Birthday
Angel, épisode 311 saison 3

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 
 

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Transcripts © Buffy Fan 2000/2001 - Merci de respecter les droits d'auteurs
Toute copie, même partielle de ce transcript est interdite. Les personnages ainsi que les droits de la série télévisée "Angel" ne nous appartiennent pas. Ils ont été crées par Joss Whedon, et lui appartiennent, ainsi qu' à Mutant Enemy, Sandollar Productions, Kuzui Enterprises, 20th Century Fox Television et the WB Television Network. Pour toute demande de diffusion, de n'importe qu'elle manière, veuillez vous adressez au webmaster de ce site.

~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~


 


Précédemment dans Angel :

Angel : Je vais avoir un fils.

Darla se plante elle-même laissant le bébé derrière dans la pluie.

Cordy : J'ai un colocataire. C'est cool je ne le vois jamais. C'est un fantôme.

Fred : Quand je te vois toi et Cordélia vous entraîner....C'est simplement naturel qu'elle et toi vous vous attiriez.

Cordy frappe Angel au nez, et il tourne sa tête pour lui cacher sa douleur.

Gunn : Cordélia, elle ne choisit pas d'avoir une vision. Les Pouvoirs les lui envoient quand ils ont des infos à partager.

Cordy : J'attend avec impatience ma nouvelle vision.

Une série de lumière fortes de quelques unes des pires visions de douleurs que Cordy a eu toutes ces années.

Angel : Doucement. Tu vas aller mieux ?

Cordy prend des pilules dans la salle de bain : Ces visions me tuent.

Cordy à Angel : Si je perds les visions, je ne serais plus capable de t'aider. Tu n'aurais plus besoin de moi.

Plan rapproché sur Cordy débraillée et bouleversée.

Cordy : Je..j'aimerais juste vous dire merci. (grande inspiration) Vous avez cru en moi quand personne ne la fait. Même dans mes heures sombres vous étiez là (commençant presque à pleurer) et ça veut dire plus pour moi que vous ne pouvez le croire. (renifle) Je crois que ce que j'essaye vraiment de vous dire c'est...je vous aime. A tous mes fans : (lève une brosse de nettoyage en forme de main) c'est pour vous !

La vue s'agrandit pour montrer que Cordy est assise sur le sol du hall de l'Hypérion. Fred est assise un peu plus loin, portant des gants de plastique jaune et applaudissant frénétiquement.

Fred : Wow ! C'était juste..wow. Parce que....oh, et avec les larmes ! Je...j'en ai des frissons dans les bras.

Cordy : Ouais. C'est le langage célèbre. Pas que je ne l'utiliserai jamais bien sûr.....à moins qu'ils commencent à donner des prix pour la meilleure bave ou saleté. Oh, je le jure. La prochaine fois qu'Angel décide de faire sauter quelque chose qu'il nettoie ses propres marques de brûlures.

Gunn rentre portant une résille et un masque pour le visage et portant une bouteille de spray.

Gunn : Demoiselles. Moins chiant, plus nettoyant.

Cordy : Mon, Gunn. N'as tu pas l'air...stérile.

Gunn enlève le masque : Quelques heures de plus en respirant ce détergent industriel, je crois que je pourrais l'être. Hé, je ne crois pas que vous vouliez échanger vos boulots demoiselles ?

Cordy : Ah...hmm. Racler les entrailles de Wolfram et Hart du sol, hmm. Fred ?

Fred : Tu es roulé.

Cordy rit et repart nettoyer le sol.

Gunn se rapproche de Fred : Wes est de retour ?

Cordy : Non. Il est encore au magasin acheter du dissolvant plus fort.

Gunn salut Fred avec sa bouteille et part.

Angel : Regardez qui revient de sa sieste.

Cordy enlève ses gants et se lève : Oh, Connor !

Angel se blottit avec protection autour du bébé alors que Cordy étend ses bras.

Angel : Whoa, whoa, whoa, whoa....personne sale. Pas touche au bébé.

Cordy : Mais des suceurs de sang de porc sont acceptés ? Je le dis dans le bon sens. Ok, je vais aller me laver les mains, mais quand je reviens je reçoit les premières places pour me blottir avec le bébé.

Angel appelle après elle : N'oublie pas d'aller sous les ongles. (doucement à Fred) Elle le sait ?

Wes arrive dans les portes portant quelques sacs.

Wes : Où est-elle ?

Cordy est dans la salle de bain prenant quelques pilules dans une boite.

Elle sort de la salle de bain pour trouver Gunn et Wes tenant un gâteau avec six bougies et l'image d'une femme super-héros dessus. Tous les quatre commencent à chanter 'joyeux anniversaire'.

Cordy souriant : Oh vous les gars. Je n'arrive pas à croire que vous ayez fait ça.

Gunn : Ne reste pas là. Souffle tes bougies, fille.

Cordy souffle les bougies et les gars l'acclament.

Fred : Tu as fais un voeu ?

Cordy : Bien sûr que oui. Ah, Jude Law était un peu occupé, hein ?

Wes : Oh, je suis désolée pour toi. Et bien, je crois que tu ne veux pas les cadeaux qu'on....

Cordy : Oh, je veux. Je veux les cadeaux.

Gunn et Wes mettent le gâteau sur le comptoir du hall.

Angel : Tu veux porter le bébé maintenant ?

Cordy : Ouais. (prend Connor) Oh, merci. Hé, mon amour. Yeeh, le bébé, bébé.

Angel bouge maladroitement puis sort une petite boite de sa poche.

Angel : Hum...ah, je...je t'ai pris un...un petit quelque chose.

Cordy le prend : Oh, Angel, tu n'avais pas besoin de faire ça. Tu as déjà assez de soucis comme ça.

Angel : Et bien, je suis un champion. (rit) On fait des trucs importants. Hé, et qui est plus important que...

Wes : Tu dois pardonner l'emballage. Quelques uns d'entre nous semblent avoir favorisés une étrange addition de scotch.

Wes, Fred et Gunn arrivent, portant chacun une grosse boîte emballée.

Cordy : Oh....quel cruel dilemme : des cadeaux d'une mignonne petite tête de bébé.

Cordy baisse les yeux vers Connor et roucoule. Puis sa tête s'excite tout sourire parti.

Cordy à Angel : Prend le bébé.

Angel : Tu préfères des cadeaux d'anniversaires plutôt que mon bébé ?

Cordy : Prend le bébé ! Prend le bébé !

Angel prend vite le bébé alors que Cordy est frappée par une vision.

Cordy : Il y a un adolescent, une fille, elle....elle...

Cordy est soudainement soufflée en arrière dans les portes vitrées du cabinet à armes.

Les autres viennent autour d'elle alors qu'elle repose immobile par terre.

Fred : Elle va bien ?

Vue sur Cordy alors qu'elle halète et s'assoie.

