Lineage
Angel, épisode 507 saison 5

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

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~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~

Prologue

INT. ENTREPOT - NUIT

Des hommes parlent dans un coin éloigné d'un entrepôt désolé. C'est un homme noir avec un accent français, flanqué par deux types blancs vraiment grands, assis en face de Wes à une table.

Emil : Ca vient de la confiance. Il n'y a pas de Bureau d'Affaires Meilleur pour ce qu'on fait. Les plaintes des clients sont réglées...la tuerie, la torture, la bastonnade...parfois...le feu. (regarde ses gardes du corps) On appelle ça "avertissement des mots de la bouche."

Wes : Si j'avais su que ça allait être un séminaire, j'aurais porté une étiquette avec mon nom.

Emil (rit) : Je veux juste m'assurer qu'on sait où on est.

Wes : Là on est aux limites de ma patience. Je suis d'accord pour rencontrer ton distributeur, Emil, pas tes...muscles.

Emil : Quoi ? Dante et Philip ? Ce sont des assistants. Ils sont là pour nous mettre plus à l'aise. Ne pense pas à eux en tant que "muscles." (Wes le fixe) Tu as faim ? Je pourrais demander à Dante de te préparer un sandwich au poisson ou un autre truc dans le genre.

Wes : C'est une perte de temps. (se lève)

Emil : Je t'en prie, je t'en prie. (Wes s'assoie) Mon distributeur est simplement prudent. Il aimerait vérifier la marchandise avant qu'on aille plus loin. Bon...où elle est ?

Fred va à la table en portant un attaché-case en argent.

Wes : Mes muscles.

Fred (ouvre l'attaché-case et commence à assembler un fusil) : Ce que nous avons là est une modification du Rifle Sniper TS-113. Nous avons altéré son ciblage et enflammé des mécanismes pour adapter les paramètres que vous nous avez donné. Scope travaille sur des longueurs d'ondes thermales amplifiées.

Emil : Mon dieu...Tu commences à m'exciter là.

Fred : Wow. Retourné par une femme tenant un énorme fusil. Quelle surprise. Nous avons remplacé le système de distribution par une charge d'énergie Bylantine, éliminant le besoin de munition conventionnelle.

Wes : Wolfram & Hart a 200 unités prêtes. Nous commencerons à en faire plus une fois qu'on recevra le paiement.

Emil : Et ça ne fait rien à votre patron de vendre cet excitant armement à quelqu'un comme moi ?

Wes : Tant qu'il ne se montrera pas à L.A. On choisit nos batailles, Emil, et tu as évité le problème de paiement.

Emil : Vous aurez votre argent.

Wes (se lève, désassemble le fusil) : Tu n'auras rien jusqu'à ce que je rencontre ton distributeur. Je ne fais pas affaire avec des intermédiaires.

Emil : Ah ! Tu viens de me traiter "d'intermédiaire" ? Tu as de la chance que Wolfram & Hart ait un tel avertissement des mots de la bouche. (cherche quelque chose dans son manteau) (sort un stylo et du papier; écrit un numéro) Là. Appelle ce numéro. Il arrangera tout. (tend le papier à Wes) A penser, j'ai déjà vendu à ce type des épées pliantes. Ca m'a presque rendu -

Un des gardes du corps d'Emil étouffe et grogne alors que son corps est tiré dans les airs par un crochet dans son cou. Wes pousse Fred hors du chemin derrière lui, et ils se cachent derrière quelques gallons en fonte.

Emil (se lève) : Personne ne me trahi !

Fred : Qu'est-ce qui a touché ce type ?

Wes : Je suis pas sûr.

Emil et son autre garde sont sur la défensive maintenant, braquant leurs fusils. Wes sort ses fusils, se penche autour des barils, et décide de sortir pour tirer en utilisant les deux armes à la fois.

Fred : Oui, merci, Wesley. J'aurais bien aimé une arme.

Wes tire sur le garde restant d'Emil, qui tombe par terre. Un homme vêtu entièrement de noir (même son visage est couvert) tombe du plafond devant Emil. Emil recule.

Emil (bredouillant) : Je ne veux pas...

L'homme vêtu de noir jette une chaîne ressemblant à une arme sur Emil, l'enroulant autour de son cou. Avec une secousse, l'homme en noir brise le cou d'Emil. Wes est témoin de l'assaut et tire ses armes, mais l'homme en noir est parti avant que Wes puisse l'atteindre. Wes avance prudemment dans les environs, cherchant des autres quand il est attaqué par un autre homme en noir. Angel jaillit dans l'entrepôt par une fenêtre et se bat avec l'homme en noir qui était après Wes. Angel attrape la chaîne de son adversaire et l'enroule autour du cou de l'homme. Angel tire sur la chaîne, coupant la gorge de l'homme, mais de l'électricité jaillit autour de la fracture. Angel tire le masque noir du visage de l'homme pour découvrir qu'il n'a pas de visage du tout - juste une plaque de métal froissée où son visage devrait être. Angel le fixe, confus; Wes le rejoint. Derrière eux, Fred gémit doucement.

Wes : Fred ! (cours vers elle)

Angel (confus) : Fred ?

Wes va aux côtés de Fred pour découvrir qu'elle a été touchée à l'épaule. Wes presse un mouchoir sur sa blessure et regarde au loin. Angel se tient au dessus d'eux, fixant.

Fondu en noir

Générique

ACTE I

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Wes se tient devant le bureau d'Angel, regardant solennellement au loin.

Angel (hors écran) (rageusement) : Elle aurait pu être tuée.

Eve (hors écran) (calmement) : Les médecins sont optimistes. Elle devrait être sur pieds bientôt.

On voit qu'Angel se tient derrière son bureau, se penchant sur sa chaise, flanqué par Eve.

Angel : Ce n'est pas la question. Qu'est-ce que Fred faisait là-bas, bon sang ?

Wes : J'avais besoin de quelqu'un qui puisse expliquer l'arme en convaincant.

Angel : Personne d'autre ici ne sait comment expliquer un fusil ?

Wes : J'avais besoin de quelqu'un qui n'éveillerait pas la suspicion d'Emil. Quelqu'un en qui j'ai confiance.

