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français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Prologue
INT. HOTEL ERE VICTORIENNE - NUIT
Titre : Hôtel Royal London, Angleterre, 1880
On peut entendre un homme et une femme rigolant de l'autre côté des portes du hall. William ouvre les doubles portes en les poussant et fait passer Drusilla, fermant les portes derrière eux. William a ses bras autour de ses hanches par derrière, puis la tourne pour lui faire face, la poussant contre le mur mordillant son cou.
Drusilla : Oh. Un petit chaton qui a si faim. (le repousse gentiment) Miaou. (sort dans la zone ouverte du hall) Tu as été un affamé, non, mon gentil Willy ?
William : Je t'ai en festin maintenant, mon chou. C'est ta maison ?
Drusilla : Leur maison. (regarde deux cadavres moyennement âgés affalés sur la canapé, posés comme s'ils étaient assis) L'ambassadeur de...quelque chose et sa grosse et aimante femme. Jusqu'à ce que leurs esprits se soient envolés sur leurs ailes de fée. (murmure) Psst. Quand Angelus les a emmenés pour dîner.
William (regardant les cadavres en flânant) : Angelus ? Bon sang qui est Ang - ? (se tourne pour voir Angelus se cacher dans l'ombre d'un seuil de porte à proximité)
Drusilla : Regarde qui j'ai crée. Il s'appelle Willy.
William : William.
Drusilla (sourit) : Où est Darla ? Je veux que Darla voit William.
Angelus (se rapproche d'eux) : Darla et moi on a eu une petite dispute. Son précieux maître l'a envoyé chercher. Tu connais Darla. Le chienchien du Maître.
Drusilla : Oh. Pauvre Angelus.
Angelus : Ah, ne te morfond pas, Dru. On se remettre ensemble. Comme toujours. (touche son front meurtri) Mmm. Ow. Après un petit oeil pour oeil, dent pour dent. (regarde William, l'examinant) Alors, au lieu de juste te nourrir de ce William...tu es allé le transformer en l'un des nôtres. Un autre coq dans le poulailler.
Drusilla : Tu ne me rayes pas de la liste, non ?
Angelus : Rayer ? (saisit le bras de William et le tend vers un rayon de soleil traversant les rideaux fermés) Est-ce que tu as une idée de ce que c'est que de n'avoir que des femmes comme compagnons de voyages, des nuits et des nuits ?
William (éloigne rageusement son bras grésillant d'Angelus) : Touche moi encore -
Angelus : Ne fais pas erreur. J'adore les demoiselles. C'est seulement récemment...je me demande...(tend son poing dans le rayon de soleil) ce que ça aurait été...(regarde sa main grésiller) de partager le massacre d'innocents...avec un autre homme. (tourne sa main pour que la paume soit à la lumière maintenant; regarde admirablement alors qu'elle fume) Ne...ne crois pas que ça fasse de moi un genre de déviant, hmm ? (rapproche sa main de son visage) N'est-ce pas ?
Fixant Angélus, William met sa main dans la lumière - volontairement cette fois.
Angelus (rit, tapote affectivement Spike sur l'épaule) : Au ah ! Je l'aime ! Toi et moi, on sera les meilleurs des amis.
Angelus et Spike rient ensemble.
INT. HALL - JOUR
Angel descend les escaliers dans le hall, marchant vivement vers le bureau d'Harmony, suivi de Spike.
Angel : Fous moi la paix, Spike.
Spike : Faudrait-il que je le puisse, gros singe. (traverse une colonne en suivant Angel) Jusqu'alors, pourquoi tu ne nous fait pas heureux tous les deux et me donne ce que je veux ?
Angel : Tu n'auras pas un bureau. (Harmony lui tend son courrier)
Spike : Espèce de con égoïste. Le reste de ton lot doivent rentrer dans leur chez eux bien beau et confortable. Et moi ? Je dois me nicher dans le perchoir de quelqu'un d'autre. C'est franchement pas juste.
Angel : Tu ne travailles pas ici. Tu hantes cet endroit - et tu m'énerves. C'est tout. (va dans son bureau)
Spike : Travail bien fait, eh ? Donne moi au moins le bureau de Wesley. Je veux dire, depuis qu'il est parti.
Angel : Il n'est pas parti. Il est absent pour congés. (va dans son bureau, ferme la porte derrière lui)
Spike : Ouais, c'est vrai. Boo-hoo. Il pensait qu'il avait tué son putain de père. (hurlant sur Angel) Essaye d'embrocher ta mère quand elle vient te voir !
Harmony : Eh bien...ça en explique beaucoup. (Spike commence à répondre, mais décide ensuite de partir) Spike.
Spike (irrité) : Ecoute, c'était il y a longtemps. Elle n'était pas elle-même.
Harmony (tend un paquet) : Tu as eu du courrier.
Spike : Quoi ?
Harmony : C'est adressé à toi, vérifie.
Spike : Bon sang, qui irait envoyer du courrier à un...
Harmony : Fantôme ? (secoue la tête) C'est pas dit. C'est lourd. Voilà. (Spike lève les mains) Oh. Tu veux que je -
Spike : Si ça te dérange pas.
Harmony utilise le coupe papier pour ouvrir le scotch du paquet en le tranchant et ouvre le paquet. Ouvert au dessus, le paquet lâche un flash de lumière blanche éclatante. Harmony cligne dramatiquement des yeux, puis regarde Spike.
Spike : Eh bien, c'était une claque et un picotement.
Harmony (regarde à l'intérieur) : Il n'y a rien - (le téléphone sonne, Harmony répond) Bonjour, Wolfram et - aah ! (le téléphone fait un bruit électronique hurlant)
Spike (va vers le bureau d'Angel) : Encore des feux d'artifices pour moi, je vais aller là-dedans pour dire à ton boss quel misérable bâtard - (rentre dans la porte d'Angel, rebondit dessus, atterrit par terre) Putain ! Ca fait mal. (les téléphones sonnent) (Angel sort de son bureau et fixe Spike sur le sol devant lui) Attend...
Fondu en noir
Générique
ACTE I
Résumé. Spike vient juste de rentrer dans la porte d'Angel et de tomber par terre. Dans le fond, il y a le bruit constant de tous les téléphones sonnant.
Spike (se lève) : Hey. Je suis - (touche sa poitrine) Je peux sentir. (touche la poitrine d'Angel)
Angel : Hey. Arrête de me toucher. (éloigne la main de Spike)
Spike (lèche sa lèvre pour découvrir que son nez a un peu saigné quand il est rentré dans la porte) : Mmm ! Je peux - (attrape une tasse de la main d'Angel)
Angel : Hey.
Spike (boit avidement la tasse d'Angel) : Mmm ! Mmm ! Mmm ! Oh, mon dieu. C'est de l'ambroisie. (regarde la tasse, sourit, puis regarde Angel) C'est de la loutre ?
