Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Précédemment dans Angel :
APPARTEMENT DE WESLEY
Wesley parle à Lilah
dans le living-room.
Wesley : Je dois partir,
en fait.
Après que Fred soit
partie, Lilah remarque que le magazine que Wesley lisait est ouvert sur
un article intitulé 'Super Symétrie et Sous Espace P-Dimensionnal'
par Winifred Burkle.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
Fred parle à Angel
et Gunn dans le hall de l'hôtel.
Fred : J'ai été
demandée pour présenter mon article à l'Institut de
Physique.
AUDITORIUM DE LA CONFERENCE
A L'INSTITUT DE PHYSIQUE
Le vieux professeur de lycée
de Fred la présente.
Seidel : Winifred Burkle.
Fred : Merci, professeur.
Lilah entre dans l'auditorium
et regarde autour d'elle qui est là. Elle voit Wesley.
BUREAU DU PROFESSEUR SEIDEL
Quand le professeur revient
dans le bureau, Fred est horrifié.
Fred : C'était le
Professeur Seidel qui m'a envoyée sur Pylea.
LABO A L'EXTERIEUR DU BUREAU
DU PROFESSEUR SEIDEL
Fred a une arbalète
pointée sur le professeur Seidel, qui se tient maintenant contre
une des tables du labo. Fred a ouvert un portail dans le sol devant le
professeur, et il l'aspire dedans. Il s'accroche à la table de labo
alors que Gunn arrive dans le labo.
Gunn : Si tu le tues, je
vais te perdre.
Gunn brise le cou du professeur,
et le pousse dans le portail. Il se ferme derrière le professeur.
Fred et Gunn se regardent, essayant de comprendre ce qui s'est passé.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
Angel, Fred et Gunn viennent
juste de découvrir que Cordy est revenue, dans le hall de l'hôtel.
Angel : Cordelia ?
Cordy : Qui êtes-vous
?
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
Cordy est assise dans sa
chambre, se regardant dans le miroir. Elle fouille dans ses affaires et
trouve une photo d'elle portant Connor bébé à côté
d'Angel.
Angel : Elle est juste apparue sans mémoire, sans savoir qui elle est et où elle a été.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Angel, Fred, Gunn et Lorne
parlent à Cordy dans le hall.
Angel : Chante une chanson.
Gunn : Tu chantes, il voit
ton avenir.
Cordy chantant médiocrement
: Parce que le plus grand -
Pendant que Cordy chante,
Lorne a l'air choqué et retourné.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Angel parle à Lorne
à la porte de sa chambre.
Lorne : Ce que j'ai vu était
brouillé. Le mal arrive, Angel, et il a prévu de rester.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Cordy, effrayée,
parle à Connor, qui vient juste de la sauver de l'attaque d'un monstre.
Cordy : Tu peux me faire
sortir de là ?
Connor lui tend la main,
et ils partent ensemble.
RUE DE LOS ANGELES :
Cordy plonge le pieu dans
le cœur du vampire avec précision, et le vampire se change en poussière
devant ses yeux. Connor se lève, et Cordy courre vers lui pour une
étreinte de célébration. Il la fait tourner. Quand
il la repose, elle lui fait un bisou innocent, amical et rapide sur la
bouche.
Angel : Elle est avec Connor, mon fils.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Angel, Fred et Gunn trouvent
Lorne attaché à une chaise, bâillonné, avec
un gros trou saignant dans la tête. Il est évanoui.
Angel : Wolfram & Hart
étaient après ce que Lorne a vu quand elle a chanté.
Fred : Ils l'ont aspiré
de sa tête ?
Angel : Combien ils en ont
?
Lorne : Tout.
HALL DE L'HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Dans le hall de l'hôtel,
Lorne donne à Cordy une goutte de potion magique de mémoire
pendant qu'Angel et Connor regardent. Elle fait une grimace et puis part
en courant du hall.
Lorne : J'ai trouvé
un sort de mémoire qui garantit de nous ramener notre Cordy comme
elle était avant.
COULOIR DE L'HOTEL/ANGEL
INVESTIGATIONS :
Cordy s'éloigne,
mais Angel vient après elle.
Angel : On était
amoureux ?
Cordy : Oui. (s'éloigne)
PROLOGUE
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
Gunn prend une hache dans
le hall pendant qu'Angel descend les escaliers avec Lorne, parlant avec
empathie.
Angel : Non.
Lorne : Pourquoi ?
Angel : Non.
Lorne : Pourquoi ?
Angel : J'ai dit non.
Lorne : J'ai dit pourquoi.
Maintenant, allons au milieu avec un 'pourquoi non' ?
Angel : C'est trop tôt.
(va vers le bureau)
Lorne : Mais elle a retrouvé
la mémoire. Tu n'es pas un tout petit peu curieux de savoir si Cordy
se souvient de sa petite part de travail en tant que Miss Pouvoir Supérieur.
Oh, dis, peut-être quelque chose sur le truc tellement mauvais que
Wolfram & Hart a aspiré de ma caboche.
Angel : On doit lui laisser
du temps pour d'adapter avant qu'on vienne à elle avec un million
de questions.
Lorne : Et pour une ? Une
bonne.
Angel : Dans quelques jours
quand elle sera plus elle-même.
Lorne à Fred et Gunn
: Carillon à tout heure.
Fred et Gunn sont au cabinet
d'armes, sortant des armes.
Fred : J'adore.
Gunn : Vraiment.
Fred : On a une affaire.
Angel : Besoin d'aide ?
Gunn : Nan. Une femme à
Hancock Park qui entend des apparitions dans sa tuyauterie. Je ne sais
pas non plus si je dois prend ma hache ou une ventouse.
Fred et Gunn partent.
Angel : Tu vois ? Des choses
pires se passent dans des toilettes hantés, alors laissons un peu
d'espace à Cordy. C'est pas comme si la fin du monde allait arriver
dans une seconde.
ATTIQUE AU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE
Quelqu'un crie hors écran.
Ça vient de la télévision que Cordy regarde. Connor
vient dans la pièce avec les mains pleines de nourriture diverse.
Connor : Des chocodiles.
Et quelques autres trucs.
Cordy : Quoi ?
Connor va s'asseoir sur
le lit : J'ai pensé que tu aurais faim. Tu veux quelque chose d'autre
? Je pourrais -
Cordy : Non. C'est super.
Connor : Qu'est-ce tu regardes
?
Cordy : Un vieux film. Personnes
Enceintes ou Mutant Enceinte de Champignons ou quelque chose, je ne sais
pas. Je n'arrive pas à m'en souvenir. Je veux dire, je ne me souviens
plus parce que j'étais petite quand je l'ai vu, alors c'est un peu
flou, mais un flou naturel. (éteint la TV) Ne t'inquiète
pas. Je ne vais pas redevenir une Figurine d'Action Cordy Amnésique.
(commence à déballer une glace Chocodile)
Connor : Elle était
pas si mauvaise.
Cordy : Ouais, un vrai coup
de klaxon, aussi, qui panique et qui crie et qui courre partout comme une
folle. (prend un morceau de glace) Mmm...je les adore.
Connor : Ouais, je sais.
Cordy : Merci.
Connor : De rien.
