Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Wes : Précédemment
dans Angel.
Lorne : J'ai pensais que
je devais m'arrêter et dire arrivederci, cheveux d'ange. Je vis pour
Vegas demain soir.
Angel : Tu t'en vas vraiment
?
Lorne : Je m'en vais vraiment.
Cordy au téléphone
: J'ai en quelque sorte besoin de te parler - en personne.
Cordy dans la voiture :
Je suis en retard. Je suis en retard.
Skip : Ce que tu es appelée
à faire transcende l'amour. Tu vas devenir un être supérieur.
Cordy : Moi ?
Cordy, s'élevant
: Je sais de toute façon que tout va aller bien.
Angel : J'ai besoin de Cordy.
Maintenant.
Lorne : Si par miracle j'entend
quelque chose, j'enverrais un signal de fumée. Prend soin de toi
et, ah, et assure toi que peluche reçoive assez d'amour.
Wes : Il y a quelqu'un qui
pourrait savoir où est Cordy.
Dinza : Elle est loin de
toi, champion, et n'a plus besoin de toi.
Angel : J'ai besoin d'elle.
Dinza : Ce que tu recherches
peut seulement être trouvé dans l'axe de Pythia.
Fred : C'est une ancienne
relique capable de trouver les âmes et les entités à
travers les dimensions.
Angel : Des entités
comme...
Gunn : Cordelia.
Fred : Tu crois qu'il l'a
trouvé ?
Angel : Il y avait toute
cette lumière autour d'elle, et la lumière semblait être
faite de joie pure. Finalement je l'ai trouvé, et je réalise
qu'elle est déjà chez elle.
Cordy : Qu'est-ce que tu
es ? Déficient ? Fais moi sortir d'ici !
Un homme sort de la porte
arrière d'un club dans une allée sombre. Il respire fort
et il tient son bras gauche. Il s'arrête vite alors que Connor sort
soudainement de derrière une voiture garée.
Homme : Aucun humain ne
pourrait bouger aussi vite. Qu'est-ce que tu es ?
Connor frappe l'homme avec
un fort crochet du droit.
Connor : Je ne le sais pas
encore. Mais je sais ce que tu es...
L'homme se retourne pour
lui faire face, portant maintenant son visage de vampire.
Connor : ...et quoi faire
de toi. Ca ira pour le moment.
La caméra monte pour
montrer Angel se penchant au bord du toit d'un immeuble dans les environs,
regardant.
Angel : Tu parles trop.
Donne lui le temps de....regarde ça ! Ne le laisse pas t'encastrer.
C'est ça Connor. Non, n'y va pas de pied en cap. Il est trop gros.
Plus rapide qu'il n'en a l'air. Attend une ouverture. Reste vigoureux.
Tu peux le faire. - C'est ça.
Cordy : Bien sûr qu'il
peut le faire. C'est le fils à son père. Les mêmes
regards sombres, la même douceur de garçon perdu, et la rêverie,
mon garçon, il est froid comme de la pierre.
La caméra se recule
encore dans la lumière blanche et les nuages là où
Cordy les regarde tous les deux.
Cordy : Tu n'as vraiment
pas besoin de t'inquiéter pour lui, Angel. Peut-être qu'il
y a quelque chose dont tu pourrais t'inquiéter un peu plus, comme,
par exemble, *moi* ! Tu te souviens de moi ? Celle qui est bloquée
dans le trouble monde magique pour disons, l'éternité ? Tu
dois me faire sortir de là, Angel. Je t'en prie ! Aide moi !
Angel lève la tête
comme pour écouter quelque chose. On entend des sirènes.
Connor fait une pichenette et frappe le vampire dans le ventre. Le vampire
se relève et écrase Connor contre une benne à ordures,
enlevant le pieu de son poing, et le frappe d'un gros coup de poing.
Connor se remet du coup,
ramasse le pieu et cours en trébuchant après le vampire volant.
Le vampire s'arrête
rapidement alors que de la maçonnerie se crashe par terre devant
ses pieds. Levant les yeux il voit Angel le regardant du toit au dessus.
Entendant quelque chose le vampire se retourne - et Connor lui plante le
pieu. Alors que le vampire se désintègre Connor lève
les yeux, mais il n'y a plus une trace d'Angel. Après un autre rapide
coup d'oeil autour de lui, Connor s'enfuit.
Angel, se penchant de nouveau
au bord du toit, le regarde.
Angel : Je sais que tu es
là - en train de me regarder.
Cordy : Oh mon dieu ! Angel,
tu peux m'entendre ? Je t'aime tellement ! Tu ne peux pas imaginer !
Fred : On espionnait pas.
Cordy : Ah, quelle plaie.
Fred et Gunn arrivent vers
Angel.
Gunn : Eh bien, en fait,
si.
Fred : Ok. On l'étaient.
C'est juste qu'on est un peu concerné à propos de toi. En
se demandant où tu rôdes toutes les nuits.
Angel : Je ne rôde
pas.
Gunn : Tu devrais le surveiller.
Lui parler si c'est ce que tu veux.
Angel ne répond pas.
Fred : Qu'est-ce que tu
veux vraiment, Angel ? Je demande juste parce que, eh bien - tu semblais
un peu distrait. Comme, peut-être que tu n'es pas aussi prêt
que tu le crois pour continuer sans Connor - et Cordy ?
Gunn : Et franchement, mec,
quand ta tête est autre part ? On patauge sérieusement. Je
veux dire, tu agis comme un type avec un agenda clair, toujours en mouvement,
mais - on sait pas où on va.
Angel se redresse, la trace
d'un sourire sur son visage et passe à côté d'eux.
Angel : Venez.
Gunn : Par exemple.
Ils se dépêchent
de rattraper Angel.
Fred : Uhm, Angel, où
est-ce qu'on va ?
Angel : Dans une petite
retraîte, tous les trois.
Fred : Oh, comme un voyage
spirituel ?
Gunn : Whoa, tu veux dire
comme ce monastère où tu es allé au Tibet ?
Angel : Exactement.
La voiture d'Angel roule
sur l'autoroute vers l'enseigne brillante 'Bienvenue à Las Vegas,
Nevada', alors qu'on entend Lorne chanter 'Viva Las Vegas'.
Intro
La décapotable d'Angel
passe à côté de l'entrée du Mirage vivement
éclairé. Elle roule à côté du Riviera.
Elle roule à côté du Stardust.
Gunn : Maintenant c'est
mon genre de retraite spirituelle.
