Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Gunn : Précédemment
dans Angel :
BATEAU SUR LA COTE
PACIFIQUE :
Connor, avec l’aide
de Justine, a enfermé Angel dans une boîte en métal
qui a été soudée.
Connor : Tu as tué
mon père.
Angel : Je n’ai pas
fait ça.
Connor et Justine
jettent la boîte en métal avec Angel à l’intérieur
dans l’océan.
COUPURE SUR :
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Gunn et Fred ont ficelé
Connor dans le bureau. Fred menace Connor avec un fusil à tranquillisants.
Fred : Il est là
en bas depuis trois mois, et tu le savais.
Wes portant Angel
: Je crois que vous cherchez ça.
Angel à Connor
: Ce que tu m’as fait était incroyable. Je t’aime, Connor. Maintenant
sors de chez moi.
APPARTEMENT DE WES :
Wes se penche sur Lilah.
Wes : Je devais l’élever.
Lilah : Pourquoi ?
Wes : Pour combattre des
gens comme toi. (se penche pour un baiser)
AUTOROUTE :
Le monde s’est arrêté
autour de Cordy. Elle est sortie de sa voiture, et parle à Skip,
sa liaison avec les Pouvoirs Qui Sont.
Skip : Ce que tu es appelée
à faire transcende l’amour. Tu vas devenir un être supérieur.
Cordy : Moi ?
Cordy est élevée
dans les airs, entourée d’une lumière divine.
APPARTEMENT DE CORDY :
Fred, Gunn et Angel parlent
en empaquetant les affaires de Cordy.
Angel, tenant une photo
de lui, Cordy et Wes : J’ai besoin de Cordy. Maintenant.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Fred se tient devant un
tableau de présentation donnant des instructions à Gunn et
Angel. Gunn est assis, la regardant. Angel est à l’arrière
de la pièce, se concentrant sur un dessin, utilisant son genou comme
support alors qu’il dessine. Fred se tient devant un tableau avec un dessin
simpliste. Appelé ‘Qualités Mystiques’, le tableau a un petit
dessin de fantôme, disant ‘Boo’.
Fred : L’axe de Pythia.
C’est une ancienne relique capable de trouver les âmes et les entités
à travers les dimensions.
Angel montre un autre dessin
de son carnet. C’est un dessin détaillé de Cordy souriant.
Angel : Des entités,
comme…
Gunn : Cordélia.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Dans le hall, Angel parle
avec Gunn et Fred.
Angel : Il y avait toute
cette lumière autour d’elle, faite de…pure joie…On dirait que c’est
permanent.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Fred et Gunn entrent pour
voir Angel se tenant là et regardant. Se tenant juste à la
porte d’entrée, ils sont choqués de ce qu’ils voient dans
le hall. C’est Cordelia, portant une robe blanche. Elle se tourne pour
leur faire face avec un regard vide sur le visage.
Angel : Cordelia ?
Cordy : Qui êtes vous
?
PROLOGUE :
RUE DE LOS ANGELES :
Une famille dans une Jeep
Cherokee s’est arrêtée sur le trottoir à côté
d’un pont autoroutier. La capote de la voiture est levée, et le
père regarde le moteur.
Père Minivan : Essaye
encore, chérie. (bruit de voiture essayant de démarrer mais
le moteur ne marche pas) Voyons voir. Ouais. Encore une fois. (la voiture
fait le même bruit)
La mère et le fils
adolescent sont dans la voiture : la mère derrière le volant,
et le fils à l’arrière.
Ado Minivan : C’est encore
pire.
Mère Minivan : Ton
père essaye juste de nous ramener à la maison.
Connor arrive à la
vitre de l’ado.
Connor : Ca va ?
Ado Minivan effrayé
: Papa ?
Père Minivan : Je
peux t’aider ?
Connor : Tu as des problèmes.
Père Minivan : Non,
on va bien.
Connor au fils : J’aime
ton chapeau.
Père Minivan : Vraiment,
merci de s’être arrêté, mais, euh, mais on a déjà
appelé de l’aide.
Il y a le bruit d’un véhicule
qui approche derrière eux, et le père se retourne pour voir.
Quand il se retourne, Connor a disparu. Une camion remorque avec des lumières
arrive devant la voiture, mais il y a quelque chose de bizarre. Ils conduisaient
comme des maniaques et avaient de la musique rock à fond. Ils sortent
de la voiture, et le père se tourne pour leur parler.
Père Minivan : Hey,
les gars vous êtes juste à l’heure. On ne savait pas vraiment
si on avait besoin d’un sursaut ou d’une remorque.
Conducteur en visage de
vampire : Je vote pour le sursaut.
Le vampire avance vers le
père et l’attaque, pendant que sa cohorte va vers la mère
et l’ado dans la voiture. La mère le voit venir et ferme la porte,
alors le vampire frappe dans la fenêtre, essayant de la briser. Le
vampire frappe encore le père, et le vampire allant chez la mère
a brisé la fenêtre, attrapant la mère. Elle crie, mais
le vampire se change en poussière devant ses yeux. Après
que la poussière se soit dissipée, on voit Connor se tenant
là.
Connor : Vous allez bien
?
Mère Minivan : Uh-huh.
Connor entre et appuie sur
l’allume cigare. Puis il va aider le père à se battre avec
le vampire qui l’attaque. Connor attrape un container rempli d’essence
et frappe le vampire avec, répandant de l’essence sur lui. Puis
il retourne vers la voiture, prend l’allume-cigare chaud, et le jette sur
le vampire.
Connor : Hey. (jette l’allume-cigare
au vampire, qui s’enflamme et explose) (au père) C’est votre famille
?
Ado Minivan : Papa !
Le père n’arrive
même pas à réaliser ce qui est arrivé. Il fait
signe à Connor de le laisser seul, et il retourne à la Jeep
pour être avec sa famille. Connor les regarde avec nostalgie s’étreindre
et se cajoler.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Connor saute sur un balcon
à l’hôtel et casse la clenche d’une des fenêtres, glissant
à l’intérieur.
Il se glisse en catimini
dans un des couloirs de l’hôtel. Puis, quand il est près du
hall, il entend la découverte de Cordy par ses amis. Cordy se tient
dans le hall dans une longue robe blanche.