Angel : Et alors commodément, la seule personne qui pouvait venir avec toi était Fred.

Wes : C'est quoi ce -

Angel : Elle n'aurait pas dû être là-bas. C'était une décision imprudente.

Wes : Fred s'est plus que prouvée sur le terrain. Il n'y avait pas de raison de penser -

Angel : On l'a trouvé saignant à mort sur le sol. (fixe Wes) A partir de maintenant, tu verras avec moi avant d'utiliser mes personnes.

Wes : Tes personnes ?

Angel : Compris ?

Wes se tourne et part.

Eve : Un peu dur avec lui, non ?

Angel : Elle aurait pu -

Eve : Etre tuée. Tu l'as dit. Je crois que tu en fais trop avec cette affaire. Et pour ce que j'en ai compris, sa blessure n'était pas si sévère.

Angel : Tu n'étais pas là. Tu ne l'as pas vu.

Eve : Mais elle va bien. Et tu es encore en train de le battre.

Angel : Il ne peut pas être imprudent.

Eve : Se focaliser trop sur le grand tableau ? Oublier les personnes impliquées ?

Angel : Quelque chose comme ça.

Eve : Vouloir risquer tout...et n'importe quoi...pour le plus grand bien. Ecoute, hey...je me demande juste. Est-ce qu'il pourrait y avoir une autre raison pour que tu sois si fâché contre lui à propos de ça ? (Angel baisse les yeux) Mmm...voler ton fils, par exemple ?

Angel (retourne à son bureau) : On ne parle pas de mon fils.

Eve : Tu ne fais pas confiance en Wesley, non ? Je veux dire, je peux le voir. Il a tourné Connor vers ton ennemi juré.

Angel : Il ne voulait pas que ça arrive. Il pensait faire la bonne chose.

Eve : Et je pense que ça a marché. Connor va bien, tu es heureux...Peut-être que Wesley savait ce qu'il faisait après tout. Même s'il ne s'en rappelle pas.

Angel : Ca n'a rien à voir avec - (soupire) Je veux juste être gardé informé. C'est tout.

Eve : C'est ça ? Ou est-ce que tu t'inquiètes de la prochaine fois où Wes te trahira en essayant de faire "la bonne chose" ?

INT. BUREAU DE WES - JOUR

Wes regarde par la fenêtre quand Fred entre avec son bras en écharpe.

Fred (souriant) : Ils m'ont dit que tout va bien.

Wes (doucement) : J'allais juste descendre te voir.

Fred : Quoique j'ai quand même à prendre une cargaison de médicaments. Apparemment, il y a une affaire à propos d'où ce crochet a été. Oh, on prend le cyborg à part dans le labo maintenant. Tu devrais voir à quel point il est compliqué. C'est comme une image de M.C. Escher, mais avec des fils et de la chair au lieu de l'oie.

Wes : Je suis désolé de ce qui est arrivé, Fred.

Fred : Tu plaisantes ? Je me sens mal parce que tout ce que j'avais à faire c'était de me cacher, et je ne pouvais même pas faire ça correctement.

Wes : J'aurais du faire du meilleur travail en te protégeant.

Fred (fixe sans le croire) : Quoi ?

Wes (soupire) : Ca n'a pas abouti...

Fred : Tu réalises à quel point ça a l'air condescendant ? Me protéger ?

Wes : Je veux dire que tu n'aurais pas dû être là-bas.

Fred : Ce n'est pas à toi de décider.

Wes : Si, ça l'est, en fait. Je t'ai appelée. J'ai tout foiré.

Fred : Ecoute toi. Tu t'accuses parce que la pauvre Fred s'est fait blesser. Arrête d'être si vaillant. Tu te comportes comme un enfant qui s'apitoie sur soi-même.

Wes (fixant loin de Fred) : Bonjour, père.

Fred : Oh, ouais, c'est mâture. Eh bien, j'aurais voulu être ton père. Je t'aurais dit de grandir.

Roger Windham-Price (hors écran) : Ca n'a pas marché. J'ai essayé.

Fred se tourne pour voir un vieux gentleman se tenant sur le seuil derrière elle.

Wes (à son père) : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Fred : Vous êtes le père de -

Roger Windham-Price : Je vois que les manières sont toujours le point fort de mon fils. (tend sa main à Fred) Roger Windham-Price.

Fred (essaye maladroitement de lui serrer la main avec sa main blessée) : Oh. Comment allez vous ? Winifred Burkle. Je - je n'ai pas réalisé que vous étiez - hum, on était juste - (se tourne pour faire face à Wes, embarrassée) J'ai, hum, un employé que je dois rabaisser et lui montrer que c'est moi qui commande. Je devrais vous laisser vous rattraper tous les deux. J'étais très heureuse de vous avoir rencontré. Je suis sûre que je vous reverrais bientôt.

Roger WP : Le plaisir était mien. (Fred grimace, sort) "Un enfant qui s'apitoie sur soi-même." Imagine à quel point ça sera humiliant pour son employé.

Wes : Qu'est-ce que tu - Maman va bien ?

Roger WP : Elle va bien. Robuste comme jamais. Non, toi et moi avons à discuter affaires.

Wes (hoche la tête) : Affaires. Oh. Bien sûr. (enlève des livres de son canapé) Je t'en prie...assied toi.

Roger WP (s'assoie) : Comme tu le sais bien, le conseil des observateurs a été détruit l'année dernière.

Wes : J'ai entendu. (s'assoie à côté de son père)

Roger WP : Les observateurs formés restants, y compris moi, ont décidés de reformer le conseil, et j'ai été envoyé pour te contacter

Wes : Tu dis que le conseil veut que je revienne ?

Roger WP : Pas nécessairement. Ton nom est prouvé pour être un point de dispute. Il y en a certains qui croient que ton statut d'observateur s'est classé comme notre échec le plus embarrassant.

Wes : Vraiment ? Je qualifie tout ceux qui meurent dans une explosion mortelle comme échec le plus embarrassant.

Roger WP : Des amis et des collègues ont perdus la vie dans cet évènement, Wesley. Un peu de respect.

Wes : Désolé.

