The House Always Wins
Angel, épisode 403 saison 4

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

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Transcripts © Buffy Fan 2000/2002 - Merci de respecter les droits d'auteurs
Toute copie, même partielle de ce transcript est interdite. Les personnages ainsi que les droits de la série télévisée "Angel" ne nous appartiennent pas. Ils ont été crées par Joss Whedon, et lui appartiennent, ainsi qu' à Mutant Enemy, Sandollar Productions, Kuzui Enterprises, 20th Century Fox Television et the WB Television Network. Pour toute demande de diffusion, de n'importe qu'elle manière, veuillez vous adressez au webmaster de ce site.

~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Wes : Précédemment dans Angel.
Lorne : J'ai pensais que je devais m'arrêter et dire arrivederci, cheveux d'ange. Je vis pour Vegas demain soir.
Angel : Tu t'en vas vraiment ?
Lorne : Je m'en vais vraiment.
Cordy au téléphone : J'ai en quelque sorte besoin de te parler - en personne.
Cordy dans la voiture : Je suis en retard. Je suis en retard.
Skip : Ce que tu es appelée à faire transcende l'amour. Tu vas devenir un être supérieur.
Cordy : Moi ?
Cordy, s'élevant : Je sais de toute façon que tout va aller bien.
Angel : J'ai besoin de Cordy. Maintenant.
Lorne : Si par miracle j'entend quelque chose, j'enverrais un signal de fumée. Prend soin de toi et, ah, et assure toi que peluche reçoive assez d'amour.
Wes : Il y a quelqu'un qui pourrait savoir où est Cordy.
Dinza : Elle est loin de toi, champion, et n'a plus besoin de toi.
Angel : J'ai besoin d'elle.
Dinza : Ce que tu recherches peut seulement être trouvé dans l'axe de Pythia.
Fred : C'est une ancienne relique capable de trouver les âmes et les entités à travers les dimensions.
Angel : Des entités comme...
Gunn : Cordelia.
Fred : Tu crois qu'il l'a trouvé ?
Angel : Il y avait toute cette lumière autour d'elle, et la lumière semblait être faite de joie pure. Finalement je l'ai trouvé, et je réalise qu'elle est déjà chez elle.
Cordy : Qu'est-ce que tu es ? Déficient ? Fais moi sortir d'ici !
Un homme sort de la porte arrière d'un club dans une allée sombre. Il respire fort et il tient son bras gauche. Il s'arrête vite alors que Connor sort soudainement de derrière une voiture garée.
Homme : Aucun humain ne pourrait bouger aussi vite. Qu'est-ce que tu es ?
Connor frappe l'homme avec un fort crochet du droit.
Connor : Je ne le sais pas encore. Mais je sais ce que tu es...
L'homme se retourne pour lui faire face, portant maintenant son visage de vampire.
Connor : ...et quoi faire de toi. Ca ira pour le moment.
La caméra monte pour montrer Angel se penchant au bord du toit d'un immeuble dans les environs, regardant.
Angel : Tu parles trop. Donne lui le temps de....regarde ça ! Ne le laisse pas t'encastrer. C'est ça Connor. Non, n'y va pas de pied en cap. Il est trop gros. Plus rapide qu'il n'en a l'air. Attend une ouverture. Reste vigoureux. Tu peux le faire. - C'est ça.
Cordy : Bien sûr qu'il peut le faire. C'est le fils à son père. Les mêmes regards sombres, la même douceur de garçon perdu, et la rêverie, mon garçon, il est froid comme de la pierre.
La caméra se recule encore dans la lumière blanche et les nuages là où Cordy les regarde tous les deux.
Cordy : Tu n'as vraiment pas besoin de t'inquiéter pour lui, Angel. Peut-être qu'il y a quelque chose dont tu pourrais t'inquiéter un peu plus, comme, par exemble, *moi* ! Tu te souviens de moi ? Celle qui est bloquée dans le trouble monde magique pour disons, l'éternité ? Tu dois me faire sortir de là, Angel. Je t'en prie ! Aide moi !
Angel lève la tête comme pour écouter quelque chose. On entend des sirènes. Connor fait une pichenette et frappe le vampire dans le ventre. Le vampire se relève et écrase Connor contre une benne à ordures, enlevant le pieu de son poing, et le frappe d'un gros coup de poing.
Connor se remet du coup, ramasse le pieu et cours en trébuchant après le vampire volant.
Le vampire s'arrête rapidement alors que de la maçonnerie se crashe par terre devant ses pieds. Levant les yeux il voit Angel le regardant du toit au dessus. Entendant quelque chose le vampire se retourne - et Connor lui plante le pieu. Alors que le vampire se désintègre Connor lève les yeux, mais il n'y a plus une trace d'Angel. Après un autre rapide coup d'oeil autour de lui, Connor s'enfuit.
Angel, se penchant de nouveau au bord du toit, le regarde.
Angel : Je sais que tu es là - en train de me regarder.
Cordy : Oh mon dieu ! Angel, tu peux m'entendre ? Je t'aime tellement ! Tu ne peux pas imaginer !
Fred : On espionnait pas.
Cordy : Ah, quelle plaie.
Fred et Gunn arrivent vers Angel.
Gunn : Eh bien, en fait, si.
Fred : Ok. On l'étaient. C'est juste qu'on est un peu concerné à propos de toi. En se demandant où tu rôdes toutes les nuits.
Angel : Je ne rôde pas.
Gunn : Tu devrais le surveiller. Lui parler si c'est ce que tu veux.
Angel ne répond pas.
Fred : Qu'est-ce que tu veux vraiment, Angel ? Je demande juste parce que, eh bien - tu semblais un peu distrait. Comme, peut-être que tu n'es pas aussi prêt que tu le crois pour continuer sans Connor - et Cordy ?
Gunn : Et franchement, mec, quand ta tête est autre part ? On patauge sérieusement. Je veux dire, tu agis comme un type avec un agenda clair, toujours en mouvement, mais - on sait pas où on va.
Angel se redresse, la trace d'un sourire sur son visage et passe à côté d'eux.
Angel : Venez.
Gunn : Par exemple.
Ils se dépêchent de rattraper Angel.
Fred : Uhm, Angel, où est-ce qu'on va ?
Angel : Dans une petite retraîte, tous les trois.
Fred : Oh, comme un voyage spirituel ?
Gunn : Whoa, tu veux dire comme ce monastère où tu es allé au Tibet ?