Gunn : Ok, mais c’est là
où j’ai touché le –
Angel : Cordelia ?
Cordy : Qui êtes vous
?
Angel : Mon dieu ! C’est
toi. Tu es revenue. (Cordy s’éloigne) Tu ne te rappelles pas ? Angel.
(A Fred et Gunn) Hum, vous la voyez aussi, hein ? Je ne suis pas –
Gunn : Non, mec, c’est réel.
Angel à Cordy :
Ca va. On est amis. Tu nous connais. Fred. Gunn. Tu es étourdie
ou quelque chose a dû – Dieu merci tu es revenue.
Cordy : Alors on se connaît
?
Angel : Ouais, vraiment
bien.
Cordy : Ok, hum…qui suis-je
?
Retour à la conversation
dans le hall entre Cordy et Angel, Fred et Gunn.
Angel : De quoi est-ce que
tu te souviens ?
Cordy : Je ne sais pas.
Des nombres. Des animaux. De la soie.
Angel : Mais pas nous.
Cordy : Ou moi. Je ne me
souviens pas de moi.
Angel : Tu es Cordelia Chase.
Tu travailles ici. Avec nous. Tu es partie depuis un moment, mais tu es
sauvée maintenant. (va vers elle, mais elle recule) Ca va. On –
on est amis. On est ici pour t’aider.
Cordy : Je suis partie ?
Angel : Quelle importance
si tu es revenue ?
Connor regardait mais se
cache de nouveau juste alors que Cordy lève les yeux là où
il se tenait.
Cordy : Il y a des autres
personnes ici ?
Fred : Hum, sans vouloir
faire ‘Film de la Semaine’, mais je crois que tu pourrais être un
peu amnésique. Comme si tu avais perdu ou tapé ta tête.
Gunn : On devrait l’emmener
à l’hôpital ?
Cordy effrayée :
Un hôpital ? Je n’ai pas besoin de – (polie) Pas maintenant, peut-être
plus tard.
Fred murmure : Je ne crois
pas que voir un docteur va résoudre ses problèmes.
Angel voit Lorne approcher
dans le jardin, Angel murmure à Fred et Gunn : Personne ne verra
vert. (A Cordy) Tu voudrais savoir ce qui pourrait t’aider à te
souvenir ? Voir certaines de tes affaires. (A Gunn) Tu voudrais aller voir
ses affaires dans le jardin ?
Gunn : Je vais voir.
A l’extérieur de
la porte, Gunn pousse Lorne hors de vue avant que Cordy ne le voit.
Angel : Hey, Fred. Tu veux
bien m’aider à chercher dans le bureau ?
Fred : Bien sûr. (a
Cordy) Excuse moi.
Fred et Angel parlent dans
le bureau, pendant que Cordy les regarde du hall.
Angel : Ca aurait pu être
un désastre. Salut. Bon retour, tu es sauvée. Au juste, il
y a un démon vert juste derrière toi.
Fred : Tu ne crois pas qu’on
devrait lui dire ? Je veux dire qu’on vit dans un monde de démons
et de choses bizarres. Elle est prête à le découvrir.
Angel feuilletant des papiers
sur le bureau : Eh bien, ouais, sûrement, mais je veux dire qu’il
faut être malin. Je veux qu’elle se souvienne qui je suis avant que
je l’effraye avec la partie morbide et sanglante de mon histoire.
Cordy les regarde du hall
à travers la fenêtre du bureau.
Fred : Angel, tu n’es pas
curieux de savoir pourquoi elle est revenue ?
Angel s’arrête : Je
n’ai même pas – J’étais tellement content de la voir. Pourquoi
est-elle revenue ?
Fred : Je ne sais pas. Mais
si Cordy a été là où je pense, tout est possible.
Angel et Fred la regardent
tous les deux à travers la fenêtre.
Cordy est seule dans le hall,
se sent vraiment mal à l’aise sur là où elle est et
qui sont ces gens. Elle voit Angel et Fred qui la regardent. Ils lui font
signe.
Cordy : Ok, ça donne
la chair de poule. (voit une arme sur le sol) Alors c’est ça.
Angel et Fred reviennent
dans le hall par le bureau.
Angel : J’ai pas vraiment
pu trouver quelque chose à toi dans le bureau.
Cordy recule : Ca va. (le
téléphone sonne) Quelqu’un ne devrait pas répondre
?
Angel marche vers elle :
Le répondeur va le prendre. (pause) Tu n’as vraiment pas besoin
d’avoir peur.
Cordy : C’est facile à
dire pour toi. Je ne connais pas ça. Je ne te connais pas, cet endroit…
Cordy au répondeur
: Bonjour. Vous êtes bien chez Angel Investigations. Nous ne pouvons
pas vous prendre maintenant, mais si vous laissez votre nom et numéro,
nous vous rappellerons dès que possible. Merci ! Et attendez le
bip. (bip)
Cordy : Mais cette voix
– Oh mon dieu ! C’est moi. Je travaille ici.
Murray : Euh, oui, c’est
Murray, je suis au spa. Ecoutez, il est plus de minuit, et euh, vous feriez
mieux de venir ici. Le grand démon est revenu. On dirait qu’elle
va faire éclore son petit suceur de sang –
Angel tousse et fait des
gestes à Fred pour qu’elle aille au téléphone avant
que Cordy n’en entende trop et soit effrayée.
Fred attrape le téléphone
: Nous sommes là. Uh-huh. On y sera.
Cordy : Il – a dit ‘grand
démon’ ?
Fred : Ouais. Sa, hum, femme.
C’est une sale affaire de divorce. Tu sais, des trucs de privés.
(à Angel) Je devrais trouver Charles et terminer ça avant
que la situation se renouvelle.
Cordy tourne la tête
vers Angel, et Fred mime un accouchement, essayant d’expliquer ce qui se
passe à Angel sans le laisser savoir à Cordy.
Angel : Ok. Je vais rester
ici et aider Cordelia à s’installer.
Fred : Ok.
Fred courre dans le jardin.
L’expression de Cordy est suspicieuse, comme si elle savait qu’il y avait
plus qu’ils ne lui disent.