Angel : J'ai juste pensé
qu'on pourrait tous fuir pour décompresser. Je sais que ça
fait longtemps que j'ai pas eu de vacances - sans compter ma récente
croisière dans l'océan.
Fred : Ouais, mais on est
ici pour voir Lorne, non ?
Angel : Absolument. Et peut-être
qu'après on pourra aller voir ce Danny Gans que je n'arrête
pas de voir dans les publicités.
Fred : Tu veux dire après
que Lorne t'ai lu ? Pour t'aider à retrouver ton chemin ?
Angel, montrant la roue
: Ouais, peu importe. Wow. Cette place a sacrément changée.
Gunn : Attend. Tu m'as jamais
dit que tu étais à Vegas auparavant.
Angel : Ouais, quelques
fois. Ca fait longtemps. Il y avait les dunes avant.
Gunn : Oh, mec, alors ça
fait longtemps. Ils ont enlevé les Dunes il y a dix ans.
Angel, avec un petit rire
: Pas le casino. Je veux parler de vraies dunes. Bugsy les appelait tas
de crottes.
Gunn : Bugsy ? Bugsy Siegel
?
Angel : Ouais. Pas doué
avec les mots, je sais, mais l'homme, il avait un revers terrible sur les
courts de tennis. Alors, qu'est-ce que vous voulez faire en premier ?
Fred : Ah, eh bien, l'endroit
où Lorne chante est appelé le Tropicana.
Gunn : Le Tropicana ? *Le*
Tropicana ? Ca peut pas être ça.
Fred : Pourquoi pas ?
Angel : Ah, le Tropicana
est un casino de haut profil, pas vraiment modéré, pas un
tripot éloigné. En ressemblant à Lorne, tu devrais
aller dans un endroit un peu plus, tu sais, discret.
Fred remarque quelque chose
sur la route : Uhm, discret comment, exactement.
Angel s'arrête à
côté d'un énorme panneau annonçant Lorne, le
brouillard de velours vert et son engagement exclusif au Tropicana.
On entend des applaudissements
alors que des filles peu vêtues au maquillage vert et aux cornes
rouges caracolent sur la scène faisant voleter des éventails
immenses faits de bouffantes plumes blanches. Elles mettent les éventails
ensemble et Lorne s'élève doucement au milieu.
Gunn, Fred et Angel assis
à une des tables juste sous la scène regardent Lorne qui
commence à chanter.
Lorne : C'est pas si facile
d'être vert. Avoir à passer chaque jours de la couleur des
feuilles. Quand je pense que ça serait mieux d'être rouge
ou jaune ou...
Gunn : Personne ne semble
être dérangé par le fait que c'est un démon.
Fred, souriant : Ils doivent
penser que c'est du maquillage - comme le groupe des hommes bleu. (A Angel)
Tu ne crois pas que le groupe des hommes bleu...
Angel : Juste deux d'entre
eux.
Lorne : Oh, mais le vert
est la couleur du printemps, et le vert peut être cool et amical.
Oh, et le vert peut être grand comme un océan, ou important
comme une montagne, ou haut comme un arbre. Oh, quand le vert est tout
ça ça pourrait me faire me demander pourquoi, mais pourquoi
me demander, pourquoi me demander. Je suis vert et ça le fait bien.
C'est magnifique et je crois que c'est ce que je veux être.
La foule applaudit. Angel
la rejoint en hésitant quelque peu.
Lorne : Merci ! Merci beaucoup
! Vous savez, je dois vous dire à tous, je dois vous dire, vous
êtes de loin la meilleure foule dont j'ai eu le privilège
en me représentant ici au Tropicana. (plus d'aplaudissements) Oui
! Oui, c'est vrai. Abandonnez ça pour soi. D'accord ! (défait
sa cravate) Maintenant, vous savez quoi ? Juste pour vous, je crois qu'il
est temps qu'on remonte les choses d'un cran. Qu'est-ce que vous en dites
? (acclamations) Voilà, vas-y, chérie. (Lorne jette sa cravate
dans la foule) Ouais. Maestro, roulement de tambours, s'il vous plait (en
français) (Les tambours jouent) Ah, c'est ça ! Paco, je veux
un peu de basse ! Ah, merci, merci ! (en français) Maintenant j'ai
juste besoin d'un peu d'aide pour mes Lornettes !
Le rideau de la scène
s'ouvre pour révéler les danseuses d'avant, et la foule acclame.
Lorne : Ouais ! Pavanez
vous, les filles ! Ouais. Allez les filles !
Lorne saute de la scène
en se lançant dans 'Lady Marmelade'. Fred pousse un cri et applaudit
follement. Gunn et Angel se tournent pour la regarder.
Fred, remet ses cheveux
derrière ses oreilles : Il est vraiment bon.
Ils se retournent tous pour
regarder Lorne se représenter. A un point il tient le micro devant
un homme portant un costume, qui obéit en chantant la phrase suivante.
La foule acclame. Un peu plus tard il offre le micro à une demoiselle
moyennement âgée pour chanter une autre phrase alors qu'il
marche dans la foule.
Fred : Oh, il arrive ! Il
va exploser quand il nous verra.
Gunn : Huh-uh. Il ferait
mieux de ne pas planter ce fichu micro devant moi.
Fred : Oh, allez, Charles.
C'est pour s'amuser. En plus, tu as une belle voix.
Gunn : Ouais, tu le fais
si tu veux, mais je suis pas d'humeur à...
Angel : Il est parti.
Lorne passe juste à
côté d'eux, ne regardant même pas dans leur direction.
Fred : Il est juste allé
par là-bas.
Gunn : Oh. Eh bien - bien.
Lorne offre le micro à
une jeune femme dans une robe bleu et elle chante les prochaines quelques
lignes.
Lorne, riant : D'accord
! Eh bien, tu es bien pour me chatouiller ! Quel est ton nom, tarte aux
pêches ?
Fille : Vivian.
Lorne : Oh, Viv, on dirait
que tu fais une petite fête.
Vivian : Ah, eh bien, une
fête d'adieu en fait.
Lorne : D'adieu ? Chérie,
on vient juste de se rencontrer ! Où est-ce que tu vas ?
Vivian : Paris. Je viens
d'être acceptée dans une école culinaire là-bas.
Lorne : Oh, eh, bien, n'est-ce
pas super ? Et si on envoyait un peu de bonne volonté à ton
futur chef ?
La foule acclame.
Lorne : Ah, oui, merveilleux.
Merci chérie. (fait un faux bisou à Vivian) Et Vivian, j'ai
juste une chose à te dire...