Angel : Exactement.
La voiture d'Angel roule sur l'autoroute vers l'enseigne brillante 'Bienvenue à Las Vegas, Nevada', alors qu'on entend Lorne chanter 'Viva Las Vegas'.
Intro
La décapotable d'Angel passe à côté de l'entrée du Mirage vivement éclairé. Elle roule à côté du Riviera. Elle roule à côté du Stardust.
Gunn : Maintenant c'est mon genre de retraite spirituelle.
Angel : J'ai juste pensé qu'on pourrait tous fuir pour décompresser. Je sais que ça fait longtemps que j'ai pas eu de vacances - sans compter ma récente croisière dans l'océan.
Fred : Ouais, mais on est ici pour voir Lorne, non ?
Angel : Absolument. Et peut-être qu'après on pourra aller voir ce Danny Gans que je n'arrête pas de voir dans les publicités.
Fred : Tu veux dire après que Lorne t'ai lu ? Pour t'aider à retrouver ton chemin ?
Angel, montrant la roue : Ouais, peu importe. Wow. Cette place a sacrément changée.
Gunn : Attend. Tu m'as jamais dit que tu étais à Vegas auparavant.
Angel : Ouais, quelques fois. Ca fait longtemps. Il y avait les dunes avant.
Gunn : Oh, mec, alors ça fait longtemps. Ils ont enlevé les Dunes il y a dix ans.
Angel, avec un petit rire : Pas le casino. Je veux parler de vraies dunes. Bugsy les appelait tas de crottes.
Gunn : Bugsy ? Bugsy Siegel ?
Angel : Ouais. Pas doué avec les mots, je sais, mais l'homme, il avait un revers terrible sur les courts de tennis. Alors, qu'est-ce que vous voulez faire en premier ?
Fred : Ah, eh bien, l'endroit où Lorne chante est appelé le Tropicana.
Gunn : Le Tropicana ? *Le* Tropicana ? Ca peut pas être ça.
Fred : Pourquoi pas ?
Angel : Ah, le Tropicana est un casino de haut profil, pas vraiment modéré, pas un tripot éloigné. En ressemblant à Lorne, tu devrais aller dans un endroit un peu plus, tu sais, discret.
Fred remarque quelque chose sur la route : Uhm, discret comment, exactement.
Angel s'arrête à côté d'un énorme panneau annonçant Lorne, le brouillard de velours vert et son engagement exclusif au Tropicana.
On entend des applaudissements alors que des filles peu vêtues au maquillage vert et aux cornes rouges caracolent sur la scène faisant voleter des éventails immenses faits de bouffantes plumes blanches. Elles mettent les éventails ensemble et Lorne s'élève doucement au milieu.
Gunn, Fred et Angel assis à une des tables juste sous la scène regardent Lorne qui commence à chanter.
Lorne : C'est pas si facile d'être vert. Avoir à passer chaque jours de la couleur des feuilles. Quand je pense que ça serait mieux d'être rouge ou jaune ou...
Gunn : Personne ne semble être dérangé par le fait que c'est un démon.
Fred, souriant : Ils doivent penser que c'est du maquillage - comme le groupe des hommes bleu. (A Angel) Tu ne crois pas que le groupe des hommes bleu...
Angel : Juste deux d'entre eux.
Lorne : Oh, mais le vert est la couleur du printemps, et le vert peut être cool et amical. Oh, et le vert peut être grand comme un océan, ou important comme une montagne, ou haut comme un arbre. Oh, quand le vert est tout ça ça pourrait me faire me demander pourquoi, mais pourquoi me demander, pourquoi me demander. Je suis vert et ça le fait bien. C'est magnifique et je crois que c'est ce que je veux être.
La foule applaudit. Angel la rejoint en hésitant quelque peu.
Lorne : Merci ! Merci beaucoup ! Vous savez, je dois vous dire à tous, je dois vous dire, vous êtes de loin la meilleure foule dont j'ai eu le privilège en me représentant ici au Tropicana. (plus d'aplaudissements) Oui ! Oui, c'est vrai. Abandonnez ça pour soi. D'accord ! (défait sa cravate) Maintenant, vous savez quoi ? Juste pour vous, je crois qu'il est temps qu'on remonte les choses d'un cran. Qu'est-ce que vous en dites ? (acclamations) Voilà, vas-y, chérie. (Lorne jette sa cravate dans la foule) Ouais. Maestro, roulement de tambours, s'il vous plait (en français) (Les tambours jouent) Ah, c'est ça ! Paco, je veux un peu de basse ! Ah, merci, merci ! (en français) Maintenant j'ai juste besoin d'un peu d'aide pour mes Lornettes !
Le rideau de la scène s'ouvre pour révéler les danseuses d'avant, et la foule acclame.
Lorne : Ouais ! Pavanez vous, les filles ! Ouais. Allez les filles !
Lorne saute de la scène en se lançant dans 'Lady Marmelade'. Fred pousse un cri et applaudit follement. Gunn et Angel se tournent pour la regarder.
Fred, remet ses cheveux derrière ses oreilles : Il est vraiment bon.
Ils se retournent tous pour regarder Lorne se représenter. A un point il tient le micro devant un homme portant un costume, qui obéit en chantant la phrase suivante. La foule acclame. Un peu plus tard il offre le micro à une demoiselle moyennement âgée pour chanter une autre phrase alors qu'il marche dans la foule.
Fred : Oh, il arrive ! Il va exploser quand il nous verra.
Gunn : Huh-uh. Il ferait mieux de ne pas planter ce fichu micro devant moi.
Fred : Oh, allez, Charles. C'est pour s'amuser. En plus, tu as une belle voix.
Gunn : Ouais, tu le fais si tu veux, mais je suis pas d'humeur à...
Angel : Il est parti.
Lorne passe juste à côté d'eux, ne regardant même pas dans leur direction.
Fred : Il est juste allé par là-bas.
Gunn : Oh. Eh bien - bien.
Lorne offre le micro à une jeune femme dans une robe bleu et elle chante les prochaines quelques lignes.
Lorne, riant : D'accord ! Eh bien, tu es bien pour me chatouiller ! Quel est ton nom, tarte aux pêches ?
Fille : Vivian.
Lorne : Oh, Viv, on dirait que tu fais une petite fête.
Vivian : Ah, eh bien, une fête d'adieu en fait.
Lorne : D'adieu ? Chérie, on vient juste de se rencontrer ! Où est-ce que tu vas ?
