je vais aimer endurer une autre invasion psychique agonisante divisant l'âme pour ton bénéf...ow ! Ow ! Ow !

Wes et Gunn se ruent là où Cordy se courbe de douleur.

Gunn : Oui ! Oui !

Cordy : Non ! Ow, Fred ! Ouch. Je voudrais vraiment qu'elle ne laisse pas traîner ses jouets partout !

Cordy va s'asseoir sur le canapé rond, frottant son tibia après être rentrée dans le machin de Fred.

Gunn : Ooh ! Vilain petit jouet !

Wes : Je vais dire. Ca ressemble presque à un appareil de décapitation chargé.

Cordy : Ou ça fait des toast. Avec elle tu ne sais jamais.

Voix d'homme : Ah. Excusez-moi ! Ah, c'est Angel Investigations ?

Le gang lève les yeux pour voir un couple moyennement âgé se tenant au palier devant les portes à l'avant.

Wes : Oui. Peut-on vous aider ?

Roger : Je l'espère. Je suis Roger, et voici ma femme, Trish. Ah, nous somme désolé de faire irruption dans votre...arsenal, mais...nous avons vraiment besoin de vous parler.

Wes : Bien sûr. Je vous en prie, allons dans mon bureau.

Tendant son cou pour jeter un coup d'oeil à l'arsenal d'armes en exposition, Roger fait descendre les escaliers à sa femme.

Ils rentrent tous dans le bureau de Wes.

Wes : Je suis Wesley Wyndam-Pryce. Voici mes collègues, Cordelia Chase et Charles Gunn.

Ils serrent les mains.

Wes : Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ?

Le couple s'assoit dans les chaises devant le bureau de Wes alors que Wes s'installe aussi dans sa chaise.

Trish : C'est notre fille. Elle a disparue.

Cordy : Oh, non. Kidnappée par des démons méchants ?

Trish : Nous n'en sommes pas sûr.

Wes prenant des notes : Je vois. Est-ce que votre fille était impliquée dans une sorte de culte de démon ?

Roger : Bien sûr que non !

Gunn : Ca pourrait être un vampire. Il y a de dures chances d'en traquer un dans une ville si grande, mais ne vous inquiétez pas. On est des détectives. On peut trouver quelqu'un.

Roger : Nous avons déjà engagés un détective.

Wes : Et il ne pouvait pas la localiser.

Roger : Il a dit que elle était ici...dans votre hôtel.

Trish : Son nom est Winifred Burkle. Nous l'appelons Fred.

Wes lève les yeux vers Cordy et Gunn.

Fred va dans le hall par les portes de la cave, léchant encore son cône de glace. Elle entend des voix, regarde par la porte ouverte du bureau de Wes. Elle voit Roger et Trish et cours dans les escaliers vers sa chambre.

Gunn : Fred est votre fille ?

Trish : Oui. Vous l'a connaissez ?

Roger : Elle est là ? Elle va bien ?

Wes : Elle va bien et...est sorti en ce moment...avec un de nos associés.

Cordy : Qui n'est pas un méchant démon...ou un vampire...parce qu'ils n'existent pas. Au...cas où vous ne seriez pas familiers avec notre argot de détectives privés.

Roger : Mais qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? Cela fait cinq ans...elle était avec vous pendant tout ce temps ?

Wes : Non. Ah, nous ne connaissons Fred que depuis quelques mois, en fait. Vous voyez que nous l'avons trouvés dans..

Wes regarde Cordy et Gunn.

Cordy : Ah, une crise de dépression.

Trish : Fred était dépressive ? (Cordy hoche la tête) De quoi ?

Cordy regarde Wes.

Wes : Elle a récemment déménagée et avait...des problèmes d'aménagement. Alors, comment avez vous fait pour la retrouver ?

Trish : Oh, il y a un mois nous avons une lettre d'elle dans la boite aux lettres.

Roger : Mais elle n'a pas laissée son adresse de retour. En fait elle a dit qu'elle allait bien et qu'on ne devait pas s'embêter de la chercher, mais...

Trish : Cinq ans sans savoir si votre fille est en vie ou...Et bien, comment pourrions nous juste laisser passer ça ?

Roger : Alors nous avons engagés le détective privé.

Gunn : Et il l'a cherchée à travers une enveloppe sans adresse ? Nous pouvons faire ça.

Angel : Attendez les gars de savoir ce qui s'est passé au Haagen Dazs ! D'habitude ces choses ne se lèvent pas autant dans un combat, mais celle là ? Hoo ! Je crois que je l'ai....

Angel rentre dans le bureau, portant la tête coupée du Durslar. Voit les parents de Fred.

Angel : ....montée. Bonjour.

Cordy : Angel, tu es...seul. Et...et tu as ramené...un accessoire ! De ton film ! (aux parents) C'est Angel. Angel...fait...des films de monstres. Angel, ce sont les parents vraiment normaux de Fred.

Angel met la tête derrière son dos.

Angel : Ah. Fred a des parents.

Fred est en haut dans sa chambre, essayant (sans succès) d'enlever les écritures sur le mur avec un torchon. Regarde dans la pièce et attrape les morceaux de vêtements posés sur la table de nuit et le lit.

Angel souriant : Et bien c'est sûr c'est...un plaisir de vous rencontrer tous les deux.

Roger : Ah. Mon ami, vo...votre accessoire est en train de goûter.

Angel baisse les yeux sur le sang vert goûtant de la tête coupée du démon.

Angel riant : Oh, ouais. Ce (balance la tête du démon par les cheveux, faisant se baisser Roger et Trish) faux. Vous savez, un peu de colle, du papier mâché...

