Transcript
français par :
Savine (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Précédemment
dans ANGEL:
Wesley parle de Fred : "Elle
a passé toutes ces années cachée seule dans cette
caverne."
Cordy : "Cette fille est
passée d’une caverne à une autre."
Fred : "La vision ne vient
pas des Puissances !"
Lilah à Angel: "Il
y a un jeune homme qui a été injustement emprisonné
et…vous allez le sauver."
Angel : "Je le fais pour
vous et vous arrêtez d'envoyer les visions à Cordy."
Lilah : "C'est juste le
business."
Angel : "Ne passez plus
jamais par Cordelia pour m’atteindre. Vous jouez cette carte une deuxième
fois et je vous tuerai."
Hypérion au sous-sol,
Angel est debout derrière Cordelia. Ils sont collés l’un
à l’autre.
Angel : "Suis juste mon
mouvement."
Cordy : "C’est ce que je
fais."
Angel : "Ne te raidis pas."
Cordy : "Ouais, bah toi
non plus !"
Cordy lève l'épée
qu’elle tient dans ses mains et ils commencent à se déplacer,
guidés par Angel.
Angel : "Bien. Pour une
bonne défense, il faut un bon déplacement de la ligne d'attaque.
Quand le mauvais type t’approche, tu dois mesurer la ligne en comptant
les pas. (Ses mains dirigent Cordy pour qu’elle se retourne) Comme ça.
(Il saute en arrière pour éviter l'épée qui
frôle son ventre) Créée une nouvelle ligne. Fais-le
à chaque fois, ton adversaire sera forcé de s'adapter. Anticipe
toujours les gestes de l’autre."
Cordy : "Bien. J’ai déplacé
la ligne. Et ensuite ?"
Angel prend une épée
pour lui.
Angel : "Ensuite…, continue
à te déplacer jusqu’à la ligne. Ainsi, tu seras capable
de garder l’attention de l’attaquant jusqu'à ... Tu sais…"
Cordy : "Quoi ? Jusqu'à
ce qu'il meure de vieillesse ou jusqu'à ce que Tu le plantes pour
me sauver ? Angel, je ne t’ai pas demandé de m’aider à esquiver.
Je sais déjà comment esquiver. Maintenant, je dois apprendre
à me battre !"
Angel : "Tu penses que je
ne le fais pas ?"
Cordy : "Quoi ?"
Angel : "Te sauver."
Cordy : "Les hommes ne sont
pas toujours dans le coin pour sauver les femmes. T’es au courant ?! En
plus, pourquoi n’aurais-je pas un jour à me battre avec un type
qui t’aura eu ? Ça pourrait arriver."
Angel : "Bien."
Angel lève son épée
et se met en position à côté de Cordy pour qu’elle
copie ses mouvements.
Angel : "Quand tu as mis
à terre ton adversaire, tu dois t’assurer qu'il ne va pas se relever.
Alors, comme je t’ai montré..."
Ils se déplacent
en parallèle.
Angel : "Force l'autre type
à résister et il s'ouvrira vers le haut ou quelque chose
comme ça. Nous allons à demi-vitesse jusqu'à..."
Angel met son épée
de côté pour ne pas la blesser.
Cordy : "C’est pas la peine,
j’ai compris. Pendant mes trois années chez les Pom-pom girls du
Varsity Cheer Squad, on m’a toujours montré les mouvement qu’une
fois."
Angel : "Tu sais Cordelia,
manier une arme mortelle est ‘un petit peu’ différent que secouer
un pompon."
Cordy : "Prête ! C’est
bon !"
Cordy manie très
vite son épée en direction d’Angel. En deux secondes, Cordy
colle Angel contre le mur, la lame de son épée contre la
gorge de celui-ci.
Angel : "Facile ! Ha, ha,
ha. Allez l’équipe !"
Lilah traverse le hall chez
Wolfram & Hart, sa secrétaire sur ses talons.
Lilah : "Depuis combien
de temps est-il ici ?"
Secrétaire : "La
sécurité l'a fait entrer il y a environ vingt minutes."
Lilah : "Vous auriez du
venir me sortir de cette réunion à la minute où vous
l’avez entendu. En ce qui concerne la famille ?"
Secrétaire : "C’est
en court."
Lilah entre dans son bureau
et voit Gavin en train de bavarder avec Billy…, le type qu’Angel a sauvé
de la cage en feu dans la dimension démoniaque. (Lire ‘That vision
thing’)
Gavin : "Lilah. Je vous
ai ramené Billy."
Lilah : "Merci beaucoup,
Gavin. Je m’en occupe. Billy, votre famille était très inquiète.
Où avez-vous été ?"
Billy : "J’ai fait une promenade."
Lilah : "Une promenade.
Pendant trois jours ?"
Gavin : "Le garçon
se sentait enfermé."
Lilah : "Gavin, pourquoi
vous n'iriez pas… vous occuper d’un contrat ou de quelque chose ? (Elle
revient à Billy) Vous n’êtes pas supposé sortir de
vous-même. Vous vous rappelez ce qui est arrivé la dernière
fois, n'est-ce pas ? Vous ne voulez pas que ça reprenne une tournure
aussi terrible, n'est-ce pas ?"
Blim, un membre du congrès,
entre dans le bureau.
Blim : "C’est bon, bien
sûr qu’il ne le veut pas. Personne ne le veut."
Lilah se retourne vers lui
: "Un membre du Congrès."
Blim : "Je crois que tu
as réussi à éviter les ennuis cette fois Billy ?"
Billy : "Pas d’ennui."
Blim : "Rentrons à
la maison. (À Lilah) Bon, c'est la deuxième fois que vous
nous avez rendu notre neveu sans risque. (Il regarde Gavin) Merci."
Blim et Billy se retournent
pour sortir.
Gavin : "Notre plaisir."
Lilah : "Notre plaisir dans
le sens où (elle ferme la porte et elle regarde Gavin) il n’a eu
aucun rapport avec ça."
Gavin : "Gentil garçon."
Lilah : "Ouais, Billy ?
Il est grand. Il avait sa propre chambre privée dans l'enfer. Rapports
de famille. Oh…par pitié… sortez !"
Gavin : "Je n'ai pas fini."
Lilah : "Non. Vous aviez
fini. Pour être claire…si vous venez renifler autour d'un de mes
clients de nouveau, je pense que nous allons avoir un problème."
Gavin : "Vous pensez ? Qui
vous a dit que vous pouviez penser ? Vous savez , pourquoi n'essaieriez-vous
pas d’écouter de temps à autre au lieu de constamment ouvrir
votre grosse bouche ?"
Lilah libère un rire
: "Vous n'étiez pas exactement le capitaine de l'équipe des
débats, l’étiez- vous, Gavin ? Au moins Lindsey savait comment..."
Gavin saisit Lilah par les
cheveux et la jette contre une vitre, il saute ensuite vers elle, met ses
mains autour de son cou et l'étrangle.
Billy est dehors devant
l’entrée de l’immeuble. Un sourire s'étend lentement à
travers son visage.
INTRODUCTION
Dans l'appartement de Wesley,
Gunn et Angel sont assis sur le divan en train de jouer à un jeu
vidéo. Fred est assise sur l’accoudoir du divan à côté
de Gunn. Wesley verse à Cordy une tasse de thé dans la cuisine.
Wesley : "C’est inspirant
de savoir que tu aimes ça. L'initiative que tu as prise pour apprendre
avec Angel. Prise de responsabilités. Je suis fier de toi."
