Conviction
Angel, épisode 501 saison 5

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

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Toute copie, même partielle de ce transcript est interdite. Les personnages ainsi que les droits de la série télévisée "Angel" ne nous appartiennent pas. Ils ont été crées par Joss Whedon, et lui appartiennent, ainsi qu' à Mutant Enemy, Sandollar Productions, Kuzui Enterprises, 20th Century Fox Television et the WB Television Network. Pour toute demande de diffusion, de n'importe qu'elle manière, veuillez vous adressez au webmaster de ce site.

~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Prologue :

EXT. ALLEE DE LOS ANGELES - NUIT

Une jeune femme marche dans une allée déserte dans le noir quand un vampire surgit derrière elle. Elle hurle, et Angel entend son hurlement de sa position avantageuse en haut d'un immeuble.

Fille (s'éloignant doucement du vampire) : Je vous en prie, vous n'êtes pas obligé de faire ça. Je peux vous donner de l'argent. Vous n'êtes pas obligé - (le vampire l'attrape; elle hurle) Aidez moi, au secours ! Aah ! Aah !

Angel cours le long du toit de l'immeuble, attrape une corde, et saute en bas. Il se balance dans l'allée entre les immeubles à la Spider-Man. Alors qu'il se rapproche du sol, Angel frappe le vampire au visage, l'assommant. Angel fait un salto arrière dans les airs alors qu'il touche le sol, son manteau de cuir noir flottant autour de lui comme la cape de Batman. Il se retourne et se balade autour du vampire.

Angel : On dirait que la demoiselle n'est pas intéressée. Peut-être que tu as l'air trop indigent.

Le vampire fait un mouvement de karaté pour se relever alors qu'il se tend pour frapper Angel dans les côtes. Ils se battent aux poings alors que la fille les observe. Angel frappe finalement le vampire dans la poitrine, le faisant atterrir sur le dos dans l'allée. Dans un autre impressionnant mouvement de karaté, le vampire cambre son dos et bondit sur ses pieds pour réengager Angel. Angel attrape le pied du vampire et le fait tourner dans les airs alors qu'il fait foncer le vampire dans le mur. Le vampire retombe par terre. Angel sort un pieu de sa ceinture, le fait tourner dans sa main, et le tend dramatiquement vers la poitrine du vampire. Le vampire disparaît dans un nuage de poussière.

Fille (avec crainte) : Qu'est-ce qui - Je ne comprend pas.

Angel : Ecoutez, n'essayez pas. Rentrez simplement chez vous et évitez les allées sombres. Ca va aller. (sourit, s'éloigne)

Fille (l'appelant) : Mais...qui êtes vous ?

Angel (sans se retourner) : Ca n'a pas d'importance.

Un crissement de pneu. Un groupe d'hommes armés complètement vêtus de noir se rassemble soudainement au bout de l'allée, pointant des armes dans la direction d'Angel.

Homme en noir : Angel ! (dans sa radio) Zone sécurisée. Angel n'est pas armé. Hostiles contenus. Balayez la zone et confirmez. (enlève son masque de ski, à Angel) Angel, monsieur.

Plusieurs voitures arrivent au bout de l'allée, toutes avec leurs phares braqués sur Angel. Plusieurs personnes en sortent et se dirigent vers lui.

Avocat : Angel !

Homme en noir : Nous devons faire un rapport de vos mouvement et revenir les enregistrer.

Angel : Mais -

Homme en noir / Hauser : Je suis l'Agent Hauser. Je dirige votre équipe d'opérations.

Avocat : Angel ! (le souffle coupé) Bonjour. Heureusement qu'on vous a rattrapé. J'aurais vraiment - (à un autre avocat, un notaire) Épargnez lui les formalités. (à Angel) J'aurais vraiment préféré que vous ne quittiez pas un scénario de sauvetage jusqu'à ce qu'on ait une chance de contrôler la scène. Bien sûr, c'est votre décision, monsieur, mais -

Angel (confus) : Comment est-ce que vous -

Avocat (montre le col d'Angel) : Un moniteur de pistage sur votre col. Et quel économiseur de temps aussi, hein ? (regarde sa montre)

Notaire (tenant un contrat, parle à la fille) : Ceci sert à confirmer que vous avez été sauvée par Angel, C.E.O et Président de Wolfram et Hart, (tourne les pages) et ceci sert à indemniser Wolfram et Hart -

Avocat (poussant Angel dans la direction de la fille) : Si on pouvait faire quelques photos de vous deux, ça serait génial. (murmure) Maintenant, euh, le vampire que vous avez liquidé, il travaillait en fait pour un de nos clients. (sourit) Alors, mais, hey ! C'est la première semaine, personne ne va râler, ok ? (tapote Angel sur l'épaule)

Fille (à Angel) : Vous dirigez une agence d'avocats ?

Angel (innocemment) : Non. Je veux dire...eh bien, en quelque sorte. (flashs d'appareils photos) Eh bien, juste récemment.

Notaire (à la fille, qui est occupée à fixer Angel) : J'aurais besoin d'une signature ici concernant votre âme immortelle.

Fille (signe le document pendant qu'elle questionne Angel avec dégoût) : Vous avez fait ça pour la publicité ?

Angel : Non ! Je défend...(réalisant qu'il a l'air stupide) les sans défenses.

Avocat (à Angel) : Voulez vous que je vous amène votre voiture, monsieur ? Ou autre chose ? Un moka ? Crème ? Déca ?

Angel regarde autour de lui vers la douzaine de personnes incrédules.

Fondu en noir

Générique

INT. COULOIR D'ECOLE PRIMAIRE - JOUR

Des enfants marchent dans les couloirs entre leurs cours.

Garçon : Eh, Matt ! Attend !

Matt : T'es allé au magasin ?

Garçon : Ils en avaient pas beaucoup. J'ai pris Punisher.

Matt : Mon père ne me laissera pas lire ça.

Garçon : Oh, punaise ! C'est trop bien. Il tue tout le monde. Tu peux emprunter le mien.

Matt : Ok. Tu as X-Men  ?

Garçon : Lequel ?

Professeur (alors que les garçons entrent dans la salle, le prof tend un papier à Matt) : Mathew. C'est vraiment bien. On peut en parler après le cours. Ok, tout le monde s'assoie.

INT. WOLFRAM & HART - JOUR

L'employé du courrier pousse un panier rempli de lettres dans le couloir. Le paquet du haut est une enveloppe adressée à Angel. Alors que l'employé passe à côté de l'ascenseur, la sonnette de l'ascenseur tinte, et l'objectif se tourne vers lui. A l'intérieur, les portes s'ouvrent, et Fred se tient là confuse, tenant un carton de papiers et d'affaires personnelles, regardant dehors du mauvais côté. Wes vient vers les ascenseurs en arrivant du hall, tenant une tasse de café.

Wes : Fred ?

Fred (alors que les portes de l'ascenseur commencent à se fermer) : Wesley ! (Wes tient les portes ouvertes alors que Fred sort vers lui) Oh ! Je me fais toujours avoir. (regarde dans le hall avec crainte)

Wes : Je peux t'aider en quelque chose ?

Fred : C'est si grand.

Wes : Ca prend un peu de temps à s'habituer.

Fred : Tu as vu mon labo ? C'est si gigantesque. Et c'est moi qui m'en charge.

Wes : Je suis sûr que tu n'auras pas de problèmes -

Fred : Je ne comprend même pas la moitié de ce qu'ils font. Il y a cette machine, haute de six pieds, ça fait ce bruit - vroum ! Vroum ! Pchhh ! J'y comprend rien.

