Ground State
Angel, épisode 402 saison 4

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

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Transcripts © Buffy Fan 2000/2002 - Merci de respecter les droits d'auteurs
Toute copie, même partielle de ce transcript est interdite. Les personnages ainsi que les droits de la série télévisée "Angel" ne nous appartiennent pas. Ils ont été crées par Joss Whedon, et lui appartiennent, ainsi qu' à Mutant Enemy, Sandollar Productions, Kuzui Enterprises, 20th Century Fox Television et the WB Television Network. Pour toute demande de diffusion, de n'importe qu'elle manière, veuillez vous adressez au webmaster de ce site.

~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Précédemment dans Angel :
Cordy : J'ai besoin de te parler.
Cordy : Je suis en retard. Je suis en retard.
Angel : Connor. Qu'est-ce que tu fais ici.
Skip : Ce que tu es destinée à faire transcende l'amour. Tu deviendras un être supérieur.
Cordy : Moi ?
Cordy : Je sais que de toute façon, ça va aller.
Connor : Tu as tué mon père.
Angel : Non. Elle le sait. Connor ! N'oublie jamais que je suis ton père et que je t'aime.
Gunn : On a passé les trois dernières mois à essayer de trouver Angel et Cordy et tout ce dont on se rapproche c'est d'une expulsion.
Wes : Je ne sais pas où est Angel, Lilah, et ça ne m'intéresse pas.
Wes : Il est temps. On va faire un tour de bateau.
Fred : On a reçu un appel d'un vieil ami ce soir.
Gunn : Il est dehors en ce moment. Se baladant sur son bateau.
Fred : Avec Angel. Il est là en bas depuis trois mois et tu le savais ! Comment tu as pu nous faire ça ? Comment tu as pu faire ça à ton père ? Comment tu as pu...
Fred électrocute Connor.
Wes : Je crois que c'est ça que vous cherchez.
Fred : Angel...
Angel : Ce que tu m'as fais est inimaginable. Je t'aime Connor. Maitenant sort de chez moi.
Angel : J'ai besoin de Cordy - maintenant. Peu importe où elle est, peu importe ce qu'elle traverse, on doit la trouver.
Cordy : Mon dieu, je m'ennuie tellement.
Gills Rock, Wisconsin, 28 Octobre, 1985.
Une Mercedes blanche passe à coté d'une pancarte disant Thorpe's Academy.
Une petite fille, vêtue d'un ensemble et de gants rouges se tient sur le gravier de l'allée de l'académie. Derrière elle, un jeune couple sort de voiture et vient se mettre à quelques pas derrière la fille. Une femme en tenue d'affaire arrive pour les accueilir.
Lydia : Mr. et Mrs Raiden. Bienvenue à l'académie. Je suis Lydia Thorpe.
Mrs. Raiden : Nous ne pouvons assez vous remercier. Après tout ce que nous avons traversés...
Lydia : Honnêtement je devrais vous remercier. Votre cadeau à l'école était très généreux. Nous avons déjà investi une partie dans les arrangements pour - les besoins spéciaux de Gwen.
Mr. Raiden : Quand devons nous revenir ?
Lydia : Les cours finissent à la fin du mois de Juin.
Le couple échange un regard.
Mr. Raiden : Eh bien, on y va, Gwen. Tu vas finalement à l'école. Excitant, n'est pas ?
Mrs. Raiden : Tu seras une gentille fille maitenant. Tu entends ? Sois gentille. Et souviens toi que nous t'aimons.
Mr.Raiden : Merci encore. On se verra en Juin. (à la fille) En juin, d'accord ?
Pas de réponse, ni de réaction, Gwen marche doucement vers Lydia.
Lydia : Bonjour, Gwen. Je suis Ms. Thorpe. Je vais t'emmener en classe maintenant. Tu dois rester éloignée des autres élèves bien sûr, mais je suis sûre que tu apprendras mes autres règles très rapidement.
Lydia et Gwen marchent vers l'académie. Lydia s'arrête et se retourne pour regarder vers ses parents, qui arrêtent de la regarder et entrent dans la voiture. Gwen se retourne vers Lydia, qui s'est arrêtée pour l'attendre, tendant une main brillante. Lydia écarte la main.
Lydia : Non, Gwen.
Elles continuent à marcher.
Un groupe de gamins joue au soleil derrière l'académie. Gwen, encore habillée pareil, est assise sous un arbre un peu plus loin, regardant. Après un moment, elle se tourne vers son déjeuner, et enlève son gant car elle n'arrive pas à attraper la cuillère avec sa main gantée.
Un garçon portant un petit jouet et faisant des bruits de voitures la remarque. Il arrête de 'rouler' et s'arrête chez elle en faisant un bruit de freinage.
Garçon : Tu es un monstre ?
Gwen : Je ne sais pas.
Garçon : T'en a pas l'air.
Gwen : Merci.
La cloche sonne.
Lydia : Ok, les enfants, rentrez ! Rentrez maintenant !
Gwen se lève. Le garçon lui offre la voiture qu'il tient.
Garçon : Tu peux prendre ça - si tu veux.
Gwen sourit et atteint la voiture avec sa main non gantée.
Lydia : Gwen !
Une lumière bleue sort de la main de Gwen et va dans le garçon alors qu'elle touche sa main, l'envoyant voler en arrière.
Lydia : Non !
Gwen s'éloigne des ruines fumantes de la voiture posée par terre alors que Lydia cours vers le garçon, couché par terre.
Los Angeles, nuit, l'appartement de Cordy. Fred, tenant un carton, apparaît dans l'arche allant de la cuisine à la salle à manger.
Fred : Tu sens quelque chose ?
Angel : Cordelia. Peut-être du vieil encens ou des bougies - et étrangement beaucoup de citrons. Beaucoup, beaucoup de citrons.
Fred : J'ai fais un peu de nettoyage avec le produit pour le sol. Je voulais que l'endroit soit joli quand les propriétaires le feront visiter.
Angel : Ca l'est - c'est joli. Joli et vide.
Fred : Tu aurais du voir la taille des nids à poussière derrière le lit de Cordy ! C'était plus des cavernes à poussières.
