Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Angel : Précédemment
dans Angel :
Précédemment
dans Angel :
Gunn : J'ai combattu des
vampires et des démons depuis que je suis tout petit, mais je n'avais
jamais de Fred avant.
Lorne : Wesley ne prend
pas le bébé pour la nuit, il enlève le bébé.
Wesley : Justine ?
Justine : J'ai juste besoin
de faire ça...
Justine tranche la gorge
de Wes et s'enfuit avec Connor.
Gunn : Wes pensait qu'Angel...
Fred : ...allait tuer Connor.
Je t'avais dit qu'il avait une raison de prendre Connor ! Maintenant allons
trouver Angel et le lui dire tout de suite.
Gunn : Et puis quoi ? Il
lui pardonnera ?
Fred : Et bien, peut-être
commencer à pardonner.
Angel enlève l'oreiller
de dessous la tête de Wes et le met sur son visage.
Angel : Espèce de
fils de pute ! Tu crois que je vais te pardonner ?
Gunn et deux employés
sortent Angel de la chambre d'hôpital.
Gunn : Angel !
Angel : Je ne te pardonnerais
jamais ! Jamais ! T'es un homme mort ! T'es mort !
Gunn et Fred trient des
tas de dossiers sur le comptoir de réception dans le hall de l'Hypérion.
Gunn : C'est sans espoir.
Tous ces dossiers où je ne peux même pas lire le nom du client
! C'est quoi ça ? Fizzana ? Fizz. Fizzacar ? Ca te dit quoi à
toi ?
Fred : Je crois que c'est
Frysylka ? Oh, c'est vrai. C'était ce couple qui a appelé
la semaine dernière avec le squatter dans leur gisement. Wesley
était supposé... Il était supposé s'en occuper.
Gunn : Et bien, je crois
qu'il était trop occupé à voler le bébé.
Fred : Ne fait pas ça.
Ok ?
Lorne entre : Alors, comment
ça va ? Vous faites des progrès dans toutes ces piles de
dossiers en attentes ?
Gunn : Un peu. En classement.
Fred : Il y en a tellement
à continuer à pister.
Lorne lève les escaliers
menant en haut : En plus. Dans des temps comme ça c'est bon d'être
occupé. Se jeter dans le travail. Rester actif.
Fred : Lorne, il a perdu
le seul fils qu'il n'aurait jamais eu.
Lorne soupire : Ah, mon
sucre, je sais. Je sais. Je souhaite juste qu'il nous parle.
Gunn : Ca serait peut-être
plus sûr de le laisser seul un moment. Je suis vraiment sûr
que la rage est passée, mais vous voulez vraiment aller vérifier
?
Fred : Je suis sûre
qu'il n'a pas prévu de... finir ce qu'il a commencé à
l'hôpital.
Gunn : Juste parce que Wesley
est trop malin pour montrer sa tête dans le coin.
Ils se tournent tous alors
que les portes de l'hôtel s'ouvrent... et voient Cordy et Groo entrer.
Cordy, souriant : On est
de retour ! Et on a des cadeaux !
Ils ne font tous que la
regarder.
Cordy : Qu'est-ce qui s'est
passé ?
Angel est dans son appartement
brûlé regardant le berceau de Connor vide. La porte derrière
lui s'ouvre et Cordy entre. Cordy va vers Angel, s'assoit à côté
de lui et met une main sur son dos.
Cordy : Je suis tellement
désolée.
Cordy met sa tête
sur son épaule et Angel baisse les yeux vers le sol.
On reçoit un flash
d'une grande enseigne 'Casino' rouge. A l'intérieur une variété
de démons et d'humains jouent à différents jeux d'argent.
Le propriétaire se
tourne vers une de ses gorilles démoniaques : Table six, celui en
bleu ? Il a subtilisé un roi dans sa main gauche. Et Benny ? Prenez
juste la main gauche. On peut encore se faire de l'argent avec sa droite.
(Appelle un autre démon, portant des lunettes de soleil noires)
Vous ! Bien. (Lui tend une des cartes d'affaires d'AI) Amenez le ici. Sa
marque est prête. Il est temps de récolter son âme.
Intro
Hypérion, jour, Angel
est couché dans son lit brûlé, regardant le plafond.
La porte de son appartement s'ouvre et Cordy entre en portant un livre
dans sa main.
Cordy : Je suis juste là...
ok ?
Cordy s'assoie sur une chaise
et ouvre le livre.
Groo : Cette maison est
pleine de tristesse.
Lorne : Parle moi s'en.
La maison c'est là où est le cœur, mais ces cœurs sont brisés.
Lorne enveloppe le service
à thé de Wes dans un journal et le met dans une boite.
Groo : C'est mon souhait
le plus profond de secourir ma princesse quand elle en a besoin. Je lui
ait déjà apporté des vêtements et de la nourriture
pour son Shiv-roth avec Angel.
Lorne : Le vigile de la
famille du disparu. Hein, j'avais presque oublié qu'il y avait un
nom pour ça.
Groo : On ne peut rien faire
d'autre pour leur peine. C'est pour ça que tu étais...
Lorne : Moi ? Non. Non.
C'est... Ils ne sont pas à moi.
Groo : Ils sont à
Wesley alors ?
Lorne : Groo, tu pourrais
essayer et éviter de dire son nom.
Vieille demoiselle démon
: Wesley ! C'était ça.
Vieil homme démon
: Ne soit pas ridicule, Monica, ce n'était pas Wesley. C'était
Sherman.
Monica : Tu ne connais même
pas de Sherman ! C'était Wesley. Un type irlandais, non ?