Cordy : Je vais bien...les gars. Je vais bien. Je suis juste....

Cordy se tourne pour voir tous les gars entourant son corps...posé à quelques pas d'elle.

Cordy : Morte ?

Intro.

De retour là où on a cessés.

Fred : Oh, non.

Angel : Prend le. (tend Connor à Wes) Allez Cordy, réveille toi. C'est fini. Reviens à nous.

Cordy : Je ne suis allée nulle part. Angel...

Angel : Je t'en prie réveille toi.

Wes : Angel, est-elle....

Angel et Cordy : Non !

Cordy : Je ne le suis pas ?

Angel : Elle respire encore. Son coeur bat encore.

Cordy : Oui ! Mais....si je ne suis pas morte alors...

Angel : Elle est juste dans une sorte de transe ou de coma.

Cordy : Comme l'enfer !

Angel : Et bien, allons la mettre sur le canapé.

Angel et Gunn prenne le corps de Cordy et le portent sur le canapé.

Angel : Doucement.

Gunn : D'accord.

Angel : Doucement.

Cordy regardant : Ookay. J'ai compris. C'est une sorte de cadeau d'anniversaire bizarre que vous m'avez préparés les gars.

Fred remarque une boite de pilule sur le sol là où le corps de Cordy était posé et la prend.

Cordy : D'accord. Bien rigolé. Maintenant remettez moi dans mon corps !

Angel : C'était une vision, n'est pas ? Je veux dire, elle commençait juste à dire quelque chose sur une fille...

Cordy : C'est vrai. Elle est dans une maison à Oak Street (les autres continuent de parler, mais on ne peut pas entendre ce qu'ils disent, pas plus qu'ils ne peuvent entendre ou voir Cordy) le milieu de Reseda. On dirait qu'on a un peu de temps ici, mais...mais (regarde les autres) vous ne pouvez pas m'entendre du tout, n'est pas ?

Lorne descendant les escaliers : C'est quoi tout ce brouhaha, hein ?

Cordy : Lorne ! Dieu merci ! Tu peux m'entendre, hein ? Parce que s'il y a des trucs bizarres, des autres choses, tu es encore capable de...

Cordy s'arrête alors que Lorne marche à travers elle, ne la remarquant pas.

Cordy : Oh. Ce n'est pas bon. (une ombre noire passe au dessus d'elle) Est-ce que quelqu'un d'autre vient de remarquer ça ?

Lorne : Sautant Judas sur un monocycle. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Angel : Tout ce qu'on sait c'est qu'elle a eu une vision.

Fred : Il y a beaucoup qu'on ne sait pas. Je crois qu'elle laissé tomber ça.

Tend la boite de pilule à Angel.

Cordy : Non Fred ! Enlève ça. Ce n'est pas important.

Fred : Seltrex.

Wes : Oh, mon dieu.

Angel : C'est quoi du Seltrex ?

Cordy : Rien ! C'est juste...

Wes : Le Seltrex est un médicament puissant contre la migraine.

Gunn : Peut-être qu'on devrait l'emmener à l'hôpital.

Angel : Pour qu'ils puissent faire quoi ? Faire ce qu'ils ont fait la dernière fois, l'attacher sur un lit et nous dire qu'il n'y a pas d'espoir ?

Wes : Angel a raison. Le Seltrex est puissant mais...il ne cause pas la catatonie.

Lorne : Je prend des ambiances hardcore woo-woo dans ma chambre. Ce n'est pas médical, les enfants. C'est mystique.

Fred : C'est ce que je dis. Il y a tellement qu'on ne sait pas. Si Cordelia prend une drogue si puissante en secret, c'est que les visions font sûrement plus de dégâts que d'habitude.

Gunn : Cette dernière a du la surcharger.

Angel : Ne dis pas dernière ! Ok ? Elle va se sortir de ça. Elle le doit.

Cordy : Bien sûr !

Angel : Ok. Ecoutez, si c'est un problème mystique il doit y avoir une sorte de solution mystique.

Cordy : Bien joué. Grande idée !

Angel : Gunn, toi et Fred allez chez Cordy.

Cordy : Non ! Mauvaise idée ! Mauvaise idée !

Angel soulève le corps de Cordy : Voir si elle cache quelque chose. Quelque chose qui pourrait nous dire ce qui ne va pas avec elle. Wes ?

Wes : Je vais attaquer les livres.

Fred : Je vais prendre la petite cacahuète.

Le groupe se disperse, laissant Cordy derrière dans le hall.

Cordy : Personne ne se soucie de savoir qu'il y a une fille à Reseda qui va être mangée par un monstre, sans oeil à trois bouches ? (entend des murmures indistincts et regarde autour d'elle) Quoi ? Hé ho ? Message. Je vais laisser un message.

Cordy va vers le comptoir mais sa main passe à travers les stylos posés là. Essaye encore, avec le même résultat.

Gunn et Fred se tiennent dans l'appartement de Cordy regardant un chapeau de fête et un klaxon, des confettis descendant du plafond et un panneau 'joyeux anniversaire'.

Gunn : Je crois que Fantôme Denis espérait la fille à l'anniversaire.

Fred sourit et avance : Oh. Salut. Je...je sais qu'on a pas été bien présentés....en fait, je ne sais pas vraiment comment me présenter à quelqu'un qui est, tu sais...ancien. Mais, je suis Fred. (va secouer le haut du chapeau de fête) Je suis contente de te rencontrer.

Gunn souriant : Fred, tu es...tu es tellement cool.

Fred : Je crois qu'on devrait lui dire.

Gunn prend une grande inspiration et avance.

Gunn : Ok. Euh. Tu ferais mieux de ....(a Fred) Est-ce que les fantômes s'assoient ?

Wes est assis à son bureau lisant un livre. Cordy se tient devant lui, lui hurlant dessus.

Cordy : Wesley. Wesley ! WESLEY ! (bouges ses bras frénétiquement) Yoo-hoo !

Wes : Mais si elle est dans un plan astral, elle pourrait être ici incapable de communiquer.

Cordy soupire : Ouais. Là ! Incapable de communiquer. (va doucement jeter un coup d'oeil au livre de Wes) 'Projection Astrale' Je devrais lire ça. (Wes tourne la page) Attend, ne tourne pas...tourne...

Fred : Ca n'a pas de sens.

Gunn : Quoi ?

Fred : C'est complètement...normal.

Ferme la porte du vanity de salle de bain de Cordy.

Gunn : Et c'est mauvais ?

Fred : Non. (se tourne et voit Gunn se tenant à la porte, un des soutiens-gorge de Cordy dans ses mains) ce qui est mauvais c'est que tu fouilles dans (s'arrête alors que Gunn lève ses sourcils vers elle) les trucs...de soutien de Cordy.

Gunn : Quoi...ça ? Allez, tu vas me dire que tu ne caches jamais rien dans ton tiroir à sous-vêtements ?

