Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Fred : Précédemment
dans Angel.
Femme : Fred a disparu il
y a cinq ans. Ils ne l'ont jamais retrouvés.
Wesley : Cordy a été
aspirée dans le portail. Elle est dans la dimension de l’Host.
Fred : Ils se servent de
toi comme esclave.
Fred : Un beau garçon.
Qui m'a sauvée des monstres.
Cordy : Alors - on se connaît
?
Angel : Ouais. Vraiment
bien.
Fred : Sans vouloir faire
film de la semaine, je crois que tu pourrais être amnésique.
Angel : Je crois qu'il y
a un moyen de s'en sortir. Chante une chanson.
Fred : Pour que Lorne puisse
te lire.
Gunn : Tu chantes. Il voit
ton avenir.
Cordy chante : Parce que
le grand amour de tout...
Lorne : Super ! Ca suffit
!
Angel : Qu'est-ce que tu
as vu ?
Lorne : Pars !
Angel : Si c'est si mauvais,
je dois savoir !
Lorne : C'est si mauvais.
Le mal arrive, Angel, et - il a prévu de rester.
Lilah au téléphone
: Vous êtes sûr que c'est elle ? Préparez une équipe
d'extraction.
Wesley : Wolfram & Hart
a prévu d'extraire Cordelia, et je doute que ton garçon soit
capable de les arrêter.
Le gang d’Angel Investigation
empêche le commando de Wolfram & Hart de capturer Cordy.
Angel : On devrait sûrement
te ramener à la maison.
Cordy : En fait - j'aimerais
rester ici - avec Connor.
Fred : Oh mon dieu !
Angel : Lorne ?
Fred : Il est en vie ?
Angel : Qui a fait ça
?
Lorne : W... - W...
Angel : Wolfram et Hart
?
Gunn : Mais pourquoi ?
Angel : Ils ont du savoir
que Lorne l'a lu. Ils n'étaient pas après Cordy. Ils étaient
après ce que Lorne a vu quand elle a chanté.
Wesley : Tu as joué
avec moi.
Lilah : Volonté libre.
Lève les yeux.
Wesley : Lilah.
Lilah : C'est toi qui a
décidé de prendre ce que tu as surpris et de le donner aux
gentils.
Angel : Combien ils en ont
eux ?
Lorne : Tout.
Prologue
Los Angeles, la nuit.
Le cri d'une femme retentit
dans les couloirs sombres de l'hôtel Hypérion.
Fred crie encore et se jette
dans les bras de Gunn dans leur chambre d'hôtel.
Gunn : Ah ! Ca c'est ma
nana ! (Gunn la couche) D'accord. Pose ce truc. Laisse moi regarder.
Fred lui tend un magazine.
Fred : Page dix-neuf. C'est
pas un gros article. Pas comme si c'était mis en vedette ou autre
chose.
Gunn : Compris. 'Super symétrie...
Fred : '...et sous-espace
P-dimensionnel' par Winifred Burkle. - T'as pas besoin de le lire.
Gunn : Bien sûr que
je vais le lire. Tout de suite.
Gunn s'assoie dans le lit.
Fred s'assoie à côté de lui.
Gunn : Dans la théorie
de la super corde multidimensionnelle - euh - les échelles de distances
interverties par la T-dualité appliquée et éthérée...
Fred commence à grimper
sur les genoux de Gunn et l'embrasse.
Gunn : ...les théories
hétérotiques. Les images sont...
Ils retombent sur le lit
et Gunn jette le magazine de côté.
Gunn : Bien.
Ils commencent à
rouler sur le lit, s'embrassant.
Lorne : Ah, donne le moi,
douceur. Juste là.
Lorne s'allonge sur le lit,
un pansement couvrant le trou dans sa tête. Angel pose un plateau-repas
sur le lit.
Angel : Voilà. Comment
va ta tête ?
Lorne : Détruite.
Ecoute. Je sais que j'ai été un tout petit peu nerveux ces
derniers temps, mais - est-ce que j'ai entendu un cri ?
Angel : Oh, c'est juste
Fred. Je crois que c'est un truc du Texas.
Lorne mange un peu de soupe,
puis pose le plateau sur le côté.
Lorne : Eh bien, c'est beaucoup
trop Sturm et Dang pour mon appétit. Cordelia habitant avec ton
rejeton de l'enfer - sans t'offenser - et le trou derrière mes cornes.
Angel : Et tu es sûrement
un peu au bord à cause de tout ce truc de 'traîner vers Bethehem'.
Lorne : Non.
Angel : Non ? C'est bien,
parce que...
Lorne : Désolé.
J'ai sauté une étape. Ce 'non' était celui qui vient
après que tu me demandes de lire Cordy de nouveau.
Angel : Je n'allais pas
- te demander ça immédiatement. J'allais le faire subtilement.
Lorne : Je l'apprécie,
tarte au sucre, vraiment, mais - la réponse est non. Je ne suis
pas un champion. Je suis juste un démon normal, anciennement chanteur
de karaoké.
Angel : Tu as vu quelque
chose. Si on savait ce que c'était...
Lorne : Wolfram et Hart
seraient de nouveau après moi. Et peut-être qu'ils ne s'arrêteront
pas avec un peu de matière grise.
Angel se détourne
: J'écoute.
Lorne : Hey, la mort ne
me semble juste pas bonne. J'aurais voulu te dire ce qui arrivait et quand,
mais...
Angel se tient sur le seuil
de la porte dans le couloir.
Lorne : Quand tu as dis
'écouter' tu ne parlais de moi. Tu as entendu quelque chose, non
?
Angel : C'est sûrement
juste Fred.
Lorne tâtonne une
petite hache en-dessous de la couverture le couvrant.
Angel sort dans le couloir.
Lorne : Je surveille tes
arrières.
Angel entend les bruits
de quelqu'un qui bouge et les traque jusqu'à la chambre où
il a mis les affaires de Cordy.
Il ouvre doucement la porte
et voit quelqu'un fouillant dans un carton des affaires de Cordy. Angel
jette la personne contre le mur. C'est Connor.
Angel : Oh. Salut. (s'éloigne
de Connor) Désolé.
Connor remet sa chemise
en place : J'ai l'habitude.
Connor prend un des cartons
et le pose sur la table.
Angel : La porte est toujours
ouverte, Connor. Tu n'as pas besoin de te faufiler.
Connor mettant des affaires
dans le carton : Cordy voulait quelques unes de ses affaires.
Angel : Comment - va t'elle
? Cordy. Quelque chose lui est revenu ?
Connor : Rien à propos
de toi.
Angel : Elle est seule maintenant
? Parce que...
Connor : Elle est en sécurité
! Je peux prendre soin de Cordelia. - Je peux y aller ?