Angel jette la tête derrière lui sans regarder dans le hall...où on entend un gros bruit de verre alors qu'elle se pose.

Angel : ....sûrement quelques fils. Alors, les parents de Fred....dont nous avons tellement....entendu....Et bien, hum, c'est sûr que c'est un plaisir de rencontrer des gens comme vous.

Gunn : Aucune adresse nulle part sur l'enveloppe ?

Roger : Non. Rien du tout.

Gunn : Ah.

Roger à Angel : Vous savez quand est-ce que Fred va rentrer ?

Cordy regarde vers Cordy et Gunn, qui lui lancent aussi des regards en retour.

Angel : Oh, moi. Et bien, ouais, ah, je l'ai envoyée ici, juste avant d'avoir...attrapé cet...accessoire. Alors je suis sûr qu'elle est...en haut dans sa chambre (Trish et Roger se sourient) maintenant.

Les parents de Fred et le gang sondent la chambre de Fred...qui est remarquablement propre et organisée.

Trish : Fred ?

Roger : Elle n'est pas là.

Angel attrape le cornet de glace écrabouillé par terre.

Angel : Non. Mais elle l'était.

Trish regarde les murs.

Trish : C'est...son écriture. Mais qu'est-ce que ça veut dire ? C'est fou.

Roger doucement à Trish : On aurait pu les appeler plus tôt qu'on ne le pensait.

Cordy en murmurant à Wes et Gunn : Les gars...c'était quand la dernière fois que Fred est partie de l'hôtel toute seule ?

Gunn : Quelques semaines après jamais.

Roger : Nous voulons notre fille.

Wes : Alors, de quoi s'enfuit-elle ?

Ils se tournent tous les trois pour regarder les parents de Fred, se tenant devant la chambre.

Fred se rue dans une rue sombre, portant un sac à dos et ayant l'air effrayée.

Pause.

Le gang est seul dans le bureau de Wes.

Cordy : Il y a juste quelque chose...d'absent chez eux. Je n'arrive pas à mettre mon doigt dessus.

Wes : Fred a du revenir pendant qu'on étaient ici, voir ses parents et...

Angel : Partir. Ce n'est pas bon signe.

Gunn : Ils ont dit qu'elle leur avait envoyé une lettre. Peut-tu imaginer Fred filer pour envoyer une lettre ?

Cordy : Pfft ! Filer, c'est vrai. Fred peut à peine nouer ses lacets sans Mr. 'oh, tu es mon grand, gros héros !' autour d'elle.

Angel doucement : Tu trouves que je suis gros ?

Wes : Ca pourrait être une ruse, pour nous attraper et les laisser s'approcher d'elle. Faire ça semble comme si elle avait entreprit un contact.

Angel : D'un autre côté si la lettre est vraie et qu'elle leur a dit de ne pas la chercher, il doit y avoir une raison pour ça.

Cordy : Fred ne parle jamais de sa famille.

Angel : Alors, par où on commence ?

Angel les regarde l'un après l'autre, mais ils restent tous silencieux.

Angel : Où est-ce que Fred partirait ?

Gunn : On pourrait aller dans les stands de Tacos locaux. (tout le monde le regarde) C'est une blague ! Un genre.

Angel : Allez, les gars, pensez ! Qu'est-ce qu'on sait sur Fred ?

Gunn : Et bien, je savais pour les Tacos.

Angel : D'accord. Elle semblait vraiment à l'aise dans les égouts. Ils sont sombres, comme une caverne. Elle s'y sentait en sécurité. Je vais y retourner, voir si je peux la trouver.

Wes : Elle travaillait à la Bibliothèque Publique. Il devait y avoir des collègues là-bas à qui elle faisait confiance.

Cordy a été jeter un coup d'oeil dans le hall à maman et papa Burkle assis sur le canapé, se parlant doucement.

Cordy : Et pour eux ? On ne peux pas les laisser ici ! (les gars se regardent) Et si Fred revient ?

Les Burkle lèvent les yeux, attrapant Cordy en train de les regarder et Cordy éloigne vite sa tête de la vue.

Cordy : Oh !

Roger : C'est bon ?

Trish : Pas encore.

Le gang suit Wes hors du bureau vers le hall.

Wes : Mr et Mrs Burkle, nous allons voir quelques endroits où nous pensons que Fred aurait pu partir. Voulez-vous venir ?

Roger : Ah, tous les six ? Est-ce que ça aurait plus de sens de se séparer, pour couvrir plus de territoire ?

Gunn après un moment : Peut-être.

Angel : Et bien, je vais aller vérifier quelques uns de mes, ah, contacts industriels. Alors ça sera juste tous les cinq.

Trish : Contact industriels ? Pourquoi irait...Fred n'est pas en train de 'faire des films', n'est pas ?

Angel : Des films ? Oh, vous voulez dire...Non ! Non, non, bien sûr que non. C'est juste quelques uns des ces contacts qui...qui savent des choses parfois. Ils sont, ah, sous la terre.

Wes : Exact. Euh...on pourrait partir ?

Les Burkle suivent Cordy et Gunn vers les portes. Angel attrape le bras de Wes alors qu'il passe vers lui.

Angel : Appelle-moi si...

Wes : Ouais.

Lorne, fumant une cigarette et portant un peignoir blanc, passe dans un rideau en perles pour répondre aux coups à la porte.

Lorne : Oh, figures. Juste quand Judge Jury allait poser le soupçon. (plus de coups) J'arrive ! Ce n'est pas la mort, tu sais.