Cordy : Pas juste pour la
bonté des sucreries. Merci pour... Mon dieu, merci pour tout. Je
ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi, Connor.
Connor : Paniquer, crier,
être folle.
Cordy : Sûrement.
Connor va vers Cordy, s'agenouille
devant elle, touche son genou : Tu devrais te reposer.
Cordy : Je vais bien.
Connor enlève tendrement
les cheveux de son visage : Tu n'as pas dormi depuis que tu es revenue.
Cordy : Je sais. Chaque
fois que je ferme les yeux, je...
Connor : Quoi ?
Cordy : …le vois.
Quelque chose d'horrible qui se déplace en profondeur, essayant
de monter.
Connor : C'est juste un
rêve.
Cordy : Je peux sentir le
sang de tous les gens qu'il va tuer, sentir la chair brûlée.
Connor : Ca va. Tu es en
sécurité avec moi.
Cordy : Personne n'est en
sécurité. Tu ne comprends pas ça ? Ca arrive, et personne
ne peut l'arrêter. Je voulais avertir Angel, mais les mots ne voulaient
pas sortir. Pourquoi je ne peux pas lui dire ? Je le sens. La chose dans
mes rêves...C'est réel, et c'est presque ici.
Connor se lève. Quand
Cordy lève les yeux, il y a un démon bestial qui se tient
devant elle là où était Connor.
Bête : Je sais.
La Bête attrape sa
gorge, et Cordy halète, se réveillant de son rêve.
Connor arrive en courant dans la pièce, venant vers elle.
Connor : Qu'est-ce qu'il
y a ?
Cordy : Oh, G -
Connor : Tu vas bien ? Cordy
!
Cordy sanglote et se penche
sur Connor, qui met ses bras autour d'elle.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Lorne est assis au bureau,
parlant au téléphone.
Lorne : Des serpents ? Uh-huh.
Et ils sortent de votre quoi ? Ok, ok, eh bien ils sont arrivés
là d'eux-mêmes, ou c'est une partie de, vous savez, une chose.
(rit nerveusement) Non, je ne juge pas. (met le téléphone
sur son torse, demande Angel) On se bat avec les serpents ?
Angel est assis sur une
chaise dans le hall, astiquant son épée.
Angel : Seulement s'ils
sont géants. Ou démons. Ou des démons géants.
(se tourne pour faire face à Lorne) Ce sont des serpents démons
géants ?
Lorne : Eh bien, à
moins que ce type fasse 30 pieds de haut, je pense qu'ils sont dans la
variété de jardin.
Angel soupire : Oh. (se
lève) Ils pourraient encore être démoniaque. Ils font
des bruits bizarres de démons ?
COULOIR DE LA MAISON DU CLIENT
Fred et Gunn sont dans le
couloir de la maison, parlant au riche client qui la possède. C'est
une jolie femme blonde dans la trentaine.
Femme : Les bruits sont
horribles. Les martèlements, les grognements - c'est impossible
de dormir la nuit.
Gunn : Depuis combien de
temps ça dure ?
Femme : Euh, une semaine,
peut-être.
Fred : Bien. Si c'est hanté,
plus longtemps le spectre occupe un endroit, plus c'est dur de les convaincre
de partir.
Gunn : Ouaip, Casper fait
affaire avec les grands garçons maintenant. On est vraiment persuasifs.
Femme : Faites tout ce que
vous pouvez pour cette horrible pièce. Je serais dans la cuisine.
(s'éloigne rapidement)
Gunn à Fred : Tu
es prête ?
Fred : C'est pas une réponse
acceptable ?
Gunn : Dans ce business
? Toujours.
Avec la hache en place,
Gunn ouvre la porte.
SALLE DE BAIN DE LA MAISON
DU CLIENT :
La salle de bain est immense
et décorée avec luxure. Il y a une immense baignoire à
l'arrière de la pièce, de riches cabinets en bois, et des
éviers doubles.
Gunn siffle et regarde autour
de lui : Punaise, regardez moi cette pièce.
Fred : Une famille de quatre
personnes pourrait vivre dedans.
Gunn : Avec une chambre
pour l'Oncle Laruel. Mec, des éviers en marbre, un jacuzzi, un bidet...(souriant)
c'est le genre d'endroit où je nous vois toute la journée.
Fred timide : Ouais.
Gunn : Eh bien, j'ai pas
dit demain.
Fred : Je sais, je -
Gunn : C'est juste, ça
serait une belle journée. C'est tout.
Fred : Charles - (des grondements
de tuyaux) Ok, c'est pas un bidet.
Gunn : D'où ça
vient ? (commence à regarder autour de lui)
Fred : Hum, de partout.
Peut-être qu'on aurait du ramener un prêtre.
Gunn écoute à
côté de l'évier : Ou un Drano consacré. Je crois
que ça s'est arrêté.
L'armoire à pharmacie
avec miroir se brise au-dessus de l'évier, révélant
des rats. Il y en a partout maintenant. Des douzaines dans le cabinet,
arrivant de l'égout, dans la baignoire dans le sol.
Fred : C'est pas des fantômes.
C'est définitivement pas des fantômes.
Gunn : Eh bien, ils vont
le devenir.
Fred essayant de sortir
par la porte, mais elle ne veut pas bouger : Ca ne s'ouvre pas. (cri)
COULOIR DE LA MAISON DU CLIENT
:
Fred et Gunn ouvrent finalement
la porte et retournent dans le couloir. Gunn enlève sa veste au
cas où il y aurait encore des rats dessus. Fred l'inspecte.
Gunn : Enlève les.
Enlève les.
Fred : Tu vas bien. Tu vas
bien. (sortant, vers la femme) Hum, vous devriez chercher un exterminateur.
Gunn : Ou juste faire brûler
l'endroit.
Fred : L'un ou l'autre.
APPARTEMENT DE WES
Wesley rentre dans son appartement,
trouvant Lilah.
Lilah : Dure journée
au bureau ?
Wesley : J'ai eu pire.
Lilah : Qu'est-ce qui s'est
passé ?
Wesley : Des insectes.
Lilah : Géants ?
Wesley : Fourmillant. Pourquoi
tu es habillée comme ça ?
Lilah est assise à
son bureau à côté de la fenêtre. Elle s'est fait
deux nattes avec des flots bleus, elle porte des lunettes, une jupe courte,
une chemise blanche et un cardigan bleu. Elle balance ses pieds comme une
écolière qui joue les timides.
Lilah avec l'accent du Sud
: C'est pas ce que tu aimes ? Intelligente et une petite -
Wesley roule des yeux :
Lilah…
Lilah avec l'accent du Sud
: Oh, oublie cette méchante sorcière. Parlons de moi. Je
suis bonne et pure et la science tourne autour de moi, et - et un jour
(met ses mains ensemble pour prier) si je prie assez et mange tous mes
légumes, je pourrais être dans le vent.
Wesley sourit : Tu as fini
?
Lilah se lève et
va vers lui : Ça t’a excité ? La regarder devant tous ces
intellos en sachant qu'elle était la plus maligne dans la pièce
? (croise les bras)
Wesley : Ses théories
méritent attention.