Angel : Bien sûr.
Désolé.
Connor passe à côté
d'Angel, portant le carton.
Angel : Attend ! Tu devrais
prendre ses chaussons. (les met dans le carton de Connor) Elle a toujours
très froid aux pieds.
Connor : Je sais. Elle pique
toujours les couvertures.
INTRODUCTION
L’Hypérion de jour.
Angel descend doucement
les escaliers du hall, les mains dans les poches. Il passe à côté
des pieds de Gunn dépassant du canapé.
Gunn : Tu ne rentreras pas
là-dedans.
Angel regarde vers la fenêtre
du bureau et voit Fred ayant une conversation mouvementée avec Lorne.
Gunn : Cette fille m'a gardé
éveillé toute la nuit. Elle est incontrôlable.
Angel : Plus que j'ai besoin
de savoir.
Fred remarque Angel et sort
en courant du bureau.
Fred : Est-ce que Charles
t'a dit ?
Angel : Il - il ne l'a pas
décrit.
Fred : J'ai été
demandée pour présenter mon article à l'institut de
physique ! Le sous-espace P-dimentionnel a toujours été une
zone fascinante, mais n'imaginez pas qu'il y ait tellement d'intérêt.
Je peux m'entraîner pour mon discours avec toi ? Je crois que Lorne
est un peu tombé en panne.
Fred retourne en courant
dans le bureau.
Lorne prend une autre gorgée
de sa boisson : Oh, ouais. On est de retour.
Gunn à Angel : Ca
- toute la nuit. (un petit sourire apparaît sur le visage de Gunn)
Enfin… surtout ça.
Angel : Je ne savais pas
que Fred s'était replongée dans la physique.
Gunn : Ouais. Je ne crois
pas qu'elle voulait que quelqu'un le sache. Je crois qu'elle avait peur
de perdre la main.
Angel : Hmm. Elle a l'air
d'avoir surmonté ça.
Ils suivent Fred dans le
bureau.
Angel s'assoie à côté
de Lorne, pendant que Gunn se met contre le mur derrière eux.
Fred : C'est rien de gros,
vraiment. Juste une petite percée dans les quantiques de particules.
Une sorte d’emphase. Sûrement réfutée dans peu de temps.
C'est juste - j'avais l'habitude de rêver que je trouverai un concept
révolutionnaire, et - oh, c'est bête.
Angel : Ca n'a pas l'air
bête.
Fred : Je - je crois que
je voulais que tous les gens que je vois - je voulais qu'ils me voient
aussi. Et puis j'ai été aspirée dans Pylea, et, eh
bien, quand tu es une vache esclave tu ne veux pas franchement que quelqu'un
te voit.
Gunn : Tout le monde te
verra maintenant.
Fred regarde Gunn, les yeux
grands ouverts. Elle respire profondément et regarde ses billets.
Fred : Je dois m'entraîner.
- Vous - vous serez là ?
Gunn : Pour t'encourager.
Non ?
Lorne fait une grimace.
Angel regarde le bureau devant lui (perdu dans ses pensées ?) Gunn
regarde leurs dos, pendant que Fred regarde d'Angel à Lorne, remuant
sur ses pieds.
Lorne : Ah, le petit mioche
a fait une visite à minuit hier soir.
Fred : Connor était
là ?
Gunn : J'espère que
tu ne vas pas m'embrasser ou te réconcilier, parce que ce...
Angel : Il prenait quelques
affaires pour Cordy.
Fred s'assoie sur le bord
du bureau.
Fred : Elle essaye juste
de rassembler les morceaux. Ca marchera et tout ira pour le mieux.
Angel la regarde.
Fred : C'est vrai ! Cinq
ans de torture insupportable et d'angoisse mentale de côté,
si je n'avais pas été aspirée dans ce portail, je
n'aurais jamais trouvé ma théorie sur la compactification
des cordes.
Gunn : Exactement. Parce
que, vous savez, les cordes ont besoin - de se compactifier.
Angel et Lorne regardent
de Gunn à Fred, qui pressent les lèvres ensemble (pour avoir
l'air honnête ?)
Wesley est assis devant sa
table de salon et lit un magazine. Il y a un coup à la porte. On
frappe encore avant qu'il détourne ses yeux de l'article. Il regarde
sa montre alors qu'il se lève et se dirige vers la porte.
Lilah se tient là
en tenant une boîte avec un ruban.
Lilah : Surprise.
Wesley : Un pot-de-vin.
Comme c'est attentionné.
Lilah lui tend la boîte
et passe à côté de lui, enlevant sa veste.
Wesley : Non, ça
ne peut pas être un pot-de-vin. Ca doit être un piège.
Lilah lui souriant : Ca
ne peut pas juste être - un cadeau ?
Wesley la regarde.
Lilah : Ouvre le.
Wesley le pose sur la table
et l'ouvre, pendant que Lilah le regarde de près, souriant encore.
Wesley sort le casque d'une armure médiévale.
Lilah : On a l'air de donner
des coup de têtes récemment. Maintenant tu as l'avantage.
Wesley examine le casque.
Wesley : Ca a du coûter
une fortune.
Le sourire de Lilah s'agrandit
et elle se rapproche de Wesley.
Lilah : Oui.
Elle enlève le casque
des mains de Wesley, le remet dans la boîte, puis fait courir ses
mains sur le torse de Wesley.
Lilah : Ca va te prendre
- des heures - pour me remercier correctement.
Lilah l'embrasse doucement.
Wesley l'embrasse en retour.
Lilah : Heureusement que
j'ai pris mon après-midi.
Lilah va vers les boutons
de sa chemise, mais Wesley prend ses mains et les tient fermement.
Wesley : En fait je dois
partir.
Lilah le regarde alors qu'il
s'éloigne d'elle et décroche sa veste d'un crochet pour aller
à la porte. En chemin Wesley se retourne vers elle.
Wesley : Mais merci, Lilah,
pour le cadeau.
Lilah le regarde partir,
puis pousse un soupir, secouant doucement la tête. Elle prend le
papier qui couvrait le casque et voit le magazine - ouvert sur 'Super Symétrie
et Sous-espace P-Dimensionnel' de Winifred Burkle.
La caméra passe sur
une photo de Fred et Gunn habillés pour le ballet épinglée
au mur. Sur une photo de Cordy et Wesley avec une petite étiquette
disant 'moi & Wesley', sur une photo d'un couple intitulée 'mes
parents'. Sur Cordy épinglant une photo d'elle et Lorne souriant
à l'appareil.
Cordy scrute son ouvrage.
Cordy : Voilà. Presque
fini.
Elle va vers le bureau et
regarde dans le carton que Connor lui a ramené de l'Hypérion.
Cordy : Connor ?
Connor : Ouais ?
