Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Précédemment
dans Angel :
Cordy : J'ai besoin de te
parler.
Cordy : Je suis en retard.
Je suis en retard.
Angel : Connor. Qu'est-ce
que tu fais ici.
Skip : Ce que tu es destinée
à faire transcende l'amour. Tu deviendras un être supérieur.
Cordy : Moi ?
Cordy : Je sais que de toute
façon, ça va aller.
Connor : Tu as tué
mon père.
Angel : Non. Elle le sait.
Connor ! N'oublie jamais que je suis ton père et que je t'aime.
Gunn : On a passé
les trois dernières mois à essayer de trouver Angel et Cordy
et tout ce dont on se rapproche c'est d'une expulsion.
Wes : Je ne sais pas où
est Angel, Lilah, et ça ne m'intéresse pas.
Wes : Il est temps. On va
faire un tour de bateau.
Fred : On a reçu
un appel d'un vieil ami ce soir.
Gunn : Il est dehors en
ce moment. Se baladant sur son bateau.
Fred : Avec Angel. Il est
là en bas depuis trois mois et tu le savais ! Comment tu as pu nous
faire ça ? Comment tu as pu faire ça à ton père
? Comment tu as pu...
Fred électrocute
Connor.
Wes : Je crois que c'est
ça que vous cherchez.
Fred : Angel...
Angel : Ce que tu m'as fais
est inimaginable. Je t'aime Connor. Maitenant sort de chez moi.
Angel : J'ai besoin de Cordy
- maintenant. Peu importe où elle est, peu importe ce qu'elle traverse,
on doit la trouver.
Cordy : Mon dieu, je m'ennuie
tellement.
Gills Rock, Wisconsin, 28
Octobre, 1985.
Une Mercedes blanche passe
à coté d'une pancarte disant Thorpe's Academy.
Une petite fille, vêtue
d'un ensemble et de gants rouges se tient sur le gravier de l'allée
de l'académie. Derrière elle, un jeune couple sort de voiture
et vient se mettre à quelques pas derrière la fille. Une
femme en tenue d'affaire arrive pour les accueilir.
Lydia : Mr. et Mrs Raiden.
Bienvenue à l'académie. Je suis Lydia Thorpe.
Mrs. Raiden : Nous ne pouvons
assez vous remercier. Après tout ce que nous avons traversés...
Lydia : Honnêtement
je devrais vous remercier. Votre cadeau à l'école était
très généreux. Nous avons déjà investi
une partie dans les arrangements pour - les besoins spéciaux de
Gwen.
Mr. Raiden : Quand devons
nous revenir ?
Lydia : Les cours finissent
à la fin du mois de Juin.
Le couple échange
un regard.
Mr. Raiden : Eh bien, on
y va, Gwen. Tu vas finalement à l'école. Excitant, n'est
pas ?
Mrs. Raiden : Tu seras une
gentille fille maitenant. Tu entends ? Sois gentille. Et souviens toi que
nous t'aimons.
Mr.Raiden : Merci encore.
On se verra en Juin. (à la fille) En juin, d'accord ?
Pas de réponse, ni
de réaction, Gwen marche doucement vers Lydia.
Lydia : Bonjour, Gwen. Je
suis Ms. Thorpe. Je vais t'emmener en classe maintenant. Tu dois rester
éloignée des autres élèves bien sûr,
mais je suis sûre que tu apprendras mes autres règles très
rapidement.
Lydia et Gwen marchent vers
l'académie. Lydia s'arrête et se retourne pour regarder vers
ses parents, qui arrêtent de la regarder et entrent dans la voiture.
Gwen se retourne vers Lydia, qui s'est arrêtée pour l'attendre,
tendant une main brillante. Lydia écarte la main.
Lydia : Non, Gwen.
Elles continuent à
marcher.
Un groupe de gamins joue
au soleil derrière l'académie. Gwen, encore habillée
pareil, est assise sous un arbre un peu plus loin, regardant. Après
un moment, elle se tourne vers son déjeuner, et enlève son
gant car elle n'arrive pas à attraper la cuillère avec sa
main gantée.
Un garçon portant
un petit jouet et faisant des bruits de voitures la remarque. Il arrête
de 'rouler' et s'arrête chez elle en faisant un bruit de freinage.
Garçon : Tu es un
monstre ?
Gwen : Je ne sais pas.
Garçon : T'en a pas
l'air.
Gwen : Merci.
La cloche sonne.
Lydia : Ok, les enfants,
rentrez ! Rentrez maintenant !
Gwen se lève. Le
garçon lui offre la voiture qu'il tient.
Garçon : Tu peux
prendre ça - si tu veux.
Gwen sourit et atteint la
voiture avec sa main non gantée.
Lydia : Gwen !
Une lumière bleue
sort de la main de Gwen et va dans le garçon alors qu'elle touche
sa main, l'envoyant voler en arrière.
Lydia : Non !
Gwen s'éloigne des
ruines fumantes de la voiture posée par terre alors que Lydia cours
vers le garçon, couché par terre.
Los Angeles, nuit, l'appartement
de Cordy. Fred, tenant un carton, apparaît dans l'arche allant de
la cuisine à la salle à manger.
Fred : Tu sens quelque chose
?
Angel : Cordelia. Peut-être
du vieil encens ou des bougies - et étrangement beaucoup de citrons.
Beaucoup, beaucoup de citrons.
Fred : J'ai fais un peu
de nettoyage avec le produit pour le sol. Je voulais que l'endroit soit
joli quand les propriétaires le feront visiter.
Angel : Ca l'est - c'est
joli. Joli et vide.
Fred : Tu aurais du voir
la taille des nids à poussière derrière le lit de
Cordy ! C'était plus des cavernes à poussières.
Angel, après un moment
: Je n'arrire pas à croire que ça fait depuis trois mois.
Fred : On a payés
le loyer le premier mois, mais après les choses sont devenues dures
et, eh bien, un grand appartement, personne ne vit ici...
Angel : Le fantôme
Dennis ! Est-est-ce qu'il sait quelque chose pour Cordy ? Où elle
peut être ?
Fred : Il s'est juste fâché
parce ce qu'on ne l'a pas ramenés.
Angel : On le fera, pourtant.
Bientôt.
Fred : Absolument.