Lorne met sa cigarette dans un cendrier posé sur une des tables de son bar désert. La table s'effondre, envoyant les bouteilles posées dessus se crasher par terre. Lorne ne réagit pas, continue juste à traîner les pieds vers le bar, où il pousse un bouton qui déverrouille la porte.

Lorne : Tu ne peux pas lire le panneau sur la porte ? Se habla 'fermé'. (Fred descend les escaliers) Oh, Fred, c'est toi. Le bar est fermé. (se tourne) C'est bon de te revoir. C'était amusant. Bye bye.

Fred prend une grande inspiration et se lance dans 'rame, rame, rame ton bateau' alors qu'elle cours après Lorne.

Lorne : Ouch ! Baisse les sirènes d'un cran, veux tu ? Toute cette peur et cette panique faisant péter mes fusibles.

Fred : Je suis désolée. C'est juste...quelque chose d'affreux qui s'est passé.

Lorne : Oh vraiment ? (sort rapidement une main pour entourer son club...toujours aussi saccagé que quand le gang de Gunn l'a laissé) Je me demande ce que c'est.

Fred : Oh, non. Il y avait un autre massacre ?

Lorne : Oh, non. Non. Juste celui-là. Mais il s'avère que les massacres sont un peu comme s'asseoir près de Dieu trois : une fois c'est assez.

Fred : Je ne suis pas...Je veux dire, je ne voulais pas sembler...Pourquoi est-ce que c'est encore comme ça ?

Lorne : Ah, Fred, mon coeur, je ne crois pas que tu es ici pour parler de décoration d'intérieur. Je me trompe ?

Lorne sort une chaise d'une table intacte, ajuste la lampe retournée et montre la chaise opposée de la sienne.

Lorne : Maintenant, qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

Fred s'assoie : Je...j'ai besoin d'argent. Je ne voudrait pas parler de ça, parce que je sens que ma tête pourrait devenir un peu vibrante et je vais chanter si je le dois. (commence à chanter) Rame, rame, rame...

Lorne : Doucement, doucement ! Oublis le chant, chérie. Ton aura crie pratiquement ! Ouais, tu es dans un mauvais endroit, n'est pas, poupée ? Tu pensais que tu pouvais l'emporter sur eux....ou peut-être que tu étais libre. Mais ces vieux monstres t'ont traqués. Je sais pourquoi tu t'enfuis, Fred. Tu sais quel est ton problème ?

Fred : Je ne suis pas assez forte pour rester et faire face à ma peur.

Lorne : Non. Tu n'as pas courus assez loin.

Fred le regarde juste.

Un rat cours sur un tuyau passant le long du plafond de l'égout.

Angel : Fred ? Fred, ce n'est que moi ! Je suis seul. Ecoute...peu importe ce qu'est ce truc avec tes parents ? Tu sais, on peuc t'aider. Fred ?

Deux yeux bleu brillants jette un oeil autour d'un réduit derrière Angel alors qu'il marche.

Nuit, Bibliothèque Publique de Los Angeles.

Trish : Est-ce que Fred vient souvent à la bibliothèque ?

Cordy : Euh, et bien, c'est le premier endroit où je l'ai vue.

Trish : Elle aimait notre petite bibliothèque communautaire chez elle. Chaque après-midi, je l'a prenais là après mes rondes.

Cordy : Oh, un docteur ! Pas étonnant que Fred soit si intelligente !

Trish : Je conduit un bus scolaire.

Cordy : Oh. Et bien, je..en fait je n'ai jamais...roulée dans l'un d'entre eux, mais j'ai entendu qu'ils étaient vraiment bien.

Roger : Qu'est-ce que Fred fait au juste pour vous ? Ca me semble un peu bizarre, une physicienne travaillant pour une agence de détective.

Cordy : Euh, et bien, Fred est ah...partie dans quelques changements.

Roger : Et c'est la faute de qui ?

Cordy réfléchit encore quand Wes et Gunn rentrent.

Wes : On a balayé tous les sols. Rien.

Trish : Oh !

Roger : Alors. Et après ?

Wes : Donnez moi une seconde pour conférer avec mes collègues.

Il éloigne Cordy avec lui et Gunn.

Gunn : J'aurais pu vous dire qu'elle n'allait pas être à la bibliothèque.

Wes : Alors si tu en sais tellement sur elle, Gunn, pourquoi tu ne nous dis juste pas où elle est ?

Gunn : Je pari que ce stand de tacos ne semble pas si mal maintenant, n'est pas ?

Cordy : Hé ! Mr et Mrs Bickerson, un petite mise au point, s'il vous plait. Il y a définitivement un truc avec eux.

Ils regardent les Burkle se parlant doucement.

Wes : Alors, où est-ce qu'on va maintenant ? Où est-ce que Fred irait chercher de l'aide ? Des conseils ?

Angel marche encore dans les égouts cherchant Fred.

Angel : Fred ? Pas la peine d'avoir peur.

Angel sursaute alors que son portable sonne. Il le sort de la poche de son manteau et l'ouvre.

Angel : Quoi ? Non. Toi ?

On a une vue déformée d'Angel comme vu d'au-dessus.

Angel laisse sortir une profonde respiration : Oh ! Tu veux dire l'endroit où elle irait pour de l'aide et des conseils ! (se tourne pour retourner d'où il vient) Et on s'appelle des détectives.

On reçoit une autre vue déformée d'Angel partant.

Angel : Je te verrais là-bas.

Angel marche à côté de la caméra et on voit une étrange silhouette avec des yeux bleu brillants dans le tunnel derrière lui, le regardant partir.

Lorne : Et bien, n'est pas une surprise adorable.