Cordy : Comment ça
se fait qu'il n'y ait pas de photo d'Angel ?
Connor entre dans la pièce,
les cheveux mouillés, en train de mettre sa chemise.
Connor : Ah. - J'en n'ai
pas vu.
Cordy : Hmm. Eh bien, ça
va. Tu as pris tous les autres trucs importants.
Elle sourit alors qu'elle
lève un pied pour montrer qu'elle porte ses chaussons. Elle sort
un morceau de tissu du carton et l'utilise pour couvrir une table ronde
dans la pièce.
Cordy : Apparemment je suis
une ménagère, parce que cet endroit commence à ressembler
à une maison.
Connor la regarde, puis
lace ses chaussures. Cordy regarde autour d'elle et soupire.
Connor : Quoi ?
Cordy : Rien. (hausse les
épaules) Excepté...(s'assoie sur le lit) Eh bien, je pensais
que je me sentirais différente. Je veux dire, j'ai mes photos et
mes chaussons et une succulente blouse en peau de soie, mais...(soupire)
Pourquoi est-ce qu'on dirait qu'il manque encore quelque chose ?
Connor regarde autour de
lui, voit une hache posée sur une coiffeuse. Il la prend et la tend
à Cordy.
Connor : De quoi ça
à l'air ?
Cordy : Euh - en bois.
Connor hausse les épaules
: Peut-être qu'il te manque l'action, la sensation de la mort. Tu
sais que tu étais une chasseuse de démons. (Cordy le regarde)
C'est vrai. Tu manques juste d'entraînement. Ca reviendra vite, pourtant.
Je peux t'entraîner.
Connor s'éloigne.
Cordy dit après lui
: Qu'est-ce que je devrais porter ?
Los Angeles, la nuit.
Gunn met les billets de
Fred en ordre et les lui redonne alors qu'ils montent dans un ascenseur
de l'institut.
Fred : Merci.
Ils sortent de l'ascenseur
et passent dans une foule d'académiciens.
Fred : Au moins je me souvenais
de l'uniforme.
Gunn : Tous ces gens sont
là pour te voir ?
Fred : Je suis une oratrice
mineure. Oh, mon dieu !
Fred va vers la liste des
orateurs.
Fred : Je suis entre Ed
Witten et Brian Greene ?
Fred regarde vers Gunn et
Angel, qui se regardent, puis la regardent de nouveau.
Fred : Je pensais à
Nomar Garciaparra et Sammy Sosa.
Gunn siffle.
Angel : Fred a sauté
les mineurs et est allé droit au spectacle.
Fred : Ca ne peut pas être
juste. Quelqu'un a du faire une erreur !
Gunn : Ecoute - tous ces
trucs sur les particules et - ces trucs - ça va les souffler. Y
a pas de quoi s'inquiéter.
Fred : Eh bien - et si ma
théorie est fausse ? (remarque quelqu'un) Professeur Seidel ?
Seidel : Winifred ! (se
tourne vers une blonde) Laurie, je te rejoins au labo. (Laurie part) Tu
es là. Ca fait, quoi ? Deux ans, ou plus.
Fred souriant : Ouais. Plutôt
le 'ou plus'. Wow. C'est super de vous voir. (son sourire s'efface) Vous
allez - être là-bas ?
Seider : Je te présente.
Je devais lutter pour avoir la chaise du département de l'honneur.
Fred : Oh.
Seidel : Winifred, tu as
fait un travail génial. Tu n'as vraiment pas de quoi t'inquiéter.
Gunn éclaircit bruyamment
sa gorge.
Fred : Oh, ah, ce sont mes
amis : Charles et Angel.
Gunn et le professeur se
serrent la main.
Gunn : Hey.
Angel et le professeur se
serrent la main.
Angel : Bonjour.
Fred : J'allais être
une majeure en histoire, et puis j'ai suivi les cours de physiques du Professeur
Seidel, et, eh bien...
Seidel : Winifred est une
naturelle. A la fin du premier semestre elle donnait la chair de poule.
Gunn : Vous devriez la voir
maintenant ! Un crochet du droit meurtrier.
Fred : Ce sont de faibles
particules massives interactives.
Gunn : Oh, ouais, ah, je
plaisantais.
Seidel : Tu te souviens
de ces travaux pratiques sur les Higgs Scalars ? Je me souviens encore
que tu prenais la déferlante de la symétrie spontanément.
Angel à Gunn : Tu
sais, c'est, euh, blindé. Je vais aller essayer de garder quelques
sièges.
Seidel à Fred
: Pourquoi tu ne passerais pas au bureau. J'adorerais parler de ton article.
Fred : Demain - c'est trop
tôt ?
Seidel : Demain c'est parfait.
J'ai quelques questions sur le fait que les modèles de Kaluza-Klein
aillent avec ta théorie.
Gunn regarde le professeur
s'en aller en pleine conversation.
Fred : Oh, ok, parce la
régularisation des cordes est une chose un peu vitale pour ce que
je propose...
Angel met son manteau sur
le dos de l'un des sièges de l'auditorium bondé.
Un type portant un t-shirt
de BD cogne dans son bras avec le paquet qu'il tient alors qu'il s'assoie
à la rangée derrière Angel.
Gars : Oh, désolé.
Angel regarde dans la pièce
alors qu'il s'assoie et remarque Wesley s'asseyant dans le fond de la salle.
Le Professeur et Fred arrivent
d'un côté, suivis par Gunn. Seidel s'arrête vers un
type en costume.
Seidel : Oh, Docteur Shepherd,
je voudrais vous présenter une des mes meilleures élèves,
Winifred Burkle.
Fred : Bonjour.
Gunn regarde le groupe un
moment puis va vers la rangée où Angel est assis.
Shepherd : Bien sûr.
J'ai lu votre article. Intriguant. Content de vous avoir rencontré.
Seidel emmène Fred
dans la rangée.
Gunn tend sa veste à
Angel alors qu'il s'assoie à côté de lui.
Gunn : Ecoute, mec, je vais
avoir besoin d'une traduction simultanée pour ce truc. Tu sais,
comme le président avec les russes, mais donne moi juste l'essentiel.
Angel : Pas de problème.
Bien sûr, je n'ai aucune idée ce dont elle parle.
Gunn : Tu vas dire ça
à Fred ? Si elle pense qu'on est tous les deux stupides, je vais
pas m'en sortir.
Les lumières diminuent
alors que le professeur marche vers le podium, suivi par Fred.
Seidel : Il y a eu tellement
de récentes finesses dans la théorie des cordes, mais beaucoup
sont si élégamment liées ensemble par des fils disparates
comme celle que vous allez entendre ce soir. Comme une élève
Winifred Burkle l'a démontrée avec une rigueur intellectuelle
remarquable.
