Transcript
français par :
Savine (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Wesley est assis devant un
livre. On peut voir à la page ouverte la gravure d'un démon.
Wesley : "Honnêtement,
n’as-tu jamais vu quoi que ce soit de plus beau ? Si… gracieuse, si pleine
de vie. Et ces yeux ... vous donne l’impression d’être le seul homme
dans la pièce."
Cordy : "Sans compter ses
six seins ! N'importe quel homme aime ça."
Wesley : "Fred n'a pas six
seins !…N’est-ce pas ?"
Cordy, écrivant sur
un bloc-notes : "Sorialus la Ravager. (Elle baisse les yeux sur le livre)
Et ouais, c’est celle de ma vision."
Wesley : "Elle détruit
les gens qui ont tué sa camarade de travail."
Cordy : "Mais plus depuis
un mois à peu près. Je la classerai sous ' en suspens. '…Tu
vas lui demander ?"
Wesley : "A la Ravager ?"
Cordy : "Fred."
Wesley : "Oh !…Oui…mais,
tu sais…le moment opportun. J’entrerai en action quand j'estimerai que
le fer est chaud."
Cordy : "Et bien, fais-le,
Johnny Reb ! Donc je peux entendre parler de quelque chose d'autre et tu
peux faire quelque chose d'autre en plus du sentiment de ton fer chaud."
Wesley : "Est-ce que je
suis très ennuyeux sur le sujet ?"
Cordy sourie : "Tu sais,
il fut un temps où tu pensais que j'étais la chose la plus
belle du monde."
Wesley : "Et bien, je...Tu
es une femme extraordinaire. (Cordy lève un sourcil) Je..."
Cordy : "Repos soldat !
J’aime juste l’entendre de temps en temps. J'étais une vraie chienne
à Sunnydale, j’aurais pu avoir n'importe quel homme. Maintenant,
je suis une sorte de super héroïne et la seule bonne chose
que je peux avoir, c’est un fantôme invisible qui me savonne!"
Elle se retourne pour aller
classer ses notes. Wesley la regarde un moment puis retourne à son
livre.
Wesley : "Je suis désolé.
J’oublierai cette dernière partie."
Cordy sourit : "Tu es un
gentleman."
Angel : "Qui fait quoi avec
la savonnette ?"
(Il y a un jeu de mot avec
Loofa, mais intraduisible en français.)
Wesley se lève :
"Pas Loofa, Looh-fah. Nooctm... Skumth. C'est un démon."
Cordy (à Angel) :
"Alors, tu as mis des vêtements sombres aujourd'hui ?!"
Angel : "Demandez-moi pourquoi
je souris."
Cordy : "Je vais le faire,…parce
qu'il m'effraye."
Angel tire quelques billets
de sa poche arrière et les secoue devant eux.
Angel : "Nous…sortons !"
L'Hyperion dans la journée.
Gunn : "Tu es une femme
remarquable. Particulièrement la manière dont tu peux engloutir
une telle montagne de nourriture dans ta bouche. C'est une sorte d’exploit
Olympien d’autant manger !"
Gunn et Fred traversent
la cour du jardin.
Fred : "Oh, est-ce que j'ai
été un porc ? C’est vrai que ce premier petit déjeuner
m’a semblé très rapide, et que je suis toujours..."
Gunn : "Nah, je me demandais
juste comment toute cette nourriture peut entrer dans ce petit corps qui
ressemble à un bâton."
Fred : "Bâton ? Tu
es une bête !"
Gunn : "Oh, approche. Tu
sais que tu es magnifique."
Fred regarde son dos alors
qu’il entre à l'Hyperion.
Gunn, entrant dans le hall
: "Bonjour amis et voisins. Oh ! Est-ce que ce sont les billets ? Tu les
as eus ?"
Angel : "Et bien, je suis
arrivé à la caisse et..."
Gunn : "Je vais te rembourser.
J’ai l’argent."
Fred : "Bonjour."
Gunn : "Mahta Hari est le
groupe le plus talentueux de Los Angeles. On va s’éclater les gars
!"
Angel : "Le fait est que..."
Gunn met une main sur l'épaule
d'Angel : "Ecoute, mec. Tu ne dois pas t’inquiéter pour l’argent
que coûtera l'Université de Connor. (Il prend les billets
d'Angel) La dernière fois où j’ai vu Mahta Hari au Troubadour,
ils ont…(Il lit les billets)" Blinnikov. Le Corps du Ballet du Monde. Qu'est-ce
qui se passe ? "
Angel : "J'essayais de parler.
Je suis arrivé à la caisse et boom! Ce soir seulement !"
Gunn : "Mais…tu as pris
tes billets pour ce Ballet avec l’argent de Mahta Hari ?"
Angel : "C'est le Corps
du Ballet du Monde Blinnikov !"
Cordy : "Dis comme ça,
ça a plus de sens."
Angel : "C'est un des plus
importants Ballets du monde ! Et ils vont jouer Giselle ! C'est la plus
connue !"
Gunn : "Ça ressemble
à un horrible cauchemar."
Wesley : "Je pense que j'ai
entendu parler d'eux. Très en avance sur leur temps."
Angel : "Oh, ouais ! Ouais.
J'ai vu leur représentation de Giselle en 1890. J'ai pleuré
comme un bébé. Et j'étais mauvais !" (càd :
Angelus)
Fred : "Je …je pense que
ça va être excitant !"
Wesley : "Oui."
Gunn : "Non. Non ! Ce n'est
pas Mahta Hari. C'est juste des types maigrichons qui sautent partout en
collants et tutus et qui montrent beaucoup trop de choses à mon
goût... C'est juste... (À Angel) Je n’aurai plus jamais confiance
en toi ! Ma confiance est partie."
Cordy : "Oh ! Remet-toi.
Est-ce que c’est habillé ?"
Angel : "Bien sûr."
Cordy : "Je suis des vôtres."
Angel : "Les gars, voir
ce Ballet de ses propres yeux, c’est... (Il soupire) ça ressemble
à un autre monde. Gunn, ces types sont talentueux et tu vas t’éclater."
Gunn : "N’utilise pas mes
propres expressions quand je n’ai plus confiance en toi !"
Cordy : "Allons, les gars.
Le jour avance, on a des affaires à résoudre."
Gunn : "Bien. Mais je ne
paye pas, d’accord ? Parce que c'est... (Il regarde les billets) c'est...ça
ressemble à un cauchemar."
Le directeur de la société
du ballet (qui porte une pierre rouge autour du cou) et un autre homme
arrivent sur la scène du théâtre.