Angel, après un moment : Je n'arrire pas à croire que ça fait depuis trois mois.
Fred : On a payés le loyer le premier mois, mais après les choses sont devenues dures et, eh bien, un grand appartement, personne ne vit ici...
Angel : Le fantôme Dennis ! Est-est-ce qu'il sait quelque chose pour Cordy ? Où elle peut être ?
Fred : Il s'est juste fâché parce ce qu'on ne l'a pas ramenés.
Angel : On le fera, pourtant. Bientôt.
Fred : Absolument.
Fred va dans la salle à manger et après un moment Angel la suit.
Angel : Tu as dis que tu avais déjà essayé de parler à Lorne à Las Vegas.
Gunn travaille à l'arrière de la TV.
Gunn : Ouais. Tu exagères sur le mot 'essayer' (des étincelles volent et Gunn éloigne sa main) Putain de son environnant. Fred !
Fred, mettant des livres dans le carton qu'elle portait avant : J'ai déjà emballé les pansements, mon pote. Pour la deuxième fois où nous sommes capable de le joindre on sait que Lorne garde un oeil là-dessus, mais tout est normal sur le plan psychique.
Gunn : Tu lui as montré le carton ?
Fred : T'as vu celui-là ? Avec les photos ? Ces trucs étaient sur la table la nuit où Cordy a disparue. C'est surtour des trucs personnels. Ca ne veux pas dire grand chose, mais - tu dois voir quelque chose.
Angel regarde dans un des livres dans le carton.
Angel : Et pour la police ?
Gunn : Oh, voyons voir, voiture abandonnée, appartement vide...
Fred : Pas de signes de violence, pas de projets de voyages...
Gunn : Remplissez un rapport pour personnes disparues s'il vous plait...
Fred : Et bonne journée.
Gunn : Mais eh, c'était juste la première fois. Les septs fois d'après ils ont oubliés la partie 'bonne journée'.
Angel regarde deux photos dans le carton, une de lui et Cordy, l'autre le montrant lui, Cordy et Wes.
Angel : Quelque chose a du lui arriver cette nuit - quelque chose de grave.
Gunn : Eh bien, vous étiez supposés avoir rendez-vous.
Angel : Je sais pourquoi je n'étais pas là.
Fred : Bien sûr. Exilé dans les profondeurs de l'océan par le fils ingrat.
Gunn : Sans être trop dure.
Angel : Je suis content que vous ayez surveillés Connor pendant tout l'été. Il est juste un peu confus. Il a besoin de temps. C'est tout.
Fred prend un tas de livres sur l'étagère au-dessus de la cheminée et les mets dans le carton.
Fred : C'est vrai. Du temps et une punition corporelle avec un gros maillet. Sans être trop dure.
Fred se retourne pour voir que les livres sont de nouveau sur l'étagère.
Fred : C'est pas vrai, Dennis ! Elle ne reviendra pas !
Personne ne dit rien pendant un moment puis Fred se retourne pour regarder un peu vers les garçons.
Fred : Je-je suis désolée Angel, je ne... - Je parlais de l'appartement.
Angel : Ce-c'est bon - Fred. De toute façon, on a des tonnes de chambres à l'hôtel. On peut héberger tout le monde.
Fred : C'est juste...tu comptes les trucs, tu sais ? Les choses sont là où tu les a laissées. Qu'est-ce qui se passe si tu reviens et qu'elles ne sont plus là ?
Angel baisse les yeux sur la photo de lui, Cordy et Wes.
Angel : Allez les chercher.
Wes : Jones, balayage au sol, flanc gauche !
Wes et deux autres hommes se battent avec des monstres dans un tunnel d'égoût sombre. Le monstre assome un des hommes et la hache qu'il tenait glisse au sol - pour être stoppée par un pied, et être ramassée par l'homme à qui appartient le pied - qui s'avère être Angel.
Angel : Besoin d'aide ?
Wes tranche le torse du monstre avec sa hache.
Wes : Non. Merci.
Wes se baisse pour prendre quelque chose sur le monstre à terre.
Wes : Alors. Monsieur O'Leary est retenu dans un motel. Comme c'est original. (jette les clés à Jones) Libère le. Fais ton rapport, et dit à Diana de boucler l'affaire. Hawkins, dans ma voiture.
Les deux hommes partent.
Angel : Tu fais rouler ton propre truc maitenant, hein ?
Wes reste silencieux.
Angel : Je n'ai jamais eu la chance de te remercier. De m'avoir trouvé, m'avoir repêché. (Wes se détourne) Ca a du être dur pour toi. (Wes pousse la tête et la épaules du monstre sur le côté) Pas de carte, toute cette eau.
Wes jette un regard à Angel puis se détourne. Angel accoure vers lui.
Angel : Ecoute, ce - ce qui nous est arrivés... - J'avais assez de temps là en bas - pour réfléchir. Tu sais comment les choses se sont déroulées, la manière dont ça aurait pu se passer. Je veux juste que tu saches pour autant que je sois concerné...
Wes met sa hache dans une boîte. Hawkins revient, prend la hache et lui donne un attaché-case en métal.
Angel : On est encore d'accord.
Wes jette un regard à Angel, puis ouvre la malette, sort un album et le tend à Angel.
Angel : C'est quoi ?
Wes : La raison de ta venue.
Angel ouvre le livre, voit une photo de la voiture de Cordy et une carte.
Wes : C'est tout ce que j'ai sur la disparition de Cordy.
Angel : Tu as fais ta propre enquête.
Wes : Je ne crois pas qu'elle est morte. (Angel lève les yeux et Wes regarde de nouveau sa malette) Je n'en suis pas certain bien sûr, mais je ne crois pas qu'elle soit dans notre dimension. Plus loin - il y a une voie que je ne pourrais pas suivre. Un être vivant ne le pourrait pas.
Angel, regardant une autre photo dans le livre : Qui est Dinza ?
Wes : Un des mystères Eleusian, la demi-déesse du mal des égarés. Seuls les morts peuvent être en sa présence, et ceux qui le font elle les retient souvent pour l'éternité.
Angel : C'est encourageant.
Wes enroule une corde.