Angel : Alors –
Cordy : Je veux rentrer
chez moi. Tu sais où je vis ?
CHAMBRE DE CORDY A L’HOTEL/ANGEL
INVESTIGATIONS :
Angel ouvre la porte d’une
des chambres de l’hôtel et allume la lumière. Toutes les affaires
de Cordy ont été stockées ici, dans des cartons.
Cordy entre : C’est ça
? Tout ?
Angel se tient à
côté de la porte : Fred et Gunn, ils ont tout déménagé
de ton vieil appartement après que tu – (elle prend une chaussure
d’un des cartons) Tu te souviens de ça ? Tu l’as portée quand
on était au ballet.
Cordy : Le ballet
? Pour de vrai ? Toi et moi ?
Angel : On y était
tous, mais ouais. (pause) C’est vraiment spécial. (Cordy marche
dans la pièce) Je pensais que tu te rappellerais peut-être
parce que…C’est dommage. On a passé, euh, un vrai bon moment. En
travaillant ensemble aussi.
Cordy prend un ourson en
peluche : J’aurais voulu me rappeler.
Angel se rapproche : Moi
aussi. Je vais t’aider à retrouver ces souvenirs.
Cordy s’assoie : Super.
(pause) Mais pas ce soir.
Angel retourne à
la porte : Je- je comprends. Si tu as besoin de –
Cordy : Oui.
Angel : Tu es vraiment entre
amis. (ferme la porte)
Dans sa chambre, Cordy a
mis un pantalon noir et une chemise vert olive. Elle se regarde dans un
grand miroir ovale en étant assise sur le bord du lit.
Cordy : Cordelia. Salut.
Je suis Cordy. Je suis Cordelia Chase. Je suis – Respire. Respire. (soupire,
va vers une table) Sunnydale. (ouvre le livre de classe, voit des photos
d’elle en pom-pom girl) Ok, populaire. C’est pas vraiment une surprise.
(regarde les messages écrits par ses camarades) (lisant) ‘Cordelia,
le lycée était marrant. Dommage qu’il ait brûlé.’
Quoi ? (lisant) ‘Hey, tu te souviens du serpent géant ?’ (lisant)
‘Chère Cordelia, merci pour les flèches enflammées’.
Les flèches enflammées ?
Elle va vers le carton à
photos et en regarde quelques-unes. Il n’y a que des photos d’elle.
Cordy : C’est super. Super.
Chaud. Marrant. Ok, un peu débile. Encore super. J’étais
une espionne ? (une photo d’elle portant Connor bébé avec
Angel) Qui est-ce ?
Cordy sort de sa chambre
et va dans le couloir. Elle entend des bruits d’une chambre voisine. Elle
s’arrête pour écouter. C’est quelqu’un qui chante. Elle suit
le son.
Type : Sucre, sucre, bah
bah bum bum bum. Tu es mon petit sucre.
Lorne : Ok, ok, tête
de cruche. Ca suffit. Ca suffit. Ecoute, je vais faire ça simple.
(Cordy écoute à la porte) Toi, tu as une dépendance.
Tu le sais et je le sais. Maintenant si tu n’arrêtes pas de te faucher…tu
vois… tu vas finir sur la mauvaise pente …tu vois…
Lorne va à la porte
et regarde dehors, mais Cordy est partie avant qu'il ne puisse la voir.
Il retourne vers le type qui chantait pour lui, qui bave abondamment.
Type bavant : Quoi ?
Cordy a trouvé son
chemin pour retourner dans le hall.
Cordy : Hé ho ? (pause)
Quelqu'un est là ?
Hors de vue, Angel déplace
de grands gobelets de sang sous le comptoir. Elle descend vers le comptoir
et voit une goutte de sang sur le comptoir où étaient les
gobelets. Elle le touche, réalise que c'est du sang et prend peur.
Cordy : Hé ho ?
Angel sort furtivement de
la pièce.
Cordy : Oh, mon dieu.
La porte s'ouvre, et Cordy
se cache derrière le comptoir. Fred et Gunn arrivent dans le hall
ébouriffés et tâchés de liquide rose. Ils portent
les armes qu'ils ont utilisées pour se battre ce soir.
Gunn : Tu sais à
quel point je déteste ces petits bébés ?
Fred : Tu peux parler. Je
ne suis pas assez rapide pour écrabouiller.
Gunn : Je sais qu'on est
payés pour faire ça, mais c'est pas le genre de grabuge que
je ferais gratuitement.
Ils posent leurs armes sur
le dessus du comptoir, juste au-dessus de la tête de Cordy.
Fred : Je vais pouvoir enlever
leurs minuscules cerveaux de mes cheveux pour une semaine.
Gunn : Attend. Retourne-toi.
Fred : Qu'est-ce qu'il y
a ?
Gunn : Tu ne voudrais pas
le savoir. Reste juste tranquille.
Fred : Charles, on devrait
monter à l'étage. Cordelia ne voudrait pas savoir qu'on fait
ce genre d'extermination.
Une goutte de sang sur leurs
armes se forme au-dessus de la tête de Cordy. Elle va goutter sur
elle à n'importe quel moment si elle ne bouge pas.
Gunn : Attend, je l'ai presque.
Quand est-ce que tu crois que le type aux crocs va s'éclaircir avec
elle, hein ? Répandre la vraie vérité ?
Fred : Je suis sûre
que le moment va se présenter de lui-même...
Cordy sursaute pour éviter
la goutte de sang. Fred et Gunn se tournent pour la voir. Elle s'enfuit,
se cognant dans le cabinet à armes, faisant tomber par terre beaucoup
d'armes exotiques.
Fred : Ca va. Cordelia...
Cordy prend peur, et s'enfuit,
mais Angel est dans son chemin.
Angel : Je peux t'expliquer.
Il l'attrape, mais elle
recule. Elle s'enfuit dans le jardin.
Dans le jardin, Cordy est
attaquée par deux hommes habillés en noir. Elle est capable
de les combattre avec des supers mouvements de karaté. Angel, Fred
et Gunn accourent dans le jardin pour l'aider.
Cordy : Wow. Comment est-ce
que j'ai - ? (pause) Je suis une espionne. (Angel soupire) J'ai compris
maintenant. Vous êtes tous des espions. Sûrement tous russes.
