Life of the party
Angel, épisode 505 saison 5

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

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~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Prologue

INT. HALL - JOUR

Plan rapproché sur les pieds de Lorne alors qu'il descend le couloir en parlant dans son portable. Lorne porte des bottes en alligator argentées et un costume bleu. A sa droite un autre homme tient un autre portable et un bloc notes.

Lorne : Ca sera fabuleux. Crois moi, Jerry. Oui. C'est les Raisins du Courroux dans l'espace extérieur. Uh-huh. Oh, il y a du coeur. Oui, il y a des batailles au laser. (enlève ses lunettes de soleil) Il y a un message opportun d'une pauvreté interstellaire. Uh-huh. Ecoute, dis à ton assistant d'appeler mon assistant. On se prévoit quelque chose. Assez bien. (rigole) (raccroche et jette le portable à son assistant) (parle dans l'autre portable que son assistant tenait) J.C, écoute, je viens juste d'avoir le Nextel avec le grand "B". Ouais, intrigué, mais il veut savoir qui joue Tom Joad. Uh-huh. Eh bien, je suis assez sûr que Henry Fonda est mort, chérie. Ouais. Le ramener à la vie ? Laisse moi en parler à mes scientifiques. Ok, pas de promesses. (raccroche) (à son assistant) Les réalisateurs. (va vers le bureau d'Harmony dans le hall) Harmonica !

Harmony (sourit, tape des mains) : Lorney-tunes !

Harmony est incroyablement trop habillée pour une réceptionniste. Elle porte une robe rose sans manches à paillettes. Ses cheveux sont coiffés professionnellement.

Lorne : Ohh, les yeux, les cheveux, la robe. Pas étonnant que le quatrième étage ait le béguin pour toi. Hey, dis moi, princesse, où je peux trouver Angel ?

Harmony : Je viens juste d'appeler. Il est sur le chemin du retour d'un combat sur le terrain, quoique je ne voudrais pas le voir, si j'étais toi. On dirait qu'il est de mauvaise humeur.

Lorne (rigole) : Oh, ne t'inquiète pas, chérie. J'ai sorti ce grand garçon de beaucoup de ruminations. Ca ne devrait pas être si - (Lorne se tourne pour voir Angel marcher dans le hall couvert de bave) Eww.

Wes (va vers Angel) : Angel, comment les nouvelles grenades interceptrices neurales ont-elles marchées ?

Angel : Elles ont pas marchées. (tend la grenade à Wes, soupire)

Wes : D'accord. Je vais l'emmener chez Fred et lui faire jeter un oeil là-dessus.

Lorne : Hey, coeur d'ange - (appelle Wes, qui s'éloigne) Hey, Wes, si tu vois Fred, tu pourrais lui dire de me voir un peu plus tard ? Je dois lui parler à propos du grand retour d'Henry Fonda.

Wes : D'accord.

Lorne (suit Angel, qui s'éloigne fermement vers son bureau) : Angel, Angel. On doit avoir une conversation. Es muy importante -

Angel : Euh, ou - que -

Lorne : Euh, c'est à propos de la fête ? J'ai fait tout ce que je pouvais pour ce qu'il y avait à faire, mais on a toujours quelques inconvénient pour ratisser le garage. (Angel fronce les sourcils et commence à fermer sa porte) Un pas trop loin ? Euh, laisse moi encore essayer. Euh -

Angel : Ecoute, Lorne, je suis sorti toute la nuit, ok ? Je suis abattu, je suis épuisé, je suis couvert de la tête aux pieds de sang de Thraxis, qui brûle assez, alors c'est tout, tu devras attendre que j'ai pris une douche. (commence à fermer la porte)

Lorne : Tu as tué le Thraxis ?

Angel : Douche. (ferme la porte au nez de Lorne)

Lorne (à son assistant) : Hey, Van, écoute, pourquoi on ne, euh, barrerais pas le Thraxis de la liste des invités, et, euh - oh, hey, tu as une copie de cette publicité qu'on a fait cette semaine ?

Van : Oui. D'accord. (sort un morceau de papier de ses dossiers)

Lorne (lisant le papier) : C'est quoi ça ? "Wolfram & Hart sera dans votre allée" ? On dirait un arrêt de bus. Change ça. Seconde pensée, brûle ça. Prend une aspirine ou quelque chose, aussi. Tu as l'air tout pâle.

INT. BUREAU DE LORNE - JOUR

Lorne entre dans son bureau et ferme la porte derrière lui. Il respire profondément et s'effondre dans une chaise à sa table de maquillage avec miroir. Il repose son coude sur la table, frottant ses tempes et gémissant. Soudainement, son reflet dans le miroir se tourne pour le regarder, concerné, et commence à parler.

Reflet de Lorne : Ooh, ouch. Ca c'est un kangourou adulte. Hé ho ? (Lorne grogne) Oh, M. Sourires. (Lorne grogne) Oh, allez, tu ne peux pas m'ignorer à jamais. Oh, bon, d'accord. On dirait que tu vas devoir claquer un pansement sur ce melon, dessiner une grimace sur cette ensorcelante tasse verte, et ressortir tout de suite d'ici. Quand j'arriverais à 9, le soleil. 1...2...3...(Lorne fixe son reflet) 4...5...(Lorne grimace) Ils t'attendent tous. 6...7...Ils comptent sur toi. 8...ça arrivera à 9. Ils te mangeront avec une cuillère parce que tu es si épatant !

Lorne (hurle) : La ferme ! (fracasse le miroir avec une bouteille de vin) (grogne, se lève, fait face à la porte)

Reflet de Lorne (chantant une lente balade) : Ne, ne me quitte pas comme ça
                                                                            Je ne peux pas exister
                                                                            Ton tendre baiser
                                                                            Me manquera sûrement
                                                                            Alors ne me quitte pas comme ça
                                                                            ohhhh...

Lorne vraiment stressé sort par la porte.

INT. COULOIR - JOUR

Quand Lorne apparaît dans le couloir, il est de nouveau tout sourire et plein d'énergie, parlant dans son portable, transformant la chanson de son reflet en une chanson pop.

Lorne (chantant) : Ohhh, bébé ! Oh, mon coeur est rempli d'amour et de désir pour toi !

Fondu en noir

Générique

ACTE I

INT. APPARTEMENT D'ANGEL - JOUR

Une douche coule alors que quelqu'un entre dans le bureau d'Angel. La douche sans porte fournie une vue directe du bureau. Angel éteint la douche et attrape une serviette, quand il remarque Eve assise sur son lit en le regardant.

Eve : Bonjour. Euh, la porte était ouverte. Bon, pas fermée à clé. (Angel nu va vers elle en fronçant les sourcils; Eve sourit) Bon...j'avais une clé. (Angel tend sa main; Eve lui donne la clé, qu'il jette sur la table) Alors, euh, wow. Tu as pris une longue douche pour un gars. (Angel met une serviette autour de ses hanches) Est-ce qu'on avait un moment de gentlemen ?