Un vieux couple de démons
est assis dans le bureau de Wes devant Gunn et Fred.
Syd : Il était anglais,
vieille chauve-souris !
Monica : Peu importe, c'est
de qui on parle. Il est là ?
Gunn : Ah,... il est en
sabbatique.
Fred : Nous sommes vraiment
désolés pour l'embrouillage. Maintenant, il est dit dans
votre dossier que vous avez un squatter dans votre tanière ?
Syd : Bon sang, ces démons
Skench pas bons ! Ils sont tous pareils.
Monica : On y va.
Syd : Un être qui
passe toute la moitié de sa vie...
Monica : ....a construire
une tanière pour se relaxer.
Syd : Et qu'est-ce qui arrive
? Un démon Skench qui squatte...
Monica : ....pile sur votre
table à café. Demandez moi combien de fois je dois entendre
ça.
Syd : Oh, comme tu écoutes
toujours.
Monica : Et tu as tellement
de choses intéressantes à dire.
Gunn : Alors, des Skenches.
J'en ai entendu parler. Un genre de démon espiègle... comme
un leprechaun.
Syd : Les leprechauns n'existent
pas, mon fils.
Monica : Maintenant, Syd,
n'embarrasse pas ce garçon.
Syd : Oh. Désolé
gamin.
Gunn : Des skenches prennent
une maison, non ? Ils en sortent les personnes qui y vivent ?
Monica : Et bien, dieu sait
que vous ne pouvez pas rester. Avec les cris toute la nuit et les projections
de mucus.
Syd : La seule chose la
plus pire est de se lever avec elle pendant trois cents ans.
Fred : Vous êtes mariés
depuis trois siècles ?
Monica : Même depuis
le mytosis.
Syd : Pas que je me rappelle
être à nouveau un organisme uni-cellulaire.
Monica : Oh, ferme la, Syd.
Gunn : Je pensais que se
débarrasser de Skenches était vraiment facile pourtant. Vous
n'avez pas juste à tailler leur tête ?
Syd : Bien sûr ! Si
vous pouvez éviter le mucus.
Monica : Syd a la phobie
du mucus.
Syd : C'est pas vrai ! J'ai
la phobie du crachat.
Gunn : Ok ! Je crois qu'on
a tout ce qu'on a besoin. Je vais y aller et nettoyer votre problème
de Skench aujourd'hui.
Fred : Merci d'être
venus. On vous appellera dès que ce sera fait.
Syd : Appelez quand vous
voulez.
Monica : Oh, pour s'écrier
bruyamment, Syd, cette fille n'a pas un seizième de ton âge.
Remet tes yeux dans ta tête !
Syd, partant : Un démon
peut rêver, non ?
Gunn et Fred, souriant tous
les deux, regardent le couple partir.
Gunn : Bon sang ! Tu les
as entendus tous les deux ?
Fred : C'est magnifique.
Tout ce temps et ils sont encore amoureux. La façon dont ils se
finissent leur insultes.
Gunn, regardant Fred : Magnifique.
Groo entre : Y a t'il des
méchants à vaincre ?
Gunn : Oh, merci, frère.
Je l'ai. Juste un petit démon mucus sous Alvarado et Clark. Je reviens
bientôt.
Fred : N'oublie pas ta machette.
Gunn : Oui, ma chère.
Groo : C'est vraiment chanceux
d'avoir une femme qui s'occupe de ses armes.
Lorne rit alors qu'il passe
par-là portant le carton des affaires de Wes.
Lorne : Je ne touche pas
ça. C'est sûrement mieux de garder ça hors de vu. Juste
au cas... Ouais. Ah, de toute façon, je dois y aller. J'ai une lecture
à Topenga Canyon. On dirait que c'est un bon moment pour les appels
de maisons considérant l'ambiance dans le coin. (A Fred) Hé,
s'il... s'il a besoin de quelque chose...
Fred : J'appellerais.
Lorne hoche la tête
et part. Fred baisse les yeux vers le carton avec les affaires de Wes.
Wes est couché dans
son lit d'hôpital, regardant le plafond. Fred, avec le carton sous
le bras, toque à la porte ouverte et il tourne sa tête pour
la regarder.
Fred, souriant : Salut,
Wesley. Comment ça va ?
Wes fait un mouvement vers
sa gorge alors que Fred pose la boite sur une chaise.
Fred : Oh. Ce n'est pas
permanent. J'ai ramené quelque unes de tes affaires du bureau. Des
choses comme... Et bien, des choses. Gunn et moi avons trouvés tes
notes sur... le bébé, la prophétie. Tu lui as enlevé
parce que tu croyais qu'Angel allait le tuer. Tu étais en train
de les protéger... tous les deux. Je voulais juste que tu saches
que je comprends ça. Et je voulais aussi dire, je pense que ce qu'Angel
a essayé de te faire était mal... et je suis désolée.
Mais il avait raison de te blâmer, Wesley. Tu aurais du venir nous
voir. Tu aurais du nous faire confiance au lieu d'aller chez Holtz derrière
notre dos. Tu es supposé être notre ami et tu n'as même
pas... Si Angel te revoit, il te tuera, Wesley. Cette fois pour de vrai.
Ne revient pas à l'hôtel... jamais.
Fred se tourne pour partir,
mais s'arrête en tournant le dos à Wesley.
Fred : La prophétie
était fausse. Angel n'allait jamais blesser Connor. C'était
tout ça pour rien.
Wes regarde alors que Fred
sort de la chambre.
Le démon du casino
marche dans le hall de l'Hypérion et Groo l'accueille de derrière
le comptoir.