Wes : Eh bien, je suis encore coincé à l'étape, "Mais pourquoi sommes nous ici ?"

Fred : Quoi, parce qu'on est des croisés contre le mal et que maintenant l'agence qui représente tout le mal du monde nous a donné sa branche à L.A pour qu'on la dirige comme on veut, probablement dans le but de nous corrompre, de nous diviser ou de nous détruire, et on a tous dit oui en, quoi, 3 minutes ?

Wes (respire profondément, puis hoche la tête) : Tes phrases au pas de course sont devenus beaucoup moins vaines.

Fred : Oh, comme c'est mignon. Et un peu condescendant.

Wes : Euh, tu es sûre que je ne peux pas t'aider -

Knox (des escaliers du hall) : Mlle. Burkle ! (cours vers Fred)

Fred : Bonjour ! Oh, hum, Wesley, voici Knox. Et je vous ai dit de m'appeler Fred.

Knox : D- dans quelques minutes, je commencerais. Ha ! C'est une promesse de vous à moi. (montre le carton) Je peux vous aider ?

Fred (sourit) : Oh, merci.

Wes : Alors, Knox, combien de temps avez vous été, hum, mauvais ?

Knox : Oh ! Heh ! Je mélange juste les potions, vous savez ? Et maintenant que je suis sous les ordres de "el jefe" ici présente, je vais sûrement sauver le monde sur une base hebdomadaire. (Fred rigole)

Wes : C'est bien pour vous.

Knox : Vous savez comment aller à votre bureau d'ici ?

Fred : Pourquoi, quelqu'un a mangé mes miettes de pain ?

Knox : Heh ! C'est pas si dur. Je vais vous montrer.

Fred : Merci, Knoxy. (ils commencent à monter les escaliers, Fred se retourne vers Fred) Oh ! A plus !

Knox (à Wes) : Ce fut un plaisir.

Wes observe Fred partir.

Gunn : Réfléchit vite ! (jette une balle de basket vers Wes, qui l'a rattrape sur son ventre d'une main parce que l'autre tient toujours la tasse de café) Heh ! Tu dois être plus rapide que ça dans cet endroit.

Wes : Je préfère le cricket.

Gunn : J'ai préparé mon esprit. Comment va Fred ?

Wes : Je suis sûr que Knoxy va prendre bien soin d'elle. Tu ne crois pas que c'est un peu inconvenant de rajouter un y à la fin des noms des gens ?

Gunn : Ca veut dire que je dois t'appeler "Westle" ?

Wes (fronce les sourcils) : Tu as préparé ton esprit à quoi ?

Gunn (tire Wes vers les bureaux) : Oh ! Je veux celui sur la gauche. Celui là me fait me sentir un peu moins complètement déplacé. Je dirais 17 % de moins. En plus...(fait un geste vers les fenêtres) il y a une petite vue sur les montagnes. J'ai vécu toute ma vie à L.A, maintenant je découvre qu'il y a des montagnes. Un frère devait être informé.

Wes : C'est très joli.

Gunn : Comme le tien. Je veux dire, si ça te convient. (va vers le bureau attenant) On peut échanger si tu n'aimes pas le - tu sais, le kung pao ou autre chose.

Wes : Feng shui.

Gunn : C'est ça. Qu'est-ce que ça veut dire encore ?

Wes : Que les gens croiront n'importe quoi. En fait, dans cet endroit, le feng shui aura sûrement une signification énorme. J'alignerais mes fournitures du mauvais sens et je prendrais soudainement feu ou je me changerais en pudding.

Gunn : Tu as des a priori ?

Wes : Pas toi ?

Gunn : Mec, est-ce que j'ai l'air d'appartenir à cet endroit ? Tu as au moins la croyance mystique. Moi je frappe juste des trucs. Je veux dire, même si ça marche, et qu'on peut changer cet endroit, l'utiliser pour faire quelque chose de bon, ça va prendre beaucoup, beaucoup de temps avant que l'un d'entre nous puisse dire qu'il est à l'aise ici.

L'objectif se déplace sur Lorne, qui marche dans le hall, parlant dans un portable, accompagné d'un homme tenant trois classeurs.

Lorne : Oh, chérie, c'est parfait ! Oui, c'est parfait. C'est le projet que tu attendais. Ouais, c'est "Joanie Aime Chachi" qui rencontre "Le Chagrin et la Pitié." C'est "Joanie Aime la Pitié." Et tu es - (met le portable sur son épaule et hoche la tête vers un des classeurs que l'homme à côté de lui lui tend) ouais, ce tapis est génial parce que je veux que nos clients aient le vertige et vomissent. Continuez de feuilleter, hein ? (au téléphone) Ouais, tu es mortelle. La partie est à toi. Ouais, j'ai tout un frigo rempli de têtes de chevaux en bas. Non, je plaisante. Mais écoute, le producteur est un client, alors lis le et on discutera. (à l'homme avec les classeurs) Ok. C'est mieux. Horrible et pathétique, mais mieux.

Alors que Lorne passe, les portes de l'ascenseur s'ouvrent pour révéler Angel se tenant à l'intérieur. Gunn l'appelle du hall.

Gunn : Tu es perdu, boss ?

Angel (sort de l'ascenseur et va vers eux) : Sur beaucoup de niveaux. (fait de grands gestes avec ses mains) Vous avez entendu ce qui m'est arrivé hier soir ? (commence à marcher vers le hall, flanqué de Gunn et Wes)

Gunn : T'a eu de la chance ?

Angel : Ils m'ont mis un traceur. Je travaillais en ville, en aidant les sans défenses, ce qui est une chose que j'aime faire. Quand soudainement, toute l'agence arrive dans l'allée.

Wes : On veillera à ce que ça ne se reproduise pas.

Angel (boutonne sa veste) : On va changer cet endroit de fond en comble. S'ils veulent voir comment j'arrive à diriger Wolfram & Hart, ils le découvriront. Tout doit aller...

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Angel ouvre les deux portes pour entrer dans son bureau. Il arrête sa phrase abruptement et fixe son bureau.

Angel : En commençant par ça.

On voit une jeune femme portant un costume rouge assise au bord du bureau d'Angel avec ses longues jambes croisées et accentuées alors qu'elle est assise sous la lumière.

Jeune femme : Bonjour. C'est vraiment net de vous voir. (sourit)

Angel (va vers elle, déboutonne sa veste) : Je suis vraiment sûr que c'est supposé être mon bureau.

Jeune femme : Ca n'arrivera plus. Je voulais juste, vous savez, voir votre visage.

Angel : Vous aimez faire une entrée.

Jeune femme : Vous ouvrez toujours les deux portes quand vous entrez dans une pièce ? (Angel baisse les yeux) Je n'ai pas besoin de faire une entrée. J'ai besoin de faire une impression. Je serais votre liaison avec l'agence. Je vous aiderais à trouver votre chemin. Je m'appelle Eve. Et pour que ça paraisse complètement ironique...(prend une brillante pomme rouge sur le bureau et la jette à Angel)

Angel (attrape la pomme) : A qui répondez vous ?

Eve/Jeune femme : Les Partenaires Seniors, et si vous croyez, ce que, en passant, vous faites, que vous pouvez m'utiliser pour les atteindre, vous pouvez toujours rêver. Je leur répond. Je ne déjeune pas avec eux.

Wes : Toutefois...une position assez puissante pour une jeune femme.

Eve : Comment pouvez être exactement sûrs que je ne suis pas non plus cela ? (sourit, se lève) Ok, laissez moi vous dire comment ça marche.

Angel : Je pensais que je m'en chargeais.