Wes : Je suis parvenu à localiser son repère, mais je ne peux bien sûr pas y entrer.
Angel : Cette Dinza peut me dire où est Cordy.
Wes : Non. Tout ce qu'elle peut faire c'est te dire où regarder.
Wes met la corde dans la malette et la ferme.
Wes : Fais attention. Dinza est loin d'être fiable.
Angel, regardant le livre : Qu'est-ce que je devrais faire alors ? Lui envoyer un cadeau ? Un sacrifice ? (Il lève les yeux pour voir Wes disparaître à une porte et monter des escaliers) Un panier de fruits profanés ?
Coupure pour voir Angel descendre un escalier dans un tunnel d'égoût. Il marche vers une porte ouverte.
Angel : Toc, toc. (Entre doucement) La porte était ouverte...(Une porte fermée se matérialise derrière lui) Ou elle l'était il y a une seconde.
Une main griffue touche le cou d'Angel et il se retourne - juste pour ne trouver personne.
Dinza : Tu es perdu ?
Angel est encore touché et se retourne pour trouver du vide.
Angel : Arrêtez ça je vais avoir le mal de mer.
Dinza : J'en doute.
Angel entend quelques battements et se retourne pour trouver Dinza accroupie sur un tuyau derrière lui.
Dinza : Je crois que ça serait déjà arrivé. Dis moi, le son des vagues te manque ?
Angel : Vous - vous savez qui je suis.
Dinza : Je sais que tu étais perdu. Je connais toutes les choses perdues.
Angel : Vraiment ? - La cité de l'Atlantide ? - Le Saint Graal ? - Jimmy Hoffa.
Dinza le touche rapidement. Angel se secoue et elle vole au loin.
Dinza : Tu as perdu l'amour.
Angel se retourne pour la trouver accroupie sur un tuyau au-dessus de lui.
Angel : Alors vous savez pourquoi je suis ici. Qui j'essaye de trouver.
Dinza : Elle est loin de toi, champion, et n'a pas besoin de toi.
Angel : J'ai besoin d'elle.
Des murmures et des grognements font échos dans la tanière.
Dinza : Ils pensent que tu devrais les rejoindre. Que je ne devrais jamais te laisser sortir. (rit) Mais qui écoute les morts ? L'axe de Pythia repose non loin de là. Ce que tu cherches peut seulement être trouvé dans l'axe.
Angel : L'axe.
Dinza : Un pouvoir ancient qui rapproche toutes les dimensions. Trouve l'axe et trouve ton bien perdu.
Angel : Pourquoi je devrais vous faire confiance ?
Soudainement Dinza est derrière lui, les mains autour de sa gorge.
Dinza : Parce que j'adorerais te garder - mais j'ai beaucoup trop à perdre...
Une limousine blanche est garée devant l'entrée d'un hôtel.
Un homme en costume noir est assis à une des tables dans le restaurant de l'hôtel. Une fille avec des cheveux bruns, longs et ondulés habillé de cuir rouge marche dans une allée entre les tables, mettant des longs gants noirs. Tous les hommes tournent leur têtes quand elle passe. L'homme à la table secoue la tête en soupirant. La femme s'assoie à une chaise en face de lui.
Elliot : Je pensais avoir dit discrète.
Gwen : Quoi ? Tu vois un nichon ?
Elliot : Tu es en retard.
Gwen : Tu t'es foutu de ma gueule. L'axe de Pythia vaut trente trois millions de dollars. Tu m'as dis qu'elle en valait six.
Elliot : L'axe est seulement un objet mystique. Il n'a pas de valeur monétaire.
Gwen : Blah, blah, polysyllabique blah. J'ai envie de boire. Garçon ? Je prendrais une veste rouge, et doublez le voddi, et puis-je avoir un de ces petits trucs de coktails ? Je les adore. (Le serveur part) Tu disais ?
Elliot : J'estime le prix de l'axe à exactement....
Gwen : Dix-huit pour cent de sa vraie valeur sur le marché. Et voyant comme je vole des trucs sur commission, c'est comme me descendre à dix-huit pour cent. Maintenant soit honnête Elliot (Gwen va toucher sa main et il la secoue avant qu'elle puisse la toucher) - est-ce que je ressemble à une lumière bleue spéciale pour toi ?
Elliot : La valeur dans la rue est sans rapport. Je veux juste l'axe pour ma collection privée. Maintenant que je me rappelle, on a déjà conclu un cachet plutôt important.
Gwen : Dis le avec moi, grand garçon : com-mis-sion.
Elle regarde un dossier sur la table.
Gwen : C'est mes affaires ?
Elle ouvre le dossier et regarde dedans.
Gwen : Périmètre de la maison, sytème de sécurité, tuyauterie, chambres fortes.
Elliot : Fais la livraison dans une maison privée de la ville. J'attendrais dans l'auvent. Et alors on déplacera l'équilibre de ta paye.
Gwen : Qui nous le savons tous les deux va avoir beaucoup plus de zéros à la fin, hein ?
Elliot : Tu sais Gwen, tu es venue chez moi en était fortement recommandée pour tes, ah....(le serveur pose la boisson de Gwen) pour tes talents. Mais je dois admettre, que j'espérais quelqu'un d'un peu plus - professionnel.
Gwen se levant : Je suis une professionnelle. Et les professionnels ne se font pas avoir.
Gwen balance une montre d'homme devant la tête d'Elliot.
Elliot : Gwen, c'est une montre à douze mille dollars.
Gwen la serre dans sa main. Il y a un craquement et des étincelles bleues, puis elle jette la montre fondue sur la table.
Gwen, souriant : Et maintenant c'est du surréalisme.
Gwen sort le cure-dent de sa boisson et le met entre ses dents.
Gwen : Merci pour le verre.
Gwen se tourne et sort.
Pause
Plan rapproché sur Cordy dans les nuages blancs et brillants. La caméra zoume dans un de ses yeux, puis plonge à travers dans Los Angeles et Gunn, Fred et Angel à la réception de l'Hypérion.
Fred tourne la première page d'un tableau révélant un simple dessin d'une loupe sur une ligne.