Fred : Je ne sais pas. Je veux dire, pendant cinq ans je n'ai même pas eu....On ne pourrait pas arrêter de parler de mes sous-vêtements, s'il te plait ? Et repose ça. (Gunn le fait) Je pensais juste que si Cordy prenait quelque chose d'aussi sérieux que du Seltrex elle aurait pris d'autre trucs avant. Mais...il n'y a même pas d'aspirine là dedans. (se rapproche de Gunn) Je crois qu'il la protège.

Gunn regarde dans la pièce, puis va dans la salle de bain de Cordy.

Gunn : Fantôme Denis ? Ecoute, on ne te demandera jamais de trahir Cordy, mais on a besoin de voir ce qu'elle nous cache. Je veux dire, à moins que tu sois si excité par la vie de fantôme que tu veuilles qu'elle te rejoigne.

Après un moment, Gunn soupire et s'assoie au bout du lit de Cordy. Un carton de rangement glisse de dessous le lit. Fred et Gunn l'ouvrent.

Fred : Hmm. Tu as regardé dans le tiroir à sous-vêtements en premier, n'est pas ? (ils prennent plusieurs boites de pilules) La date de cette prescription ? Ca fait un an.

Le corps de Cordy est couché dans le lit d'Angel. Angel est assis dans un chaise à côté d'elle, tenant sa main. A travers l'ouverture de l'autre partie de la suite on peut voir le berceau de Connor.

Angel : Cordy. Ecoute, je sais que tu ne peux pas m'entendre, mais...il y a quelque chose que je dois dire. (pose sa main) J'en ai vraiment marre de toi, tu sais ça ? Je pensais qu'on se faisait confiance. Mais tu mentais. Des MRI et des scanners CAT ? Ca va faire presque un an. Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? J'aurais pu t'aider. Tu me rend tellement furieux.

Cordy : Tu es furieux ? Je me fais jeter de mon corps pour mon anniversaire, et tu es celui qui est furieux ?

Lorne rentre : Toc, toc. Comment va t'elle ?

Angel : Pareil. Tu es prêt ?

Lorne : Comme toujours.

Cordy : Pour quoi ? Qu'est-ce qu'il va faire ?

Lorne s'assoie au bord du lit.

Lorne : Bien que je sois une sorte de faiseur de souhaits j'ai ramené mon casque. La dernière fois que j'ai essayé ça j'ai été soufflé à travers la pièce.

Cordy : Oh, mon dieu, faites que ça marche.

Lorne met ses doigts sur les tempes du corps de Cordy et ferme les yeux. Cordy ferme aussi les yeux.

Lorne : Cordelia ? Tu es là ?

Cordy : C'est moi. Lorne, je suis là.

Lorne : Cordelia ?

Les yeux de Cordy s'ouvrent : Oui ! Un sept un Oak Street. Tu peux m'entendre ? Lorne ?

Lorne éloigne ses mains et regarde Angel.

Angel regarde du corps de Cordy à Lorne : Quoi ?

Lorne : Cordelia n'est pas là-dedans. Elle est juste partie.

Cordy : Je me tient juste devant vous.

Angel soupire et repose sa tête dans ses mains. Cordy lève les yeux alors qu'elle entend de nouveau les murmures indistincts.

Cordy : Et...je suis effrayée.

Angel lève la tête : Non. Ca n'arrivera pas. (se lève) Je me fous de combien de faveurs tu dois appeler. Je me fous de combien de dieux tu dois fâcher. Tu as une connexion avec les Pouvoirs Qui Sont et tu vas me trouver un moyen de leur parler. Compris ?

Lorne se lève : A..Angel mon coeur, ce...ce n'est pas si facile. Je veux dire, contacter les Pouvoirs est une trouble, sans mentionner dangereuse, zone. Mais c'est un....c'est un peu trop demander.

Angel : Je ne demande pas.

Lorne soupire et part. Angel se rassoie dans la chaise à côté du lit.

Fondu sur Cordy assise par terre au bout du lit. Elle regarde alors qu'Angel commence à ronfler. Cordy se lève.

Cordy : Enfin ! (va vers Angel) Ok, Wes, espérons que tes livres savent de quoi ils parlent.

Cordy s'assoie dans la chaise, se fondant dans le corps d'Angel alors qu'elle se positionne pour s'assortir avec celui d'Angel. La tête d'Angel se lève et il expire lentement alors qu'il se redresse. Il voit un marqueur sur la table de chevet, et cogne dans un verre à côté alors qu'il le prend. Bougeant doucement, il commence à écrire 171 Oak sur le mur au dessus du lit.

On entend un murmure indistinct et une fumée noire comme une ombre frémir sur le mur à côté d'Angel.

(J'ai manqué la suite à cause d'un pépin sur l'enregistrement, mais je crois que l'ombre à jeté Cordy hors du corps d'Angel, faisant tomber Angel par terre.)

Wes rentre juste quand Angel se relève du sol.

Wes : Angel....qu'est-ce que tu fais par terre ?

Angel : Je ne sais pas. J'ai eu ce rêve qui, euh...Cordy était là. Elle était...ah, elle essayait de me dire quelque chose. Quelque chose de vraiment important.

Cordy : Oui ! Et, et....?

Angel : C'est bizarre.

Cordy : Comment es-tu un champion ? De quelle manière es-tu un champion ?

Wes : Fred a étudié les derniers scanners CAT de Cordy. Les nouvelles ne sont pas bonnes. Les tests montrent une détérioration neuro-électrique générale.

Cordy : C'est juste une drôle de manière de dire...

Angel : Elle meurt.

Cordy après un moment : Je crois que j'aimais mieux la drôle de manière.

Wes : J'y travaille encore, ah, l'aspect mystique : états de transes, projection astrale, possession spirituelle. Mais si loin je n'ai pas été capable de...Pourquoi tu ne fais pas une pause ? Je...je vais les surveiller elle et Connor.

Angel part, ne rencontrant pas les yeux de Wes.

Cordy baissant les yeux sur son corps : Je ne suis pas encore prête.

Un vent commence à souffler dans la pièce affectant seulement Cordy. Elle recule dans un coin et se glisse lentement au sol, regardant alors que l'ombre sombre suinte du mur en face d'elle. L'air ondule comme un étang et Skip (le démon de That Vision Thing) se matérialise.

Skip : Hé. Comment ça va ?

Pause.

Cordy se lève doucement et s'approche un peu de Skip.

Cordy : Vous êtes...vous êtes...la mort ? Vous venez pour me prendre.

Skip éclate d'un rire faisant écho.