Cordy : Il est surpris. Je ne pensais pas qu'il possédait des vêtements en éponge.

Lorne : Hmm. Un pareil petit entourage ce soir. Hé, Gunn, pourquoi est-ce que tu ne ramènes pas tes autres amis ? Parce qu'ils font un groupe.

Gunn regarde de Wes à Angel, puis vers Lorne : Peut-être que je devrais attendre dehors.

Lorne : Tu sais, je suis...je suis suis pas entièrement contre cette suggestion.

Gunn part.

Trish : Quel genre d'endroit est-ce ?

Lorne : Oh, vous l'aimez ? J'allais aller pour un Dresde après cette sensation de bombardement.

Roger : Ah, c'est un de vos grand 'contacts industriels' ? Un type en peignoir, portant du maquillage et des fausses cornes ?

Lorne : Elles ne sont pas fausses ! Et c'est...seulement un peu d'eye-liner.

Wes : Lorne, j'aimerais te présenter les parents de Fred, Mr et Mrs Burkle. Ils sont là en visite...de la région.

Roger : Ouais. Veuillez nous excuser, nous paysans. Au Texas nous n'avons pas beaucoup de types qui portent du eye-liner...bref pas pour longtemps.

Cordy : Il vous taquine juste. Il revient sûrement d'une prise. Lui et Angel font des films de monstres ensemble ! N'est pas, Lorne ?!

Lorne : Ah...non.

Angel va vers Lorne et le pousse sur le côté.

Angel : Je peux te parler une seconde ?

Trish, se penchant contre le bar : Des détectives ! Vous n'avez pas d'idée d'où pourrait être notre fille, n'est pas ?

Cordy et Wes restent calme.

Roger : Peut-être que si. Peut-être qu'ils ne veulent juste pas qu'on l'a trouve.

Angel : Tu vois, Lorne, je suis désolé pour le bar, mais maintenant Fred a disparue et on a besoin de ton aide.

Lorne : Oh, vraiment ? Ouais, et bien, je ne suis pas un distributeur automatique mystique qui crache des réponses dès que valse ici avec un problème. J'ai un coeur. Admettons qu'il est localisé dans ma joue gauche, mais c'est encore un coeur. Et ce coeur est brisé ! Je veux dire, pourquoi n'y a t-il jamais personne qui se soucie de mon destin ? Tout le monde qui passe cette porte est sur moi, moi, moi. Et bien, et mon moi ? Mon moi est important.

Angel : Tu sais où elle est, n'est pas ?

Lorne : U...une autre chose, comment...comment ils mettent le piment dans les olives, hein ? C'est un mystère pour toi. Tu sais, est-ce qu'ils doivent les fourrer chacune à la main, parce que ça semble dépenser un peu de temps, ou est-ce que je tu crois qu'il ont une...petite...machine...fourreuse....de piment...

Angel regarde juste Lorne.

Lorne soupire : Fred ne veut pas voir se parents. Elle a une raison à ça. Je veux dire, pourquoi obliger une épreuve de force si tu n'as pas besoin ?

Angel : Parce que ça ne vas pas finir. Ils l'ont trouvés une fois, ils le referont. Au moins cette fois on pourra être là pour l'aider. (Lorne secoue un peu sa tête et regarde au loin) Je t'en prie. Dis-moi où est Fred. Je sais que tu n'es pas une machine à sous.

Lorne : Distributeur automatique, gros palooka. (soupir) D'accord, mais joue là délicatement, frère. Parce que ça va être sale.

Fred agrippe un ticket dans ses mains alors qu'elle est assise sur un banc à côté d'un homme âgé sans abri.

Fred : Je peux le faire. Bien sûr que je peux. Je peux juste aller dans ce bus et être une toute nouvelle personne...comme l'origami...ou le plastique. Aller dans un endroit où je n'ai jamais été sans argent, sans amis, sans travail. Simple comme pi. 3.14 159265..

L'homme sans abri se lève et s'éloigne.

Fred : Oh, hé, je calculais juste pi...pour me relaxer. Je ne suis pas dangereuse.

On reçoit une image déformée de Fred assise sur le banc à l'arrêt de bus comme s'il on la voyait d'au dessus (comme celle qu'on a eu d'Angel dans les égouts)

Fred : Je pourrais aller à Vegas. Apprendre jouer au Black Jack. Memoriser cinq cent cinquante deux chiffres de pi de quelques cent misérables cartes c'est facile.

A travers la feuille de rameau derrière le banc de Fred on peut voir ses parents et le gang entrer dans l'arrêt de bus.

Fred : Neuf, dix, Jack. (regarde et voit ses parents parler à un des employés) Reine, roi. Non !

Trish se tourne et voit Fred se lever du banc.

Trish : Fred ?

Fred : Non, tu n'es pas là ! Part !

Trish : Fred, mon coeur, c'est nous !

Fred secoue la tête : Non. Vous n'êtes pas eux. Vous ne pouvez pas être eux, parce qu'ils ne savent pas.

Roger : Mon chou, c'est maman et papa.

Fred : Shh ! Arrêtez de dire ça. Vous ne pouvez pas l'être !

Trish : Mon coeur, tu ne te souviens pas de nous ?

Fred : J'étais...j'étais pendant cinq si seule et, et le nuit j'allais...je n'avais que moi et vous n'étiez pas là !

Fred commence à pleurer.

Roger : Fred, je ne comprend pas.