Cordy : "Bien, ne jamais
frapper pour être préparée."
Wesley : "Hum ! Je suis
d'accord. Nous devrions tous être prêts à la bataille.
Chacun d'entre nous."
Gunn devant le jeu vidéo
dans l'autre pièce: "Mort ! Si mort ! Tellement, tellement mort.
A quel point es-tu mort, hein ?"
Angel : "J’en ai marre de
perdre."
Wesley les regarde par la
porte de la cuisine ouverte.
Wesley : "Je pensais…faire
une formation semblable avec notre Fred."
Cordy : "Oh ! Hé
! Si tu penses qu’elle peut t’aider à te battre, pourquoi pas ?!
(Wesley lui lance un regard) Je rigole !…Wesley, si tu veux parvenir à
mieux connaître Fred, peut-être que la prochaine fois que tu
voudras dîner avec elle en tête à tête, tu pourrais
ne pas demander au reste de la bande de venir avec vous."
Wesley : "Oh, je ne fais
pas ...je veux dire...(Cordy lui lance un regard) Ça se voit tellement
?"
Gunn regarde sur l'écran
de TV : "Oui ! Ha, ha !"
Cordy chuchote : "Je ne
pense pas que quelqu'un d’autre l’ait remarqué."
Wesley regarde Fred : "C’est
une jeune femme plutôt extraordinaire…Cependant, la dernière
chose que n'importe lequel d'entre nous devrait faire, c’est…s'accoupler…avec
un autre. Je parle de romance de bureau, même dans des circonstances
‘normales’..."
Cordy : "Nous ne sommes
pas dans des circonstances normales…Je veux dire, quelles sont les chances
pour que n'importe lequel d'entre nous trouve en réalité
quelqu'un qui le traite comme il le mérite ? Je ne sais pas. Peut-être
que nous sommes destinés..."
Wesley : "L'un à
l'autre ?"
Cordy : "A vrai dire, j'allais
dire 'à être seul'. Mais que diable Wesley ! Si tu l’aimes,
dis-le lui. Va jusqu’à elle et (Cordy commence à froncer
les sourcils et à se balancer un peu) sers la dans tes bras."
Cordy est frappée
par une vision et elle s'effondre sur le plancher. Gunn et Angel sautent
du sofa et se cognent à la porte de la cuisine en voulant faire
les héros…
Angel : "Facile."
Angel aide Cordy à
s’asseoir sur une chaise.
Cordy : "Magasin de quartier,
un homme attaque une femme. Sa femme…c'est sa femme."
Angel : "Combien de magasins
de quartier avons-nous dans le Westside ?"
Fred : "Et bien, même
si vous incluez juste Santa Monica, Beverly Hills et Malibu, l’ensemble
de la population donne quelque chose comme 130 000 sur plus de 30 000 m2,
et étant donné cela..."
Gunn : "Ça fait beaucoup."
Fred : "J’allais…le dire."
Wesley : "Bon, nous allons
faire deux équipes. Gunn, toi et moi..."
Cordy : "Non. C'est trop
tard. Vous ne pouvez pas la sauver. Ce meurtre est arrivé il y a
une semaine. (Elle lève les yeux vers Angel) Pourquoi m’envoient-ils
cette vision maintenant ?"
Cordy est assis à
son bureau à l’Hyperion. Elle se lève alors que Wesley laisse
tomber un fichier épais sur le comptoir.
Cordy : "Qu'est-ce que c’est
?"
Wesley : "Tout. Tout du
crime que, je crois, tu as vu dans ta vision. Des rapports de police, la
confession écrite du mari, des captures des caméras de vidéo
surveillance du magasin de quartier..."
Fred descend l'escalier,
Gunn et Angel arrivent d'autres parties de l'Hyperion pour rejoindre Cordy
dans ses papiers concernant l’affaire.
Wesley : "... et je dois
tous vous avertir que les photos de la scène du crime des experts
médicaux sont…Cordelia..."
Angel prend les photos de
la femme âgée morte et les pose loin de Cordy.
Angel : "Peut-être
que tu ne devrais pas les regarder."
Cordy : "Dis-le aux Forces.
Ils ont déjà passé la version THX dans ma tête,
tu t’en souviens ?! (À Wesley) Comment as-tu eu ces renseignements
?"
Wesley : "Je suis passé
par une voie démodée: je les ai achetés."
Fred : "La police t’a vendu
ces renseignements ?"
Wesley : "Non pas exactement.
Une source. Quelqu'un qui a un accès. D'habitude ils vendent aux
tabloïdes, quand les victimes sont…plus importantes."
Gunn : "Charlene Baird."
Wesley : "C’est la victime.
On l'a épousée et pendant 30 ans, aucune histoire de violence
conjugale."
Fred : "Pourquoi a-t-il
fait ça ?"
Wesley : "Il a dit qu'elle
ne l'écoutait pas. Il essayait de la faire arrêter de parler."
Fred : "Et bien, ça
a marché."
Gunn : "Je ne comprends
pas. Ce type a avoué. Crime résolu. Pourquoi les Forces ont
envoyé cette vision dans la tête de Cordy ?"
Angel regarde une des images
des caméras de surveillance.
Wesley : "Je ne sais pas."
Angel : "Je sais. (Il pose
la photo sur le comptoir) 11H24, vingt minutes avant que le crime ne soit
commis. Regardez qui est là."
Wesley voit une personne
à l'arrière-plan de l'image à l’aide de sa loupe.
C'est Billy. Wesley passe l'image à Gunn.
Gunn : "Eh! Mec."
Cordy : "Quoi ? Quoi ?!"
Elle prend une des photos
et regarde Billy.
Cordy : "Bon, mignon le
gamin. Et c’est qui ?"
Personne ne lui répond.
Wesley et Fred sont assis
sur le canapé rond dans le hall. Gunn est debout à côté
d’eux.
Derrière le comptoir,
Angel est assis sur le bord du bureau de Cordy, tandis que Cordy marche
à pas mesurés rapidement dans les deux sens, tenant la photo
dans ses mains.
Cordy : "Vous êtes
sûrs que c'est lui ? C'est le type ?"
Angel : "Quand vous tirez
quelqu'un d'une dimension de l'enfer, vous avez tendance à vous
rappeler son visage… Ouais, c'est lui."
Cordy se laisse tomber lentement
sur une chaise.
Cordy : "Bon, et bien maintenant
nous savons pourquoi les Forces m'ont fait éprouver la mort de cette
femme. Elle est morte à cause de moi."
Angel : "Non."
Cordy : "Si ! Angel, s'il
est d'une façon ou d'une autre responsable…je le suis aussi."
Angel: "Tu n’es pas celui
qui l'a sorti et l'a remis dans les rues. Je l'ai fait."
Cordy : "Pour moi. Tu l’as
fait pour me sauver."
Angel : "Et je le ferais
de nouveau."
Cordy : "Angel..."
Angel s'accroupit devant
Cordy.
Angel : "Hé. Hé,
peut importe ce qui arrive maintenant, tu n’es pas responsable de ça…et
moi non plus…Mais je sais qui l’est."
Lilah se verse une boisson
dans son appartement faiblement éclairé. Elle sursaute un
peu quand elle entend quelqu’un donner un coup de pied dans sa porte d’entrée.
Elle voit Angel debout dans le vestibule vivement éclairé.