Skip : Foutaises. (lui offre sa main) Je suis Skip. (Cordy le regarde simplement) Tu es Cordelia Chase, non ? (Cordy hoche un peu la tête) Désolé que ça m'ai pris si longtemps, je....(montre son corps) C'est toi ? Beaucoup de gens deviennent astraux, leur forme spirituelle tendent à être une version idéalisée d'eux mêmes. Tu sais, réajuster le nez, perdre le gris, une sorte d'estime de soi. Tu es vraiment sûre, n'est pas ?

Cordy : Qu'est-ce que c'est ? Qui êtes vous ? Qu'est-ce qui se passe bon sang ?!

Skip : Tu as des questions. J'ai compris. Et je vais y répondre aussi, mais d'abord on doit sortir d'ici.

Cordy : Mais pourquoi ? C'est bien ici. Je me sens vraiment à l'aise ici. Je...j'aime être ici.

Skip : Mais tu vois, il y a un léger problème : tu...n'appartiens pas à ici.

Cordy : Parce que je suis morte ?

Skip : Pas encore. Mais tu vas l'être...très bientôt...à moins que...tu...viennes avec moi.

Cordy regarde vers Wes assis sur la chaise à côté du lit.

Cordy : Et bien, je vous suivrais à..à une condition. Vous devez parler à mes amis de la vision que j'ai eu.

Skip : Désolé. Je ne peux pas. Je ne suis pas un messager. Je suis juste un guide.

Skip tend sa main vers Cordy.

Cordy la regarde : Je ne veux pas mourir.

Skip : Alors ne le fais pas.

Cordy met doucement sa main dans celle de Skip. Il y a un flash de lumière bleue.

On voit un tas de tirages de scanners CAT posés sur le bureau de Wes.

Fred : Ils sont d'il y a huit mois. Les points rouges sont ce qu'ils appellent des zones chaudes, ou ce que vous espérez d'un cerveau sain et fonctionnant. Celle-là est datée d'il y a un mois.

Gunn : Les docteurs de Cordy ne pouvaient pas expliquer ça.

Fred bouge le tirage, en révélant un qui est surtout vert et jaune en dessous.

Fred : Vous voyez...le vert est une couleur froide, indiquant d'habitude les zones mortes du cerveau. Normalement vous ne verriez pas un scanner comme ça...

Gunn : A moins que la personne ait été un concombre.

Angel : Comment est-ce que ne pouvait pas savoir ?

Lorne vient en gémissant : Oh, pour l'amour de dieu, que quelqu'un me donne une brise de mer.

Les vêtements de Lorne sont déchirés et sa corne gauche tient à un fil.

Fred : Lorne ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

Lorne : Je ne peux vraiment pas en parler.

Gunn : Alors comment on est supposés les trouver pour qu'on puisse leur botter le cul ?

Lorne : Ah, non. Je veux dire que je ne 'peux pas' en parler. Ils ont jetés un sort. Je suis descendu au....(ses paroles se changent en un marmonnement incohérent) Vous voyez ?

Angel : Tu as eu l'information ?

Lorne : Oh, pourquoi oui, Angel. Ma corne devrait repousser dans quelques jours. Alors aimable à toi d'être concerné. Et bien, ils n'ont pas dit que je ne pouvais pas l'écrire.

Lorne sort un morceau de papier. Angel le prend, attrape son manteau et va vers la porte.

Lorne : Angel, toute plaisanterie de côté, ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère. Seul un champion peut négocier avec le conduit. Et alors là tu as à la...argh arr...

Angel : Je vais garder ça en tête.

Angel part et Lorne se secoue.

Cordy regarde autour d'elle alors qu'un flash de lumière blanche se résout lui-même dans une pièce déserte.

Cordy : C'est....c'est une allée.

Skip : On a juste pensés que tu serais plus à l'aise ici.

Cordy : On ?

Skip : Les Pouvoirs Qui Sont.

Cordy : Les Pouvoirs Qui Sont m'ont fait sauter de mon corps et m'ont envoyés dans une allée ?

Skip : En fait, c'est plus un édifice d'allée. Tu sais, comme dans Matrix.

Cordy : Vous avez vu Matrix.

Skip : Oh, j'adore ce film. Quand Trinity est toute 'esquive ça' et que l'agent froisse juste le (Cordy soupire) et je n'insuffle vraiment aucune crainte, n'est pas ?

Cordy : Pourquoi est-ce que vous m'avez amené ici ?

Skip : Pour te donner un choix. Mais, on y viendra plus tard. Maintenant il y a quelque chose que je veux que tu vois.

Skip touche un écran TV d'information et bouge alors qu'une image de Doyle apparaît.

Cordy : Oh mon dieu...Doyle.

L'écran montre le baiser qui a transféré les visions de Doyle à Cordy.

Skip : C'est là où c'est arrivé, grand cri cosmique. Doyle n'avait jamais pensé à te donner ces visions.

Cordy : Alors pourquoi est-ce que les Pouvoirs Qui Sont l'ont laissé ?

Skip : Et bien, ils sont d'habitude vraiment bon pour rattraper ce genre de choses. Ce qu'ils n'ont pas considéré c'était ses sentiments pour toi.

Cordy : Vous voulez dire...Doyle m'a donné ces visions parce que....il m'aimait ?

Skip : Je ne peux pas répondre à ça. Ce que je peux te dire c'est que c'était une erreur.

Cordy se détourne : Mais je pensais que les Pouvoirs Qui Sont savaient tout.

Skip : La vie et la mort, ce genre de choses, ils ont la main dessus. Qui quelqu'un choisit d'aimer, et bien, c'est juste la bonne vieille volonté libre. Tu vois Cordelia, les visions sont une force ancienne et puissante. Les démons sont les seuls à pouvoir leur résister.

Cordy : Mais je les aient depuis plus de deux ans maintenant. Ca ne veux pas dire que je suis forte ?

Skip : Forte, oui. Démon, non. Demande juste à Tammy ici.

Cordy : Tammy où ?

Skip va sur le côté pour révéler une fille habillée comme une paysanne.

Tammy (avec l'accent de Londres) : Bonjour, mademoiselle ?

Cordy se retourne pour lui faire face.

Skip : C'est Tammy. Elle avait des visions au...17e ?

Tanny : Oui. Je l'ai ait eu un an, et c'était une année diabolique aussi. Les pères de la ville m'appelaient sorcière, ils voulaient me brûler au poteau.

Cordy : Ils vous ont tués parce que vous aviez des visions ?

Tanny : Non, mademoiselle. Ils ne l'ont pas fait. (tourne le dos à Cordy) La dernière vision que j'ai eue a soufflée l'arrière de mon crâne. (Tammy se retourne et on voit le trou à l'arrière de sa tête) Nous ne sommes pas fait pour avoir les visions, nous humains. Ecoutez, vous voulez mon conseil, écoutez cet homme Skip ici présent. Il ne va pas mal vous gouverner, celui là.

Slip sourit : Aw, sort d'ici. (devient sérieux) Vraiment. Sort. J'ai du travail.