Fred va dans la salle à
manger et après un moment Angel la suit.
Angel : Tu as dis que tu
avais déjà essayé de parler à Lorne à
Las Vegas.
Gunn travaille à
l'arrière de la TV.
Gunn : Ouais. Tu exagères
sur le mot 'essayer' (des étincelles volent et Gunn éloigne
sa main) Putain de son environnant. Fred !
Fred, mettant des livres
dans le carton qu'elle portait avant : J'ai déjà emballé
les pansements, mon pote. Pour la deuxième fois où nous sommes
capable de le joindre on sait que Lorne garde un oeil là-dessus,
mais tout est normal sur le plan psychique.
Gunn : Tu lui as montré
le carton ?
Fred : T'as vu celui-là
? Avec les photos ? Ces trucs étaient sur la table la nuit où
Cordy a disparue. C'est surtour des trucs personnels. Ca ne veux pas dire
grand chose, mais - tu dois voir quelque chose.
Angel regarde dans un des
livres dans le carton.
Angel : Et pour la police
?
Gunn : Oh, voyons voir,
voiture abandonnée, appartement vide...
Fred : Pas de signes de
violence, pas de projets de voyages...
Gunn : Remplissez un rapport
pour personnes disparues s'il vous plait...
Fred : Et bonne journée.
Gunn : Mais eh, c'était
juste la première fois. Les septs fois d'après ils ont oubliés
la partie 'bonne journée'.
Angel regarde deux photos
dans le carton, une de lui et Cordy, l'autre le montrant lui, Cordy et
Wes.
Angel : Quelque chose a
du lui arriver cette nuit - quelque chose de grave.
Gunn : Eh bien, vous étiez
supposés avoir rendez-vous.
Angel : Je sais pourquoi
je n'étais pas là.
Fred : Bien sûr. Exilé
dans les profondeurs de l'océan par le fils ingrat.
Gunn : Sans être trop
dure.
Angel : Je suis content
que vous ayez surveillés Connor pendant tout l'été.
Il est juste un peu confus. Il a besoin de temps. C'est tout.
Fred prend un tas de livres
sur l'étagère au-dessus de la cheminée et les mets
dans le carton.
Fred : C'est vrai. Du temps
et une punition corporelle avec un gros maillet. Sans être trop dure.
Fred se retourne pour voir
que les livres sont de nouveau sur l'étagère.
Fred : C'est pas vrai, Dennis
! Elle ne reviendra pas !
Personne ne dit rien pendant
un moment puis Fred se retourne pour regarder un peu vers les garçons.
Fred : Je-je suis désolée
Angel, je ne... - Je parlais de l'appartement.
Angel : Ce-c'est bon - Fred.
De toute façon, on a des tonnes de chambres à l'hôtel.
On peut héberger tout le monde.
Fred : C'est juste...tu
comptes les trucs, tu sais ? Les choses sont là où tu les
a laissées. Qu'est-ce qui se passe si tu reviens et qu'elles ne
sont plus là ?
Angel baisse les yeux sur
la photo de lui, Cordy et Wes.
Angel : Allez les chercher.
Wes : Jones, balayage au
sol, flanc gauche !
Wes et deux autres hommes
se battent avec des monstres dans un tunnel d'égoût sombre.
Le monstre assome un des hommes et la hache qu'il tenait glisse au sol
- pour être stoppée par un pied, et être ramassée
par l'homme à qui appartient le pied - qui s'avère être
Angel.
Angel : Besoin d'aide ?
Wes tranche le torse du
monstre avec sa hache.
Wes : Non. Merci.
Wes se baisse pour prendre
quelque chose sur le monstre à terre.
Wes : Alors. Monsieur O'Leary
est retenu dans un motel. Comme c'est original. (jette les clés
à Jones) Libère le. Fais ton rapport, et dit à Diana
de boucler l'affaire. Hawkins, dans ma voiture.
Les deux hommes partent.
Angel : Tu fais rouler ton
propre truc maitenant, hein ?
Wes reste silencieux.
Angel : Je n'ai jamais eu
la chance de te remercier. De m'avoir trouvé, m'avoir repêché.
(Wes se détourne) Ca a du être dur pour toi. (Wes pousse la
tête et la épaules du monstre sur le côté) Pas
de carte, toute cette eau.
Wes jette un regard à
Angel puis se détourne. Angel accoure vers lui.
Angel : Ecoute, ce - ce
qui nous est arrivés... - J'avais assez de temps là en bas
- pour réfléchir. Tu sais comment les choses se sont déroulées,
la manière dont ça aurait pu se passer. Je veux juste que
tu saches pour autant que je sois concerné...
Wes met sa hache dans une
boîte. Hawkins revient, prend la hache et lui donne un attaché-case
en métal.
Angel : On est encore d'accord.
Wes jette un regard à
Angel, puis ouvre la malette, sort un album et le tend à Angel.
Angel : C'est quoi ?
Wes : La raison de ta venue.
Angel ouvre le livre, voit
une photo de la voiture de Cordy et une carte.
Wes : C'est tout ce que
j'ai sur la disparition de Cordy.
Angel : Tu as fais ta propre
enquête.
Wes : Je ne crois pas qu'elle
est morte. (Angel lève les yeux et Wes regarde de nouveau sa malette)
Je n'en suis pas certain bien sûr, mais je ne crois pas qu'elle soit
dans notre dimension. Plus loin - il y a une voie que je ne pourrais pas
suivre. Un être vivant ne le pourrait pas.
Angel, regardant une autre
photo dans le livre : Qui est Dinza ?
Wes : Un des mystères
Eleusian, la demi-déesse du mal des égarés. Seuls
les morts peuvent être en sa présence, et ceux qui le font
elle les retient souvent pour l'éternité.
Angel : C'est encourageant.
Wes enroule une corde.
Wes : Je suis parvenu à
localiser son repère, mais je ne peux bien sûr pas y entrer.
Angel : Cette Dinza peut
me dire où est Cordy.
Wes : Non. Tout ce qu'elle
peut faire c'est te dire où regarder.
Wes met la corde dans la
malette et la ferme.
Wes : Fais attention. Dinza
est loin d'être fiable.
Angel, regardant le livre
: Qu'est-ce que je devrais faire alors ? Lui envoyer un cadeau ? Un sacrifice
? (Il lève les yeux pour voir Wes disparaître à une
porte et monter des escaliers) Un panier de fruits profanés ?