Angel : De gentlemen ?

Eve : Je veux dire, je comprend. Tu diriges tout un cirque maintenant, beaucoup de pression, surtout avec tes mains sur la politique. Sans vouloir faire de jeux de mots. Je suis sûre que tu pourrais te détendre.

Angel : Pas de détente, juste se laver. C'est ce que certains font juste après s'être lavé, ils ouvrent une bouteille de piñata démoniaque pleine de Tabasco rance. Qu'est-ce que tu veux, Eve ?

Eve : Tu m'as fait me lever. On avait un 7:30, Angel, une réunion.

Angel : Oh. C'est vrai. Euh...je vais chercher mon pantalon.

INT. ASCENSEUR - JOUR

Angel complètement habillé et Eve, les bras croisés, vont dans l'ascenseur.

Eve : Alors, comment ça va, Angel ?

Angel : Oh...(expire) Je ne sais pas comment répondre à cette question. Je - je ne sais pas. Bien. Mal. (soupire) Ecoute, j'ai passé des années à faire tout ce que je pouvais pour descendre cette agence. Maintenant je suis le patron, et je dois m'interroger sur tous les mouvements que je fais parce que l'un d'entre eux pourrait exactement être celui les Partenaires Seniors veulent, alors, non, je n'ai aucune idée de comment ça va. (croise les bras)

Eve : Hey, au moins tu as toujours tes sorties nocturnes pour aller sauver ceux qui pourrait se faire sauter dessus par des choses.

Angel : Eh bien, tu l'as dit toi-même. Tout le monde a besoin de détente.

Eve : Non. J'ai dit que tu as besoin de détente. Tout le monde ne ravale pas tous ces trucs comme toi.

Angel : Je ne ravale pas.

Eve : Tu ravales.

Angel (en face d'elle) : Je ne ravale pas.

INT. HALL - JOUR

Quand la porte de l'ascenseur s'ouvre, un immense crâne se tient là sur le seuil. Angel le frappe par réflexe, et l'homme portant le masque en mousse tombe par terre, en grognant. Angel regarde autour de lui pour voir qu'il y a plusieurs personnes avec des costumes similaires qui travaille activement à décorer le hall.

Angel : Ok, pourquoi est-ce qu'on dirait qu'on fait la fête ici ?

Lorne : Eh bien, peut-être parce qu'on fait la fête ici. La fête d'Halloween de Wolfram & Hart ? Faire sonner une cloche ? Le plus gros évènement sur le calendrier de l'agence ? Je t'ai envoyé une petite forêt de mémos à propos de ça.

Angel : On fait ça ici ?

Lorne (à Eve) : Tu vois contre quoi je me bat ?

Eve : Notre 7:30 était à propos de ça, Angel. Ta fête.

Angel : Ma fête ?

Lorne : Ouais, écoute. Je t'explique tout le topo, mon minou. Euh, personne ne vient. Bon, quelques personnes viennent, mais les bonnes personnes, les personnes de la liste A, on dirait qu'elles ont oubliées, et si elles ne se montrent pas, cette soirée va être un fiasco.

Angel : Bien.

Lorne (ahuri) : Bien ?!

Angel (familièrement) : J'étais pas trop chaud pour que cette chose commence. Je veux dire, on parle de nos clients, non ? Nos clients maléfiques. (Lorne commence à se frotter la tête) Pas le genre de personne que j'aime divertir. J'aurais été vraiment plus heureux si tout ça avait été annulé. Alors on pourrait retourner à -

Lorne (se frottant toujours la tête, rit fortement) : Ha ha ha ! Ok ! Ok ! Tu me tues. Ne pouvez vous pas comprendre toute l'affaire, M. Magoo ? C'est pas une affaire de bien et de mal. C'est une affaire de faire la fête. La fête ! Avec un grand "F" ! (hurlant maintenant) Ca me fout un coup parce que tu me tues ! (se calme) Ecoute. Je peux comprendre que tu sois dans un - un état, une - une humeur, que - que tu fasses la gueule même, (enfonce une énorme fleur noire en soie dans le bras d'Angel) alors ça te dirait qu'on reparle de ça une fois que tu seras...un peu calmé ?

Angel : Ouais, bien sûr. C'est d'accord -

Lorne (s'éloigne) : Génial. Ton bureau. Dans 25 minutes.

INT. LABORATOIRE DE SCIENCE - JOUR

Wes pose une grenade sur le bureau du labo devant Fred.

Fred : Angel était fâché ?

Wes : Il ne devrait pas l'être ? On l'a envoyé dehors avec une arme défectueuse.

Fred (ennuyeuse) : De quel "on" est-ce qu'on parle ?

Wes (doucement) : Fred, ces hybrides techno-mystiques sont une affaire compliquée.

Knox (s'élance vers eux, se joint à la conversation) : Oh, je sais pas. Ca me semblait assez simple. C'est juste un petit robot lanceur de sorts, non ? Alors c'est soit avec le robot soit avec le sort qu'on a un problème.

Wes : Eh bien, le noyau d'enchantement de la grenade a l'air opérationnel, alors je pense qu'on parle d'un mécanisme de déclenchement défectueux.

Fred : Non, attend une minute. J'ai conçu ce mécanisme moi-même.

Knox : Ouais, c'est vrai, et je l'ai usiné. C'était du bon boulot, des deux côtés, si je peux dire. (sourit fièrement, regarde Fred)

Fred (grimace à Knox) : Tu peux. (ils rigolent tous les deux)

Wes (irrité) : Je suis d'accord, en tant que pièce sculpturale, mais le dispositif de déclenchement pourrait ne pas avoir été assez bien pour vraiment déclencher l'effet.

Lorne (arrive, gaiement) : Joyeux Halloween, les enfants !

Knox : Et comment tu sais que tes lanceurs de sorts n'ont pas fait foirer le chargement ?

Wes : Parce que j'ai fait mon boulot et que j'ai eu ce sentiment de savoir que tu as quand tu sais quelque chose.

Lorne (applaudit) : Un bonbon ou un sort ?

Fred (pas enthousiaste) : Salut, Lorne.

Lorne : Salut. Ca te dirait qu'on éloigne tes petits jouets de science-fiction pour un moment, hein ? Et peut-être qu'on pourrait parler de quelque chose de plus important, comme ma purée de monstre ? (frotte ses mains)

Fred : Oh, ouais, ta fête.

Lorne : Notre fête, petit oiseau. Qui, en passant, se meurt dans le vin. Je pourrais vraiment, vraiment utiliser l'aide de certains d'entre vous les gars - un peu de secours ?

Fred : Je ne prévoyais pas vraiment de partir.

Lorne : Wes. Tu entends ces paroles insensées ?

Wes : Euh, eh bien, je n'avais pas vraiment non plus prévu de partir.

Lorne : Et tu, Brutuses ? Pourquoi c'est tellement dur de faire s'amuser les gens par ici ?