Fred : L'axe de Phytia. Forgé dans le trépied de l'oracle Delphic, l'axe, un arc de métal posé sur un pied de marbre, a approximativement deux pieds de hauts et pèse dix-huit livres.
Angel tend un papier qu'il a gribouillé à Gunn : Là, ça te donnera une idée.
Gunn : Wow.
Sur le papier il y a un dessin détaillé de l'axe.
Fred : C'est ça....Tu n'as pas dessiné ça.
Angel : Hein ? Ouais, je l'ai juste, tu sais, décalqué sur un des livres.
Fred : Ah, bien.
Elle va vers son tableau et tourne vite les pages avec un fantôme jaune dessus.
Fred : L'axe est dit avoir été dôté de plusieurs qualités mystiques, l'une d'entre elles permet de trouver les âmes ou les entités dans les dimensions.
Angel : Des entités comme...
Angel montre son bloc pour montrer un portrait au crayon de Cordy.
Gunn, souriant : Cordelia.
Fred : Wow. C'est juste...
Gunn : Oh. Eh, bébé, j'aime ton petit - ton fantôme.
Fred : J'ai pas dormi, Charles.
Gunn : Alors, on a besoin de l'axe. (A Angel) Comment on l'a reçoit ?
Fred : Actuellement l'axe est enfermé dans un coffre-fort dans la maison d'enchères de Chandler.
Fred tourne une page pour révéler une place jaune avec deux rangées de places blanches rangés dedans par des fenêtres et une porte sur le sol avec Chandler écrit dessus.
Fred : Un établissement fermement enraciné dans le marché noir. Marché noir veut dire argent. Argent veut dire sécurité.
Angel : Mais ne vous inquiétez pas, parce que j'ai eu les plans de l'immeuble par un indic, qui pensait que j'étais mort.
Fred : Les plans de l'immeuble sont seulement une moitié. Parce que savoir où il est ne veut pas dire qu'on peut l'avoir.
Fred tourne encore une feuille et Gunn commence à lire la liste qu'elle a écrit dessus.
Gunn : Caméras de surveillance, portes électriques...
Angel : Lasers, reconnaissance à empreinte digitales.
Fred : Sans mentionner les gardes armés.
Gunn : Ouais, mais si c'est une maison d'enchères on ne peut pas juste, tu sais, l'acheter sur E-Bay ?
Fred et Angel : Trente trois millions de dollars.
Gunn s'étranglant en buvant : Je crois que mes poumons (tousse) ont du café...
Fred : Je travaille encore sur un plan, mais ça implique le fait d'être envoyé en prison et de devenir une salope.
Angel : Personne n'ira en prison, Fred. Je te l'ai dit, des trucs comme ça, je l'ai déjà fait des millions de fois.
Fred le regarde.
Angel : Ok. Peut-être deux fois, mais je suis doué pour ça. Je le jure !
Gunn : Euh, t'as *pas* compté la fois où on a volé ce linceul de dingue qui nous a presque tués, non ?
Angel : Le fait est, c'est comme ça qu'on trouve Cordy, alors c'est ça qu'on va faire.
Fred : Ok. (Prend les plans d'Angel) Je vais juste prendre ces (prend son tableau) et revoir les détails et voir si on peux, je sais pas, faire quelque chose, - disons, un plan. (les garçons la regarde) Ok.
Fred part.
Angel : Je suis vraiment fort, si ça peut aider.
Fred : Ok !
On entend une porte se fermer.
Gunn : C'est ma nana, grande et responsable. Ok, têtue et responsable.
Angel : C'est stupéfiant comme elle a changée depuis que je suis parti. Elle me rappelle un peu Cordy.
Gunn : Angel, disons qu'on utilise cet axe pour la trouver. Et après ?
Angel : Alors - on fera tout ce qui est possible pour la ramener chez elle. Là où elle doit être.
Gunn : Ok. Alors de quoi on a besoin pour l'opération chance-en-enfer ?
Angel : Hmm. Je peux seulement deviner. Sûrement des crochets de rappels...
On voit Gunn empaqueter quelques crochets de rappel.
Angel : Des torches, bien sûr...
Gwen teste la torche et la glisse dans la poche de sa manche.
Angel : Des aérosols. Quoi d'autre ?
Gwen accroche une corde son harnais, ferme une boite d'outils de serrurier, glisse un poignard brillant dans sa botte et met la bretelle de son sac en place. On lui amène un petit cylindre en métal sur un plateau d'argent brillant et Gwen le prend, remerciant la blonde habillée comme un maître d'hôtel avec un sourire.
Gwen : Merci Nick.
Gwen marche vers l'écran plat de son ordinateur et appuie sur un bouton qui change l'écran en miroir. Elle ouvre le cylindre et tourne sa base. C'est du rouge à lèvres. Elle se penche et s'en met. Elle jette un dernier coup d'oeil à son reflet et s'en va avec un petit sourire.
Un homme claque une femme contre le mur, se rapprochant d'elle.
Lilah : Oh. Je ne peux pas rester.
Wes arrête un moment d'embrasser son cou : Qui a dit que tu pouvais ?
Lilah : J'ai une grande réunion dans quelques heures. Un client potentiel, la première fois en temps que nouveau patron...
Wes : J'suis pas intéressé.
Lilah s'éloigne du mur, poussant Wes contre la table derrière lui, envoyant les trucs voler par terre.
Lilah : Je veux juste que tu saches pourquoi j'y vais la première ce soir.
Wes : Si je te laisse y aller.
Lilah : Tu veux parler de la manière dont tu laisses ta petite esclave partir ? Justine, n'est pas ?
Wes : Alors t'en a finalement entendu parler.
Lilah : J'ai entendu. (se penche en avant pour murmurer dans l'oreille de Wes) Je parie qu'elle a entendu beaucoup de choses, aussi.
Wes : Les murs sont insonorisés.
Lilah mord l'oreille de Wes. Wes attrape ses épaules et se tourne pour que Lilah soit contre la table.
Wes : Pourtant elle t'a appelé vachement fort.
Lilah : Pendant tout ce temps tu ne faisais rien. 'Wes est tellement insensible. Wesley s'en fout.'
Wes : Je devais le remonter. Angel est - nécessaire.
Lilah : A quoi ?