Et vous m'avez fait un lavage de cerveau, et voulez me faire croire qu'on
est amis pour que je puisse révéler des trucs sur la nanotechnologie
que vous voulez.
Gunn : Alors...j'ai l'air
d'un russe pour toi ?
Cordy : Un russe noir.
Angel : C'est une boisson.
Cordy : Dit le chef des
espions.
Angel : Personne ici n'est
un espion. Ces deux types sont des avocats - ça parait bizarre -
de Wolfram & Hart. Ils doivent savoir que tu es revenue. On va la garder
dans l'hôtel pour qu'elle soit en sécurité -
Cordy : En sécurité
? C'est une blague ? (montrant Fred et Gunn) Tes amis étaient juste
en train de parler de meurtre d'enfants. Et il y a - il y a - il y a du
chant et du sang et - et des trucs pointus. Et est-ce que j'ai mentionnée
le chant ? Je veux dire, qu'est-ce qui se passe ici, Angie ?
Angel : Angel.
Cordy : Peu importe.
Angel : Je sais que les
choses semblent bizarres. Peut-être même effrayantes. Mais
tu dois me croire quand je te dis qu'on essaye de faire tout ce qu'on peut
pour d'aider à traverser les moments difficiles. La Cordelia que
nous connaissons - la personne que tu essayes de te rappeler - est vraiment
chez elle ici, aussi bizarre que ça puisse sembler. Alors je te
demande de regarder à l'intérieur, pour me croire quand je
te dis que tu es en sécurité et que tu es parmi des amis
qui veulent seulement le mieux pour toi.
Cordy : Je te crois.
Angel sourit.
CHAMBRE DE CORDY/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Cordy est assise dans son
lit, parlant à Angel qui se tient sur le seuil de la porte.
Cordy : Alors, je ne suis
pas une espionne ?
Angel : Non.
Cordy : Est-ce que je suis
mère ? (Angel s'avance, et elle lui tend une photo de Connor bébé)
Angel : C'est mon fils.
C'est Connor. Mais non, tu n'es pas sa mère.
Cordy : Alors, on n’était
pas une famille heureuse ?
Angel s'assoie à
côté d'elle : Pas vraiment.
Cordy : Et toi et moi ?
On n'était pas -
Angel : N'était pas
-
Cordy : Ensemble ? (se penche
pour l'embrasser)
Angel se penche pour l'embrasser
: Pas vraiment.
Cordy se reculant soudainement
avant qu'ils ne s'embrassent : J'étais une nonne ?
Angel : Une quoi ?
Cordy : On n’était
pas une famille heureuse parce que j'étais une nonne ? (prend une
boite à côté d'elle) Je fouillais dans mes affaires
(prend une main pleine de chapelets) et j'ai trouvé tous ces -
Cordy met les chapelets
ornés de crucifix dans les mains d'Angel, le faisant se changer
en vampire sans le vouloir. Il grogne, et elle crie.
Cordy s'enfuit de sa chambre
et courre frénétiquement dans le couloir pour échapper
à Angel en vampire. Elle finit dans le hall et fonce dans Lorne.
Ils tombent par terre, avec lui au-dessus d'elle. Ils sont face à
face. Quand ils réalisent tous les deux qui ils regardent, ils se
mettent à crier. Cordy commence à taper sur le torse de Lorne
et le pousse de côté.
Cordy : Eloigne toi de moi.
(bégaie pendant qu'elle le frappe)
Lorne : Je comprend. Je
comprend. Arrête juste tout ce barda.
Angel accoure dans le hall,
et attrape Cordy.
Angel : Cordelia, arrête.
Arrête. Ca va. Ca va. Il est avec nous.
Lorne se relève :
Hey, si c'était pour la lingerie manquante, c'était pour
un ami.
Cordy : Dis moi que c'est
Halloween, et qu'il n'est pas ce que je pense qu'il est.
Lorne : Des bonbons ou un
sort.
Fred et Gunn entrent dans
le hall, et vont chez Lorne.
Fred : Tu ne te souviens
pas de Lorne ? Vous êtes de vieux copains.
Gunn : Ouais, tu, euh, voudrais
savoir pourquoi on l'appelle Lorne ?
Cordy : Ce que je veux c'est
des réponses, et je les veux maintenant, monsieur !
Angel : Ok. Peut-être
qu'on a pas été à cent pour cent...honnêtes
parce que, eh bien, on avait peur que la vérité t'effraie.
Cordy : Ouais, et le mensonge
et la fourberie étaient si confortables.
Angel : Tu as raison. C'est
notre faute. Je crois qu'il est temps qu'on s'explique. Sur tout.
Cordy est assise sur une
des chaises dans le hall, avec tous les autres en train de la regarder.
Cordy : C'est...tout ? (soupire)
C'est vraiment clair maintenant. (se lève, marche) J'étais
une pom-pom girl, une princesse et une guerrière. Et j'ai des visions
et des supers pouvoirs et je suis la cible d'un méchant cabinet
d'avocats parce que j'ai passé les trois derniers mois à
un niveau supérieur, me battant pour les forces du bien, qui mènent
une bataille contre (compte sur ses doigts) les démons et
les méchants insectes, parce que tous ces trucs sont vrais et que
c'est le monde où je vis. Et je crois que je sais pourquoi je ne
me rappelle de rien, hey - qui le voudrait !
Lorne : Hum, (lui offre
son verre) brise marine ?
Angel : Je sais que c'est
beaucoup à gérer.
Cordy : Dit le vampire avec
une âme et sa bande d'acolytes farfelus.
Gunn lève la main
: Hum, je suis pas un acolyte.
Angel : Je crois qu'il y
a un moyen de s'en sortir. Chante.
Cordy : Ouais. - Quoi ?
Fred : Pour que Lorne puisse
te lire.
Gunn : Tu chantes, il voit
ton avenir.
Angel : J'espère
qu'il sera capable d'expliquer ce qui est arrivé et comment est-ce
qu'on peut de faire retrouver la mémoire.
Cordy : Je ne peux pas juste
chanter. Je - je ne sais même pas si je suis musicienne. Je le suis
?