Roger WP : Le conseil a accepté de te reprendre, en attendant ton évaluation. Je suis ici pour t'évaluer.

Wes : Je vois. Eh bien, je t'épargne le dérangement. Je ne suis pas intéressé. (se lève, va à la porte)

Roger WP : Ce n'est pas le moment d'être obstiné, mon garçon. Le conseil t'a donné une chance de nettoyer ton nom...notre nom.

Wes : Désolé que tu ais fait le voyage, mais je suis parfaitement heureux où je suis.

Roger WP : Ha ha ha. Wolfram & Hart. Alors c'est le refuge du mal, non ? (sort par la porte)

INT. HALL - JOUR

Wes (suit son père par la porte) : Plus maintenant. Ce n'est pas Wolfram & Hart - (se heurte au seuil de la porte, trébuche dans une femme marchant dans le couloir, faisant tomber ses papiers par terre) Oh ! Désolé.

Femme (ramassant les papiers; Wes l'aide) : Ca va. Pas de problème.

Wes : Désolé. (la femme s'éloigne) Tu as une mauvaise idée de cet endroit.

Roger WP : C'est vrai ? Les atrocités commises par Wolfram & Hart sont assez bien documentées.

Wes : Nous travaillons pour changer ça. Sous notre contrôle, cette firme devient une arme puissante, qui peut faire une différence je pense. Crois moi. Nous prenons notre travail ici vraiment au sérieux.

Lorne (sort de l'ascenseur; parlant dans son téléphone) : Tu me tue. Si Louis Gosset, Jr. veut que cette soirée mousse arrive, il devra laisser sa bouche cousue. Je travaille sur cette liste d'invités depuis toute la semaine. Oui, ma semaine entière. Je me fiche d'Iron Eagle II, Van. Personne ne l'a fait. Oh, non. Ne lui dit pas ça. (raccroche le téléphone) Wesley Windham-Price, tu devrais avoir honte. Je ne savais pas que tu avais un jeune frère.

Wes : Lorne. Oui. C'est mon père, Roger Windham-Price.

Roger WP : Comment allez vous ?

Lorne : Un père ? Eh bien, je ne le crois pas. Bon, ok, je le crois, mais seulement parce que j'ai entendu que vous étiez dans l'immeuble. Ha ha ha. Eh bien, regardez vous. C'est comme si Winston Churchill et un jeune Richard Harris avait eu un bel enfant adoré, ce qui, selon mes sources, pourrait ne pas être aussi ridicule que ça en a l'air. (rigole)

Wes : Lorne dirige notre division du divertissement.

Roger WP : Une division du divertissement. Eh bien, je peux voir à quel point cela serait vraiment utile dans le combat contre le mal.

Gunn (descend les escaliers) : Vous seriez étonné du nombre d'horribles films qu'on a stoppés.

Wes : Gunn, voici mon père.

Gunn : C'est un honneur. Cet endroit bourdonne sur vous. Vous devriez faire attention. Si vous êtes comme votre fils là, on pourrait vous mettre au travail.

Roger WP : Je crois que vous n'aurez pas cette chance.

Gunn (à Wes) : Hey, écoute, le labo t'a appelé. Ils travaillent sur Robocop là-haut. Ils ont besoin de toi.

Roger WP : Robocop ?

Wes : Nous avons fait la rencontre d'un cyborg hier soir pendant que nous infiltrions un trafic d'armes. Je devrais monter là-haut. (à son père) Tu voudrais venir ?

Roger WP : Oui...si je ne dérange pas.

Wes : Non, pas du tout.

Wes et son père montent les escaliers. Lorne et Gunn se regardent puis partent.

INT. LABORATOIRE DE SCIENCE - JOUR

Angel se tient au dessus du cadavre ouvert du cyborg pendant que Fred explique ce qu'elle a trouvée.

Fred : On a des trouvés des cybernétiques d'un bout à l'autre du corps, dans la plupart des cas remplaçant des systèmes organiques entiers.

Angel : C'était humain ?

Fred : On le pense. Le système nerveux semble humain au moins, mais le reste de la technologie est si étrangere pour nous. On ne peut être sûrs de rien pour l'instant. Cette chose brouille vraiment la ligne entre l'humain et le robot.

Spike (jouant avec un pic à glace sur une étagère à proximité) : Aha ! Alors vous n'excluez pas qu'un être humain pourrait avoir sauté un robot. Le sexe avec les robots est plus commun que la plupart des gens le croient. (Eve fait une grimace)

Fred (regarde Spike videment) : Hum, les cybernétiques demandent des traitement centraux pour fonctionner, ce qui veut dire que si on pirate sa mémoire, on pourrait trouver un enregistrement de tout ce qu'il a fait jusqu'à ce point.

Angel : Et peut-être découvrir qui ou quoi il voulait.

Spike (fait tomber le pic à glace de l'étagère) : Hey ! Vous avez - (lève les mains) Désolé.

Fred : Hum, si loin, on a pas eu beaucoup de chance pour décoder le cryptage.

Knox : On dirait que c'est un système binaire, alors on ira éventuellement dans cette direction. On doit juste trouver la bonne variable de transformation.

Angel : Ok, j'ai besoin que vous soyez là-dessus jusqu'à ce qu'on ait des réponses.

Fred : Compris.

Eve : Dites le nous si vous avez besoin de plus de ressources.

Wes et son père entrent dans le labo.

Wes : Tout le monde, j'aimerais vous présenter mon père, Roger Windham-Price.

Roger WP : Bonjour.

Spike : Papa, eh ? J'ai toujours pensé que Wesley avait grandi dans une sorte de serre pour dandys.

Roger WP : Spike.

Spike (grimaçant) : Vous avez entendu parler de moi ?

Roger WP : Non. On s'est rencontré. 1963. Mes collègues et moi sommes tombés sur toi en train de massacrer un orphelinat à Vienne. Tu as tué 2 de mes hommes avant de t'échapper.

Spike : Oh...sinon ça va ?

Angel : Je ne savais pas que ton père allait nous rendre visite, Wesley. (tend sa main) Je suis Angel. C'est un plaisir de vous rencontrer.