Vivian : Paris. Je viens d'être acceptée dans une école culinaire là-bas.
Lorne : Oh, eh, bien, n'est-ce pas super ? Et si on envoyait un peu de bonne volonté à ton futur chef ?
La foule acclame.
Lorne : Ah, oui, merveilleux. Merci chérie. (fait un faux bisou à Vivian) Et Vivian, j'ai juste une chose à te dire...
Avec ça Lorne se lance dans le reste de la chanson, revenant vers la scène. Gunn regardent et sourient, mais Angel regarde moins enthousiaste.
Angel, Gunn et Fred attendent près d'un groupe d'autres fans à l'entrée arrière.
Fred : C'était juste - wow ! N'est-ce pas ? Je-je veux dire les lumières, les Lornettes, et hého ! Trente pièces d'orchestres ?
Gunn : Ouais, mais je sais toujours pas pourquoi il nous a ignorés pendant la chanson. (Fred le regarde) C'est juste bien de se demander, c'est tout.
Angel : Ah, je ne sais pas. J'ai pensé que c'était un peu trop surproduit à mon goût. C'est comme si je disais à Sammy Davis aux Sands : 'Quand toi, Frank et Dean êtes au repas, t'as pas besoin de garniture.'
Gunn : Attend. Tu as connu le rat-pack ?
Angel : Les connaître ? Non. Je les ait rencontrés - une fois. Deux fois. Pour boire. Peut-être que c'était trop fois. J'avais une vie avant que vous veniez les gars.
Fred : Alors, tu sais ce que tu vas chanter ?
Angel : Chanter ?
Fred : Pour Lorne - pour qu'il te lise.
Angel : Hey, vous savez, on-on pas vraiment besoin de faire ça. On est juste venu ici. Hey, qui est pour faire un black-jack ?
Lorne sort par la porte de scène et la foule dans le vestibule commence à acclamer et crier.
Lorne : Salut ! Comment vous allez ?
Fred : Lorne ! Lorne, c'est nous !
Lorne signe quelques autographes pour les gens, mais ne regarde pas vraiment vers le gang.
Lorne : Hey ! Je t'adore.
Fred : On t'aime auss...Attend. (A Gunn) Il est devenu superficiel, c'est ça ?
Lorne se détourne vers sa loge, flanqué de deux gardes de sécurité. Angel essaye de suivre.
Angel : Hey, Lorne, attend.
Deux gardes de plus arrêtent Angel.
Angel : Whoa. Doucement, ok ? Je le connais. Je voulais juste lui dire bonjour.
Garde : Comme tout le monde, mec.
Un des gardes du corps de Lorne s'arrête alors qu'ils prennent un tournant. Spencer continue avec Lorne.
Garde : Qui sont tes amis ?
Lorne : Quels amis ? Oh, ce sont juste quelque uns des mes anciens fans.
Lorne et son garde passent la porte de sa loge, qui est gardé par deux hommes en vestes noires avec des oreillettes.
Lorne s'assoie à la table de sa loge. Une des Lornettes pose une boisson à côté de lui.
Lorne : Oh, merci. Merci, chaton.
La fille part. Lorne avale la boisson d'une traite, puis va enlever sa veste.
Il y a un coup à la porte. Spencer va répondre et laisse entrer un petit gars en costume clair.
Lee : Excuse-moi, Lorne, je ne voudrais pas te déranger, mais je dois te dire que c'était c'était (embrasse ses doigts) mwa ! Tu es...Eh bien, il n'y a pas de mots pour...Oui ! Génial.
Immobile, Lorne se verse un autre verre.
Lee : C'est ce que tu es. Un consommé...
Lorne : Je suis fatigué, Lee.
Lee : Ah, d'accord. Bien sûr. Qui ne le serait pas ? Le spectacle que tu as fait ? Tu te donnes à 100, 150 %. Facilement 200 ! Et c'est pour ça que tu es le roi, bébé. Je suis tellement content d'avoir un talent comme toi qui se produit dans mon casino !
Le garde sort un tableau des sièges.
Lee montrant le tableau : Ecoute, je ne voudrais pas gâcher davantage ton précieux temps.
Lorne : On pourrait faire ça plus tard ?
Lee : Ah, oui, j'aurais aimé, Lorne. Mais tu as un autre spectacle à préparer, et j'ai des choses à faire.
Lorne : Ouais, mais plus tard ça serait tellement mieux.
Spencer s'amène et frappe Lorne en plein dans le ventre. Le verre se brise par terre alors que Lorne s'affale sur le siège derrière lui, haletant. Spencer remet sa cravate en place et Lee se met devant Lorne.
Lee : Je crois que maintenant c'est le bon moment. Ou est-ce qu'on devrait percer une autre fille de ton numéro ?
En soupirant Lorne montre le tableau.
Lorne : Le type avec la cravate défaite devant la scène - c'est un sénateur du Nevada - expédié dans douze ans. Ah, le garçon mignon, table 12, il va avoir un Pulitzer. Ah, la fille par là dans le bleu ? Vivian, chef du futur, elle va avoir 35 restaurants de star dans la prochaine décennie.
Lee : Quoi d'autre ?
Lorne : Uhm, c'est-c'est ça. C'est ça. C'est tout.
Après un regard à Lee le garde enlève le tableau et Lee tapote Lorne sur le genou.
Lee : Ok. Eh bien, c'est terrifiant. Tu es un prince. (il se lève alors que le garde ouvre la porte) Maintenant, s'il y a quelque chose d'autre que mon équipe peut faire pour ton comfort, fais leur signe. Bon deuxième spectacle terrifiant.
Lee appuie sur le bouton d'un petit interrupteur et des barres de fer se glissent à l'entrée de la loge de Lorne.
Pause
Un homme (Hawkins ?) est assis sur le sofa de l'appartement de Wes regardant quelques papiers sur la table devant lui. Wes passe derrière lui, parlant dans son téléphone sans fil.
Wes : Non, je travaille assez tard. C'est bon. Désolé de te décevoir, Lilah, mais je n'attend pas devant la porte avec un rôti calciné. (tend une autre page à Hawkins) Eh bien, si tu peux détruire le monde à minuit on pourrait encore...(son téléphone bippe) Et merde . Attend. (Wes appuie sur un bouton de son téléphone) C'est Pryce. Une minute. (A Hawkins) Est-ce qu'Emil peut rassembler tout ça pour moi ?