Gunn : Bien sûr ?
Tu te souviens d'une chanson ?
Cordy : E - eh bien, il
y en a tellement. Comment choisir ?
Angel : Ca n'a pas vraiment
d'importance. (doucement) Pour ma part j'aime bien les ballades, mais,
euh...fais comme tu veux.
Cordy chantant médiocrement
: Parce que le grand amour m'arrive. J'ai trouvé le grand amour
de tout à l'intérieur de moi. Le grand amour de tout
est facile à obtenir. Apprendre à t'aimer toi-même
-
Pendant que Cordy chante,
Lorne a l'air choqué et renversé.
Fred murmure à Gunn
: Tu trouves pas qu'il est un peu vert... Je veux dire, plus que d'habitude
?
Lorne interrompant Cordy
: Euh, super, ça suffit. Ok ! Tu étais géniale. (va
vers la porte) Tu étais géniale. T - tout est génial.
On est tous, euh...Je vois, euh, vraiment, vraiment, hum...(quitte la pièce)
Cordy : J'étais vraiment
si nulle ?
Angel : C'était pas
toi. C'était...la chanson. Ca lui a rappelé...hum...(part,
suivant Lorne)
Cordy : Oh, allez ! Vous
êtes vraiment des bons menteurs les gars. C'est ridicule. (va vers
la porte)
Gunn : Où tu vas
?
Cordy : Dehors. Loin. Ca
fait quelque chose ?
Fred : Mais ce n'est pas
sûr.
Cordy : Oh, c'est vrai,
à cause des méchants avocats ninja.
Gunn : On vient avec toi,
juste au cas où.
Cordy : Vous n'arrêtez
pas de me dire que j'étais un être supérieur. Ne m'oblige
pas à te changer en rat. (claque la porte)
Gunn : Elle peut faire ça
?
Fred : Hum...viens.
Toujours à l’Hypérion,
Fred et Gunn suivent Cordy dans le couloir.
Fred : Ca te dirait un sandwich.
Allons à la cuisine.
Gunn : On a des cookies.
Cordy : Je ne veux pas de
sandwich. Je ne veux pas de cookies. Je veux parler à Angel, sans
acolytes. (part)
Gunn : Je ne suis pas un
acolyte.
Angel frappe à une
porte.
Angel : Lorne. Parle moi.
Qu'est-ce que tu as vu ?
Lorne : Pars.
Angel : Si c'est si mauvais,
j'ai besoin de savoir.
Lorne ouvre la porte : C'est
si mauvais. Bonne nuit. (essaye de fermer la porte, mais Angel l'arrête)
Angel : Je veux des détails.
Lorne : Je n'en ai pas.
Juste une migraine déchirante, un ventre plein de serpents à
sonnettes, et un fort soupçon que je vais de nouveau vomir mon déjeuner
si je ne commence pas à me boire bêtement. (essaye de nouveau
de fermer la porte, mais Angel l'arrête)
Angel : Allez, Lorne. Tu
vas me dire quelque chose.
Lorne soupire : Est-ce que
les mots 'traîner vers Bethlehem' te disent quelque chose ? Ou alors
désespoir, tourment, terreur ? Et je ne me réfère
pas au petit choix de chanson de la demoiselle, non plus, quoique c'était
horrible de son propre côté. Ce que j'ai vu était brouillé.
C'était des morceaux, des flashs. C'était assez pour envoyer
ma peau se cacher sous le lit. Le mal arrive, Angel, et il a prévu
de rester.
APPARTEMENT DE WESLEY :
Ensemble dans le lit, Wes
tient Lilah dans ses bras. Elle le cajole, avec sa tête contre son
torse.
Lilah : C'est pas un secret.
Wes : Qu'est-ce qui n'est
pas un secret ?
Lilah : Nous. La firme sait
qu'on...fait ça.
Wes : N'est-ce pas leur
boulot de savoir ce genre de choses. Les détails sordides de la
vie de leur employés.
Lilah : Mmm...Ouais, je
pensais juste que je devais te le dire. Sordide. Rrreow. Angel le sait
aussi.
Wes : Je ne travaille plus
pour Angel. Et je me fous de ce qu'il pense.
Lilah : Tu mens. C'est ce
que tu disais quand il dormait avec les poissons. On sait tous les deux
comment ça s'est terminé.
Wes : C'était différent.
Alors Angel est au courant de notre relation. (les yeux de Lilah s'ouvrent)
Super.
Lilah grimpe sur lui, elle
porte une chemise de nuit rouge : Un dollar. Tu me dois un dollar.
Wes : Oh, merde !
Lilah : Tu as appelé
ça une relation. (embrasse son front) Tu as perdu le pari. (Wes
prend son porte-feuille sur la table de chevet) Tu l'a dis en premier.
(Wes lui tend un dollar) Signe le en premier, comme preuve.
Wes : Preuve de quoi ?
Lilah : De maintenant. De
ça. (chatouille son nez, ils s'embrassent)
A l’Hypérion, Cordy
se balade dans les couloirs de l'hôtel, cherchant sûrement
encore Angel.
Cordy : Ce dépotoir
est grand comment ? Angel ? Mr. Visage-bosselé ? Hé ho ?
(entend un bruit, mais il n'y a rien) Ecoutez, je ne veux pas de cookies
ou de jus de fruit ou que vous me suiviez tous les deux, alors n'insistez
pas.
Une personne sort de l'ombre,
et c'est le type qui chantait pour Lorne avant.
Gars bavant : Tu sens bon.
Sa bouche s'ouvre et une
autre en sort, pleine de dents aiguisées et de bave. Il pousse un
grognement bizarre, et Cordy crie et s'enfuit, dans le hall. L'oreille
d'Angel intercepte le son de l'autre côté de l'hôtel,
et il courre l'aider. Le Gars bavant suit Cordy, et se pose juste devant
elle. Elle s'arrête, morte de peur.
Cordy : Qu'est-ce que vous
voulez ?
Gars bavant : Un casse-croûte.
A ce moment, quelqu'un saute
sur le Gars bavant et l'assomme. C'est Connor qui l'a sauvée.
Connor : Tu n'es pas en
sécurité ici.