Coupure pour voir Angel
descendre un escalier dans un tunnel d'égoût. Il marche vers
une porte ouverte.
Angel : Toc, toc. (Entre
doucement) La porte était ouverte...(Une porte fermée se
matérialise derrière lui) Ou elle l'était il y a une
seconde.
Une main griffue touche
le cou d'Angel et il se retourne - juste pour ne trouver personne.
Dinza : Tu es perdu ?
Angel est encore touché
et se retourne pour trouver du vide.
Angel : Arrêtez ça
je vais avoir le mal de mer.
Dinza : J'en doute.
Angel entend quelques battements
et se retourne pour trouver Dinza accroupie sur un tuyau derrière
lui.
Dinza : Je crois que ça
serait déjà arrivé. Dis moi, le son des vagues te
manque ?
Angel : Vous - vous savez
qui je suis.
Dinza : Je sais que tu étais
perdu. Je connais toutes les choses perdues.
Angel : Vraiment ? - La
cité de l'Atlantide ? - Le Saint Graal ? - Jimmy Hoffa.
Dinza le touche rapidement.
Angel se secoue et elle vole au loin.
Dinza : Tu as perdu l'amour.
Angel se retourne pour la
trouver accroupie sur un tuyau au-dessus de lui.
Angel : Alors vous savez
pourquoi je suis ici. Qui j'essaye de trouver.
Dinza : Elle est loin de
toi, champion, et n'a pas besoin de toi.
Angel : J'ai besoin d'elle.
Des murmures et des grognements
font échos dans la tanière.
Dinza : Ils pensent que
tu devrais les rejoindre. Que je ne devrais jamais te laisser sortir. (rit)
Mais qui écoute les morts ? L'axe de Pythia repose non loin de là.
Ce que tu cherches peut seulement être trouvé dans l'axe.
Angel : L'axe.
Dinza : Un pouvoir ancient
qui rapproche toutes les dimensions. Trouve l'axe et trouve ton bien perdu.
Angel : Pourquoi je devrais
vous faire confiance ?
Soudainement Dinza est derrière
lui, les mains autour de sa gorge.
Dinza : Parce que j'adorerais
te garder - mais j'ai beaucoup trop à perdre...
Une limousine blanche est
garée devant l'entrée d'un hôtel.
Un homme en costume noir
est assis à une des tables dans le restaurant de l'hôtel.
Une fille avec des cheveux bruns, longs et ondulés habillé
de cuir rouge marche dans une allée entre les tables, mettant des
longs gants noirs. Tous les hommes tournent leur têtes quand elle
passe. L'homme à la table secoue la tête en soupirant. La
femme s'assoie à une chaise en face de lui.
Elliot : Je pensais avoir
dit discrète.
Gwen : Quoi ? Tu vois un
nichon ?
Elliot : Tu es en retard.
Gwen : Tu t'es foutu de
ma gueule. L'axe de Pythia vaut trente trois millions de dollars. Tu m'as
dis qu'elle en valait six.
Elliot : L'axe est seulement
un objet mystique. Il n'a pas de valeur monétaire.
Gwen : Blah, blah, polysyllabique
blah. J'ai envie de boire. Garçon ? Je prendrais une veste rouge,
et doublez le voddi, et puis-je avoir un de ces petits trucs de coktails
? Je les adore. (Le serveur part) Tu disais ?
Elliot : J'estime le prix
de l'axe à exactement....
Gwen : Dix-huit pour cent
de sa vraie valeur sur le marché. Et voyant comme je vole des trucs
sur commission, c'est comme me descendre à dix-huit pour cent. Maintenant
soit honnête Elliot (Gwen va toucher sa main et il la secoue avant
qu'elle puisse la toucher) - est-ce que je ressemble à une lumière
bleue spéciale pour toi ?
Elliot : La valeur dans
la rue est sans rapport. Je veux juste l'axe pour ma collection privée.
Maintenant que je me rappelle, on a déjà conclu un cachet
plutôt important.
Gwen : Dis le avec moi,
grand garçon : com-mis-sion.
Elle regarde un dossier
sur la table.
Gwen : C'est mes affaires
?
Elle ouvre le dossier et
regarde dedans.
Gwen : Périmètre
de la maison, sytème de sécurité, tuyauterie, chambres
fortes.
Elliot : Fais la livraison
dans une maison privée de la ville. J'attendrais dans l'auvent.
Et alors on déplacera l'équilibre de ta paye.
Gwen : Qui nous le savons
tous les deux va avoir beaucoup plus de zéros à la fin, hein
?
Elliot : Tu sais Gwen, tu
es venue chez moi en était fortement recommandée pour tes,
ah....(le serveur pose la boisson de Gwen) pour tes talents. Mais je dois
admettre, que j'espérais quelqu'un d'un peu plus - professionnel.
Gwen se levant : Je suis
une professionnelle. Et les professionnels ne se font pas avoir.
Gwen balance une montre
d'homme devant la tête d'Elliot.
Elliot : Gwen, c'est une
montre à douze mille dollars.
Gwen la serre dans sa main.
Il y a un craquement et des étincelles bleues, puis elle jette la
montre fondue sur la table.
Gwen, souriant : Et maintenant
c'est du surréalisme.
Gwen sort le cure-dent de
sa boisson et le met entre ses dents.
Gwen : Merci pour le verre.
Gwen se tourne et sort.
Pause
Plan rapproché sur
Cordy dans les nuages blancs et brillants. La caméra zoume dans
un de ses yeux, puis plonge à travers dans Los Angeles et Gunn,
Fred et Angel à la réception de l'Hypérion.
Fred tourne la première
page d'un tableau révélant un simple dessin d'une loupe sur
une ligne.
Fred : L'axe de Phytia.
Forgé dans le trépied de l'oracle Delphic, l'axe, un arc
de métal posé sur un pied de marbre, a approximativement
deux pieds de hauts et pèse dix-huit livres.
Angel tend un papier qu'il
a gribouillé à Gunn : Là, ça te donnera une
idée.
Gunn : Wow.
Sur le papier il y a un
dessin détaillé de l'axe.
Fred : C'est ça....Tu
n'as pas dessiné ça.