On voit Gunn qui sourit
alors qu'il regarde la scène. Puis Wesley avec un petit sourire
sur son visage aussi.
Seidel : Son travaille continue
d'illustrer les plus hauts standards de l'excellence de l'académie.
Lilah entre dans le hall
arrière. Angel tourne la tête et la voit regardant autour
d'elle.
Seidel : Mesdames et Messieurs,
c'est un honneur pour moi de vous présenter Winifred Burkle.
Des applaudissement alors
que Fred monte sur le podium.
Fred : Merci professeur.
Fred met ses lunettes, éclaircit
sa gorge et regarde ses billets.
Fred : Celui là dit
juste 'commence par une blague'. Mais - j'ai oublié d'en chercher
une. Mais il est possible que ma théorie s'occupe de ça.
Des rires polis.
Fred : Il y a, hum, il y
a plusieurs théories dimensionnelles, et pendant que chacune produit
des finesses, les chercheurs ont longtemps cherché une théorie
unifiante.
Lilah repère Wesley,
les yeux rivés sur la scène.
Fred : Une qui pourrait
s'occuper du comportement des petites particules subatomiques, et les plus
grandes forces de la nature. Si l'espace temps peut passer par le réarrangement
massif de sa structure, ce dont je le crois capable, le déchirement
et la reconnection s'accordant à une disposition prédéterminée...
Angel voit alors Lilah sortir
son portable et quitter le hall.
Fred : ...alors la T-dualité
permettrait la compactification des dimensions spéciales de l'espace.
En considérant les propriétés non-perturbatrices de
la théorie des super cordes. En D-Branes, surtout comme il est appliqué
dans les conditions limitées de Dirichlet avec une ouverture des
cordes qui sont t-transformées, ce qui...
Les gens commencent à
remarquer un trouble se formant au-dessus de Fred.
Fred : ...en passant mène
à la conclusion que les cordes peuvent seulement se terminer en
P-dimensionnel dynamique...
Fred remarque l'agitation
se répandant dans le hall et regarde ce que tout le monde fixe.
Au dessus de Fred, il y a une sorte de trou qui se forme dans l’air. Dans
cette sorte de trou, il y a un tas de serpents comme des tentacules, chacune
se terminant par des becs pleins de dents. Ils attrapent Fred, pendant
que Seidel se baisse rapidement. Gunn et Angel sautent de leur sièges
et vont vers la scène alors que Wesley se lève aussi de son
siège à l'arrière du hall.
Gunn : Fred ! Non !
Pause
Fred crie alors que les tentacules
enroulées autour d'elle essayent de la lever vers le trou. Gunn
s'agrippe à une des jambes de Fred. Angel poignarde le monstre avec
le pied du micro.
Gunn : Tiens-bon bébé.
Je te tiens !
Wesley avance dans la masse
vers la scène.
Le type au t-shirt de BD
qui était assis derrière Angel et Gunn prend des photos du
monstre avec un petit appareil, un grand sourire sur le visage.
Gunn : Tiens bon !
Une tentacule s'enroule
autour du cou d'Angel et le soulève du sol.
L'ado prend encore des photos.
Angel : Ouais. Un vampire,
étranglé. Ca marche pas.
Angel va vers sa botte et
en sort un couteau. Il coupe la tentacule qui le tient. Alors qu'il se
libère, le monstre pousse un cri et recule, lâchant Fred.
Fred et Gunn tombent par terre, Gunn la tenant fermement.
Wesley, poignard en main,
s'arrête alors que le trou se referme derrière le monstre.
Gunn : C'est fini, bébé.
Tu vas bien.
Lilah roule dans le parking
dans une Mercedes décapotable argent. Soudainement le toit est déchiré.
Lilah s'arrête et en hésitant sort sa tête par le trou.
Angel : C'est cool. Le toit
est juste descendu.
Lilah se remet dans son
siège, puis sort de la voiture.
Lilah : Hey, si c'est à
propos du joyeux démon vert, j'aurais pu le tuer, mais est-ce que
j'ai entendu un merci ?
Angel : Avant qu'on parle
de ça, si tu me disais pourquoi un portail est soudainement apparu
au-dessus de la tête de Fred juste après que tu aies rampé
hors de l'auditorium ?
Lilah souriant un peu :
La tragédie a frappé Gidget ? Vraiment ? Est-ce qu'elle est
allée dans cet endroit dans le grand ciel du Texas ?
Angel : Gunn et moi nous
sommes occupés de ça. Bien sûr si nous n'avions pas
été là, je suis sûr que ton bon copain Wesley
serait vite venu.
Lilah : Allez. Si je voulais
tuer la brindille, est-ce que je le ferais dans une pièce pleine
de gens et puis faire une fuite bien visible pour que j'ai l'air super
visible ?
Angel : Rajoute la bande
de cassette, ça ressemble à du cru de Wolfram et Hart. (Lilah
hausse les épaules) Sauf que cette fois quelqu'un d'autre mérite
le crédit.
Lilah : Tu es rapide.
Lilah retourne vers sa voiture.
Angel rentre rapidement sa tête dedans avant qu'elle ne puisse fermer
la porte.
Angel : A propos de Lorne,
on en discutera bientôt.
Lilah : Tu sais, Angel,
venant de toi, les menaces oisives sont tellement - eh bien - oisives.
Angel passe une main à
travers le trou dans le toit de la voiture et agite ses doigts devant le
visage de Lilah.
Angel : Tu te souviens quand
j'ai à moitié déchiré ta voiture ?
Lilah démarrant la
voiture : Ouais. Le coup de Hulk.
Lilah part en faisant crisser
ses pneus. Angel la laisse partir.
L’Hypérion, de nuit.
Gunn roule dans le lit et
se réveille quand la place à côté de lui est
vide.
Gunn s'assoie : Fred ?
Fred est dans un coin, écrivant
sur le mur, et se parlant à elle-même.
Fred : P contre NP, où
NP est dans un temps non déterminé polynomial. C'est NP.
Temps perdu. Temps passé.
Gunn arrive derrière
elle : J'ai jamais aimé la peinture ici. Hey, allons - redécorer
l'endroit, le rendre vraiment à toi.
Fred se détourne
du mur tenant sa gorge avec une main.
Fred : J'étais juste
- Je ne pouvais pas dormir.
Gunn prend sa main et l'enlève
doucement de sa gorge.
Gunn : Fred, les démons,
les portails - ça arrive. Ca ne veut pas dire que tu vas retourner
à Pylea.
Fred : Chaque fois que je
ferme les yeux je le vois. Comme si ça arrivait sans arrêt.
Gunn : Je sais, bébé.
Fred passe à côté
en remettant sa main à son cou.
