Why we fight
Angel, épisode 513 saison 5

Transcript français par : Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
 

~~~~~~~~~~ Copyrights ~~~~~~~~~~

Transcripts © Buffy Fan 2000/2004 - Merci de respecter les droits d'auteurs
Toute copie, même partielle de ce transcript est interdite. Les personnages ainsi que les droits de la série télévisée "Angel" ne nous appartiennent pas. Ils ont été crées par Joss Whedon, et lui appartiennent, ainsi qu' à Mutant Enemy, Sandollar Productions, Kuzui Enterprises, 20th Century Fox Television et the WB Television Network. Pour toute demande de diffusion, de n'importe qu'elle manière, veuillez vous adressez au webmaster de ce site.

~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~


Prologue :

INT. SOUS-MARIN

Un sous-marin se déplace dans les profondeurs de l'océan. A l'intérieur, c'est la panique alors que le capitaine fait mettre ses hommes en sécurité pendant une alerte rouge.

Capitaine : Allez, allez ! On y va ! On y va ! Bougez !

Hodge (parlant au micro de la radio) : Je répète, nous avons besoin d'assistance immédiate !

Lawson (poussant les hommes vers le prochain compartiment) : D'accord, vous avez entendu le Capitaine. Videz le compartiment.

Capitaine (montrant le compartiment précédent) : Verrouillez le. Fermez les écoutilles !

Une créature grogne et attrape le capitaine, le tirant dans le compartiment précédent.

Lawson (va enquêter) : Capitaine ?! (saisit le capitaine, qui est tombé par terre, agrippant son cou saignant) Aidez moi ! Entrez ici ! (respirant difficilement, traînant le capitaine vers le prochain compartiment) (lève les yeux pour voir une créature lui grogner dessus) Oh, mon dieu. Au secours !

Lawson traîne le capitaine vers le prochaine compartiment, mais la créature retire le capitaine de l'emprise de Lawson, le traînant par le pied. Lawson tombe en arrière, tombant sur un autre marin. La créature grogne. Des os se brisent. Quand Lawson lève les yeux, son visage est rempli du sang du capitaine.

Lawson : Capitaine ?!

Lawson et l'autre homme se remettent difficilement sur pieds, courent vers la porte du prochain compartiment, et ferment fermement la porte derrière eux.

INT. SALLE DE CONFERENCE - NUIT

Angel fait une réunion.

Gunn (revoyant un dossier) : Notre équipe a vérifié ses lieux, et nos localisateurs font leur magie habituelle. Chacun est revenu avec le même résultat : Eve a disparue. (s'assoie)

Angel : Eh bien, je ne peux pas dire que je suis particulièrement déprimé par les nouvelles.

Wes : Elle est quand même parti en jurant vengeance. Ca n'annonce normalement rien de bon pour nous.

Gunn : Oh, et les partenaires seniors ne prennent pas la trahison à la légère.

Lorne : Ouais, bon, je pense qu'ils l'ont rapidement chopé après avoir attrapé le prince magouilleur.

Angel : En parlant de ça...

Gunn : Euh, pas de nouvelles, mais en voyant l'agence précédente, en ce moment Lindsey devrait être en train de bouillir dans sa propre crasse.

Angel : "Devrait être" ne va pas l'arrêter. Il faut s'en assurer.

Gunn : Eh bien, la chambre blanche est vide. Notre liaison avec les partenaires seniors a disparue. C'est devenu dur d'avoir des informations. On pourrait être capable d'établir une nouvelle liaison par un - (bégaie) euh par un protocole...(secoue la tête) Euh, désolé. Je dois être fatigué. Hum...on a des options. Je vais m'y mettre.

Angel : Ca ne peut pas attendre jusqu'à demain. Eve a disparue. Finissons en sur une bonne note.

Lorne : Oh, en appelant le patient avant minuit un vendredi ? Soyez prudent, le gang. On pourrait avoir des vies privées.

Ils se lèvent et vont d'un pas tranquille vers la porte.

Wes : Parle pour toi. J'ai 5 ou 6 heures de formule à détailler.

Gunn : Ouais. J'ai un tas de briefings à revoir.