Angel : Hein ? Ouais, je
l'ai juste, tu sais, décalqué sur un des livres.
Fred : Ah, bien.
Elle va vers son tableau
et tourne vite les pages avec un fantôme jaune dessus.
Fred : L'axe est dit avoir
été dôté de plusieurs qualités mystiques,
l'une d'entre elles permet de trouver les âmes ou les entités
dans les dimensions.
Angel : Des entités
comme...
Angel montre son bloc pour
montrer un portrait au crayon de Cordy.
Gunn, souriant : Cordelia.
Fred : Wow. C'est juste...
Gunn : Oh. Eh, bébé,
j'aime ton petit - ton fantôme.
Fred : J'ai pas dormi, Charles.
Gunn : Alors, on a besoin
de l'axe. (A Angel) Comment on l'a reçoit ?
Fred : Actuellement l'axe
est enfermé dans un coffre-fort dans la maison d'enchères
de Chandler.
Fred tourne une page pour
révéler une place jaune avec deux rangées de places
blanches rangés dedans par des fenêtres et une porte sur le
sol avec Chandler écrit dessus.
Fred : Un établissement
fermement enraciné dans le marché noir. Marché noir
veut dire argent. Argent veut dire sécurité.
Angel : Mais ne vous inquiétez
pas, parce que j'ai eu les plans de l'immeuble par un indic, qui pensait
que j'étais mort.
Fred : Les plans de l'immeuble
sont seulement une moitié. Parce que savoir où il est ne
veut pas dire qu'on peut l'avoir.
Fred tourne encore une feuille
et Gunn commence à lire la liste qu'elle a écrit dessus.
Gunn : Caméras de
surveillance, portes électriques...
Angel : Lasers, reconnaissance
à empreinte digitales.
Fred : Sans mentionner les
gardes armés.
Gunn : Ouais, mais si c'est
une maison d'enchères on ne peut pas juste, tu sais, l'acheter sur
E-Bay ?
Fred et Angel : Trente trois
millions de dollars.
Gunn s'étranglant
en buvant : Je crois que mes poumons (tousse) ont du café...
Fred : Je travaille encore
sur un plan, mais ça implique le fait d'être envoyé
en prison et de devenir une salope.
Angel : Personne n'ira en
prison, Fred. Je te l'ai dit, des trucs comme ça, je l'ai déjà
fait des millions de fois.
Fred le regarde.
Angel : Ok. Peut-être
deux fois, mais je suis doué pour ça. Je le jure !
Gunn : Euh, t'as *pas* compté
la fois où on a volé ce linceul de dingue qui nous a presque
tués, non ?
Angel : Le fait est, c'est
comme ça qu'on trouve Cordy, alors c'est ça qu'on va faire.
Fred : Ok. (Prend les plans
d'Angel) Je vais juste prendre ces (prend son tableau) et revoir les détails
et voir si on peux, je sais pas, faire quelque chose, - disons, un plan.
(les garçons la regarde) Ok.
Fred part.
Angel : Je suis vraiment
fort, si ça peut aider.
Fred : Ok !
On entend une porte se fermer.
Gunn : C'est ma nana, grande
et responsable. Ok, têtue et responsable.
Angel : C'est stupéfiant
comme elle a changée depuis que je suis parti. Elle me rappelle
un peu Cordy.
Gunn : Angel, disons qu'on
utilise cet axe pour la trouver. Et après ?
Angel : Alors - on fera
tout ce qui est possible pour la ramener chez elle. Là où
elle doit être.
Gunn : Ok. Alors de quoi
on a besoin pour l'opération chance-en-enfer ?
Angel : Hmm. Je peux seulement
deviner. Sûrement des crochets de rappels...
On voit Gunn empaqueter
quelques crochets de rappel.
Angel : Des torches, bien
sûr...
Gwen teste la torche et
la glisse dans la poche de sa manche.
Angel : Des aérosols.
Quoi d'autre ?
Gwen accroche une corde
son harnais, ferme une boite d'outils de serrurier, glisse un poignard
brillant dans sa botte et met la bretelle de son sac en place. On lui amène
un petit cylindre en métal sur un plateau d'argent brillant et Gwen
le prend, remerciant la blonde habillée comme un maître d'hôtel
avec un sourire.
Gwen : Merci Nick.
Gwen marche vers l'écran
plat de son ordinateur et appuie sur un bouton qui change l'écran
en miroir. Elle ouvre le cylindre et tourne sa base. C'est du rouge à
lèvres. Elle se penche et s'en met. Elle jette un dernier coup d'oeil
à son reflet et s'en va avec un petit sourire.
Un homme claque une femme
contre le mur, se rapprochant d'elle.
Lilah : Oh. Je ne peux pas
rester.
Wes arrête un moment
d'embrasser son cou : Qui a dit que tu pouvais ?
Lilah : J'ai une grande
réunion dans quelques heures. Un client potentiel, la première
fois en temps que nouveau patron...
Wes : J'suis pas intéressé.
Lilah s'éloigne du
mur, poussant Wes contre la table derrière lui, envoyant les trucs
voler par terre.
Lilah : Je veux juste que
tu saches pourquoi j'y vais la première ce soir.
Wes : Si je te laisse y
aller.
Lilah : Tu veux parler de
la manière dont tu laisses ta petite esclave partir ? Justine, n'est
pas ?
Wes : Alors t'en a finalement
entendu parler.
Lilah : J'ai entendu. (se
penche en avant pour murmurer dans l'oreille de Wes) Je parie qu'elle a
entendu beaucoup de choses, aussi.
Wes : Les murs sont insonorisés.
Lilah mord l'oreille de
Wes. Wes attrape ses épaules et se tourne pour que Lilah soit contre
la table.
Wes : Pourtant elle t'a
appelé vachement fort.
Lilah : Pendant tout ce
temps tu ne faisais rien. 'Wes est tellement insensible. Wesley s'en fout.'
Wes : Je devais le remonter.
Angel est - nécessaire.
Lilah : A quoi ?
Wes, se penchant pour l'embrasser
: Combattre des gens comme toi.
Ils tombent par terre, s'embrassant,
avec Lilah au-dessus.
Lilah : La bonne nouvelle
est que - tu as pu me faire une faveur. Dès qu'il s'est sêché,
Angel a viré Connor de l'hôtel. Pauvre petit gars. Sans amis.
