Super Symmetry
Angel, épisode 405 saison 4

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

~~~~~~~~~~ Copyrights ~~~~~~~~~~

Transcripts © Buffy Fan 2000/2002 - Merci de respecter les droits d'auteurs
Toute copie, même partielle de ce transcript est interdite. Les personnages ainsi que les droits de la série télévisée "Angel" ne nous appartiennent pas. Ils ont été crées par Joss Whedon, et lui appartiennent, ainsi qu' à Mutant Enemy, Sandollar Productions, Kuzui Enterprises, 20th Century Fox Television et the WB Television Network. Pour toute demande de diffusion, de n'importe qu'elle manière, veuillez vous adressez au webmaster de ce site.

~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Fred : Précédemment dans Angel.
Femme : Fred a disparu il y a cinq ans. Ils ne l'ont jamais retrouvés.
Wesley : Cordy a été aspirée dans le portail. Elle est dans la dimension de l’Host.
Fred : Ils se servent de toi comme esclave.
Fred : Un beau garçon. Qui m'a sauvée des monstres.
Cordy : Alors - on se connaît ?
Angel : Ouais. Vraiment bien.
Fred : Sans vouloir faire film de la semaine, je crois que tu pourrais être amnésique.
Angel : Je crois qu'il y a un moyen de s'en sortir. Chante une chanson.
Fred : Pour que Lorne puisse te lire.
Gunn : Tu chantes. Il voit ton avenir.
Cordy chante : Parce que le grand amour de tout...
Lorne : Super ! Ca suffit !
Angel : Qu'est-ce que tu as vu ?
Lorne : Pars !
Angel : Si c'est si mauvais, je dois savoir !
Lorne : C'est si mauvais. Le mal arrive, Angel, et - il a prévu de rester.
Lilah au téléphone : Vous êtes sûr que c'est elle ? Préparez une équipe d'extraction.
Wesley : Wolfram & Hart a prévu d'extraire Cordelia, et je doute que ton garçon soit capable de les arrêter.
Le gang d’Angel Investigation empêche le commando de Wolfram & Hart de capturer Cordy.
Angel : On devrait sûrement te ramener à la maison.
Cordy : En fait - j'aimerais rester ici - avec Connor.
Fred : Oh mon dieu !
Angel : Lorne ?
Fred : Il est en vie ?
Angel : Qui a fait ça ?
Lorne : W... - W...
Angel : Wolfram et Hart ?
Gunn : Mais pourquoi ?
Angel : Ils ont du savoir que Lorne l'a lu. Ils n'étaient pas après Cordy. Ils étaient après ce que Lorne a vu quand elle a chanté.
Wesley : Tu as joué avec moi.
Lilah : Volonté libre. Lève les yeux.
Wesley : Lilah.
Lilah : C'est toi qui a décidé de prendre ce que tu as surpris et de le donner aux gentils.
Angel : Combien ils en ont eux ?
Lorne : Tout.

Prologue

Los Angeles, la nuit.
Le cri d'une femme retentit dans les couloirs sombres de l'hôtel Hypérion.
Fred crie encore et se jette dans les bras de Gunn dans leur chambre d'hôtel.
Gunn : Ah ! Ca c'est ma nana ! (Gunn la couche) D'accord. Pose ce truc. Laisse moi regarder.
Fred lui tend un magazine.
Fred : Page dix-neuf. C'est pas un gros article. Pas comme si c'était mis en vedette ou autre chose.
Gunn : Compris. 'Super symétrie...
Fred : '...et sous-espace P-dimensionnel' par Winifred Burkle. - T'as pas besoin de le lire.
Gunn : Bien sûr que je vais le lire. Tout de suite.
Gunn s'assoie dans le lit. Fred s'assoie à côté de lui.
Gunn : Dans la théorie de la super corde multidimensionnelle - euh - les échelles de distances interverties par la T-dualité appliquée et éthérée...
Fred commence à grimper sur les genoux de Gunn et l'embrasse.
Gunn : ...les théories hétérotiques. Les images sont...
Ils retombent sur le lit et Gunn jette le magazine de côté.
Gunn : Bien.
Ils commencent à rouler sur le lit, s'embrassant.

Lorne : Ah, donne le moi, douceur. Juste là.
Lorne s'allonge sur le lit, un pansement couvrant le trou dans sa tête. Angel pose un plateau-repas sur le lit.
Angel : Voilà. Comment va ta tête ?
Lorne : Détruite. Ecoute. Je sais que j'ai été un tout petit peu nerveux ces derniers temps, mais - est-ce que j'ai entendu un cri ?
Angel : Oh, c'est juste Fred. Je crois que c'est un truc du Texas.
Lorne mange un peu de soupe, puis pose le plateau sur le côté.
Lorne : Eh bien, c'est beaucoup trop Sturm et Dang pour mon appétit. Cordelia habitant avec ton rejeton de l'enfer - sans t'offenser - et le trou derrière mes cornes.
Angel : Et tu es sûrement un peu au bord à cause de tout ce truc de 'traîner vers Bethehem'.
Lorne : Non.
Angel : Non ? C'est bien, parce que...
Lorne : Désolé. J'ai sauté une étape. Ce 'non' était celui qui vient après que tu me demandes de lire Cordy de nouveau.
Angel : Je n'allais pas - te demander ça immédiatement. J'allais le faire subtilement.
Lorne : Je l'apprécie, tarte au sucre, vraiment, mais - la réponse est non. Je ne suis pas un champion. Je suis juste un démon normal, anciennement chanteur de karaoké.
Angel : Tu as vu quelque chose. Si on savait ce que c'était...
Lorne : Wolfram et Hart seraient de nouveau après moi. Et peut-être qu'ils ne s'arrêteront pas avec un peu de matière grise.
Angel se détourne : J'écoute.
Lorne : Hey, la mort ne me semble juste pas bonne. J'aurais voulu te dire ce qui arrivait et quand, mais...
Angel se tient sur le seuil de la porte dans le couloir.
Lorne : Quand tu as dis 'écouter' tu ne parlais de moi. Tu as entendu quelque chose, non ?
Angel : C'est sûrement juste Fred.
Lorne tâtonne une petite hache en-dessous de la couverture le couvrant.
Angel sort dans le couloir.
Lorne : Je surveille tes arrières.
Angel entend les bruits de quelqu'un qui bouge et les traque jusqu'à la chambre où il a mis les affaires de Cordy.
Il ouvre doucement la porte et voit quelqu'un fouillant dans un carton des affaires de Cordy. Angel jette la personne contre le mur. C'est Connor.
Angel : Oh. Salut. (s'éloigne de Connor) Désolé.