Fred : Cinq ans à
se cacher dans les cavernes et à se battre pour de la nourriture,
en portant ce collier. Tu ne sais rien ! Tu ne pourrais pas.
Gunn : Tu ne retourneras
jamais dans cet endroit. Tu es en sécurité maintenant.
Fred : J'étais en
sécurité dans la bibliothèque jusqu'à ce que
j'ouvre ce livre et lise ces mots, et puis bam ! J'étais balancé
à travers les dimensions.
Gunn : Retourne au lit.
D'accord ? Tout changera demain matin.
Fred : Matin ? Comme demain,
comme maintenant est aujourd'hui, ce qui veut dire...
Gunn retourne doucement
au lit emmenant doucement Fred avec lui.
Gunn : Tu vas parler à
ton ami le professeur comme tu l'as prévu parce que rien n'a changé.
Fred : Si ! Il était
là ! Il a vu le... - Il pense sûrement...
Gunn : Que tu es incroyablement
brillante. Comme je le pense.
Fred retourne dans le lit
: Il ne peut pas me voir. Pas comme ça.
Gunn vient à côté
d'elle : Il n' y a rien de mal avec toi. Comme ça ou d'une autre
façon.
Fred : Ouais, pour toi,
peut-être.
Gunn : Ecoute. Vas-y. D'accord
? Oublie tout ça et parle de cordes et de n'importe quoi. Angel
et moi on va s'occuper de tous ce truc de portail démoniaque. Pas
de problème.
Gunn embrasse son épaule
nue puis se pelotonne pour la tenir.
L’Hypérion, de jour.
Gunn descend les escaliers
et voit Angel debout devant des rangées de chaises installées
dans le hall.
Gunn : Super. Ma copine
n'est pas la seule à redécorer.
Angel montre une chaise
: Tu étais là.
Gunn s'assoie : Ok. - Qu'est-ce
qu'on fait ? On joue aux chaises musicales ?
Angel regarde à côté
de Gunn et soudainement le hall avec ses chaises se change en hall et les
gens assis autour et derrière Gunn. On peut entendre faiblement
la lecture de Fred du podium de la scène.
Angel montrant : Un type
ringard. - Un vieux type ringard. - Une fille en noir ici.
Toutes les personnes sauf
celles qu'Angel a nommé disparaissent de leur sièges.
Gunn : Ok. Passionnant -
en quelques sorte. Comme ça se fait que tu n'aies jamais sorti ce
tour de parloir avant ?
Angel : C'est pas un réflexe
automatique. Ca m'a juste frappé quand j'ai vu Lilah.
On voit Lilah passer son
coup de fil.
Gunn : Attend. Lilah était
là ? C'est pas vraiment une surprise en pensant que c'est elle qui
a ouvert le portail.
Angel se concentre sur Lilah.
Il la voit regarder vers Wesley.
Angel : Elle épiait
juste Wesley.
Gunn : Wesley ? Il est venu
pour voir...
Angel regarde là
où le garçon ringard avec le t-shirt de BD est assis.
Angel : Il attendait.
Gunn : Wesley ?
Angel : Le type dans la
deuxième rangée, le siège du milieu. Le type qui porte
un t-shirt qui dit 'Thwack !'.
Angel se tourne vers la
scène derrière lui où les tentacules sont sorties
du portail, puis de nouveau vers l'ado.
Angel : Il avait un appareil
photo.
Gunn se lève de la
chaise. Le hall ayant de nouveau son apparence normale.
Gunn : Je crois savoir où
le trouver.
Angel : Whoa, whoa. Ho,
ho ! Attend. La lumière du jour. J'ai besoin d'un manteau.
Gunn : Eh bien, c'est bon.
Parce que quand ma copine n'est pas contente...
Gunn criant au visage de
l'ado : ...Je ne suis pas content !
Gunn claque le type contre
un stand de BD.
Ado à Angel : Il
va me frapper ?
Gunn : Pense à Daredevil
un quatre-vingt un. Je suis Bullseye, tu es Electra. Un meurt, un gagne.
T'as compris ?
Ado : Ouais. Mais on écrase
un peu les Dark Horses.
Gunn l'écarte du
stand de BD et le lâche.
Gunn : Tu prenais des photos
de ma copine. Pourquoi ?
Ado : Parce que le plafond
avait l'air de se déchirer !
Angel : Pourquoi tu étais
là ? Tu traînes toujours avec les physiciens ?
Ado : Je voulais voir si
c'était vrai, si elle était vraiment l'un des leurs. Vous
savez, l'un des élèves qui disparaît.
Gunn : L'un des ?
Fred et le Professeur passent
une porte dans le labo de l'université.
Fred : Pylea était
une dimension de l'enfer, en fait. Pas aussi mauvaise de Quor-toth, mais
- si Angel et Gunn et les autres ne m'avaient pas sauvée, je serais
sûrement morte à l'heure qu'il est.
Seidel : Winifred, je suis
un physicien théorique, complètement ouvert aux idées
d'autres dimensions, mais - tu les nommes.
Fred : Je sais. Ca m'a pris
du temps pour y croire aussi, et - j'y étais.
La blonde qui était
avec le professeur dans le hall se tient devant une des machines. Fred
la remarque pour la première fois.
Seidel : Tu connais Laurie
Drummond, non ?
Fred : Tu étais le
TA pour les hautes énergies physiques.
Laurie : Je le suis encore.
On est pas tous des génies.
Seidel : Je serais perdu
sans Laurie.
Laurie : Pas de quoi.
Fred lui sourit et suit
le professeur dans son bureau. Seidel ferme la porte puis va vers un cabinet
de rangement.
Seidel : J'ai un petit quelque
chose pour toi.
Fred regarde la liasse de
papier qu'il lui tend.
Fred : Oh. Le dernier test
que j'ai pris avant... - A moins ?
Seidel : Eh bien, j'aurais
donné à un autre élève un A plus, mais avec
toi - Je dois utiliser un standard différent.
Fred : C’est maintenant
qu’il me le dit.
Seidel s'assoie au bord
du bureau : J'aurais aimé une autre issue. Pour t'enseigner. Tu
as un don qui ne devrait pas être gâché.
Fred : Ca - ça fait
tellement longtemps. Je veux dire, écrire l'article c'était
génial, mais - j'ai une autre vie maintenant.
Seidel : On dirait que c’est
une vie dans laquelle tu es tombée, pas que tu as choisie.
Fred : Je crois qu'elle
m'a un peu choisie.
Seidel : Maintenant, je
ne sais pas - ce que j'ai vu hier. Il y a des études sur la suggestion
du subconscient, l'hystérie de masse. Mais je sais ce que je vois
maintenant.
Fred : Vraiment ?