Avec ça Lorne se
lance dans le reste de la chanson, revenant vers la scène. Gunn
regardent et sourient, mais Angel regarde moins enthousiaste.
Angel, Gunn et Fred attendent
près d'un groupe d'autres fans à l'entrée arrière.
Fred : C'était juste
- wow ! N'est-ce pas ? Je-je veux dire les lumières, les Lornettes,
et hého ! Trente pièces d'orchestres ?
Gunn : Ouais, mais je sais
toujours pas pourquoi il nous a ignorés pendant la chanson. (Fred
le regarde) C'est juste bien de se demander, c'est tout.
Angel : Ah, je ne sais pas.
J'ai pensé que c'était un peu trop surproduit à mon
goût. C'est comme si je disais à Sammy Davis aux Sands : 'Quand
toi, Frank et Dean êtes au repas, t'as pas besoin de garniture.'
Gunn : Attend. Tu as connu
le rat-pack ?
Angel : Les connaître
? Non. Je les ait rencontrés - une fois. Deux fois. Pour boire.
Peut-être que c'était trop fois. J'avais une vie avant que
vous veniez les gars.
Fred : Alors, tu sais ce
que tu vas chanter ?
Angel : Chanter ?
Fred : Pour Lorne - pour
qu'il te lise.
Angel : Hey, vous savez,
on-on pas vraiment besoin de faire ça. On est juste venu ici. Hey,
qui est pour faire un black-jack ?
Lorne sort par la porte
de scène et la foule dans le vestibule commence à acclamer
et crier.
Lorne : Salut ! Comment
vous allez ?
Fred : Lorne ! Lorne, c'est
nous !
Lorne signe quelques autographes
pour les gens, mais ne regarde pas vraiment vers le gang.
Lorne : Hey ! Je t'adore.
Fred : On t'aime auss...Attend.
(A Gunn) Il est devenu superficiel, c'est ça ?
Lorne se détourne
vers sa loge, flanqué de deux gardes de sécurité.
Angel essaye de suivre.
Angel : Hey, Lorne, attend.
Deux gardes de plus arrêtent
Angel.
Angel : Whoa. Doucement,
ok ? Je le connais. Je voulais juste lui dire bonjour.
Garde : Comme tout le monde,
mec.
Un des gardes du corps de
Lorne s'arrête alors qu'ils prennent un tournant. Spencer continue
avec Lorne.
Garde : Qui sont tes amis
?
Lorne : Quels amis ? Oh,
ce sont juste quelque uns des mes anciens fans.
Lorne et son garde passent
la porte de sa loge, qui est gardé par deux hommes en vestes noires
avec des oreillettes.
Lorne s'assoie à
la table de sa loge. Une des Lornettes pose une boisson à côté
de lui.
Lorne : Oh, merci. Merci,
chaton.
La fille part. Lorne avale
la boisson d'une traite, puis va enlever sa veste.
Il y a un coup à
la porte. Spencer va répondre et laisse entrer un petit gars en
costume clair.
Lee : Excuse-moi, Lorne,
je ne voudrais pas te déranger, mais je dois te dire que c'était
c'était (embrasse ses doigts) mwa ! Tu es...Eh bien, il n'y a pas
de mots pour...Oui ! Génial.
Immobile, Lorne se verse
un autre verre.
Lee : C'est ce que tu es.
Un consommé...
Lorne : Je suis fatigué,
Lee.
Lee : Ah, d'accord. Bien
sûr. Qui ne le serait pas ? Le spectacle que tu as fait ? Tu te donnes
à 100, 150 %. Facilement 200 ! Et c'est pour ça que tu es
le roi, bébé. Je suis tellement content d'avoir un talent
comme toi qui se produit dans mon casino !
Le garde sort un tableau
des sièges.
Lee montrant le tableau
: Ecoute, je ne voudrais pas gâcher davantage ton précieux
temps.
Lorne : On pourrait faire
ça plus tard ?
Lee : Ah, oui, j'aurais
aimé, Lorne. Mais tu as un autre spectacle à préparer,
et j'ai des choses à faire.
Lorne : Ouais, mais plus
tard ça serait tellement mieux.
Spencer s'amène et
frappe Lorne en plein dans le ventre. Le verre se brise par terre alors
que Lorne s'affale sur le siège derrière lui, haletant. Spencer
remet sa cravate en place et Lee se met devant Lorne.
Lee : Je crois que maintenant
c'est le bon moment. Ou est-ce qu'on devrait percer une autre fille de
ton numéro ?
En soupirant Lorne montre
le tableau.
Lorne : Le type avec la
cravate défaite devant la scène - c'est un sénateur
du Nevada - expédié dans douze ans. Ah, le garçon
mignon, table 12, il va avoir un Pulitzer. Ah, la fille par là dans
le bleu ? Vivian, chef du futur, elle va avoir 35 restaurants de star dans
la prochaine décennie.
Lee : Quoi d'autre ?
Lorne : Uhm, c'est-c'est
ça. C'est ça. C'est tout.
Après un regard à
Lee le garde enlève le tableau et Lee tapote Lorne sur le genou.
Lee : Ok. Eh bien, c'est
terrifiant. Tu es un prince. (il se lève alors que le garde ouvre
la porte) Maintenant, s'il y a quelque chose d'autre que mon équipe
peut faire pour ton comfort, fais leur signe. Bon deuxième spectacle
terrifiant.
Lee appuie sur le bouton
d'un petit interrupteur et des barres de fer se glissent à l'entrée
de la loge de Lorne.
Pause
Un homme (Hawkins ?) est
assis sur le sofa de l'appartement de Wes regardant quelques papiers sur
la table devant lui. Wes passe derrière lui, parlant dans son téléphone
sans fil.
Wes : Non, je travaille
assez tard. C'est bon. Désolé de te décevoir, Lilah,
mais je n'attend pas devant la porte avec un rôti calciné.
(tend une autre page à Hawkins) Eh bien, si tu peux détruire
le monde à minuit on pourrait encore...(son téléphone
bippe) Et merde . Attend. (Wes appuie sur un bouton de son téléphone)
C'est Pryce. Une minute. (A Hawkins) Est-ce qu'Emil peut rassembler tout
ça pour moi ?
Hawkins : Un ensemble vraiment
amusant. Ca ne sera pas facile.
Wes : J'ai pas besoin que
ça soit facile. J'ai besoin que ça marche.
Hawkins : Je suppose. Ouais.
Wes : Allez-y. (au téléphone)
Ouais, on va pomper les clients d'Angel s'il a quitté la ville.