Connor remet sa chemise en place : J'ai l'habitude.
Connor prend un des cartons et le pose sur la table.
Angel : La porte est toujours ouverte, Connor. Tu n'as pas besoin de te faufiler.
Connor mettant des affaires dans le carton : Cordy voulait quelques unes de ses affaires.
Angel : Comment - va t'elle ? Cordy. Quelque chose lui est revenu ?
Connor : Rien à propos de toi.
Angel : Elle est seule maintenant ? Parce que...
Connor : Elle est en sécurité ! Je peux prendre soin de Cordelia. - Je peux y aller ?
Angel : Bien sûr. Désolé.
Connor passe à côté d'Angel, portant le carton.
Angel : Attend ! Tu devrais prendre ses chaussons. (les met dans le carton de Connor) Elle a toujours très froid aux pieds.
Connor : Je sais. Elle pique toujours les couvertures.

INTRODUCTION

L’Hypérion de jour.
Angel descend doucement les escaliers du hall, les mains dans les poches. Il passe à côté des pieds de Gunn dépassant du canapé.
Gunn : Tu ne rentreras pas là-dedans.
Angel regarde vers la fenêtre du bureau et voit Fred ayant une conversation mouvementée avec Lorne.
Gunn : Cette fille m'a gardé éveillé toute la nuit. Elle est incontrôlable.
Angel : Plus que j'ai besoin de savoir.
Fred remarque Angel et sort en courant du bureau.
Fred : Est-ce que Charles t'a dit ?
Angel : Il - il ne l'a pas décrit.
Fred : J'ai été demandée pour présenter mon article à l'institut de physique ! Le sous-espace P-dimentionnel a toujours été une zone fascinante, mais n'imaginez pas qu'il y ait tellement d'intérêt. Je peux m'entraîner pour mon discours avec toi ? Je crois que Lorne est un peu tombé en panne.
Fred retourne en courant dans le bureau.
Lorne prend une autre gorgée de sa boisson : Oh, ouais. On est de retour.
Gunn à Angel : Ca - toute la nuit. (un petit sourire apparaît sur le visage de Gunn) Enfin… surtout ça.
Angel : Je ne savais pas que Fred s'était replongée dans la physique.
Gunn : Ouais. Je ne crois pas qu'elle voulait que quelqu'un le sache. Je crois qu'elle avait peur de perdre la main.
Angel : Hmm. Elle a l'air d'avoir surmonté ça.
Ils suivent Fred dans le bureau.

Angel s'assoie à côté de Lorne, pendant que Gunn se met contre le mur derrière eux.
Fred : C'est rien de gros, vraiment. Juste une petite percée dans les quantiques de particules. Une sorte d’emphase. Sûrement réfutée dans peu de temps. C'est juste - j'avais l'habitude de rêver que je trouverai un concept révolutionnaire, et - oh, c'est bête.
Angel : Ca n'a pas l'air bête.
Fred : Je - je crois que je voulais que tous les gens que je vois - je voulais qu'ils me voient aussi. Et puis j'ai été aspirée dans Pylea, et, eh bien, quand tu es une vache esclave tu ne veux pas franchement que quelqu'un te voit.
Gunn : Tout le monde te verra maintenant.
Fred regarde Gunn, les yeux grands ouverts. Elle respire profondément et regarde ses billets.
Fred : Je dois m'entraîner. - Vous - vous serez là ?
Gunn : Pour t'encourager. Non ?
Lorne fait une grimace. Angel regarde le bureau devant lui (perdu dans ses pensées ?) Gunn regarde leurs dos, pendant que Fred regarde d'Angel à Lorne, remuant sur ses pieds.
Lorne : Ah, le petit mioche a fait une visite à minuit hier soir.
Fred : Connor était là ?
Gunn : J'espère que tu ne vas pas m'embrasser ou te réconcilier, parce que ce...
Angel : Il prenait quelques affaires pour Cordy.
Fred s'assoie sur le bord du bureau.
Fred : Elle essaye juste de rassembler les morceaux. Ca marchera et tout ira pour le mieux.
Angel la regarde.
Fred : C'est vrai ! Cinq ans de torture insupportable et d'angoisse mentale de côté, si je n'avais pas été aspirée dans ce portail, je n'aurais jamais trouvé ma théorie sur la compactification des cordes.
Gunn : Exactement. Parce que, vous savez, les cordes ont besoin - de se compactifier.
Angel et Lorne regardent de Gunn à Fred, qui pressent les lèvres ensemble (pour avoir l'air honnête ?)

Wesley est assis devant sa table de salon et lit un magazine. Il y a un coup à la porte. On frappe encore avant qu'il détourne ses yeux de l'article. Il regarde sa montre alors qu'il se lève et se dirige vers la porte.
Lilah se tient là en tenant une boîte avec un ruban.
Lilah : Surprise.
Wesley : Un pot-de-vin. Comme c'est attentionné.
Lilah lui tend la boîte et passe à côté de lui, enlevant sa veste.
Wesley : Non, ça ne peut pas être un pot-de-vin. Ca doit être un piège.
Lilah lui souriant : Ca ne peut pas juste être - un cadeau ?
Wesley la regarde.
Lilah : Ouvre le.
Wesley le pose sur la table et l'ouvre, pendant que Lilah le regarde de près, souriant encore. Wesley sort le casque d'une armure médiévale.
Lilah : On a l'air de donner des coup de têtes récemment. Maintenant tu as l'avantage.
Wesley examine le casque.
Wesley : Ca a du coûter une fortune.
Le sourire de Lilah s'agrandit et elle se rapproche de Wesley.
Lilah : Oui.
Elle enlève le casque des mains de Wesley, le remet dans la boîte, puis fait courir ses mains sur le torse de Wesley.
Lilah : Ca va te prendre - des heures - pour me remercier correctement.
Lilah l'embrasse doucement. Wesley l'embrasse en retour.
Lilah : Heureusement que j'ai pris mon après-midi.
Lilah va vers les boutons de sa chemise, mais Wesley prend ses mains et les tient fermement.
Wesley : En fait je dois partir.
Lilah le regarde alors qu'il s'éloigne d'elle et décroche sa veste d'un crochet pour aller à la porte. En chemin Wesley se retourne vers elle.
Wesley : Mais merci, Lilah, pour le cadeau.
Lilah le regarde partir, puis pousse un soupir, secouant doucement la tête. Elle prend le papier qui couvrait le casque et voit le magazine - ouvert sur 'Super Symétrie et Sous-espace P-Dimensionnel' de Winifred Burkle.