Lilah : "C'est une entrée
très spectaculaire…à part la partie où tu ne peux
pas entrer."
Angel : "Tu es un peu nerveuse
en ce moment, Lilah."
Lilah : "Dure journée
au bureau."
Angel : "Alors tu sais que
le garçon est en cavale. Tu sais ce qu'il a fait."
Lilah soupire : "Ça
a été porté à mon attention."
Alors qu’elle s’approche
tout près de la porte, on voit que son visage est couvert de bleus
faits par Gavin plus tôt.
Angel : "Mon Dieu. Tu vas...?"
Lilah : "Je vais très
bien. Tu devrais aller voir l'autre type."
Angel : "Je compte le faire."
Lilah : "Billy ne m'a jamais
touché, mon ami."
Angel : "Je sais. Il a un
peu de pouvoir. Il rend les gens..."
Lilah : "Billy ne m'a jamais
touché et tu ne peux pas le toucher. Personne ne peut. Billy comme
dans Billy Blim ? Comme dans le neveu du membre du Congrès Nathan
Blim ? Cette famille est la plus puissante d’Amérique. Ils posséderaient
la moitié du littoral oriental même s'ils n'étaient
pas nos clients. La loi ne peut pas l’atteindre."
Angel : "Je ne suis pas
la loi."
Lilah : "Ce ne sont pas
juste trois Gurnarbeast cornus que tu peux trancher comme un pain de viande
!"
Angel : "Pourquoi le protèges-tu
après ce qu’il a fait ?"
Lilah : "Je suis désolée,
mais ce profond souci chevaleresque venant du seul homme qui ,je le sais,
veut définitivement me tuer, est un peu trop un jour comme celui-ci."
Angel : "Tes mains tremblent."
Lilah : "Reste loin de mon
client."
Elle ferme la porte au nez
d’Angel.
La nuit. La voiture d’Angel
s’arrête sur le côté d'une route et ses feux s’éteignent.
Angel, Gunn et Wesley en sortent et s'approchent des portes d'une grande
propriété.
Wesley : "C'est ici. La
propriété de Blim."
Gunn : "Pas très
accueillant, n'est-ce pas ?"
Wesley : "Je ne pense pas
non plus qu’il soit bon de sonner."
Gunn : "Comment rentrer
à l’intérieur ? Habillés comme des gardes chargés
de la sécurité ou quelque chose comme ça ?"
Wesley : "Et bien, c'est
une possibilité. Ou nous pourrions..."
Angel saute directement
jusqu'au sommet de la porte (à peu près 12-15 pieds de haut).
Il saute de l'autre côté et disparaît dans les buissons.
Gunn : "Alors…tu es le prochain
?"
Wesley regarde la porte
: "Je propose que nous attendions ici."
Gunn : "Ouais."
Angel court vers la maison.
On voit Billy à travers l’une des portes-fenêtres vitrées,
il parle au téléphone.
Angel passe devant la porte
vitrée. Billy sent une présence et regarde dehors. Il tombe
directement sur Angel qui court se cacher derrière un buisson. Il
saute sur un mur bas, prend une chaise en métal sous le patio et
la balance à travers la fenêtre qui se brise. Billy reste
debout sans bougé. Il rejette le téléphone alors qu’Angel
entre dans la pièce par la porte cassée.
Angel : "Pourquoi ne suis-je
pas étonné de pouvoir entrer ici sans y avoir été
invité ?"
Billy : "Et bien, autant
que je sache, tu as une invitation permanente."
Angel : "Tu n’es pas un
type bon, Billy. Et tu n’es pas tout à fait humain non plus, n'est-ce
pas ?"
Billy : "Pas tout à
fait, mais plus que toi."
Angel : "Tu aimes blesser
les femmes, toi, Billy ? Cela te fait ressembler à un homme ?"
Billy : "Je n'ai jamais
blessé de femme de ma vie… Je préfère observer."
Angel : "Plus maintenant."
Billy : "Hein ?"
Angel : "Tu es pris."
Billy : "Vraiment ? Parce
que je ne pensais pas ainsi."
La voix d’une femme : "Police
de Los Angeles !"
La voix d'un homme : "Vos
mains en l’air. Retournez-vous…Lentement !"
Angel lève ses mains
et se retourne pour faire face aux policiers. Billy s’approche de lui avant
qu'il ne puisse parler.
Billy : "Vous me cherchez."
Femme : "Billy Blim ?"
Billy : "C'est ça.
Je suis celui qui vous a appelés. Avez-vous trouvé le corps
? Il était là où je vous l’ai indiqué ?"
Femme : "Billy Blim, nous
devons vous emmener au poste pour vous interroger."
Billy sourit : "Oh, oui
(Il se retourne pour regarder Angel) J’aurai du penser que tu le voulais."
Femme : "Sanchez, lisez-lui
ses droits."
Sanchez sort une paire de
menottes et s'approche de Billy. Billy lui tend ses mains.
Billy : "Elles sont vraiment
nécessaires ? Je ne vous causerai pas d'ennui, officier. Je vous
suis tranquillement."
Sanchez revient vers la
femme détective. Elle incline la tête.
Alors que Billy enlève
sa main du poignet de Sanchez, on voit que ses doigts ont laissé
une empreinte rayonnante, rouge qui disparaît rapidement.
Sanchez emmène Billy
hors de la maison.
Femme à Angel : "Qui
êtes-vous ?"
Billy : "Il est personne."
Angel observe les flics
emmener Billy en lui lisant ses droits.
Billy est assis à
l’arrière de la voiture de police.
Sanchez : "Pourquoi prends-tu
cette route? Je pensais t’avoir dit de prendre par Pico."
Femme : "Calme toi, Sanchez.
Nous sommes arrivés."
Sanchez : "Tu viens de me
dire de me calmer ?…Tu crois que tu peux me parler comme ça ?"
Femme : "Je te ferai bien
un signe avec mon doigt, mais j’aime avoir les deux mains sur le volant
quand je conduis."
Sanchez : "Traction."
Femme : "Quoi ?"
Sanchez : "Traction !"
Femme : "C’est quoi ton
problème ?"
Sanchez : "Je vais te le
dire : Je suis en présence d’une femme qui n’écoute pas !"
On voit le visage de Billy
alors qu’on entend le son d’une lutte. La voiture dérape et perd
le contrôle.
Wesley raccroche le téléphone
à la réception de l'Hyperion.
Wesley : "Mon contact à
la morgue de la ville le confirme. On a découvert son corps plus
tôt ce soir. Une jeune femme a été portée disparue
il y a trois jours. Quelqu'un a téléphoné pour la
récompense."
Angel : "Billy."
Gunn : "Ça n’a aucun
sens. Je veux dire, même si c’est ça, il ne l’a pas fait pour
le faire…vous voyez ce que je veux dire ? Alors pourquoi avouer ? Que veut-il
?"
Angel : "Sortir. Il veut
sortir."
Gunn : "Ouais, de son magnifique
palace à 12 millions de dollars à une cellule en prison..."
Wesley : "Oui, mais pour
combien de temps ?"
Cordy : "Bon, un cube impénétrable
au feu de l'enfer dans une dimension démoniaque extrêmement
gardée ne lui a pas suffie. Selon mon hypothèse…de simples
barreaux de prison…Non, ça va vraiment être un problème
pour lui !"
Angel : "Elle a raison.
Le seul qui va pouvoir le faire sortir cette fois, c’est son avocat."