Wes, se penchant pour l'embrasser : Combattre des gens comme toi.
Ils tombent par terre, s'embrassant, avec Lilah au-dessus.
Lilah : La bonne nouvelle est que - tu as pu me faire une faveur. Dès qu'il s'est sêché, Angel a viré Connor de l'hôtel. Pauvre petit gars. Sans amis. Sans abri. On dirait que Connor va avoir besoin de quelqu'un. Comme une grande soeur, ou, eh Mrs. Robinson, si ça le chante.
Wes se tourne pour qu'il soit de nouveau au-dessus.
Lilah : Je croyais que t'aimais les méchantes filles, Wes.
Wes : Je n'ai pas besoin d'entendre de plans diaboliques.
Lilah : Non. Ca te fait juste savoir que je les ait.
Wes : Ferme là, Lilah.
Lilah : Vas-y.
Wes se penche sur elle.
Gwen escalade un mur à l'aide de son crochet de rappel. Elle se balance vers une boite à fusibles et l'ouvre. Elle sort deux fils et enlève en partie leur isolation. Enlevant son gant droit elle prend les fils dénudés. Il y a une petite décharge électrique et on voit les lumières sur les caméras devenir noires.
Gwen ferme la boite puis va vers une porte en métal dans le mur. Elle pose sa main sur la lumière rouge au dessus de la serrure et après un moment elle devient verte et la porte s'ouvre. Gwen entre.
Alors que la porte se ferme derrière elle, la caméra va vers les statues en métal à côté du mur où Gwen est venue. Il y a des silhouettes grimpant dehors.
Angel : Allez.
Gunn : Putain. C'est tellement plus dur que ça en a l'air dans Batman.
Ils passent au dessus de la palissade et près de la boite à fusibles. Angel arrache le couvercle. Il trit le fouillis de fils pendant un moment. Finalement il choisit une petite poignée et les sort. Les lumières sur le parking s'éteignent.
Fred prend un truc électronique pour éclairer la porte devenue verte et les laissent entrer. Ils descendent quelques escaliers.
Fred a étendu les plans de l'immeuble et leur montre où ils doivent aller.
Fred : ...trente cours à l'ouest. C'est la bifurcation.
Angel lève les yeux et remarque que la lumière sous la caméra de sécurité dans le couloir est éteinte.
Fred : D'accord. Je vais essayer de pirater le système de sécurité de la chambre forte. Charles...
Gunn : Je vais sécuriser les issues de secours. Le poste du garde, un étage en dessous.
Fred : Désarme et contient. Angel, va à la chambre forte, attend que le système s'éteigne, puis vole l'axe.
Gunn : Tu es tellement chaude là.
Fred : Allez-y.
Les gars se relèvent et commencent à partir dans des directions différentes.
Fred : Les gars !
Angel et Gunn reviennent et chacun part dans la direction opposée à celle où ils voulaient aller au début.
La lumière de la caméra de sécurité se rallume soudainement. La caméra se rapproche sur un oeil montrant un reflet spectral de Fred rassemblant les plans.
Gwen est assise sur une des conduites, tenant une paire de fils entre ses doigts.
Gwen : Ouais. C'est pas bon.
Fred va dans la salle des ordinateurs et ouvre un des cabinets.
Fred : S'il vous plait laissez mes cellules être gentilles.
Gunn arrive derrière un garde de sécurité.
Gunn : Faites attention !
Le garde se tourne et Gunn l'assome d'un coup de poing.
Gunn : J'ai essayé de vous prévenir.
Gunn pousse le garde sur le tapis.
Angel s'arrête devant la porte ouverte dans la chambre-forte. Il sort une bouteille d'aérosol et vaporise l'air de l'entrée. Un réseau de rayon verts devient visible.
Angel : Fais moi sortir de là, Fred.
La porte de barres de sécurité descend devant Angel.
Angel : C'est pas vraiment ce que j'imaginais.
Angel attrape une barre et commence à lever la porte. Il tombe alors qu'il reçoit une douche d'étincelles et qu'un pan de plafond s'ouvre dans la chambre-forte, et la tête et le torse de Gwen se posent.
Gwen : Tu sais, j'ai rabaissé ça pour une raison.
Fred travaille sur les ordinateurs quand un message d'avertissement apparaît sur son écran disant : 'Moniteur électrique de la chambre forte. Interférence du système. Fonctionnement défectueux.'
Fred : Non ! Je ne suis même pas allée dans le système électrique ! Alors ça - ça veut dire...
Gunn traîne son garde de sécurité dans un placard - juste pour trouver cinq gardes de plus dedans, déjà ligotés.
Gunn : On a de la compagnie.
Angel : Qui es-tu ?
Gwen : Qui es-tu ?
Angel : J'ai demandé en premier.
Gwen : Qu'est-ce que tu es, Seven ?
Angel : Dis-moi que tu n'es pas là pour l'axe.
Gwen : Je ne suis pas là pour l'axe.
Angel : Tu mens.
Gwen : Je raconte des bobards. Ca c'est mentir. Seulement plus classe.
Gwen pose une main et tous les rayons de lumières se tordent et s'éloignent d'elle, puis se posent dans l'espace nettoyé.
Angel : Quoi ?
Gwen : Techniquement ? J'excite les particules subatomiques avec de l'énergie électrique et puis elle rebondissent chacune avec qu'elle n'atteignent l'état de terre. J'adore ces gens qui font ces trucs high-tech. L'électricité les réconforte. Naîfs.
Angel : Qu'est-ce que - tu es ?
Gwen, tenant sa main au-dessous du détecteur d'empreintes : Je suis un monstre.
Il y a une décharge électrique et la serrure s'ouvre.
Gwen : Qu'est-ce que tu croyais ?
Gwen va dans la chambre forte.
Angel : Ouais, eh bien, uh, je suis sûr qu'il y a pleins d'autres trucs beaux et chers que tu pourrais voler ici. Ca n'a - ça n'a pas besoin d'être celui là.
Angel se force encore à lever la porte.
Gunn arrive : Où est la bête noire ?
Angel : A l'intérieur. Elle cherche l'axe.
Gunn : Elle ? Comme elle a retranchée les quatres gardes armés en bas ?