Homme : "C'est un tel honneur
d'avoir la troupe ici, je dois dire. Vous tous bourdonnant ici pour voir
le Blinnikov exécuter Giselle... Je ne peux pas imaginer à
quoi va ressembler cette soirée."
Directeur : "Ce sera la
performance de toute une vie."
L'angle de caméra
change et on voit au balcon quelques mains grises-pelées passées.
On entend aussi certains rire de manière étrange et sotte.
Directeur : "Je vous le
garantis."
INTRODUCTION
Cordy et Fred sont dans un
magasin de vêtements.
Fred : "Est-ce que tu es
sûre que notre place est ici ?"
Cordy : "Et bien, nous pourrions
toujours obtenir nos tenues à 'la Maison de la Fille de la caverne
de Toiles d'emballage', mais ça date de la dernière saison.
Les mecs louent tous des smokings. Nous devons être sur notre 31."
Fred : "Mais ne sommes-nous
pas…tu sais…pauvres ?"
Cordy : "Il y a une tradition
chez nous. Ça s’appelle 'Acheter une robe, la porter une fois et
la rapporter le jour suivant.' Tout se joue dans la dissimulation des étiquettes
alors que c'est branché."
Fred : "Oh ! Bien. Je suis
très enthousiasmée pour ce soir. J'aime le ballet ! Je veux
dire, je n'en ai pas vu beaucoup, mais ma famille avait l'habitude d'aller
voir Casse-noisettes chaque Noël et j'ai fait mon premier rêve
sexuel avec Mouseking !" (Un danseur)
Cordy regarde Fred et approuve
de la tête en montrant une robe.
Cordy : "Viens par là."
Elle met la robe contre
Fred, secoue alors sa tête et remet la robe sur le support.
Fred : "Puis-je te demander
quelque chose ?"
Cordy, regardant une autre
robe : "Je pense que vous êtes parfaitement faits l’un pour l’autre.
(Elle se retourne et sourit à Fred) J'ai des pouvoirs magiques,
tu t’en souviens ?"
Fred parle de Gunn alors
que Cordy parle de Wesley.
Fred : "C’est…c’est pas
que nous ayons parlé de quelque chose... mais il est ...si doux
et je me sens si à l'aise avec lui... (Elle baisse les yeux) Je
veux dire, je ne sais même pas s'il ressent..."
Cordy : "Il ressent."
Fred, levant les yeux :
"Des sentiments ?"
Cordy : "Oh, rien de bien
défini. Mais si nous trouvons la bonne tenue pour ce soir, ça
pourrait devenir concret."
Fred : "Et ensuite, nous
devons trouver une robe pour toi. Quelque chose qui rendra Angel fou."
Cordy : "Fred, ma chérie.
Angel est fou."
Fred : "Et bien, je sais
qu'il veut être le mieux pour toi..."
Cordy : "C'est ça.
Notre Champion du monde va passer toute la journée à s'inquiéter
pour sa tenue !"
A l’hôtel, Lorne essuie
de la bave sur l'arrière de la veste d'Angel avec un chiffon.
Angel : "Ça va ?
Il y a une tache ?"
Lorne : "Oh ! Relaxe petit
gâteau en miette. Mon gars, le petit Connor rote comme un champion
!"
Angel : "Au moins il dort."
Lorne : "Qui ne dormirait
pas ? Avec cette douce berceuse irlandaise que tu as chantonné.
Juste un petit cheveu sur l’épaule, mais…en fait…Cordelia ?"
Angel : "Quoi Cordelia ?"
Lorne : "Je t’ai lu quand
tu chantais, toi le Grand muffin de maïs et euh,…tu ne peux pas dire
que je te blâme. Je veux dire, quelle femme elle est devenue !"
Angel : "Tu n’es pas censé
me lire. De toute façon, tu me lis mal."
Angel s'assied sur le bord
de son lit et commence à mettre ses chaussures.
Lorne : "Désolé,
strudel. Mais ce n’est pas que quand tu chantes. Nous avons un qualificatif
à Pylea : Kyrumption."
Angel : "Je le connais."
Lorne : "Bien. Quand deux
grands héros se mettent ensemble..."
Angel : "Personne ne se
mettra ensemble, OK ? Il n’y a pas ‘d’ensemble’, et il n’y aura pas ‘d’ensemble’…"
Lorne : "Tu ne peux pas
lutter avec Kyrumption, petit pain à la cannelle. C'est le destin.
C'est les étoiles. Kyrumption est..."
Angel : "Arrête d’en
parler. Et arrête de me donner des noms de pâtisseries."
Lorne observe Angel un instant
: "Tu es très limité comme homme, Angel. Mais tu es un homme.
Tu as un cœur. Et Cordelia est une femme endiablée. Je veux dire,
si je pensais qu’elle pouvait faire avec la couleur verte, je te mettrais
hors compétition. Mais elle est hors de ma ligue. C’est une Championne,
Angel, comme toi. Et en plus, nous savons tous que tu en pinces pour les
ex- pom-pom girls..."
Lorne s’assied sur une chaise
en rigolant. Mais Angel baisse les yeux.
Angel : "Qu’est-ce que j’ai
à lui offrir ?"
Lorne : "Dois-je moi-même
y répondre ? Tu dois juste agir, Angel. Tu dois lui apprendre ce
qui se passe en toi. Parce que mec, c'est réel et…tu ne dois pas
louper cette chance !"
Angel secoue sa tête
: "Lorne. Cordelia, elle est..."
Cordy : "Elle est quoi ?"
Lorne et Angel se retournent
pour regarder Cordy qui est debout dans l'embrasure de la porte, dans une
robe magnifique.
Angel, après un moment:
"Je…je disais juste que tu n’es pas vraiment une fan de ballet."
Lorne de côté
à Angel : "Tu…tu sais, oublie tout ce que j'ai dit. J'avais oublié
à quoi elle ressemble."
Angel à Cordelia
: "Tu…tu ressembles à..."
Cordy : "à une fan
de ballet ? (Elle s’approche en marchant d’une manière sexy) à
un aficionado ? à un partisan ? Alors ? (Elle se met face à
Angel pour ajuster son nœud papillon) Ce soir, j'ai décidé
que nous ne devions pas être les gens mornes que nous sommes d’habitude.
(Elle sourit à Angel) Ce soir, nous sommes juste deux ou trois jeunes
gens sophistiqués qui vont avec plaisir à une soirée
de danse classique. Quand penses-tu ?"
Angel : "Je suis d’accord."
Gunn : "Tu promets que tu
ne vas pas rire ?"