Gunn : Hey, qu'est-ce qui -
Spike (serre Gunn avec enthousiasme autour du cou) : Je suis de retour, Charlie ! C'est ce qui se passe !
Gunn : Il est corporel. Quand est-ce que ça a - Je veux dire, comment ?
Angel : Je sais pas. Il a juste -
Spike : J'ai compris. Ca a dû être cette boîte à flash que j'ai eu au courrier.
Angel : Tu as eu - de qui ?
Spike : Sais pas, m'en fous. Mais si tu le vois, fais lui un putain de bisou sur la bouche pour moi.
Angel : Harmony, qu'est-ce qui se passe avec les téléphones ?
Harmony (sort de derrière son bureau vers les autres) : Personne ne sait. C'est, disons, dans tout le bureau. (Spike sourit pendant qu'il l'examine) Et partout il y a, "iii !" à l'autre bout. En plus, maintenant mon ordinateur devient fou.
Spike : Harm. (attrape Harmony passionnément et l'embrasse)
Harmony : Lâche moi. (repousse Spike, dégoûtée) Ew.
Spike : C'est l'idée. (à Angel) J'ai besoin d'emprunter ta Gal un peu vendredi.
Angel : Permission refusée.
Spike : Je demandais pas. (attrape Harmony par le poignet et commence à s'éloigner)
Harmony : Mon dieu ! (retire son poignet de lui) Oh, mon dieu. Quoi ? Tu crois juste que parce que tu es tout...solide maintenant, que je vais -
Spike (la regarde sérieusement) : - c'est une jupe très jolie que tu portes.
Harmony essaye de maintenir sa colère envers Spike, mais il continue de lui lancer ce regard sexy et elle fond, n'étant plus capable de réprimer un sourire en y pensant.
Harmony (se tourne vers Angel, souriant généralement) : Je prend une longue pause déjeuner, boss.
Spike prend Harmony par la main, l'emmenant dans le couloir.
INT. CARROSSE ERE VICTORIENNE - NUIT
Angelus et William rient alors qu'ils roulent la nuit dans un chariot hippomobile.
William : Et ensuite, quand tu as bondit en plein milieu de la cérémonie, attrapé la tête du prêtre, et l'as pressé jusqu'à ce qu'elle explose comme...
Angelus : Un melon pourri.
Angelus rapproche la femme assise à côté de lui - c'est une mariée, saignant aux marques de crocs dans son cou, à peine en vie, mais toujours effrayée.
William : Oui ! Les yeux qui se balancent hors de leurs orbites, et toi qui crie "Franchement, mon père, vos yeux m'offensent." (rit, se rassoie) Sacrément inestimable. Et battre le jeune marié à mort avec son propre bras, je veux dire, honnêtement, tu es vraiment une merveille de la tuerie.
Angelus : Ouais. Boit un coup.
William : Non, c'est à toi, mon camarade.
Angelus : J'en ai eu assez. Allez, prend là.
William : Nan. Je crois que je devrais aller trouver Drusilla. Elle cherche des polissons de rue dans l'Est. Ca la rendrait heureuse si je la rejoignais un moment.
Angelus : Elle est spéciale, non ? Notre Drusilla.
William : Plus que ça. Elle m'a amené dans ce monde. Quand je devais l'être. C'est comme...elle est mon avenir.
Angelus : Ouais, c'est une douce prune. Je veux dire, un peu attardée et pourrie du cerveau, mais -
William : Elle n'est pas - Elle est juste - C'est comme si elle avait encore un morceau d'enfance en elle.
Angel : Peut-être 2 ou 3 maintenant. (toque à la paroi du chariot derrière lui) Conducteur ! Arrêtez le carrosse ! (soupire) Une chasse heureuse. Continue. Sois juste rentré avant l'aube.
William sort du carrosse.
INT. COULOIR - JOUR
Spike emmène Harmony dans le couloir, tenant sa main. Elle rigole d'excitation alors que Spike fouille chaque pièce qu'ils passent. Après être passé devant un bureau, Spike s'arrête et se retourne.
Spike : Vous. On a besoin de votre bureau. Sortez. (entre dans le bureau)
Homme : Quoi ?! Je ne prend pas d'ordre d'un fa - (Spike attrape le bras de l'homme et le tire vers la porte) Hey !
Spike : Venez, alors.
Homme : Vous ne - (se libère de la prise de Spike en se débattant) Ne posez pas vos sales mains sur -
Spike pousse l'homme en dehors du bureau et ferme la porte. L'homme toque rageusement à la porte.
Spike : Fout le camp !
Homme (fixe la porte, puis descend le couloir, s'arrêtant pour parler à un homme à la photocopieuse) Tu ne le croiras pas, Jerry. Je viens de me faire jeter de mon bureau. Cet espèce de fantôme de M. Boncrocs, je crois qu'il est -
Jerry, qui utilisait la photocopieuse, se tourne vers l'homme, ses yeux sont rouges et saignent.
Jerry (d'une voix basse et grave) : L'encre.
Homme : Jerry ?!
Jerry (battant l'homme sans merci avec un extincteur) : Personne...ne change...l'encre !
INT. HALL - JOUR
Angel entre dans le hall en parlant avec l'un de son personnel de bureau.
Angel : Tuez les. Tous. Les téléphones, les ordinateurs, éteignez les. Trouvez si on a un bug dans le système et qui l'y a mis.
Gunn (va vers Angel alors que l'autre homme part) : Tu penses qu'on est de nouveau sous une genre d'attaque ?
Angel : Je ne sais pas encore quoi penser.
Fred (descend les escaliers en courant pour rattraper Angel et Gunn) : Angel ?
Angel : Oh, laisse moi deviner. Les ordinateurs du labo font de la friture.
Fred : Eh bien, ouais, mais c'est juste le début de la friture. Les aiguilles de notre jauge atmosphérique s'est soudainement mise à pointer vers le rouge. Ca a totalement fait sauter les instruments.
Angel : Ca ressemble à une surcharge électrique, comme ce qui affecte nos téléphones et -
INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR
Angel, Fred et Gunn entrent dans le bureau d'Angel, continuant leur conversation.
Fred : Eh bien, ouais. C'est ce que j'ai d'abord découvert, mais je pense que ça pourrait être autre chose.
Angel : C'est jamais simple, non ? (prend sa tasse) Il a but tout mon sang. (se tourne, hurle) Harmony !
Gunn : Elle est partie faire une pause midi avec son Ours Blond, tu te souviens ?
Angel soupire, exaspéré.
Fred : Elle est quoi ?
Gunn : Tu sais, "une pause midi." Quand tu couches au milieu de la -
Fred : Je sais ce qu'est une pause midi, Charles. Tu as dit qu'elle était avec Spike ?