Knox (à Fred) : Tu devrais y aller. C'est la fête la plus monstrueuse d'Halloween. L'année dernière, euh - (rit) Ils ont pris un tas de vaches et ils les ont mis sur une effigie géante de Krishna, euh, l'ont inondés de sambuca, et ça - (Lorne lui fait signe d'arrêter) Euh, bon...en fait, c'est - c'est vraiment du bon temps.

Fred : Je veux vraiment rendre ceci opérationnel avant qu'Angel ressorte.

Wes : Ouais. Je vais aussi rester. Je suis sûr qu'on se débrouillera ensemble.

Lorne : Non. Non-non-non, non, non, non, non ! Wes, Fred, vous venez. Regardez vous. Vous êtes blessés plus que la swatch de Martha Stewart. Il n'y a personne d'autre ici qui pourrait, euh, réparer le petit bobo de ce truc ?

Knox : Je peux le faire. C'est sûrement le mécanisme de déclenchement de toute façon.

Lorne : Génial. Problème résolu. Je vous vois tous les deux dans le bureau d'Angel, dans 15 minutes. (sort)

INT. BUREAU DE GUNN - JOUR

Il y a un coup à la porte. Lorne entre dans le bureau de Gunn où Gunn est assis à son bureau en lisant des papiers.

Gunn : Hey, Lorne.

Lorne : Hey, hey. Euh...désolé de te déranger. Sans vouloir être une peste, mais je voulais juste revoir une petite statego, amigo.

Gunn : Euh, pardon ?

Lorne : Hum, tu es mon grand garçon, Gunn. L'as dans le trou, la balle dans la poche. Tu es la clé de ma ficelle de cerf-volant.

Gunn : Ok.

Lorne : On doit convaincre Angel de toute cette histoire de fête.

Gunn : On ?

Lorne : Ecoute, je sais qu'il est le patron et tout ça, mais tu es prêt à venir, et il est temps pour toi de déployer tes ailes, aigle judiciaire. A partir de maintenant, je veux que tu marques ton territoire, et je veux que tu le gardes marqué.

Gunn : Marque, territoire. Bien sûr. Ecoute, hum, Lorne, je suis un peu occupé là. J'ai une déposition à préparer, mais je vais sans aucun doute y aller.

Lorne : Génial. Juste ce que je voulais entendre. Bureau d'Angel, dans 10 minutes. (sort)

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Tout le gang est rassemblé dans le bureau d'Angel, sauf Lorne. Angel est assis à son bureau, fronçant les sourcils. Gunn est assis sur le bureau d'Angel. Eve est assise dans une chaise en face de lui. Fred se tient près des fenêtres, comme Spike. Wes est assis dans une chaise dans le coin.

Spike (regardant par la fenêtre vers des personnes en costume) : De mon temps, aucune créature de la nuit qui se respecte ne sortait à Halloween. On laissait ça pour les poseurs, les bougres qui devaient se déguiser pour essayer de faire peur. (Angel appuie sur un bouton qui fait que les vitres s'embuent) Fenêtres magiques. Les avantages ne finiront jamais ?

Lorne (entre dans le bureau en parlant dans son portable) : Ah, perfetto, Benigni ! Perfetto - (va en avant et en arrière, ne voulant pas passer près de Spike) Ah, si, si, si. Grande. Ciao. (raccroche) Qu'est-ce que j'ai manqué ?

Angel : Nous. En train d'attendre.

Lorne : Oh, d'accord. Désolé. Alors, euh, Angel, on voulait juste prendre un moment et accentuer à quel point cette fête est importante pour nous.

Gunn : Je dois dire que Lorne a raison. On doit montrer à tous les grands méchants que le nouveau régime est ici pour durer, ce qui, pour la plus grande partie, fait bouillir l'image. Et en parlant d'image, si cette fête ne casse pas la baraque, on perd la face.

Lorne : Et crois moi, petit lait, parlant en tant que chef de ton Département P.R, on a besoin de toute la face qu'on a.

Angel : Petit lait ?

Lorne : Je l'ai dit avec affection.

Angel : Ok, écoute, je comprend tout le concept de "garder les apparences", mais tous ceux qui vont venir à cette fête sont le mal en personne.

Lorne : Angel, un bon hôte ne fait pas ce genre de jugements.

Angel : On ne sait pas combien d'entre eux sont rancuniers envers nous ou envers eux. C'est la recette parfaite pour un bain de sang incontrôlable.

Lorne : Ca décrit toutes les bonnes fêtes où j'ai été. Ecoute, Angel, ne t'inquiète pas. C'est mon fort. Et j'ai dirigé le Caritas pendant des années, un night-club avec une politique de porte ouverte. Le bien, le mal, le plus hideusement moche, ils ont tous sonnés à mon bar de démon, mais ils ont tous joués gentiment ensemble quand ils y étaient.

Eve : Et c'est exactement le genre d'éthique à la corde raide que vous devrez surmonter maintenant, Angel. Qui amène un autre point - vos employés.

Angel : Aussi mauvais.

Harmony (entre avec une tasse, la pose sur le bureau d'Angel) : Voilà votre sang, patronet. (Angel la fixe) Ahem. Patron.

Eve : Certains d'entre eux, oui, mais ils travaillent tous dur pour cette agence, et Halloween, eh bien, ici c'est comme Noël. Pour simplifier, c'est une question de morale.

Harmony (tousse) : Bonne chance. La morale ici ça pue.

Angel : Quoi ?

Harmony : Uh-huh. Tout le monde pense que tu crains. Allez, patron. Ils sont tous là-dehors, en train de transpirer dans leurs matsudas, inquiets de savoir si tu vas les hacher ou, tu sais, les hacher.

Angel : Ok, écoute, hey, je n'ai pas - ok, écoute, j'ai pu...en tuer certains.

Lorne : Et plusieurs clients...et peut-être quelques clients potentiels ? Pourquoi tu crois que ma liste R.S.V.P est seulement un cinquième de la liste de l'année dernière ?

Eve : C'est toi, bébé.

Angel : Allez, quoi, ils pensent que je balance ce truc pour pouvoir tous les massacrer ? (tout le monde dans la pièce regarde fixement Angel) Bien. J'abandonne. Continue, Lorne. Prend ton meilleur cheval. Je ne comprend plus rien.

Lorne : Je ne veux pas que tu te rassoies et que tu laisses tout ça arriver, Angel. J'ai besoin que tu sortes et que tu le fasse arriver.

Angel : Qu'est-ce que ça veut dire ?

INT. LIMOUSINE - NUIT

Angel et Lorne roulent dans une limousine la nuit. Lorne se sert un verre.

Lorne : Archiduc Sebassis. Noblesse de bonne foi de l'ardent en dessous. Commande plus de 40 légions. Il est la fin vivante d'une pure lignée de royauté démoniaque.

Angel : Génial. Simplement génial.

Lorne : Et aussi, le plus affluent de la montagne de la liste A. C'est le joyau de la couronne de la jet set souterraine. Si on le convainc de venir, toutes les autres étoiles vont accourir derrière lui comme des dominos, et là - là on sera dans les affaires.