Fred : "Je promets."
Gunn : "Ça doit venir
du fond du cœur."
Fred : "Arrête de
faire comme si tu étais une petite fille ? J'ai dit que je promets."
Gunn sort du bureau et se
met devant Fred pour qu’elle puisse le voir dans son smoking. Les yeux
de Fred s’agrandissent. Après un moment, elle éclate de rire.
Gunn : "C'est ce que tes
promesses valent ? Je te rappelle que j’ai déjà eu beaucoup
de déceptions aujourd’hui dans ma vie."
Fred : "C'est juste…mon
Dieu, tu es si beau !"
Gunn sourit : "Tu sais qu'il
y a beaucoup de gens qui m’ont dit ça et qui ne sont plus en vie
aujourd’hui. Mais…tu es si…tu es si jolie que je ne peux pas me battre
avec toi."
Fred : "Cette soirée
est… je ne sais pas… comme magique. C'est stupide ?"
Wesley arrive et couvre
les épaules de Fred avec un châle.
Wesley : "Pas du tout. (A
Gunn) Finalement, tu es sorti de l’ombre."
Gunn fait un mouvement de
tête vers Fred : "Et regarde ma récompense."
Wesley : "Oui. On dirait
une vision."
Cordy descend l’escalier
au bras d'Angel.
Cordy : "Merci, mais non
merci. Il n'y aura aucune vision ce soir."
Angel : "Comment peux-tu
en être si sûre ?"
Cordy : "J’ai eu une vision."
Wesley met son châle
à Cordy.
Cordy : "Merci. (Elle lui
chuchote) Le fer est chaud."
Wesley regarde de Cordy
à Fred. Ils traversent tous le lobby.
Fred regarde autour d’elle
dans le hall d’entrée du théâtre avec un grand sourire
sur son visage.
L'équipe prend place.
Wesley, Fred et Gunn sont assis ensemble dans une rangée. Angel
et Cordy ont des places dans la rangée juste derrière eux.
Angel : "Désolé
qu’ils ne soient pas plus proches. Avoir 5 sièges ensemble..."
Wesley : "Ne sois pas idiot.
Nous sommes les mieux placés. Nous avons une vue d’ensemble."
Cordy : "En plus, nous sommes
plus près de la sortie de secours comme ça."
Angel : "Je me souviens
qu’à l’époque, j’avais toujours des places au balcon… ou
je mangeais les gens qui en avaient."
Cordy : "C’est pas la peine
de se remémorer le passé. Vis le présent. Apprécie."
La caméra descend
vers la scène alors que le rideau s'ouvre. Quand le ballet commence,
la caméra montre une loge au balcon d’où le directeur russe
observe la performance.
On voit ensuite Cordy en
train de ronfler à sa place. Elle sursaute brusquement et se déplace,
mais sans se réveiller. Sa tête est maintenant couchée
contre l'épaule d'Angel, ronflant toujours tranquillement.
Dans la rangée devant
eux, Wesley jette un coup d’œil à Fred, tandis que Gunn se penche
en avant, le sourire sur son visage, pour mieux regarder le ballet. Fred
regarde Gunn en souriant. Retour derrière eux. Cordy ronfle toujours
sur l’épaule d’Angel qui regarde la performance quand soudain, un
froncement de sourcils s'étend sur son visage.
L'acte arrive à sa
fin et les gens commencent à applaudir.
Gunn frappe dans ses mains
: "Bravo ! Bravo !"
Cordy se réveille
brusquement : "J’ai adoré !"
Angel : "C’est juste l'entracte."
Cordy : "Oh !"
Gunn : "Bravo ! Bravo !"
Cordy regarde la veste d'Angel
où sa tête reposait.
Cordy : "Ce n'est pas de
la bave, hein ?"
Angel : "C’est bon. Comparé
au dos..."
Le groupe sort dans le lobby
du théâtre.
Gunn : "Je ne le dirai qu’une
seule fois, et vous pouvez penser ce que vous voulez : ces types sont talentueux
et je m’éclate !"
Wesley : "Ils méritent
leur réputation. La chorégraphie a beaucoup changé
depuis..."
Angel : "Non. RIEN a changé."
Wesley : "Et bien, c'est
merveilleux qu'ils soient capables de..."
Angel : "Non. Ce que je
veux dire, c’est que RIEN a changé. Ce sont les mêmes danseurs
qu’à l’époque."
Fred : "C'est impossible.
Nous regardons exactement la même troupe que tu as vu en 1990 ?"
Gunn : "Je pense qu'il avait
dit 1890."
Fred : "Oh ! Et bien, c'est
encore plus impossible."
Angel : "Alors, quelqu'un
veut m’expliquer comment c’est possible que nous regardions un ballet mettant
en vedettes des gens qui devraient être morts il y a soixante ans
?"
Tout le monde échange
des regards inquiets, mais personne n’ose parler.
Cordy : "Et bien, c'est
une question difficile. Il y a un buffet ?"
Pause
Wesley : "Alors, qu’en pensons-nous
? Vampires ?"
Cordy : "Et bien, ils ne
sont pas vraiment bronzés..."
Gunn : "Cela expliquerait
la précision et l'athlétisme . Je veux dire, certains des
sauts étaient... (Il voit les autres le regarder) Vous savez, j'étais
cool avant de tous vous rencontrer !"
Cordy : "Des vampires dansants.
Qui n'est pas effrayé ?"
Angel : "C’est pas ça.
Je le saurais. Je le sentirais."
Wesley : "Même d’aussi
loin…(Angel le regarde) ... avec une…une vue panoramique ?"
Angel : "Nous devrions le
vérifier."
Fred : "Peut-être
qu’après la représentation nous devrions aller en coulisse
?"
Angel : "Je pensais maintenant.
Vous devriez y retourner. Je m’en occupe."
Cordy : "Je te suis. La
magie du ballet…c’est vraiment pas pour moi."
Wesley : "Comment les danseurs
garderont-ils la mesure sans ton ronflement rythmique ?!"
On entend la sonnerie qui
indique la fin de l’entracte.
Cordy à Wesley :
"Ne crois pas que ça ne va pas te hanter."
Angel : "Allez !"
Gunn à Wesley: "Grouille."
Angel et Cordy descendent
un escalier et découvrent un grand garde chargé de la sécurité
debout devant la porte au fond.
Cordy : "Regarde le colosse."
Angel : "Un gros paquet
de muscles pour une troupe de ballet..."
Cordy : "Tu veux que je
le distrais ? Que je sois agréable, très agréable
tandis que tu te faufiles ?"