Hawkins : Un ensemble vraiment amusant. Ca ne sera pas facile.
Wes : J'ai pas besoin que ça soit facile. J'ai besoin que ça marche.
Hawkins : Je suppose. Ouais.
Wes : Allez-y. (au téléphone) Ouais, on va pomper les clients d'Angel s'il a quitté la ville. Rappellez moi avec les détails dans 20 minutes. (pousse le bouton du téléphone) Désolé, Lilah, minuit ne pourrait pas être...Uh-huh. Oh, t'as fait ça ? - C'est ma paire préférée. Tu es assise à ton bureau ? - Enlève les. (A Hawkins) Pourquoi vous êtes encore là ? (au téléphone alors qu'Hawkins part) Non, pas après ta réunion. Maintenant. - Fait semblant de faire tomber ton crayon. (il s'assoie sur le sofa) Très bien. Maintenant...
De retour à Vegas, Gunn et Fred sont assis à la table de black-jack dans le Tropicana. Angel se tient derrière eux.
Gunn : Angel, allez. Assiez-toi. Relax. Joue un peu.
Angel : Je ne comprend pas. Lorne sait qu'on est là. Pourquoi ils ne nous as pas encore contactés ?
Fred : Peut-être qu'il est juste fatigué après sa représentation.
Gunn : Ouais. Ou peut-être que c'est dur de nous voir de tellement haut.
Fred : Hein ?
Gunn : Le succès. Ca te fait oublier le petit peuple.
Fred : Je ne crois pas à ça. Pas Lorne.
Angel repère une des Lornettes passant avec un plateau.
Gunn : Quoi ? Tu as vu comme il nous as ignorés. Ca arrive. (au donneur) Frappez moi.
Angel prend une serviette sur la table et sort un stylo.
La Lornette va vers Vivian, assise à l’une des tables et lui tend un petit jeton avec ‘Joue pour gagner’ écrit dessus.
Vivian : Je ne comprends pas. J’ai gagné quelque chose ?
Lornette : La chance de gagner notre million de dollars au tourne-pour-gagner. C’est un jeu exclusif que nous avons ici au casino en promotion.
Vivian : Wow ! Alors je pourrais gagner un million de dollars.
Lornette : Changer votre vie. (montre le garde de sécurité) Montrez votre jeton à cet homme, et il vous montrera la salle de jeux.
Vivian lève les yeux et voit un panneau de Lorne disant ‘tu dois jouer pour gagner, pussycats’ devant un rideau.
Vivian : Merci !
La Lornette s’éloigne et Angel arrive dans son chemin.
Angel : Excusez-moi.
Lornette : Je ne suis pas une serveuse, monsieur.
Angel : Je sais. Vous faites le spectacle avec Lorne.
Derrière eux, Vivian montre son jeton au gardien et a le droit de traverser le rideau.
Angel : Je me demandais juste si vous pouviez lui donner cette note de ma part.
Lornette : Je suis désolée. Je ne peux pas faire ça.
Angel : D’accord. Ecoutez, je suis un de ses vieux amis et il aurait voulu savoir que j’étais ici. Si vous pouviez juste lui donner cette note pour moi, je suis sûr qu’il appréciait. (lui fait un sourire) Je sais que j’apprécierais.
Lornette : Je verrais ce que je peux faire.
Elle s’éloigne et Angel jette un dernier regard au panneau de Lorne avant de se détourner. Il regarde le long des rangées de machines à sous, où des gens sont assis, mettant des jetons dans les machines, leur yeux fixés droit devant, leur expression ne changeant jamais.
La caméra s’élève pour nous montrer la salle de jeux et Angel d’au-dessus.
Cordy : Tu l’as aussi capté, n’est-ce pas Angel ?  Quelque chose ne va pas avec ces gens. Ils auraient sûrement besoin de ton aide.
La caméra se recule dans les brillants nuages blancs où Cordy flotte.
Cordy : Alors ça me fait me demander : où est ce sens aigu de la perception pour autant que je sois concernée, hein ? Quoi, je suis hors de portée de tes supers sens de vampire ? Angel !
Le son de son nom fait écho alors que la caméra se focalise sur Angel, se tenant entre les machines à sous. Angel lève les yeux et scrute la pièce.
Fred et Gunn sont assis à la table de black-jack. Fred a une pile de jetons empilés devant elle. Gunn a un gobelet à moitié vide.
Fred : Je me sens vraiment mal pour ça.
Gunn : Oh, ne te sent pas mal, bébé. Si j’avais ta tête pour les nombres, je compterais aussi les cartes.
Fred : Non ! Je veux parler du fait que Lorne agit bizarrement avec nous.
Gunn : Ce type est dans un vieux ‘star trek’. Mec. Qui a besoin de lui ?
Fred : Angel. Je m’inquiète vraiment pour lui, Charles. (Fred regarde derrière elle vers Angel) Ok. Je sais qu’il avait raison de renvoyer Connor, mais avec Cordelia partie, la solitude doit être insoutenable pour lui.
Gunn : Ce type a du surmonter beaucoup plus pendant toutes ces années. Alors, Lorne ou pas Lorne, je crois que cette idée de voyage va faire beaucoup de bien à Angel.
Fred : Je l’espère.
Derrière eux, deux gardes de sécurité attrapent Angel et le traînent au loin.
Gunn : Ca va aller.
Fred : Peut-être que tu as raison. Je voudrais juste qu’on sache ce qui se passe avec Lorne.
Gunn : Eh bien, allons voir.
Fred : Quoi – maintenant ?
Gunn : Hey, si ça peut faire du bien à ma chérie, calmer ses esprits, mon amusement peut attendre.
Fred : C’est parce que tu n’as plus de jetons, non ?
Gunn se lève : Ouais.
Fred : Où est passé Angel ? Il était juste là il y a une seconde.
Gunn : Eh bien, peu importe où il est, je paris qu’il a beaucoup plus de chance que moi.
Les deux gardes de sécurité on emmenés Angel à l’arrière du casino et le frappent des poings, des pieds, et avec des bâtons.
Garde : Hey, tu veux vraiment pas abandonner, non ? On n’apprécie pas les suspects ici, monstre. Ne pense même pas à revenir dans ce casino. Parce qu’on va te faire rappeler ton…
Angel endure la dernière série de coups, portant son visage de vampire.
Garde : …visage.
Angel : Laissez moi vous donner quelque chose en plus pour vous rappeler de moi.