Eve (se baladant) : Des bureaux de Los Angeles d'une corporation multidimensionnelle. Maintenant, je souligne ce dernier mot parce que c'est ce que nous sommes. Nous sommes un business, et nous avons un résultat financier. Maintenant, vous pourriez prendre notre liste de nouveaux clients et commencer à tout barrer de haut en bas. Beaucoup de nos clients sont des démons, et...presque tous sont mauvais.

Angel : Presque ?

Eve : Les choses sont toujours plus compliquées qu'elles n'en ont l'air, champ. (secoue la tête) Vous pouvez faire fermer cet endroit, mais...alors...eh bien, alors vous l'auriez plus. Si l'endroit ferme, les liaisons tarissent. Le mal prend la prochaine porte. (pause) Voilà l'attrape - j'explique l'attrape pour que vous n'ayez pas à rester là à vous demander ce que c'est. Vous voyez, afin de continuer à faire marcher ce business, vous devez continuer à faire marcher ce business. Et ça veut dire garder vos clients - bon, la plupart d'entre eux - heureux.

Gunn (fronce les sourcils) : Ca veut dire qu'on doit les laisser partir avec des trucs.

Eve rigole : Chéri, ils partaient tous avec ça pendant que vous étiez tous assis dans votre hôtel à attendre que le téléphone sonne. Bon, vous êtes dans le coup maintenant, et vous pouvez arrêter le pire. Peut-être trouver quelques nouvelles solutions pour résoudre de vieux problèmes. (sourit) Allez ! Personne n'est excité ? C'est vraiment marrant. Le mal le plus puissant a donné une position centrale à ses ennemis jurés. Vous n'avez pas peur, non ?

Angel fixe Eve alors qu'il croque dans la pomme.

Eve : Les dossiers des clients sont tous là-dedans. Vous voudriez peut-être commencer par les parcourir.

INT. SALLE DE CONFERENCE - NUIT

Angel, Lorne, Fred, Wes et Gunn sont assis autour de la table de conférence parcourant des dossiers. La table est remplie de papiers et de chemises à dossiers, et le gang a l'air épuisé.

Angel : C'est pas croyable.

Fred : Je crois que j'ai perdu l'appétit, c'est bien la première fois.

Lorne (lisant un dossier) : Hmm, et bien, c'est intéressant. Apparemment le vieux Joe Kennedy a essayé d'annuler son contrat avec l'agence.

Angel : Ca explique beaucoup.

Lorne : Ouais, mais George, Senior - il lit les épreuves de qualité. Il n'y a pas un seul de ces types qui n'en ait pas.

Angel (se lève) : Comment est-ce qu'on est supposés commencer à rendre les choses meilleures, au juste ? (jette un dossier sur la table)

Gunn (lisant un dossier) : Voilà un gagnant - Corbin Fries. En procès pour avoir fait de la contrebande de filles asiatiques pour du travail facile et de la prostitution. Il a été accusé de trafic de drogue, d'armes, rien ne tient.

Wes : Et c'est un de nos clients humains.

Gunn : On dirait que le procès ne va pas tellement bien cette fois.

Angel : Hmm, première bonne nouvelle de la journée.

Gunn (ferme le dossier, regarde la table) : Je me souviens même plus quelle pile est quoi.

Angel : Je dirais à ma secrétaire de les parcourir demain matin. Est-ce que j'ai une secrétaire ?

Wes : J'imagine qu'ils trouveront quelqu'un qui peut digérer l'idée de travailler du côté de la vertu.

Gunn : J'ai l'impression que beaucoup de ces types sont opportunistes. Ils suivront le mouvement.

Fred : Tu sais qu'on va devoir vérifier tout le personnel, pour s'assurer qu'on a pas de gros faiseurs de mal qui complotent contre nous.

Wes (se rassoie) : Et j'étais là, en train de m'inquiéter pour les clients.

Angel : On fait la bonne chose...non ?

Lorne : Eh bien, euh...(se penche en avant) On le fait demain, toi le haut placé. Mes cornes tombent de sommeil.

Angel : Ouais. Vous allez vous reposer un peu.

Fred : Et toi ?

Angel : Je vais encore beaucoup travailler. Vas-y.

INT. BUREAU DE GUNN - NUIT

Gunn retourne dans son bureau pour prendre sa veste. Quelqu'un lui parle du coin.

Eve : C'était beaucoup plus simple de combattre des vampires dans la rue, non ? Un pick-up amélioré, un gang loyal, juste vous et le bois pointu contre le mort vivant.

Gunn : Ca doit être une manie chez vous, de bondir sur les gens, ou alors c'est parce que vous n'avez pas de bureau ?

Eve : Je me demande juste si vous êtes prêt pour la prochaine étape.

Gunn : Ou si j'aimerais peut-être retourner vivre dans la rue, à manger des ordures et regarder mes potes se faire choper un par un ? (hoche sarcastiquement la tête) Ouais, c'était la vie.

Eve (se lève) : Alors vous n'allez pas retourner en arrière ?

Gunn : Vous ne me connaissez pas ou alors vous ne poseriez pas cette question.

Eve : Je peux voir pourquoi les partenaires seniors vous ont choisis. (tend une carte d'affaire à Gunn) Amusez vous. (sort, puis dit par dessus son épaule) Vous vous sentirez comme un nouvel homme.

Wes (regardant par sa porte de bureau à côté) : Qu'est-ce qu'elle voulait dire ?

Gunn (regarde la carte qu'elle lui a donné) : Un tailleur. On dirait que je suis pas habillé pour le succès. (hausse les épaules)

Un flash d'une panthère noire dans une chambre blanche passe sur l'écran.

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Angel parcours des papiers sur son bureau. Il prend l'enveloppe qui lui a été envoyée, mais la met de côté sans l'ouvrir. Il appuie sur un bouton de son téléphone.

Angel (au téléphone) : Hum...pourrais-je avoir une tasse de café ou autre chose ?

Voix du menu téléphonique : Vous êtes au sacrifice rituel. Pour des chèvres, pressez un, ou dites "chèvres."

Angel (appuie précipitamment sur le bouton, s'arrête, essaye encore en pressant un autre bouton) : Allô ?

Voix de femme : Bureau d'Angel. Puis-je vous aider ?

Angel : C'est Angel.

Voix de femme : Non, c'est sa nouvelle assistante.

Angel : Non, c'est Angel.

Voix de femme : Vous êtes sûr ?

Angel (tousse) : De moins en moins. Je pourrais avoir une tasse de café ? Ou s'il y a du sang -

Voix de femme : Oh ! Tout de suite.

Angel appuie sur le bouton pour raccrocher, mais il est reporté à la ligne précédente.

Voix de menu téléphonique : Pour sacrifier un être aimé ou un animal, pressez le poids -

Angel presse précipitamment le bouton pour raccrocher, le tenant appuyé plus longtemps cette fois. Il fixe le téléphone, dégoûté, pendant un moment, puis retourne à ses papiers. Le téléphone sonne, et Angel répond sur le haut-parleur.

Angel (au téléphone) : Allô ?

Wes hors écran : C'est Wesley. Je peux venir faire un tour ? On pourrait avoir une affaire.

La secrétaire d'Angel lui ramène une tasse et la place sur son bureau devant lui.

Angel : Euh, bien sûr. Viens donc. (boit à sa tasse, puis lève les yeux vers sa secrétaire) Harmony.

Harmony : Hey ! Boss.

Angel : Tu es ma secrétaire ?

Harmony (soupire indignement) : Eh ho ! Assistante.

