Double Or Nothing
Angel, épisode 318 saison 3

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 
 

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~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Angel : Précédemment dans Angel :
Précédemment dans Angel :
Gunn : J'ai combattu des vampires et des démons depuis que je suis tout petit, mais je n'avais jamais de Fred avant.
Lorne : Wesley ne prend pas le bébé pour la nuit, il enlève le bébé.
Wesley : Justine ?
Justine : J'ai juste besoin de faire ça...
Justine tranche la gorge de Wes et s'enfuit avec Connor.
Gunn : Wes pensait qu'Angel...
Fred : ...allait tuer Connor. Je t'avais dit qu'il avait une raison de prendre Connor ! Maintenant allons trouver Angel et le lui dire tout de suite.
Gunn : Et puis quoi ? Il lui pardonnera ?
Fred : Et bien, peut-être commencer à pardonner.
Angel enlève l'oreiller de dessous la tête de Wes et le met sur son visage.
Angel : Espèce de fils de pute ! Tu crois que je vais te pardonner ?
Gunn et deux employés sortent Angel de la chambre d'hôpital.
Gunn : Angel !
Angel : Je ne te pardonnerais jamais ! Jamais ! T'es un homme mort ! T'es mort !
Gunn et Fred trient des tas de dossiers sur le comptoir de réception dans le hall de l'Hypérion.
Gunn : C'est sans espoir. Tous ces dossiers où je ne peux même pas lire le nom du client ! C'est quoi ça ? Fizzana ? Fizz. Fizzacar ? Ca te dit quoi à toi ?
Fred : Je crois que c'est Frysylka ? Oh, c'est vrai. C'était ce couple qui a appelé la semaine dernière avec le squatter dans leur gisement. Wesley était supposé... Il était supposé s'en occuper.
Gunn : Et bien, je crois qu'il était trop occupé à voler le bébé.
Fred : Ne fait pas ça. Ok ?
Lorne entre : Alors, comment ça va ? Vous faites des progrès dans toutes ces piles de dossiers en attentes ?
Gunn : Un peu. En classement.
Fred : Il y en a tellement à continuer à pister.
Lorne lève les escaliers menant en haut : En plus. Dans des temps comme ça c'est bon d'être occupé. Se jeter dans le travail. Rester actif.
Fred : Lorne, il a perdu le seul fils qu'il n'aurait jamais eu.
Lorne soupire : Ah, mon sucre, je sais. Je sais. Je souhaite juste qu'il nous parle.
Gunn : Ca serait peut-être plus sûr de le laisser seul un moment. Je suis vraiment sûr que la rage est passée, mais vous voulez vraiment aller vérifier ?
Fred : Je suis sûre qu'il n'a pas prévu de... finir ce qu'il a commencé à l'hôpital.
Gunn : Juste parce que Wesley est trop malin pour montrer sa tête dans le coin.
Ils se tournent tous alors que les portes de l'hôtel s'ouvrent... et voient Cordy et Groo entrer.
Cordy, souriant : On est de retour ! Et on a des cadeaux !
Ils ne font tous que la regarder.
Cordy : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Angel est dans son appartement brûlé regardant le berceau de Connor vide. La porte derrière lui s'ouvre et Cordy entre. Cordy va vers Angel, s'assoit à côté de lui et met une main sur son dos.
Cordy : Je suis tellement désolée.
Cordy met sa tête sur son épaule et Angel baisse les yeux vers le sol.
On reçoit un flash d'une grande enseigne 'Casino' rouge. A l'intérieur une variété de démons et d'humains jouent à différents jeux d'argent.
Le propriétaire se tourne vers une de ses gorilles démoniaques : Table six, celui en bleu ? Il a subtilisé un roi dans sa main gauche. Et Benny ? Prenez juste la main gauche. On peut encore se faire de l'argent avec sa droite. (Appelle un autre démon, portant des lunettes de soleil noires) Vous ! Bien. (Lui tend une des cartes d'affaires d'AI) Amenez le ici. Sa marque est prête. Il est temps de récolter son âme.
Intro
Hypérion, jour, Angel est couché dans son lit brûlé, regardant le plafond. La porte de son appartement s'ouvre et Cordy entre en portant un livre dans sa main.
Cordy : Je suis juste là... ok ?
Cordy s'assoie sur une chaise et ouvre le livre.
Groo : Cette maison est pleine de tristesse.
Lorne : Parle moi s'en. La maison c'est là où est le cœur, mais ces cœurs sont brisés.
Lorne enveloppe le service à thé de Wes dans un journal et le met dans une boite.
Groo : C'est mon souhait le plus profond de secourir ma princesse quand elle en a besoin. Je lui ait déjà apporté des vêtements et de la nourriture pour son Shiv-roth avec Angel.
Lorne : Le vigile de la famille du disparu. Hein, j'avais presque oublié qu'il y avait un nom pour ça.
Groo : On ne peut rien faire d'autre pour leur peine. C'est pour ça que tu étais...
Lorne : Moi ? Non. Non. C'est... Ils ne sont pas à moi.
Groo : Ils sont à Wesley alors ?
Lorne : Groo, tu pourrais essayer et éviter de dire son nom.
Vieille demoiselle démon : Wesley ! C'était ça.
Vieil homme démon : Ne soit pas ridicule, Monica, ce n'était pas Wesley. C'était Sherman.