Groo : Bonjour à
vous, client potentiel ! Comment puis-je vous rendre service ?
Goon : C'est Angel Investigations
?
Groo : Oui. Avez vous besoin
d'une quelconque aide ?
Goon : Alors... vous devez
être Angel.
Gunn marche dans un tunnel
d'égout sombre. Il arrive devant une tuile par terre disant 'Gurforg
protège notre maison'.
Gunn : Ca doit être
ça.
Gunn pousse le mur au-dessus
de la tuile et il s'ouvre en grinçant pour révéler
une cave meublée.
Gunn : Ca sent les vieux
ici.
Gunn saute alors qu'un globe
de mucus frappe le mur à côté de lui.
Gunn : Brute !
Un grand démon moche
se lève au milieu du living-room.
Gunn : Ok. Vraiment pas
un Leprechaun.
Gunn et le démon
se battent. Le démon n'est pas vraiment un bon combattant, mais
ce n'est pas non plus un jeu d'enfant. A la fin Gunn poignarde le démon
dans la poitrine, tournant sa machette. Une fontaine de mucus éclate
manquant juste Gunn.
Gunn : Ouh ! Ca doit être
mon jour de chance !
Tu veux parier ?
Gunn se redresse pour voir
le gorille du casino se tenir au milieu de l'appartement.
Pause
On revient à un flash-back
de Gunn marchant entre deux sans-abris et feux de rues une nuit il y a
sept ans. Il passe dans une palissade et va au Casino qu'on a vu avant.
(la chanson jouée est 'Ganster's Paradise')
Gunn marche dans le casino
puis entre dans un bar-restaurant. Il voit le propriétaire assis
à une table, mais est arrêté par le gorille de Casino,
portant déjà les mêmes lunettes.
Goon : Qu'est-ce que tu
veux ?
Gunn : Je veux parler à
l'homme.
Goon : Tu as un appointement
?
Gunn : Nan. J'ai du business.
Le gorille regarde son patron
puis emmène Gunn vers un mur.
Goon : Par ici, gamin. Petit
fouineur. Tu entasses ?
Gunn : Non.
Goon le tapote : Il pourrait
te tuer de dix façons jusqu'à dimanche même si tu l'étais.
Mais alors il devrait me cuisiner aussi. Tu es clean.
Gunn : Je te l'avais dit.
Goon : Oh, je crois que
tout le monde n'est pas honnête comme toi, frère.
Gunn : Je suis pas ton frère.
Goon : Tu as un nom au moins
?
Goon au Propriétaire
alors qu'il emmène Gunn à la table : Il s'appelle Gunn.
Propriétaire : Charles
Gunn si je ne fais pas erreur. Un homme des rues, protecteur des jeunes
et des innocents. Que puis-je faire pour vous M. Gunn ?
Gunn : Je veux quelque chose.
Propriétaire : Ce
n'est pas sûr que je puisse vous aider. Je ne trafique pas dans le
vouloir. Je fournis les besoins. Le genre de choses que vous pouvez avoir
tout de suite ou vous mourrez. Il tend à être plus précieux.
Gunn se rapproche de la
table : J'en ai besoin.
Propriétaire : Alors
je peux peut-être assister. Qu'est-ce que c'est ? De l'argent ? Du
pouvoir ? De l'amour ?
Gunn sort une photo pliée,
la regarde, puis la tend au propriétaire. Le propriétaire
met ses lunettes et la regarde.
Propriétaire : Vraiment
jolie. C'est une vraie beauté. (Redonne la photo) Je peux la faire
arriver... mais il y a un prix. Je crois que vous le savez. Rien que vous
ne pouvez payer maintenant, mais un jour vous le pourrez. Le coût,
M. Gunn, est votre futur.
Gunn : Quel futur ?
Le propriétaire se
lève, tournant l'anneau dans sa main droite pour qu'il y ait des
points à l'intérieur et tend cette main à Gunn.
Propriétaire : C'est
d'accord ?
Alors que Gunn regarde la
main offerte une pique sorte de l'anneau.
Gunn prend la main offerte,
bronchant à peine alors que la pique aspire du sang.
Propriétaire : Bien.
Le propriétaire prend
la main droite de Gunn et la claque sur un contrat posée sur la
table. Gunn lève sa main et baisse les yeux vers le point de son
sang sur l'endroit de signature en bas de la feuille.
Retour au présent.
Goon : Tu as fait un marché.
Signé d'un serment de sang, commerçant ton âme. Tu
crois que c'est un arrangement dont tu peux te sortir ?
Gunn : Qui dit que
j'essaye de me sortir de quelque chose ?
Goon : Tu as prévu
de donner ton âme à quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ?
Gunn : De quoi vous parlez
?
Goon : Un peu vaste. Tu
es tombé pour elle... fortement.
Gunn : Fred.
Goon : Je ne sais pas. Nous
n'avons pas de nom, juste une image. Nous gardons un oeil sur les registres
Akashic. Tu crois qu'on ne saurait pas quand une de nos âmes serait
sur le point d'être transférée ? Fred n'est pas un
nom de garçon ? (Gunn se tourne et le gorille lève ses mains)
Hé, c'est pas moi. Je suis juste ici pour te dire : tu as brisé
le contrat. Ton âme n'est pas à donner. C'est à M.
Jenoff de prendre.
Gunn: Je vais le voir.
Goon : Ce que tu dois faire
c'est payer.
Gunn : Je ne suis plus la
même personne que j'étais avant.