Seidel : Une jeune femme
vraiment talentueuse, qui mérite de vivre dans le monde qui lui
est du.
L'ado traverse un rideau
perlé dans le magasin où Gunn attend au comptoir pendant
qu'Angel lit une BD.
Ado : Vous savez comment
c'est les gars. Comme quand vous entendez des trucs de l'ami d'un ami camarade
de chambre. Vous ne savez pas s'ils se passent vraiment.
Gunn : Comme l'histoire
avec la fille, le chat et le beurre de cacahuètes.
Angel : Celle là
est vraie. (Gunn le regarde) Longue histoire.
Ado : Ouais, comme, tu es
Angel, non ? Il y a pleins de forums sur toi dans les chats, mec ! Qui
savait que, en fait, tu existais ?
Gunn : Les disparitions
?
Ado : Ah, soi-disant il
y en avait trois avant ta copine et une depuis.
Angel : Qu'est-ce que tu
sais ?
Ado : Juste des rumeurs.
C'est tous des scientifiques, comme si c'était pas vos kidnappings
de tous les jours. Hey, peut-être que je peux vous aider les gars.
Etre votre Interne.
Gunn : On est remplis d'internes.
Mais la sonnette du décodeur est dans le mail.
Gunn commence à partir
et Angel le suit.
Angel : Ils parlent de moi
dans les chats ?
Fred feuillette sa copie
de test. Seidel sort un libre d'une étagère derrière
son bureau.
Seidel : Tu devrais vraiment
lire 'Quantum Cryptographie'.
Laurie ouvre la porte du
bureau.
Laurie : Professeur Seidel,
l'oscillateur est de nouveau tordu.
Seidel : Je viendrais regarder
ça. (A Fred) Tu voudrais bien me donner ton numéro ? Je ne
veux pas de nouveau perdre ta trace pendant six ans.
Fred rit alors que le Professeur
fouille dans les affaires sur son bureau.
Seidel : Tu ris. J'ai un
système.
Seidel sort du bureau. Fred
fait le tour du bureau pour écrire quelque chose sur le papier que
le professeur a sorti pour elle.
Fred va voir les titres
des livres sur l'étagère.
Fred : 'Plasma et Turbulence
de Fluide' avec les livres de Nutrino ? C'est vraiment - faux.
Fred sort le livre et l'ouvre.
A l'intérieur il y a des symboles et des graphiques archaïques.
Elle tourne quelques pages et arrive sur une illustration qui ressemble
beaucoup au monstre qui est venu par le trou dans le hall.
Elle entend la voix de Seidel
venant de l'extérieur.
Seidel : Je te rejoins là-bas.
J'ai quelque..
Fred remet rapidement le
livre sur l'étagère et se retourne alors que le professeur
rentre dans le bureau.
Gunn marche derrière
Angel, qui regarde des trucs sur l'ordinateur.
Gunn : J'aime pas ça,
mec. J'ai un mauvais pressentiment.
Angel se tourne et le regarde.
Gunn : Quoi ?
Angel : Là. La chose
que tous les élèves ont en commun.
Gunn : Oliver Seidel. Comme
le type avec qui elle est en ce moment.
Gunn se tourne pour sortir
en courant du bureau et rentre presque dans Fred se tenant juste à
l'extérieur de la porte.
Gunn : Fred. Dieu merci.
Ecoute, il y a quelque chose qu'on doit te dire. Le portail...
Fred : C'était le
professeur Seidel.
Gunn : Ouais.
Fred : Et il l'a déjà
fait avant.
Angel : C'est vrai. Il y
en a des autres.
Fred : Non. A moi. C'est
le salopard qui m'a envoyé sur Pylea.
Gunn : Quoi ?
Angel : On va coincer ce
gars.
Gunn : Compte là
dessus. Il va payer.
Fred : Non. Il va mourir.
Pause
Gunn : Qu'est-ce que tu
veux dire par mourir ?
Fred : Je ne le sais pas
encore - mais il va y avoir de la souffrance.
Fred ouvre le cabinet d’armes.
Fred : La hallebarde pourrait
aller.
Fred la prend et fait des
mouvements de poignard avec alors qu'elle se retourne vers Gunn et Angel,
qui sursautent un peu.
Fred : J'ai agi comme si
j'étais débile en parlant des autres dimensions. Pylea, jamais
entendu parler. Bien ! Qui est pour une petite correction au fléau
? Ca prendrait du temps ?
Angel : Des heures si tu
le fais bien. (Fred prend un fléau dans le cabinet et le fait
tourner) Sans te dire que tu devrais le faire (Angel se lève et
éloigne prudemment le fléau d'elle) du tout. - Jamais.
Fred : C'est un tueur. Et
il est juste assis là en train de sourire, en me disant que j'ai
un tel don et comment il veut m'enseigner. Oh, ça sera une leçon,
de toute façon.
Gunn : Bon, Fred, calme
toi.
Fred : C'était mon
idole et il m'a envoyé en enfer. Dieu sait combien d'autre il n'a
jamais fait revenir, alors - alors bien sûr ! Je vais me calmer -
quand il sera mort !
Gunn : Fred, il y a quelques
années je me serais occupé de ce type moi-même. Mais
ça ? C'est pas ce qu'on fait.
Gunn essaye d'éloigner
la hallebarde de Fred mais elle se libère.
Fred : On tue des monstres
tous les jours.
Gunn : On aide les gens.
Fred, si tu fais ça, les démons avec qui tu vis n'auront
pas de cornes ou de dents, il seront le genre dont tu ne peux pas te débarrasser.
Fred : Tu te trompes.
Angel : Il a raison. Peu
importe ce que tu fais maintenant, ce n'est rien comparé à
ce que ça sera ensuite.
Gunn : Ce dont tu parles
va contre tout ce en quoi tu crois, tout ce qu'on croit. Fred, tu l'as
idolâtré, mais ne le laisse pas définir ce que tu es
maintenant.
Gunn tend sa main.
Gunn : Je peux avoir la
hache ?
Après un moment Fred
lui donne la hache.
Fred : Je suis désolée,
Charles. Je crois que j'ai un peu perdu pied.
Gunn : Tu veux à
boire ? Je pourrais faire un peu de chocolat.
Fred : Non. Merci. Je vais
juste - aller me coucher - pendant quelques jours.
Gunn regarde Fred monter
les escaliers, puis se tourne pour faire face à Angel.
Gunn : Alors qu'est-ce qu'on
va faire à ce type ?
Angel : Aucune idée.
Mais faisons le rapidement.
Gunn : On doit aller chez
lui avant que Fred ne change d'avis. Parce que la vengeance ? Ca peut devenir
moche.
Wesley va vers la table de
son appartement, ouvrant quelques bouteilles de bière.