Monica : Tu ne connais même pas de Sherman ! C'était Wesley. Un type irlandais, non ?
Un vieux couple de démons est assis dans le bureau de Wes devant Gunn et Fred.
Syd : Il était anglais, vieille chauve-souris !
Monica : Peu importe, c'est de qui on parle. Il est là ?
Gunn : Ah,... il est en sabbatique.
Fred : Nous sommes vraiment désolés pour l'embrouillage. Maintenant, il est dit dans votre dossier que vous avez un squatter dans votre tanière ?
Syd : Bon sang, ces démons Skench pas bons ! Ils sont tous pareils.
Monica : On y va.
Syd : Un être qui passe toute la moitié de sa vie...
Monica : ....a construire une tanière pour se relaxer.
Syd : Et qu'est-ce qui arrive ? Un démon Skench qui squatte...
Monica : ....pile sur votre table à café. Demandez moi combien de fois je dois entendre ça.
Syd : Oh, comme tu écoutes toujours.
Monica : Et tu as tellement de choses intéressantes à dire.
Gunn : Alors, des Skenches. J'en ai entendu parler. Un genre de démon espiègle... comme un leprechaun.
Syd : Les leprechauns n'existent pas, mon fils.
Monica : Maintenant, Syd, n'embarrasse pas ce garçon.
Syd : Oh. Désolé gamin.
Gunn : Des skenches prennent une maison, non ? Ils en sortent les personnes qui y vivent ?
Monica : Et bien, dieu sait que vous ne pouvez pas rester. Avec les cris toute la nuit et les projections de mucus.
Syd : La seule chose la plus pire est de se lever avec elle pendant trois cents ans.
Fred : Vous êtes mariés depuis trois siècles ?
Monica : Même depuis le mytosis.
Syd : Pas que je me rappelle être à nouveau un organisme uni-cellulaire.
Monica : Oh, ferme la, Syd.
Gunn : Je pensais que se débarrasser de Skenches était vraiment facile pourtant. Vous n'avez pas juste à tailler leur tête ?
Syd : Bien sûr ! Si vous pouvez éviter le mucus.
Monica : Syd a la phobie du mucus.
Syd : C'est pas vrai ! J'ai la phobie du crachat.
Gunn : Ok ! Je crois qu'on a tout ce qu'on a besoin. Je vais y aller et nettoyer votre problème de Skench aujourd'hui.
Fred : Merci d'être venus. On vous appellera dès que ce sera fait.
Syd : Appelez quand vous voulez.
Monica : Oh, pour s'écrier bruyamment, Syd, cette fille n'a pas un seizième de ton âge. Remet tes yeux dans ta tête !
Syd, partant : Un démon peut rêver, non ?
Gunn et Fred, souriant tous les deux, regardent le couple partir.
Gunn : Bon sang ! Tu les as entendus tous les deux ?
Fred : C'est magnifique. Tout ce temps et ils sont encore amoureux. La façon dont ils se finissent leur insultes.
Gunn, regardant Fred : Magnifique.
Groo entre : Y a t'il des méchants à vaincre ?
Gunn : Oh, merci, frère. Je l'ai. Juste un petit démon mucus sous Alvarado et Clark. Je reviens bientôt.
Fred : N'oublie pas ta machette.
Gunn : Oui, ma chère.
Groo : C'est vraiment chanceux d'avoir une femme qui s'occupe de ses armes.
Lorne rit alors qu'il passe par-là portant le carton des affaires de Wes.
Lorne : Je ne touche pas ça. C'est sûrement mieux de garder ça hors de vu. Juste au cas... Ouais. Ah, de toute façon, je dois y aller. J'ai une lecture à Topenga Canyon. On dirait que c'est un bon moment pour les appels de maisons considérant l'ambiance dans le coin. (A Fred) Hé, s'il... s'il a besoin de quelque chose...
Fred : J'appellerais.
Lorne hoche la tête et part. Fred baisse les yeux vers le carton avec les affaires de Wes.
Wes est couché dans son lit d'hôpital, regardant le plafond. Fred, avec le carton sous le bras, toque à la porte ouverte et il tourne sa tête pour la regarder.
Fred, souriant : Salut, Wesley. Comment ça va ?
Wes fait un mouvement vers sa gorge alors que Fred pose la boite sur une chaise.
Fred : Oh. Ce n'est pas permanent. J'ai ramené quelque unes de tes affaires du bureau. Des choses comme... Et bien, des choses. Gunn et moi avons trouvés tes notes sur... le bébé, la prophétie. Tu lui as enlevé parce que tu croyais qu'Angel allait le tuer. Tu étais en train de les protéger... tous les deux. Je voulais juste que tu saches que je comprends ça. Et je voulais aussi dire, je pense que ce qu'Angel a essayé de te faire était mal... et je suis désolée. Mais il avait raison de te blâmer, Wesley. Tu aurais du venir nous voir. Tu aurais du nous faire confiance au lieu d'aller chez Holtz derrière notre dos. Tu es supposé être notre ami et tu n'as même pas... Si Angel te revoit, il te tuera, Wesley. Cette fois pour de vrai. Ne revient pas à l'hôtel... jamais.
Fred se tourne pour partir, mais s'arrête en tournant le dos à Wesley.
Fred : La prophétie était fausse. Angel n'allait jamais blesser Connor. C'était tout ça pour rien.
Wes regarde alors que Fred sort de la chambre.