Goon : On devient tous plus
vieux, mais nous payons toutes nos dettes à M. Jennof.
Gunn : Non, il doit y avoir
quelque chose d'autre. Quelque chose d'autre qu'il puisse prendre !
Goon : Mince, j'en ai jamais
entendu une comme ça avant. Maintenant écoute. Tu as vingt-quatre
heures pour mettre ta maison en ordre et ramener ton cul à ce casino.
Et si tu penses à t'enfuir où à tricher... ne le fait
pas. Parce qu'alors nous prendrons ton âme et celle de la fille aussi.
Gunn : Elle n'a rien à
voir avec ça.
Goon : Et bien, tu peux
le prendre de cette façon... ou tu peux la faire tuer. C'est à
toi maintenant, gamin. On se voit demain.
Gunn regarde le Gorille
partir de la tanière du couple de démons.
Hypérion, nuit, Gunn
entre pour voir Fred trier des dossiers dans le bureau de Wes.
Cordy, la bouche pleine
: Tu vas bien ?
Gunn : Quoi ?
Cordy, avale : J'ai dit,
tu vas bien ?
Gunn : Ouais, ça...
ça va.
Cordy : Ca semblait un peu
impoli de mâcher devant Angel, mais j'avais faim alors j'ai pris
une petite pause et... Tu ne vas pas bien, mon gars.
Gunn : Je suis juste un
peu fatigué.
Cordy : Cordelia est là.
Je peux voir la misère sur tout ton visage.
Cordy montre les escaliers
et après un dernier regard à Fred, Gunn s'assoie à
côté d'elle.
Cordy : Je sais ce qu'il
y a.
Gunn : Ah bon ?
Cordy : Je suis vraiment
claire. Angel a perdu son fils, Wesley est... parti et tu es là
: heureux comme un gosse dans un magasin de bonbons.
Gunn : Hum... heureux ?
Cordy : Et tourmenté
par la culpabilité à cause de ça. Et bien, ne le soit
pas. Fred et toi êtes fait l'un pour l'autre. Je l'ai compris maintenant.
C'est une poupée. Je l'admets, j'étais un peu lente pour
comprendre. Je pensais qu'elle est Wes, mais... la façon dont vous
vous regardez... Et bien, cet endroit pourrait avoir un peu de bonheur
maintenant. Et Fred et toi avez votre grand, entier et radieux avenir devant
vous, et je suis là pour te dire que c'est normal pour toi de l'aimer.
La vie continue.
Gunn : Je devrais aimer
mon avenir.
Cordy : Je l'ai dit. S'il
y a une chose que j'ai appris en vivant sur la Bouche de l'Enfer c'est
que chaque jour est précieux. Tu ne sais jamais quand ça
pourra être ton dernier.
Gunn regarde vers Fred :
Je n'ai jamais pensé que je serais là longtemps... ou que
j'avais autant.
Cordy : Certaines personnes
ne connaîtront jamais un jour de joie. Tu as de la chance.
Gunn : Peut-être que
oui.
Cordy : Alors... vit un
peu. On a pas d'affaires pressantes maintenant et je n'ai pas eu de vision
depuis... Oh, attend. J'en ai une maintenant. C'est sur toi et Fred...
partant demain. Et tu vois, mes visions ? Jamais fausses. (Le tape sur
la jambe) Amuse toi.
Cordy se lève et
monte les escaliers.
Hypérion, jour, Fred
est réveillée par la sonnerie du téléphone.
Fred au téléphone
: D'accord, prêt ? T-shirt rouge, ton jean noir, des bottes grises.
J'avais raison pour tout ça ? Ok. C'était juste le réchauffement.
Hum, le tee jaune à long manche, des cordes grises, des bottes hâlées.
(Rit) Tu vois ? Enregistrement solide. Ca ne me prend pas deux fois. Hum,
moi ? Peut-être que tu devrais venir ici et le trouver. Bien sûr
si ça te prend trop longtemps...
Les portes s'ouvrent et
Gunn entre, téléphone dans une main, un plat couvert dans
l'autre.
Gunn : Ca ne le sera pas.
Fred, souriant : Hé
! Désolée, je dois raccrocher quelqu'un vient juste
d'entrer.
Gunn : Il est mieux que
moi ?
Fred : Un peu. Et il m'a
ramené le petit déjeuner au lit !
Fred raccroche le téléphone
et s'assoie.
Gunn : Voila, madame (en
français), service de chambre.
Fred : Cool ! Tu n'as pas
cuisiné, non ?
Gunn : Non.
Gunn enlève le couvercle
pour révéler un emballage réalisé.
Gunn : Ta nourriture préférée
de ton restaurant préféré.
Fred : Des pancakes et des
gaufres ? Je suis au paradis ! Miam. (Prend un morceau) C'est spécial
aujourd'hui ou quoi ?
Gunn : Ouaip, vraiment spécial.
Fred : Comment ça
?
Gunn : Parce qu'on a un
jour de congé.
Fred : Ah bon ?
Gunn : Et on va passer chaque
minutes à avoir le meilleur jour de nos vies.
Fred : Et bien, maintenant
c'est officiel.
Gunn : Quoi ?
Fred : Tu....est le meilleur
petit ami du monde.
Lui tend un morceau de son
petit déjeuner, puis se penche pour l'embrasser.
Fred : Bisou pancakes !
Le docteur entre dans la
chambre de Wes à l'hôpital.