Angel : "Ne sois pas stupide.
Si j’étais ce type et que la plus belle femme que j'ai jamais vu,
me faisait des yeux doux, je penserais que c’est un pari ou une escroquerie."
Cordy : "Comment viens-tu
de m’appeler ?"
Angel : "Je suis désolé.
Tu n’es pas stupide."
Cordy : "Non. Après
ça."
Angel comprend qu’il a fait
une gaffe.
Angel : "Je pense que je
devrai juste aller faire preuve d’un peu de violence."
Cordy : "Hé ! Deux
secondes. Je pense que je pourrais avoir une approche qui soit un peu plus
subtile."
Cordy s’approche du gardien
: "Hé ! Vous aimez les pots de vin ?"
Garde, souriant : "Jamais
essayé."
Cordy sort de l'argent :
"Et bien, nous aimerions vraiment aller derrière la scène."
Garde, prenant l'argent
: "Ouais, bien, mais ça ressemble plus à un pourboire qu’à
un pot de vin. Et puisque je ne m’occupe pas du stationnement de votre
voiture, il n'y a vraiment aucune manière de ..."
Le garde rend l’argent à
Cordy quand il est abasourdi par Angel.
Angel : "Et bien. C'est
comme ça que nous ferons alors."
Cordy, alors qu’ils passent
la porte : "Bien. Tu as vu le chemin par lequel nous sommes passés
? Tu t’en souviens ?"
Angel jette un coup d'œil
devant lui dans le couloir qui semble sans fin.
Angel : "C'est clairement
un charme, ou un flux temporel, ou quelque chose. Je ne pense pas que nous
voulions rester ici."
Cordy : "Et bien, retrouvons
les autres pour trouver un plan."
Ils retournent vers la porte
qu’ils viennent juste de passer, mais au lieu de cela, il y a juste un
autre couloir sans fin.
Angel : "Travaillons à
un autre plan."
Wesley, Fred et Gunn regardent le ballet. Le directeur est toujours dans sa loge au balcon.
Angel et Cordy descendent
le couloir. Angel ouvre une des portes et ils entrent.
Angel : "C'est sa loge."
Cordy : "A la ballerine
prima ?"
Angel : "Rien a changé
!"
Cordy s'assied à
la table de toilette et y prend une petite chaîne avec une croix.
Cordy : "Elle l'attendait
ici."
Angel : "Il fait chaud.
Il fait très chaud."
Cordy se retourne pour le
regarder : "Je le ressens."
Angel : "Quelque chose est
arrivé ici."
Cordy se lève : "Angel
?"
Angel : "Ouais ?"
Cordy : "Je veux que tu…me
déshabilles."
Angel : "Tu veux quoi ?"
Cordy : "C'est juste un
autre costume. Je veux que tu vois qui je suis vraiment . Tu es le seul
qui le puisse."
Angel secoue sa tête
légèrement : "Je ...ce n’est pas nous. Cordelia, nous les
représentons. Quelqu'un est..."
Cordy revient à elle:
"Ho ! T’ai-je…t’ai-je demandé de me déshabiller ?"
Angel s’approche tout près
d’elle: "C’est ce que tu veux ?"
Cordy : "S'il te plaît...
Je..."
Angel : "Tu veux que je
fasse l'amour avec toi ici et maintenant ?"
Cordy : "Tu sais ce que
je veux."
Angel caresse sa joue et
se penche encore plus près d’elle.
Angel chuchote : "Mais tu
as peur."
Cordy : "Et s'il nous trouve
?"
Angel : "Je n'ai pas peur.
Je n'ai peur de rien."
Cordy chuchote : "Je ne
suis vivante que quand tu es à l’intérieur de moi."
Ils commencent à
s'embrasser.
Nous voyons la ballerine prima danser avec le danseur principal.
Cordy et Angel s'embrassent
toujours passionnément. Tout d’un coup, il y a un son sifflant et
Angel se meut par saccades loin de Cordelia. Il reprend son souffle, une
main devant sa bouche.
Angel : "Oh ! Cordelia !"
Cordy : "Oui."
Angel : "Je suis désolé."
Cordy : "Non. Nous devons
sortir d'ici."
Angel : "Oui."
Ils respirent vite et reculent
ensemble.
Cordy, n'essayant pas de
partir : "On est pas sortis."
Angel : "Je sais…Exacte."
Ils luttent pour ne pas
se sauter dessus, puis traversent la pièce l’un vers l’autre. Cordy
se met de dos. Angel la prend dans ses bras et lui caresse le cou.
Cordy, à bout de
souffle : "Ouvre la porte bon sang !"
Angel : "C’est difficile."
Cordy : "J’ai remarqué
!"
Sans se décoller
l’un de l’autre, ils essaient d’ouvrir la poignée de porte. Ils
y arrivent et se dépêchent de sortir. Angel claque la porte
derrière eux.
Cordy : "Ho !"
Angel, penchant son dos
contre la porte : "Bien dis !"
Cordy indique la porte :
"Que diable est cet endroit ?"
Angel : "Il y a de l'alcool.
Une énergie prise au piège dans le temps. On s’est repris."
Cordy : "Ouais. Effrayant…Et
bien, c'est une bonne chose qu'on soit sortis tout de suite !"
Cordy rit alors qu’elle
et Angel regardent le pantalon d’Angel…( !) Angel enlève sa veste
et la plie sur son bras, stratégiquement placée devant son
corps...
Angel, gêné
: "Ouais. C’est une bonne chose."
A l’Hyperion, Lorne place
Connor dans son berceau dans le bureau d’Angel en chantant doucement.
Lorne, en chantant : "Endors-toi,
la berceuse, tu as mangé et tu es somnolent. Tu es avec l'oncle
Lorne qui n'en veut nullement de ne pas avoir été invité
au ballet."
Lorne s'assied au bureau
et prend un magazine.
Lorne, en chantant : "Et
je n’ai certainement pas en tête de te vendre au premier culte de
vampires qui me fera une offre convenable..."
La caméra déplace
dans le lobby et en haut de l'escalier, puis revient dans le vestibule.
On entend des pas.
Lorne lit le magazine, fredonnant
un air. Il s'arrête et jette un coup d’œil vers la porte. Il pose
le magazine et se lève.
Lorne : "Hé ! Tu
t’endors juste, petit crabe. L'oncle Lorne va s'assurer que nous sommes
seuls."
Lorne prend la hache de
combat d’Angel qui est posée à côté du petit
canard en caoutchouc de Connor. Il se dirige doucement vers la porte.