Angel : C'est bon à savoir.
Gwen ressort de la chambre forte, portant l'axe et attrape la corde qui l'a fait descendre.
Gwen : Si longtemps, généreux.
Angel : Ecoute. J'ai besoin de l'axe. Tu vois, c'est un ancien artefact mystique...
Gwen : C'est marrant pour une fille et un garçon. J'y penserais comme - la mienne.
Angel : S'il te plait.
Gwen : S'il te plait ? Tu te moques de moi ? (voit Gunn) Hey là, Denzel.
Angel : J'essaye de trouver quelqu'un. Quelqu'un de très important pour moi, et l'axe, est ma seule chance.
Gunn : Allez, il dit la vérité.
Gwen : Oh, mignon, si tu dis que c'est vrai. - Alors quoi ? Tu vas juste - emprunter cette chose ?
Angel : Tu peux faire tout ce que tu veux avec ça dès que je l'aurais trouvée.
Gwen : Elle. Bien sûr que c'est un elle.
Gwen lâche la corde et va vers la grille.
Gwen : Deux questions alors. Première : est-ce que tu l'aimes vraiment ?
Angel : Ouais. Je l'aime.
Gwen : Deuxième : sur une échelle de un à dix, à quel point est-ce que tu penses que je suis stupide ?
Soudainement une alarme se déclenche, les lumières commencent à s'allumer, et la porte se lève doucement.
Gwen : Ne répond pas à ça.
Angel : Bien joué, Fred.
Gwen va de nouveau grimper sur sa corde. Angel essaye de faire monter la porte plus vite. Gunn roule sous la porte dès qu'il y a assez d'espace et cours vers Gwen, mettant ses bras autour de ses jambes.
Gwen : Dégage !
Gunn : Un peu d'aide par là !
Gwen baisse sa main et envoie une charge électrique à Gunn, qui pousse un cri. Angel tacle Gwen, la faisant lâcher Gunn, qui tombe par terre. Fred accoure à la porte. Angel a ses doigts sur le cou de Gunn, prenant son pouls.
Angel : Il est mort.
Pause
Fred cours vers Gunn.
Fred : Non ! Non ! Non !
Gwen regarde Gunn couché par terre et voit le petit garçon qui lui a offert la petite voiture à l'académie voler dans les airs.
Gwen : Dégagez !
Elle fait voler Angel avec une charge électrique, et éloigne Fred de Gunn avec un coup bien placé.
Gwen : Désolé chérie.
Gwen pose une main sur le torse de Gunn. Il y a quelques décharges, mais rien ne change. Gwen secoue la main, la remet sur le torse de Gunn.
Gwen : Comme commencer à mâcher.
Il y a une autre décharge et Gunn commence à respirer.
Gwen : Et voilà.
Angel jette Gwen sur le côté et Fred cours vers Gunn. Gwen frappe Angel à la tête.
Fred : Angel, on doit aller à l'hôpital !
Pendant un moment Angel hésite, regardant de Gunn à Gwen, puis il cours ramasser Gunn pendant que Gwen grimpe à sa corde vers le plafond.
Flash des lumières de la ville. Connor marche sur un route sombre. Il regarde à travers une clotûre vers un camp de sans-abris.
Lilah se tient sur un pont un peu plus loin, regardant Connor avec une paire de jumelles.
Angel : Je t'ai manqué ?
Lilah halète un peu et baisse les jumelles.
Lilah : Juste dans le sens de - non.
Angel : Comment ça va, Lilah ? Encore en train de tous les tuer à Wolfram et Hart ?
Lilah, souriant : Tu pourrais dire ça.
Angel : J'étais pas sûr, et avec tout le travail de charité que tu sembles faire ici.
Lilah : Tu sais, j'étais juste en train de dire à quelqu'un à quel point je me soucie des sans-abris. Tu t'en tires vraiment facilement, n'est pas ?
Angel : Un garçon abandonné. Je sais qu'il est abandonné.
Lilah rit : Oh mon dieu ! Le retour de la grande morale ? C'est ce truc de la culpabilité-est-sa-seule-punition, non ?
Angel : C'est un peu ma spécialité.
Lilah : Peu importe. Je ne comprend pas. Laisse moi devenir, tu vas juste rendre ce gamin volatile jusqu'à ce qu'il devienne larmoyant et soit un prodigue ?
Angel : Oh, je ne suis pas ici pour lui, Lilah. Je suis ici pour toi. - Plus tôt dans la nuit l'axe de Phytia était volée dans la maison d'enchères de Chandler.
Lilah : Du marché noir, surtout.
Angel : Une voleuse y était aussi. Que tu pourrais appeler 'spécialisée'. Le genre que seuls tes clients peuvent se procurer.
Lilah : Et tu veux le nom de l'acheteur. Ecoute, Angel, je sais que tu t'es absenté pendant un moment, mais je suis encore mauvaise. Je ne fais pas de courses à moins qu'il y ait - des courses mauvaises.
Angel : Je crois que tu vas t'y intéresser.
Lilah : Pourquoi ? Qu'est-ce que j'y gagne ?
Angel : Pour une fois j'ignore le fait que tu sois à moins de cinquante mètres de mon fils.
Lilah baisse les yeux vers Connor, maintenant enroulé dans une couverture entre les autres sans-abris.
Angel se penche et murmure : Juste cette fois.
Lilah, alors qu'Angel s'éloigne : Tout ça pour la morale, hein ? (Angel se tourne pour lui faire face) C'est intéressant - tu viens vers *moi* pour de l'aide ?
Angel : Ce que je trouve intéressant ? Le fait que je puisse te sentir toi et Wesley sur chacun de vous deux. - Commence à appeler. Tu as une heure.
Gunn se repose, complètement habillé dans une lit de la chambre de Fred, regardant le moniteur cardiaque.
Gunn : On dirait de l'art, non ? J'appelle ça 'il en faut plus que ça pour me tuer, punk !'. Le 'punk' est ce qui fait l'art.
Fred entre en tenant du linge.
Fred : Tu as pris ton médicament ?
Gunn : Difficile de croire que ces petits points sont la différence entre la vie et la mort.