Lilah : Juste ses théories
? (se rapproche de lui) J'ai vu la façon dont tu l’ as regardé.
Oh, allez. Tu crois que je m'intéresse à ton petit béguin
? Soupire autant que tu veux sur la brindille du Texas parce que je sais
dans quel lit tu vas grimper à la fin de la journée. (met
ses bras autour de son cou) Ou au milieu. (commence à l'embrasser)
Wesley : Tu crois que tu
me connais ?
Lilah : Plus qu'elle ne
le saura jamais.
Wesley l'embrasser passionnément,
et ils vont sur le canapé. Wesley soulève la chemise de Lilah
et s'assoie sur le canapé avec elle sur ses genoux, lui faisant
face. Elle déboutonne sa chemise, révélant son soutien-gorge
rouge. Elle commence à enlever ses lunettes, mais Wesley l'arrête.
Wesley : Laisse-les.
Lilah remet les lunettes,
et ils continuent leur affaire…
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Fred et Gunn arrivent par
le jardin en rentrant de la maison de leur client. Ils montent les escaliers,
Fred en premier, vers la porte d'entrée.
Gunn : Sales bâtards
au nez rose. Je peux encore les sentir grimper sur moi.
Fred : Je vais prendre un
long bain et me frotter jusqu'à ce que ma peau arrête de s'agiter.
Gunn excité : On
peut avoir des bulles ?
Fred se tourne pour lui
faire face : En fait je pensais à prendre un bain calme seule.
Gunn : Oh. Ouais, ok.
Fred : C'est juste que -
la baignoire n'est pas si grande...(rit nerveusement) Oublie ça.
On se serrera.
Gunn : Non, non, vas-y d'abord.
J'en prendrai un plus tard.
Fred soupire : Est-ce qu'on
peut ne pas faire ça ?
Gunn : Tu veux dire avoir
une conversation qui en dit long de la manière dont deux personnes
qui s'aiment sont supposées en avoir ?
Fred baisse les yeux : Bien.
On fera ça.
Gunn : Fred, qu'est-ce que
tu veux de moi ?
Fred : Rien.
Gunn : Ouais, c'est vraiment
clair.
Fred : C'est pas ce que
je voulais dire.
Gunn : T'es sûre ?
On ne parle pas. On dort aux côtés opposés du lit.
On s'est même pas touchés depuis -
Fred (ils baissent tous
les deux les yeux, évitant de se regarder) : Depuis qu'on a tué
le Professeur Seidel.
Gunn : Non, depuis que je
l'ai fait.
Fred : Pour moi.
Gunn : Je ne pourrais pas
te laisser porter ça.
Fred : Ce n'était
pas ton choix.
Gunn : Fred, ce n'est pas
qui tu es. Ce n'est pas dans ton cœur.
Fred : Mais c'est dans le
tien ?
Gunn : Maintenant ça
l'est.
Fred commence à pleurer
et redescend les escaliers : Je suis désolée.
Gunn : Fred !
Fred quitte le jardin, Gunn
ne suit pas, mais la regarde juste partir.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Angel inspecte les armes
dans le cabinet d'armes. Lorne travaille aux téléphones au
bureau. Ils sonnent tous en même temps, plus vite qu'il ne peut répondre.
Lorne au téléphone
: Non, non, ce n'est certainement pas normal pour un garçon de ton
âge. Ecoute, on t'enverra quelqu'un dès qu'on pourra. Juste,
hum - ne le pousse pas. (raccroche)
Gunn entre dans le hall,
et tend la hache à Angel.
Angel : Hey. Comment ça
s'est passé ?
Lorne : Où est Fred
?
Gunn : Mal. Dehors. (le
téléphone sonne) Je prends.
Lorne : Je te bénis
toi et tout ton corps. (tend le bloc de messages à Gunn)
Gunn au téléphone
: Angel Investigations. Uh-huh. Et quelle est la nature de votre manifestation
?
Lorne va chez Angel : Le
business est vraiment bourdonnant, hein ?
Angel : Ouais, on peut le
dire, je pense que, c'est dû à mon retour. Tu crois que je
devrais les laisser par ordre alphabétique, ou les ranger selon
les dégâts qu'ils causent ?
Lorne : Les dégâts.
La nomenclature sort du portail quand, euh, l'entaille est prête.
Angel : C'est encore bon
de savoir à quoi tu sers. Je veux dire, et si je me bats avec un
Glurgg, et que je demande un Khopesh pour le finir. Qu'est-ce que
tu me jetterais ?
Lorne : Euh, un torchon.
Les Glurggs sont fait de 90 % de pus. Ouais, euh, sans parler des fluides
gluants, peut-être qu'on devrait demander de l'aide pour le bureau.
Une certaine personne avec une bonne compréhension des dimensions
supérieures. Et pourrait me dire ce qui a été aspiré
hors de ma tête. Hum, son nom commence par un 'C'.
Angel lève les yeux
: Connor.
Lorne : Non, je me penchais
plus vers un muffin d'amour guilleret, mais - Oh. (voit que Connor est
entré dans le hall)
Angel : Hey.
Connor : Hey.
Angel : Ca va. Le sort a
disparu. Merci de ne pas me laisser blesser Cordy.
Connor : Eh bien, je ne
sais pas, elle t'aurait sûrement embroché. Elle est vraiment
rude.
Angel : Ouais, c'est vrai.
Connor : Elle est chez moi,
maintenant. Tu le sais, non ?
Angel : Ouais, c'est bien.
Elle a besoin d'un endroit où elle se sent en sécurité.
Ça lui donne la chance de faire aboutir les choses. Quelques jours,
et tout redeviendra comme avant.
Connor : Tu devrais lui
parler.
Lorne : Oh, alléluia.
Angel : Maintenant c'est
pas un bon moment. Après tout ce qu'elle a traversé, la dernière
chose dont elle a besoin -
Connor : Papa, s'il te plait
?
ATTIQUE AU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE :
Cordy regarde loin de la
porte quand Connor et Angel entrent dans la pièce.
Cordy soupire : Je vais
le tuer.
Angel va vers elle, Connor
reste derrière : Il s'inquiète juste pour toi. On s'inquiète
tous.
Cordy : C'est le ‘nous’
royal, ou le populaire ?
Angel : J'ai toujours voulu
être prince. (s'assoie à côté d'elle, tient sa
main) J'ai entendu dire que tu naîtras dans ça.
Cordy sourit : Comment tu
fais ça ?
Angel : Quoi ?
Cordy : Faire comme si tout
ne se séparait pas. (Connor sort de la pièce)
Angel : Tu vas bien ?
Cordy : Ca va ici.
Angel : La façon
dont tu as quittée l'hôtel -
Cordy : Je sais.
Angel : Est-ce que j'ai
fait quelque chose, ou -
Cordy : Oh, Angel...je t'aime.
Je t'aimerais toujours. Tu le sais.
Angel : Je ne crois pas
qu'on puisse s'arrêter ici.
Cordy : Je le voudrais -
plus que tout - mais je ne peux pas. (bouge pour lui faire face) Quand
j'ai retrouvé ma mémoire, tout s'est rué à
l'intérieur. Sunnydale, déménager à Los Angeles,
te rencontrer à nouveau. Je voulais te le dire, mais c'était
beaucoup trop.