Cordy : Tu crois ?
Le Gars Bavant essaye de
se lever, et Connor lui jette un poignard dans l'estomac. Il tombe.
Cordy : Tu peux me sortir
de là ?
Connor lui donne la main,
et ils partent ensemble avant même qu'Angel n'arrive dans le hall.
Dans le hall, Angel, Fred
et Gunn regardent le cadavre du Gars Bavant.
Angel : Comment est-ce que
vous avez pu la laisser sortir toute seule ?
Fred : Les mots 'grande
fille' me viennent à l'esprit.
Gunn : Et cette fille est
assez entraînée pour botter des fesses. Je veux dire, tu as
vu les coups qu'elle a mis à ces types de Wolfram et Hart. Et est-ce
qu'elle peut vraiment me changer en rat ?
Angel : Et si Wolfram et
Hart revient ? (recule) Et s'il y avait des centaines de choses comme ça
? Et si c'est comme ça que ça commencerait ? Je veux dire,
le traînage et Bethlehem. Et qu'ils l'ont emmenés à
cause de ce qu'elle sait - même si elle ne se souvient pas qu'elle
le sait.
Angel va vers les portes
d'entrées et les verrouillent, semblant un peu paniqué.
Fred : Tu as de nouveau
caféiné ton sang, ou il y a quelque chose que tu ne nous
dis pas ?
Lorne entre dans la pièce
: Oh, il y a quelque chose, mais c'est pas ça. C'était juste
un de mes clients qui avait la mauvaise habitude de se faire des casse-croûtes
humains.
Angel : Et tu l'as laissé
ici avec Cordy ?
Fred : Hé ho, on
retourne au quelque chose. C'est pour ça que tu as couru quand Cordelia
chantait ?
Lorne ; Eh bien, A : C'était
pas une course, je m'enfuyais, et B : Oui.
Gunn : Eh bien, c'est horrible
à quel point ?
Lorne : Eh bien, je n'ai
pas lu le Livre des Révélations récemment, mais si
je cherchais des adjectifs, je commencerais sûrement là. (Angel
se lève)
Fred : C'est tout ce que
tu as vu ?
Lorne : C'était le
dessus de l'iceberg. Ce que j'ai reçu de Cordy était dense.
(Angel va au cabinet d'armes) Un gros oignon de l'enfer. Plus tu épluches,
plus tu pleures. Ou tu vomis, dans ce cas. Mais je vous dis, c'est une
grosse démangeaison qui va gratter.
Angel tend des armes à
Fred et Gunn et en prend une pour lui.
Angel : Ecoutez, on doit
trouver Cordelia avant - On doit la trouver. Elle est dehors, seule. Sans
souvenirs. Sûrement terrifiée.
MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE
:
Vue sur un gros ours polaire
se tenant sur ses pattes arrières. C'est un objet dans un musée.
Il y a des lumières bleues derrière, rendant la scène
arctique.
Cordy : C'est trop cool.
Connor : J'adore celui-là.
J'aurais voulu le tuer.
Cordy : C'est une drôle
de manière d'exprimer ton affection. Je t'aime...bang, t'es mort.
(Connor commence à aller vers l'aire de rangement, Cordy le suit)
J'ai une question, pourquoi tu étais à l'hôtel ? Tu
vis là-bas ?
Connor : Non.
Cordy : T'as juste décidé
de passer ?
Connor : J'ai vu que tu
étais revenue.
Cordy : Alors, on se connaît
? On est amis ?
Connor : Tu a été
gentille avec moi une fois.
Cordy : Et les autres ?
Tu es amis avec eux ?
Connor commence à
grimper à une échelle : Par là.
Cordy : Hum, si on grimpe
sur une échelle ensemble, peut-être, je ne sais pas, que tu
pourrais me dire ton nom.
Connor : Connor.
Cordy : Connor ? Vraiment,
c'est marrant, Angel a un bébé nommé Connor. Est-ce
qu'il l'a appelé - Oh, mon dieu.
MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE
:
Il fait sombre. Connor ouvre
une double porte en métal.
Cordy : C'est toi. Tu es
le fils d'Angel.
Connor : C'est pas comme
si j'avais le choix.
Connor allume la lumière.
L'attique est clairsemé, mais il a un lit et quelques couvertures
pour faire un bel endroit où dormir. Ca ressemble à une loge
avec toutes les têtes d'animaux et la lumière chaude et incandescente.
Cordy : C'est quoi cet endroit
?
Connor enlève de
la nourriture du lit : Chez moi.
Cordy marche aux alentours
: C'est chez toi ? Si tu es le fils d'Angel, pourquoi tu ne vis pas avec
lui ?
Connor s'assoie sur le lit
: Ils ne t'ont pas dit ? Je l'ai jeté au fond de l'océan...pour
le punir.
Cordy rit, puis s'arrête
: Tu es sérieux.
Connor : J'ai aussi essayé
de te tuer. J'étais nouveau dans ce monde. J'ai pas compris. Je
t'ai mis un couteau sous la gorge. Désolé.
Cordy : Merci. (va vers
lui) Tu es la première personne qui est honnête avec moi.
(s'assoie à côté de lui sur le lit) Me dire la vérité.
(touche sa main) Ca veut dire beaucoup.
Dans l’appartement de Wesley.
Ensemble dans le lit, Lilah
et Wes dorment, pas enlacés. Le portable de Lilah sonne. Portant
encore la chemise de nuit rouge, elle allume la lampe de chevet, et répond
au téléphone.
Lilah : Ouais. (regarde
Wes, dormant à côté d'elle) Attendez. (descend du lit
et sort dans le couloir, fermant à moitié à la porte
derrière elle) Ouais. (dans le lit, les yeux de Wes s'ouvrent) Elle
est revenue ? Et vous avez une optique positive sur elle ? Vous êtes
sûr que c'est elle ? (Wes écoute à la porte) Uh-huh.
Elle est avec le gamin ? C'est inattendu. (elle se tourne pour surveiller
Wes, mais il est au lit) Non, je suis là. Préparez une équipe
d'extraction. J'arrive. (raccroche le téléphone)
Lilah entre dans la pièce,
et commence à s'habiller. Wes se tourne comme s'il venait juste
de se réveiller.