Il se retourne pour partir.
Wesley : "Angel, que fais-tu
?"
Angel : "Je dois y aller
avant Lilah."
Gunn : "Et ensuite quoi
?"
Angel : "Et bien, je l'ai
déjà sorti d'une cellule, je peux le sortir de celle-ci aussi."
Cordy : "Attend ! Angel,
tu ne peux pas aller détruire un commissariat de police et te la
jouer Terminator."
Angel : "Ça va aller."
Cordy : "C'est dangereux.
Il est dangereux. Et s'il use de son pouvoir sur toi ?"
Angel : "Il ne restera pas
assez longtemps conscient pour essayer."
Fred : "Il n'est pas là
! (Tous se retournent pour la regarder) Je viens juste de l’entendre sur
la fréquence de la police. La voiture qui transportait Billy n’est
jamais arrivée au commissariat de police. Il y a eu un accident."
On voit une ambulance et
une autre voiture de police garée à côté de
la voiture qui transportait Billy. La portière arrière est
ouverte. Il y a dessus la forme d’un poing comme si on y avait donné
un coup de l’intérieur avec énormément de force.
Wesley s'éloigne
du lieu et rejoint Gunn.
Wesley : "Il y a eu une
altercation entre les officiers transportant Billy. L’un d'entre eux a
attaqué son collègue. Elle a été forcée
de le tuer. La femme a été transportée à l’hôpital
du coin."
Gunn : "Alors, peut-être
qu’elle pourra nous dire quelque chose…comme ce que Billy a fait à
son partenaire avant qu'il n'ait essayé de la mordre."
Wesley : "Ce ne serait pas
une mauvaise idée si l’un d'entre nous allait rendre une petite
visite à un parent malade."
Gunn : "Nous arriverons
peut-être à avoir une conversation avec un membre du personnel
de l'hôpital ou un de ses copains ?"
Wesley : "Peut-être."
Gunn : "Je m’en occupe."
Gunn part et Wesley rejoint
Angel qui est debout devant la voiture de police accidentée.
Angel : "Du sang dans la
voiture ? Celui-ci est le sien…il n’est pas humain."
Angel marche vers une ruelle.
Angel : "Il est passé
par ici."
Wesley s'accroupit et touche
l'empreinte d’une main sanglante sur le mur qu’Angel a trouvé.
Wesley : "C’est récent.
Il est frais."
Wesley prend une feuille
et la presse contre l'empreinte de la main.
Wesley : "J’en ferai un
échantillon à l'hôtel, je verrai si je peux déterminer
quelle créature est Billy."
Angel : "Je ne peux pas
attendre."
Wesley : "Je comprends."
Angel : "Je peux le trouver."
Wesley : "Sois prudent"
Mais Angel a déjà
traversé la rue et disparaît entre deux bâtiments. Wesley
soupire et prend brusquement la feuille, vérifiant que l’empreinte
est bien dessus.
Cordy prend des armes dans
le cabinet d'armes et les met dans son sac à bandoulière.
Fred descend l'escalier.
Fred : "Qu’est-ce que tu
fais ?"
Cordy se retourne et la
voit.
Cordy : "Je vais aller faire
une commission. Euh…normal, chaque jour sa commission."
Cordy marche vers la petite
porte.
Fred : "Cordelia. (Cordy
se retourne pour la regarder) Je ne pense pas que tu devrais faire ça."
Cordy : "Et pourquoi pas
?"
Cordy passe la porte, l’air
surprise.
Fred se retourne face à
la porte et reste un moment sans bouger. C’est alors que Wesley arrive
par la grande porte.
Wesley : "Fred ! Tu es là.
Bon, j'espérais que tu m’aiderais. (Il soulève un sac avec
la feuille) J'ai réussi à prélever un échantillon
du sang de Billy. Nous pouvons peut-être identifier son origine de
démon et calculer d'une manière ou d'une autre comment son
pouvoir fonctionne. Pourrais-tu me donner ( Il regarde Fred lui monter
des petites lamelles en verre pour les études au microscope) des
lamelles. (Il fait un sourire idiot à Fred) Merci."
Chez Lilah, on entend un
coup frapper à la porte. Elle va ouvrir et se retrouve face à
Cordy.
Lilah : "Cordelia Chase,
n’est-ce pas ? Vous venez pour vous réjouir de mon sort avec méchanceté
?"
Cordy : "Je peux le faire
n'importe où. Vous allez m’inviter à entrer ? Oh ! Attendez
! Je ne suis pas un vampire."
Cordy passe devant Lilah.
Lilah : "S'il vous plaît,
entrez."
Elle ferme la porte et suit
Cordy.
Cordy : "Je veux que vous
me parliez de Billy. Tout ce que vous n’avez pas dit à Angel. Je
veux que vous m'aidiez à l'arrêter."
Lilah : "Qu’est-ce qui vous
fait penser que je vais accepter ?"
Cordy : "Et bien, il y a
votre visage…pour démarrer."
Lilah prend sa boisson :
"Je connais les risques de mon travail et je les accepte."
Cordy : "Alors pourquoi
avez-vous pleuré il y a cinq minutes ?…Votre mascara a coulé."
Lilah : "Je ne suis pas
Lindsey McDonald. Je ne peux pas faire changer les choses à chaque
fois que ça devient dur. Et depuis quand est-ce votre travail ?
Je pensais qu'Angel était le vengeur sombre."
Cordy : "Angel se sent responsable
de ce type parce qu'il l’a sorti de l'enfer. Je me sens responsable parce
qu'il l'a fait pour me sauver. Vous, qui êtes en réalité
entièrement responsable, ne ressentez rien du tout, parce que ‘vous’
êtes une chienne vicieuse."
Lilah hausse ses épaules
: "Alors ? Vous me connaissez."
Cordy : "S'il vous plaît,
j'ai été vous…avec des chaussures plus belles."
Lilah : "Ce sont des Boracchi."
Cordy : "Collection d'Automne
?"
Lilah : "Le printemps suivant..."
Cordy : "…ils ont élargi
le talon..."
Lilah : "…et arrondi l'orteil."
Cordy : "Ça ne va
pas avec le rose."
Lilah : "Le rose est de
ce printemps."
Cordy : "Billy Blim rend
les gens fous."
Lilah : "Pas tout le monde.
Juste les hommes. Il créée une misogynie primordiale en eux.
Il les transforme en tueurs."
Cordy : "Alors pourquoi
ne l’a-t-il pas fait avec Angel ?"
Lilah : "Ils se sont vus
?"
Cordy : "Oui, juste avant
qu'il ait échappé aux flics."
Lilah libère un rire
sous cape.
Cordy : "Qu'est-ce qui est
si drôle ?"
Lilah : "Le contact de Billy
agit différemment sur certains hommes. Certains perdent leur esprit
en un instant. D'autres…peuvent prendre des heures. Eh bien ! J’ai
grand espoir qu’Angel commence à se sentir irritable."
Cordy : "Vous l’espérez."
Lilah : "Oui. J'ai vu son
côté sombre."
Cordy : "Non, vous ne l'avez
jamais vu…Je dois trouver Billy."
Lilah : "Et pourquoi vais-je
vous aider ?"
Cordy : "Vous vous souvenez
du type que vous avez payé pour s’incruster dans mes visions ? Ce
qu'il m'a fait ? À quoi ça ressemblait ? J'ai été
coupée, mon visage défiguré et brûlé…
avec une douleur telle à chaque seconde que je ne savais pas si
ça allait finir ou empirer jusqu’à ce que je meure."