Angel : Explique pourquoi je ne devrais pas te tuer.

Harmony : Secrétaire c'est bien.

Angel (se lève) : Non, c'est pas bien. Où est-ce que c'est bien ? Tu travailles ici ?

Harmony : Ouais, euh.

Angel : Pourquoi ?

Harmony (tousse) : Eh bien, euh ! Je suis une jeune fille morte-vivante et célibataire qui essaye de s'en sortir dans la grande ville - je dois commencer quelque part. Et il y a le mal ici, ils ne jugent pas. Ils ont les vitres nécrotempérées - (danse devant la fenêtre) pas de brûlure - un grand dispositif médical, et qui a besoin de soins dentaires plus que nous ?

Angel : C'est surréaliste.

Harmony : Maintenant, avant que tu commences à me menacer de me brûler -

Angel : J'ai menacé de te tuer.

Harmony (recule doucement) : Pas la peine de discutailler. Avant toute chose, réfléchit - je suis forte, je suis rapide, je suis incroyablement flatteuse - si ça veut dire ce que ce type a dit - et je tape au clavier comme un super héros - s'il y avait un super héros dont le pouvoir était de taper au clavier. Et, hey, on garde les mêmes horaires. Des créatures de la nuit...(lève son poing) unis. (lui tend de nouveau sa tasse) Comment tu aimes ton sang ?

Angel : Dis moi que c'est pas -

Harmony : C'est du sang de porc. Je suis totalement à cours de sang humain. C'est même pas une chose.

Angel (le sent) : Ca sent -

Harmony : Vraiment bon, non ? (se penche) L'ingrédient extra est la loutre.

Wes (toque, ouvre la porte, et entre) : Angel, c'est l'une de nos affaires. Ca devient problématique. (hoche la tête vers Harmony) Harmony.

Harmony : Hey, Wes.

Angel (à Wes) : Tu savais qu'elle était -

Harmony : C'est Wes qui m'a sorti de la mare de sténographie.

Angel : Mais pourquoi...Tu, euh...(soupire)

Wes : Eh bien, je pensais qu'une tête familière serait une bonne chose dans un endroit comme ça.

Angel (secoue la tête) : Tu t'es tourné vers le mal beaucoup plus vite que je pensais que tu le ferais.

Wes : Balivernes.

Harmony : Ca va être génial, boss. Tout le gang. Je veux dire, Cordy ne va pas en revenir quand elle décrouvrira - (remarque qu'Angel et Wes froncent les sourcils) Je veux dire...tu vas lui dire que tu es d'accord avec ça, non ? Je veux dire, je sais qu'elle était fâchée contre moi pour avoir essayé de tous vous tuer, mais elle ne - je veux dire...

Wes : Je pensais qu'elle savait.

Angel : Cordy est malade. Elle est dans le coma.

Harmony (choquée) : Oh. Mon dieu, je - je ne...Qu'est-ce qui s'est passé ? Elle va s'en remettre ?

Angel : On ne sait pas.

Harmony (au bord des larmes) : Cordy était ma meilleure amie, comme...toute ma vie. C'est mon modèle. Comment est-ce qu'elle peut...(respire profondément, puis est de nouveau sèche) Bon, bref, je pense vraiment que tu ne devrais pas me brûler, et Wes aussi.

Wes : Harmony, pourrais-tu demander aux hommes dans mon bureau de nous rejoindre, s'il te plait ?

Harmony : Tout de suite. (hoche la tête, sort)

Wes : S'il y a un moyen d'aider Cordelia, on le trouvera.

Angel : C'est quoi l'affaire ?

Wes (tend un dossier à Angel) : Corbin Fries. Le plus bas morceau d'écume d'étang que j'ai rencontré depuis, oh, des heures. Il est sur le point d'en prendre pour 20 ans pour kidnapping, avoir été maquereau -

Angel : J'ai vu le dossier. (le tend de nouveau à Wes)

Wes : Ouais, eh bien, personnellement, je pense qu'il mérite de se faire manger par des belettes, mais il insinue qu'on ferait mieux de l'aider. Il menace, en fait.

Angel (la porte s'ouvre) : M. Fries.

Harmony : M. Fries, voici Angel.

Wes : Je l'ai ramené pour accélérer votre affaire. (fait un geste vers les canapés dans le coin du bureau d'Angel)

Fries (platement) : Terrifiant.

Keel (à Angel) : Desmond Keel.

Wes : L'un des nôtres.

Angel : Enchanté.

Keel : J'ai entendu, euh, des choses.

Harmony : Est-ce que quelqu'un voudrait du café ?

Fries : Oh, ouais, allons tous causer et prendre du thé et des petites crêpes parce que j'ai tellement de temps. Voilà l'affaire : demain la D.A mettra ma mésange dans une essoreuse pour de bon, et ça...ne me convient pas. Lèche cul ici présent, il a eu son diplôme de droit à l'école d'entraînement des chiens, (Harmony rigole) et l'accusation a tout ce dont ils ont toujours rêvés.

Angel : Parce que vous êtes coupable.

Fries : Bien sûr que je suis coupable. Pourquoi vous changez de sujet, bon sang ? Le fait est que quand Holland Manners dirigeait tout ça, ça ne serait jamais allé jusqu'au procès. Maintenant, je ramène beaucoup d'argent à cet agence, plus que tout, et je ne fais pas ça pour être traîné en justice. (montre Angel) Vous...allez me sortir d'affaire.

Angel : C'est bizarre, mon manque de motivation.

Fries : Vous croyez que j'en ai quelque chose à foutre de votre nouveau régime ici ? Ouais, je sais qui vous êtes, et ça m'intéresse vraiment pas. Vous êtes mes avocats. Et si vous ne faites pas tout ce qu'il faut pour m'empêcher d'aller en prison, vous allez le regretter.

Keel : Eh bien, on peut discuter de ça. Nous ne sommes pas en position de tuer quelqu'un. (Angel et Wes le fixent) Sans vouloir le faire. Et le jury est, hum, intouchable. Littéralement. Je crois que l'un des shamans de la D.A a conjuré un bouclier mystique autour d'eux.

Wes : Alors ceci doit être gagné sur les mérites de l'affaire.

Keel : Nous avons aussi des hommes haut placés sur ça -

Fries : Qui ne foutent rien ! Je ne vais pas en être un exemple. Soit vous me sortez d'affaire demain -

Angel : Je crois que vous devriez vous calmer.

Fries (va vers Angel, en face de lui) : J'emmerde le calme. Soit vous me sortez d'affaire, soit je lâche la bombe.

Wes : La bombe ?

Fries : Laissez moi m'expliquer : S'ils en arrivent à une condamnation, bye bye, la Californie. Je dis le mot magique, les seuls personnes qui resteront debout seront celles qui sont déjà mortes.

Harmony (soupire) : Oh, bon, ça me rassure. (bégaie) Je veux dire - (désigne rageusement) Hey !

Fondu en noir

INT. SALLE DE CONFERENCE - JOUR

Lorne ouvre un bloc-notes et s'adresse à une pièce remplie de personnes.

Lorne : Ok, bon, on sait tous pourquoi on est ici. Alors pourquoi ne pas commencer.

WOLFRAM & HART

EPREUVE D'EVALUTATION DES EMPLOYES 2D


 
EMPLOYE OK SUR LA SELETTE MALEFIQUE A VIRER PUNAISE !
Rabinowitz, Cindy          
Rabinnovich, Brad          
Radion, Erica          
...          

Lorne : Euh...Cindy...Rabinowitz ?