Lorne : "Je ne serai pas
long."
La porte s'ouvre alors que
Lorne écarquille les yeux.
Lorne : "Oh mon Dieu !"
Angel et Cordy errent dans
le couloir sans fin.
Cordy : "Es-tu sûr
que c'est la voie ?"
Angel : "Je suis sûr
que c'est la voie 1. L’endroit est un labyrinthe. J'espère juste
qu'il y a une autre pièce. Nous pouvons juste aller..."
Cordy : "Bon sang !"
Angel : "Quoi ?"
Cordy : "J'ai dit quelque
chose. Souviens toi, dans la loge. Quelque chose d'important. Tu t’en souviens
?"
Angel : "Uhm…que...que tu
es seulement vivante quand…quand je suis en ..."
Cordy : "Pas ça !"
Angel : "Non. Bien sûr.
Je…j’ai juste... Oh. Hé ! J'ai dit que tu avais peur."
Cordy : "Et j'ai dit…Et
s'il nous trouve ?"
Angel : "Elle avait un amant
secret."
Cordy : "Ils avaient peur
de quelqu'un. Et je parierai que ce quelqu'un est la raison pour laquelle
nous sommes collés ici ! Nous sommes partis bien trop tôt."
Angel : "Nous ... qui ?
La loge ?"
Cordy : "C'est un indice
! Cet alcool ou…ou l'énergie ou…ou peu importe, est toujours dedans.
Donc nous pouvons comprendre ce qui est arrivé. Nous devons y retourner
!"
Angel : "Je suis émerveiller
par cette mauvaise idée !"
Cordy : "Tu veux errer dans
ses coulisses qui ressemblent à une spirale infernale pour toujours
?"
Angel : "Je suis sûr
qu'il y a d'autres pièces..."
Cordy : "Tout ce que nous
devons faire, c’est rejouer la scène. Entrer, sortir. Personne ne
devient heureux."
( En référence
au bonheur que ne doit jamais connaître Angel s’il ne veut pas redevenir
Angelus.)
Angel : "Et s'il n’y a…
plus de paroles dans cette scène ? Ecoute, l'alcool m'a déjà
joué des tours avant. Ne va jamais..."
Cordy retire le collier
avec la croix et le lui montre.
Cordy : "Et bien, j'ai ma
petite croix si les choses échappent au contrôle. (Angel ne
la regardera pas) Hé !…c'est maladroit, mais ce n'est pas Nous.
Tant que rien n'est enlevé ou…inséré, tout est oublié."
Angel : "C’est nous…Cordelia.
C’est toi et moi…T’embrasser, c'est...ce n'est pas quelque chose que je
peux juste..."
Cordy : "Oh ! Viens. Ce
n'est pas si horrible. (Elle se retourne pour descendre le hall) (A elle-même)
Il a du sang de démon sur les mains, très bien ! Mais demandez-lui
d’embrasser une chaudasse, et il flippe ! (Elle revient vers Angel) Mon
champion, mesdames et messieurs."
En haut du théâtre,
Fred observe la ballerine danser. La main de Wesley se déplace lentement
vers la main de Fred, sur son genou… de même que la main de Gunn
de l’autre côté !
Fred chuchote : "Angel !"
Wesley et Gunn retirent
brusquement leurs mains avant qu’elles ne touchent les genoux de Fred.
Gunn : "Hein ?"
Fred : "Et Cordy ! Ils sont
partis depuis trop longtemps."
Wesley, après un
moment : "Tu as raison. Venez."
Gunn, alors qu’il se lève
avec eux : "Nous allons manquer la fin !"
Wesley : "Je suis désolé."
Cordy et Angel sont de retour
dans la loge de la ballerine. Ils sont éloignés.
Angel : "Quoiqu’il arrive
?"
Cordy : "Uhm..."
Cordy arpente un petit cercle,
se retourne ensuite pour faire face à Angel.
Cordy : "Et bien. Reprenons
où nous en étions…"
Ils répètent
ce qu’ils ont dit tout à l’heure afin d’être à nouveau
ensorcelés.
Cordy : "Je veux que tu
me déshabilles."
Angel : "Tu veux que je
fasse l’amour avec toi ici et maintenant ?"
Cordy : "Oui, mais je suis
effrayée."
Angel la corrige : "Mais
tu as peur."
Cordy : "J’ai peur. Et si
nous…il !… nous trouve ?"
Angel attrape maladroitement
une des épaules de Cordy et la tire tout près de lui.
Angel : "Et bien, je n'ai
peur de rien."
Cordy : "Seulement vivante
quand à l'intérieur, blah, blah, blah..."
Cordy se met à loucher
alors elle ferme ses yeux et embrassent rapidement Angel. Ils regardent
alors autour d’eux dans la loge.
Angel : "Peut-être
que ça ne fonctionne qu’une fois. Tu sais, quand l'énergie..."
Cordy se rapproche et embrasse
passionnément Angel. Sa croix en collier tombe de ses mains derrière
Angel.
Fred, Wesley et Gunn rencontrent
par hasard le garde chargé de la sécurité inconscient.
Gunn : "Au moins, Angel
nous a laissés un indice !"
On entend les rires et cris
mélangés de deux formes qui s'éloignent alors qu’ils
franchissent la porte.
Le directeur est en haut
dans sa loge, observant la danse de ballerine. On voit deux paires de mains
blanches-transparentes à l'arrière sa chaise et on entend
le même mélange de rires et de cris.
Directeur : "Traitez avec
eux. Je ne peux pas être dérangé tout de suite."
Les deux formes s'éloignent.
Angel couche Cordy sur le
canapé dans la loge de la ballerine, couvrant son cou avec des baisers.
Cordy : "C'est mal."
Angel : "Silence."
Cordy : "Tu ne le connais
pas…Il a le pouvoir."
Angel : "Le pouvoir de faire
ça ?"
Cordy halète, respire
à fond…et gémit.
Cordy : "Stephan, son pouvoir
est artificiel. Il pourrait..."
Angel : "Quoi ? Nous tuer
?"
Cordy : "Pire."
Angel : "Kurskov possède
la troupe. Il ne te possède pas."
Cordy : "Il ne le sait pas.
Il ne pense pas… (Elle s’assoit alors qu’elle commence à parler
avec un accent russe) que je danse pour lui. Il n’est qu’un admirateur
trompé. Il pense que je l'aime."
Angel : "Pars avec moi.
Maintenant. Ce soir. Nous disparaîtrons. Même Lui ne nous trouvera
pas."