Lilah : "Donc vous pensez
que je vous dois..."
Cordy : "Ce n'est pas la
douleur. C'est l'impuissance. La certitude qu'il n'y a rien que vous puissiez
faire pour l’arrêter, que votre vie peut être détruite
en un instant par quelqu'un d'autre. Il ne s’en soucie pas. Il vous fera
tomber jusqu'à ce que vous restiez à terre parce qu'il ne
vous voit même pas comme quelqu’un de vivant…Aucune femme ne devrait
jamais vivre ça et aucune femme n’est assez forte pour supporter
ça, pas même ' la chienne vicieuse ' que vous
êtes…Où est Billy ?"
Angel s'approche de deux
types qui sont debout à côté d'un taxi, ils discutent.
Homme 1 : "Il ressemblait
à un type si réfléchi, vous voyez ? Toujours poli,
avec des 'oui, monsieur' et 'merci, messieurs'. Et le perdre comme ça,
je ne l'ai pas vu venir, vous voyez ?"
Homme 2 : "Je suis venu
l’expliquer, je comprends pourquoi il l'a fait. Je veux dire, il y a une
raison, est-ce que j'ai raison ? Combien de fois avez-vous envie de parler
avec les poings à un client ?"
Angel : "Un de vos conducteurs
a finalement essayé de mordre, hein ?"
Homme 2 : "Ouais, le client
discutait le prix à payer."
Angel : "Une femme ?"
Homme 2 : "Ça vous
surprend ? Elle était probablement assise à l’arrière,
en train de le harceler, de lui dire comment conduire. Vous voyez..."
Angel : "Ouais. Probablement
que c’est ce qui lui est arrivé, hein ?"
Homme 2 hausse les épaules
: "Je dis juste ..."
Angel le saisit par la chemise
et le tire près de lui.
Angel à l’homme 1
: "Dégagez !"
Le premier homme part.
Angel : "Ce conducteur qui
a essayé de mordre ? Vous allez me dire quel était son dernier
arrêt, directement avant qu'il n'ait battu cette femme."
Dans une suite très
bien aménagée, il y a un couple qui s’embrasse sur le divan.
Deux types jouent au billard. On entend un fond musical : ' … l'avenir
s'approche, s’approche… finalement quelqu'un m'a laissé dans ma
cage... "
Un type s'approche d'un
des joueurs au billard.
Type : "Hé, Dylan,
votre cousin est ici."
Dylan : "Lequel ? J’en ai
un paquet."
Type : "Je crois qu'il a
dit que son nom est Billy."
Dylan frappe sur le billard:
"Billy ? Pas possible. Billy..."
Il se retourne et se retrouve
nez à nez avec Billy.
Billy : "Hé ! Dylan."
Dylan : "Billy."
Billy : "Je ne savais pas
que tu faisais une petite fête."
Dylan : "Billy, je…je pensais
que nous avions décidé que tu ne remettrais plus les
pieds ici."
Billy observe le couple
qui s'embrasse sur le divan.
Billy : "Je pense que nous
devrions leur parler du comportement approprié en public…Tu le fais
? Ou ‘je’ le fais ?"
Wesley regarde le sang de
Billy à l’aide d’un microscope.
Wesley : "Ça vient
de l'empreinte que j'ai faite du sang de Billy. (Il fait de la place pour
que Fred regarde) Dis-moi ce que tu en penses."
Fred regarde : "Compte sur
moi pour te dire que certains de ses globules rouges sont gentiment
surcomprimés."
Wesley : "Ceux-là
sont probablement à l'origine du démon qui est en Billy."
Fred : "Alors, si Billy
rend fou les gens, son pouvoir semble être dans son sang. Ce qui
signifie que ça peut aussi être dans sa sueur ou sa salive
ou même son contact."
Wesley : "En parlant de
salive, où est Cordelia ?"
Fred : "Que veux-tu dire
par ‘En parlant de salive ?’ Comment la salive peut te faire penser..."
Wesley : "C’est juste une
question. Où est Cordelia ?"
Fred : "Je…je pense qu'elle
est sortie."
Wesley : "Sortie ?"
Fred incline la tête.
Wesley : "Elle t’a dit où
?"
Fred : "Elle a juste…euh…parlé
d’une commission."
Wesley : "Alors quand tu
dis que tu ‘penses’ qu’elle est sortie, ce que tu veux dire, c’est que
tu ‘sais’ qu'elle est sortie parce que tu lui as parlé ?"
Fred : "Et bien, je suppose
que je..."
Wesley : "Suppose ?"
Fred : "Je…l’ai dit. Oui,
c’est ce que j’ai dit."
Wesley : "C'est mieux. (Il
se penche pour examiner dans le microscope à nouveau) Si tu mens
encore une fois…nous allons avoir un problème."
Fred fait les cent pas dans
le bureau de Wesley puis se dirige vers la porte alors que Wesley examine
toujours dans le microscope.
Wesley : "Tu vas où
?"
Fred : "J'allais juste appeler
Cordelia, découvrir où elle est pour toi."
Wesley : "Ce n'est pas nécessaire."
Fred : "Non ?"
Wesley : "Non. Assied toi
Fred."
Fred : "Ça prendra
juste..."
Wesley, méchamment
: "Assise ! Là !"
Fred retourne avec hésitation
dans le bureau et va s’asseoir sur la chaise devant le bureau de Wesley.
Wesley : Il y a quelque
chose dont nous devons discuter."
Fred : "Je suis désolée
de ne pas t’avoir dit que Cordelia est partie. Vraiment je le suis."
Wesley lève une main
: "Pffft. C’est oublié. C’est déjà dans le passé.
( Il se lève et fait le tour de son bureau) Cependant, nous nous
trouvons devant le besoin de faire quelques changements ici."
Fred : "Le changement peut
avoir du bon, je pense."
Wesley : "Comme, par exemple,
arrêter de faire les choses provocantes que tu as l’habitude
de faire."
Wesley remonte la bretelle
de la robe de Fred sur son épaule. Fred le repousse brusquement.
Fred : "Provocantes ?"
Wesley s'assied sur le bord
du bureau devant Fred.
Wesley : "Peut-être
que Papa et Maman ne t’ont jamais expliqué que les hommes…qui sont
des hommes…suivent certaines routes. (Il se penche tout près de
Fred qui a les yeux grands ouverts) Tu ne peux pas entrer ici jour après
jour et te trémousser comme ça devant moi."
Fred : "Quoi ?"
Wesley chuchote presque
: "Tu oses pratiquement m’allumer. C’est ça que tu veux ?"
Fred bondit de sa chaise
: "Arrête ça !"
Wesley : "Oh, on se met
debout maintenant ? Hein, on monte sur ses grands chevaux ?"
Fred recule: "Cette conversation
me met très mal à l’aise."
Wesley : "Oh, tu es mal
à l’aise. C'est super ! Comment penses-tu que je me sente ? Tu penses
que ça me fait quoi de te voir prendre ces airs ?"
Fred : "Wesley, s'il te
plaît."
Wesley se rapproche d'elle
: "Tu penses que tu peux allumer un homme et y échapper ? Tu mets
tes cheveux en arrière, tu bats des cils…et ensuite quand nous sommes
chamboulé, tu ris."
Fred : "Non, je n’ai jamais..."