Fred : Et je dois refaire tout le test de Trask. Knox a tout laissé tomber.

Wes : Oui, il est peu fiable. Bon point.

Fred : Tellement de temps pour la vie privée.

Angel : Bon, est-ce qu'on devrait au moins se retrouver ici dans quelques heures pour parler encore de travail ?

Wes (regarde les autres, puis vers Angel) : C'est adorable.

INT. HALL - NUIT

Fred, Lorne, Gunn et Wes sortent de la salle de conférence et vont dans le hall.

Fred : Qu'est-ce qu'on a fait de nos vies avant d'accepter ce travail ?

Wes : Je me souviens de beaucoup de Jenga.

Lorne : Eh bien, je suis exclu. Si on travaille, il y a une fête de clients au Skybar avec mon nom écrit partout.

Fred : Ca compte comme du travail ?

Lorne : Tu as été au Skybar récemment ? C'est rempli de garçons de fraternité et de cadres de télévision. (va vers l'ascenseur)

Gunn : Hey, si tu détailles des formules, peut-être qu'on devrait se pencher sur les incantations du portail de la dernière retraite de Mithroc de lundi.

Wes : Oh, mon dieu, Gunn, ne commence pas. On a assez de travail pour une nuit. Ne nous inquiétons pas pour hier.

INT. HALL - NUIT

Après que les autres soient partis dans des directions séparées, l'ascenseur sonne, les portes s'ouvrent, et Lawson sort.

Fondu en noir

Générique

ACTE I

INT. LABO DE SCIENCE - NUIT

Fred va dans son sombre labo juste pour remarquer Lawson se tenant là, lisant un rapport.

Fred : Excusez moi ? (pas de réponse, Lawson tourne une page) Hé oh !

Lawson (lève les yeux) : Oh. Bonsoir. Je suis désolé. Je - j'essayais juste de comprendre quelques unes de vos équations. J'ai un peu la bosse des maths. C'est amusant comme vous perdez un peu la tête quand vous arrêtez de l'utiliser. (pose le rapport)

Fred : Il y a quelque chose que je peux faire pour vous ?

Lawson (va autour des tables de labo) : Oh, ne soyez pas alarmée, Mlle Burkle. Je suis juste venu parler.

Fred : Comment connaissez vous mon nom ?

Lawson (prend des objets sur la table de labo) : Vous aimez travailler ici ?

Fred : Quoi ?

Lawson : Vous savez, est-ce que vous aimez ce que vous faites ? Est-ce que vous vous levez le matin, empressée de commencer la journée ?

Fred (sourit, va prudemment vers la sortie) : Euh...je ne sais pas. Je - je veux dire, je pense que j'avais des doutes au début, mais récemment j'ai l'impression que nous sommes -

Lawson (lève les yeux, poliment) : S'il vous plait, n'essayez pas de vous enfuir, Mlle Burkle. Je devrais vous arrêter.

Fred (s'arrête, se tourne pour lui faire face) : Qu'est-ce que vous voulez ?

Lawson : En fait, je suis venu voir votre patron. Angel et moi sommes...de vieilles connaissances. J'étais ami avec lui dans le temps, quand il était dans sa phase patriotique.

INT. CHAMBRE D'HOTEL D'ANGEL  - JOUR

Il y a une pile de journaux sur le sol. Les gros titres du journal du haut, le New York Journal, disent "Les Alliés Reviennent."
TITRE : New York City, 1943.

De la musique de 1940 joue dans la pièce sombre alors qu'Angel est assis dans sa chaise, ayant l'air dépressif. Soudainement, des hommes jaillissent dans la pièce et font sortir Angel de sa chaise d'un coup de poing fort et rapide. Angel se lève pour se retrouver en train de faire face à deux hommes costauds tenant des pieux pointus. Plus d'hommes arrivent du couloir.

Militaire (entre en portant une veste noire en cuir et une chemise kaki avec des étoiles sur le col) : D'accord, on se calme ! On se calme ! (à Angel) Maintenant, quand je dis "on se calme," je te parle, bien sûr. Ces gars sont fort et secs, parce que tu n'as pas l'air d'écouter. Assieds toi, fils. On doit parler. (Angel s'assoie, l'homme s'assoie en face de lui) Tu n'as jamais pensé rejoindre l'effort de guerre ?