Roger WP (fixe la main d'Angel) : Vous espérez vraiment que je serre votre main ?

Angel : Je ne suis pas vraiment à l'aise avec les étreintes. Non. Je réalise que ça pourrait être un spectacle assez horrible pour vous. Mais j'espère que nous pourrons garder l'esprit ouvert. Nous faisons vraiment du bon travail ici.

Roger WP : On me l'a dit. Constamment, en fait.

Wes : J'ai entendu que nous pourrions être utiles.

Fred : Bien sûr. Hum, on allait juste commencer l'autopsie.

Angel : Fred, garde moi informé. (part)

Fred : Bien sûr. (montre un appareil circulaire dans l'abdomen du cyborg) On a trouvé une série de symboles qu'on a pas été capables de déchiffrer.

Wes : Oui. Intéressant.

Knox : On lit des signatures de trace de radiation, alors on a été hésitant à le pirater.

Fred : Ca pourrait être une bombe, une sorte d'appareil auto-destructif. (Fred fouille avec un gadget sur la table)

Knox (à Fred) : Laisse moi t'aider avec ça. Tu ne devrais pas...

Fred : Merci. Bref, on voulait que tu le déchiffres avant qu'on creuse dedans. Wes fait ce genre de trucs pour nous tout le temps. C'est un génie pour les langues.

Roger WP : Oh, l'académie de l'a pas fait tête de file pour rien. (enlève ses lunettes) Mais attention, je me rappelle que les choix étaient un peu minces cette année.

Wes : Les modèles indiquent une dérivation Hellénique. Je dirais un Moracien précoce, en fait. C'est une directive de quelque sorte, un prière de bataille...ou un sort contraignant. Tout le texte est obscur. (enlève un peu de chair de l'appareil circulaire dans l'abdomen du cyborg) J'ai besoin de préparer un comptoir de sort effectif -

L'appareil commence à biper. Knox et Fred fixent Wes, effrayés.

Roger WP : Qu'est-ce que tu viens de faire ?

Wes : A moins de me tromper, je viens d'activer la bombe.

Fondu en noir

ACTE II

INT. LABORATOIRE DE SCIENCE - JOUR

Résumé. Wes vient de déclencher l'appareil du cyborg.

Knox : Tu vois un mécanisme de déclenchement ?

Wes (tendu) : Tu veux dire celui que je viens de déclencher ? Que tout le monde sorte d'ici. On doit évacuer tout l'immeuble !

Spike (commence à partir, puis s'arrête) : Attend. Pourquoi je m'inquiète ?

Fred : Cherche un appareil d'incident - un interrupteur ou un circuit de quelque sorte.

Wes : Il n'y a rien. (attrape le bras de Fred; commence à l'éloigner) Fred, tu dois sortir d'ici. Eloigne toi de cet immeuble, aussi loin que possible. Tu n'as aucune idée de la force de cette explosion.

Fred : Et toi ?

Wes : Je resterais avec la bombe, je vais essayer de la diffuser. Ca pourrait être notre seule - (l'appareil du cyborg arrête de sonner) (à son père) Qu'est-ce que tu as fait ?

Roger WP : Ces symboles étaient, en fait, Dutroviques à l'origine, pas Moraciens, comme tu l'as présumé. Quand ils sont correctement interprétés, ces symboles épèlent la propre procédure pour manier le noyau de puissance du cyborg, y compris ce dispositif de secours, au cas où quelqu'un déclenche l'appareil d'autodestruction. Assez simple en fait.

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Angel est assis derrière son bureau en regardant Fred et Wes.

Angel : Qu'est-ce qui s'est passé ?

Spike (se mettant devant Fred et Wes, avidement) : Je peux expliquer. Apparemment, quand Percy là était jeune, il était connu en tant que "tête de file".

Angel : Ouais. Je le savais déjà.

Spike : D'accord. Je n'ai rien d'autre à rapporter. (s'éloigne)

Wes (soupire) : J'ai accidentellement déclenché le mécanisme d'autodestruction du cyborg.

Fred : N'importe qui aurait pu faire la même erreur. Wesley essayait juste de déchiffrer quelques symboles pour nous.

Wes : Heureusement, mon père était là pour corriger mon erreur.

Angel : Exact. Ton père. Où il est, au juste ?

Fred : Eh bien, Lorne essaye de le divertir.

INT. HALL - NUIT

Roger WP vraiment ennuyé écoute le badinage de Lorne excité à propos de ses amis d'Hollywood.

Lorne : Alors je suis couvert de cerises. La police tape à la porte, et Judi Dench commence à hurler, "oh, c'est trop pour payer une paire de pantalons !" Ha ha ha !

Fred : En y pensant, ce n'est sûrement pas la meilleure idée. Je vais aller le sauver. (sort)

Spike : J'ai aussi fini ici. Si tu veux, je peux demander à quelqu'un de taper un rapport sur le chef de file.

Angel : Sort.

Spike : Comme tu veux. (sort)

Wes : C'était une erreur stupide.

Angel : Ouais, bon, la visite de ton père t'a secoué.

Wes : Je trouve que c'est dur de bien réfléchir quand il est dans le coin.

Angel : Les pères et les fils. Ca peut être de la torture parfois. Ecoute, tu devrais voir ça. Ca vient de ton département. Des rapports d'assassins qui ressemblent beaucoup à notre cyborg. (donne le rapport à Wes)

Wes (lisant le rapport) : Hmm. Un groupe d'entre eux à emmené un démon cabale à Jakarta. Un autre groupe a détruit la Chambre de la Mort de Tanmar. On dirait qu'ils font notre travail pour nous.

Angel : Ce sont des types biens ?

Wes : Je ne sais pas. Je devrais référencer ça avec les marques qu'on a trouvés, trouver des indices sur leur origine.

Angel : Vas-y. Si ces types sont du bon côté, alors quelqu'un devrait leur dire avant qu'ils commencent de nouveau à essayer de nous tuer.

INT. HALL - NUIT

Fred marche avec le père de Wes dans le couloir.

Fred : Il avait quel âge ?