Docteur : Comment vous sentez-vous
aujourd'hui ? Je sais que ça devient vraiment dur, mais j'ai quelques
bonnes nouvelles. Il n'y a plus de signe d'infection de re-saignement dans
la blessure, et le crescendo marche. On peut arrêter de s'inquiéter
pour votre arrivée d'air devenant compromise. Je vous libérerai
plus tard dans la journée. Il y a quelqu'un qui peut venir vous
chercher ? Un ami ou un membre de la famille que nous pouvons appeler ?
Wes continue simplement
à regarde droit devant lui.
Angel est assis, regardant
le berceau de Connor. Cordy est dans une chaise avec les yeux fermés.
Angel : Je crois qu'il allait
être gaucher. (Cordy ouvre les yeux) La façon dont il tenait
à tes doigts ? Sa main gauche a toujours pressée un peu plus
fort. Il a une sacré poigne. Il serait sûrement devenu une
bonne patte. Quand tu vis aussi longtemps que moi, tu perds éventuellement
tout le monde. Je ne dis pas que tu t'habitue à ça mais...tu
l'espères. Tu marchandes. Mais il était juste...Il était
juste un peu...(soupire) Tu crois que tu sais quelque chose sur la vie
parce que tu as cette vie vraiment longue. Et c'est vraiment tout ce qu'on
a, je veux dire, dans mon cas. Et un jour tu te réveilles,....et
tu as quelque chose d'autre.
Cordy : Un futur.
Angel après un long
moment : J'avais un fils.
Gunn et Fred sont assis
à une table dans un café en plein air.
Gunn : Et maintenant pour
notre prochain article de plaisir on a des films en abondance. Tu choisis.
Hé, tu veux prendre les douze plexus ? Voir chaque avant-première
? Comme voir un an de films de mérite en une fois ?
Fred : Hum....
Gunn : Y a quelque chose
qui va pas avec ton milk-shake ? C'est ton préféré
: double moka, double crème.
Fred : J'ai plus faim.
Gunn : Oh, mon dieu. C'est
sérieux.
Fred : C'est des tacos à
la sixième rue, des bâtons de poissons au quai, des chiens
Dodger....
Gunn : Ne te replis pas
sur moi, petite fille. On a encore beaucoup à s'amuser aujourd'hui.
Fred : Oh, j'adore m'amuser
! C'est juste, beaucoup trop et je pourrais éclater.
Gunn : Exact. Désolé.
Plus de nourriture. Mais un film, un club, du shopping ça on peut
encore faire. Hé, tu voudrais aller à la patinoire de rollers
?
Fred : Charles, je suis
un peu morte.
Gunn : Oh.
Fred : C'est juste qu'on
s'est un peu trop amusés aujourd'hui. Tu ne crois pas qu'on devrait
en garder un peu avant qu'on ait tout utilisé et toutes les autres
personnes seront tristes parce qu'on a pris toute la joie ?
Gunn : Mon dieu. Je l'ai
gâché. J'ai essayé trop fort.
Fred : Non ! C'est comme
le plus magnifique et merveilleux jour que j'ai jamais eu....à part
le nœud dans mon ventre. Être avec toi est toujours spécial.
C'est juste, c'est pas comme si on devait fourrer le reste de nos vies
dans un jour, pas vrai ? (Fred remarque le sourire de Gunn s'estomper)
Oh mon dieu. Tu as essayé trop fort. Tu n'as pas été
toi toute la journée. Tu fais tout ça parce que...parce qu'il
y a quelque chose qui va pas !
Gunn : Fred, non.
Fred : Quelque chose ne
va vraiment pas.
Gunn : Non.
Fred : Charles, tu as la
leucémie ?
Gunn la regarde un moment
puis commence à rire.
Fred : Ne te moques pas
de moi. Je vois ça dans les nouvelles tout le temps. Ils sont jeunes
et amoureux, ils ont toute la vie devant eux et soudainement...une tragédie
frappe.
Gunn : Je ne suis pas malade.
Fred : C'est vrai ? Tu le
promet ?
Gunn : Je ne suis pas malade.
Fred : Oh. Dieu merci. Je
me sens beaucoup mieux....sauf pour le terrible nœud à l'intérieur.
Ce qui n'est pas du tout la nourriture. C'est nous. Qu'est-ce qui ne va
pas avec nous ?
Gunn : C'est rien.
Fred : Oh, ça aide.
Gunn : Ecoute, peut-être
qu'on devrait juste partir d'ici, aller à l'hôtel...
Fred : Peut-être qu'on
devrait rester ici et tu devrais arrêter de me mentir. Je sais que
quelque chose ne va pas. Sois honnête et dis le moi.
Gunn regarde autour de lui
vers tous les autres couples assis aux tables autour d'eux.
Fred : Charles. Charles,
peu importe ce que c'est, on va le traverser ensemble.
Gunn se rassoie dans sa
chaise, respire profondément et croise ses bras.
Gunn : Non, on ne le fera
pas.
Fred : Quoi ?
Gunn : C'est pas quelque
chose qu'on va traverser en parlant, tu partages tes sentiments, je vais
partager les miens et puis on aura une grande étreinte.
Fred : Je ne crois pas que
j'aime la façon dont tu me parles.
Gunn : Trop bête.
Fred : Pourquoi tu deviens
si mesquin ?
Gunn : Je devient honnête.
C'est pas ce que tu voulais ?
Fred : Ouais. Soit honnête.
C'est moi ?
Gunn : Wow. Tu as finalement
découvert ça.
Fred : Qu'est-ce qui ne
va pas avec moi ?
Gunn : Maintenant je vais
faire une liste ? Je crois pas que j'ai assez de temps !
Fred : Tu plaisantes ? Charles,
qu'est-ce qui se passe ?