Wesley : "Tu nous humilies.
Tu crois que tu peux faire tout ce qui te plait parce que tu es connecté
à la vie, que tu peux saigner, c’est ça ?"
Fred : "Non !"
Wesley lui donne une gifle
très violente. Fred tombe par terre.
Wesley : "Je vais te montrer
du sang."
Fred court vers la petite
porte, mais avant qu'elle ne puisse l’ouvrir, Wesley la saisit par les
cheveux.
Wesley : "Que dites-vous
à une femme qui a deux yeux noirs ? (Il l’attrape par le dos et
la balance à côté de la porte d’entrée) Il n’y
a rien que vous ne lui ayez déjà dit deux fois."
Fred se relève et
se met à courir.
Wesley : "Aucun sens de
l'humour."
Wesley enlève sa
cravate et commence à se masser le cou et les épaules. Il
tourne la tête et ses yeux viennent se poser sur une hache rangée
dans le cabinet d'armes.
Dylan ouvre la porte à
son appartement, mais il laisse la chaîne de sûreté.
Angel : "Je cherche Billy
Blim ?"
Dylan : "Etes-vous un de
ses amis ?"
Angel : "Ami ? Pour être
honnête je cherche ce bâtard pour le tuer."
Dylan : "Oh ! Entrez."
Dylan défait la chaîne
pour faire entrer Angel.
Angel : "Est-il ici ?"
Dylan : "Non. Il est venu
et il est reparti."
Angel : "Et vous allez bien
? Franchement, je m'attendais à voir du sang…un vrai carnage, vous
savez…de mauvaises choses."
Dylan : "Vous devez connaître
les règles au sujet de Billy. Chaque membre de la famille connaît
les règles. Vous ne devez jamais le laisser seul avec votre petite
amie, vous devez le tenir loin de vos animaux de compagnie et surtout,
vous ne devez jamais le laisser vous toucher. Comme ,par exemple, s'il
veut de l'argent. Vous le posez sur la table et vous reculez."
Angel : "C’est pour ça
qu’il est venu ici ?"
Dylan : "Ouais, il a dit
qu'il avait besoin d’argent pour…s’amuser. Je voulais juste me débarrasser
de lui."
Angel : "Donc pouvez-vous
m'expliquer quelque chose ? Comment se fait-il que vous m'ayez invité
à entrer après que je vous ai dit que je voulais tuer votre
cousin ?"
Dylan : "Vous êtes
Angel, n’est-ce pas ?"
Angel : "Billy vous a parlé
de moi ?"
Dylan : "Non, non. Une poulette
est venue ici. Elle était mignonne, la brunette. Et elle a dit qu'un
type mélodramatique nommé Angel allait se pointer ici."
Angel : "Cordelia ... pense
que je suis mélodramatique ?"
Dylan : "Et bien, vous avez
vraiment dit que vous alliez tuer mon cousin."
Angel : "Oui, mais je ne
suis pas mélodramatique. (Il attrape Dylan par son col de chemise)
Elle était ici ?!"
Dylan : "Et vous dîtes
que le terme ‘mélodramatique’ est exagéré…"
Angel : "Ce n'est pas une
démonstration, c'est réel ! Où l’avez-vous envoyé
?"
Dylan : "Santa Monica. Ma
famille y a un avion. Billy m’a dit qu'il voulait partir. Je ne sais pas
où. Vancouver, Tahiti, il n'a pas dit. On espère que c’est
loin."
Wesley s'approche de l'escalier
de l'Hyperion. Il y a un matelas qui encombre le passage.
Wesley : "Fred ?"
Alors qu’il commence à
monter l’escalier, on voit qu’il tient la hache dans sa main droite.
Wesley : "Fred ?…Je sais
ce que tu fais. Je sais qui tu es. Tu me séduis. (Il entre dans
le vestibule) Tu me forces à te trouver. Oh ! C’est comme si on
jouait au jeu du chat et de la souris...Tu me séduis avec tes airs
de jeune fille. (Il pousse une porte ouverte avec sa hache) Je te poursuis
(Il ouvre une autre porte) Mais tu ne donnes jamais plus, n'est-ce pas
? Non, tu continues juste à rire et courir. (Il ouvre une autre
porte) Et bien, le fait est que, mon amour… je ne suis pas un écolier
au visage duveteux. (Il pousse une autre porte. Celle-ci a la chaîne
de sûreté en place) Je suis un homme."
Wesley donne un coup de
pied dans la porte qui s’ouvre. Il entre dans la chambre. Il y a une boîte
de peinture par terre, comme si quelqu'un était en train de rénover
l’endroit. La chambre semble sombre et déserte.
Wesley : "Tu ne veux pas
sortir au grand jour, n'est-ce pas ? Non, tu caches…, tu trompes. (Il marche
dans la chambre) Il n’y a rien de nouveau. Retour en arrière sur
Eve. Le serpent et toi complotez derrière notre dos... Ici le miel,
la nourriture... ‘C'est juste une pomme.’…C’est le problème avec
votre sexe…vous êtes toutes faibles et vous êtes toutes sales
et vous ne serez pas satisfaites tant que vous ne nous aurez pas tous emmenés
jusqu'au jardin, et en enfer avec vous !"
Wesley brise un tabouret
avec sa hache. Les morceaux volent en éclat dans la pièce.
On entend un halètement étouffé. Wesley regarde vers
le lit dans le coin. Il s’en approche. On voit les chaussures de Fred dépasser
de dessous le lit alors qu’il s’arrête juste devant. Il fait quelques
pas sur le côté.
Fred halète alors
que Wesley prend le matelas et le jette contre le mur. Il la regarde à
travers le sommier.
Wesley : "Pourquoi me fais-tu
faire ça ?"
Fred pleure alors que Wesley
la tire de sous le lit par le cou. Il la bloque contre le mur et se penche
vers elle pour l’embrasser…mais elle enfonce ses ongles dans son épaule
et lui donne un coup de genoux dans le périnée. Il
recule à cause de la douleur, et Fred se met à courir pour
sortir de la pièce.
De nuit, à l’aéroport.
Un avion roule très lentement en bas de la piste de décollage
et d'atterrissage. Cordy arrive de derrière l’avion et s'approche
de Billy qui est debout sur la piste, le dos tourné à elle.
Cordy : "Billy ?"
Billy se retourne : "Oui
? On se connaît ?"
Cordy : "Non, pas exactement.
Je pensais que nous devrions nous rencontrer. Je suis la femme qui travaille
chez Wolfram & Hart et qui vous ai sorti de votre cellule de feu."
Billy : "Oh, je vois…Et
vous êtes pour geindre ? Pauvre femme impuissante et battue qui doit
extérioriser son sentiment d'injustice."
Cordy : "Non, espèce
de sale bourriquot !"
Elle le frappe violemment
à l'estomac et il s'effondre haletant par terre. Il lève
les yeux vers elle et voit qu’elle le vise avec une arbalète.
Cordy : "Je suis ici pour
vous faire retourner en arrière."
Fred est dans le hall d’entrée
sombre de l'Hyperion.
Wesley : "Je suis toujours
ici !"
Fred s'arrête et se
retourne lentement pour regarder derrière elle. Wesley est debout
de l'autre côté du hall.
Wesley : "Je ne pars pas
en courant comme une fille. Je fais différemment."
Fred change de direction
mais Wesley lui court après. Il voit Fred monter l’escalier et recule
vers la porte d’entrée pour la voir.