Tammy part.

Skip à Cordy : Tu vas bien ?

Dissolve en une lumière blanche et en murmures qui se résolvent en chambre. Ses murs sont cachés dans les ombres. La seule à l'intérieur est un cube de pierre avec un feu brûlant au dessus.

On entend un cri et Angel tombe pour se retrouver face au sol à côté du cube.

Angel : Merci Lorne.

Voix : Il est venu. Le champion est venu. (Angel se relève et regarde autour de lui) Venu pour quoi ? Les réponses ne doivent pas êtres. La mort est certaine. La mort attend.

Angel : Je voudrais parler au conduit.

Voix : Nous sommes le conduit. Nous sommes le point d'accès, le tout le temps, le toujours. Il souhaite nous parler.

Angel : Oui, il voudrait. Est-ce que vous allez vous montrer ?

Voix : Nous sommes sans vue. Informe. Il parle sans savoir. Eloignez le.

Angel : Je n'irais nulle part jusqu'à ce que je reçoive mon message des Pouvoirs Qui Sont. Mon amie...Cordelia...a des visions que les Pouvoirs lui ont donnés. Elles la tuent. Je veux que les Pouvoirs les lui enlève. Laissez là partir. Elle a assez souffert !

Soudainement Angel vole dans la pièce pour se fracasser contre un des murs.

Voix : Souffrir ? Est-ce qu'il connaît la souffrance ?

Angel vole dans la pièce pour se fracasser dans le mur opposé puis tombe au sol.

Voix : Oui il connaît. Les Pouvoirs ne doivent rien. Eloignez le. Eloignez le.

Angel se relève : Je n'ai pas fini.

Skip : Tu n'as jamais eu la vague sensation que peut-être tu avais laissé le four allumé ? Ou que tu es supposée rappeler quelqu'un, que tu vient juste d'oublier qui c'était ? Plus sur le sujet, est-ce que tu ne t'ai jamais sentie de cette façon pour ta carrière d'actrice ?

Cordy : Je n'ai pas de carrière d'actrice.

Skip : Ce qui m'amène au prochain point.

Skip pointe vers un tas d'écrans TV et ils s'allument, montrant des scènes de fêtes hollywoodiennes.

Cordy : Hé ! Je me souviens de cette nuit.

Skip : Tu étais à L.A depuis quelques mois, les choses était un peu pauvres, et dans qui devais-tu rentrer ?

Angel apparaît sur l'écran, se baladant dans la foule.

Cordy regarde avec un petit sourire sur son visage alors qu'elle et Angel se rencontrent à la fête de 'City of Angel'

Skip : Ta vie entière a changée cette nuit. D'une manière que tu ne pourrais pas imaginer. D'une manière douloureuse et indescriptible, je crois que tu seras d'accord. Maintenant, et si la lecture était un peu plus différente ? (les images sur l'écran se rembobinent) Tu es à la ligne de touche ici, (Skip pointe alors qu'un X blanc apparaît sur le coin droit de l'écran) parlant à un couple de nabab rêveurs. Angel est hors champ ici. (un cercle apparaît autour de la tête d'Angel à l'arrière de l'écran) Au lieu de couper vers le milieu pour rencontrer Angel, (deux lignes blanches d'intersection apparaissent sur l'écran) et si tu aurais été obligée de contrer ? Et si ce type, (un cercle apparaît autour d'un autre homme dans la foule) qui s'avère être un agent de talent vraiment puissant, t'avais flanqué (une ligne blanche connecte l'agent encerclé au X indiquant la position de Cordy) t'avais attirée sur le côté ? (une ligne blanche mène au X sur le coin droit de l'écran vers le coin gauche et un autre X) Qu'est-ce qui se serait passé alors ?

Cordy : J'aurais, ah, marqué un touchdown ?

Skip : Métaphoriquement parlant, sapristi, ouais ! A l'intérieur de chaque chose vivante il y a une connection avec les Pouvoirs Qui Sont. Appele cela l'instinct, l'intuition. Au fond on connaît tous notre but dans ce monde.

Cordy : Vous dites que....j'étais faite pour être actrice ?

Skip : Non. Je dis que tu étais faites pour être une actrice incroyablement célèbre et riche. Et les Pouvoirs Qui Sont peuvent réaliser cela.

Cordy : Ils peuvent faire ça ? Ils peuvent retourner le temps ?

Skip : Ils ne le font pas...beaucoup. Pense à ça comme 'écrire sur l'histoire'. De ce moment où tu pourrais vivre la vie que tu as toujours voulue. Pas de monstres, pas de visions, pas de mort. Et bien, pas pendant un bout de temps, bref.

Cordy : Mais pas Angel.

Skip: Cordelia, je veux que tu m'écoutes. Si tu retournes dans ton corps, tu ne te réveillera pas. Tu seras couché là, incapable de bouger, incapable de parler...jusqu'à ce que la prochaine vision te frappe et alors tu mourras.

Cordy : Mais ce n'est pas juste. Comment est-ce qu'Angel saura pour sauver cette fille si je ne lui dis pas où elle est ? Il a besoin de moi.

Skip après un moment : Allons là dedans.

Skip prend la main de Cordy et la met à travers un des murs de l'allée...dans l'espace où Angel se dispute avec le Conduit.

Voix : Ses excuses sont vaines. Son chemin est choisi. Nous n'allons pas interférer.

Angel : Les visions sont trop. Elle n'est pas assez forte pour les supporter.

Voix : Obstiné. Il parle et n'écoute pas.

Angel se retourne en hurlant : Non, vous n'écoutez pas ! Cordelia n'est pas un champion. C'est une fille riche de Sunnydale qui aime jouer au super-héros. Elle n'a pas ce qu'il faut pour faire ça ! Est-ce les Pouvoirs ne l'ont pas compris ? Arrêtez de murmurer et écoutez moi, bordel ! Elle est faible.

Cordy : Skip. Sortez moi de là. Maintenant !

Skip et Cordy disparaissent.

Angel : Vous la tuez. Elle est inconsciente, et elle est seule. Qui sait si elle souffre ?

Voix : Il est fâché. Il a peur.

Angel après un moment : J'ai plus peur qu'elle ne meurt qu'elle ne peut l'être. Qu'est-ce que c'est que ça ?

Skip et Cordy sont de retour dans l'allée.

Skip : Cordelia...tu es sûre ?

Cordy : Vous m'avez donné un choix, alors je choisi.

Skip : Ok, gamine. On y va. Je vais faire de toi une star.

Cordu ferme les yeux.

Voix d'annonceur : Et maintenant, mesdames et messieurs, la deuxième gagnante d'un Emmy Award de notre show, la fille au sourire à un million de dollars : Cordelia Chase !