Gunn : Ce qui se passe :
toi et moi c'est fini. C'est fait.
Fred : Non.
Gunn : Est-ce que je demande
? Je dit. J'en ait assez.
Fred : Je ne le crois pas
!
Gunn : Tu ferais bien de
commencer.
Gunn se lève et commence
à partir.
Fred : Mais...mais attend
! Attend ! Il y a quelqu'un d'autre ? (Gunn s'arrête et la regarde)
C'est quoi son nom ?
Gunn : Son nom est 'Je suis
une vraie femme, pas une figure en bâton'...tu vois ?
Fred, murmurant : Ouais.
Gunn : Bien.
Fred regarde alors que Gunn
se tourne et part.
Pause
Cordy est assise à
côté d'Angel, qui regarde encore le berceau vide.
Cordy : Je ne vais pas m'asseoir
ici et prétendre que je sais ce que tu traverses et que je pourrais
commencer à comprendre ce que tu ressens. La dernière chose
dont tu as besoin maintenant est de quelqu'un qui te dit qu'avec le temps
les choses vont s'arranger ou que la douleur partira. Parce que...les choses
ne vont pas s'arranger. La douleur ne partira jamais. La vérité
c'est, si tu vis encore deux cent ans, tu n'oublieras jamais combien tu
tenais à Connor. Et tu ne devrais pas. Tu as aimé ton fils,
Angel...et tu continueras à l'aimer, et il te manquera. Tu vas continuer
à vivre aussi. Tu vas le faire.
Angel : Je ne sais pas comment.
Cordy : Tu n'en a pas besoin.
Le 'comment' ira tout seul. La vie continuera juste à arriver. Il
y a aura des gens qui auront besoin de nous et alors...on les aidera. Parce
que c'est ce qu'on fait.
Ils peuvent entendre quelqu'un
pleurer et Cordy se lève. Elle ouvre la porte de la suite pour révéler
Fred, se tenant dans le hall, pleurant.
Cordy : Fred.
Fred : Je suis désolée.
J'allais toquer, mais c'était pas un bon moment, alors je l'ai pas
fait. Et je ne sais pas quoi faire d'autre !
Angel : Fred, qu'est-ce
qu'il y a ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
Fred : C'est Charles. Je
crois qu'il est en grand danger.
Jenoff enfonce ses doigts
dans les yeux d'un homme se tenant devant lui. Une lumière blanche
commence à descendre de son bras et l'homme cri alors que Jenoff
commence à sourire.
Gunn, marchant dans le Casino,
voit Jenoff aspirer l'âme de l'homme en haut d'un balcon. Il arrive
vers le gorille démon.
Gunn : Je suis la pour payer
ma dette.
Cordy : Wow.
Fred : Je sais, hein ?
Groo : Je suis désolé
qui ça ait du arriver.
Angel : Je suis un peu confus.
Fred : Sur quoi ? Qu'est-ce
qui n'était pas clair ?
Cordy : Et bien, en haut
tu avais dit que tu pensais que Gunn était en danger.
Fred : Il l'est !
Cordy : Et tu penses ça
parce que...?
Fred : Il a rompu avec moi
!
Cordy : Oh.
Fred : Mais pas vraiment.
Cordy : Oh. Non ?
Fred : Non !
Groo : C'est bien. Je suis
soulagé.
Fred : Non c'est pire. Beaucoup
plus pire. J'aurais voulu qu'il rompe avec moi.
Cordy : Fred, tu es sûre
qu'il ne l'a pas fait ? Je veux dire, ces choses que tu as dit qu'il t'avait
dit...
Fred : Je sais que j'ai
dit qu'il m'avait dit ces choses, mais il ne m'aurait jamais dit ces choses.
Cordy : Ces choses qu'il
a dit ?
Fred : Exactement ! C'est
pour ça que je sais qu'il a des problèmes.
Angel : Laisse moi dire
ça clairement. Gunn et toi aviez rendez-vous.
Fred lève ses mains
: Plus maintenant, je crois !
Cordy se lève pour
étreindre Fred : Fred, mon coeur.
Fred : Tu ne vois pas ?
Il me blesse. Et la seule raison qu'il aurait de faire quelque chose comme
ça serait pour me protéger de quelque chose. Et peu importe
ce que c'est, ça va être mauvais, parce que ça fait
un mal de chien.
Angel : Alors je crois qu'on
ferais mieux de l'aider. (Cordy se tourne pour regarde Angel) On ne va
'pas' perdre un autre membre de cette famille.
Wes entre dans son appartement
sombre portant le carton avec ses affaires que Fred a ramené à
l'hôpital.
Cordy éteint le téléphone
quand elle entend le répondeur de Gunn.
Cordy : Il ne répond
toujours pas chez lui ni sur son portable.
Groo : Ca ne présage
rien de bon.
Angel : On va devoir se
diviser.
Groo : Pour couvrir plus
d'espace. C'est un bon plan. J'accepte.
Cordy sourit à Groo.
Angel : Fred et moi on va
vérifier le repaire de l'ancien gang à Gunn, voir s'ils ont
entendu parler de lui.
Cordy : Ou s'ils connaissent
un vieil ennemi qu'il pourrait avoir.
Angel : Exactement.
Groo : Hmm.
Angel : Vous deux vous allez
chez Gunn, juste pour être sûr.
Cordy : Peut-être
qu'on devrait signaler que sa camionnette est volée.
Angel : C'est pas une super
idée. Impliquer la police ne va rien donner de bon.
Fred : On devrait laisser
un mot à Lorne, lui faire savoir ce qui se passe.