Le démon du casino marche dans le hall de l'Hypérion et Groo l'accueille de derrière le comptoir.
Groo : Bonjour à vous, client potentiel ! Comment puis-je vous rendre service ?
Goon : C'est Angel Investigations ?
Groo : Oui. Avez vous besoin d'une quelconque aide ?
Goon : Alors... vous devez être Angel.
Gunn marche dans un tunnel d'égout sombre. Il arrive devant une tuile par terre disant 'Gurforg protège notre maison'.
Gunn : Ca doit être ça.
Gunn pousse le mur au-dessus de la tuile et il s'ouvre en grinçant pour révéler une cave meublée.
Gunn : Ca sent les vieux ici.
Gunn saute alors qu'un globe de mucus frappe le mur à côté de lui.
Gunn : Brute !
Un grand démon moche se lève au milieu du living-room.
Gunn : Ok. Vraiment pas un Leprechaun.
Gunn et le démon se battent. Le démon n'est pas vraiment un bon combattant, mais ce n'est pas non plus un jeu d'enfant. A la fin Gunn poignarde le démon dans la poitrine, tournant sa machette. Une fontaine de mucus éclate manquant juste Gunn.
Gunn : Ouh ! Ca doit être mon jour de chance !
Tu veux parier ?
Gunn se redresse pour voir le gorille du casino se tenir au milieu de l'appartement.
Pause
On revient à un flash-back de Gunn marchant entre deux sans-abris et feux de rues une nuit il y a sept ans. Il passe dans une palissade et va au Casino qu'on a vu avant. (la chanson jouée est 'Ganster's Paradise')
Gunn marche dans le casino puis entre dans un bar-restaurant. Il voit le propriétaire assis à une table, mais est arrêté par le gorille de Casino, portant déjà les mêmes lunettes.
Goon : Qu'est-ce que tu veux ?
Gunn : Je veux parler à l'homme.
Goon : Tu as un appointement ?
Gunn : Nan. J'ai du business.
Le gorille regarde son patron puis emmène Gunn vers un mur.
Goon : Par ici, gamin. Petit fouineur. Tu entasses ?
Gunn : Non.
Goon le tapote : Il pourrait te tuer de dix façons jusqu'à dimanche même si tu l'étais. Mais alors il devrait me cuisiner aussi. Tu es clean.
Gunn : Je te l'avais dit.
Goon : Oh, je crois que tout le monde n'est pas honnête comme toi, frère.
Gunn : Je suis pas ton frère.
Goon : Tu as un nom au moins ?
Goon au Propriétaire alors qu'il emmène Gunn à la table : Il s'appelle Gunn.
Propriétaire : Charles Gunn si je ne fais pas erreur. Un homme des rues, protecteur des jeunes et des innocents. Que puis-je faire pour vous M. Gunn ?
Gunn : Je veux quelque chose.
Propriétaire : Ce n'est pas sûr que je puisse vous aider. Je ne trafique pas dans le vouloir. Je fournis les besoins. Le genre de choses que vous pouvez avoir tout de suite ou vous mourrez. Il tend à être plus précieux.
Gunn se rapproche de la table : J'en ai besoin.
Propriétaire : Alors je peux peut-être assister. Qu'est-ce que c'est ? De l'argent ? Du pouvoir ? De l'amour ?
Gunn sort une photo pliée, la regarde, puis la tend au propriétaire. Le propriétaire met ses lunettes et la regarde.
Propriétaire : Vraiment jolie. C'est une vraie beauté. (Redonne la photo) Je peux la faire arriver... mais il y a un prix. Je crois que vous le savez. Rien que vous ne pouvez payer maintenant, mais un jour vous le pourrez. Le coût, M. Gunn, est votre futur.
Gunn : Quel futur ?
Le propriétaire se lève, tournant l'anneau dans sa main droite pour qu'il y ait des points à l'intérieur et tend cette main à Gunn.
Propriétaire : C'est d'accord ?
Alors que Gunn regarde la main offerte une pique sorte de l'anneau.
Gunn prend la main offerte, bronchant à peine alors que la pique aspire du sang.
Propriétaire : Bien.
Le propriétaire prend la main droite de Gunn et la claque sur un contrat posée sur la table. Gunn lève sa main et baisse les yeux vers le point de son sang sur l'endroit de signature en bas de la feuille.
Retour au présent.
Goon : Tu as fait un marché. Signé d'un serment de sang, commerçant ton âme. Tu crois que c'est un arrangement dont tu peux te sortir ?
Gunn :  Qui dit que j'essaye de me sortir de quelque chose ?
Goon : Tu as prévu de donner ton âme à quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ?
Gunn : De quoi vous parlez ?
Goon : Un peu vaste. Tu es tombé pour elle... fortement.
Gunn : Fred.
Goon : Je ne sais pas. Nous n'avons pas de nom, juste une image. Nous gardons un oeil sur les registres Akashic. Tu crois qu'on ne saurait pas quand une de nos âmes serait sur le point d'être transférée ? Fred n'est pas un nom de garçon ? (Gunn se tourne et le gorille lève ses mains) Hé, c'est pas moi. Je suis juste ici pour te dire : tu as brisé le contrat. Ton âme n'est pas à donner. C'est à M. Jenoff de prendre.
Gunn: Je vais le voir.
Goon : Ce que tu dois faire c'est payer.
Gunn : Je ne suis plus la même personne que j'étais avant.