Sans abri. On dirait que Connor va avoir besoin de quelqu'un. Comme une
grande soeur, ou, eh Mrs. Robinson, si ça le chante.
Wes se tourne pour qu'il
soit de nouveau au-dessus.
Lilah : Je croyais que t'aimais
les méchantes filles, Wes.
Wes : Je n'ai pas besoin
d'entendre de plans diaboliques.
Lilah : Non. Ca te fait
juste savoir que je les ait.
Wes : Ferme là, Lilah.
Lilah : Vas-y.
Wes se penche sur elle.
Gwen escalade un mur à
l'aide de son crochet de rappel. Elle se balance vers une boite à
fusibles et l'ouvre. Elle sort deux fils et enlève en partie leur
isolation. Enlevant son gant droit elle prend les fils dénudés.
Il y a une petite décharge électrique et on voit les lumières
sur les caméras devenir noires.
Gwen ferme la boite puis
va vers une porte en métal dans le mur. Elle pose sa main sur la
lumière rouge au dessus de la serrure et après un moment
elle devient verte et la porte s'ouvre. Gwen entre.
Alors que la porte se ferme
derrière elle, la caméra va vers les statues en métal
à côté du mur où Gwen est venue. Il y a des
silhouettes grimpant dehors.
Angel : Allez.
Gunn : Putain. C'est tellement
plus dur que ça en a l'air dans Batman.
Ils passent au dessus de
la palissade et près de la boite à fusibles. Angel arrache
le couvercle. Il trit le fouillis de fils pendant un moment. Finalement
il choisit une petite poignée et les sort. Les lumières sur
le parking s'éteignent.
Fred prend un truc électronique
pour éclairer la porte devenue verte et les laissent entrer. Ils
descendent quelques escaliers.
Fred a étendu les
plans de l'immeuble et leur montre où ils doivent aller.
Fred : ...trente cours à
l'ouest. C'est la bifurcation.
Angel lève les yeux
et remarque que la lumière sous la caméra de sécurité
dans le couloir est éteinte.
Fred : D'accord. Je vais
essayer de pirater le système de sécurité de la chambre
forte. Charles...
Gunn : Je vais sécuriser
les issues de secours. Le poste du garde, un étage en dessous.
Fred : Désarme et
contient. Angel, va à la chambre forte, attend que le système
s'éteigne, puis vole l'axe.
Gunn : Tu es tellement chaude
là.
Fred : Allez-y.
Les gars se relèvent
et commencent à partir dans des directions différentes.
Fred : Les gars !
Angel et Gunn reviennent
et chacun part dans la direction opposée à celle où
ils voulaient aller au début.
La lumière de la
caméra de sécurité se rallume soudainement. La caméra
se rapproche sur un oeil montrant un reflet spectral de Fred rassemblant
les plans.
Gwen est assise sur une
des conduites, tenant une paire de fils entre ses doigts.
Gwen : Ouais. C'est pas
bon.
Fred va dans la salle des
ordinateurs et ouvre un des cabinets.
Fred : S'il vous plait laissez
mes cellules être gentilles.
Gunn arrive derrière
un garde de sécurité.
Gunn : Faites attention
!
Le garde se tourne et Gunn
l'assome d'un coup de poing.
Gunn : J'ai essayé
de vous prévenir.
Gunn pousse le garde sur
le tapis.
Angel s'arrête devant
la porte ouverte dans la chambre-forte. Il sort une bouteille d'aérosol
et vaporise l'air de l'entrée. Un réseau de rayon verts devient
visible.
Angel : Fais moi sortir
de là, Fred.
La porte de barres de sécurité
descend devant Angel.
Angel : C'est pas vraiment
ce que j'imaginais.
Angel attrape une barre
et commence à lever la porte. Il tombe alors qu'il reçoit
une douche d'étincelles et qu'un pan de plafond s'ouvre dans la
chambre-forte, et la tête et le torse de Gwen se posent.
Gwen : Tu sais, j'ai rabaissé
ça pour une raison.
Fred travaille sur les ordinateurs
quand un message d'avertissement apparaît sur son écran disant
: 'Moniteur électrique de la chambre forte. Interférence
du système. Fonctionnement défectueux.'
Fred : Non ! Je ne suis
même pas allée dans le système électrique !
Alors ça - ça veut dire...
Gunn traîne son garde
de sécurité dans un placard - juste pour trouver cinq gardes
de plus dedans, déjà ligotés.
Gunn : On a de la compagnie.
Angel : Qui es-tu ?
Gwen : Qui es-tu ?
Angel : J'ai demandé
en premier.
Gwen : Qu'est-ce que tu
es, Seven ?
Angel : Dis-moi que tu n'es
pas là pour l'axe.
Gwen : Je ne suis pas là
pour l'axe.
Angel : Tu mens.
Gwen : Je raconte des bobards.
Ca c'est mentir. Seulement plus classe.
Gwen pose une main et tous
les rayons de lumières se tordent et s'éloignent d'elle,
puis se posent dans l'espace nettoyé.
Angel : Quoi ?
Gwen : Techniquement ? J'excite
les particules subatomiques avec de l'énergie électrique
et puis elle rebondissent chacune avec qu'elle n'atteignent l'état
de terre. J'adore ces gens qui font ces trucs high-tech. L'électricité
les réconforte. Naîfs.
Angel : Qu'est-ce que -
tu es ?
Gwen, tenant sa main au-dessous
du détecteur d'empreintes : Je suis un monstre.
Il y a une décharge
électrique et la serrure s'ouvre.
Gwen : Qu'est-ce que tu
croyais ?
Gwen va dans la chambre
forte.
Angel : Ouais, eh bien,
uh, je suis sûr qu'il y a pleins d'autres trucs beaux et chers que
tu pourrais voler ici. Ca n'a - ça n'a pas besoin d'être celui
là.
Angel se force encore à
lever la porte.
Gunn arrive : Où
est la bête noire ?
Angel : A l'intérieur.
Elle cherche l'axe.
Gunn : Elle ? Comme elle
a retranchée les quatres gardes armés en bas ?
Angel : C'est bon à
savoir.
Gwen ressort de la chambre
forte, portant l'axe et attrape la corde qui l'a fait descendre.