La caméra passe sur une photo de Fred et Gunn habillés pour le ballet épinglée au mur. Sur une photo de Cordy et Wesley avec une petite étiquette disant 'moi & Wesley', sur une photo d'un couple intitulée 'mes parents'. Sur Cordy épinglant une photo d'elle et Lorne souriant à l'appareil.
Cordy scrute son ouvrage.
Cordy : Voilà. Presque fini.
Elle va vers le bureau et regarde dans le carton que Connor lui a ramené de l'Hypérion.
Cordy : Connor ?
Connor : Ouais ?
Cordy : Comment ça se fait qu'il n'y ait pas de photo d'Angel ?
Connor entre dans la pièce, les cheveux mouillés, en train de mettre sa chemise.
Connor : Ah. - J'en n'ai pas vu.
Cordy : Hmm. Eh bien, ça va. Tu as pris tous les autres trucs importants.
Elle sourit alors qu'elle lève un pied pour montrer qu'elle porte ses chaussons. Elle sort un morceau de tissu du carton et l'utilise pour couvrir une table ronde dans la pièce.
Cordy : Apparemment je suis une ménagère, parce que cet endroit commence à ressembler à une maison.
Connor la regarde, puis lace ses chaussures. Cordy regarde autour d'elle et soupire.
Connor : Quoi ?
Cordy : Rien. (hausse les épaules) Excepté...(s'assoie sur le lit) Eh bien, je pensais que je me sentirais différente. Je veux dire, j'ai mes photos et mes chaussons et une succulente blouse en peau de soie, mais...(soupire) Pourquoi est-ce qu'on dirait qu'il manque encore quelque chose ?
Connor regarde autour de lui, voit une hache posée sur une coiffeuse. Il la prend et la tend à Cordy.
Connor : De quoi ça à l'air ?
Cordy : Euh - en bois.
Connor hausse les épaules : Peut-être qu'il te manque l'action, la sensation de la mort. Tu sais que tu étais une chasseuse de démons. (Cordy le regarde) C'est vrai. Tu manques juste d'entraînement. Ca reviendra vite, pourtant. Je peux t'entraîner.
Connor s'éloigne.
Cordy dit après lui : Qu'est-ce que je devrais porter ?

Los Angeles, la nuit.
Gunn met les billets de Fred en ordre et les lui redonne alors qu'ils montent dans un ascenseur de l'institut.
Fred : Merci.
Ils sortent de l'ascenseur et passent dans une foule d'académiciens.
Fred : Au moins je me souvenais de l'uniforme.
Gunn : Tous ces gens sont là pour te voir ?
Fred : Je suis une oratrice mineure. Oh, mon dieu !
Fred va vers la liste des orateurs.
Fred : Je suis entre Ed Witten et Brian Greene ?
Fred regarde vers Gunn et Angel, qui se regardent, puis la regardent de nouveau.
Fred : Je pensais à Nomar Garciaparra et Sammy Sosa.
Gunn siffle.
Angel : Fred a sauté les mineurs et est allé droit au spectacle.
Fred : Ca ne peut pas être juste. Quelqu'un a du faire une erreur !
Gunn : Ecoute - tous ces trucs sur les particules et - ces trucs - ça va les souffler. Y a pas de quoi s'inquiéter.
Fred : Eh bien - et si ma théorie est fausse ? (remarque quelqu'un) Professeur Seidel ?
Seidel : Winifred ! (se tourne vers une blonde) Laurie, je te rejoins au labo. (Laurie part) Tu es là. Ca fait, quoi ?  Deux ans, ou plus.
Fred souriant : Ouais. Plutôt le 'ou plus'. Wow. C'est super de vous voir. (son sourire s'efface) Vous allez - être là-bas ?
Seider : Je te présente. Je devais lutter pour avoir la chaise du département de l'honneur.
Fred : Oh.
Seidel : Winifred, tu as fait un travail génial. Tu n'as vraiment pas de quoi t'inquiéter.
Gunn éclaircit bruyamment sa gorge.
Fred : Oh, ah, ce sont mes amis : Charles et Angel.
Gunn et le professeur se serrent la main.
Gunn : Hey.
Angel et le professeur se serrent la main.
Angel : Bonjour.
Fred : J'allais être une majeure en histoire, et puis j'ai suivi les cours de physiques du Professeur Seidel, et, eh bien...
Seidel : Winifred est une naturelle. A la fin du premier semestre elle donnait la chair de poule.
Gunn : Vous devriez la voir maintenant ! Un crochet du droit meurtrier.
Fred : Ce sont de faibles particules massives interactives.
Gunn : Oh, ouais, ah, je plaisantais.
Seidel : Tu te souviens de ces travaux pratiques sur les Higgs Scalars ? Je me souviens encore que tu prenais la déferlante de la symétrie spontanément.
Angel à Gunn : Tu sais, c'est, euh, blindé. Je vais aller essayer de garder quelques sièges.
 Seidel à Fred : Pourquoi tu ne passerais pas au bureau. J'adorerais parler de ton article.
Fred : Demain - c'est trop tôt ?
Seidel : Demain c'est parfait. J'ai quelques questions sur le fait que les modèles de Kaluza-Klein aillent avec ta théorie.
Gunn regarde le professeur s'en aller en pleine conversation.
Fred : Oh, ok, parce la régularisation des cordes est une chose un peu vitale pour ce que je propose...

Angel met son manteau sur le dos de l'un des sièges de l'auditorium bondé.
Un type portant un t-shirt de BD cogne dans son bras avec le paquet qu'il tient alors qu'il s'assoie à la rangée derrière Angel.
Gars : Oh, désolé.
Angel regarde dans la pièce alors qu'il s'assoie et remarque Wesley s'asseyant dans le fond de la salle.
Le Professeur et Fred arrivent d'un côté, suivis par Gunn. Seidel s'arrête vers un type en costume.
Seidel : Oh, Docteur Shepherd, je voudrais vous présenter une des mes meilleures élèves, Winifred Burkle.
Fred : Bonjour.
Gunn regarde le groupe un moment puis va vers la rangée où Angel est assis.
Shepherd : Bien sûr. J'ai lu votre article. Intriguant. Content de vous avoir rencontré.
Seidel emmène Fred dans la rangée.
Gunn tend sa veste à Angel alors qu'il s'assoie à côté de lui.
Gunn : Ecoute, mec, je vais avoir besoin d'une traduction simultanée pour ce truc. Tu sais, comme le président avec les russes, mais donne moi juste l'essentiel.
Angel : Pas de problème. Bien sûr, je n'ai aucune idée ce dont elle parle.
Gunn : Tu vas dire ça à Fred ? Si elle pense qu'on est tous les deux stupides, je vais pas m'en sortir.