Angel : Ca a vraiment de l'importance pour toi, non ?

Lorne : Ben, bien sûr. Le nouveau Wolfram & Hart - je veux dire, on doit -

Angel : Non. Je veux dire, ça a vraiment de l'importance pour toi. Personnellement.

Lorne : Ouais. Tu sais, Angel, je - je n'ai pas de force surhumaine, et je ne suis pas un combattant. La physique quantique me donne la nausée, et je reçois à peine un grade de passage pour les études mystiques, mais je suis dans ton équipe. C'est quelque chose que je peux faire. Je crois que ça a un but qui peut t'aider, même si tu ne veux pas.

Angel : Eh bien, je suis ici, non ? Je suis d'accord avec ça.

Lorne : Non, tu - l'as fait. Tu l'as fait. Et je te promet que tu ne le regretteras pas. Mais, hey, on est d'accord sur le fait que tu me laisse parler le plus, hein ? Tu souris juste et tu essayes de ne pas déchiqueter tout le monde, ok ? (boit un verre)

INT. SALLE DU TRONE DE SEBASSIS - NUIT

Angel et Lorne sont assis dans des chaises faisant face à un démon pâle avec des cornes assis dans un trône en hauteur. Un autre démon similaire se tient à ses côtés.

Sebassis : Alors...voici le puissant Angel. On m'a dit beaucoup de choses sur toi. Une sorte de grenouille turbulente, hein ? Qui fait beaucoup de vagues dans son marais.

Angel : Ouais, eh bien, j'essaye juste de rabaisser la population volante.

Lorne rit.

Sebassis : Oui. Quoique je préfère les histoires de ta contrepartie Angelus. Ah, tu avais du flair en ce temps, mon enfant.

Angel : Ben, je crois qu'on mûris tous dans notre vieil âge.

Sebassis : Ton mépris se fait sentir.

Sebassis boit un liquide bleu d'un verre de vin et finit le verre. Il repose le verre et un petit démon pâle et maigre sort. Le petit démon esclave sort un bouchon de son bras et tend son bras au dessus du verre de Sebassis. Le liquide bleu que Sebassis buvait coule de la veine débouchée de l'esclave dans le verre. Lorne témoigne de ça avec un grand malaise, même s'il essaye de le cacher.

Lorne : Euh - euh, alors, votre seigneurie, nous étions gravement navrés quand vous avez décliné notre invitation. Je veux dire, nous aimerions vraiment que vous la reconsidériez. (tapote le bras d'Angel)

Angel : Ouais - ha. Ouais. Je veux dire, une fête n'est pas une fête sans l'archiduc.

Sebassis : Tu es sûr que tu ne voudrais pas un peu de - (tapote le bras de l'esclave, qui rebouche sa veine)

Angel : Ca ira. (Lorne fixe Angel) Mais merci.

Sebassis : Oh, allez, allez. On est tous des buveurs de sang ici. Ah, mais c'est vrai. Tu as choisi de boire le sang de cochon. Sales bêtes.

Angel : En fait, c'est une idée fausse.

Lorne : Sales ! Oui ! Honnêtement, je ne sais pas comment il fait. (rigole, boit un verre rempli de liquide bleu) Mmm. Wow, c'est - (à l'esclave) Tu, euh - tu as vraiment - tu as bon goût.

Sebassis : Bon...à la lumière de cet amusant bavardage, et sur ma connaissance de longue durée avec toi, Lorne, je viendrais au gala.

Lorne : Oh, ce sont des nouvelles merveilleuses, votre seigneurie ! Bon, on ne va vous faire perdre plus de précieux temps. (se lève, pose le verre) On va - on va aller se montrer dehors. (Angel et Lorne sortent de la pièce)

Artode : Je crois toujours que c'est un piège, ma seigneurie.

Sebassis : Peut-être, Artode, mais je suis de bonne humeur pour l'intrigue. Alors nous irons à la célébration. Nous allons juste nous assurer que nous sommes proprement habillés.

Fait un geste vers un panneau caché dans son mur, s'ouvrant magiquement pour révéler des épées, des haches, et d'autres armes à l'intérieur.

Fondu en noir

ACTE II

INT. HALL - NUIT

La fête a commencé, et il y a de la musique disco. Une boule à facettes se miroite dans les lumières (faisant presque étrangement un sourire). On voit qu'Harmony est la seule personne qui danse sur la piste. Deux avocats parlent, se tenant sur le côté en buvant.

Avocat #1 : Mec, c'est nase. Je veux dire, où est le sacrifice rituel ? Comment tu veux faire rouler la balle sans un sacrifice rituel ?

Lorne (va vers les types) : Hey, les gars, allez. Vous représentez notre glorieuse agence ici.

Avocat #1 : C'est pas notre nuit, mon pote.

Lorne (rigole) : C'est ta nuit, mon pote ! Maintenant mélangez vous. Mélangez vous, mélangez vous, mélangez vous !

Les deux avocats s'éloignent. Une voix appelle Lorne dans la pièce.

Démon : Lorne. (rigole)

Lorne : Hey là, Devlin. Alors, euh, qu'est-ce que tu es censé être ?

Le démon porte un masque plat qui a l'air d'avoir été le visage de quelqu'un un jour. Il est vêtu d'un pull en argile.

Démon : Tu vois pas ? Je suis un humain. (rit) Ecoute. Je suis vraiment humain. Ahem. Je suis fier de mon rôle d'étudiant. (riant)

Fred et Wes sont ensemble, parlant, et remarquent Lorne dans la pièce.

Fred : Regarde Lorne. Je veux dire, mon dieu, il est tellement bon pour ça. Il se mélange avec tout le monde.

Lorne (simulant un sourire) : Oh, d'accord, c'est, euh - ah. Alors, dis moi, ce masque, euh, c'est du caoutchouc, non ?

Démon : Mon autre voiture est une Lamborghini. (riant)

Lorne (simulant toujours un sourire, la voix de Lorne craque) : Ok, alors, euh - alors, euh - bon, porte toi bien. (s'éloigne)

Fred (à Wes) : Je crois que j'ai toujours détesté les fêtes. Je ne savais jamais quoi faire de moi. Je finissais toujours à la table des hors d'œuvres, essayant d'avoir l'air occupée.

Lorne : Hey là, giroflées !

Fred : Giroflées ?

Lorne : J'ai besoin que vous me donniez un coup de main, m'aider à allumer la mèche de ce baril de poudre ? Regardez la piste de danse. La seule chose dessus est Harmony. Hey, continue comme ça, bébé !

Wes : J'ai peur que ça ne soit vraiment pas notre élément, Lorne.

Fred : Ouais. On est des giroflées.