Fred : J'étais perdue. J'étais perdue, et ils m'ont faits des choses horribles, mais, mais c'était un livre d'histoire. C'était juste une histoire avec des monstres, pas réelle. (continue de secouer sa tête) Pas dans le monde mais...mais si vous êtes là et que vous me voyez alors...alors c'est réel ! Et ça s'est passé. Si vous verriez ce qu'ils m'ont fait...Je...je n'ai pas fait exprès d'être si perdue !

Trish pleurant aussi prend la tête de Fred dans ses mains.

Trish : Oh, mon coeur, ça n'a pas d'importance ce qu'ils t'ont fait.

Embrasse sa fille.

Fred : Maman.

Trish : Oh, tout vas aller bien.

Fred : Je suis désolée. Je suis tellement désolé d'avoir été si perdue.

Roger : Ca n'a pas d'importance. Tu es notre petite fille.

Fred : Vous m'avez tellement manqués. Je n'ai pas fait exprès de...

Trish : Shh...

Roger : Tout va bien maintenant. Tu vas voir. Tu es sauve maintenant.

Soudainement un gros insecte (comme un mélange envahi par la végétation entre une araignée et un cafard) arrive en crissant du plafond.

Roger : Whoa ! Dites moi que c'est quelque chose des films !

Cordy : Non. C'est quelque chose qui va nous tuer.

Pause.

Angel : Tout le monde dehors.

Wes : Angel...

Angel : Fais les sortir d'ici. Je peux m'occuper de ça. Bouge !

Gunn : Allons-y.

Angel évite un poignard des genoux avant de la créature.

Le gang et les Burkle sortent par les portes du terminal.

Roger : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Cordy : Toutes nos armes sont dans l'hôtel !

Gunn : Angel a dit qu'il pouvait s'occuper...

Angel vient se crasher dans les portes fermées, les fracassant, venant se pose dans la rue au pied de Gunn.

Gunn : ...de ça.

L'insecte suit Angel par la porte. Angel se tourne pour lever les yeux vers eux. Il porte son visage de vampire.

Gunn : Peut-être qu'il y a quelque dans le coffre.

Alors qu'ils courent vers la voiture.

Roger : Qu'est qui est arrivé à son visage ?

Wes : Angel est un vampire. Il a une âme, mais c'est une longue histoire. Je vous en parlerais si on ne finis pas morts.

Wes voit une pile de bagage et change de direction.

Wes : Cordy ! Là !

L'insecte est encore en train de poignarder et de trancher Angel avec ses pinces. Angel parvient à en baisser la plupart avant d'être fouetter sous ses pieds.

Gunn : Hé ! Gros insecte !

Gunn a trouvé un enclos de sport en arc et tire une flèche. L'insecte cris et va vers Angel par terre juste pour avoir Cordy et Wes l'attaquant avec des clubs de golfs. Gunn attrape un club et rejoint la bagarre. L'insecte parvient à faire partir un club des mains de quelqu'un et il se pose sur le sol pour venir reposer devant Fred.

Angel est relevé et est un peu lent. L'insecte parvient à l'envoyer voler contre la roue d'un des bus garés. Alors qu'Angel se relève, l'insecte le poignarde dans chaque épaules avec ses pinces, l'épinglant contre le bus.

Fred frappe l'insecte par derrière avec le club de golf et il s'éloigne d'Angel pour se tourner vers Fred.

Angel : Angel, sort de la...

Angel pousse Fred de chemin, mais l'insecte entaille encore le bras de Fred...avant d'être fortement frappé à la tête avec un cylindre de métal par Roger.

Roger : C'est ma fille saleté de cafard !

Angel saute sur le dos de l'insecte, épinglant ses pattes avant contre son corps, les immobilisant. Roger aide Fred à se lever.

Roger : Hé, bébé. Viens, viens.

Roger emmène Fred sur le côté.

L'insecte brise l'étreinte d'Angel et le repousse puis se retourne et l'envoie voler dans les airs pour se pose sur un bus garé.

L'insecte vient après Angel...juste pour être écrasé par un bus passant par là.

Le bus s'arrête et Trish en sort.

Trish : Est-ce que je l'ai eu ? Est-ce que je l'ai eu, vous tous ?

Ils retournent tous dans le hall de l'Hypérion. Cordy soigne la blessure sur le bras de Fred.

Trish : Je déteste presque la question mais...vous faites beaucoup de bagages dans votre travail ?

Cordy : Mmm. Hasard professionnel. Je veux dire, c'est sût qu'il y a le démon occasionnel qui essaye de nous tuer avec des oreillers, mais, tristement, ces cas sont nombreux et loin.

Roger regarde la tête du Durslar. Elle a quelque uns des mêmes cristaux que Fred a remarquée dans l'égout autour de sa tanière collés sur le côté.

Roger : Et pour ce type ? C'était un démon ?

Cordy : Je crois qu'Angel a nommé ça une créature Durslar.

Fred touches les cristaux avec ses doigts.

Cordy : Lui et Fred l'ont traqués après qu'il les ait attaqués quand ils sont sortis acheter de la glace.

Roger : Tu veux dire que tu sais comment traquer ces choses, Fred ?

Fred : Non. J'étais surtout là pour une glace.

Trish : J'espère qu'il n'a pas lancer de nouveau cette chose. Ca me donne la frousse.

Roger : Oh, ne soit pas stupide, Trish. C'est juste une tête coupée.

Gunn attrape la tête pour l'enlever de la vue de Trish.

Gunn : Je l'ai. La dame fait de la soupe d'insecte avec un bus de dix tonnes, mais montrez lui une tête en papier mâché, elle a la frousse. Ah, les femmes.

Gunn pose la tête sur le comptoir de réception à côté d'Angel.

Angel : Euh, Gunn, tu sais que ce n'est pas du papier mâché ?