Cordy : "Je ... Stephan,
tout ce pour quoi j’ai travaillé se trouve ici."
Angel : "Tu pourras toujours
danser."
Cordy : "Vraiment ? Je ne
peux pas... Non pas encore…Peut-être quand nous serons..."
Angel : "Ne le fais pas.
Ne fais pas de promesses."
Cordy : "Aide-moi. Aide-moi
à ne plus avoir peur."
Elle se recouche sur le
canapé alors qu’Angel l’embrasse dans le cou.
Fred, Gunn et Wesley marchent
dans le couloirs sans fin.
Gunn : "Ce n'est pas très
bon."
Fred : "Vous entendez ?"
Wesley : "Il y a quelque
chose."
Deux formes volettent à
travers le couloir derrière eux, inaperçues. Nous pouvons
entendre des gémissements.
Wesley : "Quelqu’un a de
la peine."
Fred : "Ou quelqu’un a du
plaisir…"
Angel couvre maintenant de
baisers le nombril de Cordelia qui a enlevé sa chemise.
Cordy gémit : "Oh,
non. (Soudainement, ses yeux s'élargissent et elle s’assied) Oh,
non !"
Angel se redresse mais se
retrouve sur le plancher, frappé par un des favoris du directeur.
Cordy jette un coup d'oeil derrière le canapé et voit le
favori, qui porte un gris 'masque de comédie', frapper Angel à
travers le menton avec une droite dure.
Cordy : "Oh, Dieu merci
!"
Angel riposte, frappant
le favori à terre.
Cordy se rhabille : "Bien.
Voilà. Bon. Ils ont probablement été interrompus par
ce Count Kurskov, ou par un de ses laquais, n’est-ce pas ? Donc nous avons..."
Cordy met ses mains devant
elle pour se protéger alors qu’Angel lui saute dessus. Elle libère
un cri perçant alors qu’Angel tente de repousser un des favoris
qui veut attaquer Cordy par derrière.
Gunn, Fred et Wesley marchent
aux sons du combat.
Gunn : "Maintenant, ça
ressemble à du plaisir !"
Un des favoris de Kurskov,
portant un gris 'masque de tragédie', vient derrière Gunn.
Gunn libère un cri perçant alors que le favori le poignarde
avec une épée.
Fred : "Charles !"
Pause
Le favori affronte Wesley
avec une autre épée.
Wesley : "Fred, reste entre
nous."
Gunn : "J'ai besoin de..."
Fred se met par-terre aux
côtés de Gunn qui gémit.
Fred : "Wesley !"
Wesley attrape l'épée
du favori ‘de la tragédie’ alors que Fred la lui jette et se bat
avec le favori 'de la comédie'.
Wesley : "Peux-tu retenir
l'autre ?"
Wesley jette un coup d'œil
en arrière pour voir Fred continuer de rosser le favori 'de la tragédie'
sanglotant, avant de retourner pour faire face à son propre adversaire.
Wesley : "Bien, alors. Juste
nous."
Cordy jette des coussins
et tout ce qui lui passe sous la main au favori 'de la comédie'
riant, tandis qu'Angel s’occupe du favori 'de la tragédie' sur le
plancher, l'étranglant. Le favori 'de la comédie' menace
Cordy avec son épée. Elle prend un bâton court, décoré
d’andains de rubans. Elle l’admire alors qu’elle esquive un autre coup,
puis se retourne vers Angel.
Cordy : "Un peu d'aide!"
Le favori 'de la tragédie'
retire un talon aiguille et poignarde Angel dans le cœur avec.
Angel : "Merci."
Angel retire le talon aiguille,
frappe le favori 'de la tragédie' à travers le menton, le
poignarde ensuite au cœur avec sa propre épée, jetant
en même temps le talon aiguille à travers la gorge du favori
'de la comédie'.
Cordy regarde le favori
tomber sur le plancher, puis se dépêche d’aller vers Angel.
Angel : "Tu vas bien ?"
Cordy : "Ouais. On devrait
sortir."
Angel regarde d'un favori
à l'autre.
Angel : "Tu penses qu'ils
ne sont pas morts ?"
Cordy : "Je t’ai trouvé
très sexy pendant que tu te battais."
Angel : "Oh !"
Cordy incline la tête
: "Ouais."
Angel : "Courons."
Ils bondissent et sortent
en courant de la loge, Angel prenant l'épée du favori avec
lui.
Wesley se bat encore avec
le favori 'de la comédie' dans le couloir. Le favori, avec son masque
de comédie grotesque, rit sans arrêt. Après quelque
mouvement dans le vent avec son épée, Wesley réussit
à contrôler le favori avec sa lame.
Wesley : "Qui rit maintenant
?"
Le favori libère
un rire faible.
Wesley : "Bon, c’est toi.
Mais je gagne toujours."
Fred exécute quelques
premiers secours impromptus sur la blessure de Gunn.
Gunn : "C'est bon. Ça
devrait aller. (Fred libère un souffle tremblant) Tu vas bien ?
Tu es blessée ?"
Fred : "Je vais très
bien. J'ai juste pensé... (Elle respire à fond et regarde
au loin) je suis désolée. Je ne devrais pas tomber en morceaux
comme ça."
Gunn avec un sourire léger
: "Tu as eu peur que je meure sur toi ?"
Fred : "Charles, ne dis
pas..."
Gunn lève les yeux
vers le plafond et commence à déclamer en faisant semblant
d’agoniser : "Et tout ce que je demande,…c’est un dernier baiser… avant
que la lumière diminue."
Il se met à rire.
Fred : "Tu penses que c'est
drôle ?"
Gunn : "C'est juste une
éraflure !"
Fred : "J’ai pensé
que c'était ... Je..."
Gunn : "Hé ! (Gunn
tire Fred contre lui) Hé. (Il caresse son épaule qui recule
et essaye d'examiner ses yeux) Tu t’es vraiment inquiétée
pour moi ?"
Fred, sans le regarder :
"Tu penses probablement que je suis une idiote."
Gunn, tranquillement : "Je
pense si tu as eu si peur,…c’est que la blessure est certainement plus
profonde."
Fred lève ses yeux
pour le regarder : "La lumière diminue ?"
Gunn : "Et tout ce que je
demande,(Il regarde ses lèvres)c’est un (il se penche lentement
en avant) dernier..."
Ils s'embrassent doucement.
La caméra se retire et nous voyons Wesley qui est debout en train
de les observer au loin. Visiblement, il souffre à cause de ce qu’il
voit. Il se retourne lentement et s'éloigne.