Angel : Euh, ouais. Il est de nouveau corporel. (s'assoie sur sa chaise de bureau)
Fred : Corporel ?
Gunn : Ouais. Il a eu quelque chose au courrier. Un flash, bam, boum...c'est de nouveau un citoyen solide.
Fred : Oh, mon dieu pourquoi vous ne m'avez pas appelés ?
Angel : Je suis désolé. On a, tu sais, on avait les mains pleines avec le pépin dans le système de l'agence...qui justement coïncide avec Spike qui revient, et je n'arrive pas à croire que je viens de comprendre ça.
Gunn : Tu crois que ce qui a recorporéalisé Spike fait son numéro dans l'immeuble ?
Fred : Eh bien, bien sûr qu'ils sont connectés. Peut-être que quand la matière de Spike a été réintégrée sous une forme physique, ça a eu un effet d'onde sur l'environnement immédiat. Ou, si ces jauges de lecture sont correctes, ça pourrait être le commencement de quelque chose de plus gros, comme -
Eve (se tenant sur le seuil de la porte du bureau d'Angel) : L'univers entier qui se change en un tumulte catastrophique ? Parce que c'est ce qui se passe, les enfants. (entre dans le bureau)
Gunn : Alors tu sais ce qui se passe ?
Eve : Seulement qu'on ce qu'on m'a dit, conseiller. Les voyants de la société m'ont alertés de la situation.
Angel : Qui est ?
Eve : C'est un présage.
Fred : Présage ?
Eve : Le résultat c'est qu'on a des problèmes avec un grand "P", comme le "P" de prophétie. Shanshu. Tu en as peut-être entendu parler ?
Angel : Oh, mon dieu. Encore ça. Ouais, j'ai l'habitude. Alors ?
Eve : Alors ça parle d'un champion. Un vampire avec une âme qui jouerait un rôle pivot dans l'apocalypse. (s'assoie au bord du bureau d'Angel) Pour le bien ou le mal. Personne ne sait. Cette partie est confuse.
Fred : Je pensais que le Sanshu disait qu'Angel redeviendrait humain après -
Eve : C'est juste l'épilogue, princesse. Et, pour la petite histoire, la prophétie n'appelle pas Angel par son nom.
Gunn : Attend. Tu dis que parce que Spike est de retour, tu crois qu'il est -
Eve : Je ne crois rien. Tout ce que je peux vous dire c'est son existence réelle à perturber l'ordre des choses.
Angel : Pas d'argument là.
Gunn : Ca ne s'additionne pas. Il y avait déjà 2 vampires avec une âme dans l'univers avant que Spike se fasse frire. Pourquoi ça arrive maintenant ?
Eve : Le mot clé ici est "champion." Spike a donné sa vie pour sauver le monde. Ca lui donne du crédit. Mais quand il est mort et est devenu fantôme, l'affaire était réglée. Maintenant qu'il est de retour, les paris sont ouverts, les enfants.
Gunn va vers la porte.
Angel : Où tu vas ?
Gunn : Vérifier quelque chose. (sort)
Fred (à Eve) : Tu savais que ça arriverait. Pendant tout ce temps où j'essayais de recorporéaliser Spike, tu n'as jamais mentionné -
Eve : Hey, je l'aurais dit si je l'aurais su, chérie. C'est aussi mon univers, tu sais. Comment vous avez fait, au juste, pour ramener Spike ? Les gars...vous l'avez fait, non ?
Angel : Quelque chose est venu dans le courrier pour lui.
Eve : Le courrier ? Comme l'amulette.
Angel (fixe Eve) : Ouais. On a jamais découvert qui l'a envoyé.
Fred (fixe Eve) : Les partenaires seniors, peut-être ?
Eve : Faites attention aux regards accusateurs, les enfants. Je sais seulement...
Angel : Ce que tu as dit. Exact. Alors, les voyants t'ont dit que les téléphones et tout ça étaient un présage. De quoi ?
Eve : Quelque chose de pire. Et sérieusement dangereux.
Angel : Qu'est-ce que tu veux dire par dangereux ?
INT. BUREAU - JOUR
Spike baise Harmony, qui est couchée sur le dos sur le bureau. L'escapade est quelque chose moins que romantique, ça semble plutôt mécanique et sans passion. Spike ne regarde même pas Harmony.
Harmony (haletant) : Sp - Spike !
Les gémissements d'Harmony semblent plus douloureux qu'agréables. On voit son visage - ses yeux saignent comme l'homme de la photocopieuse.
Spike : Shh. Shh. Ne parle pas. Ne gâchons pas le moment. (Harmony se change en vampire et mort fortement Spike dans le cou) Aah !
Fondu en noir
ACTE II
INT. BUREAU - JOUR
Résumé. Harmony vient de mordre le cou de Spike.
Spike : Harmony ! Aah ! (se lève, s'éloigne) Bon sang mais qu'est-ce qui te - (se tourne pour la voir et remarque son visage) Tes yeux.
Harmony (hurlant) : Je ne ! Ne suis pas à toi !
Spike : Ouais, d'accord. Pas à moi. (lève les mains)
Harmony : Tu m'utilises. Tu me fais penser...me sentir...comme à toi.
Spike (s'éloigne) : Allons -
Harmony : Toi ! Tu ne me veux pas ! Tu veux ta pute de tueuse ! (se rue sur lui) Je te tuerais !
Spike frappe Harmony, la renvoyant sur le bureau où elle atterrit sur le sol, inconsciente. Spike se tient là un moment, essayant de comprendre ce qui vient de se passer.
INT. COULOIR - JOUR
Des médecins mettent un drap au dessus du corps de l'homme que Jerry a tué avec l'extincteur. Jerry est éloigné sur un brancard, attaché avec des liens.
Jerry : Espèce de crétins égocentriques ! (rit de façon maniaque, dénigrant) Une petite chose qu'on appelle être prévenant ! (un médecin lui injecte un tranquillisant) Remplace - (s'évanouit)
Angel et Eve parlent à Lorne, qui est assis sur un carton à papier à côté du photocopieur, tenant un mouchoir à son front. Au dessus de la photocopieuse sur le mur il y a écrit avec du sang le mot "ENCRE".
Lorne (grogne) : Ouais, bon, ensuite j'ai vu M. Prévenant là, couvert de sang, faisant de la purée avec ce camarade. Et avant que je puisse me dire, "Qu'est-ce qui ne va pas ?" Il m'a frappé dans la noix de coco.
Gardien de sécurité : Monsieur, nous avons 2 attaques de plus. Une fatalité.
Angel : Ok, verrouillez l'immeuble. Personne ne rentre ni ne sort jusqu'à ce qu'on sache ce qu'on a là. Un sort, un virus, une hystérie de masse.