Angel : Si aucun de nous
n'arrive avec quelque chose, on se retrouve ici à minuit.
Groo : Et peut-être
pendant qu'on cherche on pourrait laisser ses petits rectangles derrière
(sort une carte d'affaire) comme cette créature qui est venue hier
et qui cherchait Gunn.
Angel : Exact. Bien. Quoi
? Laisse moi voir ça.
Groo : Des petits rectangles
avec des chiffres téléphoniques dessus. Pour que les gens
puissent être en contact avec nous et apprendre quelque chose.
Fred : Quelqu'un est venu
ici et cherchait Charles ?
Groo : Hier. (A Angel) S'il
te plait rappelle moi de donner ce rectangle à Gunn une fois qu'on
l'aura trouvé. (A Fred) Je suis confiant.
Angel : Ce type travaillait
pour Jenoff.
Cordy : Jenoff ?
Angel : Le suceur d'âme.
Gunn regarde alors que le
corps de la dernière victime de Jenoff est traîné à
côté de lui.
Jenoff : Charles Gunn. Je
suis impressionné. Il n'y a pas beaucoup de types qui traversent
cette porte de leur plein gré. Pas la deuxième fois en fait.
Elle doit être vraiment spéciale, cette fille que tu est prêt
à me commercialiser.
Gunn : Je suis ici pour
régler ma dette. Vous ne parlez même pas d'elle. Une fois
qu'on sera quittes, vous ne penserez même plus à elle.
Jenoff : Elle n'était
jamais une part du marché. (Au gorille) Tient le.
Gunn au gorille : Je ne
vais pas m'enfuir. Mais touche moi et je ferais mieux. (A Jenoff avec un
soupir) Finissons en simplement.
Jenoff lève sa main,
préparant à enfoncer ses doigts dans les yeux de Gunn de
la manière qu'il avait fait avec l'autre type, quand les portes
du casino sont défoncées.
Angel : Gunn !
Gunn se retourne et Jenoff
baisse sa main. Les gardes de Jenoff interceptent le groupe, mais Angel,
Groo et Cordy les combattent en marchant vers là où se tiennent
Gunn et Jenoff.
Fred : Charles !
Gunn : Fred !
Gunn va vers elle, mais
le Gorille l'attrape et Gunn s'arrête.
La foule du casino grouille
aux alentours et commence à se rapprocher des quatre intrus alors
que le dernière garde tombe.
Cordy : Angel.
Angel : Je sais.
Groo : On est entourés.
Angel : Je sais.
Fred : On doit aider Charles.
Angel : Je 'sais'.
Angel attrape un autre garde
démon et met sa hache contre sa gorge.
Angel : Qui un gars doit-il
tuer pour pouvoir parler au patron ici, hein ?
Jenoff : Je suis le patron.
(Marche vers eux) Vous pouvez me dire pourquoi vous perturbez mon business
?
Angel : En fait c'est vous
qui perturbez mon business. Vous êtes sur le point de me priver d'un
employé vraiment précieux. Charles Gunn ici présent,
il travaille pour moi.
Jenoff : Un bon homme d'affaires
regarde toujours les antécédents de ses employés potentiels.
Vous avez appris à comprendre qu'il est strictement court en terme
de matériel.
Angel : Je vais faire un
marché avec vous. Vous le relâchez, oubliez ce qu'il vous
doit. Je vous laisserait vivre.
Jenoff : Merci. (Se détournant)
Tuez le.
La foule devient vilaine.
Angel : Quitte ou double.
Jenoff se retourne alors
que la foule redevient calme.
Jenoff : Vous m'offrez votre
âme ?
Angel : Une chance de la
gagner.
Jenoff : A quel point je
vous paraît stupide ? Vous êtes un vampire. Je peux le sentir
d'ici.
Angel : Prenez une plus
grande bouffée. Je suis un vampire avec une âme.
Jenoff : Oh. Vous êtes
'ce' vampire.
Angel : Je choisit le jeu.
Je gagne, on sort d'ici, la dette de Gunn disparaît. Vous gagnez,
vous nous avez tous les deux.
Jenoff hoche la tête,
commençant à rire.
Pause.
Angel est assis à
une table de jeu au casino.
Cordy : Brillante tactique.
Tu nous as payé un peu de temps. Maintenant, c'est quoi le plan
?
Angel tient un jeu de cartes
: C'est le plan.
Cordy : Vraiment ?
Angel : Vraiment. Nous allons
gagner l'âme de Gunn.
Fred : C'est tellement faux
sur tellement de manières. Je veux dire, c'est pas pour l'argent
ou un lapin empaillé qu'Angel joue. C'est mon petit ami.
Angel : Fred, je comprends
que tu es nerveuse, mais ne le sois pas. Je m'y connaît depuis un
bout de temps, j'ai joué à beaucoup de jeux, j'ai gagné
gagné beaucoup de paris.
Fred : Tu vois, c'est là
où on est différents. Je tend à perdre et à
perdre des choses. Et je ne peux pas perdre Charles.
Angel, ne quittant jamais
Jenoff des yeux : Je ne vais pas perdre.
Goon à Jenoff : Vous
vous inquiétez pour ça ?
Jenoff : Comme prendre des
bonbons à un bébé.
Groo : Angel, si on doit
compter sur la chance, je préfère les bizarreries de mon
épée. On devrait se battre pour sortir d'ici.
Angel : Je ne suis pas d'accord,
Groo. Combattre nous mettra tous en danger. Ma manière est plus
sûre.