Cindy (chantant sans le ton) : Il était une fois une femme qui aimait un homme
                                                 C'était pour lui qu'elle a pris du poison
                                                 Ils disaient que personne n'aimait autant qu'elle
                                                 Mais moi, je t'aime encore plus

INT. BUREAU DE FRED - JOUR

Knox est dans le bureau de Fred lui aidant à emménager. Fred accroche activement un poster. Knox joue avec son jouet en canard.

Knox : Alors...il peut lire votre esprit ?

Fred : Oh, pendant que vous chantez, il peut en quelque sorte sentir votre aura, votre avenir. Ca devrait nous aider à éliminer le, vous savez, mal le plus important, ce que vous n'êtes pas, j'en suis sûre.

Knox : Eh, je vais monter là-haut maintenant, pour gazouiller. Je veux que vous vous sentiez à 100 % en sécurité en dirigeant ce labo.

Fred : Ouais, ça n'arrivera jamais dans cette vie. (punaise un coin du poster sur le mur) Euh, en mettant le mal de côté, je ne suis pas sûre d'être faite pour diriger des choses. Je suis plutôt le genre qui fuit les choses à diriger. (punaise l'autre côté du poster au mur)

Le téléphone sonne, et Fred va répondre, laissant le poster se dérouler pour révéler que c'est un poster des Dixie Chiks.

Knox : Pourquoi avez vous des difficultés à croire ça ?

Fred : Peut-être que vous n'êtes pas très malin. (au téléphone) Bonjour, c'est Fred. Je veux dire, le Département de Science Appliquée, c'est le prof....Fred. Je peux vous aider ?

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Fred et Lorne ont rejoints Wes et Angel dans le bureau d'Angel.

Fred : Faire sauter tout le monde ?

Angel : Bon, il a dit "lâcher la bombe." On ne sait pas ce que ça veut dire.

Wes : On est vraiment sur le point de le découvrir.

Angel : Quoi ? J'ai pas le droit de frapper les gens ?

Wes : Pas des gens capables de génocide.

Angel : C'est exactement le genre de personnes que je devrais avoir le droit de frapper !

Lorne : Eh, retournons au présent, les poulettes. Où est-ce qu'on en est ?

Wes : On doit en savoir plus sur cette bombe et comment la désamorcer au cas où le jury en viendrait à une condamnation. (Angel hoche la tête) On pense qu'elle pourrait être faite d'éléments mystiques.

Angel : Fries a dit, "Je dis le mot magique." Ca pourrait vouloir dire exactement ça.

Wes : Ce qui est dans mon département. On pense aussi que ce n'est sûrement pas un explosif. Ce n'est pas le genre d'homme à risquer sa vie. Alors ça pourrait vouloir dire qu'il y a plus de magie -

Fred : Ou ça pourrait être un virus, un genre d'ebola.

Angel : C'est vrai. La chose principale c'est qu'une partie de cette chose pourrait provenir d'ici même. Keel, l'avocat, dit qu'il ne sait rien, et je le crois.

Fred : Pourquoi ?

Angel : Il est terrifié.

Lorne (hoche la tête) : Ca se répand.

Wes : Fred, parcours les rapports du labo. Voit si Wolfram & Hart fait affaire dans les virus. Lorne, tu es au tribunal. Contrôle l'affaire. Fais nous savoir comment ça se passe.

Lorne : Mais le déjeuner avec Mary-Kate...Elle allait me parler du nouveau piercing d'Ashley.

Harmony : J'ai bipée Gunn 3 fois. Toujours rien.

Fred : Pourquoi il n'est pas là ?

Lorne : Pourquoi elle est là ?

Harmony : Longue histoire.

Angel : Peut-être pas.

Harmony : Oh, et j'ai l'adresse de Spanky. (tend une note à Angel)

Lorne : Spanky ?

Angel : Un franc-tireur mystique. Il est apparu dans les dossiers de Fries quelques fois. Je vais un peu faire marcher mes muscles.

Fred : Tu peux y aller par les égouts ?

Angel : Pas cette fois.

INT. GARAGE - JOUR

La sonnette de l'ascenseur sonne, les portes s'ouvrent, et Angel sort dans le sombre parking souterrain. Il est rempli de voitures de sport classiques de toutes les décennies.

Angel (les regarde, incapable de se décider) : Oh, mon dieu, elles sont si belles ! (choisit une voiture jaune de 1970, ouvre la porte)

Hauser (sort de l'ombre pour parler à Angel) : Monsieur ?

Angel : Hauser, non ?

Hauser : Nous avons entendu que vous vouliez amener un flotteur.

Angel (va vers Hauser) : Comment vous avez entendu ça exactement ?

Hauser : C'est mon travail, monsieur. Voulez vous que nous le rentrions ?

Angel : Je m'en occuperais.

Hauser : Traditionnellement, mes unités s'occupent de tout le travail mouillé.

Angel : Je sais que vous vouliez dire travail de terrain.

Hauser (grimace) : Bien sûr.

Angel : Mm-hmm. Je m'en occuperais. (retourne vers la voiture) Plus tard, vous pourrez tout me dire sur la tradition.

INT. APPARTEMENT DE SPANKY - JOUR

Angel frappe à la porte, et un homme d'une cinquantaine d'années va à la porte vêtu d'un top militaire plein de sueur.

Spanky : Alors qu'est-ce que tu veux ?

Angel : Je suis ici de la part de Wolfram & Hart. Pour le boulot.

Spanky : Bon, alors...ramène ton cul. Pardonne l'homme en sueur. Je bossais dehors. Euh, tu veux à boire ? J'ai une cruche de daiquiris.

Angel : C'est bon, merci.

Spanky : Moi aussi. Et je suis sur le point d'aller mieux.

Angel (marche dans l'appartement, s'arrête, fixe quelque chose sur le mur devant lui) : Hmm. Alors dis moi...(on voit que le mur qu'Angel fixe est rempli de pagaies et de fouets) pourquoi ils t'appellent "Spanky" ?

Spanky : Je suis un grand fan de "Notre Gang".

Angel : C'est ce que j'ai vu.

Spanky (boit son daiquiri) : Ecoute, mon pote, je vais être franc avec toi. J'ai rien contre les gens qui font leurs trucs. C'est un grand et merveilleux monde, mais...je ne donne pas la fessée aux hommes. C'est pas un jugement. Les hommes ont des beaux culs assez fermes. Tu étais sur le site web, tu sais à quel point je bosse sur le mien. Mais quand tu as dit Wolfram & Hart, j'ai supposé que tu étais ici pour le boulot mystique. (boit son daiquiri)

Angel : Oui. Celui que tu as fait pour Corbin Fries.

Spanky : Ah ouais ? Ok, je ne parle pas de mes vieux boulots. Un privilège de client mystique.

Angel : Tu vas me dire ce que tu as pour M. Fries. Maintenant...et vraiment pas loin de maintenant.

Spanky : Je lui ai construit un container, un vaisseau mystique. Tu peux mettre tout ce que tu veux dedans.

Angel : Comme une bombe.

Spanky : Une bombe, une malédiction, un golden retriever. N'importe quoi. Je sais pas pourquoi il le voulait. Le vaisseau le retient jusqu'à ce que le mot magique dissolve le vaisseau. (pose son daiquiri)

Angel : Ok, alors, où est-ce que tu as placé le vaisseau ?

Spanky se tend derrière Angel, met son avant-bras devant le cou d'Angel, et presse.

Spanky : Tu sais ce que je fais là ? Je fais pression sur ta trachée. Tu vas perdre connaissance, et alors je laisserais M. Fries décider s'il veut te réveiller à nouveau.