Lorne : Oh, non, non, non, chérie. Tu es la jeune, la belle, la prête à - oh. Bon, il y a un autre problème. Vous êtes complètement sobres ! C'est Halloween. Vous devriez être déjà complètement tarés. Maintenant, essayez d'aller dans l'esprit des choses, ok ? (s'en va)

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Lorne va dans le bureau d'Angel, où Angel est assis à son bureau en fronçant les sourcils.

Lorne : Angel. C'est un cimetière là-dehors, et tous les invités veulent rencontrer le nouveau type à charge.

Angel : Ecoute, Lorne, je - je - j'ai des trucs. Je suis occupé. Je rumine.

Lorne (se tourne derrière lui pour voir que la télévision est allumée) : Oh, tu regardes du hockey !

Angel : Ouais, mais mon équipe est en train de perdre.

Lorne : Lève toi tout de suite et sort d'ici ! Je peux pas diriger ce bateau plein d'idiots à moi seul ! Je peux pas le faire ! Je - (Lorne grogne et frotte ses tempes avec douleur alors que sa frustration s'intensifie)

Angel : Lorne ?

Lorne (lève les yeux, de nouveau tout sourire) : Va te bouger, petite tarte. (tape des mains)

INT. HALL - NUIT

Angel et Lorne sortent pour se joindre à la fête. Lorne montre des invités à Angel.

Lorne : Bon, alors par là on a les représentants Britzai. On peut y aller plus tard. Oh, et voilà l'aîné de la Montagne de Fraternité. Allez, on va lui dire salut !

Angel lève les yeux au ciel alors qu'il part avec Lorne. Harmony est toujours sur la piste de danse, quoique des autres dansent aussi maintenant. Elle remarque Spike qui se tient à proximité.

Harmony : Allez, Spikey. Viens danser avec moi.

Spike : J'espère que tu plaisantes.

Harmony : Oh, allez !

Spike : Ecoute, chipie, tu peux tournoyer autant que tu veux. J'irais en enfer avant que ces chaussures de fantôme touchent cette piste de danse.

Harmony : Ohh, ours blond, où est ton esprit d'Halloween ?

Spike : Clairement parti. Tout ces trucs pour un peu de poussière de vieux Druide, c'est insensé. Tu te ferais attraper tellement tu es bête, si tu veux mon avis.

Harmony : Qu'est-ce que tu fais là, alors ? (retourne à la piste de danse)

Spike : Qu'est-ce que je fais là ? (commence à partir, mais rentre dans Lorne et Angel)

Angel : Ouais, Spike. Je pensais que tu détestais ce genre de choses.

Spike : J'aurais pensé la même chose de ta part.

Lorne : Oh, non, il s'en sort très bien. Il n'a déjà pas tué, disons, 100 invités.

Spike : Il n'a pas à le faire. La fête est déjà morte.

Lorne : Oh, vraiment, Spike, ça te tuerait d'être un peu plus positif ? Hmm ?

Voix masculine (annonçant son arrivée) : L'archiduc Sebassis !

Sebassis entre, et les gens se rassemblent autour de lui, s'agenouillant et embrassant ses mains et ses pieds.

Lorne (à Angel) : Mmm. Ok, sport. Tu es prêt, et s'il te plait, pour moi, tu pourrais essayer d'être gentil avec lui ? Juste pour cette fois, hein ?

Sebassis : Oui, bien. Flagorneurs, vers. Ne vous tordez pas tous à la fois. C'est écœurant.

Angel : Archiduc Sebassis ! (Sebassis tend sa main pour être embrassé, et Angel la serre à la place) Merci beaucoup d'être venu. Oui, bon -

Angel : Vraiment, vraiment, enthousiasmé que vous soyez ici.

Lorne : Bienvenue, Artode. Au fait, j'adore la veste.

Artode : C'est Pylean.

Lorne : Oh, fait à Pylea. Ha. Ma dimension natale.

Artode : Pas fait à, mais fait de. Je l'ai dépouillé moi-même. Quelqu'un que tu connaissais ?

Lorne (rit nerveusement) : Bon, génial. Merci d'être passé. Ha ha. (s'éloigne)

Angel : Et vous avez l'air tellement - bon, je n'ai pas à vous dire à quel point vous avez l'air impressionnant. Vous savez que vous êtes impressionnant. Il sait à quel point il est impressionnant, non ?

Lorne : Angel, hey. On ne voudrait pas être glouton avec son éminence. Merci, votre seigneurie.

Sebassis : Merci.

Angel : Absolument. Vraiment. Enthousiasmé que vous soyez ici.

Lorne (éloigne Angel de Sebassis) : Oki-doki ! Ok, ça va le faire. Merci. Viens.

Fred (bredouillant) : Ouais, il y a 8 ans, je suis sorti habillée en Raggedy Ann. (rigole complètement ivre)

Wes (rentre dans quelqu'un) : Ooh, désolé. (à Fred) Ca a l'air marrant, je pense. On a jamais vraiment célébré Haloween en Angleterre.

Fred : Oh. C'est tellement triste. (voit le buffet) Regarde, des potstickers !

Harmony : Regardez où vous allez, les gars. Quelqu'un vient de pisser par ici.

Fred : Ben, c'est - euh. C'est pas bien.

Wes : Révoltant.

Lorne : Castiglio ! Hey, comment va la famille ? Tu es là, Umbrigon. Comment tu vas ? Content de te voir. Content de te voir. (avec lassitude, au barman) Une brise marine, Tony.

Gunn (parlant à un autre homme) : Alors, vraiment, écoute, vient la semaine prochaine, parce que je suis sûr qu'on pourra éclaircir ça pour toi, ok ? (remarque Lorne) Lorne ! On dirait que ce truc va marcher.

Lorne : Ouais. Je croise les doigts.

Gunn : Mec, je voudrais vraiment avoir un dixième de ton énergie. Comment tu fais ça ?

Lorne : Je vais te dire un petit secret. J'ai fait enlever mon sommeil. Une petite procédure qu'ils ont ici à l'agence. Ouais, ben, tu sais, je n'ai pas fermé l'œil depuis, oh, un mois.

Gunn : Tu as demandé à Wolfram & Hart de t'enlever ton sommeil ? (Lorne hoche la tête) Lorne...c'est génial !

Lorne : Ouais. (rigole) Bon et mauvais. 20 minutes, pas de cicatrices. Je vais te dire, tu dois penser à ça. Ca irait très bien avec cette montée de la loi que tu as. (prend son verre du barman)

Gunn : Ouais. Ouais, je vais sans aucun doute voir ça.

Lorne : D'accord. A plus.

Sebassis (à son garde, Artode) : Le vampire pose son piège. Nos sorts anti-détection ont bien marchés, Artode. Ils ne s'attendront pas à ce qu'on soient armés.

Artode : Et s'il essaye quelque chose ?

Sebassis : Tues les tous.

Artode : Voulez vous bien m'excuser, seigneurie ? (s'éloigne)

Esclave (en laisse, touche les plantes décoratives, puis sent ses mains, respirant rapidement) : Pee-pee !