Angel : Me dire quoi ?
Cordy : Ce que je me suis
souvenue quand j'étais un être supérieur. Je
me souviens de t'avoir vu - ton passé - quand tu étais Angelus.
Angel : Je n'ai jamais essayé
de cacher qui j'étais et ce que j'ai fais. Tu le savais déjà.
Cordy : Le savoir c'est
différent que de le vivre. Quand j'étais là-haut,
je pouvais regarder en arrière et voir tout ce que tu as fais en
tant qu'Angélus - plus que voir, je l'ai ressenti. Pas juste leur
peur et leur douleur. Je t'ai ressenti et combien tu aimais les faire souffrir.
Je t'aime, Angel, (touche son visage) mais je ne peux pas être avec
toi. C'est trop tôt. Peut-être que si on laisse un peu de temps....
Cordy commence à
hyperventiler, convulser, et ses yeux deviennent blancs. Angel attrape
ses épaules pour la maintenir. Elle a une vision de la Bête
sortant de la Terre.
Angel : Cordy !
Cordy : Il arrive. Il arrive
maintenant.
ATTIQUE DU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE :
Cordy est couchée
dans le lit. Connor est assis à côté d'elle, et Angel
marche de long en large devant elle.
Angel : Tu as encore tes
visions. Je pensais qu'elles étaient supposées ne plus te
faire de mal.
Cordy : Ce n'était
pas normal. (soupire, Angel s'assoie sur le lit à côté
d'elle) Si ce mot s'applique à tout ce qui m'est déjà
arrivé. Les visions sont d'habitudes comme un arroseur de pelouse.
Celle là était comme le Niagara.
Connor : Tu devrais la laisser
se reposer.
Cordy : Non, je vais bien.
(tient la main de Connor)
Angel : Qu'est-ce que tu
peux me dire d'autre ?
Cordy : Grand, puissant,
il grimpe dans les boyaux de la Terre pour tous nous massacrer. Ouais,
c'est assez bien résumé.
Angel : Tu as vu quelque
chose qui pourrait nous donner une idée de l’endroit ?
Cordy : Non, juste la grosse
bête. (s'assoie dans le lit) Ca arrive, Angel, et ça ne va
pas s'arrêter - pas jusqu'à ce qu'on soit tous - Ca ne s'arrêtera
pas.
Angel : Il a raison. Tu
devrais sûrement dormir un peu.
Cordy : Ouais, parce que
le destin fatal - c'est presque aussi bon que du lait chaud.
Angel se lève : Peut-être
ce qui arrive, je vais trouver un moyen de l'arrêter.
Cordy : Il sera trop tard.
Je peux le sentir. Ca arrive - je ne sais pas. Je crois que j'en sais davantage
sur cette chose - ou, j'en savais plus quand j'étais toute haute
et puissante, mais je ne peux pas l'atteindre.
Angel : Peut-être
si Lorne te lit de nouveau.
Cordy : Tu crois qu'il le
fera après ce qui s'est passé la première fois ?
Angel : Je pourrais le tenir.
Cordy : Angel, on doit en
savoir plus. J'ai besoin de savoir.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Gunn répond aux téléphones
au bureau. Les téléphones sonnent tous en même temps.
Lorne est aussi au téléphone au bureau sur une autre ligne.
Gunn au téléphone
: Je suis désolé. Je sais, mais on est vraiment submergés
en ce moment. Eh bien, si Snowball n'a pas encore essayé de manger
votre dos, frappez le avec l'herbe à chats jusqu'à ce qu'on
arrive. (raccroche)
Lorne au téléphone
: Non, je - je crois qu'autant de mucus n'est jamais un bon signe. Uh-huh.
Oh, s'il vous plait, s'il vous plait, s'il vous plait, décrivez
le en détail. (tient le téléphone sur son torse, à
Gunn) Hey, euh, ça ne s'arrête pas. Ca te dirait de, euh,
se débrouiller pour chercher quelques adorables renforts ?
Gunn : Je ne sais pas où
elle est.
Lorne : Eh bien, euh, c'est
là où le débrouillage arrive.
Gunn : Eh bien, si Fred
voulait être ici, elle le serait.
Lorne au téléphone
: Euh, ouais, ça a l'air horrible. Ne quittez pas. (raccroche, a
Gunn) Vous deux ça va ?
Gunn : Demande le lui. Peut-être
qu'elle te parlera à toi.
Lorne répond au téléphone
: Angel Investigations. Ne quittez pas. (A Gunn) Hey, je ne sais
pas ce qui se passe entre petit gâteau et son glaçon, mais
tu sais ce qu'elle ressent pour toi. Pas besoin de cornes et d'une belle
voix pour être capable de lire ça.
Gunn : C'est juste - c'est
dur depuis ce truc avec son Professeur.
Lorne : Eh bien, être
aspiré dans Pylea c'est vraiment affreux, mais être envoyé
là-bas dans le but d'une personne dont tu as confiance - Hey, au
moins Dr. Ego a eu le goût de son propre portail.
Gunn : Ouais. Il a eu ce
qu'il méritait, non ?
Il y a un bruit sourd contre
les fenêtres des portes d'entrées. Gunn va investiguer; il
ouvre la porte pour voir ce que c'était. La porte s'ouvre un peu
plus grand alors qu'il va dehors.
Gunn : C'est un moineau.
Claqué dans la vitre.
Lorne alarmé : Ferme
la porte.
Gunn : Il pourrait ne pas
être mort.
Lorne : Ferme là
!
Des centaines de moineaux
de plus se claquent dans la vitre si fort qu'ils explosent, laissant des
taches de sang sur les portes et les fenêtres. Finalement ça
s'arrête.
Gunn : Je crois que c'est
pas un bon signe.
Lorne : Ouais, comme les
présages ne vont - pas si bien.
COULOIR DE WOLFRAM &
HART :
Lilah est dans sa suite
d'affaire modeste maintenant, ayant une coupe élégante à
la place des nattes. Elle parle dans son portable, semblant un peu agitée.
Lilah au téléphone
: Une hausse de 300 % ? Il y a une heure ? Uh-huh. Oh, vous croyez ? Eh
bien, non. Fermez-la. Amenez moi un rapport d'incident référencé
par régions, milieu économique et social, et spécialités.
Oh, et allez chercher Gavin. Quelqu'un essaye de s'immiscer dans notre
apocalypse et ça n'arrivera pas pendant -
BUREAU DE LILAH A WOLFRAM
ET HART :
Lilah ouvre la porte de
son bureau et s'arrête dans sa phrase quand elle voit Angel assis
à son bureau.
Lilah au téléphone
: Laissez moi revenir vous voir. (raccroche)
Angel : Ferme la porte.
Lilah : Comment tu es rentré
ici ? (ferme la porte) Les détecteurs de vampires, mon cul. Et bien,
nous y voilà, bien et confortable. Parlons de - hmm, mince, laissez
moi deviner - Lorne. Comment va-t-il ? Toujours vert ?
Angel : Je t'ai dit qu'on
aurait une conversation.