Angel : Tu sais ce que je fais là ? Je n'utilise pas ma trachée.

Angel attrape l'avant-bras de Spanky, et le retourne jusqu'à ce qu'Angel soit derrière lui, tordant encore son bras.

Spanky : Vampire.

Angel : "V" majuscule. Et il y a quelque chose d'autre que tu devrais savoir sur moi. (pousse un peu Spanky en avant, tenant toujours son bras, attrape un bâton de cricket du mur, et le balance sur Spanky, l'envoyant voler dans la pièce) Ca me dérange pas de donner la fessée aux hommes.

INT. BUREAU MEDICAL - JOUR

Gunn est assis patientant dans la salle d'attente de docteur la plus mal décorée du monde. Finalement, un homme vêtu d'une chemise blanche de dentiste à col montant sort en tenant un dossier.

Docteur (lisant le dossier) : Charles...Gunn ?

Gunn (lisant un magazine) : Attendez une seconde. C'est important. On dirait que Demi pourrait être en train de rompre avec Emilio.

Docteur : J'ai bien peur que les magazines sont un peu dépassés.

Gunn : Alors vous ne devriez pas faire attendre les gens pendant 5 heures. (pose le magazine et se lève)

Docteur (emmène Gunn dans la pièce d'à côté) : Pas trop nerveux, non ?

Gunn regarde autour de lui dans le bureau bizarre rempli de gadgets électroniques et mécaniques.

Gunn : Non. La nervosité n'existe plus ici.

Docteur : Alors...j'ai compris que vous étiez dans la chambre blanche. Vous avez parlé avec le conduit lui-même.

Gunn : C'est entre moi et le gros chat. On va faire ce truc ?

Docteur : Par tous les moyens. Je vous en prie...ôtez votre chemise.

INT. BUREAU DE FRED - JOUR

Fred et Knox sont assis par terre parcourant des papiers qui sont répandus partout.

Knox (lisant) : Oh, ok, ça pourrait être mauvais.

Fred : Mauvais quoi ? Comment ? Où ?

Knox : Nous avons travaillés avec Fries sur des pesticides illégaux, des tueurs rongeurs, mais ce type Lopez...(va à l'ordinateur de Fred)

Fred : Le technicien du labo ?

Knox : Ouais. Je le connais. (tape, lit) Oh, ok. Il a été viré. Oh, non, désolé. Il a été brûlé.

Fred : C'est intéressant. Pour travailler avec Fries ?

Knox : Peut-être sous la table. (tape) Il y a un lien sur son nom. Un culte.

Fred : "Le Lendemain Noir." Oh, quelle émotion.

Knox : Je pense que vous aviez raison, patron. Ces types se spécialisent dans des scénarios de combustion rapide : du gaz Sarin et des virus.

Fred (se lève, recule) : Ce que vous construisez tous.

Knox : Hey, non. Nous avons contenus plus de pestes que nous n'en avons conçus. (hausse les épaules) Je ne suis pas spécialisé dans la destruction ici.

Fred : On doit découvrir à quoi il avait accès - (le téléphone sonne, Fred cours répondre) Département de - Fred - Angel, ouais. On dirait que notre client pourrait jouer avec un virus. Qui se répand par le toucher ou peut-être dans l'air.

On voit qu'Angel est toujours dans l'appartement de Spanky, et que Spanky est couché par terre inconscient.

Angel : C'est la bombe.

Fred : Bonne supposition. Alors tu as trouvé où il l'a mis ? (pause) Angel ?

Angel : Ouais. J'ai trouvé où il l'a mis.

INT. SALLE DE CLASSE DE L'ECOLE PRIMAIRE - JOUR

Matt parle à une fille au bureau derrière lui, quand le professeur l'attrape.

Professeur : Matthew Fries ! Tu veux passer le reste de cette heure au coin ?

Zoom sur la poitrine de Matt pendant qu'on entend le bruit d'un cœur qui bat.

Fondu en noir

INT. BUREAU DU DOCTEUR - JOUR

Zoom rapidement à travers des tubes, puis on voit que les tubes sont attachés à la tête de Gunn via un truc de l'étrange bureau du docteur. Gunn grogne et halète. Le docteur lui tend une tasse avec une paille, et Gunn boit rapidement.

Docteur : Uh-uh-uh ! Doucement, doucement. (Gunn respire toujours fortement) Vous voulez arrêter ?

Gunn : On a finis ?

Docteur : Pas encore.

Gunn : Alors fermez la et continuez.

Le docteur continue le traitement de Gunn.

INT. HALL - NUIT

Fred et Wes marchent dans le hall en parlant.

Wes : Tu as quelque chose, Fred ?

Fred : Je ne suis pas sûre. On a isolés quelques sources où Fries aurait pu avoir accès.

Wes : Un antidote ?

Fred : Rien. L'antidote est sûrement mort avec le technicien qui a fait le virus.

Wes : Fries doit être immunisé. Il doit y avoir -

Fred : Et nous ne sommes même pas sûrs de la souche. J'essaye, Wesley.

Wes : Je ne fais pas beaucoup mieux. Je ne peux pas désactiver la détente si je ne connais pas le mot magique. En tuant Fries, je -

Fred : Ca pourrait aussi la déclencher.

Wes : Je sais. (soupire) Je crois qu'on est de retour à la case départ.

Fred (regarde dans le bureau d'Angel) : Ca va aller pour lui ?

Wes : On dirait qu'il le prend vraiment personnellement.

Fred : Sûrement cet endroit. (regarde autour d'elle) C'est à toi. (s'en va)

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Eve va vers Angel, qui se tient au dessus de son bureau.

Eve : Dure journée de travail ?

Angel : Son fils. Il a pris un virus mortel, et il l'a mit dans son fils.

Eve : Ca vous frappe là où vous vivez, non ? (Angel se lève, fixe Eve) Bien sûr que je sais. Vous avez perdu votre fils. Bon, abandonné.

Angel : Pour le sauver.

Eve : Ce que vous avez fait. Il est heureux, et bon - réglé pour qu'il n'ait aucun souvenir de vous, et du reste du monde, y compris vos amis, (murmure) jamais entendu parler de Connor.

Angel : Ce n'est pas un nom que je veux entendre passer par vos lèvres.

Eve (grimace, joue la timide) : Et qu'est-ce que vous voudriez passer pas mes lèvres ?

Angel : Flash info : Vous n'êtes pas mignonne quand je suis fâché !

Eve : Je suis juste curieuse de savoir comment vous allez jouer à ça.

Angel : Eh bien, j'isolerais le garçon s'il le faut. Pour l'empêcher...de se répandre.

Eve : Voilà l'info de ce secteur : Si chaque affaire vous frappe si fort, vous n'allez pas durer une semaine.

Angel : Maintenant, je ne veux plus que vous veniez dans mon bureau à moins que je vous le demande. Je ne veux plus rien entendre maintenant jusqu'à ce que vous décidiez de nous aider.

Eve : Comment est-ce que vous savez que je ne le fais pas ?

INT. DEPARTEMENT DE SCIENCE - NUIT

La table est remplie de photos brillantes de victimes de germes ou de maladies mortelles comme l'ébola. Parmi les photos il y a des boites de nourriture chinoise, des sauces, des baguettes, comme si quelqu'un parcourait les photos en mangeant en même temps. Knox, vraiment fatigué, regarde dans un microscope quand Fred va vers lui.

Knox : Ouais, je dirais qu'on cherche un rétrovirus. Qui se répand par le toucher. Une dérivation de la souche phonaya.

Fred : Vous êtes sûr ?