Gardien de sécurité : Oui, monsieur. (à sa radio) A tous les canaux, on a un code noir. Affirmatif. On ferme la Boite de Pandore.
Lorne (se lève) : Hey, dit, leader intrépide, euh, si ça ne te dérange pas, qu'est-ce que tu dirais si je, euh, soignais cette bosse avec un sac de glace pendant que je me barricaderais moi-même dans mon bureau, hein ?
Angel : Comme tu veux. Hey, Lorne, fais moi d'abord une faveur. Passe par le labo et dit à Fred que j'ai besoin de savoir dans la seconde quand elle découvrira ce qui cause cela.
Lorne : Ouais, d'accord. (sort)
Eve : Allez, Angel. Tu sais ce qui cause tout ça.
Angel : Non, Eve. Je ne sais pas.
Eve : C'est seulement le commencement. La structure de la réalité commence à se défaire. A mon avis, ça ne tient qu'à toi et -
Spike sort du bureau que lui et Harmony utilisaient, fermant la porte derrière lui.
Angel : Spike.
Spike (se tourne vers Angel et Eve) : Je sais pas ce que t'a mis dans les distributeurs d'eau ici, mais ta secrétaire vient de se mettre à pleurer du sang et a essayé de me déchiqueter encore une fois.
Angel : Harmony ?
Spike : J'ai dû lui éteindre ses phares de porche. Pour son bien. Je suis sûr que tu comprends.
Angel : Oh, ouais. Tu es un vrai héros.
Eve : Et c'est notre problème dans une coquille de noix.
Spike : Notre problème ?
Angel : Eve a sa théorie.
Eve : Exact, Jack. Il est seulement supposé y avoir un candidat pour la partie du vampire avec une âme dans le grand spectacle. Les deux d'entre vous, et la roue du destin commence à tourner sur elle-même. C'est pour ça que tout et tout le monde devient fou.
Spike : Attend un instant. Tu nous accuses ?
Angel : Non, elle t'accuse toi.
Eve : Cette ville peut ne pas pouvoir être assez grande pour vous deux.
Spike (tousse, s'éloigne dans le couloir) : Ben, j'emmerde cette ville, alors. J'emmerde cette baraque du diable, Angel. (se tourne, montre Angel) Et je t'emmerde pour faire bonne mesure. Je crois que je vais emmener le nouveau en chair et en os traverser la mare pour l'Europe.
Eve : Spike, par ville, je veux parler de toute cette surface d'existence. (Spike s'arrête à l'ascenseur) Tu ne résoudras pas ce déséquilibre en t'en allant. (les portes de l'ascenseur s'ouvrent) Tu pourrais même le faire empirer.
Gunn (s'arrête à l'ascenseur, dénouant sa cravate, ses yeux s'agrandissent de peur) : Ne faisons pas empirer tout ça. On ne veut pas que ça empire. Je viens juste d'aller à la chambre blanche pour voir ce que le gros chat avait à dire.
Angel : Et ?
Gunn : Le chat est parti.
Eve : Parti ?
Gunn : La chambre blanche aussi. L'ascenseur s'est juste ouvert dans une abysse hurlante. Vous avez déjà entendu parler d'abysse hurlante ? Un son terrible.
Eve : Si le chat est parti ça veut dire que le conduit est parti, ça veut dire qu'on est seuls là-dedans. Pas de contact avec les partenaires seniors. Juste nous et une grosse déchirure béante dans la balance de l'univers.
Spike se tient à l'ascenseur, tenant les portes ouvertes. Il lève les yeux au ciel.
Angel : Spike...reste. (Spike lance un regard à Angel) S'il te plait. L'Europe sera toujours là après qu'on ai résolu ça.
Gunn : Peut-être.
Angel : Probablement.
Spike (laisse les portes de l'ascenseur se fermer) : Comment on va résoudre ça exactement, monsieur le boss ? Tu me dis qu'on fait une déchirure dans la galaxie ou quoi encore ? Tu crois que tu vas juste recoudre ça ?
Eve : S'il y avait juste un moyen de déterminer lequel d'entre vous la prophétie mentionne, peut-être -
Angel : Je viens de lire la prophétie du Sanshu, et je le dis, il n'y avait rien dedans -
Spike : Attend. Tu as lu la prophétie ? Celle en qui tu ne crois pas ? (Angel lève les yeux au ciel, croise les bras) Euh, un tas de sottises, tu as dit ? Eh bien, n'est-ce pas diablement intéressant.
Angel : Spike ?
Gunn : Sans offense, Angel. On a besoin de quelqu'un qui est un expert sur le texte sacré du Sanshu.
Angel : Bien, mais Wesley n'est pas là.
Eve : Non, mais notre département l'est. Peut-être que quelqu'un là-bas peut -
Angel : Faire quoi ? Je te le dis, j'ai lu la prophétie.
INT. BUREAU DE SIRK - JOUR
Angel est assis dans une chaise devant le bureau de Sirk. Eve est assise à côté d'Angel. Gunn et Spike se tiennent derrière eux. NOTE : Sirk est l'homme qui a fait visiter Wolfram & Hart à Wes dans "Home".
Sirk : Vous n'avez pas lu la prophétie. (se lève)
Angel : Ah bon ?
Sirk : Vous avez lu une traduction de la prophétie. (prend un livre, retourne à son bureau) C'est comme comparer la Bible de King James avec l'originale araméenne, hébreu. Le plus gros du goût, de la subtilité de l'usage, le contexte historique a été enlevé. (tousse) Lisez la prophétie. Vous pourriez autant avoir lu un exposé sur le livre vieux de 12 ans sur le sujet.
Gunn (murmure à Angel) : Wesley me manque.
Angel : Ok, Sirk. Le point est fait. Ecoutez, est-ce qu'il y a quelque chose dans le Shanshu qui puisse nous aider avec ce qui se passe ?
Spike : Ouais. Qu'est-ce qui est dit sur moi ?
Sirk : Il y a un groupe de vers nouvellement traduits qui pourraient peut-être s'avérer utiles. "La racine de l'arbre se divisera en 2. Et chaque chose cherchera de la nourriture dans la rivière enterrée."
Spike : On dirait un livre de jardinage.
Sirk : C'est une métaphore. S'il vous plait ne me dites pas que je dois vous expliquer ce qu'est une métaphore.
Angel : Sirk, le texte.
Sirk : Ah. Nous y voilà. "La tempête déchaînée. La balance hésitera jusqu'à ce que le vampire avec une âme boit de la tasse du tourment perpétuel."
Angel : Encore de la métaphore.
Spike : Non, c'est vrai.
Eve : Alors il y a une tasse.
Spike : Le tourment perpétuel ? Je sais juste que ça va pas sentir tellement bon.
Sirk : "Il aura le poids des mondes au dessus de lui, liant ses membres, broyant ses os en poudre jusqu'à ce qu'il sauve la création...ou la détruise."