Rappellez moi avec les détails dans 20 minutes. (pousse le bouton
du téléphone) Désolé, Lilah, minuit ne pourrait
pas être...Uh-huh. Oh, t'as fait ça ? - C'est ma paire préférée.
Tu es assise à ton bureau ? - Enlève les. (A Hawkins) Pourquoi
vous êtes encore là ? (au téléphone alors qu'Hawkins
part) Non, pas après ta réunion. Maintenant. - Fait semblant
de faire tomber ton crayon. (il s'assoie sur le sofa) Très bien.
Maintenant...
De retour à Vegas,
Gunn et Fred sont assis à la table de black-jack dans le Tropicana.
Angel se tient derrière eux.
Gunn : Angel, allez. Assiez-toi.
Relax. Joue un peu.
Angel : Je ne comprend pas.
Lorne sait qu'on est là. Pourquoi ils ne nous as pas encore contactés
?
Fred : Peut-être qu'il
est juste fatigué après sa représentation.
Gunn : Ouais. Ou peut-être
que c'est dur de nous voir de tellement haut.
Fred : Hein ?
Gunn : Le succès.
Ca te fait oublier le petit peuple.
Fred : Je ne crois pas à
ça. Pas Lorne.
Angel repère une
des Lornettes passant avec un plateau.
Gunn : Quoi ? Tu as vu comme
il nous as ignorés. Ca arrive. (au donneur) Frappez moi.
Angel prend une serviette
sur la table et sort un stylo.
La Lornette va vers Vivian,
assise à l’une des tables et lui tend un petit jeton avec ‘Joue
pour gagner’ écrit dessus.
Vivian : Je ne comprends
pas. J’ai gagné quelque chose ?
Lornette : La chance de
gagner notre million de dollars au tourne-pour-gagner. C’est un jeu exclusif
que nous avons ici au casino en promotion.
Vivian : Wow ! Alors je
pourrais gagner un million de dollars.
Lornette : Changer votre
vie. (montre le garde de sécurité) Montrez votre jeton à
cet homme, et il vous montrera la salle de jeux.
Vivian lève les yeux
et voit un panneau de Lorne disant ‘tu dois jouer pour gagner, pussycats’
devant un rideau.
Vivian : Merci !
La Lornette s’éloigne
et Angel arrive dans son chemin.
Angel : Excusez-moi.
Lornette : Je ne suis pas
une serveuse, monsieur.
Angel : Je sais. Vous faites
le spectacle avec Lorne.
Derrière eux, Vivian
montre son jeton au gardien et a le droit de traverser le rideau.
Angel : Je me demandais
juste si vous pouviez lui donner cette note de ma part.
Lornette : Je suis désolée.
Je ne peux pas faire ça.
Angel : D’accord. Ecoutez,
je suis un de ses vieux amis et il aurait voulu savoir que j’étais
ici. Si vous pouviez juste lui donner cette note pour moi, je suis sûr
qu’il appréciait. (lui fait un sourire) Je sais que j’apprécierais.
Lornette : Je verrais ce
que je peux faire.
Elle s’éloigne et
Angel jette un dernier regard au panneau de Lorne avant de se détourner.
Il regarde le long des rangées de machines à sous, où
des gens sont assis, mettant des jetons dans les machines, leur yeux fixés
droit devant, leur expression ne changeant jamais.
La caméra s’élève
pour nous montrer la salle de jeux et Angel d’au-dessus.
Cordy : Tu l’as aussi capté,
n’est-ce pas Angel ? Quelque chose ne va pas avec ces gens. Ils auraient
sûrement besoin de ton aide.
La caméra se recule
dans les brillants nuages blancs où Cordy flotte.
Cordy : Alors ça
me fait me demander : où est ce sens aigu de la perception pour
autant que je sois concernée, hein ? Quoi, je suis hors de portée
de tes supers sens de vampire ? Angel !
Le son de son nom fait écho
alors que la caméra se focalise sur Angel, se tenant entre les machines
à sous. Angel lève les yeux et scrute la pièce.
Fred et Gunn sont assis
à la table de black-jack. Fred a une pile de jetons empilés
devant elle. Gunn a un gobelet à moitié vide.
Fred : Je me sens vraiment
mal pour ça.
Gunn : Oh, ne te sent pas
mal, bébé. Si j’avais ta tête pour les nombres, je
compterais aussi les cartes.
Fred : Non ! Je veux parler
du fait que Lorne agit bizarrement avec nous.
Gunn : Ce type est dans
un vieux ‘star trek’. Mec. Qui a besoin de lui ?
Fred : Angel. Je m’inquiète
vraiment pour lui, Charles. (Fred regarde derrière elle vers Angel)
Ok. Je sais qu’il avait raison de renvoyer Connor, mais avec Cordelia partie,
la solitude doit être insoutenable pour lui.
Gunn : Ce type a du surmonter
beaucoup plus pendant toutes ces années. Alors, Lorne ou pas Lorne,
je crois que cette idée de voyage va faire beaucoup de bien à
Angel.
Fred : Je l’espère.
Derrière eux, deux
gardes de sécurité attrapent Angel et le traînent au
loin.
Gunn : Ca va aller.
Fred : Peut-être que
tu as raison. Je voudrais juste qu’on sache ce qui se passe avec Lorne.
Gunn : Eh bien, allons voir.
Fred : Quoi – maintenant
?
Gunn : Hey, si ça
peut faire du bien à ma chérie, calmer ses esprits, mon amusement
peut attendre.
Fred : C’est parce que tu
n’as plus de jetons, non ?
Gunn se lève : Ouais.
Fred : Où est passé
Angel ? Il était juste là il y a une seconde.
Gunn : Eh bien, peu importe
où il est, je paris qu’il a beaucoup plus de chance que moi.
Les deux gardes de sécurité
on emmenés Angel à l’arrière du casino et le frappent
des poings, des pieds, et avec des bâtons.
Garde : Hey, tu veux vraiment
pas abandonner, non ? On n’apprécie pas les suspects ici, monstre.
Ne pense même pas à revenir dans ce casino. Parce qu’on va
te faire rappeler ton…
Angel endure la dernière
série de coups, portant son visage de vampire.
Garde : …visage.
Angel : Laissez moi vous
donner quelque chose en plus pour vous rappeler de moi.
Angel, de retour en visage
humain, éloigne les deux gardes avec quelques coups rapides.
Angel : Cet endroit était
tellement plus amical quand la foule se ruait dedans.
Angel va vers le coin du
casino et rentre dans Vivian.
Angel : Désolé.
Vivian ne réagit
pas, continue juste de marcher – devant un taxi roulant à côté.