Fred : Tu l'es a pris ?
Gunn : Tu me les as donnés.
Fred : Comment c'était ?
Gunn : Comment c'était quoi ?
Fred : Etre mort. Parti. Tu as vu quelque chose d'intéressant ? Une lumière blanche ? Shirley MacLain ?
Gunn : Rien. Je ne - je ne m'en rappelle plus.
Fred : C'était seulement de la chance. Si cette femme ne serait pas revenue...
Gunn : Fred, on a traversés ça. Tu aurais fait CPR. Je te connais.
Fred se retourne pour lui faire face : Et si je n'aurais pas été là ?
Gunn : Alors Angel m'aurait ramassé et Flash Gordon m'aurait emmené aux urgences.
Fred : Sûrement. Mais là encore, ça aurait pu être trop tard, et Angel aurait eu une vengeance sanglante sur la femme qui t'as tué. Et on sait tous à quel point ça marche bien.
Gunn : Fred, qu'est-ce que tu...
Fred : J'en ait tellement *marre* de devoir m'occuper de tout ici. En premier Wesley est parti, puis Angel et Cordy. Je - j'en ai marre de prendre soin de tout, et de payer les factures, et de faire la paix et les plans, et de gardes le menton haut. Mon dieu ! J'en ai tellement marre d'avoir mon menton en l'air !
Gunn : Tu sais quoi ? Electrocute moi maintenant. Parce que je ne sais pas quelle genre de femelle alien...
Fred retourne ranger des trucs sur son buffet.
Fred : Je pensais que ça irait mieux quand Angel reviendrait. J'ai pensais que je serais finalement capable de respirer.
Gunn s'assoie : Fred, personne ne t'a forcée à prendre toutes ses responsabilités.
Fred se retourne pour lui faire face : Eh bien, qui d'autre allait le faire ? Qui d'autre allait s'occuper de tout après que tu m'ais laissé toute seule ? (Gunn la regarde) Tu es mort et tu m'as laissé toute seule !
Fred commence à pleurer.
Gunn se lève et la prend doucement dans ses bras. Après un moment Fred se lève tomber contre son torse en pleurant.
Gunn : Shh. Tout va bien, bébé. Shh.
Gwen portant un pantalon de cuir noir et un haut en cuir rouge marche dans le hall d'un grand immeuble, portant un sac.
Elle pousse le bouton d'un ascenseur et vérifie son rouge à lèvres dans le miroir de l'ascenseur.
Angel : Jolie couleur.
Gwen se retourne pour trouver Angel se tenant derrière elle. Elle regarde de nouveau le miroir. Angel n'est pas reflété dedans. L'ascenseur sonne et les portes s'ouvrent
Gwen : Ok. Après que je t'ai fait la peau, je vais te poser des questions sur ça.
Gwen fait tourner le sac dans sa main vers la tête d'Angel. Angel se baisse. Gwen le frappe et jette le sac qu'elle tenait dans l'ascenseur.
Angel : Je ne veux pas te faire de mal.
Gwen : C'est ce qu'ils disent tous.
Ils se battent. Gwen est assez bonne.
Gwen : Je n'aime pas le main dans la main d'habitude.
Angel bloque son coup et lui retourne quelques coups.
Angel : Peut-être que tu ne l'as pas bien fait.
Gwen revient, rajoutant des décharges électriques à ses coups. Angel en bloque certains, en prend d'autre. Gwen le retourne contre le mur.
Gwen : Pourquoi est-ce que tu ne grilles pas ?
Angel l'attrape et la claque contre le mur.
Angel : Je ne suis même pas réchauffé.
Gwen : Oh, vraiment ?
Gwen frappe Angel dans la mâchoire, l'envoyant rouler par terre. Alors qu'Angel se relève, elle enlève les longs gants noirs couvrant ses bras et ses mains.
Gwen : Je peux arranger ça.
Ils s'y remettent, finissant finalement dans l'ascenseur ouvert.
Gwen enjambe Angel, ouvre sa chemise en l'arrachant et pose ses deux mains sur son torse nu. De la lumière bleue et des étincelles jaillissent de ses doigts.
Gwen : T'as assez chaud ?
La caméra s'enfonce dans le torse d'Angel pour montrer son coeur revivre soudainement sous la charge électrique dirigé vers lui.
Angel s'assoie, attrape Gwen et l'embrasse.
Pause
Angel et Gwen s'embrassent encore. Des grosses barres se glissent à la sortie de l'ascenseur et ils se séparent.
Gwen : Tu es vivant.
Angel : Tu as senti ça ? Mon coeur..
Gwen : Il battait. Il ne le fait pas, non ?
Angel : Cordelia. Je dois sortir d'ici.
Gwen : Qu'est-ce qui se passe ?
Elliot apparaît de l'autre côté des barres bloquant la porte de l'ascenseur.
Elliot : Eh bien, ça devrait être évident - pour une professionnelle comme toi.
Angel : C'est une croix double.
Gwen : Je suis pas attardée. Je sais que c'est...- ferme là. (A Elliot) C'est l'un des tiens ?
Elliot : Non. Je pensais qu'il était à toi - avec la - langue.
Gwen : Dans ses rêves.
Angel : Même pas près.
Gwen regarde Angel.
Elliot : Ca n'a pas d'importance.
Gwen : Le travail est fait. Elliot. Tu n'as pas à faire ça.
Elliot : J'ai pas le choix. Le travail que tu as fait pour moi était une catastrophe. Le bruit, la publicité - ce petit tour de force que tu as fait au bar.
Gwen : C'était juste une blague.
Elliot : Les professionnels sont discrets, jeune fille. Toi, d'un autre côté, tu es un monstre. Un dangereux - monstre. - C'est pour ça que je leur ait fait remodeler l'ascenseur où tu es. C'est plus une modification en fait. Un truc de basse technologie avec six pouces de plexiglas te séparant du courant disponible.
Gwen claque ses mains sur les barres.
Elliot : Lucite Tempérée.
Angel : Il va nous enfermer là-dedans. Allumer le gaz.
Gwen : Tu es quoi, Lex Luthor ?