Spike : Euh...d'accord. Alors, qu'est-ce qui est dit sur moi ?
Sirk : Le vampire aura son passé nettoyé.
Angel : Et revivra sous forme humaine. Ouais, je connais cette partie.
Spike : Ouais, je paris que oui.
Gunn : Alors, Angel boit de cette tasse. Nos ordinateurs se remettent en ligne, les téléphones arrêtent de sonner, et les gens arrêtent de se changer en maniaques des homicides ?
Spike : Qui dit que c'est Angel qui est supposé boire un coup ? Qui dit que tout est à propos de lui ?
Angel : Aw, allez, Spike. Tu penses vraiment que ça te concerne ?
Spike : Oh, et pourquoi pas putain ? Juste parce que toi -
Eve : Les garçons, focalisons nous sur le problème présent. On ne veut pas se tromper sur ça.
Spike : Il n'y a pas de malentendu. Le buvage de la tasse est prédestiné. Ca ne peut pas être changé. Celui qui va en boire y était destiné. Quand quelqu'un est confirmé comme figure centrale de la prophétie, l'univers devrait se réaligner lui-même.
Gunn : Alors, cette tasse. Où elle est ? C'est dit ?
Sirk : Il offre quelques détails, oui. Elle a logée dans la cité perdue de Petra. Mm-hmm. Elle a disparu durant les croisades. Elle a refait surface au Vatican. Elle s'est évanouie la troisième année de l'Inquisition. Ensuite...oui. Intéressant.
Angel : Quoi ?
Sirk : Elle est au Nevada.
Gunn : Au Nevada ?
Sirk : Dans la Vallée de la Mort, pour être exact. "La terre se saccagera et marquera l'apparence de la tasse aux colonnes."
Angel : Colonnes ? Ca ressemble vaguement -
Sirk : "Et le désert avalera la tasse et la maison et -" ça peut seulement être vaguement traduit. "Et la grosse demoiselle ne chantera plus."
Angel : De l'opéra.
Eve : De l'opéra ?
Angel : Les colonnes était un opéra dans la Vallée de la Mort. Il a été enseveli dans un tremblement de terre en '38. Ca a fait les titres à Los Angeles. C'est seulement à quelques heures. Je peux aller là-bas et revenir avant -
Gunn : Angel, on a une crise majeure sérieuse qui se passe ici. Ca pourrait ne pas être le meilleur moment pour aller courir après une tasse mystique.
Angel : Je n'ai vraiment pas beaucoup le choix. Si elle est là-bas, je vais devoir accepter que la prophétie soit réelle, et espérer qu'elle arrêtera cette folie. Pendant ce temps, tu t'en charges. (se lève) Garde cet endroit en quarantaine jusqu'à ce que je - (regarde dans la pièce) Où est Spike ?
Spike ne se trouve plus nulle part.
EXT. AUTOROUTE DESERTE - NUIT
Spike roule sur l'autoroute déserte dans la Viper rouge d'Angel, chantant avec la radio.
Spike (le portable sonne) : Yello.
Angel (hors écran) : Tu as pris ma Viper.
Spike (grimace) : C'est ma Viper maintenant, mon pote. La possession est de 9/10. En sachant que tu diriges un cabinet d'avocats et tout ça.
On voit qu'Angel roule sur la même autoroute.
Angel : Tu crois que c'est un jeu ? Des gens meurent.
Spike : Et l'un d'entre nous va arrêter ça. Hey, qu'est-ce que t'en sais ? Je vote pour moi.
Angel : Il n'y a pas de vote. C'est une prophétie. Et le Shanshu ne te concerne pas, Spike.
Spike : Tu n'arrives toujours pas à l'accepter, hein ? C'est vraiment triste. Toutes ces années à croire que c'est toi le singe significatif, juste pour découvrir que tu es un gros morceau de rien du tout.
Angel : J'aurais vraiment voulu que tu restes un fantôme.
Spike : Mais je ne l'ai pas fait, hein ? J'ai été brûlé en sauvant le monde, et maintenant je suis de retour pour de vrai. Tu te demandes pourquoi c'est comme ça ? Oh, attend. Parce que c'est moi le meilleur, gros con !
Angel : Spike, je n'ai pas le temps de -
Spike (imite des crépitements) : C'est quoi ça ? Je te perds. Tu es - (crépitement) Comment ils appellent ça ? (crépitement) Oh, c'est vrai. Coupé. Tu es coupé.
Angel : Spike, ne -
Spike (raccroche) : Gonzesse.
Angel (raccroche) : Idiot.
INT. BUREAU DE GUNN - NUIT
Gunn se tient derrière son bureau, se baladant, parlant dans un talkie-walkie.
Gunn : Ouais, je sais ce que c'est un vampire. Tirez lui dessus avec des tranquillisants pour éléphants et attachez la. (des crépitements embrouillent la conversation) Euh...ouais. Peu importe. C'est bon. Ecoutez, finissez en. Fini et, vous savez, terminé. (pose le talkie-walkie)
Eve (se balade dans le bureau de Gunn) : Toujours quelque chose avec cet endroit, hein ? Je veux dire, des combats de fantômes, des monstres, des cyborgs tueurs. C'est impressionnant qu'avec tous ces pirates vous arriviez toujours à vous en sortir. (prend une figurine de robot sur une étagère et la regarde)
Gunn : C'est amusant, tu as toujours l'air d'être dans les parages pour les...pirates.
Eve : Je suis chanceuse, je pense.
Gunn : Ah ouais ? Et qu'est-ce que tu es d'autre, Eve ? A part chanceuse.
Eve (innocemment) : Je suis supposée savoir ce que ce -
Gunn : Tu joues comme si tu es une petite jeune qui sort de Santa Cruz que quelqu'un a connecté avec les partenaires seniors du Mal, en Corporation.
Eve : J'ai jamais dit que j'étais de Santa Cruz. Je suis juste allée à l'école là-bas. Et si on parle d'être connectés, Charles, c'est toi qui parle au chat là-haut.
A travers la fenêtre dans le fond, un homme avance avec menace vers le bureau de Gunn en portant une hache de pompier.
Eve : Je pense que ça te rend beaucoup plus connecté à cet endroit que je ne le serais jamais. Aussi loin que les partenaires seniors sont concernés, je suis juste un messager.
L'homme approche toujours, inaperçu par Gunn et Eve.
Gunn (rigole) : Exact. Et je suis un avoué légèrement maniéré.
Un garde de sécurité fait tomber l'homme maniant la hache juste avant qu'il n'arrive au bureau de Gunn. Eve et Gunn se tournent pour regarder l'agitation, mais ne voient pas l'homme sur le sol.