Angel l’attrape et l’éloigne de la route du taxi.
Conducteur : Idiot !
Angel : Vous allez bien
?
Vivian : Bien.
Angel : Où est-ce
que vous essayiez d’aller ?
Vivian lève un grand
gobelet en plastique : Je n’ai plus de jetons. J’ai besoin de plus de jetons.
Je dois jouer pour gagner.
Fred et Gunn regardent dans
le couloir vers les gardes devant la loge de Lorne.
Gunn : Mec. Les chefs d’Etat
n’ont pas autant de sécurité. Quelque chose commence à
sembler ‘pas juste’ sur lui.
Fred : C’est ce que je disais
– juste avec une meilleure grammaire. Est-ce qu’on devrait trouver Angel
?
Gunn : Eh bien, on ne passera
jamais les boxeurs un et deux sans se battre.
Une des Lornettes sort par
une porte dans le couloir adjacent et passe à côté
d’eux, sans les voir. Fred et Gunn échangent un regard.
La porte de la loge des
Lornettes s’ouvre, et une Lornette sort en portant un martini sur un petit
plateau. Elle va vers les gardes à la porte de Lorne.
Boxeur : C’est quoi ça
? Il a déjà eu à boire.
La Lornette lève
les yeux. C’est Fred portant le maquillage vert, les cornes rouges et les
minuscule vêtements d’une Lornette.
Fred : Ah. Ouais. Ce – c’est
vrai. D’accord. Je sais. Ils – ils m’ont dit… - Je veux dire, ils m’ont
envoyés…
Boxeur : Oh, j’ai compris.
C’est un petit supplément de pré-spectacle pour le type vert,
hein ?
Fred : Quoi ? (rit un peu)
Un supplément ? Je suis quoi ?
Boxeur : Oh, ne sois pas
nerveuse. Le démon, il ne mort pas – pas avec sa bouche de toute
façon.
Les gardes se regardent
et rigolent.
Fred essaye de marcher entre
eux mais le plus gros garde l’arrête.
Garde : Attend une minute.
Fred s’arrête, se
tournant pour regarder là où Gunn jette un coup d’œil dans
le coin du couloir.
Garde : Tu as ratée
beaucoup de points sur ton cou et derrière ton oreille. Tu devrais
arranger ça avant que tu ailles sur scène.
Fred : Oh, c’est vrai. Parce
que ça aurait été vraiment embarrassant.
Fred parle du bout des lèvres
à travers la porte de la loge de Lorne – pour faire tomber le plateau
alors que Lorne arrête à peine le balancement avec la bouteille
de whisky vers sa tête dès que la porte se ferme.
Lorne : Oh ! Je suis désolé
tarte à la pêche. Je pensais que tu aurais été…
Fred : Ta copine supplémentaire
?
Lorne : Ma quoi quoi ? (la
regarde bien) Oh, F –Fred ? Winifred ? (pousse un rire et l’étreint)
Oh, hey, alléluia ! Oh, jolies joues ! Tu n’imagines pas l’enfer
que j’ai traversé !
Fred regarde autour d’elle
: Uh-huh. Ca ressemble à de la vraie torture.
Lorne : Ouais, eh bien,
tes héros en on mis du temps pour venir me sauver !
Fred : Franchement, Lorne,
nous n’étions pas au courant que tu aies besoin d’aide.
Lorne : Pas au courant ?
Je te l’avais dit !
Fred : Quand ?
Lorne : Pourquoi, chaque
fois que tu as appelée, je n’arrêtais pas de demander Fluffy
!
Fred : Oh. Je pensais juste
que tu utilisais des phrases du show business où je n’étais
pas assez dans le vent pour répondre. Qui est Fluffy ?
Lorne : Fluffy ! Fluffy,
le chien ? Le chien que tu n’as pas ? Le code universel de reconnaissance
pour ‘Je suis retenu prisonnier. Envoie de l’aide.’
Fred : Oh. Ok. Je suis dans
le vent maintenant. Qui te retient prisonnier ?
Lorne : Oh, le cafard qui
possède cet endroit, Lee DeMarco. Il étais une sorte de magicien
de salon jusqu’à ce qu’il mette la main sur quelque chose de valablement
mystique. Maintenant c’est un psychopathe et il m’utilise pour détruire
la vie des gens.
Fred : Il t’utilise comment
?
Lorne : Il y a ce jeu.
Angel entre dans la salle
de jeux ‘Tourne pour Gagner un Million de Dollars’. Quatre personnes sont
assises autour d’une table avec une roulette au milieu.
Croupier : Je vous l’ait
dit monsieur, vous ne pouvez pas entrer ici. C’est un jeu privé.
Seulement avec invitation.
Un garde de sécurité
va chez Angel. Angel attrape le bras du garde et le brise sans même
éloigner ses yeux du croupier.
Croupier : Monsieur, il
y a un jeu en cours. Vous allez devoir partir.
Lee vient par un rideau
: Non. Tout va bien.
Croupier : Mais Mr. DeMarco,
la roue tourne déjà.
Lee : Je sais. Laissez le
jouer.
Lee jette un jeton à
Angel. Angel l’attrape et le jette sur la table. Il se pose à côté
de la roue.
Angel : Je ne suis pas ici
pour jouer à des jeux. Je veux en savoir plus sur une fille qui
est venue ici.
Le jeton sur la table glisse
dans un des emplacements vides sur la table sans que personne ne le touche.
Lee : Nous avons eu beaucoup
de filles ici. Pouvez-vous être plus précis ?
Angel : Je ne crois pas
avoir à l’être. Ce n’est pas juste là, n’est-ce pas
?
Lee : Je suis sûr
de ne pas savoir de quoi vous parler.
Angel : Peut-être
que je pourrais secouer votre mémoire avec un petit…
Croupier : La maison gagne
!
Angel baisse les yeux sur
la table alors que le croupier fait glisser les jetons avec son bâton.
Lee : Merci d’avoir joué.
– Les compliments du casino.
Chaque joueurs reçoit
un gobelet pleine de jetons. Angel se tient immobile, regardant la table
de jeu. Un léger froncement de sourcils traverse momentanément
son visage. Lee lui tend un gobelet.
Lee : Je vous invite à
prendre l’avantage sur nos machines à sous. Bonne chance.
Angel : Merci.
Angel prend le gobelet et
se tourne pour partir avec les autres joueurs. Lee le regarde partir.
Pause
Gunn jette un coup d’œil
dans le coin vers la loge de Lorne. Il se presse contre le mur alors qu’un
cri se fait entendre.