Gunn enlève vite ses mains de la tête.

Gunn : On a encore cette eau de Javel dans la salle de bain ?

Gunn cours vers la salle de bain.

Angel et Wes regardent l'embarras des Burkle sur Fred.

Angel : Je dois dire que ce n'est pas comme ça que j'imaginais que ça finirai.

Wes : Ils ont l'air heureux, n'est pas ?

Cordy : Voilà ! (en français) C'est du français pour 'je crois qu'on a stoppées le saignement'.

Fred : Merci Cordélia.

Cordy : Au suivant : multiples blessures de poignard. Angel !

Angel saute de son tabouret et se rue vers le canapé.

Angel : Oh, c'est mon tour. Oh, ouais !

Cordy : Quel abruti.

Fred va vers Wes.

Wes : Comment ça va, Fred ?

Fred : Comme si mon coeur avait été mis dans un de ces presse-orange...(baisse les yeux vers son bras) Oh. Comme si un insecte géant avait essayé d'arracher mon bras qu'Angel m'avait sauvée.

Trish : Il semble faire ça souvent, n'est pas ?

Fred : C'est ce qu'il fait. Angel est le champion, et Wesley est le cerveau de l'opération, Gunn est le muscle et Cordy est le coeur, et je suis...

Roger : Et pour croire, on souhaitaient appeler les flics d'un groupe de super-héros !

Angel : Oh, je ne suis pas vraiment un héros.

Gunn : Plus comme un démon suceur de sang.

Angel lui jette un regard.

Roger : Franchement, Angel, je me fiches de savoir si vous buvez du sang de porc, de vache, ou ces petites bières importées. Vos avez sauvé ma petite fille.

Angel : Et bien, je ne l'aurais pas fait si elle n'était pas devenue toute Amazone et battu cette chose avec un club de golf.

Roger : Et bien, je vais vous dire, je n'ai jamais vu un coup comme ça depuis que Nicklaus a pris Gary Player en '63..

Angel et Roger : Bob Espère un Dessert Classique.

Ils se regardent, rient et se serre la main.

Angel : D'accord !

Fred : Je vais retourner chez moi.

Tout le monde devient vraiment calme et la regarde.

Fred : Je suis...je ne suis juste pas coupée de ça. Je veux dire, si Angel ne m'avait pas sortie du chemin, vous ririez tous à la morgue maintenant. Ok, peut-être pas rire, mais...le fait est que, je pense que je devrait rentrer chez moi où c'est calme et sûr et...où des monstres ne mangent pas ta famille. Vous n'êtes pas...déçus de moi, n'est pas ?

Trish : Oh, Fred. Jamais ! Oh, ça va être si bon de d'avoir à la maison.

Les Burkle font une étreinte familiale.

Gunn : Elle sera sûrement heureuse là-bas.

Wes : Ouais. C'est bien.

Fred se tient dans sa chambre regardant les écritures sur le mur. Angel apparaît à la porte derrière elle et toque pour avoir son attention.

Fred : Oh, Angel. Salut. Je t'invite à entrer.

Angel : Merci, mais tu as juste besoin de faire ça la première fois. Une fois que je suis invité...

Fred : Je sais. J'ai juste pensée que depuis que je vais rentrer chez moi je ne vais pas d'inviter à entrer quelque part...A moins, bien sûr, que tu viennes au Texas.

Angel : Ou si tu construis cet appartement dans l'égout.

Silence.

Angel : Alors comment tu vas ?

Fred : Oh, ah...pétillante. Un peu bizarre et...pétillante. Mais excitée. Et un peu triste. Reconnaissante. Une sorte de joie prudente. Soulagée et tracassée en même temps. Un peu nauséabonde en étant encore, pleine d'espoir ?

Angel : Et c'est sur le fait de les couvrir. (regarde les murs) Tu vas te souvenir de tout ce qu'il y a écrit ?

Fred : Et bien, sûrement. C'est une histoire. (ils regardent tous les deux les murs) Il était un fois...une fille qui a vécue toute seule dans une horrible caverne...si loin de chez elle ça lui faisait mal au coeur. Et tous les jours dans cette horrible cave, la fille essayait de trouver un moyen de s'échapper. Aucun de ses plans n'a eu de succès, bien sûr...et elle n'espérait presque plus....quand un jour, comme dans un conte de fée...un bel homme vint sur un cheval et la sauva, ...et la ramena dans son château. Maintenant tu peux penser que c'est la fin, n'est pas ? Un bête conte de fée et ils vécurent heureux.

Fred s'assoie au bord de son lit et Angel s'assoie à côté d'elle.

Fred : Mais tu vois, la minute où ils sont allés au château, ...le bel homme est de nouveau parti. Et même si elle ne le pensait pas, ..ne voulait pas...aller dans un château la petite fille qui s'est juste construit une caverne elle-même. Espérant qu'il la sauvera encore. (regarde Angel) Mais tu ne peux pas me sauver cette fois ci. Tu peux ?

Angel reste silencieux et Fred baisse les yeux vers ses mains.

Roger parle à Wes et Gunn au comptoir de réception, pendant que Trish et Cordy sont assise sur le canapé ensemble.

Trish : Je veux dire, Rog a toujours eu un faible pour ces films d'Alien dégoûtants avec toute la bave et les crocs. Il n'en a jamais assez. Excepté le dernier qu'ils ont fait je crois qu'il s'est endormi. Je n'arrive pas à croire que tout est réel.

Cordy : Et bien, je ne sais pas pour les aliens, mais je connais les démons et les dimensions alternées. Ca prend un peu de temps pour s'habituer.