L'allée s'est changée en plateau de sitcom autour de Cordy. Elle est prise dans la lumière du spot et ouvre les yeux vers les applaudissements de l'audience et de l'équipe. Elle porte maintenant une robe bleu brillante et sourit magistralement à ses fans.

Pause.

On voit les crédits d'ouverture de son show, intitulé Cordy !

(les crédits d'ouverture incluent : Cordelia Chase, Gregory Dunne, Elliott Sims, et Carol Wright

Crée par Phlegmont et Mendoza)

Cordelia : 2,3,4

Chanteurs : Oui, vous pouvez l'entendre dans son rire. Ooh, vous pouvez le voir dans son sourire. Ouais, vous allez être accrochés aux chevrons. Ooh, vous feriez mieux de rester un moment. Ohh, mieux de rester un moment. Oui, le monde entier est plein de rires. Ooh, vous avez fait un peu griller mon coeur. Ouais, vous allez être accrochés aux chevrons. Ooh, mieux de rester un moment. Ooh, vous feriez mieux de rester un moment. Ooh, mieux de rester un moment...

(note : la chanson thème était chanté par Marti Noxon et David Greenwalt. Paroles et musique de David Greenwalt)

L'audience applaudit frénétiquement.

On voit Cordy descendre d'un couloir de la scène, habillée en tenue noire maintenant, ses cheveux coiffés différemment.

Homme hors écran : Grand show, Cordy !

Cordy : Merci, vous aussi.

L'assistant de Cordy vient à côté d'elle, tenant un PDA.

Nev : Ok. Il y a des stars et il y a des stars, et puis il y a vous !

Cordy : Mon dieu, c'est gentil, Nev. Je vous paye assez ?

Nev : Et bien, en effet....

Cordy : Bien. Qu'est-ce qui se prépare ?

Nev : Ok. Vous avez un ajustement de costume. Les Producteurs veulent faire courir quelques idées pour vous dans les prochaines semaines du show.

Cordy va vers quelques fans attendent au fond, et commence à signer quelques autographes qu'on lui tend.

Cordy : Bonjour, comment ça va ? Quel est ton nom ?

Nev : On veut enregistrer ce cancer PSA de la poitrine, mais demain c'est vraiment chargé. Peut-être la semaine prochaine.

Cordy signant encore : Non, faites le demain. Je veux le mettre à l'antenne. (se tourne vers Nev avec un soupir) Nev, vous n'avez jamais ce sentiment persistant d'être supposé être quelque part, faire quelque chose, mais vous ne pouvez pas vous souvenir de quoi ?

Nev : Non. Je suis fortement organisé. C'est pour ça que vous me payez...vraiment bien. Mais avec les vacances à venir je suis vraiment...

Cordy redonne l'autographe et le stylo à un des fans.

Cordy : Je dois y aller, je suis désolée. Je dois y aller.

Commence à marcher. Nev la suit, sortant son portable.

Cordy : Je veux quelque chose. Hypo-quelque chose. Hypothermia ?

Nev au téléphone : Josh, allez mettre un grand bac d'eau glacée dans la chambre de Miss Chase, pronto.

Cordy à elle-même : Non, ce n'est pas ça.

Nev : Annulez l'eau glacée.

Cordy : Hyper...hyperbaric ?

Nev : Josh, faites lui une tente à oxygène.

Cordy à elle-même : Non, ce n'est pas ça non plus.

Nev : Annulez la tente.

Cordy se tourne pour faire face à Nev : Hypérion ! C'est ça !

Nev : L'hôtel.

Cordy : Oui. Je veux aller là-bas.

Nev : Terrifiant. Quand est-ce que vous voulez que je...(Cordy est déjà partie) Maintenant ? Maintenant vous voudriez aller...(Cordy claque des doigts sans regarder Nev) Sans sécurité ? Sans mon entourage ? D'accord. Je vais les appeler. (au téléphone) Josh, une voiture, porte sur le côté, maintenant.

Cordy entre dans l'Hypérion. Un rayon de lumière décore les plantes entourant l'entrée. Il y a de la musique jazz. Les gens sont éparpillés dans le hall. Un groom pousse un chariot à bagage vers l'ascenseur. Des lumières décorent toutes les plantes dans le hall.

Cordy va chez le concierge écrivant quelque chose dans le livre ouvert sur le comptoir de réception.

Cordy : Bonjour. Excusez-moi.

Concierge : Ah, oui, comment pouvons nous...(lève les yeux) Oh, miss Chase. Comment pouvez vous m'aider ? Ah, comment puis-je aider avec...(rit un peu) Comment pouvons nous vous aider ?

Cordy : Je crois que mon assistant a fait une réservation.

Concierge vérifiant dans le livre : Ah. La, ah, suite luxueuse. Je vais vous emmener tout de suite dans ma chambre. 'Votre' chambre, je voulais dire. Bienvenu à l'Hypérion.

Cordy suit le concierge dans le couloir de l'Hypérion.

Concierge : Et nous y sommes, Ms. Chase. (sort une clé et ouvre la porte) La suite luxueuse.

Cordy passe doucement à côté de lui regardant autour d'elle.

Cordy : Non. (montre une porte) Celle-là. (ferme les yeux un moment) Je veux celle-là.

Concierge : C'est ah....c'est une standard Miss Chase. C'est difficilement ajusté pour quelqu'un de votre...

Cordy : Ouvrez-là ?

Concierge : Oui, certainement.

Cordy entre doucement dans la suite qu'elle a choisie et regarde autour d'elle. Le décor standard de la chambre d'hôtel est entrecoupé par la même suite, mais comme elle ressemblait quand Angel l'utilisait, incluant le berceau de Connor.

Cordy va doucement vers le lit alors que le concierge la regarde de la porte.

Cordy : Ce papier-peint....

Concierge : Ah, oui. Dessiné par un artiste renommé Jacques Latour. Une partie du remodelage que nous avons...(Cordy commence à arracher des bouts sur le mur) Ha, ha...Mmm, je haïs ce papier-peint. C'est un mauvais, mauvais papier-peint...

Cordy arrachée assez de papier du mur pour révéler l'adresse qu'elle a écrit dessus en 'empruntant' le corps d'Angel.

Cordy : Un sept un Oak. (se tourne vers le concierge) Où est-ce que c'est ?

Concierge : Ah...

Cordy sonne à la maison 171. Une adolescente vient répondre.

Cordy : Oh, bonjour. Je suis vraiment désolée de te déranger....

Cynthia : Oh, mon dieu. Vous êtes...Cordelia Chase. (Cordy sourit et hoche la tête) Vous êtes...Cordy !

Cordy : Ouais, salut. Ecoute, je sais que tu ne me connais pas, mais est-ce que tu voudrais bien que je...

Cynthia : Oh ! Je vous en prie, entrez.

Cordy : Oh, merci.

Cordy rentre, et la fille ferme la porte derrière elle.