Lilah : Chic, mais j'ai
pas beaucoup de temps, alors disons qu'on saute les deux pas habituels,
tu me menaces, je te menace, et patati, et patata. On saute directement
à toi qui me jette hors de ta tête étoffée et
charnue. Parce que, tu sais quoi ? Tu n'obtiendras rien de moi non plus
cette fois.
Angel : Je ne pensais pas
le faire, mais Gavin - il était plus commode.
Lilah regarde derrière
elle vers Gavin, attaché et bâillonné sur le canapé
: Tu n'aurais pas pu au moins le torturer un peu plus ?
Angel : Je le voulais vraiment,
mais il n'aurait pas parlé assez longtemps pour y aller.
Lilah : J'ai un remède
pour ça.
Angel : La vengeance sur
ton propre temps. Je suis à l'heure.
Lilah : Qu'est-ce qu'il
t'a dit ?
Angel : Que tu essayes de
déchiffrer ce que tu as sorti de la tête de Lorne. Des centaines
d'investigations psychiques - Eh bien, pas vraiment autant maintenant,
parce que dès qu'ils découvrent une partie, leurs cervelles
finissent par décorer les murs.
Lilah : Tu devrais voir
la facture de nettoyage. Maintenant c'est terrifiant.
Angel : Ce que tu as eu
sur ce qui arrive - maintenant ça serait le bon moment.
Lilah : Je partage pas trop.
Angel : Tu crois que je
rigole ?
Lilah : A moins que tu aies
fait apparaître un sens de l'humour pour aller avec cette âme.
Ecoute, tu l'a reçu de la bouche de la belette. Peu importe ce que
Lorne a glané en lisant Wonder Girl - c'est protégé.
Essaye de le déverrouiller - ka-booey. Merci d'être passé.
(va derrière le bureau)
Angel : Tu essayes de le
cacher. Je peux le sentir sur toi ?
Lilah s'assoie à
son bureau : Du Chanel ?
Angel se lève : La
peur.
Lilah : Eh bien, tu es vraiment
imposant dans cette lumière.
Angel fait le tour pour
se tenir près de Lilah : Tu n'as pas peur de moi, Lilah. Tu as peur
de ce qui arrive. Peut-être qu'on pourrait s'aider, hein. L'ennemi
de mon ennemi -
Lilah : Tu peux aussi me
lécher le cul ! Tu veux jouer au héros ? Va trouver un autre
tas de sable.
Angel : Normalement, ça
serait la partie où je fais une grande menace, mais merci à
Gavin -
Lilah : Comme s'il savait
quelque chose.
Angel : C'est le point.
Cette chose t'a pris par surprise, aussi. Tu n'avais aucune idée
que ça arrivait.
Lilah soupire : Alors, quoi
- je suis supposée me jeter chez Mr. Gentil parce que le grand inconnu
va me les pomper ?
Angel : C'est gagnant pour
toi, Lilah. Tu m'aides, je l'arrête, Wolfram et Hart te fait ‘employée
du mois’ pour avoir protégé tout ce qu'ils ont mis en place
depuis les derniers mille ans. Tu m'aides et je ne l'arrête pas,
eh bien, je crois que la seule façon pour que ça arrive c'est
si cette chose me tue. (s'assoie sur le bureau devant elle) Et si ça
se passe comme ça, tu gagnes encore. Alors, tu peux continuer à
jouer difficilement, ou tu peux jouer intelligemment. C'est à toi
de voir.
ATTIQUE DU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE
Cordy marche de long en
large dans l'attique. Puis elle décide de partir quand Connor l'arrête
en sortant de nulle part.
Cordy : Ca doit être
génétique.
Connor : Quoi ?
Cordy : Suivre les gens.
Ton père est un expert.
Connor : Je passais juste.
Où tu vas ?
Cordy : Etre à l'intérieur
toute la journée. J'ai pensé faire une ballade, nettoyer
les toiles d'araignées, recharger les batteries. (pause) Ok, j'arrête.
J'ai reçu un sentiment plus fort.
Connor : Pour la vision.
Cordy : Ouais. Des flashs,
des images, ça se secoue en moi, ça tire.
Connor : Où ?
Cordy : Je ne sais pas.
Peut-être là où les choses vont se mettre en boite.
Connor : Alors tu allais
aller lui faire face de toi-même.
Cordy : Ca va. J'étais
un être supérieur. (commence à s'éloigner)
Connor : Etait. (Cordy s'arrête)
Tu ne l'es plus.
Cordy : Non, c'est vrai.
Je me souviens de vouloir rentrer chez moi, être capable de toucher,
de ressentir, (s'assoie sur le lit) redevenir humaine.
Connor : Tu l'es.
Cordy : Mais je ne me souviens
pas comment. Je suis en vacances ? Je vais au AWOL cosmique ? Est-ce que
j'ai fait quelque chose pour emmerder les Pouvoirs Qui Sont et être
larguée ? Pourquoi est-ce que je suis ici ?
Connor : Parce que tu es
importante.
Cordy : Oh, ouais. Le monde
a vraiment arrêté de tourner sans moi.
Connor : Eh bien...tu es
importante pour moi.
Cordy : Je crois que le
pistage n'est pas le seul truc que tu as eu d'Angel. Tu es aussi vraiment
bon pour dire les bon mots.
Connor : Des phrases complètes.
Je travaille dessus. (sourit timidement)
Cordy : Peut-être
que tu as raison. Peut-être que j'ai été renvoyée
parce que j'étais importante ou nécessaire - pour ça,
pour arrêter quoi qu'il arrive. Je dois découvrir si c'est
pour ça que je suis ici. (se lève)
Connor : Et je dois aller
avec toi.
Cordy : Non, c'est dangereux.
Connor : C'est pour ça
que je viens.
ENTREPOT DE LOS ANGELES :
Cordy et Connor marchent
l'un à côté de l'autre parmi des cartons et autres
choses.
Connor : T'es sûre
de savoir où on va ?
Cordy : Exactement ? Non.
Mais, pour la première fois depuis que je revenue, j'ai l'impression
d'avoir un but, comme une raison d'être ici. Avant, tout ce que je
ressentais était vide - comme si j'attendais que ma vie commence.
Connor : Je sais ce que
ça fait. Ne pas savoir pourquoi tu es là, quelle est ta place
dans ce monde...
Cordy : Ca s'appelle avoir
18 ans. Si tu le fais après 21 ans, les choses vont beaucoup mieux.
Connor arrête de marcher
: Elles l'ont déjà fait.
Cordy se tourne pour lui
faire face : Tu vas vraiment devenir affreusement bon avec les mots.
ALLÉE QUELQUE PART
DANS LOS ANGELES :
Connor et Cordy marchent
l'un à côté de l'autre.
Connor : C'est quoi ça
?
Cordy : Cet endroit. J'ai
été là avant.
Connor : Dans ta vision
?
Cordy : Non, je - (ils arrêtent
de marcher) Oh, mon dieu. Darla.
Connor : Ma mère.
Cordy : Elle est morte ici.
Connor, c'est là que tu es né.
Quelque chose jaillit du
sol devant eux, entouré de lumière rouge. Ça a deux
énormes cornes sur la tête, et c'est une bête énorme
- celle que Cordy a vu dans ces visions.