Knox : Quelques tests supplémentaires.

Fred : Vous les dirigez ?

Knox : Je demanderais à quelqu'un de les faire.

Fred : Ne demandez pas à quelqu'un, ne mettez personne au courant. Est-ce qu'on construit cette chose ? Est-ce qu'on a un antidote ? Est-ce - est-ce qu'on a un Département d'Antidote ? Est-ce que vous faites quelque chose à part prétendre que vous dirigez une Cabane Radio maléfique ? (à tout le département) Vous êtes tous crevés, je le sais. Je veux juste que vous compreniez que dans quelques heures un virus va commencer à se répandre dans cette ville qui tuera tout le monde, et quand le sang commencera à sortir de vos nez, de vos yeux et de vos ongles, j'aurais l'intense satisfaction de savoir que je meure avec les seuls personnes dans le monde qui le méritaient vraiment ! Maintenant, que tout le monde fasse le point ! (monte les escaliers vers son bureau) Travaillez sur ce putain de problème ! (claque la porte)

Knox : C'est vous le patron.

INT. TRIBUNAL - JOUR

Le tribunal est plein de spectateurs alors que le procès de Fries arrive à un verdict. Lorne est incognito dans l'audience, portant des gants, un chapeau et des lunettes de soleil.

Keel : Votre honneur, la défense fait objection à toute cette série questions.

Juge : Oui, bien sûr que la défense objecte. La défense objecte toujours. Je suis curieux, M. Keel, est-ce le bruit de personnes qui parlent qui vous offense ? (le tribunal se rempli de rires)

Keel : Nous pensons toujours que cette série...

Lorne (sort du tribunal pour parler dans son portable dans le hall) : Orteil d'Angel, Lorne. Eh, écoute, je vais aller recommander qu'on mette ce garçon en isolation, pronto.

Angel : Combien de temps on a ?

Lorne : La défense fait durer tout ça, mais le juge joue joyeusement avec eux, et, bon, maintenant le jury regarde Fries comme s'il était O.J...sans la performance dominante dans "Enfer Dominant."

Angel : Tu crois qu'il va dire le mot ?

INT. VAN NOIR - JOUR

Hauser et son équipe d'agents est rassemblé dans un van de surveillance écoutant la conversation téléphonique d'Angel et Lorne.

Lorne (hors écran) : Même avant qu'ils ne livrent le verdict. C'est de la viande morte, et il le sait. Je crois que Fries, Junior, va être le Patient Zero.

Angel (hors écran) : D'accord. Merci. Euh, je vais aller à l'école. Reste là-bas.

Hauser : Ok. Montrons au nouveau patron comment une menace est contenue.

Agent : On liquide le gamin ?

Hauser : C'est un niveau un, possible contagion. On fait sortir le gamin, la classe, tout le monde dans les 50 mètres. Un nettoyage propre, messieurs. Pas de survivants, pas de témoins.

Le van noir démarre alors que les agents à l'intérieur arment leurs fusils et se préparent au devoir qui les attends.

Fondu en noir

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Angel fouille précipitamment dans des papiers sur son bureau.

Wes : Fred a mis les techniciens du labo à la recherche d'un antidote, mais ça pourrait prendre des jours. J'ai bien peur que ce soit la même chose pour supprimer le container mystique. Si on pouvait arriver à faire suspendre le procès -

Angel : Ca n'arrivera pas. (attrape son manteau) Je dois aller à l'école.

Harmony : Euh, patron ?

Angel (congédiant) : Ca peut attendre.

Harmony : Peut-être pas.

Angel (à Wes) : Va au palais de justice. Plan C. Je t'avertirais quand j'aurais isolé le garçon.

Harmony : L'équipe d'opération spéciale est déjà partie pour l'école.

Angel (s'arrête, se tourne vers elle) : Quoi ?

Harmony : Ils sont partis, et ils ont appelés les nettoyeurs à se retrouver là-bas. Je sais ça d'une des filles, "nettoyeurs" signifie un grand travail. Beaucoup de corps.

Angel : Depuis quand ?

Harmony : 10 minutes.

Wes : Tu ne les battras jamais dans la rue.

Angel : Eh bien, je vais essayer.

Harmony : Hum, patron ?

Angel & Wes (simultanément) : Quoi ?!

INT. SALLE DE CLASSE - JOUR

Alors que le van noir fonce vers l'école, on voit que la classe fait toujours cours. A peu près 30 enfants, y compris Matt Fries, regardent attentivement alors que le professeur fait son cours.

INT. PALAIS DE JUSTICE - JOUR

Wes marche dans le tribunal et s'assoie à côté de Lorne sur un banc très reculé.

Wes : Comment ça se passe ? (Fries se retourne et les fixe) Ca fait rien.

D.A. : ...en appelant chaque témoins après l'autre, tous moins crédibles les uns que les autres...

Lorne : Ouais, bon, c'est quoi le plan ? Vous avez un plan ? (Wes soupire et ouvre son manteau pour montrer un aperçu de l'intérieur à Lorne) Oh, et là je pense qu'on est désespérés.

INT. SALLE DE CLASSE - JOUR

Le van noir rempli d'agents arrive devant l'école, et des agents en sortent. Ils se rassemblent dans le couloir à l'extérieur de la salle de classe et mettent leurs masques à gaz. Ils fracassent la porte et jette une bouteille de gaz à l'intérieur. On voit que la salle de classe est vide à part pour Angel.

Angel : Voilà comment ça s'est passé, avec ce nouveau contrat et tout ça, je possède un hélicoptère.

Hauser : Où est le garçon ?

Angel : Vous avez raté tout le monde. (enlève la fumée de son visage) Oh, je ne voudrais sûrement pas être en train de respirer ça.

Hauser : Le gamin est toujours une menace, ce qui veut dire que vous l'avez isolé, sûrement à proximité.

Angel : Je comprends pourquoi ils ont fait de vous leur leader. Est-ce que je dois vraiment parler du fait que vous êtes tous virés ?

Hauser (rigole, enlève son masque) : C'est pas comme ça que ça marche.

Angel : Oh, oui ! La tradition. Pourquoi vous ne me montrez pas comment ça marche ?

Hauser : Merci, monsieur. Faites le sortir !

Les agents ouvrent le feu sur Angel, qui plonge se couvrir derrière le bureau du professeur. Après des tirs assez longs, un homme s'approche d'Angel avec une couteau de chasse en bois. Angel, en visage de vampire, terrasse l'agent, puis un autre, puis bondit le long du bureau vers les autres agents près de la porte. Un agent commence à ouvrir une bouteille d'eau bénite, mais Angel la lui enlève. Angel utilise le mur pour se propulser dans les airs avec un coup de pied tournant dans le visage d'un agent. Angel se tend vers un autre agent, le poussant hors de la porte.

INT. PALAIS DE JUSTICE - JOUR

Wes et Lorne sont assis nerveusement sur le banc à l'arrière observant les évènements.

Juge : S'il n'y a plus d'autres objections, j'entendrais le verdict.

Quelqu'un vêtu d'un costume à la mode et de chaussures très chères marche dans le hall en portant un attaché-case en peau d'alligator. Alors qu'il rentre dans la pièce, on voit que c'est Gunn dans un costume tiré à quatre épingles avec une cravate en soie.

Gunn : Votre honneur, la défense demande une minute de plus pour s'entretenir.

Juge : Un autre avocat de la défense. Quelle joie.

Keel (Gunn lui murmure) : Euh, Votre Honneur, à ce point, j'aimerais céder le parquet à mon collègue Charles Gunn.

Juge : C'est noté.