La porte s’ouvre et Fred
trébuche dehors, ses mains couvrant son visage.
Fred : Oh, mon dieu ! Ce
– c’était horrible ! Il m’a attaqué avec ces – ces rayons
lasers qui sortent de ses cornes et il s’est échappé ! Il
est parti !
Boxeur : Il n’y a pas d’autre
issue.
Fred : C’est vrai. Non.
Parce que – parce qu’il est devenu une sorte, une sorte de – de démon
qui se métamorphose. Et, et il a craché tout son squelette
comme, comme – comme blah ! (prétend vomir) Comme, comme ça
! Et puis – et puis il – il a juste disparu ! Dans l’égout ! Dans
l’évier ! Dans la salle de bain ! Dépêchez vous !
Le premier garde se rue
dans la loge de Lorne. Le second le signale dans sa radio avant de le suivre.
Boxeur : Sécurité
une. On a un code vert. Je répête, un code vert !
Dès que les deux
gardes sont rentrés, Lorne, portant une veste, sort et ferme la
porte derrière lui.
Gunn arrive en courant :
Quelqu’un pourrait me faire un résumé ?
Lorne, ficelant la porte
avec une écharpe : Plus tard. Résumer c’est dire qu’on est
morts si on ne sort pas nos arrières de Dodge.
Gunn : Ca suffit.
Ils courent dans le couloir,
Fred perdant ses cornes en chemin.
Lorne : On a besoin des
grosses armes. Où est Angel ?
Une arrière salle
dans le casino. Les murs sont garnis de moniteurs montrant différentes
vues de tout le casino. L’un dit ‘affaire avec Disney nouvelle série
d’ABC’, un autre ‘coupe de NBA 2005’ et ‘deux fois gagnant à la
loterie’ et ‘Restaurateur de fortune 500’.
Spencer, le chef de la sécurité
va vers Lee et lui tend quelques papiers.
Spencer : Ca pourrait vous
intéresser. C’est ce qu’on a sur notre gâcheur de fête.
L’ami du démon.
Lee regarde le papier.
Lee : Un vampire ?
Spencer : Avec une âme.
Lee montre le papier : Eh
bien maintenant, c’est intéressant.
Spencer : Parmi d’autres
choses, il est positionné pour être un joueur majeur dans
l’apocalypse.
Lee : Etait, vous voulez
dire ? Laissez vos courtiers finir le travail. Et vous pourriez vouloir
appeler cette agence bizarre de loi à LA.
Le téléphone
sonne et le chef de la sécurité répond.
Spencer : Mr. DeMarco ?
Fred enlève son maquillage
alors qu’ils courent tous les trois à travers le casino. Gunn repère
Angel assis devant l’une des machines à sous.
Gunn : Angel ! Où
est-ce que tu étais ?
Angel tire le levier : Ici.
(montre) J’étais là-bas avant. Maintenant je suis ici.
Lorne : On a de la compagnie,
les gamins, et je ne parle pas de mon oncle Ghurt.
Gunn : Ecoute, il y a un
grand méchant qui arrive. On doit faire sortir Lorne de là.
Tu crois que tu peux les ralentir ?
Angel insère un autre
jeton et tire le levier : Ok.
Gunn : Donne moi tes clés
de voiture.
Angel sort les clés
de sa poche et les tend à Gunn, puis insère un autre jeton.
Gunn : Retiens les aussi
longtemps que tu peux. Je vais à la voiture, je l’a met au bout
de l’immeuble, devant le Nugget, ok ?
Angel tire le levier.
Angel : Ok.
Gunn : Venez.
Angel : Bonne chance.
Le gang file alors qu’Angel
se déplace à la machine à côté de celle
où il était et insère un jeton.
Un garde de sécurité
descend les escaliers pour intercepter le gang. Gunn le frappe sans même
ralentir.
Le gang est dehors dans
la rue embouteillée, éclairée par des centaines de
lumières.
Gunn : Où est-ce
qu’on est ?
Lorne : Oh. Mauvaise sortie.
C’est Glitter Gulch.
Gunn : La voiture est par
où ?
Fred : Hum, je crois qu’elle
est derrière ce… - Tant pis.
Quelques gardes de sécurité
traversent la foule et ils se rassemblent tous les trois. Les gardes passent
à travers la foule derrière eux.
Lorne : Allez !
Ils se frayent un chemin
dans la foule.
Gunn : Tu as dis que ce
DeMarco détruisait des vies. Comment ?
Lorne : En les prenant.
Gunn : En tuant des gens
?
Lorne : Non, pire muchacho.
Il m’utilise pour lire les membres de l’audience (flash de Lorne écoutant
la chanson de Vivian), il trouve ceux avec ce qu’il appelle des ‘destins
de valeur’ – le pouvoir, la fortune, la gloire, patati, patata. Puis ceux
que j’attrape sont choisis pour jouer au jeu ‘tourne-pour-gagner’. Seulement
ah, c’est pas un jeu. C’est une grosse arnaque. (flash de Vivian posant
un jeton sur la table de jeu) Puis leurs destins sont imprimés dans
les jetons. Et cette vieille roue de magie noire est parée pour
ne jamais renvoyer. (flash du croupier collectant les jetons) La maison
gagne toujours, et tout le monde perd.
On voit les jetons tomber
dans un container surmonté d’une brillante sphère blanche.
Lorne : Leur futur, leur
destin, ils sont offert à un marché noir global, vendu à
n’importe qui veut payer cher pour changer sa vie.
Fred : Du commerce de futurs.
Lorne : On ne peut pas faire
plus littéral, miette de gâteau.
Fred : Qu’est-ce qu’il leur
arrive ? Ces personnes ?
Lorne : Euh, rien. Rien
ne leur arrive, ou va.
La caméra s’éloigne
du gang et zoome sur Angel, nourrissant encore la machine à sous.
Lorne : Ils n’ont aucun
but, direction, incapable d’accomplir ou d’avoir du succès dans
quelque chose. La plupart ne partent jamais. Quelques uns ne sortent même
jamais du casino. Ils sont juste assis là en train de mettre des
jetons dans des machines qui ne remboursent jamais. Comme des zombies ou….
Gunn s’arrête soudainement
de marcher : Angel ! Ils l’ont eu.
Fred : Uh-oh.
Gunn : Ouais, je dirais
que c’est un super gros oh-oh.
Fred : Non. C’est uh-oh.
Gunn regarde là où
elle pointe et voit un groupe de gardes venant vers eux. Il se tourne,
mais plus de gardes viennent derrière eux.