Fred descend un autre passage.
Elle trébuche et tombe sur les genoux. Elle se retourne pour regarder
derrière elle. Reviens sur ses pas quatre pattes, se lève
ensuite, puis se retourne pour courir…se cognant à Gunn qui lui
met une main sur la bouche pour l'empêcher de crier.
Gunn : "Chut."
Il enlève sa main
de la bouche de Fred, met un bras autour d'elle et l’emmène.
A l'aéroport, Cordy
est debout face à Billy qui commence à reculer lentement,
sans la quitter des yeux.
Billy : "Tu penses que je
te déteste parce que tu es une femme ? Ce n’est pas le cas."
Cordy : "Eh bien ! Et moi
qui me sentais spéciale."
Billy : "Je ne déteste
pas les femmes. Je veux dire, bien sûr, vous êtes toutes des
putains qui vous vendez pour l'argent et le prestige, mais les hommes sont
aussi mauvais. Peut-être même pire. Ils bousillent leur carrière
ou leur famille pour voir ce qu’il y a sous votre jupe !"
Cordy : "Je porte des pantalons."
Billy : "Alors, tu t’habilles
comme un homme. Tu parles comme un homme ? (Il sourit) Ce qui te fais te
sentir supérieure, n’est-ce pas ?"
Cordy : "A vrai dire, je
me sens supérieure parce que je dirige une flèche vers toi...
Et n’est-ce pas ironique que d'utiliser une arme de forme phallique ? Pauvre
de moi."
Billy : "Tu n’auras pas
assez de cran pour le faire."
Cordy se rapproche de lui,
le bout de la flèche est presque contre la gorge de Billy.
Cordy : "Encore faux."
Tout d’un coup, l'arbalète
est poussée et Angel vient se mettre entre eux, éloignant
Cordy.
Angel : "Cordy, je ne peux
pas te laisser faire ça."
Billy : "Tu m’as sauvé
une nouvelle fois ! Je savais que tu le ferais."
Cordy : "Angel, tu le connais
?!"
Angel : "Oui. Et c’est pourquoi
je vais m’occuper de ce déchet moi-même."
Angel se retourne pour frapper
Billy, mais Cordy attrape un de ses bras et le retient.
Cordy : "Angel ! (Il se
retourne pour la regarder) Il ne peut pas me blesser."
Angel se détourne
de Cordy, essayant de libérer son bras. Mais Billy réussit
à empoigner Angel au cou avec ses mains. Il le fixe du regard.
Billy : "Non, je ne la blesserai
pas. ‘Je’ ne la blessera pas du tout !"
Angel repousse Billy et
on peut voir les empreintes des mains de Billy sur le cou d’Angel. La marque
d’un rouge vif s'efface lentement alors qu’Angel reprend son souffle.
Billy et Cordy regardent
fixement Angel qui lance un coup d’œil en arrière vers Cordy.
Gunn et Fred courent dans
un couloir faiblement éclairé à l'Hyperion. Gunn essaye
d’ouvrir une porte. C'est fermé à clé. La suivante
est ouverte et ils courent se réfugier à l'intérieur.
Gunn : "Ici."
Fred le suit et Gunn pousse
une coiffeuse devant elle pour bloquer la porte.
Gunn : "Maintenant, qu'est-ce
qui est arrivé à Wesley ?"
Gunn prend une commode et
la met au-dessus de la coiffeuse.
Fred : "D’une façon
ou d’une autre, il a été infecté. Tout ce que je peux
dire, c'est que c'est arrivé pendant qu'il travaillait sur le sang
de l'empreinte de la main de Billy."
Gunn : "Tu veux dire que…que
l'empreinte digitale qui ressemble à l'empreinte au rez-de-chaussée
est le sang de Billy ? (Fred hoche la tête) Donc tu es en train de
dire que Wesley s'est changé en un tueur psychopathe à cause
que ces empreintes sanglantes que... que j’ai touchées et que j'ai
regardées ? "
Fred : "Quand tu le dis
de cette façon, ça m'inquiète. "
Gunn enlève la commode
et la coiffeuse et les éloigne pour libérer la porte.
Gunn : "Je ferais mieux
de me tirer d'ici. Bloque la porte derrière moi. "
Quelque chose s'écrase
contre la porte de l'extérieur, faisant un peu crier Fred. Gunn
remet vite la coiffeuse contre la porte.
Wesley est dehors, il tape
avec la hache contre la porte.
Gunn : "Eh bien, euh...passons
au plan B. "
Wesley continue avec la
hache.
Fred recule et laisse sortir
un cri quand un de ses pieds s'enfonce dans le plancher. Gunn l’attrape
avant qu’elle ne puisse tomber et la tire loin de cette partie du plancher.
Fred s'agrippe à
Gunn : "Oh, mon Dieu… Tu sais quand tu as parlé du plan B ? C’était
quoi ce plan B ? "
Gunn : "Ah...le plan B...
(Il s'éloigne de Fred et regarde autour de lui dans la pièce)
Ah...le plan B... "
Fred : "Charles...? "
Gunn se retourne pour la
regarder : "Le plan B est le plan où si tu n'arrêtes pas de
geindre je cogne dans ta... (Il s'arrête, ses yeux s'agrandissent)
Oh, mon Dieu. "
A l’aéroport, Angel
est entre Billy et Cordy. Il commence à reculer petit à petit
vers Cordy.
Angel : "Cordy, pars. "
Cordy : "Non. "
Angel : "Cordélia
? "
Cordy : "Je ne peux pas.
"
Angel se retourne pour la
regarder: "Pars ! "
Cordy sursaute un peu, mais
elle ne bouge pas.
Cordy : "Angel...tu peux
combattre ça ! "
Billy s’avance d'Angel :
"Ne le combat pas...ressent le ! Tu le peux, n'est-ce pas ? Toute cette
rage, toute cette haine qui remontent à la surface ? (A lui-même)
En fait, j'ai jamais fait ça à un vampire. Ça devrait
être assez distrayant. "
Angel à Cordy : "S'il
te plaît...pars. "
Cordy : "Je ne peux pas.
J'ai ce problème. Ça t'es arrivé à cause de
moi. À cause de moi. Alors, je ne peux pas t'abandonner...Angel...je
ne vais pas le faire. "
Angel : "Tu pense que c'est
ton problème ?...C'est pas ton problème...Tu sais quel est
ton vrai problème ? (Cordy recule) Les mecs comme lui ! "
Accompagnant les gestes
aux paroles, Angel se retourne et frappe Billy de plein fouet, l'envoyant
voler par terre. Cordy abaisse lentement sa main qu'elle avait mise en
l'air devant elle pour se protéger du coup.
Angel à Billy : "Parce
que tu n'as pas de pouvoir sur moi. "
Billy et Angel commencent
à se battre pendant que Cordy soupire de soulagement.
Gunn ramasse une chaise et
la fracasse contre le mur, la cassant en morceaux.
Fred : "Charles, tu m'effrayes
! "
Elle sursaute en arrière
avec un petit cri alors que Gunn vient vers elle avec un pied de la chaise
dans sa main.
Gunn : "Prend ça
et met moi K.O. Met moi K.O ! "
Fred : "Tu veux que je te
frappe ? "
Gunn lui donne le pied :
"Oui ! "
Fred : "Je ne peux pas !
"
Gunn : "Tu le peux. "
Wesley continue de hacher
la porte.