Cynthia : Je suis Cynthia. Cynthia York. J'adore votre show. Comme, aimer l'amour. Vous êtes juste...vous êtes mon idole, Cordy. Je voudrais être comme vous, et avoir ma propre firme de design et....(fronce les sourcils) Attendez une seconde. Qu'est-ce que vous faites à Reseda ?

Cordy rit : Ouais, uhm, hmm. Bonne question. Uhm, ça...va paraître un peu bizarre, mais, uhm, tout va bien ici ? Rien...de mal...n'est arrivé, n'est pas ?

Cynthia hausse un peu les épaules : Mon père nous a laissés il y a quelques mois.

Cordy va toucher l'épaule de la fille : Oh. Mon coeur, je suis désolée. T'as mère est là ?

Cynthia secoue la tête : Elle est allée Ojai visiter quelques amis.

Cordy : Oh. Et bien, ah...C'est, ah...Et bien, ok, alors, ahem...

Cordy se tourne vers la porte pour partir.

Cynthia : Hé ! Tu voudrais voir quelque chose de cool ?

Cordy se retourne : Bien sûr.

Cynthia prend la main de Cordy et l'amène vers un pentagramme sur le sol de l'autre côté du canapé.

Cynthia : C'est un sort de récupération. Je vais faire revenir mon père et le faire vivre à nouveau avec nous. Je suis vraiment sûre d'avoir tout fait juste. Mais pourtant j'ai...renversé du coca sur le livre que j'utilise et j'ai du improviser un peu. C'est un pentagramme super cool, hein ?

Cordy : Cynthia ? Je crois qu'on devrait sortir d'ici avant...

Des flashs de lumière bleue et soudainement il y a un gros démon se tenant au milieu du pentagramme.

Cordy : ...que ça arrive.

Pause.

Cordy pousse Cynthia vers la porte.

Cordy : Sort d'ici, Cynthia. Part !

Cordy attrape une lampe de table et la casse sur la tête du monstre, puis se tourne pour courir. Le monstre la fait trébucher, puis attrape sa cheville. Cordy attrape un livre ( ?) posé sur la table à café et l'enfonce dans la gueule du monstre, le faisant se replier.

La porte derrière elle s'ouvre et Cordy se tourne pour regarder alors que Gunn et Wes entrent. Wes porte une épée dans sa main droite. Sa manche gauche est épinglé, vide, contre le flanc de sa chemise.

Wes à Gunn : Prends la fille.

Gunn à Cynthia : Allons y ! Dehors.

Gunn tire Cynthia vers la porte pendant que Wes transperce le démon avec son épée.

Cordy : Wesley, qu'est-ce que tu fais ici et... qu'est-ce qui... est arrivé à ton autre bras ?

Wes la pousse de côté : Prends garde.

Le monstre revient vers Wes et il le détourne avec son épée. Gunn entre et essaye de frapper le monstre avec sa batte de baseball. Après une brève lutte ils parviennent à tuer le monstre, et Wes l'embroche avec son épée.

Cordy : Alors, tu... aimes... tuer les choses maintenant ? Parce que la dernière fois que je t'ai vu, tu t'évanouissais juste devant eux.

Wes : Cordélia, pourquoi est-tu ici ?

Cordy : Je sais, je sais. Réséda. C'est pratiquement le neuvième cercle de l'enfer.

Wes : Pas Réséda. Ici dans cette maison. Est-ce que cette fille est une amie à toi ?

Cordy : Oh, tu vois, je sais qu'on ne s'est pas vu depuis un bout de temps, Wesley, et... (Rit un peu) Mais il y a quelque chose de bizarre qui se passe avec moi. Comme (chuchotant) une bizarrerie de Sunnydale.

Cynthia : Oh, mon Dieu. (Regardant vers le monstre mort) Ma maman est devenu un monstre.

Gunn tient l'accessoire du monstre pendant sur la porte de son camion sous la bâche étendue sur le parterre. Cordy et Wes sont en train de marchés sur le passage piétons de la maison vers le camion.

Cordy : ...et sous le papier peint se trouvait une adresse. Cette adresse. Alors, pour une raison qu'aucun être sensé n'aurai jamais pensé, je sors et whammo ! Moment amusant avec monstre visqueux. Qu'est-ce qu'il y a avec ça ?

Wes lance son épée à l'arrière du camion et se tourne pour lui faire face.

Wes : Je ne suis pas sûr. Je dois aller consulter mes livres.

Cordy lui sourit : Certaines choses ne changent jamais.

Gunn éclaircit sa gorge derrière eux.

Wes : Oh, désolé. C'est mon partenaire, Charles Gunn.

Gunn : Mec, Wes m'avait dit qu'il te connaissait, mais je... je ne le croyais pas.

Cordy : Ouais, nous allons en arrière. (Donne un rire) En arrière vers, uhm, quand... tu avais deux bras, lesquels, à propos...

Wes : Ah, un couple de démon Kungai il y a des années.

Gunn : Hey, c'est vrai que toi et Wes étaient... Tu sais, que vous aviez eux un petit...

Cordy : ...baiser humiliant où il a bavé sur tout mon menton ? (Gunn regarde de Wes à Cordy) Ouais. Mais j'ai travaillée vraiment dur pour le refouler.

Wes : Exact. Et bien, pour autant que j'aime cette marche mortuaire vers la voie des souvenirs...

Wes va vers le côté passager du camion et ouvre la portière.

Gunn : Hey, qu'est-ce qu'il avait avec vos gens de Sunnydale et la répression ? Je veux dire, vous êtes les trois personnes les plus négatives que j'ai jamais rencontré.

Cordy : Trois ? Qui d'autre est ici à LA ?

On reçoit des flashes du camion de Gunn conduisant sur la route et différente prise de vue de la ville à la nuit.

Wes rentre dans son appartement, suivi par Cordy et Gunn.

Wes : Cordélia, Je veux que tu pense à ça. Angel n'est pas la personne que tu as connu. Il est venu à Los Angeles dans la douleur, vulnérable... et quand Doyle, son seul ami est mort il... il s'est retiré en lui-même.

Gunn : Recevoir les visions ne l'a pas aidé non plus.

Cordy : Alors, laisse moi dire ça franchement. Angel reçoit les visions de personnes qui vont mourir, et il vous dit, et vous sortez et tuez, et... c'est comme ça que vous faites votre vie ? C'est... le job le plus naïf du monde.

Gunn : Ca paye les factures... occasionnellement.

Wes marche vers une porte : Ne sois pas choquée par sa condition. (Prends une clé du crochet à côté de lui) Les visions ont un prix... et l'isolement. Parfois il nous envoit dehors pour sauver des gens qu'il a tué il y a deux cents ans. (Cordy regarde de Wes à Gunn, puis baisse les yeux) Alors, pourquoi on ne lui dit pas juste que tu t'es arrêté pour dire bonjour ?