Fred : Et maintenant ?
Gunn : Maintenant on fait
ce truc de se battre pour nos vies qu’on fait.
Lorne remarque un trio de
musiciens de rue rassemblés autour d’un micro.
Lorne : Ouais, ou – ou je
fais ça.
Lorne attrape le micro et
pousse un cri aigu. Toutes les personnes se baissent, couvrant leur oreilles
alors que des ampoules éclatent, arrosant la rue de tessons de verre.
Le gang parvient à
s’éloigner de la confusion qui s’ensuit. Ils s’arrêtent devant
le Red Barn sur Freemont.
Fred : C’était brillant,
Lorne. Je ne pourrais plus jamais entendre mes registres supérieurs,
mais beau boulot.
Gunn : Ouais, super boulot.
Comme tu as revendu Angel.
Fred : Charles…
Gunn : Pourquoi, DeMarco
a du mouiller son pantalon quand tu lui as dit quelle mûre destinée
était au choix. Un champion pour sauver le monde ou le détruire
?
Lorne : Tu crois vraiment
que je ferais ça ?
Gunn : Je ne sais pas, Lorne.
Je ne sais pas pourquoi tu as fais tout ça. Pourquoi, tu vivais
si grand, chantant du Tony Bennet tellement fort dans ta jolie suite, que
tu ne pouvais pas entendre ta conscience te crier dessus !
Fred : Charles, ça
n’a pas d’importance.
Gunn : Pour moi si ! Je
veux savoir Lorne. Pourquoi tu n’as pas juste dit non à toute cette
putain de…
Lorne : Je l’ai fait ! La
première fois qu’il m’a demandé, bien sûr que j’ai
refusé ! – Alors il a soufflé le cerveau d’une fille juste
devant moi. Et il a dit que c’est ce que je pouvais espérer chaque
fois que je dirais non.
Gunn baisse les yeux.
Gunn après un moment
: Désolé.
Lorne : Pas autant que moi,
marée noire.
Le gang arrête la
voiture près de la rue du New York, et Gunn sort.
Gunn : Ok. Dès que
je trouve Angel je le ramène. On ferait mieux de laisser le moteur
en marche au cas où il y aurait quelqu’un derrière nous.
Fred saute dans le siège
du conducteur.
Fred : Mais…
Gunn : Je serais prudent.
Gunn cours vers le Tropicana.
Fred à Lorne : Mais
et pour son destin ? Celle d’Angel. On ne peut pas partir sans le lui rendre
!
Lorne : Ouais, eh bien,
c’est Vegas, rayon de soleil. En général, tu le perds ici
– tu ne le récupère pas !
Gunn trouve Angel assis
devant l’une des machines à sous.
Gunn : Angel.
Angel se tourne et lève
les yeux vers Gunn.
Gunn : Tu – tu sais qui
je suis, non ?
Angel : Gunn.
Gunn : Bien. Et je suis
ton ami.
Angel : Je sais. Je ne suis
pas stupide.
Angel se retourne vers la
machine et insère un autre jeton.
Gunn : Ouais. Ok. Angel,
quelque chose t’es arrivé.
Angel : Ah. J’ai eu deux
cerises.
Gunn : Quoi ?
Angel : J’ai eu deux cerises.
Si j’en reçois encore une, je récupère mon jeton.
Gunn attrape l’épaule
d’Angel et le tourne pour le regarder.
Gunn : Tu ne peux pas. Angel,
écoute moi. C’est un casse de casino. Seulement tu es le cassé.
Ils t’ont volé ton destin. Maintenant on doit trouver un moyen de
réparer ça. Mais avant ça on doit sortir d’ici.
Angel : Je dois jouer pour
gagner.
Angel tire le levier. Gunn
lève Angel de sa chaise.
Gunn : Tu as perdu. On y
va maintenant.
Spencer : En fait – non.
Gunn voit le chef de la
sécurité arriver, suivi de Fred et Lorne, retenus entre deux
gardes.
Angel se rassoit devant
sa machine.
Gunn : Angel ?
Angel insère un jeton
et tire le levier.
Pause
Lee est assis derrière
son bureau, les pieds sur la table. Les gardes escortent Lorne, Gunn et
Fred.
Lee : Lorne ! Je vis à
nouveau ! J’avais peur que quelque chose de terrible te soit arrivé.
Manquer ton deuxième show comme ça ? Toutes ces pauvres personnes
déçues. Tout ce que je pourrais faire c’est rembourser leur
argent et leur donner une chambre pour le désagrément. Et,
mon, mon, quel désagrément ce fut pour nous tous.
Lorne : Ouais, ouais. Ok,
Lee, ok. Le drapeau blanc est levé. Tu m’as eu. Pulvérise
ton organe, je serais ton singe. Mais tu n’auras rien de moi si tu fais
du mal à quelqu’un d’autre. Je le jure.
Lee : Lorne, chéri,
tu t’inquiètes trop. Je te promet que *tu* seras le seul blessé.
Tes amis mourront tellement vite qu’ils ne sentiront rien.
Cordy dans ses nuages :
Oh, c’est super ! Quel est le but d’être un puissant je ne sais quoi
si je ne suis pas autorisée à intervenir ? Mes – mes amis
vont mourir ! Je veux dire – qu’est-ce que je suis supposée… - Angel.
Mon dieu. Regarde ce qu’ils t’ont fait. Si je pouvais juste te faire venir
dans cette pièce, peut-être… - Oh ! Pense, tête de bulle
! Comment est-ce que je…
La machine à sous
devant Angel s’arrête devant rien. Angel insère un autre jeton
et tire le levier. La machine s’arrête sur deux diamants avec un
troisième juste au-dessus de la ligne. Angel baisse les yeux dans
le gobelet qu’il tient. Il n’y a plus de jetons dedans.
Angel : Hein ?
Soudainement le troisième
diamant descend. La lumière au-dessus de la machine et une sirène
s’allume alors que la machine sonne constamment. Angel lève les
yeux vers la lumière alors que des personnes se rassemblent autour
de lui.
Lee se lève : Emmène
les dans le désert et descend les. Ramène le démon.
J’aimerais qu’il regarde.
Spencer : Mr. DeMarco.
Lee : Pas maintenant, Spencer.
Spencer : Monsieur – nous
avons un gagnant.
Lee lève les yeux
et voit que le gagnant est Angel.
Lee : C’est impossible !
Spencer : Il a gagné
un peu plus de trois cent mille dollars – et une voiture.
Lorne : Vraiment bon butin
pour quelqu’un qui n’a pas de destin, hein ?