Goon : On devient tous plus vieux, mais nous payons toutes nos dettes à M. Jennof.
Gunn : Non, il doit y avoir quelque chose d'autre. Quelque chose d'autre qu'il puisse prendre !
Goon : Mince, j'en ai jamais entendu une comme ça avant. Maintenant écoute. Tu as vingt-quatre heures pour mettre ta maison en ordre et ramener ton cul à ce casino. Et si tu penses à t'enfuir où à tricher... ne le fait pas. Parce qu'alors nous prendrons ton âme et celle de la fille aussi.
Gunn : Elle n'a rien à voir avec ça.
Goon : Et bien, tu peux le prendre de cette façon... ou tu peux la faire tuer. C'est à toi maintenant, gamin. On se voit demain.
Gunn regarde le Gorille partir de la tanière du couple de démons.
Hypérion, nuit, Gunn entre pour voir Fred trier des dossiers dans le bureau de Wes.
Cordy, la bouche pleine : Tu vas bien ?
Gunn : Quoi ?
Cordy, avale : J'ai dit, tu vas bien ?
Gunn : Ouais, ça... ça va.
Cordy : Ca semblait un peu impoli de mâcher devant Angel, mais j'avais faim alors j'ai pris une petite pause et... Tu ne vas pas bien, mon gars.
Gunn : Je suis juste un peu fatigué.
Cordy : Cordelia est là. Je peux voir la misère sur tout ton visage.
Cordy montre les escaliers et après un dernier regard à Fred, Gunn s'assoie à côté d'elle.
Cordy : Je sais ce qu'il y a.
Gunn : Ah bon ?
Cordy : Je suis vraiment claire. Angel a perdu son fils, Wesley est... parti et tu es là : heureux comme un gosse dans un magasin de bonbons.
Gunn : Hum... heureux ?
Cordy : Et tourmenté par la culpabilité à cause de ça. Et bien, ne le soit pas. Fred et toi êtes fait l'un pour l'autre. Je l'ai compris maintenant. C'est une poupée. Je l'admets, j'étais un peu lente pour comprendre. Je pensais qu'elle est Wes, mais... la façon dont vous vous regardez... Et bien, cet endroit pourrait avoir un peu de bonheur maintenant. Et Fred et toi avez votre grand, entier et radieux avenir devant vous, et je suis là pour te dire que c'est normal pour toi de l'aimer. La vie continue.
Gunn : Je devrais aimer mon avenir.
Cordy : Je l'ai dit. S'il y a une chose que j'ai appris en vivant sur la Bouche de l'Enfer c'est que chaque jour est précieux. Tu ne sais jamais quand ça pourra être ton dernier.
Gunn regarde vers Fred : Je n'ai jamais pensé que je serais là longtemps... ou que j'avais autant.
Cordy : Certaines personnes ne connaîtront jamais un jour de joie. Tu as de la chance.
Gunn : Peut-être que oui.
Cordy : Alors... vit un peu. On a pas d'affaires pressantes maintenant et je n'ai pas eu de vision depuis... Oh, attend. J'en ai une maintenant. C'est sur toi et Fred... partant demain. Et tu vois, mes visions ? Jamais fausses. (Le tape sur la jambe) Amuse toi.
Cordy se lève et monte les escaliers.
Hypérion, jour, Fred est réveillée par la sonnerie du téléphone.
Fred au téléphone : D'accord, prêt ? T-shirt rouge, ton jean noir, des bottes grises. J'avais raison pour tout ça ? Ok. C'était juste le réchauffement. Hum, le tee jaune à long manche, des cordes grises, des bottes hâlées. (Rit) Tu vois ? Enregistrement solide. Ca ne me prend pas deux fois. Hum, moi ? Peut-être que tu devrais venir ici et le trouver. Bien sûr si ça te prend trop longtemps...
Les portes s'ouvrent et Gunn entre, téléphone dans une main, un plat couvert dans l'autre.
Gunn : Ca ne le sera pas.
Fred, souriant : Hé !  Désolée, je dois raccrocher quelqu'un vient juste d'entrer.
Gunn : Il est mieux que moi ?
Fred : Un peu. Et il m'a ramené le petit déjeuner au lit !
Fred raccroche le téléphone et s'assoie.
Gunn : Voila, madame (en français), service de chambre.
Fred : Cool ! Tu n'as pas cuisiné, non ?
Gunn : Non.
Gunn enlève le couvercle pour révéler un emballage réalisé.
Gunn : Ta nourriture préférée de ton restaurant préféré.
Fred : Des pancakes et des gaufres ? Je suis au paradis ! Miam. (Prend un morceau) C'est spécial aujourd'hui ou quoi ?
Gunn : Ouaip, vraiment spécial.
Fred : Comment ça ?
Gunn : Parce qu'on a un jour de congé.
Fred : Ah bon ?
Gunn : Et on va passer chaque minutes à avoir le meilleur jour de nos vies.
Fred : Et bien, maintenant c'est officiel.
Gunn : Quoi ?
Fred : Tu....est le meilleur petit ami du monde.
Lui tend un morceau de son petit déjeuner, puis se penche pour l'embrasser.
Fred : Bisou pancakes !
Le docteur entre dans la chambre de Wes à l'hôpital.