Eve (à Angel) : Je dois dire, je suis impressionnée. Je t'a vu avec Sebassis. Je ne pensais honnêtement pas que tu avais ça en toi.

Angel : Ouais, ben, c'était un numéro. Je pense.

Eve : J'ai vu ça à 10 mètres au loin. Ouaip. Tu allais vers les sièges pas chers.

Angel : Amusant. J'allais dire la même chose de cette robe.

Lorne (va vers Angel et Eve) : Oh, vous deux. Vraiment. La tension sexuelle ? Oh, vous pourriez la couper au couteau, hein ? Prenez une chambre. (s'éloigne)

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Angel et Eve se pelotent dans le bureau d'Angel, s'embrassant passionnément.

Angel : Ca semble un petit peu soudain.

Eve : Uh-huh.

Angel : Mmm. (étouffé) Je veux dire, tu as au moins un nom de famille ?

Eve : Et toi ?

INT. TOILETTES - NUIT

Artode est dans les toilettes quand la porte cliquette.

Artode : Excuse moi. (la porte secoue de nouveau) Occupado. (la porte est arrachée, et Artode est tiré en avant alors que son sang éclabousse le mur) Gaack !

Fondu en noir

ACTE III

INT. HALL - NUIT

De retour à la fête, les choses se sont significativement animées. Tout le monde danse et passe du bon temps, y compris Lorne. Wes et Fred danse ensemble.

Avocat #1 (commençant une ligne de danse) : Congo ! Whoo !

Sebassis (à un autre démon) : Trouve Artode.

Le démon s'éloigne vivement pour trouver Artode, et rentre dans Fred dans son chemin.

Fred : Hey, tu veux un bout de moi, mon pote ? C'est ça. Continue de marcher. Tu marches seul ! Tu marches seul !

Wes (met ses bras autour des hanches de Fred et l'éloigne) : Doucement. Cette chose est chargée.

Fred : Moi aussi. Je veux dire, wow. Wes. Wesley, (met ses bras autour du cou de Wes) j'ai l'air complètement ivre.

Wes : Parce que tu ne tiens pas - qu'est-ce que tu bois ?

Fred : Rien.

Wes : Tu ne peux pas supporter ça.

Fred : Ah, ouais ? De l'allégée ? Combien tu en a pris ?

Wes (lève une bouteille de bière) : Incluant ça, j'ai pris...à peu près 1/3 de la moitié de cette bière.

Fred : C'est bizarre, non ?

Wes : Oui, je crois. Je crois que c'est bizarre.

Fred : Voilà Gunn. On va lui demander si c'est bizarre.

Fred et Wes vont chez Gunn, qui ne les regarde pas.

Wes : Hey. Hey, Gunn. Il y a quelque chose de bizarre qui se passe ? (Gunn se tourne vers Wes sans bouger les mains, qui sont jointes juste en dessous de sa taille) Charles, tu viens de pisser sur mes chaussures.

Gunn (baisse les yeux, confus) : Je serais damné. (ferme sa braguette) C'est bizarre.

Spike : Hey, c'est une super fête ou quoi ?

Fred : Ok, quelque chose ne va vraiment pas avec ce tableau.

Spike : Ca pourrait être la meilleure chanson jamais écrite. (danse, bougeant la tête, chantant)

Wes : Oui. On a l'air d'être sous l'effet de quelque chose, un sort.

Gunn : Spike, depuis combien de temps tu es, tu sais...comme ça ?

Spike : C'est génial, non ? Je sais pas. C'est arrivé un peu après que j'ai parlé avec Angel et Lorne. Ouais. Lorne m'a dit de penser positivement.

Wes (claque des doigts et pointe) : Lorne.

Lorne : Whoo ! Whoo-hoo-hoo ! Hey, les minous. Oh, cette piste de danse fume ! (tout le monde le fixe) Quoi ?

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Wes, Fred, Gunn et Spike emmènent Lorne dans le bureau d'Angel.

Lorne : Allez, les gars. Je vous dis que j'ai rien fait.

Fred : Angel ? Tu es là ? Ang -

Angel (lève sa tête du sol derrière le canapé où il est nu avec Eve) : Ohh ! Quoi ?

Spike : Hey ! Angel prend son pied ! C'est bien, mon pote.

Angel : Ca va pas chez toi ?

Gunn : Qu'est-ce qui - Qu'est-ce que tu fais avec cette -

Eve : Hey. Fais gaffe, mon gars.

Wes : Il doit être sous l'effet de Lorne - et Eve aussi, sûr - sûrement.

Fred (renifle, pointe) : Sourement.

Wes : Lorne a fait ça - quelque chose à nous tous.

Lorne : Non.

Wes : Tout ce qu'il nous dit de faire, on le fait. Spike pense positivement, Gunn pisse dans tout le bureau.

Fred : Et on est un peu ivres.

Wes : Oui. Mais pas parce qu'on a bu, parce que Lorne nous a dit d'être ivres.

Angel : Lorne t'a dit de pisser dans tout le bureau ?

Gunn : Mon dieu, je l'espère.

Lorne : C'est dingue. Je ne fais pas ça. Je le saurais si je le faisais. Je sais même pas ce que c'est.

Spike : Tu sais, j'aime vraiment beaucoup ton bureau.

Eve : Je ne comprend pas. Je pensais que Lorne était juste un démon sympa.

Gunn : Territoire ! Attendez. Ce matin, Lorne m'a dit de marquer mon territoire.

Wes : Exact. Un marquage de territoire, pris un peu trop littéralement.

Fred (à Angel et Eve qui se pelotent nus devant tout le gang) : Hey, les gars, gardez ça dans vos pantalons.

Lorne : Ohh. Hey, j'ai pas dit à Gunn de mouiller les fougères. J'ai rien fait.

Gunn : Tu t'es fais enlever ton sommeil.

Wes : Quoi ?

Gunn : Ouais. Il n'a pas dormi depuis un mois.

Wes : Oh, seigneur. Un démon sympa privé de sommeil pendant si long -

Lorne : Qu'est-ce que ça a à voir avec ça ?

Fred : Quelque chose, apparemment.

Angel : Lorne, pourquoi tu les laisserais te faire ça ? (Eve le tire de nouveau vers elle)

Lorne : Je devais faire quelque chose, non ? Je veux dire, vous ne savez pas à quoi j'ai affaire. Je suis le centre de gravité d'une ville qui est pleine de célébrités et de courtiers puissants qui sont au bord de la pagaille. Toutes les jalousies et les problèmes d'ego et les stratégies de sessions du Jacuzzi de 4 heures du matin - (Wes attrape Gunn pissant dans le coin) Je ne pouvais pas maintenir ça comme ça, même sans dormir.

Angel : Pourquoi tu me l'as pas dit ? Pourquoi tu nous l'as pas dit ? J'aurais -

Lorne : Quoi ? Tu m'aurais viré ?

Angel : Je t'aurais aidé, ce que je vais faire maintenant, ok ? (se lève) Ahh. (réalise qu'il est nu, utilise un coussin de canapé pour couvrir ses parties intimes)

Lorne : Bon, je - ok.