Lee regarde les gens assis
autour de lui.
Lee : Qu’est-ce que vous
faites ? Toi ! Toi ! Aux téléphones !
Les personnes retournent
travailler, et Lee se tourne vers Spencer.
Lee : Et ramenez moi ce
vampire. Maintenant !
Deux gardes font entrer
Angel dans le bureau.
Angel : Salut.
Lee : Je veux des réponses.
Et elles feraient mieux d’être justes, ou alors tu es mort.
Angel : Je connais cette
pièce.
Spencer frappe Angel au
menton, lui faisant tomber le gobelet vide qu’il tenait encore.
Lee : Maintenant. Je – je
vais recommencer. Comment est-ce que tu as gagné à cette
machine à sous ?
Angel : J’ai mis un jeton
dans la fente et j’ai tiré ce petit levier.
Lee regarde Angel pendant
un moment puis va se mettre devant lui.
Lee : Tu es en train de
jouer avec moi, vampire ?
Angel : Je dois jouer pour
gagner.
Lee regarde Angel un peu
plus longtemps. Angel regarde en arrière.
Lee : C’était un
coup de chance. Un pépin dans la machine. Il n’y a rien ici. Payez
lui son gain – en jetons et emmenez les autres dans le désert.
Un des gardes pousse Gunn
en avant. Quand Gunn n’est pas assez rapide pour bouger, le garde le frappe
et Gunn trébuche par terre.
Fred : Laissez le tranquille
!
Le second garde pointe une
arme devant le visage de Fred.
Angel, regardant, morphe
soudainement en visage de vampire, envoie l’arme dans la main du garde
voler au loin et attrape la gorge du gars.
Fred : Angel !
Dans tout le bureau les
personnes sautent de leurs bureaux.
Gunn prend avantage de la
confusion pour attaquer le gardien sur lui. Spencer va chez Fred, mais
elle le frappe au visage pendant que Gunn jette son garde au dessus de
son épaule.
Lee : Pourquoi est-ce que
je vous paye ! Tuez les !
Le garde qu’Angel a saisi
presse la détente de son arme – en finissant par frapper Spencer
au cou.
Lorne assomme un garde,
puis s’installe à la sphère brillante présidant au
dessus des jetons du destin.
Lee accoure pour s’interposer
entre Lorne et la sphère.
Lee : Non, non, non, non
! Ne fais pas ça ! Peut-être que je me suis trompé
! On peut encore arriver à quelques termes, non, gamin ? Je veux
dire, c’était pas si mal ici, non ? Je veux dire, pas tout le temps
? Qu’est-ce qu’il te faut ? Une plus grande suite ? Plus de shows ? Tu
l’auras ! Que – qu’est-ce que tu en dis ?
Lorne : Baisse toi.
Lorne cours et frappe la
sphère.
Lee : Non !
La sphère explose
dans une grande lumière. Lee est projeté au sol, ayant l’air
légèrement brûlé. Lorne trébuche en arrière
et Gunn et Fred le rattrapent avant qu’il ne tombe. Des ruisseaux de lumière
colorée sortent des restes de la sphère. L’une d’entre elles
frappe un des zombies des machines à sous dans le dos. Une autre
atterrie sur Vivian, qui halète, et secoue la tête comme si
elle se réveillait d’un rêve.
Un troisième flot
frappe Angel en plein dans le dos. Angel se tourne et scrute la pièce.
Angel : Cette pièce.
Il y a quelque chose de familier.
Gunn : Angel ?
Angel : Tu es mon ami. Je
sais. Je ne suis pas stupide.
Angel tend sa main en souriant
et Gunn la tape avec la sienne, en soupirant de soulagement.
Vivian cours entre les machines
à sous, regardant sa montre, un petit sourire sur son visage. Angel
et le gang descendent une autre aile.
Angel : Oh, maintenant je
me souviens de cette pièce ! La réception de mariage d’Elvis
et de Pricilla en 1967. Oui ! D’accord. C’est pas comme si j’étais,
vous savez, vraiment invité. Ils m’ont juste mis près de
l’estrade.
Les autres continuent de
marcher, ne faisant pas attention à Angel.
Angel : Je pense que quelqu’un
pensait que j’étais dans le groupe. Sûrement parce que j’étais
soûl et aigre. Ils avaient ce petit beurre de cacahuètes frit
et ces sandwiches à la banane.
On voit des flashs de gratte-ciel
de nuit. La caméra zoome sur une ville la nuit. Les phares d’une
voiture passant à côté de la caméra. L’Hypérion
la nuit.
Le gang arrive à
la porte de l’Hypérion.
Gunn : Ok. Plus de virées
en bagnole pendant au moins six mois.
Fred : Il me faut un bon
bain chaud.
Lorne à Angel : Hey,
ça va ?
Angel : Je pensais juste.
Ca n’a aucun sens de gagner à cette machine à sous.
Gunn : Eh bien, peut-être
que DeMarco avait raison. Un pépin dans la machine.
Lorne : Ou peut-être
que Mademoiselle Chance te souriait.
Angel : Hmm. Mademoiselle
Chance. Je ne sais pas. Seulement, je ne comprend pas pourquoi ou comment
j’étais capable de me battre quand je n’avais pas de raison, pas
de destin.
Lorne : Eh bien, même
sans un plan de bataille, chevreuil, tu es encore une bombe rusée.
Tu te battais pour l’avenir de tes amis. Les gens que tu aimes font partie
de ton destin, et personne ne peut enlever ça, pas même toi.
Ah, écoute, j’ai encore beaucoup de bons mots perspicaces comme
ça, mais j’ai été dans la voiture pendant cinq heures
et demie et je dois pisser. Excuse moi.
Lorne cours pour entrer
dans l’hôtel.
Gunn touche le bras de Fred.
Gunn : Hey. Pour ton idée
de bain : peut-être que je pourrais t’aider avec un ou deux de ces
points difficiles à atteindre.
Fred souriant : Ou trois.
Gunn : Hmm.
Ils entrent dans l’Hypérion.
Angel se tient immobile sur le seuil de la porte.
Gunn : Ok, mais trois c’est
là où j’ai touché le…
Fred et Gunn s’arrêtent
à côté d’Angel. Ils regardent tous les trois vers Cordy,
habillée de la même façon que pour son rendez-vous
avec Angel, se tenant au milieu du hall en leur tournant le dos.
Angel : Cordelia ?
Cordy se tourne et les regarde.
Cordy : Qui êtes vous
?
FONDU AU NOIR.
FIN DE L'EPISODE