Docteur : Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Je sais que ça devient vraiment dur, mais j'ai quelques bonnes nouvelles. Il n'y a plus de signe d'infection de re-saignement dans la blessure, et le crescendo marche. On peut arrêter de s'inquiéter pour votre arrivée d'air devenant compromise. Je vous libérerai plus tard dans la journée. Il y a quelqu'un qui peut venir vous chercher ? Un ami ou un membre de la famille que nous pouvons appeler ?
Wes continue simplement à regarde droit devant lui.
Angel est assis, regardant le berceau de Connor. Cordy est dans une chaise avec les yeux fermés.
Angel : Je crois qu'il allait être gaucher. (Cordy ouvre les yeux) La façon dont il tenait à tes doigts ? Sa main gauche a toujours pressée un peu plus fort. Il a une sacré poigne. Il serait sûrement devenu une bonne patte. Quand tu vis aussi longtemps que moi, tu perds éventuellement tout le monde. Je ne dis pas que tu t'habitue à ça mais...tu l'espères. Tu marchandes. Mais il était juste...Il était juste un peu...(soupire) Tu crois que tu sais quelque chose sur la vie parce que tu as cette vie vraiment longue. Et c'est vraiment tout ce qu'on a, je veux dire, dans mon cas. Et un jour tu te réveilles,....et tu as quelque chose d'autre.
Cordy : Un futur.
Angel après un long moment : J'avais un fils.
Gunn et Fred sont assis à une table dans un café en plein air.
Gunn : Et maintenant pour notre prochain article de plaisir on a des films en abondance. Tu choisis. Hé, tu veux prendre les douze plexus ? Voir chaque avant-première ? Comme voir un an de films de mérite en une fois ?
Fred : Hum....
Gunn : Y a quelque chose qui va pas avec ton milk-shake ? C'est ton préféré : double moka, double crème.
Fred : J'ai plus faim.
Gunn : Oh, mon dieu. C'est sérieux.
Fred : C'est des tacos à la sixième rue, des bâtons de poissons au quai, des chiens Dodger....
Gunn : Ne te replis pas sur moi, petite fille. On a encore beaucoup à s'amuser aujourd'hui.
Fred : Oh, j'adore m'amuser ! C'est juste, beaucoup trop et je pourrais éclater.
Gunn : Exact. Désolé. Plus de nourriture. Mais un film, un club, du shopping ça on peut encore faire. Hé, tu voudrais aller à la patinoire de rollers ?
Fred : Charles, je suis un peu morte.
Gunn : Oh.
Fred : C'est juste qu'on s'est un peu trop amusés aujourd'hui. Tu ne crois pas qu'on devrait en garder un peu avant qu'on ait tout utilisé et toutes les autres personnes seront tristes parce qu'on a pris toute la joie ?
Gunn : Mon dieu. Je l'ai gâché. J'ai essayé trop fort.
Fred : Non ! C'est comme le plus magnifique et merveilleux jour que j'ai jamais eu....à part le nœud dans mon ventre. Être avec toi est toujours spécial. C'est juste, c'est pas comme si on devait fourrer le reste de nos vies dans un jour, pas vrai ? (Fred remarque le sourire de Gunn s'estomper) Oh mon dieu. Tu as essayé trop fort. Tu n'as pas été toi toute la journée. Tu fais tout ça parce que...parce qu'il y a quelque chose qui va pas !
Gunn : Fred, non.
Fred : Quelque chose ne va vraiment pas.
Gunn : Non.
Fred : Charles, tu as la leucémie ?
Gunn la regarde un moment puis commence à rire.
Fred : Ne te moques pas de moi. Je vois ça dans les nouvelles tout le temps. Ils sont jeunes et amoureux, ils ont toute la vie devant eux et soudainement...une tragédie frappe.
Gunn : Je ne suis pas malade.
Fred : C'est vrai ? Tu le promet ?
Gunn : Je ne suis pas malade.
Fred : Oh. Dieu merci. Je me sens beaucoup mieux....sauf pour le terrible nœud à l'intérieur. Ce qui n'est pas du tout la nourriture. C'est nous. Qu'est-ce qui ne va pas avec nous ?
Gunn : C'est rien.
Fred : Oh, ça aide.
Gunn : Ecoute, peut-être qu'on devrait juste partir d'ici, aller à l'hôtel...
Fred : Peut-être qu'on devrait rester ici et tu devrais arrêter de me mentir. Je sais que quelque chose ne va pas. Sois honnête et dis le moi.
Gunn regarde autour de lui vers tous les autres couples assis aux tables autour d'eux.
Fred : Charles. Charles, peu importe ce que c'est, on va le traverser ensemble.
Gunn se rassoie dans sa chaise, respire profondément et croise ses bras.
Gunn : Non, on ne le fera pas.
Fred : Quoi ?
Gunn : C'est pas quelque chose qu'on va traverser en parlant, tu partages tes sentiments, je vais partager les miens et puis on aura une grande étreinte.
Fred : Je ne crois pas que j'aime la façon dont tu me parles.
Gunn : Trop bête.
Fred : Pourquoi tu deviens si mesquin ?
Gunn : Je devient honnête. C'est pas ce que tu voulais ?
Fred : Ouais. Soit honnête. C'est moi ?
Gunn : Wow. Tu as finalement découvert ça.
Fred : Qu'est-ce qui ne va pas avec moi ?
Gunn : Maintenant je vais faire une liste ? Je crois pas que j'ai assez de temps !
Fred : Tu plaisantes ? Charles, qu'est-ce qui se passe ?