Wes : Tu pars ?
Lilah : Heu. Pas de repos
pour les méchants. Tu devrais te rendormir.
Wes : Tu dois vraiment y
aller ?
Lilah va vers lui : Pourquoi
? Je te manques déjà ? (embrasse son front)
Elle prend ses clés
et son sac sur la table de chevet, et le dollar signé que Wes lui
a donné tombe par terre. Elle prend sa veste et sort de la pièce.
ATTIQUE DU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE :
Cordy dort dans le lit.
Connor est assis à la fenêtre, travaillant sur quelque chose.
Il se lève et va vers la porte.
Cordy : Tu ne pars pas.
Connor : Je croyais que
tu dormais.
Cordy : Non, ne pars pas,
ok ?
Connor fait un nœud avec
la corde ou ce sur quoi il travaillait sur la poignée : Je verrouille
la porte. (se met à côté du lit) Tu es en sécurité.
Cordy : Alors pourquoi j'ai
tellement peur ? (s'assoie dans le lit) J'essaye de me rappeler des petites
choses. Est-ce que j'ai des frères et sœurs ? Quelle est ma nourriture
préférée ? Qui était mon premier baiser ? Il
n'y a rien. Juste un vide...(commence à pleurer) Est-ce que tu sais
à quel point je me sens seule ?
Connor : Tu aimes les chaussures.
Et les beignets. Et tu es vraiment brave.
Cordy tenant sa tête
dans ses mains : Vraiment ? (le regarde) Les beignets ?
Connor s'assoie sur le lit
à côté d'elle : Et, tu es brave.
Cordy : Quand est-ce que
j'étais brave ?
Connor : Maintenant. Ce
soir. Tu as tout perdu et tu es encore forte.
Cordy se tourne pour lui
faire face : J'ai ce sentiment horrible que quelque chose de mal va arriver.
Ou peut-être est arrivé. Et je n'arrive pas à m'en
souvenir. Et je ne sais pas quoi faire - ou qui croire - à part
toi. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai confiance en toi. Pourquoi est-ce
que j'ai le sentiment que tu as aussi tout perdu ?
Connor : Je n'ai rien à
perdre. (va à la fenêtre)
Cordy : Ne pars pas trop
loin, ok ?
Connor s'assoie à
la fenêtre.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Fred et Gunn regardent une
carte de Los Angeles.
Fred : Elle doit être
dans le coin.
Gunn : Alors Angel la trouvera.
Fred : Et si elle n'est
pas dans cette ville ? Et si elle a été attrapée,
ou...
Gunn : Elle est quelque
part dehors.
Angel entre dans la pièce
: Rien. On va devoir étendre la recherche. Tous les hôpitaux,
les stations de police. Elle n'a pas pu juste disparaître. (pause)
Ok, une fois. Mais pas de nouveau. Quelqu'un doit savoir où est
Cordelia.
Wes : Moi.
On voit que Wes est entré
dans le hall.
Wes : Un peu négligent,
l'égarer après tous ces efforts pour la trouver.
Angel : On ne l'a pas trouvé,
elle est juste apparue. Sans mémoire, sans savoir qui elle est ou
où elle était.
Wes : Un nouveau départ.
Ca n'a pas l'air si mal. (s'avance)
Angel : Qu'est-ce que tu
sais ?
Wes : Wolfram et Hart a
prévu de l'enlever.
Gunn : Déjà
essayé.
Wes : Ils essayeront encore.
Elle a pu passer du temps avec les Puissances Supérieures. Wolfram
et Hart la considéreront comme précieuse. Et je doute que
ton garçon sera capable de les arrêter.
Angel : Mon - Elle est avec
Connor ? Tu mets ça sur la bonne autorité ?
Wes : Tu n'as pas l'air
très concerné.
Angel : Connor est
mon fils. Je suis sûr qu'il prend bien soin d'elle.
ATTIQUE DU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE :
Cordy dort dans le lit sur
le côté. On voit que Connor dort à côté
d'elle avec ses mains autour de sa taille. Elle se tourne pour se mettre
sur le dos, et la main de Connor se pose sur sa poitrine. Ses yeux s'ouvrent
quand elle le réalise, mais avant qu'elle puisse dire quelque chose,
Connor est sur elle, couvrant sa bouche avec sa main.
Connor : Il y a quelqu'un.
La porte de l'attique s'ouvre,
et un homme vêtu de noir arrive dans la pièce. Il trébuche
sur le fil du piège que Connor a installé avant, et fini
accroché à l'envers par un pied. Connor prend un bâton
et commence à frapper l'homme sur la tête et les épaules.
Connor : Tu te souviens
comment te battre ?
Cordy : Quoi ?
Connor : Ils viennent pour
toi. J'ai posé des pièges, mais tu devras te battre. Tu sais
comment ?
Connor tend une épée
à Cordy, qui est encore assise dans le lit. Un autre homme vêtu
de noir se crashe dans la fenêtre.
Cordy : Qu'une façon
de le découvrir.
Cordy se lève et
pointe l'épée vers le type qui s'est crashé dans la
pièce.
Pause
Connor et Cordy se battent
avec les intrus. Davantage se crashent par la fenêtre et la porte.
Cordy s'en sort vraiment bien avec son épée. Un des intrus
met une caméra sur le mur pour que Lilah puisse voir la scène
de plus loin.
Connor : Cordelia !
Ils continuent à
se battre, mais Connor et Cordy sont vite dominés. Un des intrus
essaye de faire sortir Cordy de la pièce, mais Angel frappe dans
la porte. Il arrive à la rescousse avec Gunn et Fred. Angel prend
Cordy dans ses bras.
Angel doucement à
Cordy : Hey...
Angel et Gunn se battent
avec les intrus. Lilah regarde de son appareil installé.
Lilah : Eh bien, tu n'es
pas l'étudiant ?
Carlo : Miss Morton. C'est
fait.
Lilah : Hmm. La musique
dans mes oreilles, Carlo. Je rentre chez moi. Dis aux garçons que
c'est quatre et dix.
Carlos : A toutes les unités
: arrêtez. Je répète : arrêtez.
Les intrus arrêtent
de se battre et quittent immédiatement la pièce.