Angel (hausse les épaules) : Non.

Militaire : Eh bien, quelle honte. Dans des temps comme ça, on pourrait prendre tous les hommes capables qu'on pourrait.

Angel : Je suis pas un homme. Je crois que vous le saviez déjà.

Militaire : Tout le monde doit faire sa part. C'est tout ce que je dis. Doenitz nous a foutus dehors dans l'Atlantique. Les alliés perdent 100 bateaux par mois. Leurs putains de sous-marins sont plus rapides, plus forts, et plus puissant que tout ce qu'on a dans l'eau. Dis ce que tu veux sur les Boches, ces fils de putes savent comment construire un bateau. Jusqu'à maintenant, nous n'avions pas beaucoup de chances à chercher ce qui les faisaient pointer, mais il y a 2 jours nos hommes sont parvenus à capturer ce qui se trouve être un prototype de sous-marin allemand de classe T.

Angel (sans enthousiasme) : C'est...de bonnes nouvelles.

Militaire : Oui, ça l'est. Malheureusement, quand ils le ramenaient, quelque chose s'est mal passé. Tard hier soir, nous avons reçus des fragments d'un appel de détresse. Quelque chose était dans le bateau. As-tu déjà entendu des hommes mourants hurlant la vie sauve, Angel ?

Homme en noir (se tenant derrière le militaire, l'homme grimace vers Angel) : Bien sûr que oui.

Militaire : Ce sous-marin est coincé en territoire hostile, mais nous en avons besoin si on veut gagner cette guerre. Il est trop bas pour envoyer des plongeurs. La pression, le froid tuerait un homme...

Homme en noir : Mais...ce ne sont pas des problèmes pour toi...n'est-ce pas ? (se rapproche d'Angel) Tu es dans notre radar depuis un bout de temps maintenant, Angelus.

Angel : Je m'appelle Angel.

Homme en noir : Oh. (rigole) C'est vrai. Tu as une âme maintenant. Je représente une agence relativement nouvelle, l'Initiative de Recherche de Démons ? Et nous pensons que tu puisses être la solution à notre petit problème.

Angel (se lève) : Eh bien...je ne suis pas intéressé. (le capitan frappe Angel dans le ventre, le poussant de force dans sa chaise) Ohh ! (tousse)

Homme en noir (neutre) : Ca ne nous intéresse pas vraiment. Nous pensons avoir mis assez de poids sur toi, tu plongeras, sans tenir compte de tes intérêts.

Militaire : Nous avons besoin de ce sous-marin, et nous avons besoin que tu t'occupes de...ce qui dedans.

Homme en noir : Nous avons envoyés nos équipes enquêter sur le manifeste du cargo du sous-marin.

Militaire (sort un dossier top secret de son attaché-case, se lève, jette le dossier sur les genoux d'Angel) : Nous pensons savoir ce qui a attaqué nos hommes.

Angel soupire, ouvre le dossier, et le lit.

INT. SOUS-MARIN

Les marins survivants sont rassemblées dans une zone avec des couchettes. Lawson charge son pistolet et se balade.

Lawson (s'agenouille devant Hodge) : Comment vous tenez, Hodge ?

Hodge : Tip top, monsieur.

Lawson : On le doit le garder stable, marins. Si nous voulons sortir d'ici, vous devez être fort. (tapote Hodge sur l'épaule) (se lève, passe à côté d'un soldat allemand avec un symbole nazi sur sa manche pour rejoindre les autres)

Spinelli : Nous essayons de calculer notre prochain mouvement.

Tyler : Nous n'avons pas les moyens de contrôler ce bateau de là-haut. Maintenant, avec l'air restant, il nous reste peut-être 2 jours d'air.

Spinelli : En assumant qu'ils n'arrivent pas à passer par cette écoutille.

Tyler : C'était quoi ces choses, Lawson ?

Spinelli : Je paris que notre ami Fritz le sait. (va vers l'allemand) Hein ? Hein ? (attrape l'allemand par le col) Qu'est-ce que vous transportiez, sales bâtards ?