Gunn : Ce qui se passe : toi et moi c'est fini. C'est fait.
Fred : Non.
Gunn : Est-ce que je demande ? Je dit. J'en ait assez.
Fred : Je ne le crois pas !
Gunn : Tu ferais bien de commencer.
Gunn se lève et commence à partir.
Fred : Mais...mais attend ! Attend ! Il y a quelqu'un d'autre ? (Gunn s'arrête et la regarde) C'est quoi son nom ?
Gunn : Son nom est 'Je suis une vraie femme, pas une figure en bâton'...tu vois ?
Fred, murmurant : Ouais.
Gunn : Bien.
Fred regarde alors que Gunn se tourne et part.
Pause
Cordy est assise à côté d'Angel, qui regarde encore le berceau vide.
Cordy : Je ne vais pas m'asseoir ici et prétendre que je sais ce que tu traverses et que je pourrais commencer à comprendre ce que tu ressens. La dernière chose dont tu as besoin maintenant est de quelqu'un qui te dit qu'avec le temps les choses vont s'arranger ou que la douleur partira. Parce que...les choses ne vont pas s'arranger. La douleur ne partira jamais. La vérité c'est, si tu vis encore deux cent ans, tu n'oublieras jamais combien tu tenais à Connor. Et tu ne devrais pas. Tu as aimé ton fils, Angel...et tu continueras à l'aimer, et il te manquera. Tu vas continuer à vivre aussi. Tu vas le faire.
Angel : Je ne sais pas comment.
Cordy : Tu n'en a pas besoin. Le 'comment' ira tout seul. La vie continuera juste à arriver. Il y a aura des gens qui auront besoin de nous et alors...on les aidera. Parce que c'est ce qu'on fait.
Ils peuvent entendre quelqu'un pleurer et Cordy se lève. Elle ouvre la porte de la suite pour révéler Fred, se tenant dans le hall, pleurant.
Cordy : Fred.
Fred : Je suis désolée. J'allais toquer, mais c'était pas un bon moment, alors je l'ai pas fait. Et je ne sais pas quoi faire d'autre !
Angel : Fred, qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
Fred : C'est Charles. Je crois qu'il est en grand danger.
Jenoff enfonce ses doigts dans les yeux d'un homme se tenant devant lui. Une lumière blanche commence à descendre de son bras et l'homme cri alors que Jenoff commence à sourire.
Gunn, marchant dans le Casino, voit Jenoff aspirer l'âme de l'homme en haut d'un balcon. Il arrive vers le gorille démon.
Gunn : Je suis la pour payer ma dette.
Cordy : Wow.
Fred : Je sais, hein ?
Groo : Je suis désolé qui ça ait du arriver.
Angel : Je suis un peu confus.
Fred : Sur quoi ? Qu'est-ce qui n'était pas clair ?
Cordy : Et bien, en haut tu avais dit que tu pensais que Gunn était en danger.
Fred : Il l'est !
Cordy : Et tu penses ça parce que...?
Fred : Il a rompu avec moi !
Cordy : Oh.
Fred : Mais pas vraiment.
Cordy : Oh. Non ?
Fred : Non !
Groo : C'est bien. Je suis soulagé.
Fred : Non c'est pire. Beaucoup plus pire. J'aurais voulu qu'il rompe avec moi.
Cordy : Fred, tu es sûre qu'il ne l'a pas fait ? Je veux dire, ces choses que tu as dit qu'il t'avait dit...
Fred : Je sais que j'ai dit qu'il m'avait dit ces choses, mais il ne m'aurait jamais dit ces choses.
Cordy : Ces choses qu'il a dit ?
Fred : Exactement ! C'est pour ça que je sais qu'il a des problèmes.
Angel : Laisse moi dire ça clairement. Gunn et toi aviez rendez-vous.
Fred lève ses mains : Plus maintenant, je crois !
Cordy se lève pour étreindre Fred : Fred, mon coeur.
Fred : Tu ne vois pas ? Il me blesse. Et la seule raison qu'il aurait de faire quelque chose comme ça serait pour me protéger de quelque chose. Et peu importe ce que c'est, ça va être mauvais, parce que ça fait un mal de chien.
Angel : Alors je crois qu'on ferais mieux de l'aider. (Cordy se tourne pour regarde Angel) On ne va 'pas' perdre un autre membre de cette famille.
Wes entre dans son appartement sombre portant le carton avec ses affaires que Fred a ramené à l'hôpital.
Cordy éteint le téléphone quand elle entend le répondeur de Gunn.
Cordy : Il ne répond toujours pas chez lui ni sur son portable.
Groo : Ca ne présage rien de bon.
Angel : On va devoir se diviser.
Groo : Pour couvrir plus d'espace. C'est un bon plan. J'accepte.
Cordy sourit à Groo.
Angel : Fred et moi on va vérifier le repaire de l'ancien gang à Gunn, voir s'ils ont entendu parler de lui.
Cordy : Ou s'ils connaissent un vieil ennemi qu'il pourrait avoir.
Angel : Exactement.
Groo : Hmm.
Angel : Vous deux vous allez chez Gunn, juste pour être sûr.
Cordy : Peut-être qu'on devrait signaler que sa camionnette est volée.
Angel : C'est pas une super idée. Impliquer la police ne va rien donner de bon.
Fred : On devrait laisser un mot à Lorne, lui faire savoir ce qui se passe.