Roger WP : Ha ha. 6 ou 7 ans. Il a du prendre le rouleau de ma bibliothèque. (Wes passe à côté d'eux) Wesley, je parlais justement à Winifred de la fois où je t'ai surpris avec la formule de résurrection.

Wes : Oh, c'est vrai.

Roger WP : Je ne me souviens pas. Pourquoi tu faisais ça ?

Wes : Un oiseau avait volé dans ma fenêtre. Je crois que j'essayais de le ramener à la vie.

Fred : Je n'arrive pas à croire que tu puisses lire une formule de résurrection à l'âge de 7 ans.

Roger WP : Oh, sa mère pensait qu'il était un prodige. Eh bien, heureusement, je l'ai surpris, ou alors on aurait eu des oiseaux zombies en train de picorer ses yeux.

Fred rigole.

Wes : J'espérait recruter tes compétences dans de la recherche.

Roger WP : Oh, non. Tu ne vas pas de nouveau essayer de me faire sauter, non ?

Wes : Sûrement pas.

Roger WP : Bon, alors, mes compétences sont à toi. (à Fred) Voulez vous m'excuser ?

INT. BUREAU DE WES - NUIT

Wes et son père entrent dans son bureau.

Wes : Les marques Dutroviques suggèrent une origine orientale. Il pourrait y avoir quelque chose dans les Journaux de Saitama. (va vers une table pleine de gros livres reliés de cuir)

Roger WP : Cette, hum...Winifred...elle a l'air de t'apprécier.

Wes : Oui, bon, c'est une personne très spéciale.

Roger WP : Alors...tu penses beaucoup à elle ? Est-ce qu'elle sait ce que tu ressens pour elle ?

Wes (prend un livre, puis regarde son père) : Je ne vais vraiment pas me mettre à discuter de ça avec toi.

Roger WP : Quoi ? Oh, tu as déjà une petite amie. Eh bien, Wesley, comment suis-je supposé savoir ces choses ?

Wes : Pour commencer, tu aurais pu demander.

Roger WP : D'accord, bon, maintenant je demande. (rit) Quelle surprise. Tu deviens défensif.

Wes : Tu veux parler de moi. D'accord. La dernière fille avec qui j'étais, j'ai du la trancher en tout petit morceau à cause d'un pouvoir puissant.

Roger WP (enlève ses lunettes) : Tu ne veux pas discuter de ça. Bien. Mais épargne moi le sarcasme. C'est trop embarrassant.

Wes : J'ai du travail, père.

Roger WP : Ecoute, tout ce que je dis c'est que...si tu aimes cette fille, dis lui. C'est tout. Pas de besoin de s'énerver.

Wes (murmure au livre) : Le Codex Saitama.

Wes ouvre le livre, les pages blanches se remplissent magiquement de texte.

Roger WP : Qu'est-ce que tu viens de faire ?

Wes : Il y a des livres de sources, euh, des traverses. Hum, je les utilise pour appeler du matériel dans nos archives.

Roger WP : Alors, tu peux simplement appeler quelque chose d'aussi puissant que le Codex Saitama ?

Wes : Ouais, l'archive est considérable. On a, eh bien, presque tous les textes auxquels tu peux penser.

Roger WP : Tu réalises à quel point ces livres sont dangereux ?

Wes (feuilletant le livre) : Eh bien, dans de mauvaises mains, bien sûr.

Roger WP : Oui. Oui, bien sûr. Alors, tu les étales...ouverts sur une table.

Wes : Les objets les plus puissants dans mon département, je les met en sécurité dans une chambre forte. (soupire) Je sais ce que je fais, père.

Roger WP : Eh bien, j'espère que ta chambre forte est un peu plus sûre que cette pièce. Tu as au moins un verrou sur cette porte là-bas ?

Wes (sec) : Gagner l'accès à cet immeuble n'est pas facile. Crois moi, les livres sont en sécurité là où ils sont.

EXT. TOIT - NUIT

Six cyborgs dans leurs tenues noires sautent d'un hélicoptère sur le toit de Wolfram & Hart.

INT. ASCENSEUR - NUIT

Eve va dans l'ascenseur toute seule. Spike apparaît à côté d'elle.

Spike : Sans vouloir paraître égocentrique, mais tu sembles garder tes yeux loin de moi.

Eve : Maintenant, pourquoi ça te ferait paraître égocentrique ?

Spike : Ne crois pas que je l'ai pas remarqué. Tu as vraiment été acharnée sur ce que j'ai fais récemment.

Eve (soupire) : Comment ça va, au fait ? Tu as capable d'affecter le monde maintenant ?

Spike : Ca te fait peur ? Tu t'inquiètes de savoir si le vieux Spike pourrait se libérer de ses chaînes ?

Eve : De quoi tu parles ?

Spike : Arrête de faire l'innocente. Ta routine de pom-pom girl "ici pour aider" peut marcher avec Angel, mais j'y vois très clair. Il y en a plus que tu veux le laisser croire.

Eve : Je pourrais dire la même chose de toi. A moins que tu sois vraiment heureux de hanter les lieux pour l'éternité.

Spike : Eh bien, c'est ça le problème, non ? Je pense que je suis enfermé ici pour une raison...et tu es une partie de la raison. Cette amulette qui m'a fait ça - Wolfram & Hart l'a donné à Angel. Je dois assumer qu'ils voulaient faire de lui un fantôme, pas moi. Alors, pourquoi je suis là ? Pourquoi ils ne m'ont pas laissés partir ?

Eve (innocement) : Qui a dit que l'amulette était destinée à Angel ? (les lumières de l'ascenseur s'éteignent) C'est étrange.

Spike (murmurant) : Je sais ce que c'est. (hurlant) Tu ne m'emmèneras jamais en enfer, Pavayne ! (les lumières de secours s'allument dans l'ascenseur et une alarme se déclenche) (embarrassé) Oh. Ben, c'est juste quelque chose que je dis...quand, euh...il fait noir.

INT. HALL - NUIT

L'alarme retentit dans l'immeuble. Angel sort de son bureau pour enquêter, ainsi que Gunn.

Angel : Qu'est-ce qui se passe ?

Gunn : On a perdu le courant, les communications.