On entend le son d’une épée
traînant sur le plancher, et on voit des pieds traîner par
terre. Leur propriétaire tombe à genoux et on voit que c'est
Wesley. Il baisse la tête, se retourne ensuite, et regarde la caméra
alors qu’une musique sinistre commence à jouer.
Son visage se mélange
à celui de Kurskov qui observe toujours la danse de la ballerine
prima sur la scène.
Angel et Cordy arrivent devant
Gunn et Fred.
Angel : "Vous allez bien
?"
Fred : "On a poignardé
Charles"
Gunn remonte sa chemise
alors que Cordy se dépêche de regarder sa blessure de plus
près.
Gunn : "Ouais. J’ai marqué
un paquet de points."
Angel regarde les favoris
morts.
Angel : "Les mêmes
types qui nous ont attaqués."
Fred : "Cordy,… ton étiquette
dépasse."
Fred cache son étiquette.
Gunn : "Quelqu’un a idée
de où nous sommes, bon sang ?"
Angel: "Ouais. Cordy et
moi avons été frappés d’une sorte de point chaud mystique
dans une des loges."
Cordy : "Et bien, il semble
que la ballerine prima avait un amant. Et il y avait ce Count Kurskov,
qui a possédé la troupe ,et je suppose qu'il ressentait quelque
chose pour la fille et… ils avaient puissamment peur de lui."
Angel : "Il avait une sorte
de pouvoir."
Wesley : "C’était
un magicien."
Ils se retournent tous pour
voir Wesley, debout sur le seuil d'une des voûtes du couloir, l'épée
portée lâchement de côté.
Wesley : "Il était
hanté par la fille… Quand il l'a trouvée avec l'autre homme,
il a perdu la raison avec une jalousie maladive… et a trouvé opportun…(Il
se dirige lentement vers eux) de sortir de la réalité Son
théâtre, sa troupe. Il a juré qu'elle danserait pour
lui pour toujours."
Fred : "Comment as-tu..."
Wesley : "Je… oh,… j'ai
frappé un point chaud, aussi."
Gunn : "Et maintenant nous
sommes collés ici ?"
Wesley : "Et bien, euh,
cette sorte de changement temporel ne peut pas juste exister. Il doit être
entretenu. Cela exige le pouvoir et la concentration. Si nous pouvons le
surcharger d'une façon ou d'une autre, nous pourrions être
capables de revenir doucement au monde réel."
Gunn : "L'homme aux plans
!"
Angel : "Génial.
Alors, comment le surchargeons-nous ?"
Wesley : "Et bien, j'imagine
que ça exige un peu d'énergie."
Les autres se retournent
pour regarder ce que Wesley indique. Un des favoris morts se lève
lentement, commence à trembler, pour se fendre ensuite en deux.
Celui qui porte le masque de la tragédie, sanglote. L'autre rit.
Angel les saisit tous les
deux sous chacun de ses bras et leur casse le cou. Aussitôt qu'ils
touchent le plancher, ils commencent à trembler et à se diviser
chacun en une nouvelle paire de favoris de théâtre.
Fred : "Plus nous en tuons,
plus il y en a."
Cordy : "Regardez !"
Pendant un instant, le mur
du couloir hésite, révélant une autre réalité
derrière lui.
Wesley : "Et ça draine
son énergie. Angel, essaie de trouver une voie vers la scène.
Le Comte observera."
Angel commence à
s'éloigner, murmurant dans son souffle : "Je parie qu’Il a une loge
!"
Wesley met une main sur
le bras d’Angel pour l’arrêter.
Wesley : "Trouve le centre
de son pouvoir et détruit-le. Nous essayerons de l’affaiblir en
attendant."
Gunn : "En faisant plus
de monstres ? L’homme aux plans effrayants !"
Un favori aborde le couloir
derrière Angel qui lui donne un coup de pied et brise son cou.
Cordy : "En arrière.
Ils ne peuvent pas nous entourer."
Ils se déplacent
tous dans le coin indiqué par Cordy. Cordy prend une des épées
du favori, donne son talon aiguille à Gunn alors que Fred et lui
marchent devant elle. Wesley met une main sur le bras de Gunn.
Wesley : "Vous deux,… (Il
regarde de Fred à Gunn) restez ensemble. Je m’en occupe."
Cordy, arrivant à
côté de lui : "J'espère que tu es d’une humeur massacrante."
Wesley : "Je devrais y arriver
!"
On voit la ballerine sur
scène, puis le gang lutter, puis Angel chercher une sortie dans
le labyrinthe de couloirs.
Le mur à côté
d'Angel vacille, et après quelques hésitations, Angel saute
à travers… et atterrit dans les ailes de la scène. Il voit
la ballerine debout sur la scène en train de danser. Il l’observe
et attend. L’image de la ballerine devient floue par moment.
Angel : "Salut ?"
La tête de la ballerine
tourne brusquement et elle regarde fixement Angel.
Ballerine, parlant avec
un accent russe : "Qui êtes-vous ?… Il n'y a personne ... Vous êtes
nouveaux ?"
Angel : "Je suis assez vieux,
en réalité. (Il s’approche d’elle lentement) J'ai vu que
vous dansez."
Ballerine, regardant la
scène : "Tout le monde me voit."
Angel : "C'était
Giselle alors, encore."
Ballerine : "Toujours."
Angel regarde devant la
ballerine et voit Kurskov en haut dans sa loge.
Angel : "Je sais ce qui
se passe. Count Kurskov,… il vous punit."
Ballerine : "il m'a fait.
Il me possède. Et quand je danse, c'est seulement pour lui."
Un groupe de danseurs passe
devant Angel et va sur scène.
Angel : "Vous y croyez ?"
Ballerine : "Ça n’a
pas d’importance. Je danserai. J'attendrai ici. Et ensuite je danserai
encore. C'est tout."
Angel : "100 ans… à
faire le même morceau… chaque nuit. ? N’est-ce pas assez ? En ce
qui concerne Stephan ?"
La ballerine respire à
fond : "J'ai attendu trop longtemps. J’aurai du partir quand il me l’a
demandé, j’aurai du disparaître, mais ... je l'ai voulu. Cette
danse, ce ... j'ai hésité et ... j’ai perdu tout ce qui importait.
Maintenant tout ce que je fais, c’est attendre."
Angel : "Vous dansez."