Gwen : Si longtemps, généreux.
Angel : Ecoute. J'ai besoin
de l'axe. Tu vois, c'est un ancien artefact mystique...
Gwen : C'est marrant pour
une fille et un garçon. J'y penserais comme - la mienne.
Angel : S'il te plait.
Gwen : S'il te plait ? Tu
te moques de moi ? (voit Gunn) Hey là, Denzel.
Angel : J'essaye de trouver
quelqu'un. Quelqu'un de très important pour moi, et l'axe, est ma
seule chance.
Gunn : Allez, il dit la
vérité.
Gwen : Oh, mignon, si tu
dis que c'est vrai. - Alors quoi ? Tu vas juste - emprunter cette chose
?
Angel : Tu peux faire tout
ce que tu veux avec ça dès que je l'aurais trouvée.
Gwen : Elle. Bien sûr
que c'est un elle.
Gwen lâche la corde
et va vers la grille.
Gwen : Deux questions alors.
Première : est-ce que tu l'aimes vraiment ?
Angel : Ouais. Je l'aime.
Gwen : Deuxième :
sur une échelle de un à dix, à quel point est-ce que
tu penses que je suis stupide ?
Soudainement une alarme
se déclenche, les lumières commencent à s'allumer,
et la porte se lève doucement.
Gwen : Ne répond
pas à ça.
Angel : Bien joué,
Fred.
Gwen va de nouveau grimper
sur sa corde. Angel essaye de faire monter la porte plus vite. Gunn roule
sous la porte dès qu'il y a assez d'espace et cours vers Gwen, mettant
ses bras autour de ses jambes.
Gwen : Dégage !
Gunn : Un peu d'aide par
là !
Gwen baisse sa main et envoie
une charge électrique à Gunn, qui pousse un cri. Angel tacle
Gwen, la faisant lâcher Gunn, qui tombe par terre. Fred accoure à
la porte. Angel a ses doigts sur le cou de Gunn, prenant son pouls.
Angel : Il est mort.
Pause
Fred cours vers Gunn.
Fred : Non ! Non ! Non !
Gwen regarde Gunn couché
par terre et voit le petit garçon qui lui a offert la petite voiture
à l'académie voler dans les airs.
Gwen : Dégagez !
Elle fait voler Angel avec
une charge électrique, et éloigne Fred de Gunn avec un coup
bien placé.
Gwen : Désolé
chérie.
Gwen pose une main sur le
torse de Gunn. Il y a quelques décharges, mais rien ne change. Gwen
secoue la main, la remet sur le torse de Gunn.
Gwen : Comme commencer à
mâcher.
Il y a une autre décharge
et Gunn commence à respirer.
Gwen : Et voilà.
Angel jette Gwen sur le
côté et Fred cours vers Gunn. Gwen frappe Angel à la
tête.
Fred : Angel, on doit aller
à l'hôpital !
Pendant un moment Angel
hésite, regardant de Gunn à Gwen, puis il cours ramasser
Gunn pendant que Gwen grimpe à sa corde vers le plafond.
Flash des lumières
de la ville. Connor marche sur un route sombre. Il regarde à travers
une clotûre vers un camp de sans-abris.
Lilah se tient sur un pont
un peu plus loin, regardant Connor avec une paire de jumelles.
Angel : Je t'ai manqué
?
Lilah halète un peu
et baisse les jumelles.
Lilah : Juste dans le sens
de - non.
Angel : Comment ça
va, Lilah ? Encore en train de tous les tuer à Wolfram et Hart ?
Lilah, souriant : Tu pourrais
dire ça.
Angel : J'étais pas
sûr, et avec tout le travail de charité que tu sembles faire
ici.
Lilah : Tu sais, j'étais
juste en train de dire à quelqu'un à quel point je me soucie
des sans-abris. Tu t'en tires vraiment facilement, n'est pas ?
Angel : Un garçon
abandonné. Je sais qu'il est abandonné.
Lilah rit : Oh mon dieu
! Le retour de la grande morale ? C'est ce truc de la culpabilité-est-sa-seule-punition,
non ?
Angel : C'est un peu ma
spécialité.
Lilah : Peu importe. Je
ne comprend pas. Laisse moi devenir, tu vas juste rendre ce gamin volatile
jusqu'à ce qu'il devienne larmoyant et soit un prodigue ?
Angel : Oh, je ne suis pas
ici pour lui, Lilah. Je suis ici pour toi. - Plus tôt dans la nuit
l'axe de Phytia était volée dans la maison d'enchères
de Chandler.
Lilah : Du marché
noir, surtout.
Angel : Une voleuse y était
aussi. Que tu pourrais appeler 'spécialisée'. Le genre que
seuls tes clients peuvent se procurer.
Lilah : Et tu veux le nom
de l'acheteur. Ecoute, Angel, je sais que tu t'es absenté pendant
un moment, mais je suis encore mauvaise. Je ne fais pas de courses à
moins qu'il y ait - des courses mauvaises.
Angel : Je crois que tu
vas t'y intéresser.
Lilah : Pourquoi ? Qu'est-ce
que j'y gagne ?
Angel : Pour une fois j'ignore
le fait que tu sois à moins de cinquante mètres de mon fils.
Lilah baisse les yeux vers
Connor, maintenant enroulé dans une couverture entre les autres
sans-abris.
Angel se penche et murmure
: Juste cette fois.
Lilah, alors qu'Angel s'éloigne
: Tout ça pour la morale, hein ? (Angel se tourne pour lui faire
face) C'est intéressant - tu viens vers *moi* pour de l'aide ?
Angel : Ce que je trouve
intéressant ? Le fait que je puisse te sentir toi et Wesley sur
chacun de vous deux. - Commence à appeler. Tu as une heure.
Gunn se repose, complètement
habillé dans une lit de la chambre de Fred, regardant le moniteur
cardiaque.
Gunn : On dirait de l'art,
non ? J'appelle ça 'il en faut plus que ça pour me tuer,
punk !'. Le 'punk' est ce qui fait l'art.
Fred entre en tenant du
linge.
Fred : Tu as pris ton médicament
?
Gunn : Difficile de croire
que ces petits points sont la différence entre la vie et la mort.
Fred : Tu l'es a pris ?
Gunn : Tu me les as donnés.
Fred : Comment c'était
?