Angel, de retour en visage humain, éloigne les deux gardes avec quelques coups rapides.
Angel : Cet endroit était tellement plus amical quand la foule se ruait dedans.
Angel va vers le coin du casino et rentre dans Vivian.
Angel : Désolé.
Vivian ne réagit pas, continue juste de marcher – devant un taxi roulant à côté. Angel l’attrape et l’éloigne de la route du taxi.
Conducteur : Idiot !
Angel : Vous allez bien ?
Vivian : Bien.
Angel : Où est-ce que vous essayiez d’aller ?
Vivian lève un grand gobelet en plastique : Je n’ai plus de jetons. J’ai besoin de plus de jetons. Je dois jouer pour gagner.
Fred et Gunn regardent dans le couloir vers les gardes devant la loge de Lorne.
Gunn : Mec. Les chefs d’Etat n’ont pas autant de sécurité. Quelque chose commence à sembler ‘pas juste’ sur lui.
Fred : C’est ce que je disais – juste avec une meilleure grammaire. Est-ce qu’on devrait trouver Angel ?
Gunn : Eh bien, on ne passera jamais les boxeurs un et deux sans se battre.
Une des Lornettes sort par une porte dans le couloir adjacent et passe à côté d’eux, sans les voir. Fred et Gunn échangent un regard.
La porte de la loge des Lornettes s’ouvre, et une Lornette sort en portant un martini sur un petit plateau. Elle va vers les gardes à la porte de Lorne.
Boxeur : C’est quoi ça ? Il a déjà eu à boire.
La Lornette lève les yeux. C’est Fred portant le maquillage vert, les cornes rouges et les minuscule vêtements d’une Lornette.
Fred : Ah. Ouais. Ce – c’est vrai. D’accord. Je sais. Ils – ils m’ont dit… - Je veux dire, ils m’ont envoyés…
Boxeur : Oh, j’ai compris. C’est un petit supplément de pré-spectacle pour le type vert, hein ?
Fred : Quoi ? (rit un peu) Un supplément ? Je suis quoi ?
Boxeur : Oh, ne sois pas nerveuse. Le démon, il ne mort pas – pas avec sa bouche de toute façon.
Les gardes se regardent et rigolent.
Fred essaye de marcher entre eux mais le plus gros garde l’arrête.
Garde : Attend une minute.
Fred s’arrête, se tournant pour regarder là où Gunn jette un coup d’œil dans le coin du couloir.
Garde : Tu as ratée beaucoup de points sur ton cou et derrière ton oreille. Tu devrais arranger ça avant que tu ailles sur scène.
Fred : Oh, c’est vrai. Parce que ça aurait été vraiment embarrassant.
Fred parle du bout des lèvres à travers la porte de la loge de Lorne – pour faire tomber le plateau alors que Lorne arrête à peine le balancement avec la bouteille de whisky vers sa tête dès que la porte se ferme.
Lorne : Oh ! Je suis désolé tarte à la pêche. Je pensais que tu aurais été…
Fred : Ta copine supplémentaire ?
Lorne : Ma quoi quoi ? (la regarde bien) Oh, F –Fred ? Winifred ? (pousse un rire et l’étreint) Oh, hey, alléluia ! Oh, jolies joues ! Tu n’imagines pas l’enfer que j’ai traversé !
Fred regarde autour d’elle : Uh-huh. Ca ressemble à de la vraie torture.
Lorne : Ouais, eh bien, tes héros en on mis du temps pour venir me sauver !
Fred : Franchement, Lorne, nous n’étions pas au courant que tu aies besoin d’aide.
Lorne : Pas au courant ? Je te l’avais dit !
Fred : Quand ?
Lorne : Pourquoi, chaque fois que tu as appelée, je n’arrêtais pas de demander Fluffy !
Fred : Oh. Je pensais juste que tu utilisais des phrases du show business où je n’étais pas assez dans le vent pour répondre. Qui est Fluffy ?
Lorne : Fluffy ! Fluffy, le chien ? Le chien que tu n’as pas ? Le code universel de reconnaissance pour ‘Je suis retenu prisonnier. Envoie de l’aide.’
Fred : Oh. Ok. Je suis dans le vent maintenant. Qui te retient prisonnier ?
Lorne : Oh, le cafard qui possède cet endroit, Lee DeMarco. Il étais une sorte de magicien de salon jusqu’à ce qu’il mette la main sur quelque chose de valablement mystique. Maintenant c’est un psychopathe et il m’utilise pour détruire la vie des gens.
Fred : Il t’utilise comment ?
Lorne : Il y a ce jeu.
Angel entre dans la salle de jeux ‘Tourne pour Gagner un Million de Dollars’. Quatre personnes sont assises autour d’une table avec une roulette au milieu.
Croupier : Je vous l’ait dit monsieur, vous ne pouvez pas entrer ici. C’est un jeu privé. Seulement avec invitation.
Un garde de sécurité va chez Angel. Angel attrape le bras du garde et le brise sans même éloigner ses yeux du croupier.
Croupier : Monsieur, il y a un jeu en cours. Vous allez devoir partir.
Lee vient par un rideau : Non. Tout va bien.
Croupier : Mais Mr. DeMarco, la roue tourne déjà.
Lee : Je sais. Laissez le jouer.
Lee jette un jeton à Angel. Angel l’attrape et le jette sur la table. Il se pose à côté de la roue.
Angel : Je ne suis pas ici pour jouer à des jeux. Je veux en savoir plus sur une fille qui est venue ici.
Le jeton sur la table glisse dans un des emplacements vides sur la table sans que personne ne le touche.
Lee : Nous avons eu beaucoup de filles ici. Pouvez-vous être plus précis ?
Angel : Je ne crois pas avoir à l’être. Ce n’est pas juste là, n’est-ce pas ?
Lee : Je suis sûr de ne pas savoir de quoi vous parler.
Angel : Peut-être que je pourrais secouer votre mémoire avec un petit…
Croupier : La maison gagne !
Angel baisse les yeux sur la table alors que le croupier fait glisser les jetons avec son bâton.
Lee : Merci d’avoir joué. – Les compliments du casino.
Chaque joueurs reçoit un gobelet pleine de jetons. Angel se tient immobile, regardant la table de jeu. Un léger froncement de sourcils traverse momentanément son visage. Lee lui tend un gobelet.
Lee : Je vous invite à prendre l’avantage sur nos machines à sous. Bonne chance.
Angel : Merci.