Angel : D'accord, est-ce que quelqu'un pourrait éteindre - (l'alarme s'arrête) C'est mieux.

Gunn : J'en suis pas sûr. Je pense que ça veut dire qu'on a aussi perdu la sécurité.

Spike (apparaît dans le hall juste devant l'ascenseur) : Euh, y a quelque chose qui va pas avec l'ascenseur.

Angel : Appelle la sécurité. J'ai besoin de savoir si c'est une fausse alerte.

Les cyborgs viennent dans le hall, frappant un des hommes. Plus de cyborgs tombent derrière Angel et Gunn.

Gunn : Je pense que c'est pas une fausse alarme.

INT. BUREAU DE WES - NUIT

Wes et son père travaillaient dans le bureau quand l'alarme s'est déclenchée.

Roger WP : Ce genre de choses arrive très souvent par ici ?

Wes : On devrait - (un cyborg jaillit dans le bureau de Wes en maniant une chaîne) A terre ! (pousse son père par terre)

Wes attrape une épée sur le mur et engage le cyborg dans un combat. Le cyborg envoie Wes voler dans la pièce, où il atterrit contre un mur, s'écroulant par terre. Le cyborg va vers la table de Wes pleine de livres magiques. Le père de Wes se lève, fixant le cyborg.

Wes : Père ! (lui jette son épée)

Le père de Wes engage le cyborg dans un combat, mais Wes arrive, jetant le cyborg par terre.

Roger WP : Qu'est-ce que tu penses faire ? J'avais l'attaque prioritaire.

Wes : On ne fait pas de l'escrime.

Roger WP : Tu suis toujours les règles de base.

Le cyborg commence à se lever, alors Wes attrape l'épée des mains de son père et l'enfonce dans le ventre du cyborg. Le cyborg trébuche en arrière alors que de l'électricité jaillit hors de lui. Il tombe par terre.

Wes : Il pourrait y en avoir plus dans l'immeuble. On devrait y aller.

Roger WP : Cette chose s'est dirigée tout droit vers les traverses quand elle est rentré dans la pièce. On ne peut pas les laisser comme ça.

Wes : Prend les livres.

Ils prennent chacun deux gros livres reliés de cuir. Wes va vers une étagère, tire un livre spécifique, faisant glisser l'étagère de côté, révélant une porte secrète derrière elle. Wes presse sa paume sur un lecteur de sécurité, et murmure.

Wes (murmurant) : Elysium.

La porte de sécurité s'ouvre en glissant, révélant un compartiment secret. Wes entre, et son père le suit. Wes met la main dans sa poche, sortant une paire de clés. Il choisit une clé, puis déverrouille l'une des nombreuses boites le long du mur.

Roger WP : De mon temps on se battait avec des loup-garous, des vampires, l'occasionnel homme des marécages. Et maintenant on a des combattants protohumains cybernétiques avec des chaînes.

Wes (met les livres dans le compartiment de la boite ouverte) : Oui, eh bien, les temps sont plus compliqués.

Roger WP : Ouais, je commence à le réaliser. Tu t'es occupé de ce gaillard...assez facilement. Au moins tu n'y es pas allé de main morte. Quelle est notre prochaine manœuvre ?

Wes : Tu me demandes à quoi je pense ?

Roger WP (riant) : Maintenant, n'ai pas l'air si choqué, mon garçon.

Wes : Eh bien, je pense qu'on devrait contacter les autres...hum, découvrir à quelle ampleur -

Le père de Wes sort un pistolet et frappe Wes avec le pistolet à l'arrière de la tête. Wes tombe par terre, inconscient. Le père de Wes sort les clés de la boite, va dans la pièce vers une autre boite, la déverrouille, et en sort un petit staff de quelque sorte.

Roger WP (touche une oreillette) : Phase 1 complète. Commencez Phase 2.

Fondu en noir

ACTE III

INT. HALL - NUIT

Angel, Gunn et les autres se battent toujours avec les cyborgs dans le hall. Gunn en assomme un, mais un autre l'engage dans un combat. Le cyborg frappe Gunn dans le ventre, puis jette sa chaîne autour du cou de Gunn, le lançant dans les escaliers. Angel voit Gunn se faire battre, mais a son propre cyborg à combattre avant qu'il puisse aller l'aider.

INT. BUREAU DE WES - NUIT

Wes revient à lui dans sa chambre-forte. Il se lève et sort dans l'espace principal du bureau. Il remarque que le cyborg qu'il a combattu avec son père est toujours en vie.

INT. COULOIR - NUIT

Le père de Wes marche vivement dans le couloir quand Fred lui rentre littéralement dedans.

Fred : Oh ! M. Windham-Price.

Roger WP : Winifred.

Fred : Qu'est-ce que vous - On doit vous mettre en sûreté.

Roger WP : Maintenant écoute moi. Le département de Wesley a contrôlé une sorte de perturbation spatiale sur le toit. Il est parti enquêter. Il m'a demandé de le dire à Angel immédiatement.

Fred (fronçant les sourcils) : Il vous a envoyé tout seul ?

Roger WP : Je suis assez capable de prendre soin de moi. Je viens de me retrouver seul il n'y a pas longtemps.

Fred : Oh. Ok. Venez.

INT. BUREAU DE WES - NUIT

Wes se penche au dessus du cyborg pour l'examiner. Il enlève le bouclier en métal de son visage, révélant un visage sans peau en dessous. Le cyborg grogne de douleur.

Wes : Bien. Tu peux sentir la douleur. Tu peux parler ? (le cyborg ne répond pas) Laisse moi t'aider avec ça. (pousse l'épée plus profondément dans son ventre)

Cyborg (d'une voix métallique) : Stop, stop.

Wes : Excellent. On fait des progrès. (sort l'épée du ventre du cyborg, le faisant grogner) Voyons voir si tu as un instinct de conservation. (se tend vers l'abdomen du cyborg, activant l'appareil d'auto destruction) Qu'est-ce que fait mon père ? Qu'est-ce qu'il a pris ?

Cyborg : Non. Non.

Wes : Dis le moi ou tu seras détruit.

Cyborg (grognant) : Tu bluffes. L'explosion te tuera aussi.