Les lumières diminuent alors que le professeur marche vers le podium, suivi par Fred.
Seidel : Il y a eu tellement de récentes finesses dans la théorie des cordes, mais beaucoup sont si élégamment liées ensemble par des fils disparates comme celle que vous allez entendre ce soir. Comme une élève Winifred Burkle l'a démontrée avec une rigueur intellectuelle remarquable.
On voit Gunn qui sourit alors qu'il regarde la scène. Puis Wesley avec un petit sourire sur son visage aussi.
Seidel : Son travaille continue d'illustrer les plus hauts standards de l'excellence de l'académie.
Lilah entre dans le hall arrière. Angel tourne la tête et la voit regardant autour d'elle.
Seidel : Mesdames et Messieurs, c'est un honneur pour moi de vous présenter Winifred Burkle.
Des applaudissement alors que Fred monte sur le podium.
Fred : Merci professeur.
Fred met ses lunettes, éclaircit sa gorge et regarde ses billets.
Fred : Celui là dit juste 'commence par une blague'.  Mais - j'ai oublié d'en chercher une. Mais il est possible que ma théorie s'occupe de ça.
Des rires polis.
Fred : Il y a, hum, il y a plusieurs théories dimensionnelles, et pendant que chacune produit des finesses, les chercheurs ont longtemps cherché une théorie unifiante.
Lilah repère Wesley, les yeux rivés sur la scène.
Fred : Une qui pourrait s'occuper du comportement des petites particules subatomiques, et les plus grandes forces de la nature. Si l'espace temps peut passer par le réarrangement massif de sa structure, ce dont je le crois capable, le déchirement et la reconnection s'accordant à une disposition prédéterminée...
Angel voit alors Lilah sortir son portable et quitter le hall.
Fred : ...alors la T-dualité permettrait la compactification des dimensions spéciales de l'espace. En considérant les propriétés non-perturbatrices de la théorie des super cordes. En D-Branes, surtout comme il est appliqué dans les conditions limitées de Dirichlet avec une ouverture des cordes qui sont t-transformées, ce qui...
Les gens commencent à remarquer un trouble se formant au-dessus de Fred.
Fred : ...en passant mène à la conclusion que les cordes peuvent seulement se terminer en P-dimensionnel dynamique...
Fred remarque l'agitation se répandant dans le hall et regarde ce que tout le monde fixe. Au dessus de Fred, il y a une sorte de trou qui se forme dans l’air. Dans cette sorte de trou, il y a un tas de serpents comme des tentacules, chacune se terminant par des becs pleins de dents. Ils attrapent Fred, pendant que Seidel se baisse rapidement. Gunn et Angel sautent de leur sièges et vont vers la scène alors que Wesley se lève aussi de son siège à l'arrière du hall.
Gunn : Fred ! Non !

Pause

Fred crie alors que les tentacules enroulées autour d'elle essayent de la lever vers le trou. Gunn s'agrippe à une des jambes de Fred. Angel poignarde le monstre avec le pied du micro.
Gunn : Tiens-bon bébé. Je te tiens !
Wesley avance dans la masse vers la scène.
Le type au t-shirt de BD qui était assis derrière Angel et Gunn prend des photos du monstre avec un petit appareil, un grand sourire sur le visage.
Gunn : Tiens bon !
Une tentacule s'enroule autour du cou d'Angel et le soulève du sol.
L'ado prend encore des photos.
Angel : Ouais. Un vampire, étranglé. Ca marche pas.
Angel va vers sa botte et en sort un couteau. Il coupe la tentacule qui le tient. Alors qu'il se libère, le monstre pousse un cri et recule, lâchant Fred. Fred et Gunn tombent par terre, Gunn la tenant fermement.
Wesley, poignard en main, s'arrête alors que le trou se referme derrière le monstre.
Gunn : C'est fini, bébé. Tu vas bien.

Lilah roule dans le parking dans une Mercedes décapotable argent. Soudainement le toit est déchiré. Lilah s'arrête et en hésitant sort sa tête par le trou.
Angel : C'est cool. Le toit est juste descendu.
Lilah se remet dans son siège, puis sort de la voiture.
Lilah : Hey, si c'est à propos du joyeux démon vert, j'aurais pu le tuer, mais est-ce que j'ai entendu un merci ?
Angel : Avant qu'on parle de ça, si tu me disais pourquoi un portail est soudainement apparu au-dessus de la tête de Fred juste après que tu aies rampé hors de l'auditorium ?
Lilah souriant un peu : La tragédie a frappé Gidget ? Vraiment ? Est-ce qu'elle est allée dans cet endroit dans le grand ciel du Texas ?
Angel : Gunn et moi nous sommes occupés de ça. Bien sûr si nous n'avions pas été là, je suis sûr que ton bon copain Wesley serait vite venu.
Lilah : Allez. Si je voulais tuer la brindille, est-ce que je le ferais dans une pièce pleine de gens et puis faire une fuite bien visible pour que j'ai l'air super visible ?
Angel : Rajoute la bande de cassette, ça ressemble à du cru de Wolfram et Hart. (Lilah hausse les épaules) Sauf que cette fois quelqu'un d'autre mérite le crédit.
Lilah : Tu es rapide.
Lilah retourne vers sa voiture. Angel rentre rapidement sa tête dedans avant qu'elle ne puisse fermer la porte.
Angel : A propos de Lorne, on en discutera bientôt.
Lilah : Tu sais, Angel, venant de toi, les menaces oisives sont tellement - eh bien - oisives.
Angel passe une main à travers le trou dans le toit de la voiture et agite ses doigts devant le visage de Lilah.
Angel : Tu te souviens quand j'ai à moitié déchiré ta voiture ?
Lilah démarrant la voiture : Ouais. Le coup de Hulk.
Lilah part en faisant crisser ses pneus. Angel la laisse partir.

L’Hypérion, de nuit.
Gunn roule dans le lit et se réveille quand la place à côté de lui est vide.
Gunn s'assoie : Fred ?
Fred est dans un coin, écrivant sur le mur, et se parlant à elle-même.
Fred : P contre NP, où NP est dans un temps non déterminé polynomial. C'est NP. Temps perdu. Temps passé.
Gunn arrive derrière elle : J'ai jamais aimé la peinture ici. Hey, allons - redécorer l'endroit, le rendre vraiment à toi.
Fred se détourne du mur tenant sa gorge avec une main.
Fred : J'étais juste - Je ne pouvais pas dormir.
Gunn prend sa main et l'enlève doucement de sa gorge.