Angel prend le gobelet et se tourne pour partir avec les autres joueurs. Lee le regarde partir.
Pause
Gunn jette un coup d’œil dans le coin vers la loge de Lorne. Il se presse contre le mur alors qu’un cri se fait entendre.
La porte s’ouvre et Fred trébuche dehors, ses mains couvrant son visage.
Fred : Oh, mon dieu ! Ce – c’était horrible ! Il m’a attaqué avec ces – ces rayons lasers qui sortent de ses cornes et il s’est échappé ! Il est parti !
Boxeur : Il n’y a pas d’autre issue.
Fred : C’est vrai. Non. Parce que – parce qu’il est devenu une sorte, une sorte de – de démon qui se métamorphose. Et, et il a craché tout son squelette comme, comme – comme blah ! (prétend vomir) Comme, comme ça ! Et puis – et puis il – il a juste disparu ! Dans l’égout ! Dans l’évier ! Dans la salle de bain ! Dépêchez vous !
Le premier garde se rue dans la loge de Lorne. Le second le signale dans sa radio avant de le suivre.
Boxeur : Sécurité une. On a un code vert. Je répête, un code vert !
Dès que les deux gardes sont rentrés, Lorne, portant une veste, sort et ferme la porte derrière lui.
Gunn arrive en courant : Quelqu’un pourrait me faire un résumé ?
Lorne, ficelant la porte avec une écharpe : Plus tard. Résumer c’est dire qu’on est morts si on ne sort pas nos arrières de Dodge.
Gunn : Ca suffit.
Ils courent dans le couloir, Fred perdant ses cornes en chemin.
Lorne : On a besoin des grosses armes. Où est Angel ?
Une arrière salle dans le casino. Les murs sont garnis de moniteurs montrant différentes vues de tout le casino. L’un dit ‘affaire avec Disney nouvelle série d’ABC’, un autre ‘coupe de NBA 2005’ et ‘deux fois gagnant à la loterie’ et ‘Restaurateur de fortune 500’.
Spencer, le chef de la sécurité va vers Lee et lui tend quelques papiers.
Spencer : Ca pourrait vous intéresser. C’est ce qu’on a sur notre gâcheur de fête. L’ami du démon.
Lee regarde le papier.
Lee : Un vampire ?
Spencer : Avec une âme.
Lee montre le papier : Eh bien maintenant, c’est intéressant.
Spencer : Parmi d’autres choses, il est positionné pour être un joueur majeur dans l’apocalypse.
Lee : Etait, vous voulez dire ? Laissez vos courtiers finir le travail. Et vous pourriez vouloir appeler cette agence bizarre de loi à LA.
Le téléphone sonne et le chef de la sécurité répond.
Spencer : Mr. DeMarco ?
Fred enlève son maquillage alors qu’ils courent tous les trois à travers le casino. Gunn repère Angel assis devant l’une des machines à sous.
Gunn : Angel ! Où est-ce que tu étais ?
Angel tire le levier : Ici. (montre) J’étais là-bas avant. Maintenant je suis ici.
Lorne : On a de la compagnie, les gamins, et je ne parle pas de mon oncle Ghurt.
Gunn : Ecoute, il y a un grand méchant qui arrive. On doit faire sortir Lorne de là. Tu crois que tu peux les ralentir ?
Angel insère un autre jeton et tire le levier : Ok.
Gunn : Donne moi tes clés de voiture.
Angel sort les clés de sa poche et les tend à Gunn, puis insère un autre jeton.
Gunn : Retiens les aussi longtemps que tu peux. Je vais à la voiture, je l’a met au bout de l’immeuble, devant le Nugget, ok ?
Angel tire le levier.
Angel : Ok.
Gunn : Venez.
Angel : Bonne chance.
Le gang file alors qu’Angel se déplace à la machine à côté de celle où il était et insère un jeton.
Un garde de sécurité descend les escaliers pour intercepter le gang. Gunn le frappe sans même ralentir.
Le gang est dehors dans la rue embouteillée, éclairée par des centaines de lumières.
Gunn : Où est-ce qu’on est ?
Lorne : Oh. Mauvaise sortie. C’est Glitter Gulch.
Gunn : La voiture est par où ?
Fred : Hum, je crois qu’elle est derrière ce… - Tant pis.
Quelques gardes de sécurité traversent la foule et ils se rassemblent tous les trois. Les gardes passent à travers la foule derrière eux.
Lorne : Allez !
Ils se frayent un chemin dans la foule.
Gunn : Tu as dis que ce DeMarco détruisait des vies. Comment ?
Lorne : En les prenant.
Gunn : En tuant des gens ?
Lorne : Non, pire muchacho. Il m’utilise pour lire les membres de l’audience (flash de Lorne écoutant la chanson de Vivian), il trouve ceux avec ce qu’il appelle des ‘destins de valeur’ – le pouvoir, la fortune, la gloire, patati, patata. Puis ceux que j’attrape sont choisis pour jouer au jeu ‘tourne-pour-gagner’. Seulement ah, c’est pas un jeu. C’est une grosse arnaque. (flash de Vivian posant un jeton sur la table de jeu) Puis leurs destins sont imprimés dans les jetons. Et cette vieille roue de magie noire est parée pour ne jamais renvoyer. (flash du croupier collectant les jetons) La maison gagne toujours, et tout le monde perd.
On voit les jetons tomber dans un container surmonté d’une brillante sphère blanche.
Lorne : Leur futur, leur destin, ils sont offert à un marché noir global, vendu à n’importe qui veut payer cher pour changer sa vie.
Fred : Du commerce de futurs.
Lorne : On ne peut pas faire plus littéral, miette de gâteau.
Fred : Qu’est-ce qu’il leur arrive ? Ces personnes ?
Lorne : Euh, rien. Rien ne leur arrive, ou va.
La caméra s’éloigne du gang et zoome sur Angel, nourrissant encore la machine à sous.
Lorne : Ils n’ont aucun but, direction, incapable d’accomplir ou d’avoir du succès dans quelque chose. La plupart ne partent jamais. Quelques uns ne sortent même jamais du casino. Ils sont juste assis là en train de mettre des jetons dans des machines qui ne remboursent jamais. Comme des zombies ou….
Gunn s’arrête soudainement de marcher : Angel ! Ils l’ont eu.
Fred : Uh-oh.
Gunn : Ouais, je dirais que c’est un super gros oh-oh.
Fred : Non. C’est uh-oh.