Angel : Wes, Fred, allez trouver le sommeil de Lorne et trouvez un moyen pour le lui remettre dans la tête.

Wes : Oui, monsieur.

Fred (salut) : Donnant, donnant.

Wes attrape Fred par les hanches alors qu'il sort par la porte avec elle.

Angel : Lorne, reste dur et n'essaye pas de, tu sais, parler.

Lorne : Angel, on a encore une fête en cours. Quelqu'un doit s'assurer qu'il y a des glaçons dans les boissons.

Angel : Oh, c'est vrai.

Spike : Ooh, ooh ! Moi ! Moi ! J'aime les gens.

Angel : Gunn, va à l'étage, pour voir s'il y a quelqu'un d'autre qui est sous l'effet de Lorne.

Gunn : Reçu.

Angel : Et arrête de -

Gunn (baissant la tête) : Je fais de mon mieux. (sort)

Angel : Et, Eve, tu restes ici avec moi, et on va encore s'envoyer en l'air.

Eve : Je suis partante.

Spike : Brillant plan. Excellent.

INT. TOILETTES - NUIT

La cabine des toilettes où le démon a été tué est couverte de bave bleue. Sebassis et son entourage fixent les restes de leur compagnon.

Esclave : Dégoûtant.

INT. ETABLISSEMENT D'EMMAGASINAGE DE COMPOSANTS PSYCHIQUES - NUIT

Fred et Wes vont dans une pièce étiquetée "Établissement d'Emmagasinage de Composants Psychiques - Zone Confidentielle".

Wes : Le sommeil de Lorne devrait être là-dedans...quelque part. (va vers le mur opposé)

Fred (regarde dans des cabinets comme des réfrigérateurs le long des murs) : Le sommeil de Lorne. On cherche le sommeil de Lorne. (Wes commence aussi à regarder dans les cabinets) Tu sais, je trouve qu'on a des vies très intéressantes.

Wes : Je dirais que c'est vrai, en donnant les moyens -

Fred : Et je passe un très bon moment là. On devrait faire des trucs comme ça plus souvent. (va vers Wes, met ses mains sur ses épaules, se penche, souriant) Tu sais, juste traîner comme avant. Des trucs amicaux.

Wes : Absolument. Franchement, j'ai toujours - j'ai toujours pensé qu'on serait de meilleurs amis qu'autre chose.

Fred : Oh, on devrait l'être. Soyons de meilleurs amis qu'autre chose. (serre Wes avec enthousiasme, souriant et riant)

Wes : Génial.

Fred : Tu sais, partager des trucs, se parler, se dire ce qu'on pense.

Wes : Oui, ça serait - je serais -

Fred : Ca serait bien. On pourrait être des confidents. Se confiant confidentiellement.

Wes (murmure dans l'oreille de Fred) : Je voudrais bien faire ça pendant un bout de temps.

Fred (riant, murmure dans l'oreille de Wes) : Qu'est-ce que tu penses de Knox ? (Wes recule pour la regarder)

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Sebassis et son gang forcent la porte du bureau d'Angel en portant leurs armes qui ressemblent à des arbalètes. Angel est toujours sur le sol derrière le canapé avec Eve. Spike et Lorne sont toujours au bureau d'Angel.

Spike : Quelle entrée fantastique !

Angel : Sebassis ?

Sebassis : L'audace, l'audace brute de poser la main sur l'un des miens !

Angel : C'est quoi ça ? Baissez vos armes.

Sebassis : Ces fléchettes sont empoisonnées, vampire. Assez puissantes pour te plonger dans le coma pendant une semaine. Assez pour tuer l'un d'entre eux avant leur prochain battement de cœur. Tu as assassiné Artode. J'imagine que nous étions les prochains.

Angel : Je n'ai assassiné personne.

Sebassis : Habille toi, Angel. Tu as une exécution publique en attente.

Angel (mettant ses vêtements) : Grosse erreur.

Une femme hurle dans le couloir.

Sebassis : Bougez !

INT. HALL - NUIT

La foule évite la piste de danse alors que les cris de la femme se changent en des gémissements horrifiés. Sebassis et le gang emmènent Angel, Lorne et Spike dans le hall pour enquêter, où ils trouvent Devlin 'L'humain" démon couché sur la table du buffet, soit inconscient, soit mort.

Lorne : Oh, mince.

Harmony : Ouais. Quelqu'un a vraiment plongé sa puce.

Sebassis pointe sa flèche empoisonnée vers Lorne, puis Angel.

Angel : Ok, Sebassis, je sais pas ce qui se passe ici, mais on est pas derrière ça.

Sebassis : Assez de mensonges, vampire.

Lorne : Ok, tout le monde, ok. Oui, la fête prend un malheureusement tournant momentanément. Alors ne nous...(Sebassis arme l'arme) battons pas.

INT. ETABLISSEMENT D'EMMAGASINAGE DE COMPOSANTS PSYCHIQUES - NUIT

Wes recherche dans un livre au centre de la pièce pendant que Fred fouille les cabinets.

Wes : Troubles du sommeil, complexe Edelmyer, causes d'Eldritch, Empathies.

Fred : Hey, ils ne font pas de sommeil ici. Madeline Chu en comptabilité, elle s'est fait enlever son ennui. Hey, le voilà. Le sommeil de Lorne. Maintenant je dois juste trouver le mécanisme de remise.

Wes : C'est pas bon. "Les effets à long terme de l'insomnie sur le subconscient d'un empathique peuvent être catastrophiques."

Fred : Catastrophique ne sonne pas bien.

Wes : Dans des conditions normales, Lorne a la faculté de lire l'avenir des gens. Mais maintenant je pense qu'il les écrit.

Fred : Alors, quoi, au lieu de les recevoir, il les transmet ?

Wes : Et c'est juste la phase une. "Si vous coupez l'empathique de son subconscient pendant trop longtemps, ce subconscient peut" - il peut se manifester.

Fred : Qu'est-ce que tu veux dire par manifester ?

INT. HALL - NUIT

Sebassis pointe ses armes sur Angel.

Lorne : Attendez ! S'il vous plait, attendez. C'est moi qui fait ça. C'est moi. Je veux dire, c'est pas moi. Mais je n'ai pas été moi-même récemment. En quelque sorte, je fais faire des choses à des gens et je les contrôle. (Sebassis pointe l'arme sur Lorne) Whoa.

Sebassis : Bon, alors, Pylean, tu me fais te tuer. C'est compatible avec ta théorie ?

A ce moment, un rugissement peut être entendu des escaliers qui surplombent le hall. Une verte créature géante vêtue d'un costume bleu et d'une chemise violette comme Lorne saute du balcon, atterrissant pile devant Sebassis. La créature ressemble à une version musclée de Lorne au gros cou. Elle leur grogne dessus avec menace.

Harmony : Oh, mon dieu !

Lorne : C'est moi.