Gunn : Fred, les démons, les portails - ça arrive. Ca ne veut pas dire que tu vas retourner à Pylea.
Fred : Chaque fois que je ferme les yeux je le vois. Comme si ça arrivait sans arrêt.
Gunn : Je sais, bébé.
Fred passe à côté en remettant sa main à son cou.
Fred : Cinq ans à se cacher dans les cavernes et à se battre pour de la nourriture, en portant ce collier. Tu ne sais rien ! Tu ne pourrais pas.
Gunn : Tu ne retourneras jamais dans cet endroit. Tu es en sécurité maintenant.
Fred : J'étais en sécurité dans la bibliothèque jusqu'à ce que j'ouvre ce livre et lise ces mots, et puis bam ! J'étais balancé à travers les dimensions.
Gunn : Retourne au lit. D'accord ? Tout changera demain matin.
Fred : Matin ? Comme demain, comme maintenant est aujourd'hui, ce qui veut dire...
Gunn retourne doucement au lit emmenant doucement Fred avec lui.
Gunn : Tu vas parler à ton ami le professeur comme tu l'as prévu parce que rien n'a changé.
Fred : Si ! Il était là ! Il a vu le... - Il pense sûrement...
Gunn : Que tu es incroyablement brillante. Comme je le pense.
Fred retourne dans le lit : Il ne peut pas me voir. Pas comme ça.
Gunn vient à côté d'elle : Il n' y a rien de mal avec toi. Comme ça ou d'une autre façon.
Fred : Ouais, pour toi, peut-être.
Gunn : Ecoute. Vas-y. D'accord ? Oublie tout ça et parle de cordes et de n'importe quoi. Angel et moi on va s'occuper de tous ce truc de portail démoniaque. Pas de problème.
Gunn embrasse son épaule nue puis se pelotonne pour la tenir.

L’Hypérion, de jour.
Gunn descend les escaliers et voit Angel debout devant des rangées de chaises installées dans le hall.
Gunn : Super. Ma copine n'est pas la seule à redécorer.
Angel montre une chaise : Tu étais là.
Gunn s'assoie : Ok. - Qu'est-ce qu'on fait ? On joue aux chaises musicales ?
Angel regarde à côté de Gunn et soudainement le hall avec ses chaises se change en hall et les gens assis autour et derrière Gunn. On peut entendre faiblement la lecture de Fred du podium de la scène.
Angel montrant : Un type ringard. - Un vieux type ringard. - Une fille en noir ici.
Toutes les personnes sauf celles qu'Angel a nommé disparaissent de leur sièges.
Gunn : Ok. Passionnant - en quelques sorte. Comme ça se fait que tu n'aies jamais sorti ce tour de parloir avant ?
Angel : C'est pas un réflexe automatique. Ca m'a juste frappé quand j'ai vu Lilah.
On voit Lilah passer son coup de fil.
Gunn : Attend. Lilah était là ? C'est pas vraiment une surprise en pensant que c'est elle qui a ouvert le portail.
Angel se concentre sur Lilah. Il la voit regarder vers Wesley.
Angel : Elle épiait juste Wesley.
Gunn : Wesley ? Il est venu pour voir...
Angel regarde là où le garçon ringard avec le t-shirt de BD est assis.
Angel : Il attendait.
Gunn : Wesley ?
Angel : Le type dans la deuxième rangée, le siège du milieu. Le type qui porte un t-shirt qui dit 'Thwack !'.
Angel se tourne vers la scène derrière lui où les tentacules sont sorties du portail, puis de nouveau vers l'ado.
Angel : Il avait un appareil photo.
Gunn se lève de la chaise. Le hall ayant de nouveau son apparence normale.
Gunn : Je crois savoir où le trouver.
Angel : Whoa, whoa. Ho, ho ! Attend. La lumière du jour. J'ai besoin d'un manteau.
Gunn : Eh bien, c'est bon. Parce que quand ma copine n'est pas contente...

Gunn criant au visage de l'ado : ...Je ne suis pas content !
Gunn claque le type contre un stand de BD.
Ado à Angel : Il va me frapper ?
Gunn : Pense à Daredevil un quatre-vingt un. Je suis Bullseye, tu es Electra. Un meurt, un gagne. T'as compris ?
Ado : Ouais. Mais on écrase un peu les Dark Horses.
Gunn l'écarte du stand de BD et le lâche.
Gunn : Tu prenais des photos de ma copine. Pourquoi ?
Ado : Parce que le plafond avait l'air de se déchirer !
Angel : Pourquoi tu étais là ? Tu traînes toujours avec les physiciens ?
Ado : Je voulais voir si c'était vrai, si elle était vraiment l'un des leurs. Vous savez, l'un des élèves qui disparaît.
Gunn : L'un des ?

Fred et le Professeur passent une porte dans le labo de l'université.
Fred : Pylea était une dimension de l'enfer, en fait. Pas aussi mauvaise de Quor-toth, mais - si Angel et Gunn et les autres ne m'avaient pas sauvée, je serais sûrement morte à l'heure qu'il est.
Seidel : Winifred, je suis un physicien théorique, complètement ouvert aux idées d'autres dimensions, mais - tu les nommes.
Fred : Je sais. Ca m'a pris du temps pour y croire aussi, et - j'y étais.
La blonde qui était avec le professeur dans le hall se tient devant une des machines. Fred la remarque pour la première fois.
Seidel : Tu connais Laurie Drummond, non ?
Fred : Tu étais le TA pour les hautes énergies physiques.
Laurie : Je le suis encore. On est pas tous des génies.
Seidel : Je serais perdu sans Laurie.
Laurie : Pas de quoi.
Fred lui sourit et suit le professeur dans son bureau. Seidel ferme la porte puis va vers un cabinet de rangement.
Seidel : J'ai un petit quelque chose pour toi.
Fred regarde la liasse de papier qu'il lui tend.
Fred : Oh. Le dernier test que j'ai pris avant... - A moins ?
Seidel : Eh bien, j'aurais donné à un autre élève un A plus, mais avec toi - Je dois utiliser un standard différent.
Fred : C’est maintenant qu’il me le dit.
Seidel s'assoie au bord du bureau : J'aurais aimé une autre issue. Pour t'enseigner. Tu as un don qui ne devrait pas être gâché.
Fred : Ca - ça fait tellement longtemps. Je veux dire, écrire l'article c'était génial, mais - j'ai une autre vie maintenant.
Seidel : On dirait que c’est une vie dans laquelle tu es tombée, pas que tu as choisie.
Fred : Je crois qu'elle m'a un peu choisie.