Angel : Si aucun de nous n'arrive avec quelque chose, on se retrouve ici à minuit.
Groo : Et peut-être pendant qu'on cherche on pourrait laisser ses petits rectangles derrière (sort une carte d'affaire) comme cette créature qui est venue hier et qui cherchait Gunn.
Angel : Exact. Bien. Quoi ? Laisse moi voir ça.
Groo : Des petits rectangles avec des chiffres téléphoniques dessus. Pour que les gens puissent être en contact avec nous et apprendre quelque chose.
Fred : Quelqu'un est venu ici et cherchait Charles ?
Groo : Hier. (A Angel) S'il te plait rappelle moi de donner ce rectangle à Gunn une fois qu'on l'aura trouvé. (A Fred) Je suis confiant.
Angel : Ce type travaillait pour Jenoff.
Cordy : Jenoff ?
Angel : Le suceur d'âme.
Gunn regarde alors que le corps de la dernière victime de Jenoff est traîné à côté de lui.
Jenoff : Charles Gunn. Je suis impressionné. Il n'y a pas beaucoup de types qui traversent cette porte de leur plein gré. Pas la deuxième fois en fait. Elle doit être vraiment spéciale, cette fille que tu est prêt à me commercialiser.
Gunn : Je suis ici pour régler ma dette. Vous ne parlez même pas d'elle. Une fois qu'on sera quittes, vous ne penserez même plus à elle.
Jenoff : Elle n'était jamais une part du marché. (Au gorille) Tient le.
Gunn au gorille : Je ne vais pas m'enfuir. Mais touche moi et je ferais mieux. (A Jenoff avec un soupir) Finissons en simplement.
Jenoff lève sa main, préparant à enfoncer ses doigts dans les yeux de Gunn de la manière qu'il avait fait avec l'autre type, quand les portes du casino sont défoncées.
Angel : Gunn !
Gunn se retourne et Jenoff baisse sa main. Les gardes de Jenoff interceptent le groupe, mais Angel, Groo et Cordy les combattent en marchant vers là où se tiennent Gunn et Jenoff.
Fred : Charles !
Gunn : Fred !
Gunn va vers elle, mais le Gorille l'attrape et Gunn s'arrête.
La foule du casino grouille aux alentours et commence à se rapprocher des quatre intrus alors que le dernière garde tombe.
Cordy : Angel.
Angel : Je sais.
Groo : On est entourés.
Angel : Je sais.
Fred : On doit aider Charles.
Angel : Je 'sais'.
Angel attrape un autre garde démon et met sa hache contre sa gorge.
Angel : Qui un gars doit-il tuer pour pouvoir parler au patron ici, hein ?
Jenoff : Je suis le patron. (Marche vers eux) Vous pouvez me dire pourquoi vous perturbez mon business ?
Angel : En fait c'est vous qui perturbez mon business. Vous êtes sur le point de me priver d'un employé vraiment précieux. Charles Gunn ici présent, il travaille pour moi.
Jenoff : Un bon homme d'affaires regarde toujours les antécédents de ses employés potentiels. Vous avez appris à comprendre qu'il est strictement court en terme de matériel.
Angel : Je vais faire un marché avec vous. Vous le relâchez, oubliez ce qu'il vous doit. Je vous laisserait vivre.
Jenoff : Merci. (Se détournant) Tuez le.
La foule devient vilaine.
Angel : Quitte ou double.
Jenoff se retourne alors que la foule redevient calme.
Jenoff : Vous m'offrez votre âme ?
Angel : Une chance de la gagner.
Jenoff : A quel point je vous paraît stupide ? Vous êtes un vampire. Je peux le sentir d'ici.
Angel : Prenez une plus grande bouffée. Je suis un vampire avec une âme.
Jenoff : Oh. Vous êtes 'ce' vampire.
Angel : Je choisit le jeu. Je gagne, on sort d'ici, la dette de Gunn disparaît. Vous gagnez, vous nous avez tous les deux.
Jenoff hoche la tête, commençant à rire.
Pause.
Angel est assis à une table de jeu au casino.
Cordy : Brillante tactique. Tu nous as payé un peu de temps. Maintenant, c'est quoi le plan ?
Angel tient un jeu de cartes : C'est le plan.
Cordy : Vraiment ?
Angel : Vraiment. Nous allons gagner l'âme de Gunn.
Fred : C'est tellement faux sur tellement de manières. Je veux dire, c'est pas pour l'argent ou un lapin empaillé qu'Angel joue. C'est mon petit ami.
Angel : Fred, je comprends que tu es nerveuse, mais ne le sois pas. Je m'y connaît depuis un bout de temps, j'ai joué à beaucoup de jeux, j'ai gagné gagné beaucoup de paris.
Fred : Tu vois, c'est là où on est différents. Je tend à perdre et à perdre des choses. Et je ne peux pas perdre Charles.
Angel, ne quittant jamais Jenoff des yeux : Je ne vais pas perdre.
Goon à Jenoff : Vous vous inquiétez pour ça ?
Jenoff : Comme prendre des bonbons à un bébé.
Groo : Angel, si on doit compter sur la chance, je préfère les bizarreries de mon épée. On devrait se battre pour sortir d'ici.
Angel : Je ne suis pas d'accord, Groo. Combattre nous mettra tous en danger. Ma manière est plus sûre.
Fred : Si tu gagnes ! Mais si tu perds ton âme, tu vas pas devenir mauvais et commencer à tuer tout le monde, y compris nous ? Je me trompe ?