Wes : Oui, je suppose que oui. En fait, je pense qu'elle détruira tout l'immeuble, tuera tout le monde, y compris mon père, ce qui serait un moyen de stopper votre plan.

INT. HALL - NUIT

Angel se bat toujours avec son cyborg, qui l'envoie voler dans la pièce. Le cyborg de Gunn a pris contrôle du combat, enroulant sa chaîne autour de son cou et l'étouffant. Spike marche dans le hall et remarque la situation de Gunn.

Spike : Gunn !

Gunn (étouffant) : Spike...qu'est-ce que tu -

Spike se tient devant Gunn, tendant ses poings, prêt à frapper, mais faisant aussi "stop" de la main pendant qu'il réfléchit.

Spike : Désolé. Je dois me concentrer. (Gunn étouffe encore plus) Shh. Ne parle pas.

Spike finalement lance son coup, touchant la tête du cyborg, l'envoyant en arrière pour qu'il perde sa prise sur le cou de Gunn. Spike sourit de son accomplissement, mais Gunn le fixe.

Le cyborg touche Angel, l'envoyant par terre. Le père de Wes frappe le cyborg à la tête avec une chaise, l'envoyant loin d'Angel. Le père de Wes tend sa main à Angel pour l'aider à se lever.

Angel (se lève) : Merci.

Fred : Angel, Wesley est sur le toit. Il a besoin de ton aide.

Angel : Hey, Gunn va voir ce qui se passe avec la sécurité. Fred, il y a des gens en bas. Va voir qui est blessé.

Angel : Je vais trouver Wes. (s'éloigne)

Roger WP : Je viens avec vous. (le suit)

Angel : Ecoutez, je n'ai pas le temps -

Roger WP : C'est mon fils.

Spike : Oh, euh, Eve est coincée dans l'ascenseur.

Gunn : Alors dis le à la maintenance.

Spike : C'est vrai. Bon, bon sang où est la maint - (soupire) Oh, pour être honnête, je m'en fous.

EXT. TOIT - NUIT

Angel sort en courant sur le toit, suivi du père de Wes.

Angel : Wesley ! Wes ! Où est Wesley ?

Personne n'est sur le toit à par Angel et le père de Wes.

Roger WP : Eh bien, c'est justement ça. Je suis désolé de vous avoir induit en erreur, mais il n'a jamais été question de Wesley. (tend le bâton qu'il a volé dans la chambre forte de Wes) Atistrata. (Angel s'effondre, tenant son ventre et grognant) C'est aussi, au fait, un plaisir de te rencontrer.

Une fumée blanche sort du corps d'Angel et dans le bâton, rendant la pointe blanche.

Fondu en noir

ACTE IV

EXT. TOIT - NUIT

Résumé. Le père de Wes vient d'extraire quelque chose d'Angel sur le toit.

Roger WP : Ne te bat pas. Ca sera plus facile pour toi. (Angel grogne toujours) (à son oreillette) Prêt pour l'extraction. On a finis.

Wes (enlève le bâton des mains de son père) : Pas tout à fait. (tenant un pistolet pointé sur son père) Bonjour, père.

Roger WP (tire un pistolet vers Wes) : Reste en dehors de ça, Wesley. Tu ne comprendras jamais ce que nous essayons de faire là.

Wes : Tu utilises le Bâton de Devosynn pour prendre la volonté d'Angel, faire de lui ton esclave. Tes cyborgs paniquent un peu trop facilement.

Roger WP : Cette créature est plus dangereuse pour l'humanité que tu ne le réalises.

Wes : Tu te trompes sur son compte. Il n'est pas ce que tu crois.

Roger : C'est un pantin. Il l'a toujours été. Pour les Pouvoirs Qui Sont, pour Wolfram & Hart. Maintenant c'est le notre.

Wes : Tu as eu beaucoup de problèmes pour avoir ce bâton.

MONTAGE

On voit des scènes du père de Wes sortant un pistolet du corps du cyborg dans le labo.

Wes (hors écran) : Tu nous as attaqué, tu as fraudé une arme...

Wes : ...tu as ramené une armée pour que tu puisses t'échapper. Je ne sais pas pourquoi tu fais tout ça, mais est-ce que tu as une fois envisagé qu'il pourrait y avoir un autre moyen ? Est-ce que tu as une fois envisagé de m'en parler ?

Roger WP : Non. Tu m'as assez échoué pour une vie.

Fred (sort sur le toit) : Wesley !

Wes : Fred...sort d'ici !

Fred (va aux côtés d'Angel alors qu'il est faiblement couché sur le sol) : Qu'est-ce qui se passe, bon sang ?

Roger WP : Tu sais ce qu'est ce vampire et ce qu'il a fait, et tu le suis quand même ?

Wes : Peut-être que je sais ce que je fais. Pourquoi tu ne peux pas croire ça ?

Roger WP : Tu t'es déshonoré avec le conseil, tu as rejoins ses forces, et tu as l'audace de me demander pourquoi je ne peux pas te croire ?

Wes : J'ai fait tout ce que tu as toujours demandé, et je l'ai bien fait.

Roger WP : J'ai demandé ceci, hmm ? Je voulais être humilié ?

Wes : Non, je suppose que je ne sais pas ce que tu voulais vraiment. (va vers son père, pointant toujours son arme sur lui) Tu n'as jamais eu aucune utilité avec moi en tant qu'enfant, et tu ne supportes pas de penser à moi en tant qu'adulte. Dis moi, père, qu'est-ce qui t'irrite tellement, que je n'ai jamais été aussi bon au travail que toi...ou que je pourrais être meilleur ?

Roger WP : Oh, oui, c'est Los Angeles. On doit parler de nos sentiments. Et après on se serrera peut-être.

Wes : J'en doute.

Dans le fond, on entend des hélicoptères approcher.

Roger WP : Tend moi ce bâton.

Wes : Non.

Roger WP : Maintenant, ne m'obliges pas à te tirer dessus.

Wes (recule vers le bord du toit) : Vas-y.

Roger WP : Tu sais à quel point cette chose est puissante ?

Wes : Je m'en fiche.

Roger WP : Je te tuerais pour ça. Je t'en pris crois moi.