Seidel : Maintenant, je ne sais pas - ce que j'ai vu hier. Il y a des études sur la suggestion du subconscient, l'hystérie de masse. Mais je sais ce que je vois maintenant.
Fred : Vraiment ?
Seidel : Une jeune femme vraiment talentueuse, qui mérite de vivre dans le monde qui lui est du.

L'ado traverse un rideau perlé dans le magasin où Gunn attend au comptoir pendant qu'Angel lit une BD.
Ado : Vous savez comment c'est les gars. Comme quand vous entendez des trucs de l'ami d'un ami camarade de chambre. Vous ne savez pas s'ils se passent vraiment.
Gunn : Comme l'histoire avec la fille, le chat et le beurre de cacahuètes.
Angel : Celle là est vraie. (Gunn le regarde) Longue histoire.
Ado : Ouais, comme, tu es Angel, non ? Il y a pleins de forums sur toi dans les chats, mec ! Qui savait que, en fait, tu existais ?
Gunn : Les disparitions ?
Ado : Ah, soi-disant il y en avait trois avant ta copine et une depuis.
Angel : Qu'est-ce que tu sais ?
Ado : Juste des rumeurs. C'est tous des scientifiques, comme si c'était pas vos kidnappings de tous les jours. Hey, peut-être que je peux vous aider les gars. Etre votre Interne.
Gunn : On est remplis d'internes. Mais la sonnette du décodeur est dans le mail.
Gunn commence à partir et Angel le suit.
Angel : Ils parlent de moi dans les chats ?

Fred feuillette sa copie de test. Seidel sort un libre d'une étagère derrière son bureau.
Seidel : Tu devrais vraiment lire 'Quantum Cryptographie'.
Laurie ouvre la porte du bureau.
Laurie : Professeur Seidel, l'oscillateur est de nouveau tordu.
Seidel : Je viendrais regarder ça. (A Fred) Tu voudrais bien me donner ton numéro ? Je ne veux pas de nouveau perdre ta trace pendant six ans.
Fred rit alors que le Professeur fouille dans les affaires sur son bureau.
Seidel : Tu ris. J'ai un système.
Seidel sort du bureau. Fred fait le tour du bureau pour écrire quelque chose sur le papier que le professeur a sorti pour elle.
Fred va voir les titres des livres sur l'étagère.
Fred : 'Plasma et Turbulence de Fluide' avec les livres de Nutrino ? C'est vraiment - faux.
Fred sort le livre et l'ouvre. A l'intérieur il y a des symboles et des graphiques archaïques. Elle tourne quelques pages et arrive sur une illustration qui ressemble beaucoup au monstre qui est venu par le trou dans le hall.
Elle entend la voix de Seidel venant de l'extérieur.
Seidel : Je te rejoins là-bas. J'ai quelque..
Fred remet rapidement le livre sur l'étagère et se retourne alors que le professeur rentre dans le bureau.

Gunn marche derrière Angel, qui regarde des trucs sur l'ordinateur.
Gunn : J'aime pas ça, mec. J'ai un mauvais pressentiment.
Angel se tourne et le regarde.
Gunn : Quoi ?
Angel : Là. La chose que tous les élèves ont en commun.
Gunn : Oliver Seidel. Comme le type avec qui elle est en ce moment.
Gunn se tourne pour sortir en courant du bureau et rentre presque dans Fred se tenant juste à l'extérieur de la porte.
Gunn : Fred. Dieu merci. Ecoute, il y a quelque chose qu'on doit te dire. Le portail...
Fred : C'était le professeur Seidel.
Gunn : Ouais.
Fred : Et il l'a déjà fait avant.
Angel : C'est vrai. Il y en a des autres.
Fred : Non. A moi. C'est le salopard qui m'a envoyé sur Pylea.
Gunn : Quoi ?
Angel : On va coincer ce gars.
Gunn : Compte là dessus. Il va payer.
Fred : Non. Il va mourir.

Pause
Gunn : Qu'est-ce que tu veux dire par mourir ?
Fred : Je ne le sais pas encore - mais il va y avoir de la souffrance.
Fred ouvre le cabinet d’armes.
Fred : La hallebarde pourrait aller.
Fred la prend et fait des mouvements de poignard avec alors qu'elle se retourne vers Gunn et Angel, qui sursautent un peu.
Fred : J'ai agi comme si j'étais débile en parlant des autres dimensions. Pylea, jamais entendu parler. Bien ! Qui est pour une petite correction au fléau ? Ca prendrait du temps ?
Angel : Des heures si tu le fais bien.  (Fred prend un fléau dans le cabinet et le fait tourner) Sans te dire que tu devrais le faire (Angel se lève et éloigne prudemment le fléau d'elle) du tout. - Jamais.
Fred : C'est un tueur. Et il est juste assis là en train de sourire, en me disant que j'ai un tel don et comment il veut m'enseigner. Oh, ça sera une leçon, de toute façon.
Gunn : Bon, Fred, calme toi.
Fred : C'était mon idole et il m'a envoyé en enfer. Dieu sait combien d'autre il n'a jamais fait revenir, alors - alors bien sûr ! Je vais me calmer - quand il sera mort !
Gunn : Fred, il y a quelques années je me serais occupé de ce type moi-même. Mais ça ? C'est pas ce qu'on fait.
Gunn essaye d'éloigner la hallebarde de Fred mais elle se libère.
Fred : On tue des monstres tous les jours.
Gunn : On aide les gens. Fred, si tu fais ça, les démons avec qui tu vis n'auront pas de cornes ou de dents, il seront le genre dont tu ne peux pas te débarrasser.
Fred : Tu te trompes.
Angel : Il a raison. Peu importe ce que tu fais maintenant, ce n'est rien comparé à ce que ça sera ensuite.
Gunn : Ce dont tu parles va contre tout ce en quoi tu crois, tout ce qu'on croit. Fred, tu l'as idolâtré, mais ne le laisse pas définir ce que tu es maintenant.
Gunn tend sa main.
Gunn : Je peux avoir la hache ?
Après un moment Fred lui donne la hache.
Fred : Je suis désolée, Charles. Je crois que j'ai un peu perdu pied.
Gunn : Tu veux à boire ? Je pourrais faire un peu de chocolat.
Fred : Non. Merci. Je vais juste - aller me coucher - pendant quelques jours.
Gunn regarde Fred monter les escaliers, puis se tourne pour faire face à Angel.
Gunn : Alors qu'est-ce qu'on va faire à ce type ?
Angel : Aucune idée. Mais faisons le rapidement.
Gunn : On doit aller chez lui avant que Fred ne change d'avis. Parce que la vengeance ? Ca peut devenir moche.

Wesley va vers la table de son appartement, ouvrant quelques bouteilles de bière.