Gunn : Comment c'était
quoi ?
Fred : Etre mort. Parti.
Tu as vu quelque chose d'intéressant ? Une lumière blanche
? Shirley MacLain ?
Gunn : Rien. Je ne - je
ne m'en rappelle plus.
Fred : C'était seulement
de la chance. Si cette femme ne serait pas revenue...
Gunn : Fred, on a traversés
ça. Tu aurais fait CPR. Je te connais.
Fred se retourne pour lui
faire face : Et si je n'aurais pas été là ?
Gunn : Alors Angel m'aurait
ramassé et Flash Gordon m'aurait emmené aux urgences.
Fred : Sûrement. Mais
là encore, ça aurait pu être trop tard, et Angel aurait
eu une vengeance sanglante sur la femme qui t'as tué. Et on sait
tous à quel point ça marche bien.
Gunn : Fred, qu'est-ce que
tu...
Fred : J'en ait tellement
*marre* de devoir m'occuper de tout ici. En premier Wesley est parti, puis
Angel et Cordy. Je - j'en ai marre de prendre soin de tout, et de payer
les factures, et de faire la paix et les plans, et de gardes le menton
haut. Mon dieu ! J'en ai tellement marre d'avoir mon menton en l'air !
Gunn : Tu sais quoi ? Electrocute
moi maintenant. Parce que je ne sais pas quelle genre de femelle alien...
Fred retourne ranger des
trucs sur son buffet.
Fred : Je pensais que ça
irait mieux quand Angel reviendrait. J'ai pensais que je serais finalement
capable de respirer.
Gunn s'assoie : Fred, personne
ne t'a forcée à prendre toutes ses responsabilités.
Fred se retourne pour lui
faire face : Eh bien, qui d'autre allait le faire ? Qui d'autre allait
s'occuper de tout après que tu m'ais laissé toute seule ?
(Gunn la regarde) Tu es mort et tu m'as laissé toute seule !
Fred commence à pleurer.
Gunn se lève et la
prend doucement dans ses bras. Après un moment Fred se lève
tomber contre son torse en pleurant.
Gunn : Shh. Tout va bien,
bébé. Shh.
Gwen portant un pantalon
de cuir noir et un haut en cuir rouge marche dans le hall d'un grand immeuble,
portant un sac.
Elle pousse le bouton d'un
ascenseur et vérifie son rouge à lèvres dans le miroir
de l'ascenseur.
Angel : Jolie couleur.
Gwen se retourne pour trouver
Angel se tenant derrière elle. Elle regarde de nouveau le miroir.
Angel n'est pas reflété dedans. L'ascenseur sonne et les
portes s'ouvrent
Gwen : Ok. Après
que je t'ai fait la peau, je vais te poser des questions sur ça.
Gwen fait tourner le sac
dans sa main vers la tête d'Angel. Angel se baisse. Gwen le frappe
et jette le sac qu'elle tenait dans l'ascenseur.
Angel : Je ne veux pas te
faire de mal.
Gwen : C'est ce qu'ils disent
tous.
Ils se battent. Gwen est
assez bonne.
Gwen : Je n'aime pas le
main dans la main d'habitude.
Angel bloque son coup et
lui retourne quelques coups.
Angel : Peut-être
que tu ne l'as pas bien fait.
Gwen revient, rajoutant
des décharges électriques à ses coups. Angel en bloque
certains, en prend d'autre. Gwen le retourne contre le mur.
Gwen : Pourquoi est-ce que
tu ne grilles pas ?
Angel l'attrape et la claque
contre le mur.
Angel : Je ne suis même
pas réchauffé.
Gwen : Oh, vraiment ?
Gwen frappe Angel dans la
mâchoire, l'envoyant rouler par terre. Alors qu'Angel se relève,
elle enlève les longs gants noirs couvrant ses bras et ses mains.
Gwen : Je peux arranger
ça.
Ils s'y remettent, finissant
finalement dans l'ascenseur ouvert.
Gwen enjambe Angel, ouvre
sa chemise en l'arrachant et pose ses deux mains sur son torse nu. De la
lumière bleue et des étincelles jaillissent de ses doigts.
Gwen : T'as assez chaud
?
La caméra s'enfonce
dans le torse d'Angel pour montrer son coeur revivre soudainement sous
la charge électrique dirigé vers lui.
Angel s'assoie, attrape
Gwen et l'embrasse.
Pause
Angel et Gwen s'embrassent
encore. Des grosses barres se glissent à la sortie de l'ascenseur
et ils se séparent.
Gwen : Tu es vivant.
Angel : Tu as senti ça
? Mon coeur..
Gwen : Il battait. Il ne
le fait pas, non ?
Angel : Cordelia. Je dois
sortir d'ici.
Gwen : Qu'est-ce qui se
passe ?
Elliot apparaît de
l'autre côté des barres bloquant la porte de l'ascenseur.
Elliot : Eh bien, ça
devrait être évident - pour une professionnelle comme toi.
Angel : C'est une croix
double.
Gwen : Je suis pas attardée.
Je sais que c'est...- ferme là. (A Elliot) C'est l'un des tiens
?
Elliot : Non. Je pensais
qu'il était à toi - avec la - langue.
Gwen : Dans ses rêves.
Angel : Même pas près.
Gwen regarde Angel.
Elliot : Ca n'a pas d'importance.
Gwen : Le travail est fait.
Elliot. Tu n'as pas à faire ça.
Elliot : J'ai pas le choix.
Le travail que tu as fait pour moi était une catastrophe. Le bruit,
la publicité - ce petit tour de force que tu as fait au bar.
Gwen : C'était juste
une blague.
Elliot : Les professionnels
sont discrets, jeune fille. Toi, d'un autre côté, tu es un
monstre. Un dangereux - monstre. - C'est pour ça que je leur ait
fait remodeler l'ascenseur où tu es. C'est plus une modification
en fait. Un truc de basse technologie avec six pouces de plexiglas te séparant
du courant disponible.
Gwen claque ses mains sur
les barres.
Elliot : Lucite Tempérée.
Angel : Il va nous enfermer
là-dedans. Allumer le gaz.
Gwen : Tu es quoi, Lex Luthor
?