Gunn (reprend le robot d'Eve, la montre) : Ne touche pas les robots. (remet le robot sur l'étagère)
INT. OPÉRA AUX COLONNES - NUIT
Spike et Angel arrivent séparément à l'opéra localisé au milieu du désert. Angel regarde autour de lui, quand Spike parle d'un balcon au-dessus de lui.
Spike : Nous y voilà, alors. 2 vampires héros...rivalisant pour mouiller notre sifflet avec une boisson au tourment rafraîchissant.
Angel : C'est ce que tu penses être - un héros ?
Spike : J'ai sauvé le monde, non ?
Angel : Une fois. Parle le moi après l'avoir fait plusieurs fois.
Spike : Assez de bavardage, mon pote. J'ai une prophétie à accomplir. (fait doucement signe) Ta. (s'en va hors de vue)
Angel : Spike ! (le suit) Bon sang ?
INT. HOTEL ERE VICTORIENNE - NUIT
William va dans son hôtel et voit Angelus sautant une femme vêtue en noir et blanc.
William : Eh bien...on dirait que tu ne t'es pas nourri d'elle après tout -
Angelus se penche en arrière, révélant qu'il est avec Drusilla.
Drusilla (lève la tête pour regarder William) : Le petit enfant n'est pas sorti jouer. (s'assoie, se penchant vers la poitrine d'Angel) Je t'ai manqué, joli William ?
Angelus : Je suis sûr que oui, Dru. Après tout...tu es son avenir.
Drusilla : Oh. Comme c'est mignon.
Angelus rit de William. Drusilla rit aussi. William prend un air de haine enragée alors qu'il fixe Angelus.
INT. OPERA AUX COLONNES - NUIT
Angel descend les rangées de sièges dans le couloir de l'opéra vers la scène où la tasse en or est posée éclairée sur un piédestal. Angel saute sur la scène, alors qu'il se rapproche de la tasse, Spike saute des chevrons derrière lui. Angel s'arrête, lève les yeux au ciel. Ils regardent tous les deux la tasse.
Spike : Je pensais qu'elle serait un peu moins dorée, avec le tourment et tout ça.
Angel : Alors...qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Spike (soupire, frappe Angel, crie) : Qu'est-ce que tu crois ?
ACTE III
INT. OPERA AUX COLONNES - NUIT
Spike se balade d'avant en arrière pendant qu'Angel se remet sur pieds.
Spike : Viens ! Voyons voir la quantité d'âme que tu as vraiment là-dedans.
Angel : Spike, on n'a pas le temps pour ça.
Spike : Ne pisse pas dans ta culotte, Sally. Tu ne vas pas tenir si longtemps.
Angel (soupire, se lève) : Bien. On le fera à ta manière.
Angel et Spike commencent à se donner des coups de poings. Ils échangent des coups, puis Spike jette Angel en l'air, où il atterrit sur un balcon derrière lui. Angel atterrit sur une croix, qui le brûle, et il recule rageusement, envoyant la croix sur la scène en dessous.
Spike : Ha ha ha ha ! Oh, ouais. Regarde toi. A penser que tu es le grand sauveur - se battant pour la vérité, la justice, et les mères - mais tu ne peux toujours pas poser ta chair sur une croix sans sentir le bacon, hein ?
Angel : Comme si tu étais différent.
Spike : Eh bien, c'est justement ça. Je le suis. Et tu le sais. On a forcé une âme en toi - une malédiction. Ca te fait souffrir pour toutes les horribles choses que tu as fait. Mais moi...je me suis battu pour mon âme. J'ai passé les épreuves du démon. Il m'a presque eu une douzaine de fois, mais j'ai continué à me battre. Parce que je savais que c'était la meilleure chose à faire. (saute sur le balcon en un mouvement simple, atterrissant devant Angel) C'est mon destin.
Angel : Vraiment ? J'ai entendu que c'était juste pour rentrer dans des pantalons de filles.
Spike utilise son pouce pour soulever une barre de métal dans ses mains. Il la balance vers Angel, mais Angel fait une culbute en dehors du balcon, atterrissant sur la scène près de la tasse. Angel va vers la tasse, quand Spike jette la barre sur lui comme une lance, le manquant de peu. Angel se tourne pour regarder Spike, qui saute du balcon en maniant une autre barre de métal.
Spike (sautant) : Yaaaagh !
Angel saisit le premier morceau de barre que Spike lui a lancé et l'utilise pour détourner l'arme de Spike.
INT. LABORATOIRE DE SCIENCE - NUIT
Harmony est emmenée dans le labo sur un brancard. Elle est attachée et inconsciente.
Gunn : 6 cas de plus. C'est quoi - une hausse de 30 % depuis une heure ?
Fred : 32.4, mais qui compte ?
Eve : Une idée de ce qu'est le déclencheur spécifique ?
Fred : Non. Il n'y a pas de lien commun. Genre, âge, position, profil psychologique, type sanguin, antécédents médicaux - il n'y a pas l'air d'avoir un modèle pour cette chose. On dirait qu'elle pourrait nous affecter tous.
Eve : Il y a quelque chose qu'on peut -
Gunn : Pourquoi tu réponds à ses questions, Fred ? (frémit) On ne fait pas confiance à cette garce. (lève les yeux, révélant qu'il saigne aussi maintenant des yeux) Elle va tous nous tuer.
Fred : Gunn !
Gunn (attrape Eve par le cou, pressant sa gorge, appuyant son dos contre le mur) : Qu'est-ce que tu es, hein ?
Fred : Gunn, non ! (prépare un pistolet tranquillisant)
Gunn (enragé) : Qu'est-ce qu'il y a vraiment là-dedans, hein ? Hein ?! (Eve halète) Bon, heh, je crois que tu dois respirer. C'est bon à savoir.
Fred s'approche de lui avec le pistolet tranquillisant, mais il la frappe, la faisant tomber par terre et brisant la fiole de médicament dans le pistolet.
Gunn : Espèce de menteuse ! Tu crois qu'on sait pas que tu es derrière tout ça, que tu joues avec nous ?! Qu'est-ce que tu es, hein ? Montre moi ! Qu'est-ce que tu es - un monstre ? (hurlant) Montre moi !
Fred frappe Gunn à la tête avec un plateau en métal, le faisant tomber par terre et lâcher Eve. Eve tient sa gorge et halète pour chercher de l'air.
INT. OPERA AUX COLONNES - NUIT
Angel et Spike se battent, utilisant les barres en métal comme bâtons. Angel frappe, faisant tomber Spike.
Spike : Tu frappais plus fort avant, grand-père. (se lève)
Angel : Non, c'est ta tête qui est devenue plus grosse.
Ils continuent à se battre, et Angel pousse Spike de plus en plus en arrière. Angel balance finalement la barre en métal comme une batte de base-ball, faisant tomber Spike sur le balcon. Angel le suit, prêt à balancer de nouveau Spike, mais Spike se lève et bloque le coup.