Trish : Je suis si contente que Fred rentre chez elle. Cet endroit est trop dangereux pour elle.

Roger et Gunn porte le machin de Fred sur le canapé.

Roger : Hé, mon coeur, tu veux bien regarder ça ? Fred l'a fait.

Gunn : Cool, n'est pas ?

Wes : Nous pensons que c'est une sorte d'arme mécanique, sûrement influencée par la catapulte médiévale, conçue pour des blessures fatales sérieuses, si ce n'est pas la décapitation totale.

Roger : Ou ça fait des toasts.

Wes : Ou ça fait des toasts.

Trish voit Fred et Angel descendre les escaliers.

Trish : Hé ! Tu as tout emballé, bébé ? Et pout cette chemise avec des intestins d'insecte dessus ? Tu...tu l'a jettes, n'est pas ? Tu ne l'a ramène pas à la maison, non ?

Fred : Je ne sais pas. Je pensais que je devais l'emmener...avec les intestins et tout. Tu sais, comme souvenir.

Roger : Ah. Ca c'est ma fille !

Fred regarde le gang : Vous savez, dans l'égout j'avais toutes ces jolies choses dont je parlais et j'allais devenir toute extravagante et...aw, enfer. (regarde ses parents) Je veux dire zut.

Va faire une étreinte à Gunn. Gunn la serre bien fort pendant un moment puis éclairci sa gorge et la laisse partir.

Fred va vers Wes. Ils dansent maladroitement en rond pendant un moment essayant de savoir le bras de qui allait partir avant de se serrer aussi.

Fres va faire une étreinte à Cordy.

Cordy murmurant : Entre toi et moi, je suis presque un peu jalouse.

Fred va vers Angel et ils se regardent.

Fred : Merci....pour tout.

Angel lui tend silencieusement sa valise qu'il a porté dans les escaliers pour elle.

Angel : Au revoir Fred.

Fred lui fait un sourire et se tourne vers ses parents.

Fred : On ferait mieux de partir avant que je devienne toute liquide.

Les Burkle montent les escaliers de la porte d'avant. Fred se retourne une dernière fois et leur fait des signes de mains avant que les portes ne referment derrière eux.

Les Burkle sont assis ensemble à l'arrière d'un taxi.

Roger : Ta chambre est exactement comme tu l'a laissée. Tout excepté le type à qui on l'a loué, mais son bail se termine dans un mois.

Fred : Tu as loué ma chambre ?

Roger : Et bien, mon coeur, après plus d'un an....Nous n'avons plus entendu parler de toi !

Fred : Papa, j'étais kidnappée dans une dimension alternée.

Le chauffeur de taxi tourne sa tête en entendant ça.

Trish au chauffeur : Et bien, elle l'était.

Fred ouvre son sac et en sort la chemise qu'elle portait durant la bataille avec l'insecte.

Fred : Ils vont me manquer, c'est...

Elle voit que le suc de l'insecte est devenu les mêmes cristaux qui étaient sur les murs de l'égout et sur la tête du démon a l'Hypérion.

Fred : Faites demi-tour. Maintenant !

Le gang se vautre dans les chaises du bureau de Wes.

Cordy : D'une drôle de façon, tu sais qui me manque vraiment ?

Wes : Fred.

Cordy : En fait j'allais dire ses parents. C'est mauvais.

Angel : Je ne crois pas. Ils étaient vraiment....bien.

Cordy : Bien ? Ils n'étaient pas juste bien, Angel. Ils étaient...

Gunn : Des parents.

Wes : Ils l'aimaient. La supportaient. Ils ne l'a broyait pas dans un...petit noyau de conscience avec leurs constantes réprimandes. Ils ne finissaient jamais la tirade de dégradation, et du mépris et...

Wes s'arrête quand il remarque que tous les autres le regarde, fait semblant de vouloir dire autre chose, mais reste juste silencieux.

Cordy : Au moins Fred a maintenant une vie normale. C'est pas que je vous aime pas les gars, et L.A, et mon travail, mais...les choses ne sont jamais normales ici. Vous savez ?

On reçoit une vue rapprochée de la tête coupée du Durslar. Quelque chose bouge sous sa peau.

Pause.

Wes : Elle était si maligne.

Angel : Elle va me manquer. Elle était tellement jolie, et un peu folle. Je trouvais ça...apaisant.

Cordy : Et puis quoi ? Je ne suis pas apaisante ? (Cordy se lève) Je peux être apaisante. Je pourrais apaiser ton cul, mon gars.

Gunn : En plus, elle était vraiment adroite avec un fer de cinq.

Gunn et Wes se regardent et partagent un rire.

Cordy : Juste avant d'être presque tuée. Personnellement, je suis contente qu'elle soit partie. Ca va être une charge en moins de ne plus devoir s'inquiéter pour mademoiselle folle de tacos.

Angel : Elle reviendra pour nous rendre visite.

Cordy : Tu penses vraiment qu'elle va revenir nous rendre visite ?

La tête du Durslar pétille comme une folle maintenant et un insecte géant comme celui au terminal du bus regarde à la fenêtre...mais le gang ne remarque rien de tout ça.

Cordy : Et bien, c'est ça. Je ne vais pas m'asseoir là et me morfondre comme vous...bande...de morfondeurs. Je vais rentrer chez moi. (elle met ses chaussures) Manger un peu de nourriture. (se lève et commence à sortir) Je vous souhaite un bon vagissement. Je vais aller sous ma grosse et bouffante...(entre dans le hall et voit l'insecte entrant dans l'hôtel) insecte géant !

Cordy cri et revient dans le bureau alors que les gars en sortent.