Ballerine : "Il y a une
séquence dans le premier acte, pendant la danse de cour, où…
mon pied glisse. Ma cheville tourne et… et je ne me tiens pas tout à
fait… chaque fois. (Elle regarde la loge) Il ne le remarque pas. Mais toujours,
à ce même moment, je glisse… Ce n'est pas seulement le même
ballet. (Elle regarde Angel) C'est la même exécution. Je ne
danse pas. (Elle regarde la scène) Je me répercute. (Après
un moment, elle revient à Angel) S'il vous plaît,… pouvez-vous
l’arrêter ?"
Toute l’équipe, en
coulisse, se bat (avec des épées) avec les favoris.
Wesley : "Ça marche
!"
Gunn : "Ouais, il y en a
une douzaine. Yeah, à nous !"
Wesley : "On doit les affaiblir
pour les retenir."
Angel : "Je peux vous aider.
Mais vous devez faire quelque chose."
Ballerine : "Quoi ?"
Angel : "Changez la fin.
Dansez quelque chose de nouveau."
Ballerine : "Je ne peux
pas."
Angel : "Il ne contrôle
plus tout. Il perd. (Il voit les coulisses en 1890 puis aujourd’hui.) Mais
vous devez aller sur scène… Ce n'est pas trop tard. Vous pouvez
changer des choses."
La ballerine regarde d'Angel
à la scène. Elle marche lentement vers la scène, regardant
derrière elle Angel une fois, sort ensuite et commence à
danser autour du danseur principal qui est allongé au milieu de
la scène comme le reste de la troupe. Elle fait une révérence,
regarde Angel, attend, puis recule et prend une pose différente.
En haut dans sa loge, Kurskov bondit de sa chaise.
Kurskov : "Non !"
Alors que la ballerine commence
à danser de nouveau, le corps du danseur principal tremble et se
dissout. La ballerine s'arrête, prend une pose, et lève les
yeux d'un air provoquant vers Kurskov.
Angel sort en courant sur
la scène et avec de l’élan, saute dans la loge de Kurskov.
Il le saisit par les revers et le tire de près.
Angel : "Hé ! Où
est votre centre de pouvoir ?"
Kurskov : "Comment osez-vous
?"
Angel : "Je devinerai."
Angel brise le bijou accroché
en guise de cravate autour du cou de Kurskov.
Une vague de lumière
bleue sort à toute allure, prenant la ballerine sur la scène,
et les favoris attaquant l'équipe. Gunn arrête au milieu de
la bagarre, une épée dans la main, et voit le couloir changer
et devenir moderne.
Sur la scène, la ballerine
lève les yeux vers Angel qui lui fait un léger signe d’approbation
de la tête. Puis elle fait une dernière révérence,
pliant de plus en plus son corps et ses jambes, avant de disparaître
dans un dernier soupir.
Kurskov : "Vous n'avez aucun
droit."
Angel : "Sauvez-le."
Dans la salle, les spectateurs
applaudissent.
Kurskov : "Elle… était
mon amour. Elle dansait seulement pour Moi !"
Angel : "Ouais. Vous l'aimiez
tant ? (Il l’assomme avec une droite dans le menton) Dédiez-lui
un site Web !"
Angel quitte la boîte.
Hyperion, nuit. Dans son
bureau, Wesley nettoie la blessure de Gunn.
Wesley : "Nous devons nettoyer
la blessure. Veux-tu quelque chose pour la douleur ?"
Gunn, regardant Fred qui
est assise à ses côtés: "Quelle douleur ?"
Fred sourit à Gunn.
On voit Angel les observer.
Il se détourne, un sourire léger sur son visage.
Dans le lobby, Cordy brosse
sa robe.
Cordy : "Tu crois que je
peux toujours le rendre ? Parce qu'autrement, nous allons devoir
prendre beaucoup plus d'affaires."
Angel : "Cordy."
Cordy : "Tu sais, nous ne
devrions probablement pas parler de… notre petite aventure. Quoi
que ce soit que l'on ait vu, quoi que ce soit qui pourrait avoir été…
(Elle libère un rire)"
Angel, se tourne : "Je vais
juste faire comme si rien ne s’était passé."
Cordy : "Exactement."
Angel : "L’effacer de ma
mémoire."
Cordy : "Quoi ?… C’était…
si… répugnant ?"
Angel : "Non ! Moi, euh
... je, je vouloir juste ... Si nous devions ...Je voudrais juste que ce
soit ... nouveau. Recommencer au début..."
Cordy : "Je ne te suis pas."
Angel : "Cordy,… toi et
moi, nous travaillons ensemble depuis… très longtemps. (Cordy libère
une sorte de rire) Ce que je veux dire, c’est que… tu es devenue une femme
vraiment extraordinaire. (Cordy sourit) Je sais que nous n'arrivons pas
toujours à…, mais… je pense que nous, tu sais, nous..."
Cordy : "Groo ?"
(Groo en anglais se prononce
pareil que le verbe Grow (grandir , évoluer au passé))
Angel : "Oui ! Nous… nous…
nous avons grandi… tout près l’un de l’autre, je pense..."
Cordy pousse des hurlements,
se dirige vers Angel,… le dépasse… et saute dans les bras de Groo
!
Cordy : "Groo !"
Groo : "Princesse !"
Angel se retourne et voit
Cordelia se jeter dans les bras de Groosalug qui descend l'escalier. Groo
l'attrape dans une étreinte serrée.
Cordy : "Oh mon Dieu ! Je
ne peux pas le croire !"
Fred et Wesley sortent du
bureau en entendant le bruit.
Groo regard profondément
dans les yeux de Cordy : "J’avais peur que tu aies oublié qui j'étais."
Cordy caresse son visage
: "Rappelle-le moi."
Ils s'embrassent.
Lorne s’approche d’Angel
qui ne quitte pas des yeux Cordy et Groo.
Lorne : "Il vient juste
d’arriver. Apparemment, une fois que chacun à Pylea a obtenu sa
liberté, la situation politique est devenue meilleure. Le Groosalug
a été déposé ici pour fonder quelques républiques
populaires. Alors, il est venu chercher son… son vrai amour."
Angel : "Hum. C'est bien…,
bien pour elle."
Lorne : "Ouais."
Angel se détourne
: "Je vais surveiller Connor."
Lorne : "Oh, il dort."
Angel continue de s'approcher
de l'escalier.
Fred : "Et bien, c'est une
surprise. Je suis sûre que tu n’y avais pas pensé. Je pense
qu’on ne peut jamais prévoir ces choses… (Elle se retourne pour
regarder Wesley) Tu sais ?"
Wesley, la regardant, l’air
abattu : "Non. Je suppose qu’on ne peut jamais."
Fred lui sourit, puis revient
ensuite à l'observation de Groo et Cordy.
FIN