Spike : Tu ne gagneras pas cette fois.
Spike frappe Angel, le faisant tomber du balcon. Il atterrit sur la scène en dessous, toussant et saignant à la bouche.
Spike (sautant sur la scène) : Un vampire avec une âme. Personne ne sait pour quel côté il va se battre...quand le grand spectacle arrivera. Sauf qu'on sait déjà de quel côté tu es, hein ? Tu as déjà fait ton choix. Commercialisé dans ta cape pour une jolie chaise confortable chez Wolfram & putain de Hart.
Spike balance la barre, prêt à l'enfoncer dans le cou d'Angel, mais Angel se tend et l'attrape avant qu'il ne puisse continuer le mouvement.
Angel : C'est un peu plus compliqué que ça. (utilise la barre que Spike tient pour avoir une prise pour se lever, faisant tomber Spike dans le processus) Mais tu as toujours été un peu simple...Willy. (jette la barre, va vers la tasse)
INT. HOTEL ERE VICTORIENNE - NUIT
Angelus jette William dans le mur, pressant son cou.
William : Ne la touche pas !
Angelus : C'est un peu trop tard pour ça, Willy. Et je n'aime vraiment pas ça quand tu élèves la voix sur moi.
Drusilla : William, ne prend pas un ton si triste. (s'allonge avec séduction) Fais nous un bisou, alors.
William : Pourquoi tu as...? Tu le savais. Tu savais qu'elle était à moi.
Angelus : Ah bon ?
William : Tu le savais très bien ! (lutte pour se libérer de la prise d'Angelus et le frappe) (chargeant sur Angelus) Unh-aaaugh !
Angelus détourne facilement Spike et le fait tomber par terre.
Angelus : Tu ne comprends pas encore, hein ? (soulève William par le col, le jetant sur le canapé) (enlève les cadavres du canapé et s'assoie à côté de William) Bon, tu es nouveau...et un peu faible. Alors laisse moi t'expliquer comme sont les choses maintenant. Il n'y a plus d'appartenance ou de mérite. Tu peux prendre ce que tu veux, avoir ce que tu veux...mais rien n'est à toi. (Drusilla sort par le seuil de la porte) Pas même elle.
William : Tu te trompes. Nous serons à jamais, Drusilla et moi.
Drusilla (serre ses mains sur son coeur) : C'est vrai ?
Angelus : Ah, toujours le poète, hein, Willy ?
William : William.
Angelus : C'est vrai. William. Tu sais, tu devrais vraiment te trouver un nouveau nom. Ca ne donne pas la bonne note pour la terreur. (tapote le genou de William; se lève; va se mettre derrière Drusilla) Je te le dis...William. Si tu la veux...(glisse ses mains autour du corps de Drusilla, sous sa taille) viens la prendre.
Drusilla tend ses mains, faisant signe à Drusilla. William charge rageusement Angelus.
INT. OPERA AUX COLONNES - NUIT
Alors qu'Angel se tend vers la tasse, Spike charge sur lui, le frappant durement, les faisant tous les deux tomber. Ils se lèvent, ayant tous les deux leurs mains autour du cou de l'autre.
Spike : Viens, héros. Dis moi en plus. (frappe Angel) Apprend moi ce que ça veut dire. (frappe Angel) Et je te dirais pourquoi tu peux pas me voir. (frappe Angel)
Angel (frappe Spike) : Dis le à ton thérapeute. (frappe Spike)
Spike (frappe Angel) : Parce que chaque fois que tu me regardes...(frappe Angel) tu vois toutes les sales petites choses que j'ai fait, (frappe Angel) toutes les vies que j'ai pris...(frappe Angel) à cause de toi ! Drusilla m'a siré...(frappe Angel) mais toi...tu as fait de moi un monstre. (frappe Angel, va vers la tasse)
Angel (s'effondre par terre) : Je ne t'ai pas fait, Spike. J'ai juste ouvert la porte...(commence à se lever) et j'ai laissé le vrai toi sortir.
Spike prend la croix qui a brûlé Angel avant et la balance sur Angel, l'envoyant voler dans la pièce. Spike tient la croix dans ses mains.
Spike : Tu n'as jamais connu le vrai moi. (les mains grésillent sur la croix; il la jette; va vers Angel) Trop occupé à voir ton propre reflet...priant pour qu'il y ait quelqu'un d'aussi dégoûtant que toi dans le monde, pour que tu puisses continuer à vivre avec toi-même. Jette un long regard, héros. Je ne suis rien de toi !
Angel : Non. Tu es encore moins. C'est pour ça que Buffy ne t'a jamais vraiment aimé : Parce que tu n'étais pas moi.
Spike (attrape Angel par le col) : Je crois que ça veut dire qu'elle pensait à toi...chaque fois qu'on le faisait.
Angel attrape les poignets de Spike et les sépare. Il frappe Spike, puis le jette dans la pièce, faisant se briser quelques supports en bois. Ils se battent aux poings, et Spike enfonce une écharde de bois dans le bras d'Angel. Angel arrache l'écharde de son bras et fixe Spike.
Angel : D'accord...(se change en visage de vampire) finissons en.
Spike se change aussi en visage de vampire. Ils se foncent dessus.
Fondu en noir
ACTE IV
INT. BUREAU DE FRED - NUIT
Eve visiblement secouée est assise dans une chaise dans le bureau de Fred. Fred lui apporte un verre d'eau et s'agenouille devant elle.
Fred (parlant doucement) : Avale doucement. Ca va faire mal un moment quand tu avaleras. (Eve tousse) Ca va aller, juste -
Eve (baissant les yeux) : Tu n'as pas à prétendre que tu t'inquiètes.
Fred : Quoi ?
Eve : Oh, allez, Fred. (regarde Fred) Je sais ce que tu penses de moi. Ce que vous...(pleure)
Fred : Ecoute, ce que Charles a dit, sur le fait qu'on pense que tu es derrière...tu sais, tout ça. Il était sous les effets - (Eve pose le verre, se lève et va vers la porte) Eve.
Eve (se tourne pour faire face à Fred, secoue la tête) : Je ne suis pas la mauvaise personne. (sort)
INT. OPERA AUX COLONNES - NUIT
En visage de vampire, Angel et Spike se battent sur la scène de l'opéra.
Angel (écorche la poitrine de Spike avec un bout de bois) : Comment ça fait ?
Spike (écorche la poitrine d'Angel) : A toi de me le dire.
Spike frappe Angel répétitivement dans le ventre, et le bout de bois qu'Angel tenait vole dans les airs. Spike fait tomber Angel par terre, attrape le bout de bois dans les airs, et se penche en arrière en un mouvement d'embrochement. Il s'arrête un moment, puis enfonce le pieu dans le corps d'Angel, le faisant hurler de douleur. Spike se lève, baisse les yeux vers Angel, révélant qu'il a enfoncé le pieu dans l'épaule d'Angel. Angel laisse son visage reprendre forme humaine.