Cordy : Euh, pas faux en théorie, mais je suis avec Ace sur celui-ci, désolé.
Angel se lève : Je vais gagner. Et si je perds... (Passe un pieu à Cordy) Tu sais quoi faire. Fait le vite.
Cordy : Tu sais que oui.
Tout autour de la pièce des gens font des paris. Le profit se penche vers Gunn.
Goon : Jenoff me laisse avoir les corps quand il en a fini avec eux.
Gunn regarde alors qu'Angel et les autres marchent vers eux et Angel s'assoit à côté de Jenoff.
Jenoff : Une poignée de cartes. Tu gagnes... cet homme est libre. Je gagne, je garde son âme, et je prends la tienne. Nomme ton jeu. Omaha ? Texas dit moi ? Sept cartes cloutées ?
Angel : Et pour une simple coupure de jeu de cartes ? La carte forte gagne.
Jenoff : Ce vampire n'a pas seulement reçut une âme... il a reçut des tripes.
Le donneur de la table pose un jeu de carte et le remue.
Jenoff : Tu te sens chanceux ?
Angel : Après vous.
Jenoff regarde vers Angel un moment puis coupe le jeu de carte et retourne la carte du dessus. Un neuf de trèfle.
Angel coupe le jeu de carte, souffle sur ses doigts et lève les yeux vers Gunn, qui lui donne un léger salut de la tête.
Angel retourne la première carte.
Angel : Un trois ?
Gunn : Un trois ?!
Jenoff pose sa main sur la table : Un trois. Tu perds.
Angel jette un coup d'oeil vers Cordy et elle lève le pieu et le claque sur la main de Jenoff, l'épinglant à la table. Jenoff pousse un cri de douleur.
Cordy : C'est assez rapide ?
Angel : Ca marche pour moi.
Angel balance sa hache et décapite Jenoff. La tête du propriétaire du Casino rebondit de l'autre côté de la table pendant que la foule halète choquée.
Gunn enfonce son coude dans le visage du gorille lui heurtant le dos dans les machines à sous. Fred court vers lui et il la prend dans une étreinte.
Gunn : Angel...
Angel : C'est fini. Pas besoin de dire merci.
Gunn : Tu as raison. Si le tuer était tellement facile, j'aurais pu le faire moi-même.
Angel baisse les yeux alors que le corps sans tête de Jenoff s'assoit et une nouvelle tête commence à émerger des restes de son cou, alors qu'il pousse quelques hurlements stridents.
Angel regarde le casino et les démons et gens fixant la tête criant au-dessus du corps de Jenoff.
Groo : Maintenant on se bat.
Angel : Quelqu'un d'autre ici est redevable de ce gars ?
Un des gardes accourt et commence à marteler Jenoff. Il est rapidement rejoint par d'autres dans la foule et Angel et Co utilisent la confusion pour sortir du Casino.
La camionnette de Gunn est garée dans une rue sombre la nuit.
Fred : Dit-le encore. Un peu plus lentement cette fois.
Gunn : Je me trompais terriblement, terriblement pour rompre avec toi et dire ces méprisables et mensongères choses.
Fred : Bien. Maintenant... dit-le dans l'appareil enregistreur.
Gunn prend la main de Fred alors qu'elle lui tend le microphone.
Gunn : Je suis vraiment désolé et je ne le ferais plus jamais.
Gunn embrasse la main de Fred.
Fred : Je suis juste contente que tu ailles bien.
Gunn : Je vais seulement bien si toi et moi allons bien. On l'est, n'est-ce pas ?
Fred hoche la tête et ils se rapprochent et s'embrassent.
Fred : Juste une dernière chose.
Gunn : Dis la.
Fred : Pour qui a tu vendus ton âme ?
Gunn : C'est... c'était il y a très longtemps.
Fred : Je sais, mais dis moi juste, et on en parlera plus jamais. Qui était-elle ? ... Charles ?
Gunn : C'était très loin avant que je te rencontre.
Fred : Tu dois l'avoir recherché vraiment mal pour échanger ton âme.
Gunn : Je crois que oui.
Fred : Dis moi juste.
Gunn : C'était... c'était une camionnette. (Fred le regarde) J'avais dix-sept ans et je vendais mon âme pour une camionnette.
Fred : Pas cette camionnette.
Gunn : Ne te moque pas de moi.
Fred : Oh, Charles, ton âme ne valait pas l'air conditionné ?
Gunn : Ecoute. Le jour ou cette camionnette m'a gardé en vie. M'a aider à sauver beaucoup d'autres vies, aussi. Je sais que c'est bête, mais... je ne crois pas qu'une âme est aussi grosse à vendre. Je ne pensais pas que j'aurais un avenir alors... Maintenant j'en ai un.
Gunn se penche et ils s'embrassent de nouveau.
Fred : Qu'est-ce qu'il y a avec toi qui me fait fondre ?
Gunn : Peut-être que c'est parce que je t'aime.
Fred lui souriant : Ca doit être ça.
Ils s'embrassent.
Angel est debout devant le berceau vide. La porte de son appartement s'ouvre inaperçu derrière lui. Cordy se tient à la porte ouverte regardant. Angel commence lentement à emmener le berceau à part et Cordy part, fermant doucement la porte.
FONDU AU NOIR.

FIN



Par Jackie pour Buffy Fan
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