Gunn : On a cognés ce truc avec un bus. Vous allez me dire qu'un bus ne le tue pas ?

Angel : Je ne crois pas que c'est le même.

Angel regarde dans la cour qui est pleine d'insecte géant.

Cordy : Nous sommes si immensément morts.

Wes : Des armes.

Angel cours et roule sur le comptoir pour engager l'insecte pendant que les autres courent vers l'armoire à armes.

Armes en main Wes se tourne juste pour voit l'insecte jetant Angel sur le sol.

Wes : Angel, on...

Les portes s'ouvrent et Fred rentre en courant.

Fred : Là ! Je suis là !

Wes : Fred ?

Fred : Oh, je suis en retard !

Roger l'aide à mettre son machin en position.

L'insecte poignarde encore Angel par terre. Gunn et Wes lèvent leurs armes essayant de bloquer ses pinces.

Angel : Qui m'aide ici ?

Fred : Moi !

Elle va sur son machin. Une hache de guerre vole dans les airs et coupe la tête du Durslar comme une tranche de melon. Du jus vert éclabousse les murs et un groupe de petits cafards en sort.

L'insecte s'éloigne d'Angel et du gang, au lieu d'aller prendre les insectes remplissant la tête.

L'insecte va vers la cour. Les petits insectes le suivent.

Fred et ses parents descendre les escaliers à l'avant.

Gunn : Alors. Pas un toaster.

Angel : Fred, comment as tu....

Fred : Les cristaux. Ceux qu'on a vu dans les égouts ? Ils étaient aussi sur la tête du Durslar. Et eu début je croyais qu'ils venaient du Durslar, et puis j'ai vu ça. Papa ?

Roger lui tend les cristaux couvrant la chemise.

Fred : Ces cristaux sont justes du suc séché de l'insecte. Il a du mettre ses oeufs dans la tête du Durslar, ce qui pourrait explique le fait que le Durslar soit sorti de l'égout, parce que, je veux dire, tu ne serais pas un peu fou si tu avais des oeufs dans la tête ? Je sais que je le serais. (Cordy ouvre sa bouche, regarde Angel et la referme) Bref, ça aurait été très bien et Darwinien, sauf qu'Angel a tué le Durslar et ramené la tête ici, alors l'insecte l'a traqué pour reprendre ses oeufs.

Wes : Et à la station de bus, quand Trish a roulée sur la mère...

Fred : Ou le père. Je pense que ça doit être une ruche de genre neutre, mais je devrais faire quelque recherches pour le démontrer.

Wes : Toute la ruche s'est montré afin de réclamer sa progéniture. (Fred hoche la tête) Brilliante déduction, Fred !

Gunn : Juste pour dire, ce petit gadget de hache est dur.

Fred riant : C'était juste une pensée aléatoire que j'ai eu. Et si vous aviez du vous battre avec vos bras coupés ? C'est sûr, vous feriez une hémorragie mortelle très vite, mais au moins vous pourriez emmenez votre ennemi avec vous !

Angel : Belle allure, Fred.

Fred : Aw, c'était rien. Juste une révélation stupéfiante du vrai cours de ma vie, c'est tout.

Roger : Tu viens, mon coeur ?

Fred va vers ses parents : Tu vois. Je pourrais retourner chez moi avec vous et prétendre que les cinq dernières années ne sont pas arrivées. Je pourrais même prétendre avoir une vie normale. Mais la vérité c'est que....Et bien, je ne suis même pas normale. (Roger et Trish se regardent) Je pense que ce que j'ai appris de ça...Vous..vous allez tous les deux beaucoup me manquer. Mais..j'appartiend à ici. (se tourne vers le gang) A moins que non. Si..si vous ne voulez pas me reprendre, je comprendrais bien..

Wes : On va faire un vote, d'accord ? Tous ceux qui sont d'accord dites aye. Aye. C'est fait. Bien. Tu restes.

Le gang se sourie, puis se tourne pour sourire à Fred.

Fred : Maman. Papa. C'est ma vie maintenant.

Trish : Nous étions en train d'espérer que tu n'allais pas le découvrir.

Roger : Bien sûr nous allons rester ici pendant quelques semaines.

Fred se penche contre lui : Papa !

Roger rit : Des jours. Tu sais, juste pour se rattraper et réagir, et pour être sûr que tu es positive avec ta décision.

Fred : Oh, je crois savoir où je vais finir.

Hypérion, jour. Fred et Angel ont des rouleaux à peintures en main et peignent sur les murs de la chambre de Fred.

Roger : Maintenant, Spiro Agnew, je sais qu'il était..

Angel : Un démon Grathnar ! Vous le saviez ?Je pensais que j'étais le seul qui savait ça !

Roger : Qu'est-ce qu'il aurait pu être d'autre, à part un démon ?

Wes vient en portant un autre pot de peinture. Voit Gunn peindre le mur.

Wes : Pas horizontalement, verticalement ! Sinon tu...

Gunn : Tu vois, je vais te dire, si tu le fait verticalement tu vas avoir ces gouttes moches..

Trish peignant aussi : Maintenant, les garçons, je ne veux pas voir de bagarres ici.

Gunn et Wes : Ok.

Cordy entre, portant deux boites de pizza.

Cordy : Est-ce que quelqu'un a commandé de la pizza ici ? Hé Fred ? Pizza ?

Fred marchant vers un autre côté du mur : Dans une minute, je veux juste finir cette section.

Fred regarde un dessin de deux personnes sur un cheval pendant un moment, puis lève son rouleau et peint dessus.

FIN



Par Jackie pour Buffy Fan
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