Wesley : La vengeance - c'est bon.
Fred : Angel et Gunn veulent que je sois toute douce et légère. Mignonne petite Fred, elle tendra l'autre joue comme une gentille fille. (Fred prend une bouteille de Wesley et s'assoie sur le sofa) Je veux dire, ils ont vu ce dont le professeur Seidel est capable ! Il a ouvert ce portail juste devant eux.
Wesley s'assoie devant elle : Ils traitent ça d'une manière plus commode.
Fred : Tu étais là ?
Wesley : J'ai lu ton article, j'ai vu que tu parlerais. C'était un article excellent. Quoique je ne sois pas sûr de comprendre comment la répulsion de Pauli soit tellement facilement inversée. - L'opinion de Layman.
Fred : Tu continues de suivre ma trace.
Wesley : Oui. - Eh bien, à propos de ce professeur Seidel, qu'est-ce que tu as en tête ?
Fred : A part la douleur, je ne suis pas vraiment sûre. C'est pour ça que je suis venue chez toi.
Wesley pose sa bouteille et se penche en avant.
Wesley : Fred, tu sais que tout ce qu'Angel et Gunn t'ont dit est vrai. La vengeance aura un prix - et une fois que tu as agi, tu ne peux revenir en arrière. Tu devras vivre avec tes actes pour toujours.
Fred : C'est un serial killer.
Wesley se lève : Bon alors. (va vers ses livres) Je suis sûr qu'on trouvera - une solution appropriée.
Fred vient voir au-dessus de l'épaule de Wesley alors qu'il feuillette les pages. Wesley lui jette un regard rapide.
Wesley : Ah, voilà quelque chose d'intéressant. Une fois pratiquée en ancienne Égypte.
Fred : C'est sa langue ?
Sonnerie de portable et Fred le sort. Elle l'ouvre pour voir des symboles étranges sur l'écran. Un vent commence à faire bouger ses cheveux et Fred lève les yeux pour voir qu'un portail s'ouvre juste au-dessus d'elle et de Wesley. Wesley attrape Fred, lâchant son livre, qui est aspiré dans le portail, puis les jette tous les deux à l'arrière de son sofa.

Leur roulade se mélange dans celle de Cordy et Connor roulant par terre, Cordy finissant sur le dessus.
Cordy : Merci.
Connor : De rien.
Il y a un grognement et Cordy roule à côté de Connor. Connor attrape la botte du vampire sautant sur lui et jette le vampire par terre. Se remettant sur pied, Connor relève aussi Cordy, puis se tourne pour confronter le vampire.
Le vampire entaille Connor, mais Connor se redresse, s'agrippant à quelques tuyaux au plafond pendant un moment avant de retomber et essayant d'embrocher le vampire.
Cordy : Je peux aider ?
Le vampire frappe Connor sur le côté.
Cordy : Oh, ça fait mal.
Cordy arrive avec sa hache. Quand le vampire la fait voler de sa main elle enlève l'arme du vampire de sa main, et le change en poussière en même temps.
Cordy regarde de son pieu au nuage de poussière.
Cordy : J'ai fait ça. J'ai fait ça. Oh ! C'est moi qui ait fait ça !
Elle se retourne et se jette sur Connor, qui l'attrape pour l'étreindre.
Cordy rit alors qu'il l'a fait tourner, puis se penche pour embrasser rapidement Connor sur la bouche. Puis une deuxième fois, qui est un peu plus longue. Après un moment Cordy s'éloigne, regardant Connor et mettant une main à sa bouche.

L’Hypérion, de nuit.
Angel et Gunn sont dans la chambre vide de Fred.
Gunn : Et je lui demande si elle veut du cacao. Stupide !
Angel : Elle va le tuer.
Gunn : S'il ne la tue pas en premier. Tu sais où elle est allée.
Angel : Ecoute, je suis plus rapide.
Gunn : Vas-y. Je te rejoins là-bas.
Angel : Elle ira bien.
Angel saute par la fenêtre.

Fred, assise sur le siège du passager pendant que Wesley conduit, met une flèche dans une arbalète.
Wesley : Tu te souviens de tout ce qu'on a révisé ?
Fred : Oui. Et je vais lui donner exactement ce qu'il mérite. Merci à toi.
Wesley la regarde puis regarde au loin.
Fred : Quoi ?
Wesley : Je pensais juste, hum - sans ne pas comprendre son point, mais je suis surpris que Gunn ne soit pas là. Peu importe les conséquences.
Fred : Charles ne l'a pas en lui. C'est une partie de ce que j'aime en lui.
Wesley : Tu peux encore arrêter - si tu penses que Gunn a raison.
Fred : Ce n'est pas une question de raison. - Tourne par là.
Wesley tourne.
Wesley : Je demanderais de te suivre.
Fred : Mais tu sais qu'elle serait la réponse.
Wesley regarde alors qu'elle sort de la voiture.

Le professeur est dans son bureau prenant des papiers dans son cabinet de rangement et les mettant dans un carton. Il entend la porte s'ouvrir et se tourne pour voir Angel entrer.
Angel : Vous allez quelque part ?
Seidel allant derrière son bureau : Non. Non. Je...
Angel jette le bureau entre eux sur le côté.
Angel : J'ai entendu dire que la baie des Pélicans est jolie en cette période de l'année et je suis sûr que les pensionnaires adoreront vos lectures.
Seidel prend un livre sur l'étagère.
Seidel : Sortez d'ici.
Angel : Ecoutez, je ne peux pas faire ça. Fred est une ami à moi, et ces petites années sabbatiques que vous avez prévu pour elle ? Pas très bien.
Seidel : Vous n'avez aucune preuve, vous ne pouvez pas...
Angel : Oh, mais si. Et quand j'aurai fini je crois qu'il y aura une grande déclaration...
Le professeur ouvre le livre et commence à lire : Barathrum copeo lacero. Increpito immanis barathrum copeo lacero.
Angel : Génial.
Un portail se forme à côté du professeur et un affreux démon gris en sort pour attaquer Angel pendant que Seidel sort en courant du bureau et se retrouve devant le bout de l'arbalète de Fred. Fred renverse l'arbalète et la pointe sur Seidel essayant de se relever.
Fred : Vous savez ce qu'ils disent sur le remboursement ? Eh bien, je suis la salope.

Pause
Dans le refuge de Connor Cordy enlève ses vêtements. Connor arrive et met ses bras autour d'elle par derrière.
Connor : Et si on s'entraînait encore ? Et demain on pourrait...
Cordy : Ah, Connor...(elle sort de ses bras et se tourne pour lui faire face) On doit parler.