Gunn : C'est ça,
les singes. N'oubliez pas le gros chien ! (à Angel et Fred) C'est
mieux que acolyte.
Angel à Cordy : Ils
t'ont fait mal ? Tu vas bien ?
Cordy : Ouais, je vais bien.
Connor : Je ne crois pas
autant.
Angel : Tu as essayé.
Je l'apprécie. Et j'aime vraiment ce que tu as, hum, fais avec le...bien.
(A Cordy) On devrait sûrement te ramener à la maison.
Cordy : En fait, j'aimerais
rester ici. Avec Connor. (se met à côté de Connor)
Angel : Je ne pense pas
que ce soit la meilleure idée. Connor est un combattant génial.
Je l'ai aidé à s'entraîner. Mais tu as besoin de plus
que des muscles maintenant.
Cordy : Tu as raison. J'ai
besoin de quelqu'un qui ne me mentira pas...comme tu l'as fais. Vous tous,
je sais que vous essayiez de m'aider, mais la vérité est
le seul moyen de le faire, et c'est ce que Connor m'a donné.
Angel, Fred et Gunn sortent.
Angel se retourne.
Angel à Connor :
Prend soin d'elle. (sort)
APPARTEMENT DE WES :
Wes est seul dans la chambre
de son appartement, marchant et buvant. Il va vers le côté
du lit où Lilah dort et s'assoie. Il baisse les yeux et remarque
le dollar qu'il a signé par terre. Il le prend et réalise
qu'il n'est pas heureux de ça.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Angel, Fred et Gunn arrivent
dans le hall de l'hôtel. Angel semble triste.
Fred : Si ça peut
te consoler, je t'aurais choisis toi.
Angel : Merci. Mais non,
ça n'aide pas.
Gunn : Hey, souviens toi
juste, mec, c'est pas vraiment Cordy - eh bien, pas tout à fait
elle.
Angel : Peut-être
qu'elle a raison. Peut-être qu'on aurait du tout déverser
dès le début, vous savez ? Jouez toutes les cartes.
Gunn : Tu veux dire les
cartes de démons et monstres et vampires ? Ca n'aurait pas marché.
Fred : Elle est juste confuse.
Donne lui du temps. Elle verra la vérité : qui est le vrai
champion.
Gunn : Nom de dieu ! Si
l'Equipe d'Angel ne s’était pas montrée, Wolfram et Hart
l'aurait attrapée et probablement -
Angel entend quelque
chose dans une autre pièce. Il se lève, et fait signe à
Fred et Gunn de le suivre. Ils arrivent dans le bureau pour trouver Lorne
attaché à une chaise, bâillonné et ligoté,
avec une grosse plaie saignante sur la tête. Il a perdu connaissance.
Fred va vers Lorne : Oh,
mon dieu !
Angel : Lorne ? (Angel et
Gunn commencent à le détacher)
Fred : Il est vivant ?
Angel : Qu'est-ce qui s'est
passé ? Qui a fait ça ?
Lorne trop faible pour parler
: W...
Gunn : Wesley ? Pas de nouveau.
(Lorne fait non de la tête)
Angel : Wolfram et Hart.
(Lorne fait oui de la tête)
Gunn : Oh, mais - mais pourquoi
? Je pensais que Cordy était leur cible.
Angel : Ils ont du savoir
que Lorne l'a lue.
Gunn : Oh attend, alors
tu dis que la petite danse chez Connor était un piège ?
Angel : Et on est tombé
dedans comme une meute de renards. Ils n'étaient pas après
Cordy, ils étaient après ce que Lorne a vu quand il l'a lue.
Fred tamponne sa blessure
avec un tissu : Ils l'ont aspiré de sa tête ?
Lorne : Mm-hmm.
Angel : Combien ? Qu'est-ce
qu'ils ont eu ?
Lorne : Ils avaient - ils
avaient un démon. Je - je ne voulais pas parler. Et la chose a creusé...à
l'intérieur. Et a sorti Cordy.
Angel : Lorne, combien ils
ont eu ?
Lorne : Tout.
Fred : On s'est fait avoir.
Gunn : Par Wolfram et Hart
ou Wesley. C'est lui qui s'est montré avec le bon bout pour Junior.
Comment est-ce qu'on sait si ce n'est pas lui qui joue avec nous ?
Angel : On ne sait
pas. Mais ce qu'on sait c'est que Wolfram et Hart peut maintenant en savoir
plus sur le destin de Cordy et le truc des ténèbres que nous.
Et ça c'est un problème.
APPARTEMENT DE LILAH :
Il y a un coup à
la porte. Lilah regarde qui c'est, puis ouvre la porte. C'est Wesley.
Lilah : Ooh. De passage.
Quelle surprise.
Wes : Ah bon ?
Lilah : Eh bien, que ça
t'ait pris tellement longtemps, ouais.
Wes entre : Tu as joué
avec moi.
Lilah : Tu as joué
toi-même.
Wes : Au téléphone,
tu voulais que je l'entende pour que je le dise à Angel.
Lilah : Volonté libre.
Lève les yeux.
Wes : Lilah...
Lilah : Je faisais juste
mon boulot. C'est toi qui a décidé de prendre ce que tu as
surpris et de le donner aux gentils. Alors avant que tu deviennes furieux,
décide de qui tu es vraiment fou.
Wes (soupire) : Quel était
le vrai plan ?
Lilah : Disons juste, j'aurais
pu avoir le cerveau de Lorne dans une jarre, mais je l'ai laissé
dans sa tête parce que c'est un ami à toi.
Wes : Qu'est-ce que c'est
supposé faire ? Me calmer pour te faire confiance à nouveau
?
Lilah : Si j'avais pensé
que tu me ferais confiance, je n'aurais jamais joué avec toi comme
ça.
Wes : C'est jamais simple,
non ?
ATTIQUE DU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE :
Cordy dort dans le lit.
On voit que Connor est assis à la fenêtre avec la tête
posée contre le mur.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Dans sa chambre, Angel se
tient aux portes du patio. Sa chambre est vide, comme son lit. Angel pose
sa tête contre le mur, imitant l'attitude de Connor dans la scène
précédente.
FIN