Fondu en noir

ACTE IV

INT. HALL - NUIT

Résumé. La version mastodonte de Lorne s'est présentée avec menace à Sebassis au milieu de la fête.

Spike (souriant avec admiration) : C'est un putain de beau costume.

Lorne mastodonte tape un des démons de Sebassis, le jetant par terre. Sebassis tire une fléchette empoisonnée dans la créature massive, mais sans effet. L'esclave de Sebassis décroche sa laisse de la ceinture de Sebassis et s'enfuit furtivement pendant que le combat commence.

Angel : Lorne, c'est quoi ça ?

Lorne : Arrête ça ! Arrête de tuer ! Ecoute moi. Moi ! (Lorne mastodonte tape Lorne, le jetant par terre) Wow, je dois vraiment me détester.

INT. COULOIR - NUIT

Fred et Wes se tiennent devant l'ascenseur.

Wes : Allez, allez, allez.

Fred : Tu as pressé le -

Wes : Oh. (appuie sur le bouton d'appel) Ouais. Allez, allez, allez.

INT. HALL - NUIT

Lorne mastodonte va vers Sebassis, grognant et fixant. Angel arrive, protégeant Sebassis.

Angel : Sebassis, courez.

Sebassis file derrière un poteau pour qu'il puisse observer le cours des évènements. Lorne mastodonte tape Angel, l'envoyant voler dans la pièce. Gunn essaye de frapper Lorne mastodonte sur la tête avec une statue, mais sans résultat - Lorne mastodonte pousse Gunn dans la pièce, où il atterrit à côté de Lorne.

Lorne : Ohh ! Oh, désolé pour ça.

Sebassis essaye de monter les escaliers en rampant, mais Lorne mastodonte lui cours après. Angel se relève et attaque Lorne mastodonte, le frappant répétitivement, mais ne le blessant pas vraiment. Les portes d'ascenseurs du hall s'ouvrent, et Wes et Fred sont à l'intérieur mais regardant du mauvais côté. Ils se retournent et entrent dans le hall. Fred porte une arme de la forme d'un fusil.

Wes (montrant Lorne mastodonte) : Il est là ! Il s'est manifesté !

Fred : Angel.

Lorne mastodonte bat Angel. Fred et Wes vont derrière Lorne qui observe le combat avec horreur. Fred lève le fusil devant elle.

Gunn : Flingue le, Fred. Maintenant !

Fred se tourne et pointe le fusil sur la tête de Lorne alors qu'il observe le combat.

Lorne : Oh. (Fred tire sur la détente et il s'effondre par terre) Oh. Ohh ! Ohh.

Harmony : Oh, mon dieu ! Ils ont tirés sur Lorney-tunes.

Lorne : Non. Je vais bien. Je vais juste reposer mes yeux un petit peu.

Lorne mastodonte se tient au dessus d'Angel, recule, prêt à le rouer de coups, quand il disparaît dans un nuage de fumée bleue. Lorne ronfle.

INT. HALL - JOUR

Van, l'assistant de Lorne, dort au milieu de la piste de danse pendant que quelqu'un balaye autour de lui.

Avocat 1# : Je dois l'admettre. Je trouve que c'est meilleur que l'année dernière.

Knox (sort de l'ascenseur, voit Fred rassembler du verre) : Euh...On a des gens qui font ça.

Fred : Oh.

Knox : J'ai réparé ton bébé.

Fred : Quoi ?

Knox : La grenade incapacitante. J'ai compris. Ce que je ne comprend pas c'est pourquoi j'ai dit que je le ferais ce soir.

Fred : Ouais. Beaucoup d'entre nous ont ce genre de problème. J'ai un peu souhaité que tu sois ici.

Knox : Bon, la nuit est encore jeune. Bon - je veux dire, non. C'est fini, en fait. Mais...tu veux aller prendre un café ?

Fred : En fait, je prendrais une boisson.

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Wes et Angel mettent Lorne sous une couverture sur le canapé d'Angel. Spike est assis sur le bureau d'Angel à côté d'Eve, qui parle dans son portable.

Wes : Cette chose - je pense que c'est une manifestation du subconscient de Lorne. Il s'est échappé de son esprit, en utilisant les pouvoirs surnaturels de Lorne pour frapper la porte à notre monde.

Angel : "Frapper" est le bon mot. Pourquoi il essayait de tuer tout le monde ?

Wes : Je ne pense pas qu'il le faisait. Il développait sûrement juste les conflits que Lorne traite d'habitude dans son sommeil, en agissant sur les réponses émotionnelles qu'il a sur les personnes autour de lui.

Angel (remarque que Eve raccroche le portable et se dirige vers la porte, il se lève) : Je crois que Lorne a fait quelques jugements après tout. (appelle Eve) Eve. Alors je crois qu'on devrait, je sais pas, parler ?

Eve : A propos de quoi ?

Angel : A propos de ce qui s'est passé ici avec nous.

Eve : Angel, c'est pas comme si c'était la première fois que je m'envoyais en l'air sous une influence mystique. Je suis allée à l'U.C. de Santa Cruz. (sort)

Wes : Comment ça va ?

Angel : Je sais pas.

Wes regarde dans le hall et voit que Fred boit un verre avec Knox. Il sort à côté d'eux, vers son bureau.

Gunn (entre) : Hey, j'ai parlé avec les gars de Sebassis. J'ai expliqué ce que j'ai pu.

Angel : Alors qu'est-ce qu'on a ? Un procès ? Une guerre démoniaque ?

Gunn : Non. On dirait qu'ils ont bien aimés un peu de sang dans leurs fonctions sociales. On dirait qu'on est saufs.

Angel : On est pas saufs. On a tellement été focalisés sur les dangers à l'extérieur qu'on a pas vu ceux à l'intérieur. Cet endroit essaye de nous changer, Gunn. On ne peut pas oublier ça.

Gunn : C'était pourtant une super bonne fête. On se voit demain - bon, aujourd'hui, mais plus tard. Oh, et ta chaise.

Angel : Quoi ?

Gunn : Ne t'assoie pas dessus. J'ai déjà appelé un nettoyeur.

Angel : Pourquoi je peux pas -

Spike : Tu as pissé sur la chaise du grand homme ? C'est fantastique !

Gunn : Spike, tu pourrais éteindre cette chaude désorientation ?

Spike : Quoi, le truc de Lorne ? Déjà parti. Je trouve juste que c'est diablement fabuleux.

Angel : D'accord, les gars, bonne nuit. Laissez un peu dormir Lorne, d'accord ? (à Spike) Dehors.

Spike : D'accord. Juste cette fois.

Lorne : Mmm. Je suis désolé.

Angel : Hey, ça va, Lorne. Essaye juste de te reposer un peu. Dors un peu.

Lorne : C'est - c'est dur. C'est dur d'être l'hôte de la fête. Ouais.

Angel : Arrête d'essayer de l'être.

Fondu en noir



Par Jackie pour Buffy Fan
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