Pause
La Bête est immense,
et il jette une ombre cornue sur le trottoir humide. Connor va vers lui
avec une épée, mais la Bête le jette dans l'allée
contre une poubelle en acier.
Cordy : Connor !
Cordy était accroupie
par terre, mais la Bête l'attrape par la gorge et lève ses
plusieurs pattes dans les airs au niveau de ses yeux et regarde le visage
de Cordy. Elle ne crie pas et ne frappe pas, mais le regarde juste en ayant
l'air un peu effrayée. Connor arrive à son secours, attaquant
de nouveau la Bête. La Bête repose Cordy et jette de nouveau
Connor dans l'allée.
Cordy : Non !
La Bête va vers Cordy.
On voit les énormes pieds à sabots de la Bête. Cordy
essaye de ramper au loin derrière son dos, mais elle ne peux pas
s'éloigner de lui. Là où la Bête a tenu son
cou avant, la peau est rouge et lacérée.
De l'autre côté
de l'allée, Connor se tient faiblement et dit : Eloigne toi d'elle
!
La Bête regarde Connor,
puis Cordy et rit. Puis en un seul effort, il saute au sommet de l'immeuble
à proximité. Quand la Bête est partie, Cordy rampe
vers Connor, qui semble blessé et saigne de la bouche.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Gunn parle au téléphone
dans le hall. Lorne est aussi au téléphone.
Gunn au téléphone
: Si tu vois Fred, tu pourrais lui dire de me rappeler ? Charles Gunn,
avec deux N. Oui, c'est mon vrai nom. Juste - s'il te plait, dis lui de
me rappeler.
Lorne au téléphone
: Eh bien ça pourrait prendre plusieurs jours. Vous êtes le
cinquième sur la liste des murs qui saignent. Vous savez quoi, aspergez
le avec un petit 409. On viendra vous voir. (raccroche) Hey, pas encore
de mot ?
Gunn compose encore un numéro.
Gunn : Personne ne l'a vue.
Lorne : Eh bien, peut-être
qu'elle s'est baissée et couverte quand nos amis à plumes
sont devenus kamikazes.
Gunn raccroche : Tu es bien
là ? Je vais faire un tour, voir si je peux - je vais juste rouler.
(met sa veste)
Lorne : Laissez la machine
fonctionner c'est mécaniquement magique. Allez. Je vais sortir ma
tête par la fenêtre, voit si je peux saisir la vibration de
Burkle.
Gunn : Tu peux faire ça
?
Lorne : Hum, non, mais ça
semble rassurant, et je pourrais prendre l'air.
Gunn et Lorne vont vers
la sortie, mais Wesley vient juste d'arriver par les portes d'entrées.
Wesley : C'est un
peu mûr ici. Je proposerais d'ouvrir une fenêtre, mais -
Gunn : Fred n'est pas là.
Wesley : J'ai pas demandé.
Gunn : T'avais pas besoin.
Wesley : Depuis que tu l'as
ramenée, où est-elle ?
Gunn : C'est pas tes affaires.
Lorne : Hey, euh, appelez
moi drôle d'oiseau, mais peut-être qu'on pourrait épargner
les trois rounds jusqu'à ce que le Harcèlement de Chuck Heston
se refroidisse.
Wesley : Vous avez remarqué
la hausse des activités paranormales ?
Lorne : Ouais, on a marché
dedans en rentrant. Des oiseaux, des rats, du sang - les lignes de Ghostbuster
n'arrêtent pas de sonner.
Wesley : Je traque des rapports
similaires. (soupire) Peut-être que si on unit nos résultats
-
Gunn : Va t'unir toi-même.
Je vais chercher ma copine.
Gunn commence à s'éloigner,
quand Angel l'interrompt.
Angel : Non, tu n'y vas
pas. Si on n'arrête pas ce qui arrive, là où est Fred
ça n'aura plus d'importance, ou nous tous.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Lorne est assis, regardant
des papiers qui sont éparpillés sur la table à café.
Les papiers sont complètement couverts de symboles mystiques, et
il y a des centaines de ces feuilles de papiers. Angel marche. Wesley est
assis sur le canapé à côté de Lorne. Gunn est
assis sur le canapé en face d'eux.
Angel : C'est tout ce que
Wolfram et Hart pouvait déchiffrer de ce qu'ils ont sortis de la
tête de Lorne.
Wesley : Ils l'ont juste
donné ?
Angel : Lilah - elle peut
être vraiment généreuse. (Wesley le regarde du coin
des yeux)
Gunn : Tu lui fais confiance
sur ça ?
Angel : Non, mais elle a
intérêt d'arrêter la fin du monde avant que ça
ruine la fin du monde de Wolfram et Hart, alors...
Gunn : Ok, c'est quoi le
plan ?
Angel : Tu le tiens. (s'assoie
à côté de Gunn) On découvre tout ce que ça
veut dire, puis on fait quelque chose de grand et de violent.
Wesley : Je vois que tu
y accordes une pensée considérable.
Lorne tenant quelques papiers
: Alors tout ça est sorti de ma tête ? Pas étonnant
que ça m'ait rendu plus vert.
Angel : Si Wolfram et Hart
ne l'avait pas extrait, tu aurais été une ombre pâle
de mort.
Lorne : Ouais, eh bien,
rappelle moi de leur envoyer une corbeille de fruits. (boit son cocktail,
le téléphone sonne) Mm. Sauvé par le gong continu.
(se lève, va vers le bureau)
Angel : Tu as enregistré
les appels ?
Lorne : Tous les derniers
détrempés.
Angel à Lorne : Prends
une carte, commence à noter les emplacements. Regarde s'ils sont
concentrés dans un endroit. (à Wesley et Gunn) Peu importe
ce qui se passe, peu importe ce que Cordy a vue, les réponses sont
dans ces pages. On doit les découvrir.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
Wesley, Gunn et Angel sont
encore assis sur les canapés, essayant de déchiffrer les
donnés contenues dans les papiers sur la table devant eux.
Gunn : On le découvrira
jamais.
Angel : On doit continuer
d'essayer.
Wesley : Normalement je
serais d'accord, mais c'est une perte de temps.
Angel : C'est tout ce qu'on
a.
Wesley : Alors on doit avoir
oublié quelque chose. C'est du charabia. Des morceaux et des pièces
de glyphes, de langages archaïques, de symboles - tous mélangés.
Angel : Tu en reconnais
certains ?
Wesley : Euh, chaleur, tombé,
tombeau, chair...aucun n'a de sens.
Angel : Ah, on va continuer
jusqu'à ce que ça en ait.
Gunn se lève : Vous
savez; peut-être qu'on devrait juste faire un pas en arrière.
(fait le tour)
Angel : On a pas le temps.
Cordy a dit que peu importe ce qui se passe ça arrive maintenant.
Wesley : Alors peut-être
que tu aurais pu dire ça plus tôt. (feuillète les pages)
On pourrait examiner cette pagaille de maintenant jusqu'au Jugement dernier,
si c'est demain ou dans cent ans -
Gunn se tenant derrière
Wesley maintenant : Attend, retourne en arrière. La dernière
feuille, retourne là.
Angel se lève, va
regarder : Qu'est-ce que c'est ?
Wesley : Je ne vois rien.