Cordy : Wesley. Il faut que j'aille le voir.

Wes ouvre la porte d'une pièce vide excepté pour quelques chaînes pendant du plafond et un matelas tordu gisant au milieu du sol. Angel, pieds nus, est assis sur le bord du matelas, ses bras autour de ses genoux. Alors que la porte s'ouvre il halète, puis se blottit davantage.

Cordy regarde vers les chaînes.

Wes : Les limites. Parfois les visions le rendent violent.

Angel se met péniblement sur pied, les bras autour de lui-même et commence à divaguer.

Angel : Un sept un route de Oak, est-ce que vous m'entendez ? Je me sens mieux maintenant. Je peux être seul ici. Je ne vais pas m'enfuir....

Cordy : Oh mon Dieu.

Wes : C'est un de ses bons jours.

Angel : Non, je... je ne le ferais pas. Je ne ferais pas ça. Je ne vais pas faire.. Je ne voulais pas dire... Je ne voulais pas dire... Seulement si c'est mort. C'est moi. (Tombe sur le coin du matelas) C'était ma faute. C'était moi. Je vais bien. Je ne voulais pas dire... Je ne voulais pas dire...

Cordy se rapproche, mais Wes attrape son bras.

Wes : Ne va pas trop près.

Angel couvre sa tête : Ah ! Je ne vais pas m'enfuir.

Cordy marche vers lui : Angel... Tu te rappelles de moi ? (S'accroupit à côté de lui) Cordélia ?

Angel lève les yeux et s'éloigne péniblement d'elle à quatre pattes.

Angel : Non. J'ai peur.

Angel va se recroqueviller dans un coin de la pièce.

Angel : J'ai peur. J'ai peur.

Cordy marche lentement vers lui : Shh. N'ai pas peur. Je ne te ferais pas de mal.

Angel : Je vais bien. Bien. Un sept un. Un sept un. Tu verras. Tu verras, un sept un. Ma tête ne fait pas mal. (Claque sa tête contre le mur) Ma tête ne fait pas mal. Maintenant j'ai chaud. Ma tête ne fait pas mal.

Cordy : Tu ne te rappelles pas de moi, n'est-ce pas ?

Angel : J'étais là. Je voulais mourir. Mais... mais j'étais... j'avais peur de mourir. Tellement peur de mourir. Un sept un.

Angel répète les nombres encore et encore alors qu'il continue à écrire avec son doigt sur le mur à côté de lui.

Cordy : Shh, Angel, ça va. Tout va bien aller.

Angel : C'était ma faute. J'étais là. Je ne pouvais rien faire. Il n'y avait rien que je pouvais faire.

Cordy : Tout va bien aller.

Cordy se penche et embrasse doucement Angel sur la bouche. Wes et Gunn regardent doucement à l'intérieur. Il y a un son zoummant et une lumière bleu passe des lèvres d'Angel à Cordy. Cordy s'assoit sur ses talons et se tourne pour regarder vers Wes et Gunn, puis se lève.

Cordy : Je me rappelle de tout. Les visions (Marche là où Skip se tient soudainement dans la pièce) elles sont à moi.

Skip : Nous avons fait un marché. Tu abandonnais les visions, sans mentionner la mort certaine qui va avec elles, et tu vivrais ton rêve. Dis-moi fou, mais je pensais que c'était une négociation assez loyale.

Cordy : Bien sûr que c'est loyal. Mais ce n'était pas moi.

Skip : Nous avons été sur ça. Je respecte ce que tu essayes de faire. C'est noble et héroïque, et tous ces autres trucs de Russel Crowe 'Gladiator'.

Cordy : Vous avez vu...

Skip : Je ne l'ai pas aimé. Le fait est que les humains ne sont pas assez fort pour supporter les visions ! Période. Même les Pouvoirs Qui Sont ne peuvent pas changer ça.

Cordy se rapproche : Alors trouvez un échappatoire, Skip. Je connais mon but dans ce monde et il inclut les visions. Et si les Pouvoirs Qui Sont ne sont pas complètement bêtes, ils le savent aussi.

Skip : Il y a peut-être un... infime... échappatoire.

Cordy : Je le prendrais.

Skip : Tu peux vouloir penser à ça. La seule façon que tu as de garder les visions est de devenir... en partie démon. (Cordy baisse les yeux) Le processus n'est pas facile. Ca rendra la douleur de la vision comme une promenade à pied à travers candyland. Et même après que la douleur décroît les effets de la transition seront nombreux et imprévisibles. Tu ne seras jamais capable de mener à nouveau une vie humaine.

Cordy regarde vers Angel (qui paraît être gelé dans le temps), puis de nouveau vers Skip.

Cordy : Alors... démonisez moi.

Skip après un moment : C'était un honneur d'être ton guide, Cordélia Chase.

Cordy lui fait un léger sourire.

Skip lève la main, une lumière bleu illumine la pièce et Cordy repart, criant de douleur.

Sur le lit dans la chambre d'Angel Cordy revient, criant de douleur. Angel se rue à ses côtés alors que le reste de la bande arrive en courrant.

Fred : Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?

Cordy s'assoit sur le lit, haletant, et ouvre ses yeux. Angel la prend dans une étreinte.

Angel : J'ai cru que je t'avais perdu.

Cordy : Angel.

Cordy halète, s'éloigne et attrape sa tête.

Cordy : Pas de cornes.

Vérifie son derrière.

Sourit à Angel : Pas de queue.

Angel regarde vers les autres, mais personne n'offre une opinion.

Cordy : Ouf ! Je vérifiais juste.

Cordy sort péniblement du lit et s'étire, pendant qu'Angel prend un regard suspicieux sous l'oreiller avant d'aller lentement derrière elle.

Cordy : C'est tellement bien de redevenir solide.

Angel rejoint le reste de la bande et ils pivotent tous pour continuer d'observer Cordy.

Wes : Cordélia, quellle est la dernière chose dont tu te rappelles ?

Cordy : Quand ? C'était tellement... Oh. Tu veux dire la vision au rez-de-chaussée. Non, j'ai eu une vision, mais elle a été enlevé. Il y avait cette actrice, et un gars manchot. (Tout le monde la regarde silencieusement) C'est une longue histoire. Mais maintenant, nous devons déchiffrer ma vision.

Lorne : Celle que tu viens de dire qu'elle a été enlevée ?

Cordy : Non. Celle que j'ai eu maintenant. Il y a un jeune homme dans un parc à Glendale. Euh, quelque part près d'un étang. Il y a un démon qui l'attend. Il est rouge avec quatre, non en fait cinq cornes.

Angel regarde vers les autres puis de nouveau vers Cordy.

Angel : Euh, Cordy ?

La caméra recule et on peut voir que Cordy flotte au dessus du sol.

Cordy : Quoi ?

FIN



Par Jackie pour Buffy Fan
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