Gunn regarde là où elle pointe et voit un groupe de gardes venant vers eux. Il se tourne, mais plus de gardes viennent derrière eux.
Fred : Et maintenant ?
Gunn : Maintenant on fait ce truc de se battre pour nos vies qu’on fait.
Lorne remarque un trio de musiciens de rue rassemblés autour d’un micro.
Lorne : Ouais, ou – ou je fais ça.
Lorne attrape le micro et pousse un cri aigu. Toutes les personnes se baissent, couvrant leur oreilles alors que des ampoules éclatent, arrosant la rue de tessons de verre.
Le gang parvient à s’éloigner de la confusion qui s’ensuit. Ils s’arrêtent devant le Red Barn sur Freemont.
Fred : C’était brillant, Lorne. Je ne pourrais plus jamais entendre mes registres supérieurs, mais beau boulot.
Gunn : Ouais, super boulot. Comme tu as revendu Angel.
Fred : Charles…
Gunn : Pourquoi, DeMarco a du mouiller son pantalon quand tu lui as dit quelle mûre destinée était au choix. Un champion pour sauver le monde ou le détruire ?
Lorne : Tu crois vraiment que je ferais ça ?
Gunn : Je ne sais pas, Lorne. Je ne sais pas pourquoi tu as fais tout ça. Pourquoi, tu vivais si grand, chantant du Tony Bennet tellement fort dans ta jolie suite, que tu ne pouvais pas entendre ta conscience te crier dessus !
Fred : Charles, ça n’a pas d’importance.
Gunn : Pour moi si ! Je veux savoir Lorne. Pourquoi tu n’as pas juste dit non à toute cette putain de…
Lorne : Je l’ai fait ! La première fois qu’il m’a demandé, bien sûr que j’ai refusé ! – Alors il a soufflé le cerveau d’une fille juste devant moi. Et il a dit que c’est ce que je pouvais espérer chaque fois que je dirais non.
Gunn baisse les yeux.
Gunn après un moment : Désolé.
Lorne : Pas autant que moi, marée noire.
Le gang arrête la voiture près de la rue du New York, et Gunn sort.
Gunn : Ok. Dès que je trouve Angel je le ramène. On ferait mieux de laisser le moteur en marche au cas où il y aurait quelqu’un derrière nous.
Fred saute dans le siège du conducteur.
Fred : Mais…
Gunn : Je serais prudent.
Gunn cours vers le Tropicana.
Fred à Lorne : Mais et pour son destin ? Celle d’Angel. On ne peut pas partir sans le lui rendre !
Lorne : Ouais, eh bien, c’est Vegas, rayon de soleil. En général, tu le perds ici – tu ne le récupère pas !
Gunn trouve Angel assis devant l’une des machines à sous.
Gunn : Angel.
Angel se tourne et lève les yeux vers Gunn.
Gunn : Tu – tu sais qui je suis, non ?
Angel : Gunn.
Gunn : Bien. Et je suis ton ami.
Angel : Je sais. Je ne suis pas stupide.
Angel se retourne vers la machine et insère un autre jeton.
Gunn : Ouais. Ok. Angel, quelque chose t’es arrivé.
Angel : Ah. J’ai eu deux cerises.
Gunn : Quoi ?
Angel : J’ai eu deux cerises. Si j’en reçois encore une, je récupère mon jeton.
Gunn attrape l’épaule d’Angel et le tourne pour le regarder.
Gunn : Tu ne peux pas. Angel, écoute moi. C’est un casse de casino. Seulement tu es le cassé. Ils t’ont volé ton destin. Maintenant on doit trouver un moyen de réparer ça. Mais avant ça on doit sortir d’ici.
Angel : Je dois jouer pour gagner.
Angel tire le levier. Gunn lève Angel de sa chaise.
Gunn : Tu as perdu. On y va maintenant.
Spencer : En fait – non.
Gunn voit le chef de la sécurité arriver, suivi de Fred et Lorne, retenus entre deux gardes.
Angel se rassoit devant sa machine.
Gunn : Angel ?
Angel insère un jeton et tire le levier.
Pause
Lee est assis derrière son bureau, les pieds sur la table. Les gardes escortent Lorne, Gunn et Fred.
Lee : Lorne ! Je vis à nouveau ! J’avais peur que quelque chose de terrible te soit arrivé. Manquer ton deuxième show comme ça ? Toutes ces pauvres personnes déçues. Tout ce que je pourrais faire c’est rembourser leur argent et leur donner une chambre pour le désagrément. Et, mon, mon, quel désagrément ce fut pour nous tous.
Lorne : Ouais, ouais. Ok, Lee, ok. Le drapeau blanc est levé. Tu m’as eu. Pulvérise ton organe, je serais ton singe. Mais tu n’auras rien de moi si tu fais du mal à quelqu’un d’autre. Je le jure.
Lee : Lorne, chéri, tu t’inquiètes trop. Je te promet que *tu* seras le seul blessé. Tes amis mourront tellement vite qu’ils ne sentiront rien.
Cordy dans ses nuages : Oh, c’est super ! Quel est le but d’être un puissant je ne sais quoi si je ne suis pas autorisée à intervenir ? Mes – mes amis vont mourir ! Je veux dire – qu’est-ce que je suis supposée… - Angel. Mon dieu. Regarde ce qu’ils t’ont fait. Si je pouvais juste te faire venir dans cette pièce, peut-être… - Oh ! Pense, tête de bulle ! Comment est-ce que je…
La machine à sous devant Angel s’arrête devant rien. Angel insère un autre jeton et tire le levier. La machine s’arrête sur deux diamants avec un troisième juste au-dessus de la ligne. Angel baisse les yeux dans le gobelet qu’il tient. Il n’y a plus de jetons dedans.
Angel : Hein ?
Soudainement le troisième diamant descend. La lumière au-dessus de la machine et une sirène s’allume alors que la machine sonne constamment. Angel lève les yeux vers la lumière alors que des personnes se rassemblent autour de lui.
Lee se lève : Emmène les dans le désert et descend les. Ramène le démon. J’aimerais qu’il regarde.
Spencer : Mr. DeMarco.
Lee : Pas maintenant, Spencer.
Spencer : Monsieur – nous avons un gagnant.
Lee lève les yeux et voit que le gagnant est Angel.
Lee : C’est impossible !
Spencer : Il a gagné un peu plus de trois cent mille dollars – et une voiture.