Wesley : La vengeance -
c'est bon.
Fred : Angel et Gunn veulent
que je sois toute douce et légère. Mignonne petite Fred,
elle tendra l'autre joue comme une gentille fille. (Fred prend une bouteille
de Wesley et s'assoie sur le sofa) Je veux dire, ils ont vu ce dont le
professeur Seidel est capable ! Il a ouvert ce portail juste devant eux.
Wesley s'assoie devant elle
: Ils traitent ça d'une manière plus commode.
Fred : Tu étais là
?
Wesley : J'ai lu ton article,
j'ai vu que tu parlerais. C'était un article excellent. Quoique
je ne sois pas sûr de comprendre comment la répulsion de Pauli
soit tellement facilement inversée. - L'opinion de Layman.
Fred : Tu continues de suivre
ma trace.
Wesley : Oui. - Eh bien,
à propos de ce professeur Seidel, qu'est-ce que tu as en tête
?
Fred : A part la douleur,
je ne suis pas vraiment sûre. C'est pour ça que je suis venue
chez toi.
Wesley pose sa bouteille
et se penche en avant.
Wesley : Fred, tu sais que
tout ce qu'Angel et Gunn t'ont dit est vrai. La vengeance aura un prix
- et une fois que tu as agi, tu ne peux revenir en arrière. Tu devras
vivre avec tes actes pour toujours.
Fred : C'est un serial killer.
Wesley se lève :
Bon alors. (va vers ses livres) Je suis sûr qu'on trouvera - une
solution appropriée.
Fred vient voir au-dessus
de l'épaule de Wesley alors qu'il feuillette les pages. Wesley lui
jette un regard rapide.
Wesley : Ah, voilà
quelque chose d'intéressant. Une fois pratiquée en ancienne
Égypte.
Fred : C'est sa langue ?
Sonnerie de portable et
Fred le sort. Elle l'ouvre pour voir des symboles étranges sur l'écran.
Un vent commence à faire bouger ses cheveux et Fred lève
les yeux pour voir qu'un portail s'ouvre juste au-dessus d'elle et de Wesley.
Wesley attrape Fred, lâchant son livre, qui est aspiré dans
le portail, puis les jette tous les deux à l'arrière de son
sofa.
Leur roulade se mélange
dans celle de Cordy et Connor roulant par terre, Cordy finissant sur le
dessus.
Cordy : Merci.
Connor : De rien.
Il y a un grognement et
Cordy roule à côté de Connor. Connor attrape la botte
du vampire sautant sur lui et jette le vampire par terre. Se remettant
sur pied, Connor relève aussi Cordy, puis se tourne pour confronter
le vampire.
Le vampire entaille Connor,
mais Connor se redresse, s'agrippant à quelques tuyaux au plafond
pendant un moment avant de retomber et essayant d'embrocher le vampire.
Cordy : Je peux aider ?
Le vampire frappe Connor
sur le côté.
Cordy : Oh, ça fait
mal.
Cordy arrive avec sa hache.
Quand le vampire la fait voler de sa main elle enlève l'arme du
vampire de sa main, et le change en poussière en même temps.
Cordy regarde de son pieu
au nuage de poussière.
Cordy : J'ai fait ça.
J'ai fait ça. Oh ! C'est moi qui ait fait ça !
Elle se retourne et se jette
sur Connor, qui l'attrape pour l'étreindre.
Cordy rit alors qu'il l'a
fait tourner, puis se penche pour embrasser rapidement Connor sur la bouche.
Puis une deuxième fois, qui est un peu plus longue. Après
un moment Cordy s'éloigne, regardant Connor et mettant une main
à sa bouche.
L’Hypérion, de nuit.
Angel et Gunn sont dans
la chambre vide de Fred.
Gunn : Et je lui demande
si elle veut du cacao. Stupide !
Angel : Elle va le tuer.
Gunn : S'il ne la tue pas
en premier. Tu sais où elle est allée.
Angel : Ecoute, je suis
plus rapide.
Gunn : Vas-y. Je te rejoins
là-bas.
Angel : Elle ira bien.
Angel saute par la fenêtre.
Fred, assise sur le siège
du passager pendant que Wesley conduit, met une flèche dans une
arbalète.
Wesley : Tu te souviens
de tout ce qu'on a révisé ?
Fred : Oui. Et je vais lui
donner exactement ce qu'il mérite. Merci à toi.
Wesley la regarde puis regarde
au loin.
Fred : Quoi ?
Wesley : Je pensais juste,
hum - sans ne pas comprendre son point, mais je suis surpris que Gunn ne
soit pas là. Peu importe les conséquences.
Fred : Charles ne l'a pas
en lui. C'est une partie de ce que j'aime en lui.
Wesley : Tu peux encore
arrêter - si tu penses que Gunn a raison.
Fred : Ce n'est pas une
question de raison. - Tourne par là.
Wesley tourne.
Wesley : Je demanderais
de te suivre.
Fred : Mais tu sais qu'elle
serait la réponse.
Wesley regarde alors qu'elle
sort de la voiture.
Le professeur est dans son
bureau prenant des papiers dans son cabinet de rangement et les mettant
dans un carton. Il entend la porte s'ouvrir et se tourne pour voir Angel
entrer.
Angel : Vous allez quelque
part ?
Seidel allant derrière
son bureau : Non. Non. Je...
Angel jette le bureau entre
eux sur le côté.
Angel : J'ai entendu dire
que la baie des Pélicans est jolie en cette période de l'année
et je suis sûr que les pensionnaires adoreront vos lectures.
Seidel prend un livre sur
l'étagère.
Seidel : Sortez d'ici.
Angel : Ecoutez, je ne peux
pas faire ça. Fred est une ami à moi, et ces petites années
sabbatiques que vous avez prévu pour elle ? Pas très bien.
Seidel : Vous n'avez aucune
preuve, vous ne pouvez pas...
Angel : Oh, mais si. Et
quand j'aurai fini je crois qu'il y aura une grande déclaration...
Le professeur ouvre le livre
et commence à lire : Barathrum copeo lacero. Increpito immanis barathrum
copeo lacero.
Angel : Génial.
Un portail se forme à
côté du professeur et un affreux démon gris en sort
pour attaquer Angel pendant que Seidel sort en courant du bureau et se
retrouve devant le bout de l'arbalète de Fred. Fred renverse l'arbalète
et la pointe sur Seidel essayant de se relever.
Fred : Vous savez ce qu'ils
disent sur le remboursement ? Eh bien, je suis la salope.
Pause
Dans le refuge de Connor
Cordy enlève ses vêtements. Connor arrive et met ses bras
autour d'elle par derrière.
Connor : Et si on s'entraînait
encore ? Et demain on pourrait...