Gunn : "Frappe moi ! "
Fred : "Charles, s'il te
plaît... "
Gunn, se moquant : " ‘Charles,
s'il te plaît...’ Parfait. Alors rend le moi pour que je puisse fracasser
ta stupide tête avec. Bon sang ! Donne moi le pied de la chaise !
"
Fred revient vers lui et
l'assomme. Gunn tombe sur les genoux mais n'est pas K.O.
Gunn : "Tu vas payer pour
ça. "
Fred le frappe encore et
il tombe face au sol, ne bougeant plus.
Fred jette le pied de la
chaise de côté puis sursaute alors que la hache de Wesley
craque à travers la porte derrière elle.
A l’aéroport, Angel
et Billy sont en train de se battre. Angel envoie Billy dans les airs.
Billy roule alors qu'il frappe puis se met à quatre pattes. Ses
deux mains heurtent violemment le sol. Une onde de choc rayonne hors de
ses mains puis revient vers lui alors qu'une fissure apparaît sur
le sol entre eux. Ses mains commencent à briller d'un rouge éclatant.
Le rouge part de ses mains, fait étinceler ses bras et les yeux
de Billy deviennent jaune brillant.
Quand Angel revient vers
lui, Billy le secoue comme un jouet. Il est maintenant clair qu’il est
le plus fort des deux.
Cordy voit son arbalète
posée sur le sol. Elle la ramasse et la pointe sur les combattants,
mais Angel et Billy changent de positions tellement souvent qu'elle n'a
jamais une prise de vue évidente.
Angel s'arrange pour projeter
Billy loin de lui et le doigt de Cordy se resserre sur la gâchette.
Un coup de fusil retentit et Billy se contracte et s’accroupit à
quatre pattes. Il tombe sur le sol et ne bouge plus.
Cordy rabaisse son arbalète
et regarde autour d’elle. Elle voit Lilah abaisser un pistolet.
Angel regarde de Lilah à
Billy. Il laisse sortir un souffle. Lilah regarde vers Angel, puis se retourne
et s'en va.
Cordy regarde de nouveau
vers Angel.
Wesley cogne contre la porte,
forçant la coiffeuse à reculer au fur et à mesure.
Il entre dans la pièce et voit Gunn couché et inconscient
sur le sol.
Wesley : "Aimerais-tu entendre
ma théorie, Fred ?...Elle est sur la grandeur de ta stupidité...
Je crois qu'après cinq années de vie dans une cave...tu te
retires instinctivement dans des petits endroits sombres, plutôt
que de courir dehors où tu serais en sécurité. "
Le plancher craque sous
ses pieds et Wesley baisse les yeux vers la bâche qui couvre l'espace
devant lui. Il contourne la bâche vers un placard.
Wesley : "Finissons-en.
"
Il ouvre la porte du placard...mais
voit dans le miroir à l'intérieur de la porte que Fred est
debout derrière lui.
Fred : "Je suis désolée,
Wesley".
Wesley la regarde: "Tu es
désolée ? "
Fred : "Tu avais raison
sur le fait que j'aime bien les endroits sombres pour me cacher. "
Wesley lève sa hache
et marche lentement vers elle.
Fred : "Mais tu oublies
que j'aime aussi construire des choses. "
Fred tire sur une corde.
Un extincteur se libère et heurte Wesley, l'envoyant sur la bâche.
Il tombe à travers l'endroit du sol qui s'était brisé
sous le poids de Fred plus tôt.
Fred marche vers le trou
et baisse les yeux vers Wesley qui est étalé et inconscient
dans la pièce en dessous.
De jour, à l’Hyperion.
Cordy et Angel sont de retour dans le sous-sol d'entraînement.
Cordy : "Je ne comprends
pas. "
Angel : "Je ne comprends
pas non plus. "
Cordy : "Je veux dire, tu
es un homme. "
Angel et Cordy bougent côte
à côte dans le même exercice d'épée.
Cordy : "Alors pourquoi
le contact de Billy ne t'a pas affecté ? "
Angel : "Eh bien, peut-être
parce que...je ne suis pas humain. "
Cordy glousse : "Oh, c'est
vrai. Et un vampire ne pourrait jamais se changer en monstre. "
Angel : "Eh bien, cette
chose que Billy a lancé sur les autres ?...La haine et la colère...
(C’est la fin de l'enchaînement) C'est quelque chose que j'ai perdu
depuis longtemps. "
Cordy : "Même quand
tu étais mauvais ? "
Angel : "Je n'ai jamais
haï mes victimes, je n'ai jamais tué par colère. C’était
toujours pour la...douleur et le plaisir. "
Cordy : "Huh...Alors je
crois que tu peux dire que ton côté démoniaque est
plus petit que celui des humains. Presque noble... Je veux dire, un peu
sombre et vraiment troublant. "
Ils se remettent en position
pour commencer une autre série.
Angel : "Merci. "
Cordy : "Hm-mm. (Ils commencent
la série) C'est bizarre ! "
Angel : "Quoi ? "
Cordy : "Je suis en train
de m'habituer à lutter dehors et à être consolée
en même temps. "
Angel : "Je comprends. "
Ils se sourient avant de
continuer la série.
Wesley est assis dans son
appartement sombre. Le soleil brille à travers une des fenêtres.
Il ne bouge pas quand quelqu'un frappe à la porte.
Voix de Fred : "Wesley ?...Wesley,
c'est moi, Fred. "
Wesley tourne un peu sa
tête. Après un moment, il se lève et va lentement ouvrir
la porte.
Fred voit la contusion sur
le côté de la figure de Wesley.
Fred : "Oh !…Tu as mal ?
"
Elle lève une main
vers sa figure, mais Wesley recule sans la regarder.
Fred soupire et baisse sa
main.
Fred : "Désolée...J'ai
laissé un tas de messages. "
Wesley : "Oui. Je voulais
te rappeler. Je suis désolé. (Il se penche vers elle et chuchote)
Je suis tellement désolé. "
Fred : "Wesley, tu vas revenir
pour travailler. "
Wesley : "Comment puis-je
? "
Fred : "Qu'est-ce que tu
veux dire ? Comment ne pourrais-tu pas ? Tu es le patron. Nous avons besoin
de toi...Tu as arrêté quelques jours. C'est bien. On l'a tous
fait... Mais maintenant il est temps de revenir. "
Wesley silencieusement :
"Fred, j'ai essayé de te tuer. "
Fred sourit et secoue sa
tête : "Ce n'était pas toi. "
Wesley : "Comment peux-tu
le savoir ? Quelque chose à l'intérieur de moi a fait surface.
Quelque chose de primitif, quelque chose... "
Fred : "Est-ce que tu voudrais
me tuer ? "
Wesley : " Oh, mon Dieu,
non. "
Fred : "Ça n'était
pas quelque chose en toi, Wesley. C'était quelque chose qui t'a
été fait. "
Wesley : " Je ne sais même
pas quel genre d'homme je suis. "
Fred : "Eh bien, je sais
que...Tu es un homme bon. Je te reverrai au bureau ? "
Wesley : "Ouais. "
Fred : "Bien. "
Fred sort doucement et Wesley
ferme la porte derrière elle et commence à pleurer.
Fred s'arrête dans
le couloir et se retourne alors qu'elle entend Wesley pleurer. Elle hésite
un instant, fait un pas en arrière vers la porte, puis se retourne
et part.