Gunn : C'est parce que tu
regardes trop prêt.
Gunn aligne deux papiers,
montrant un symbole triangulaire qui est complété quand ils
sont proprement alignés. En plus, le type des symboles et des glyphes
n'est pas si absurdes après tout. Ils y a des endroits qui sont
écrits plus densément que d'autres. Gunn prend un tas de
papiers de Wesley, enlève la table à café, et commence
à disposer les papiers par terre, assortissant les endroits denses
qui commencent à former des lignes.
Gunn : Ok. Alors c'est quoi
ce bordel ?
On zoome pour voir que,
quand ils sont proprement arrangés, les papiers forment un symbole
qui ressemble à un carré avec des lignes diagonales connectant
les côtés opposés. (formant un X sans le carré).
Wesley, Angel et Gunn se lèvent et le regardent.
Angel : L'Oeil de Feu.
Wesley : L'ancien symbole
alchimique du feu.
Angel : Et de la destruction.
Gunn : Vous m'avez touchés.
Lorne : Euh, les garçons
? (lève la carte) Je déteste être le petit démon
qui a pleuré l'apocalypse non désirée, mais euh...
Lorne fait des gestes sur
la carte avec un marqueur. Il a tracé les endroits des perturbations
avec un point rouge pour chaque appel, et les points ont formés
un carré.
RESTAURANT :
Fred est assise seule dans
la cabine d'un restaurant nocturne, tenant une tasse de café. La
serveuse arrive vers elle, tenant une cafetière, et remplissant
sa tasse.
Serveuse : Je vous en donne
encore une fois, et puis je vous coupe.
Fred : Oh, désolée.
Je peux payer pour la prochaine.
Serveuse : C'est pas le
remplissage gratuit qui m'inquiète. C'est vous qui allez trépider
dans une autre dimension après une dixième tasse.
Fred : Personne ne veut
ça.
Serveuse : Pourquoi vous
ne l'appelez pas ? Vous êtes assise là depuis toute la journée.
Il est sûrement malade d'inquiétude.
Fred : Je ne sais pas ce
que j'aurais dit.
Serveuse : Je crois que
bonjour aurait sûrement marché. J'ai vu la façon dont
il vous regardait quand vous veniez tous les deux ici. Cette homme ferait
tout pour vous.
Fred : Je sais.
Serveuse : Alors réjouissez
vous. Peu importe ce qui se passe - aussi longtemps que vous avez l'amour
- ça ne peut pas être si mauvais.
L'immeuble commence à
trembler comme s'il y avait un tremblement de terre. Fred sort de la cabine
et s'accroupit par terre, baissant la serveuse avec elle.
Fred : Eloignez vous de
la fenêtre.
ATTIQUE AU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE
Cordy est assise sur le
lit à côté de Connor, soignant ses blessures. Ils ont
aussi un petit tremblement de terre.
Connor : Je dois y aller.
Je dois arrêter ça.
Cordy : Ouais, te faire
tuer devrait vraiment ralentir cette chose. (regarde son flanc pas mal
meurtri) Oh, mon dieu. Je crois que tu as plusieurs côtes cassées.
Connor : J'ai jamais été
cassé, même pas à Quor-toth. Je ne crois pas que je
puisse l'être.
Cordy : Tu es blessé
à cause de moi. Parce que j'ai pensé que peut-être
j'aurais encore un grand but supérieur, que je sois là pourrait
en fait...faire une différence. Maintenant je le sais mieux.
Connor se tourne pour lui
faire face : Tout ce que tu sais c'est que cette chose peut te blesser,
et si elle essaye encore, je trouverais un moyen de la tuer.
HOTEL/ANGEL INVESTIGATIONS
:
Angel dessine des lignes
diagonales, connectant les coins du carré formés sur la carte
quand Lorne a marché les incidents. Angel indique là où
les lignes se croisent.
Angel : C'est ça.
Lorne : Quoi ?
Wesley : Le point focal
des perturbations.
L'immeuble tremble comme
s'il y avait un tremblement de terre.
Angel : Peu importe ce qui
arrive, c'est là où on le trouvera.
Gunn : Je connais cet endroit
- le vieil immeuble Kimball est là-bas. Ils ont fait un rétro
dessus, mis un club sur le toit. Le, euh, Sky Temple ou quelque chose.
Lorne : Ouais, ouais, j'en
ai entendu parler. Un trou d'arrosage pour les gens dans le vent. Les acteurs,
les top modèles, toutes les hot mamas et les yamas.
Wesley : Un tombeau de la
chair. (regarde Angel)
Angel : Alors, qui a soif
? (va vers le cabinet d'armes)
Gunn : Allons le faire.
(suit Angel)
Lorne encore assis au bureau
: Hey, je sais que l'endroit est tout, mais, hum, peut-être qu'on
devrait s'arrêter à l'acompte jusqu'à ce qu'on sache
à qui on a affaire ou comment l'arrêter.
Angel : Si c'est vivant,
on le tue. Si ça ne l'est pas, on l'enterre. (jette une arbalète
à Wesley) Tu viens ?
CLUB SKY TEMPLE SUR LE TOIT
DE L'IMMEUBLE KIMBALL :
Angel, Wesley, Gunn et Lorne
vont vers l'entrée du club armés et prêts à
se battre, mais quand ils voient la Bête, ils s'arrêtent net
sur leur route. Encore immense et intimidante même comparée
à Angel et son gang, la Bête rit quand elle les voit. Elle
se tient à l'intérieur d'un carré fait avec des corps
humains qui ont été couchés en position. Au centre
du carré, la Bête tient un homme dans les airs, le balançant
par le pied. La façon dont le corps plane, ça forme un X.
Lorne : Ooh, euh, je vais
avoir besoin d'une plus grosse flèche.
Pause
CLUB SKY TEMPLE SUR LE TOIT
DE L'IMMEUBLE KIMBALL :
La Bête voit Angel
et le gang se tenant à l'entrée du club. La Bête jette
l'homme qu'elle tient dans la pièce avant de focaliser son attention
sur le gang d'Angel.
Angel lève son épée
et courre vers la Bête. Gunn est sur sa droite, pendant que Wesley
et Lorne sont sur la gauche avec les arbalètes braquées.
Angel fait balancer son épée vers la Bête, mais ça
n'a pas d'effet - quand l'épée contacte la peau de la Bête,
il y a un tintement, mais ça ne coupe ou ne pénètre
pas la peau. Angel continue d'essayer d'utiliser son épée
sur la Bête, mais sans résultat. Éventuellement, la
Bête éloigne l'épée d'Angel, s'en débarrasse,
et jette Angel dans la pièce où il se heurte à une
colonne, la brisant en morceaux.
Gunn jette la hache sur
la Bête, mais la Bête l'attrape facilement, pliant la lame
à moitié et la rejetant à Gunn.
Angel se remet de sa chute,
se lève, et brandit deux petites haches. Angel les balance dans
les jambes de la Bête, les bras, la tête - mais elles ne le
blessent pas du tout.
Wesley et Lorne tirent des
flèches avec leurs arbalètes sur la Bête, mais la Bête
les fait dévier avec son avant-bras, changeant leur trajectoire
pour que les flèches aillent frapper Angel à la place. Angel
augmente sa douleur alors qu'une flèche atterrit dans son ventre
et l'autre dans son épaule droite.