Elliot : Qu'est-ce que tu crois ? Que j'allais être là et que j'allais parler avec électro girl ? - Ah, ne t'inquiètes pas. On m'a dit que le gaz agit très vite. Tu seras morte dans (regarde son poignent gauche sans montre) Whoops ! Qui à l'heure ?
Le gaz commence à siffler dans le toit de l'ascenseur alors que les portes se ferment avant qu'Angel puisse les empêcher de se fermer.
Angel : Ok. Il doit y avoir quelque chose.
Angel touche les murs de l'ascenseur, puis se tourne pour faire asseoir Gwen.
Angel : Baisse toi. Maintenant ! Baisse toi !
Gwen : Ow ! Crétin ! Baisse toi aussi.
Angel : J'ai pas besoin. Je ne respire pas.
Gwen : Super, ça doit faire un de ces trucs pour la petite copine.
Angel : Un panneau de service - juste là, tu crois ?
Gwen : Le plastique est trop épais, abruti. Je ne peux pas le traverser pour souffler la charge.
Angel : Simple question ! Il est là ou pas ?
Gwen : Ouais, c'est là.
Angel commence à marteler le plexiglas sur le panneau avec son poing. Des fissures apparaissent. Gwen commence à tousser.
Elliot au téléphone : On devrait avoir fini maintenant. - Oh ? - Je vois. - Uh-huh. Eh bien, on avait la casserole au thon jeudi dernier.
Angel martèle encore le plexiglas. Gwen est recroquevillée par terre, toussant.
Gwen : Si je meurt...
Angel : Tu ne vas pas mourir.
Gwen, haletant : Un dernier baiser ?
Angel traverse le plexiglas. Il atteint le panneau et attrape quelques fils dans une main, tendant l'autre vers Gwen.
Angel : Hey !
Gwen prend la main d'Angel, du courant passant dans leurs mains.
Elliot lève les yeux alors que l'ascenseur s'ouvre et qu'Angel en sort, portant Gwen.
Elliot : Débarrassez vous de lui.
Angel pose Gwen dans un coin près des ascenseurs et se tourne pour engager les gorilles d'Elliot.
Une jolie scène de combat alors qu'Angel s'occupe de trois gorilles.
Il jette le dernier sur le côté et se tourne pour trouver Gwen s'avançant vers Elliot, qui s'éloigne, tenant le sac contenant l'axe entre eux comme un bouclier.
Gwen : J'espère avoir été arnaquée. Voleuse professionnelle. Un hasard du business.
Elliot : Attend juste une seconde, je t'en prie.
Gwen : Ce que je n'apprécie pas, Elliot, c'est d'être appelée monstre. - C'est *mon* expression. Et je deviens excentrique quand des personnes comme toi l'utilisent.
Angel : Gwen réfléchit à ça.
Gwen : Tu as déjà été frappé par la foudre, Elliot ? J'ai été frappée par la foudre quatorze fois. Ce n'est pas ma faute. Je ne fais que l'attirer. Tu sais ce qui attire aussi la foudre ? Des petits véreux comme toi !
Gwen la main.
Angel : Alors, tu es un monstre. Boo-hoo. Et alors ?
Gwen : Pardon ?
Angel : Je crois que tu as déjà compris que je ne suis pas un garçon normal. Parfois tu dois te relâcher.
Angel frappe Elliot avec son poing.
Gwen : Hey ! Je voulais le faire.
Angel : Tu allais le faire frire.
Gwen : Mais non !
Angel : Raconte pas de conneries.
Gwen : Bien. Est-ce que tu as au moins cassé son nez ?
Gwen va tourner Elliot mais Angel attrape son bras et la prend rapidement. On entend un petit grésillement électrique.
Gwen : Tu vas vraiment utiliser l'axe pour la retrouver, non ?
Angel la regarde simplement.
Gwen, calmement : Des figures. Quelqu'un d'aussi nul pour voler des trucs doit le faire par amour. - Minable.
Gwen passe à coté d'Angel et sort par la porte.
Nuit. L'une des fenêtres de l'Hypérion brille d'un forte lumière orange.
Fred et Gunn sont devant la porte de l'appartement d'Angel, illuminés par la forte lumière orange qui sort de sa porte.
La lueur diminue et ils se regardent.
Fred : Tu crois qu'il l'a trouvé ?
La porte s'ouvre et Angel passe à côté d'eux en ne disant pas un mot.
Gunn jette un rapide coup d'oeil dans la pièce et l'axe posée sur la table.
Gunn : Ouais.
Angel et Gunn sont assis sur les escaliers. Fred est recroquevillée sur le canapé.
Fred : Mais elle était magnifique ?
Angel : Mon dieu.  - Il y avait toute cette lumière autour d'elle. Et la lumière semblait être faite de - pure joie - et de chaleur.
Gunn : Tu crois que les êtres supérieurs ont le droit de prendre des vacances ?
Angel : De la  façon dont je l'ai vu - on dirait que c'est permanent.
Gunn : C'est bête. On aurait tous pu partir pour Vegas.
Fred : Je crois qu'on aurait du savoir quand elle a commencé ce truc de lumière que les Pouvoirs y étaient pour quelque chose.
Gunn : Ouais, mais qui aurait pensé que ça serait ça ?
Angel : Pour te dire la vérité ça ne me surprend pas. D'une certaine façon, peut-être que ça rend les choses plus facile.  En sachant le bien qu'elle a fait ici. Même si je ne peux pas la voir ou lui parler, c'est comme si elle était encore à mes côtés.
Fred : Ca ne veut pas dire qu'elle te manque moins.
Angel : Non. - Pendant tous ces mois sous l'eau j'ai continué à penser pour moi-même 'Je dois rentrer chez moi vers Cordelia.' Je reviens et je découvre qu'elle est partie. Je continue de penser 'Je dois faire rentrer Cordy chez elle.' Finalement je l'a découvre et je réalise que - elle est déjà chez elle - là où elle doit être.
La caméra s'éloigne et monte, sort de l'hôtel, dans les nuages et la lumière blanche et se focalise sur Cordy.
Cordy : Qu'est-ce que tu es ? Déficient ? Fais moi sortir d'ici !

 Fin



Par Jackie pour Buffy Fan
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