Spike : J'aurais sûrement dû te changer en poussière. (reviens en visage humain) Mais honnêtement...j'ai pas envie d'entendre la garce en parler. (se tourne pour aller vers la tasse)
Angel (enlève le pieu de son épaule) : Spike, attend. (Spike prend la tasse) Attend. (Spike lève les yeux au ciel) C'est pas un prix que tu tiens. (Spike regarde Angel) C'est pas un trophée. C'est un fardeau. C'est une croix. (Angel se lève) Que tu devras supporter jusqu'à ce qu'il te transforme en cendres. Crois moi. Je le sais. (Spike repose la tasse sur le piédestal et regarde Angel) Alors demande toi : Est-ce vraiment cet avenir qui t'es destiné ? Est-ce que tu le veux vraiment ? Ou c'est parce que tu veux juste me prendre quelque chose ?
Spike (hausse les yeux) : Un peu des deux. (boit la tasse)
Angel (bondit pour essayer de l'arrêter, mais il est trop tard) : Spike -
Spike (laisse tomber la tasse, fixe Angel, perplexe) : C - c'est...une Rosée de Montagne.
Angel regarde la tasse, puis Spike. Ils se fixent avec confusion.
INT. LABORATOIRE DE SCIENCE - NUIT
Angel sanglant et battu va dans le labo. Fred est là en train de surveiller Harmony et Gunn, qui est toujours attachée.
Angel : Fred.
Fred : Angel. (cours vers lui) Mon dieu, qu'est-ce qui s'est passé ?
Angel : Je suis tombé...des escaliers. Des grands escaliers. Gunn.
Fred : On a tout essayé - médical, mystique. Rien n'arrête ça.
Angel : Ca continue toujours ?
Fred : Et ça s'empire. Et pour la tasse ? Tu as...
Angel : Ah, c'était une fausse. Quelqu'un nous a roulé.
Fred : Quoi ? Qui ?
Angel : Je sais pas. C'était Sirk qui nous a envoyé là-bas. Peut-être qu'il est -
Spike (va dans le labo, aussi sanglant et battu) : Parti. Il a nettoyé son bureau et a disparu en fumée.
Fred (regarde Spike, puis Angel) : Les escaliers, hein ?
Angel : Bon. Sirk est parti. La tasse est une fausse, mais la folie est réelle. Alors qu'est-ce qu'on va faire pour ça ?
Gunn (sonné) : Je dis qu'on commence par détacher le frère.
Fred : Charles. (desserre les liens)
Harmony (revient à elle, regarde ses liens) : J'ai un problème ? (Angel la détache)
Gunn (regarde autour de lui) : Hey. Qu'est-ce qui s'est passé, bon sang ?
INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR
Eve donne des instructions à Angel, Gunn et Spike dans le bureau d'Angel.
Eve : Les Partenaires Seniors s'en sont mêlés. Apparemment ils travaillaient sur ce problème depuis qu'il a commencé. Ils sont parvenus à stabiliser temporairement l'équilibre universel.
Angel : Temporairement ? Pour combien de temps ? Et Sirk et ce fantasme qu'il nous a sorti à propos de la tasse ?
Eve : Les Partenaires n'en savent pas un mot. Ils sont aussi fâchés que toi.
Angel : J'en doute vraiment.
Eve : Ne t'inquiète pas, Angel. Sirk ne peut pas se cacher pour longtemps. On le ramènera, on trouvera qui lui a dit de faire ça. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois rentrer chez moi et mettre de la glace sur mon cou. (se lève, va vers la porte)
Gunn (se lève) : Euh, Eve...(va vers Eve) euh...écoute...je suis vraiment...
Eve : Ne t'embête pas, conseiller. Tu as d'autres problèmes à régler. Tout le truc sur le Shanshu n'est toujours pas résolu. Toujours 2 vampires avec une âme. Je crois que c'est une question pour un autre jour. (sort)
Gunn : Encore des journées comme aujourd'hui, et il n'y aura pas d'autre jour.
Spike : Ouais...bon...pendant ce temps...(se lève) cet ex-fantôme vampire avec une âme a quelques beuveries corporelles à rattraper. Qu'est-ce que tu en dis, Charlie-boy ? Tu commences à en avoir marre ?
Gunn : Non. Non, j'ai l'impression que ma tête va exploser et jeter tous mes jouets et bonbons par terre. (s'assoie sur la table près d'Angel)
Spike : Tu es loin devant moi. Assez équitable. (sort)
Angel : Peut-être que tu devrais demander à Fred de t'examiner.
Gunn : Nan, elle va encore m'attacher. (soupire) Tu vas bien ?
Angel : Je sais pas. Il m'a battu, Gunn.
Gunn : Qui, Spike ? On dirait qu'il en a eu autant que -
Angel : Non. Il m'a battu pour la tasse.
Gunn : Tu veux dire la fausse tasse ? La tasse de conte de fée ? Et alors ?!
Angel : Non, tu ne...(soupire) Il a gagné le combat, Gunn...pour la première fois. Peu importe si la tasse est vraie ou pas. (soupire) A la fin, il...Spike était plus fort. Il la voulait plus.
Gunn : Angel, ça ne veut rien dire.
Angel : Et si oui ? Et si ça voulait dire que...je ne suis pas l'élu ?
INT. APPARTEMENT - NUIT
Eve souriante entre dans un appartement où la porte est couverte de symboles étranges. Elle ferme la porte derrière elle, pose son sac sur la table, et déboutonne sa veste.
Eve : Tu sais, c'est marrant de vouloir rendre l'univers complètement dingue...c'est pas aussi marrant que ça en a l'air. (enlève son manteau) Dans les avantages, ils ont complètement crus l'histoire de la tasse au tourment. Comme tu le pensais. (s'assoie, dénoue ses chaussures) Et notre M. Sirk a fait son numéro d'escamotage sans un accroc. Juste sous le nez des Partenaires Seniors. (ouvre sa robe) Et tu devrais être heureux de savoir que...l'Equipe Angel est en alerte rouge. (enlève sa robe) Ils pourraient penser que les Partenaires Seniors ont mit une alarme sur leur arc. (enlève son soutien-gorge et son slip) Oh, et, au fait, Spike n'a pas tué Angel, mais ils se sont battus jusqu'à la chair.
Eve grimpe dans le lit et se blottit sous les couvertures contre Lindsey, dont le torse et les bras sont couverts des mêmes symboles que sur la porte. Il met un bras autour d'elle et la serre contre lui.
Lindsey : Eh bien...c'est un commencement.
Fondu en noir