Connor : Ok.
Cordy : Ok
Ils vont vers le lit.
Cordy : Assied-toi.
Connor le fait et Cordy s'assoie à côté de lui, en soupirant.
Cordy : A propos de ce qui s'est passé - avant. Le - bouche à bouche pas de secours.
Connor : Quand tu m'as embrassée.
Cordy : Oui. - Je n'aurais pas du.
Connor : Mais...
Cordy : Connor. Je ne sais pas qui je suis, et encore moins où je dois être et avec qui. Et il y a une photo là-haut quand tu étais bébé et elle date seulement d'il y a huit mois. Il y a beaucoup de choses que je dois comprendre. - Je suis désolée.
Connor soupire.
Cordy : Alors, je vais.
Connor se lève : Tu vas revenir chez lui, non ?
Cordy se lève : J'ai juste besoin de temps pour réfléchir. Ok ?
Connor la regarde sortir, puis se tourne et frappe le mur avec son poing.

Le démon gris vole dans les étagères derrière le bureau du professeur. Angel prend le téléphone sur le bureau et frappe répétitivement le démon avec. Angel se redresse et nettoie sa veste alors qu'il se tourne pour quitter le bureau.
Angel : Oh la la...
Le démon gris attrape la cheville d'Angel et le fait tomber par terre.
Angel regarde en arrière : Qu'est-ce que...
Le démon jette Angel contre un mur.
Le professeur s'assoie et regarde Fred.
Fred : Ne bougez pas.
Seidel se lève doucement : Winifred. Fred. Je t'en prie. Parlons de ça.
Fred : Parler ? Bien sûr, parlons. Parce que vous m'avez donné la chance de... - oh, attendez, non vous ne l'avez pas fait. Oh, alors. On ne parle pas.
Seidel : Fred, je te connais. Tu es incapable de faire du mal à quelqu'un.
Fred : Vous ne me connaissez pas. Pas de tout. Cinq ans de douleur et de souffrance dans une dimension de l'enfer rendent une fille capable de beaucoup de choses.
Angel se tient dans le bureau, tenant la tête du démon dans une main. Il regarde d'elle au reste du corps, qui essaye encore de bouger.
Angel : Allez ! Je tiens ta tête !
Le démon se lève, une nouvelle tête apparaissant entre ses épaules, et attaque de nouveau Angel.
Fred a encore son arbalète braquée sur le professeur.
Fred : C'est une menace bien pensée que vous étiez avec moi quand j'étais une élève diplômée. C'est pour ça que vous m'avez envoyé moi et les autres au loin, non ? Vous ne supportiez pas la compétition.
Seidel : Fred...
Fred : Et c'est pour ça que Laurie est toujours là. Elle n'est pas assez intelligente pour vous faire de l'ombre, non ? Pas comme moi. Je suis spéciale. Spéciale sur un tranchoir de Pylea avec une part de vous qui me fait gerber !
Seidel : Pourquoi tu ne me laisses pas juste...
Fred : Partir ? Eh bien, depuis que vous avez demandé si gentiment. Bien sûr. Je me suis déjà entraînée pour un discours d'adieu. Klyv mat chyvma klyvma chyt.
Un portail s'ouvre dans le sol entre eux. Le professeur se tient à la table de labo derrière lui pour ne pas être aspiré. Gunn entre dans le labo.
Gunn : Fred ! Non !
Fred : Pars, Charles ! Tu m'as demandé de ne pas le tuer et je ne le fais pas. - Pas vraiment.
Gunn : Bien sûr que si. Il ne pourra pas survivre à ça.
Gunn éloigne l'arbalète de Fred.
Gunn : Fred, ne le laisse pas faire ça pour toi.
Fred : Comment ose-tu ? Tu ne sais rien. Tu ne sais pas ce que c'était !
Gunn regarde le portail qui grandit.
Seidel : Je vous en prie aidez-moi !
Gunn : Je te le promet, on l'arrêtera. On trouvera un autre moyen.
Seidel : Fred ! Winifred, je t'en prie ! Aide moi !
Fred : Tu vois ? Il n'arrêtera jamais ! Il recommencera encore !
Gunn : Si tu le tue, je vais te perdre.
Seidel : Aidez moi ! Aidez moi !
Gunn courre et pousse Seidel au loin juste quand la table est aspirée dans le portail par terre.
Fred : Charles, non !
Gunn regarde Fred. Il attrape la tête de Seidel, brise son cou et laisse le corps tomber dans le portail, qui se ferme derrière lui.
Fred et Gunn se font face au point où le portail était il y a quelques moments.
Angel sort du bureau.
Angel : Qu'est-ce qui est arrivé au professeur ?
Gunn, ne quittant pas Fred des yeux : On s'en est occupé.
Fred baisse les yeux sur le sol entre eux.

L’Hypérion, de nuit.
Angel entre dans le hall, suivi par Fred et Gunn.
Angel : Aspiré dans son propre portail. J'aurais voulu voir sa tête.
Gunn va vers les escaliers : Ouais. Je vais...
Fred suivant Gunn : Bonne nuit.
Angel les regardent monter les escaliers.
Angel, doucement : Bonne nuit.
Angel se tourne et voit Cordy se tenant à la porte de la cour.
Cordy : Salut.
Angel : Cordelia.
Cordy pointe au-dessus de son épaule avec son pouce.
Cordy : On peut...?
Cordy va dans la cour et s'assoie sur la fontaine. Angel la suit et s'assoie à côté d'elle.
Cordy lève une main vers la blessure sur la tête d'Angel, mais Angel éloigne sa tête de sa main.
Cordy : Tu devrais faire examiner ça.
Angel : Ca va aller. Je me suis épuisé avec un démon Voynok. Il s'est avéré qu'il avait neuf vies.
Cordy : Comme un chat ?
Angel rit : Il aime juste moins le poisson.
Cordy après un moment : On était amis. - Je le sais. - Pas seulement des photos, mais... - Et je sais que c'est pour ça que tu as menti avant - pour me protéger. - Eh bien, je - j'ai tué un vampire aujourd'hui.
Angel : Connor t'a emmené...
Cordy : Et j'ai réalisé que - peu importe où j'étais avant - je suis encore elle. Elle n'a pas besoin qu'on la protège, et moi non plus. - Alors plus de mensonges ?
Angel : Plus de mensonges.
Cordy : Bien. Parce que - il y a quelque chose que j'ai besoin de savoir. - On était amoureux ?

FIN



Par Jackie pour Buffy Fan
Pour lui écrire, laissez un message à:  redac@buffyfan.org
Copyright 2000/2002