Cordy : Ah, Connor...(elle
sort de ses bras et se tourne pour lui faire face) On doit parler.
Connor : Ok.
Cordy : Ok
Ils vont vers le lit.
Cordy : Assied-toi.
Connor le fait et Cordy
s'assoie à côté de lui, en soupirant.
Cordy : A propos de ce qui
s'est passé - avant. Le - bouche à bouche pas de secours.
Connor : Quand tu m'as embrassée.
Cordy : Oui. - Je n'aurais
pas du.
Connor : Mais...
Cordy : Connor. Je ne sais
pas qui je suis, et encore moins où je dois être et avec qui.
Et il y a une photo là-haut quand tu étais bébé
et elle date seulement d'il y a huit mois. Il y a beaucoup de choses que
je dois comprendre. - Je suis désolée.
Connor soupire.
Cordy : Alors, je vais.
Connor se lève :
Tu vas revenir chez lui, non ?
Cordy se lève : J'ai
juste besoin de temps pour réfléchir. Ok ?
Connor la regarde sortir,
puis se tourne et frappe le mur avec son poing.
Le démon gris vole
dans les étagères derrière le bureau du professeur.
Angel prend le téléphone sur le bureau et frappe répétitivement
le démon avec. Angel se redresse et nettoie sa veste alors qu'il
se tourne pour quitter le bureau.
Angel : Oh la la...
Le démon gris attrape
la cheville d'Angel et le fait tomber par terre.
Angel regarde en arrière
: Qu'est-ce que...
Le démon jette Angel
contre un mur.
Le professeur s'assoie et
regarde Fred.
Fred : Ne bougez pas.
Seidel se lève doucement
: Winifred. Fred. Je t'en prie. Parlons de ça.
Fred : Parler ? Bien sûr,
parlons. Parce que vous m'avez donné la chance de... - oh, attendez,
non vous ne l'avez pas fait. Oh, alors. On ne parle pas.
Seidel : Fred, je te connais.
Tu es incapable de faire du mal à quelqu'un.
Fred : Vous ne me connaissez
pas. Pas de tout. Cinq ans de douleur et de souffrance dans une dimension
de l'enfer rendent une fille capable de beaucoup de choses.
Angel se tient dans le bureau,
tenant la tête du démon dans une main. Il regarde d'elle au
reste du corps, qui essaye encore de bouger.
Angel : Allez ! Je tiens
ta tête !
Le démon se lève,
une nouvelle tête apparaissant entre ses épaules, et attaque
de nouveau Angel.
Fred a encore son arbalète
braquée sur le professeur.
Fred : C'est une menace
bien pensée que vous étiez avec moi quand j'étais
une élève diplômée. C'est pour ça que
vous m'avez envoyé moi et les autres au loin, non ? Vous ne supportiez
pas la compétition.
Seidel : Fred...
Fred : Et c'est pour ça
que Laurie est toujours là. Elle n'est pas assez intelligente pour
vous faire de l'ombre, non ? Pas comme moi. Je suis spéciale. Spéciale
sur un tranchoir de Pylea avec une part de vous qui me fait gerber !
Seidel : Pourquoi tu ne
me laisses pas juste...
Fred : Partir ? Eh bien,
depuis que vous avez demandé si gentiment. Bien sûr. Je me
suis déjà entraînée pour un discours d'adieu.
Klyv mat chyvma klyvma chyt.
Un portail s'ouvre dans
le sol entre eux. Le professeur se tient à la table de labo derrière
lui pour ne pas être aspiré. Gunn entre dans le labo.
Gunn : Fred ! Non !
Fred : Pars, Charles ! Tu
m'as demandé de ne pas le tuer et je ne le fais pas. - Pas vraiment.
Gunn : Bien sûr que
si. Il ne pourra pas survivre à ça.
Gunn éloigne l'arbalète
de Fred.
Gunn : Fred, ne le laisse
pas faire ça pour toi.
Fred : Comment ose-tu ?
Tu ne sais rien. Tu ne sais pas ce que c'était !
Gunn regarde le portail
qui grandit.
Seidel : Je vous en prie
aidez-moi !
Gunn : Je te le promet,
on l'arrêtera. On trouvera un autre moyen.
Seidel : Fred ! Winifred,
je t'en prie ! Aide moi !
Fred : Tu vois ? Il n'arrêtera
jamais ! Il recommencera encore !
Gunn : Si tu le tue, je
vais te perdre.
Seidel : Aidez moi ! Aidez
moi !
Gunn courre et pousse Seidel
au loin juste quand la table est aspirée dans le portail par terre.
Fred : Charles, non !
Gunn regarde Fred. Il attrape
la tête de Seidel, brise son cou et laisse le corps tomber dans le
portail, qui se ferme derrière lui.
Fred et Gunn se font face
au point où le portail était il y a quelques moments.
Angel sort du bureau.
Angel : Qu'est-ce qui est
arrivé au professeur ?
Gunn, ne quittant pas Fred
des yeux : On s'en est occupé.
Fred baisse les yeux sur
le sol entre eux.
L’Hypérion, de nuit.
Angel entre dans le hall,
suivi par Fred et Gunn.
Angel : Aspiré dans
son propre portail. J'aurais voulu voir sa tête.
Gunn va vers les escaliers
: Ouais. Je vais...
Fred suivant Gunn : Bonne
nuit.
Angel les regardent monter
les escaliers.
Angel, doucement : Bonne
nuit.
Angel se tourne et voit
Cordy se tenant à la porte de la cour.
Cordy : Salut.
Angel : Cordelia.
Cordy pointe au-dessus de
son épaule avec son pouce.
Cordy : On peut...?
Cordy va dans la cour et
s'assoie sur la fontaine. Angel la suit et s'assoie à côté
d'elle.
Cordy lève une main
vers la blessure sur la tête d'Angel, mais Angel éloigne sa
tête de sa main.
Cordy : Tu devrais faire
examiner ça.
Angel : Ca va aller. Je
me suis épuisé avec un démon Voynok. Il s'est avéré
qu'il avait neuf vies.
Cordy : Comme un chat ?
Angel rit : Il aime juste
moins le poisson.
Cordy après un moment
: On était amis. - Je le sais. - Pas seulement des photos, mais...
- Et je sais que c'est pour ça que tu as menti avant - pour me protéger.
- Eh bien, je - j'ai tué un vampire aujourd'hui.
Angel : Connor t'a emmené...
Cordy : Et j'ai réalisé
que - peu importe où j'étais avant - je suis encore elle.
Elle n'a pas besoin qu'on la protège, et moi non plus. - Alors plus
de mensonges ?
Angel : Plus de mensonges.
Cordy : Bien. Parce que
- il y a quelque chose que j'ai besoin de savoir. - On était amoureux
?
FIN