Fred : Si tu gagnes ! Mais
si tu perds ton âme, tu vas pas devenir mauvais et commencer à
tuer tout le monde, y compris nous ? Je me trompe ?
Cordy : Euh, pas faux en
théorie, mais je suis avec Ace sur celui-ci, désolé.
Angel se lève : Je
vais gagner. Et si je perds... (Passe un pieu à Cordy) Tu sais quoi
faire. Fait le vite.
Cordy : Tu sais que oui.
Tout autour de la pièce
des gens font des paris. Le profit se penche vers Gunn.
Goon : Jenoff me laisse
avoir les corps quand il en a fini avec eux.
Gunn regarde alors qu'Angel
et les autres marchent vers eux et Angel s'assoit à côté
de Jenoff.
Jenoff : Une poignée
de cartes. Tu gagnes... cet homme est libre. Je gagne, je garde son âme,
et je prends la tienne. Nomme ton jeu. Omaha ? Texas dit moi ? Sept cartes
cloutées ?
Angel : Et pour une simple
coupure de jeu de cartes ? La carte forte gagne.
Jenoff : Ce vampire n'a
pas seulement reçut une âme... il a reçut des tripes.
Le donneur de la table pose
un jeu de carte et le remue.
Jenoff : Tu te sens chanceux
?
Angel : Après vous.
Jenoff regarde vers Angel
un moment puis coupe le jeu de carte et retourne la carte du dessus. Un
neuf de trèfle.
Angel coupe le jeu de carte,
souffle sur ses doigts et lève les yeux vers Gunn, qui lui donne
un léger salut de la tête.
Angel retourne la première
carte.
Angel : Un trois ?
Gunn : Un trois ?!
Jenoff pose sa main sur
la table : Un trois. Tu perds.
Angel jette un coup d'oeil
vers Cordy et elle lève le pieu et le claque sur la main de Jenoff,
l'épinglant à la table. Jenoff pousse un cri de douleur.
Cordy : C'est assez rapide
?
Angel : Ca marche pour moi.
Angel balance sa hache et
décapite Jenoff. La tête du propriétaire du Casino
rebondit de l'autre côté de la table pendant que la foule
halète choquée.
Gunn enfonce son coude dans
le visage du gorille lui heurtant le dos dans les machines à sous.
Fred court vers lui et il la prend dans une étreinte.
Gunn : Angel...
Angel : C'est fini. Pas
besoin de dire merci.
Gunn : Tu as raison. Si
le tuer était tellement facile, j'aurais pu le faire moi-même.
Angel baisse les yeux alors
que le corps sans tête de Jenoff s'assoit et une nouvelle tête
commence à émerger des restes de son cou, alors qu'il pousse
quelques hurlements stridents.
Angel regarde le casino
et les démons et gens fixant la tête criant au-dessus du corps
de Jenoff.
Groo : Maintenant on se
bat.
Angel : Quelqu'un d'autre
ici est redevable de ce gars ?
Un des gardes accourt et
commence à marteler Jenoff. Il est rapidement rejoint par d'autres
dans la foule et Angel et Co utilisent la confusion pour sortir du Casino.
La camionnette de Gunn est
garée dans une rue sombre la nuit.
Fred : Dit-le encore. Un
peu plus lentement cette fois.
Gunn : Je me trompais terriblement,
terriblement pour rompre avec toi et dire ces méprisables et mensongères
choses.
Fred : Bien. Maintenant...
dit-le dans l'appareil enregistreur.
Gunn prend la main de Fred
alors qu'elle lui tend le microphone.
Gunn : Je suis vraiment
désolé et je ne le ferais plus jamais.
Gunn embrasse la main de
Fred.
Fred : Je suis juste contente
que tu ailles bien.
Gunn : Je vais seulement
bien si toi et moi allons bien. On l'est, n'est-ce pas ?
Fred hoche la tête
et ils se rapprochent et s'embrassent.
Fred : Juste une dernière
chose.
Gunn : Dis la.
Fred : Pour qui a tu vendus
ton âme ?
Gunn : C'est... c'était
il y a très longtemps.
Fred : Je sais, mais dis
moi juste, et on en parlera plus jamais. Qui était-elle ? ... Charles
?
Gunn : C'était très
loin avant que je te rencontre.
Fred : Tu dois l'avoir recherché
vraiment mal pour échanger ton âme.
Gunn : Je crois que oui.
Fred : Dis moi juste.
Gunn : C'était...
c'était une camionnette. (Fred le regarde) J'avais dix-sept ans
et je vendais mon âme pour une camionnette.
Fred : Pas cette camionnette.
Gunn : Ne te moque pas de
moi.
Fred : Oh, Charles, ton
âme ne valait pas l'air conditionné ?
Gunn : Ecoute. Le jour ou
cette camionnette m'a gardé en vie. M'a aider à sauver beaucoup
d'autres vies, aussi. Je sais que c'est bête, mais... je ne crois
pas qu'une âme est aussi grosse à vendre. Je ne pensais pas
que j'aurais un avenir alors... Maintenant j'en ai un.
Gunn se penche et ils s'embrassent
de nouveau.
Fred : Qu'est-ce qu'il y
a avec toi qui me fait fondre ?
Gunn : Peut-être que
c'est parce que je t'aime.
Fred lui souriant : Ca doit
être ça.
Ils s'embrassent.
Angel est debout devant
le berceau vide. La porte de son appartement s'ouvre inaperçu derrière
lui. Cordy se tient à la porte ouverte regardant. Angel commence
lentement à emmener le berceau à part et Cordy part, fermant
doucement la porte.
FONDU AU NOIR.
FIN