Lorne : Vraiment bon butin pour quelqu’un qui n’a pas de destin, hein ?
Lee regarde les gens assis autour de lui.
Lee : Qu’est-ce que vous faites ? Toi ! Toi ! Aux téléphones !
Les personnes retournent travailler, et Lee se tourne vers Spencer.
Lee : Et ramenez moi ce vampire. Maintenant !
Deux gardes font entrer Angel dans le bureau.
Angel : Salut.
Lee : Je veux des réponses. Et elles feraient mieux d’être justes, ou alors tu es mort.
Angel : Je connais cette pièce.
Spencer frappe Angel au menton, lui faisant tomber le gobelet vide qu’il tenait encore.
Lee : Maintenant. Je – je vais recommencer. Comment est-ce que tu as gagné à cette machine à sous ?
Angel : J’ai mis un jeton dans la fente et j’ai tiré ce petit levier.
Lee regarde Angel pendant un moment puis va se mettre devant lui.
Lee : Tu es en train de jouer avec moi, vampire ?
Angel : Je dois jouer pour gagner.
Lee regarde Angel un peu plus longtemps. Angel regarde en arrière.
Lee : C’était un coup de chance. Un pépin dans la machine. Il n’y a rien ici. Payez lui son gain – en jetons et emmenez les autres dans le désert.
Un des gardes pousse Gunn en avant. Quand Gunn n’est pas assez rapide pour bouger, le garde le frappe et Gunn trébuche par terre.
Fred : Laissez le tranquille !
Le second garde pointe une arme devant le visage de Fred.
Angel, regardant, morphe soudainement en visage de vampire, envoie l’arme dans la main du garde voler au loin et attrape la gorge du gars.
Fred : Angel !
Dans tout le bureau les personnes sautent de leurs bureaux.
Gunn prend avantage de la confusion pour attaquer le gardien sur lui. Spencer va chez Fred, mais elle le frappe au visage pendant que Gunn jette son garde au dessus de son épaule.
Lee : Pourquoi est-ce que je vous paye ! Tuez les !
Le garde qu’Angel a saisi presse la détente de son arme – en finissant par frapper Spencer au cou.
Lorne assomme un garde, puis s’installe à la sphère brillante présidant au dessus des jetons du destin.
Lee accoure pour s’interposer entre Lorne et la sphère.
Lee : Non, non, non, non ! Ne fais pas ça ! Peut-être que je me suis trompé ! On peut encore arriver à quelques termes, non, gamin ? Je veux dire, c’était pas si mal ici, non ? Je veux dire, pas tout le temps ? Qu’est-ce qu’il te faut ? Une plus grande suite ? Plus de shows ? Tu l’auras ! Que – qu’est-ce que tu en dis ?
Lorne : Baisse toi.
Lorne cours et frappe la sphère.
Lee : Non !
La sphère explose dans une grande lumière. Lee est projeté au sol, ayant l’air légèrement brûlé. Lorne trébuche en arrière et Gunn et Fred le rattrapent avant qu’il ne tombe. Des ruisseaux de lumière colorée sortent des restes de la sphère. L’une d’entre elles frappe un des zombies des machines à sous dans le dos. Une autre atterrie sur Vivian, qui halète, et secoue la tête comme si elle se réveillait d’un rêve.
Un troisième flot frappe Angel en plein dans le dos. Angel se tourne et scrute la pièce.
Angel : Cette pièce. Il y a quelque chose de familier.
Gunn : Angel ?
Angel : Tu es mon ami. Je sais. Je ne suis pas stupide.
Angel tend sa main en souriant et Gunn la tape avec la sienne, en soupirant de soulagement.
Vivian cours entre les machines à sous, regardant sa montre, un petit sourire sur son visage. Angel et le gang descendent une autre aile.
Angel : Oh, maintenant je me souviens de cette pièce ! La réception de mariage d’Elvis et de Pricilla en 1967. Oui ! D’accord. C’est pas comme si j’étais, vous savez, vraiment invité. Ils m’ont juste mis près de l’estrade.
Les autres continuent de marcher, ne faisant pas attention à Angel.
Angel : Je pense que quelqu’un pensait que j’étais dans le groupe. Sûrement parce que j’étais soûl et aigre. Ils avaient ce petit beurre de cacahuètes frit et ces sandwiches à la banane.
On voit des flashs de gratte-ciel de nuit. La caméra zoome sur une ville la nuit. Les phares d’une voiture passant à côté de la caméra. L’Hypérion la nuit.
Le gang arrive à la porte de l’Hypérion.
Gunn : Ok. Plus de virées en bagnole pendant au moins six mois.
Fred : Il me faut un bon bain chaud.
Lorne à Angel : Hey, ça va ?
Angel : Je pensais juste. Ca n’a aucun sens de gagner à cette machine à sous.
Gunn : Eh bien, peut-être que DeMarco avait raison. Un pépin dans la machine.
Lorne : Ou peut-être que Mademoiselle Chance te souriait.
Angel : Hmm. Mademoiselle Chance. Je ne sais pas. Seulement, je ne comprend pas pourquoi ou comment j’étais capable de me battre quand je n’avais pas de raison, pas de destin.
Lorne : Eh bien, même sans un plan de bataille, chevreuil, tu es encore une bombe rusée. Tu te battais pour l’avenir de tes amis. Les gens que tu aimes font partie de ton destin, et personne ne peut enlever ça, pas même toi. Ah, écoute, j’ai encore beaucoup de bons mots perspicaces comme ça, mais j’ai été dans la voiture pendant cinq heures et demie et je dois pisser. Excuse moi.
Lorne cours pour entrer dans l’hôtel.
Gunn touche le bras de Fred.
Gunn : Hey. Pour ton idée de bain : peut-être que je pourrais t’aider avec un ou deux de ces points difficiles à atteindre.
Fred souriant : Ou trois.
Gunn : Hmm.
Ils entrent dans l’Hypérion. Angel se tient immobile sur le seuil de la porte.
Gunn : Ok, mais trois c’est là où j’ai touché le…
Fred et Gunn s’arrêtent à côté d’Angel. Ils regardent tous les trois vers Cordy, habillée de la même façon que pour son rendez-vous avec Angel, se tenant au milieu du hall en leur tournant le dos.
Angel : Cordelia ?
Cordy se tourne et les regarde.
Cordy : Qui êtes vous ?
FONDU AU NOIR.

FIN DE L'EPISODE



Par Jackie pour Buffy Fan
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