Elliot : Qu'est-ce que tu
crois ? Que j'allais être là et que j'allais parler avec électro
girl ? - Ah, ne t'inquiètes pas. On m'a dit que le gaz agit très
vite. Tu seras morte dans (regarde son poignent gauche sans montre) Whoops
! Qui à l'heure ?
Le gaz commence à
siffler dans le toit de l'ascenseur alors que les portes se ferment avant
qu'Angel puisse les empêcher de se fermer.
Angel : Ok. Il doit y avoir
quelque chose.
Angel touche les murs de
l'ascenseur, puis se tourne pour faire asseoir Gwen.
Angel : Baisse toi. Maintenant
! Baisse toi !
Gwen : Ow ! Crétin
! Baisse toi aussi.
Angel : J'ai pas besoin.
Je ne respire pas.
Gwen : Super, ça
doit faire un de ces trucs pour la petite copine.
Angel : Un panneau de service
- juste là, tu crois ?
Gwen : Le plastique est
trop épais, abruti. Je ne peux pas le traverser pour souffler la
charge.
Angel : Simple question
! Il est là ou pas ?
Gwen : Ouais, c'est là.
Angel commence à
marteler le plexiglas sur le panneau avec son poing. Des fissures apparaissent.
Gwen commence à tousser.
Elliot au téléphone
: On devrait avoir fini maintenant. - Oh ? - Je vois. - Uh-huh. Eh bien,
on avait la casserole au thon jeudi dernier.
Angel martèle encore
le plexiglas. Gwen est recroquevillée par terre, toussant.
Gwen : Si je meurt...
Angel : Tu ne vas pas mourir.
Gwen, haletant : Un dernier
baiser ?
Angel traverse le plexiglas.
Il atteint le panneau et attrape quelques fils dans une main, tendant l'autre
vers Gwen.
Angel : Hey !
Gwen prend la main d'Angel,
du courant passant dans leurs mains.
Elliot lève les yeux
alors que l'ascenseur s'ouvre et qu'Angel en sort, portant Gwen.
Elliot : Débarrassez
vous de lui.
Angel pose Gwen dans un
coin près des ascenseurs et se tourne pour engager les gorilles
d'Elliot.
Une jolie scène de
combat alors qu'Angel s'occupe de trois gorilles.
Il jette le dernier sur
le côté et se tourne pour trouver Gwen s'avançant vers
Elliot, qui s'éloigne, tenant le sac contenant l'axe entre eux comme
un bouclier.
Gwen : J'espère avoir
été arnaquée. Voleuse professionnelle. Un hasard du
business.
Elliot : Attend juste une
seconde, je t'en prie.
Gwen : Ce que je n'apprécie
pas, Elliot, c'est d'être appelée monstre. - C'est *mon* expression.
Et je deviens excentrique quand des personnes comme toi l'utilisent.
Angel : Gwen réfléchit
à ça.
Gwen : Tu as déjà
été frappé par la foudre, Elliot ? J'ai été
frappée par la foudre quatorze fois. Ce n'est pas ma faute. Je ne
fais que l'attirer. Tu sais ce qui attire aussi la foudre ? Des petits
véreux comme toi !
Gwen la main.
Angel : Alors, tu es un
monstre. Boo-hoo. Et alors ?
Gwen : Pardon ?
Angel : Je crois que tu
as déjà compris que je ne suis pas un garçon normal.
Parfois tu dois te relâcher.
Angel frappe Elliot avec
son poing.
Gwen : Hey ! Je voulais
le faire.
Angel : Tu allais le faire
frire.
Gwen : Mais non !
Angel : Raconte pas de conneries.
Gwen : Bien. Est-ce que
tu as au moins cassé son nez ?
Gwen va tourner Elliot mais
Angel attrape son bras et la prend rapidement. On entend un petit grésillement
électrique.
Gwen : Tu vas vraiment utiliser
l'axe pour la retrouver, non ?
Angel la regarde simplement.
Gwen, calmement : Des figures.
Quelqu'un d'aussi nul pour voler des trucs doit le faire par amour. - Minable.
Gwen passe à coté
d'Angel et sort par la porte.
Nuit. L'une des fenêtres
de l'Hypérion brille d'un forte lumière orange.
Fred et Gunn sont devant
la porte de l'appartement d'Angel, illuminés par la forte lumière
orange qui sort de sa porte.
La lueur diminue et ils
se regardent.
Fred : Tu crois qu'il l'a
trouvé ?
La porte s'ouvre et Angel
passe à côté d'eux en ne disant pas un mot.
Gunn jette un rapide coup
d'oeil dans la pièce et l'axe posée sur la table.
Gunn : Ouais.
Angel et Gunn sont assis
sur les escaliers. Fred est recroquevillée sur le canapé.
Fred : Mais elle était
magnifique ?
Angel : Mon dieu.
- Il y avait toute cette lumière autour d'elle. Et la lumière
semblait être faite de - pure joie - et de chaleur.
Gunn : Tu crois que les
êtres supérieurs ont le droit de prendre des vacances ?
Angel : De la façon
dont je l'ai vu - on dirait que c'est permanent.
Gunn : C'est bête.
On aurait tous pu partir pour Vegas.
Fred : Je crois qu'on aurait
du savoir quand elle a commencé ce truc de lumière que les
Pouvoirs y étaient pour quelque chose.
Gunn : Ouais, mais qui aurait
pensé que ça serait ça ?
Angel : Pour te dire la
vérité ça ne me surprend pas. D'une certaine façon,
peut-être que ça rend les choses plus facile. En sachant
le bien qu'elle a fait ici. Même si je ne peux pas la voir ou lui
parler, c'est comme si elle était encore à mes côtés.
Fred : Ca ne veut pas dire
qu'elle te manque moins.
Angel : Non. - Pendant tous
ces mois sous l'eau j'ai continué à penser pour moi-même
'Je dois rentrer chez moi vers Cordelia.' Je reviens et je découvre
qu'elle est partie. Je continue de penser 'Je dois faire rentrer Cordy
chez elle.' Finalement je l'a découvre et je réalise que
- elle est déjà chez elle - là où elle doit
être.
La caméra s'éloigne
et monte, sort de l'hôtel, dans les nuages et la lumière blanche
et se focalise sur Cordy.
Cordy : Qu'est-ce que tu
es ? Déficient ? Fais moi sortir d'ici !
Fin