Gunn : Merci. Votre Honneur, la défense demande un vice de procédure.

Juge (le juge fixe Gunn alors que toute la salle commence à murmurer) : Vous plaisantez, bien sûr.

Gunn : Votre Honneur, c'est la seconde remarque préjudiciable que vous avez fait contre la défense depuis que je suis entré.

Juge : Quels sont vos motifs pour demander un vice de procédure ?

Gunn : Vous, Votre Honneur. Je demande à ce que vous vous réfractiez de ce procès.

Juge : La corde sur laquelle vous êtes est très raide.

Gunn : Aucun juge ne devrait être nommé pour essayer une affaire concernant un collègue de travail ou un employé. (prend un dossier) Permission d'approcher le banc.

Juge: Ce sont...? (ouvre le dossier) Qu'est-ce que vous faites avec mes fiches d'impôts ?

Gunn : Les portions soulignées indiquent un stock dans Oriental Bay Exports, qui appartient à Loros, Corporation, qui en passant appartient à un consortium qui inclut l'accusé, Corbin Fries.

Juge : J'ai des courtiers qui font mon - Vous soumettez que je pourrais sûrement avoir été au courant de cette liaison ?

Gunn : J'ai découvert, et j'ai été sur l'affaire (regarde sa montre) 6 heures.

Juge : La corde se tend, conseiller.

Gunn : La défense soumet qu'elle a appris à avoir l'équilibre. (regarde le jury autour de lui, qui rit) Je retire ce rapport avec mes excuses. (prend un gros livre pénal) McCracken Vs. L'Etat du Maine, 1954 : "Tout accord financier devrait juger la responsabilité du parti intéressé, sans tenir compte du nombre ou de la fonction des employés à moins que le parti ait été jugé mentalement incapable." (pose le livre) Permission d'approcher. Et en outre, la tension des activités multiples de mon client a forcé Oriental Bay Exports à rétracter ses détentions tardives. Si M. Fries est déclaré coupable, l'intérêt que votre honneur a là-dedans représenterait un intérêt de contrôle. Je ne préférerais pas montrer le reste de nos conclusions devant le jury.

Juge : Je vais voir mes avocats dans mes chambres. Tout de suite.

INT. COULOIR DE L'ECOLE - JOUR

Angel en vampire se bat toujours avec les agents dans le couloir. Finalement, Hauser pointe une arme sur Angel.

Angel (retourne en visage humain) : Vous savez que ça ne me tuera pas.

Hauser : Ca fera mal. Ca sera amusant.

Angel : Agent Hauser, je commence honnêtement à suspecter que vous ne faites pas parti de la solution.

Hauser : Vous croyez vraiment que vous pouvez résoudre le problème ? Entrer dans Wolfram & Hart et tout arranger ? Changer la nuit en un jour glorieux ? Pathétique petite fée.

Angel : Je ne suis pas petit.

Hauser : C'est exactement ce que vous êtes. Vous êtes minuscule. Un grain de poussière sur l'étagère de la grande institution. Maintenant, vous pensez que je suis juste un heureux crétin qui suit les ordres, mais je suis quelque chose que vous ne serez jamais. Je suis pur. Je crois au mal. Vous et vos amis, vous êtes en conflit. Vous êtes confus. Pas nous. C'est pour ça que vous allez perdre, parce que nous possédons la chose la plus puissante au monde...de la conviction.

Angel : Il y a une chose plus puissante que la conviction. Juste une. La pitié.

Angel frappe Hauser dans la poitrine, forçant l'arme à pointer vers la tête de Hauser. Un coup de feu se fait entendre, et Hauser et son arme tombent par terre. Une tâche sanglante couvre le mur où était la tête de Hauser.

Agent : Qu'est-t-il arrivé à la pitié ?

Angel (sortant) : Vous venez juste d'en voir les restes.

Flash sur Eve, plus tard, fixant la marque sanglante sur le mur.

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Harmony ramène une bouteille d'eau à Eve alors qu'elle cause avec Angel, Wes, Fred, et Lorne à propos de Gunn.

Eve : C'est vraiment très simple. (à Harmony) Merci. (au groupe) Charles a accepté qu'on accroisse son esprit d'un savoir compréhensif de la loi.

Gunn utilise un coupe cigare pour couper le bout d'un cigare.

Wes : Sans nous le demander ?

Gunn : Mère, puis-je ?

Fred : Sans nous le dire ?

Gunn : Parce que je savais que vous alliez prendre peur. Ecoutez, c'est moi là. Ils ne m'ont pas rendu mauvais. Tout ce qui s'est collé dans ma tête c'est la loi. Et je ne sais pas pourquoi, un peu de Gilbert et Sullivan.

Eve : Standard. C'est super pour l'élocution.

Angel : Comment est-ce que tu peux savoir qu'ils n'ont pas fait d'autres choses ?

Gunn : Parce que j'ai vu l'homme dans la chambre blanche. Il fait beaucoup de trucs effrayants, mais mentir n'en fait pas partie.

Eve : Vous aviez besoin d'un avocat ici. Charles a le potentiel le plus inutilisé. Ses diplômes sont tous contrefaits, mais il est la véritable affaire.

Gunn : Vous voulez que je chante pour Lorne ? Je pourrais lui faire un peu de "Pirates de Penzance." Toute la chanson, en fait.

Eve : Je voudrais aussi signaler qu'il a sauvé la journée, sans même recourir à la violence. (à Angel) Comment avez vous fait ? (sourit) Je crois que vous allez réussir les gars. Hourra, à l'équipe. (va vers la porte) A une autre fois. (sort)

Lorne : Bien sûr, sauver la journée ça veut dire attraper le salaud qui était prêt à sacrifier son fils pour une technicité et puis rendre son fils pour dire salaud.

Wes : Fred et moi avons assez de temps pour désactiver le charme maintenant. Il ne sera pas en danger.

Gunn : Et Fries va devoir composer les activités criminelles jusqu'à ce que son procès soit renouvelé. Ce que je peux étirer à des mois.

Fred : Ca va être nos vies maintenant ? Combatte nos propres employés, nos propres clients ? Est-ce qu'on va vraiment faire du bien ?

Angel (se frottant le menton) : Oui, c'est ça. On va changer les choses. On est venus à Wolfram & Hart parce que c'est une arme puissante, et on découvrira comme la manier.

Wes : Ou nous tuer avec.

Fred (platement) : Hourra, à l'équipe.

Angel : Non, tôt ou tard ils montreront leurs mains et on découvrira pourquoi ils nous ont vraiment amenés ici. (prend l'enveloppe de son bureau) Pendant ce temps, on fait le boulot...à notre façon, une chose à la fois. (ouvre l'enveloppe en la déchirant) On traite...(une amulette tombe de l'enveloppe) peu importe ce qui arrivera.

Immédiatement, l'amulette s'active. Un tourbillon noir apparaît, faisant remuer les papiers sur le bureau d'Angel. Le tourbillon gris commence à briller avec des tâches oranges alors que quelque chose commence à se matérialiser à l'intérieur. Une forme squelettique d'homme se montre, puis elle se remplit graduellement jusqu'à ce qu'elle soit complète. Le vent disparaît et Spike se tient là, hurlant et grognant, au milieu du bureau, juste là où l'amulette est tombée.

Spike : Aah ! (redoublant de douleur, haletant, fixant férocement)

Wes (doucement) : Spike ?

Angel (rageusement) : Spike.

Harmony (coince sa tête entre la porte du bureau, souriant) Ours blond ?

Fondu en noir

A suivre...

Fin



Par Jackie pour Buffy Fan
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