La Bête regarde autour
d'elle vers tout le monde.
Wesley et Lorne rechargent
leurs arbalètes quand la Bête ramasse le corps d'Angel et
le jette vers eux, les assommant.
Gunn va vers la Bête
avec son épée, frappant puissamment sa tête, encore
en vain. La Bête attrape Gunn par la gorge et le jette dans la pièce.
Wesley met les deux mains
dans son manteau, sortant deux pistolets automatiques. Il tire, avec les
deux à la fois, dans le torse et la tête de la Bête
sans effet. Il les jette, et prend le fusil de chasse sur son flanc. Wesley
tire sur le torse de la Bête, la faisant tressaillir un peu, mais
les coups ne semblent pas faire de dégâts. Il tire encore
dans le visage de la Bête, faisant tomber la Bête, tombant
sur les genoux. Wesley braque le fusil sur son visage à proximité,
mais la Bête lève juste les yeux et lui sourit. La Bête
grogne et éloigne le fusil avant de jeter Wesley dans la pièce.
La Bête rit.
Angel : Tu peux toujours
jubiler, rigolard. (sort la flèche de son épaule) On vient
juste de commencer.
Angel va vers la Bête,
engageant un combat de main à main. Ils échangent des coups,
quand la Bête frappe Angel tellement fort, ça l'envoie voler
en arrière dans les airs. Angel se pose sur ses pieds sur un auvent,
en visage de vampire maintenant. La Bête grogne. Angel saute de l'auvent,
atterrissant devant la Bête. Ils se battent encore avec les poings,
mais Angel parvient à faire tomber la Bête sur les genoux.
Angel prend un poignard dans son étui de la jambe et le pointe vers
les étranges yeux jaunes de la Bête. Ses yeux s'agrandissent,
et Angel hésite, incapable de plonger le poignard dans ses yeux
parce qu'il y a une poigne sur le bras d'Angel maintenant. Le tableau a
changé alors que la Bête poignarde Angel dans l'épaule
droite. Angel grogne d'agonie, du sang goûtant de sa bouche, alors
qu'il revient involontairement en visage humain. La Bête regarde
sciemment Angel.
Bête : Tu crois vraiment
qu'elle est en sécurité avec lui ?
La Bête prend Angel
et le jette dehors dans la ville, bien au-delà du bord de l'immeuble
où ils sont maintenant. Gunn se lève et crie.
Gunn : Non !
Lorne a l'air paniqué.
La Bête se met sur un genoux, frappant le sol au centre du carré
humain, faisant sortir une traînée de feu le long du sol de
la forme du symbole de l'Oeil de Feu. Une onde de choc émane de
l'endroit, envoyant tout le monde voler un peu plus loin. Lorne est jeté
en arrière, mais atterrit sur une lucarne en verre et tombe dans
la pièce de dessous. Gunn et Wesley sont assommés, mais encore
sur le toit. Le feu est haut maintenant, plus haut que la Bête.
Wesley s'assoie à
temps pour voir la Bête sauter droit dans le ciel, montant sur le
feu qu'elle a crée. Wesley va vers Gunn, qui est couché inconscient
sur le sol. Lorne est conscient maintenant. Wesley porte Gunn loin du feu.
RUE DE LOS ANGELES :
Angel est couché
par terre, dans une rue quelque part en ville. Il roule, encore plein de
douleur et de sang de la rencontre avec la Bête. Faiblement, il sort
l'outil de son épaule, grimaçant. Il convulse de douleur
en regardant le ciel.
ATTIQUE AU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE :
Connor et Cordy sont l'un
à côté de l'autre, regardant par la fenêtre vers
le puit de feu qui jaillit d'un nuage circulaire rouge dans le ciel au
dessus de la ville. La colonne de feu est aspirée dans le nuage
quand elle disparaît et le nuage se ferme. Encore brillants, les
nuages font maintenant pleuvoir des minuscules boules de feu au dessus
de la ville. Ils regardent avec incrédulité.
Connor : Qu'est-ce qui se
passe ?
Cordy : Je ne sais pas.
Connor : C'est lui, non
? C'est cette chose.
Cordy : On ne sait pas.
Connor : J'aurais du essayer
plus fort. J'aurait du l'arrêter.
Cordy : Il était
trop fort. C'est pas ta faute.
Connor : Et si ça
l'est ? Et si cette chose a - choisi l'endroit où je suis né.
C'est parce qu'elle est là - à cause de moi ?
Cordy le regarde : Non.
Connor secoue la tête
: Je n'étais jamais supposé arriver. L'enfant de deux vampires.
Et si -
Cordy : Connor, ce n'est
pas toi.
Connor la regarde : Tu ne
le sais pas.
Cordy : Si, je le sais.
Dans mon cœur. (Elle touche son visage, écarte ses cheveux) C'est
pas toi, bébé. C'est pas toi. Pas toi.
Avec la main qu'elle a utilisée
pour écarter ses cheveux de son visage, Cordy rapproche le visage
de Connor et l'embrasse tendrement et passionnément.
Connor : Pourquoi - pourquoi
est-ce que tu - ?
Cordy : Parce que je ne
crois pas que ça n'a plus d'importance. Je sais ce que tu ressens
pour moi, Connor. Quand je pense à ce que tu as - (touche son visage
tendrement) tu n'as jamais eu d'enfance, ou une famille ou des amis ou
quelque chose de réel, et si c'est la fin, je veux que tu connaisses
quelque chose de réel.
Cordy met sa main à
sa taille et ils s'enlacent et s'embrassent passionnément.
BUREAU DE L'IMMEUBLE KIMBALL
:
Du bureau où il a
atterrit, Lorne regarde par la fenêtre avec horreur alors que les
boules de feu pleuvent sur la ville.
CLUB SKY TEMPLE SUR LE TOIT
DE L'IMMEUBLE :
Wesley tient le faible corps
de Gunn dans ses bras, en l'ayant porté dans une partie protégée
du club. Wesley regarde le ciel.
RESTAURANT :
Fred regarde le feu pleuvoir
du ciel de l'intérieur du Restaurant à travers les stores.
La serveuse et les autres patrons sont terrifiés. Fred essaye de
joindre quelqu'un sur son portable, mais elle ne l'atteint pas. Elle regarde
son portable, raccroche, et continue de regarder par la fenêtre.
BUREAU DE LILAH A WOLFRAM
ET HART :
De son bureau, Lilah regarde
le feu pleuvoir dehors. Elle serre nerveusement ses mains, puis frotte
ses bras comme s'il faisait froid.
ATTIQUE AU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE :
Connor et Cordy sont au
lit ensemble, faisant l'amour. Couché au dessus de Cordy, Connor
l'embrasse tendrement.
ATTIQUE AU MUSEE D'HISTOIRE
NATURELLE :
Zoom à l'extérieur
de la fenêtre. Du feu tombe de partout, et Angel est là, sur
le toit d'un immeuble à proximité, regardant dans l'attique,
où il peut voir Connor et Cordy ensemble dans le lit faisant l'amour.
FIN