L'hélicoptère plane sur le toit, projetant une lumière blanche.

Wes : Oh, crois moi. J'ai été élevé par toi, après toi. (tenant le bâton au dessus du toit) Mais je jette ça, le cristal se brise, et Angel est rétabli. Alors je considère que si je suis mort ou vif, ton plan a échoué.

Roger WP : Je vois. Bon, alors...peut-être que si c'est quelqu'un à qui tu tiens - (attrape Fred, pointant une arme vers sa tête)

Quand son père attrape Fred, Wes pointe l'arme vers son père et tire sans un moment de réflexion. Il touche son père à la poitrine jusqu'à ce que son chargeur soit vide - 9 fois. Le père de Wes tombe par terre, et l'hélicoptère part. Wes va vers le corps déchu de son père, ému. Fred le regarde, puis regarde Angel. Wes trébuche, faisant tomber son arme, et se penche derrière un conduit du toit pour vomir. Fred le regarde, concernée. Quand Wes se lève, il entend le bourdonnement de choses électroniques derrière lui. Il se tourne et voit que le corps de son père disparaît dans le corps d'un cyborg, miroitant avec l'électricité. Wes le fixe sans y croire.

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Wes va dans le bureau d'Angel pour le trouver assis sur le canapé, tenant son ventre.

Wes : Comment tu vas ?

Angel : Eh bien, tu connais la partie la plus mauvaise où tu perds ta libre conscience ?

Wes : Où tu n'as plus le contrôle de ton corps ?

Angel : Eh bien, il y a ça et...tu deviens vraiment écœurant.

Wes (s'assoie à côté d'Angel) : L'effet devrait partir dans quelques temps.

Angel : Tu as une idée d'où sont venues ces choses ? Qu'est-ce qu'elles essayaient de faire avec moi ? (Wes secoue la tête) Génial. Comme si on avait pas assez de problèmes. Maintenant les bons pourraient aussi nous en vouloir.

Wes : On doit admettre qu'on a croisé des forces puissantes quand on a cette l'agence.

Angel : Ils essayent tous de nous descendre. La perception est que nous sommes faibles.

Wes : Non. La perception est que je suis faible. C'est pour ça qu'ils sont venus pour moi.

Angel : Ils se trompent. Tu fais ce que tu as à faire pour protéger les personnes autour de toi. Pour faire ce que tu sais être juste, sans te soucier du prix. Tu sais, je n'ai jamais vraiment compris ça. Tu es le type qui prend toutes les décisions difficiles, même si tu dois les faire seul.

Wes : Là je sens le type qui a tiré sur son propre père.

Angel : Bon, c'était juste un robot avec un prestige fantaisiste.

Wes : Cette chose savait tout de moi.

Angel : Tu sais, s'ils ont eu accès aux vieux dossiers du Conseil des Observateurs, ils avaient tes renseignements antérieurs, les évaluations de ta personne...

Wes : Les profiles psychologiques. Tout ce dont ils avaient besoin.

Angel : Eh bien, comme je l'ai dit...ne te laisse pas abattre. Oh...tu sais...j'ai aussi tué mon père. C'était une des premières choses que j'ai fait en devenant un vampire.

Wes (regarde Angel avec dégoût) : Je vois difficilement comme ça pourrait être la même situation.

Angel (hoche la tête) : Ouais. Je ne pense pas vraiment. Tu devrais aller te reposer un peu.

Wes : Toi aussi. (se lève, sort)

INT. HALL - NUIT

Wes sort du bureau d'Angel pour trouver Spike assis sur le canapé, l'attendant pour parler avec lui.

Spike (se lève) : J'ai entendu ce qui s'est passé là-haut, avec ton père et tout ça. Je sais pas si tu sais ça, mais, euh...j'ai tué ma mère. En fait, je l'avais déjà tué, et ensuite elle a essayé de me baiser, alors j'ai dû -

Wes (lève les mains pour dire "stop) : Merci. Ca me...réconforte beaucoup. C'est vrai. (va vers son bureau)

INT. BUREAU DE WES - NUIT

Wes se tient derrière son bureau, allume sa lampe de bureau, et soupire. Fred arrive à sa porte de bureau.

Wes (remarquant Fred) : Si tu es là pour me raconter comment tu as tué tes parents...peut-être que ça pourrait attendre une autre fois.

Fred : Quoi ? Non. Ils vont bien. (va vers Wes) C'est pas comme si tu avais tué ton père, non plus.

Wes : Exact.

Fred : Un part de toi le savait. Même si tu ne peux pas l'admettre, une part de toi savait que ce n'était pas lui.

Wes : Non. J'étais sûr que c'était lui. Tu étais là. J'ai tué mon père.

Fred : Il menaçait tes amis.

Wes (se tourne pour la regarder) : Il te menaçait. Il pointait une arme sur toi, Fred...alors je lui ai tiré dessus.

Fred (recherchant son expression) : Wesley...je...

Knox (arrive à la porte) : Salut. (Fred se tourne vers lui) Oh, désolé de...interrompre. Je...mais...Fred, tu es blessée. Je sais qu'on est supposés travailler jusqu'à la mort et tout ça, mais je pense que l'agence n'applique pas cette règle aussi strictement que c'était le cas. Et je pensais devoir te ramener chez toi.

Fred : Hum, eh bien, je...Wesley et moi on était juste...

Wes (doucement) : Vas-y. Tu devrais partir.

Fred sort. Wes la regarde partir avec Knox.

Knox : A propos du bras...tu as pensé à devenir bionique ?

Wes s'assoie à son bureau, regarde le téléphone, le prend, compose un numéro.

Wes (au téléphone) : Bonjour, maman, c'est moi. Non, tout va bien. J'aurais voulu parler avec père, en fait. Oui, d'accord. Bonjour, père, comment - Oh, je n'avais pas réalisé qu'il était tellement tôt là-bas. J'ai eu un peu - Bien sûr qu'on a des montres à Los Angeles. Ecoute, je voulais - Rien ne va mal. Je voulais...juste appeler...et...voir comment tu allais.

Fondu en noir



Par Jackie pour Buffy Fan
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