Allemand : Wie bitte ? Ich verstehe nicht.

Spinelli : Qu'est-ce que tu -

Ils entendent un homme crier dans un compartiment à proximité.

Tyler : Shh ! Ferme la, Spinelli !

Les autres marins les rejoignent, écoutant attentivement l'homme crier à l'agonie.

Hodge : C'est Lewis.

Ils continuent d'écouter avec horreur leur marin hurler.

Tyler : Seigneur, il est encore vivant.

Lawson fixe la porte alors que le marin hurle et souffre, puis soudainement il va vers la porte. Spinelli l'arrête.

Spinelli : Hey, toi, qu'est-ce que tu comptes faire ?

Lawson : Ecarte toi de mon chemin, Spinelli.

Spinelli : Ils sont morts ! Il n'y a plus rien à faire pour les aider maintenant.

Lawson : Restez ici. J'irais seul.

Lawson commence à passer à côté de Spinelli, mais Spinelli va vers Lawson, saisissant le pistolet de Lawson et le pointant sur lui.

Hodge : Les gars !

Spinelli : Tu ouvres cette écoutille, on est tous morts.

Lawson : Ecarte ce flingue de mon visage. Tout de suite. Tout de suite.

Un lourd bruit métallique les distrait.

Tyler : Qu'est-ce que c'était ?

Spinelli : Il se déplace sur la coque.

Le bruit continue. Lawson met sa main sur le pistolet, le pointant doucement loin de lui.

Lawson : La pièce de la torpille. Amenez l'allemand.

Ils s'éloignent de la zone du bateau où le marin se faisait torturer, se dirigeant vers la pièce de la torpille. Le bruit continue, et les hommes regardent autour d'eux essayant de mettre un doigt sur sa localisation.

O'Shea : C'est dans les tuyaux.

Spinelli : Qu'est-ce que c'est ?

Hodge : Ca pourrait être un autre d'entre eux.

Spinelli : J'ai dit qu'on vide les tuyaux -

Lawson : Shh ! (écoutant le battement - c'est du Morse) C'est un S.O.S. (le battement continue) Ouvrez le tuyau numéro un.

Les hommes se tiennent tous autour en pointant leurs pistolets vers la zone de la torpille pendant que Spinelli ouvre l'écoutille. L'écoutille s'ouvre pour révéler qu'Angel a rampé dedans de l'extérieur.

INT. BUREAU DE WES - NUIT

Wes va dans son bureau en portant un tas de livres, quand il remarque que Fred est assise là, attachée et bâillonnée à une chaise de bureau. Son instinct lui dit de courir l'aider, mais il remarque qu'elle jette un oeil par dessus son épaule, alors il regarde derrière lui. Avant qu'il puisse réagir, Lawson arrive par derrière et frappe Wes à la tête, l'assommant.

INT. SOUS-MARIN

Angel se tient devant le tuyau de la torpille maintenant. Les marins pointent tous des pistolets sur lui.

Lawson : Vous voulez me dire comment un homme peut descendre à 400 pieds avec rien de plus qu'une combinaison de plongée ?

Angel : Lequel d'entre vous est le Capitaine Franklin ?

Lawson : Le Capitaine est mort.

Angel : Qui est à charge ?

Lawson : Je suppose que c'est moi.

Angel : Sous l'opérations navale 4-zéro-7, je suis supposé vous délivrer vos ordres : La victoire du hautbois de Charlie Baker.

Lawson : Vérification.

Angel : Nautilus.

Lawson (range son fusil; les autres le suivent) : Oui, monsieur. Compris.

Angel (regarde les poids à ses pieds) : Quelqu'un voudrait bien m'enlever ces trucs ?

Hodge et Spinelli emmènent les poids d'Angel alors qu'ils marchent dans le couloir vers la pièce aux couchettes.

Hodge : Je vous le dit, c'est une sorte de super soldat, c-comme Steve Rogers ou Captain America.

Spinelli : Steve Rogers est Captain America, idiot.

Hodge : Quoi ?

Lawson (à Angel) : Nous sommes tous ceux qui restent. Un pavillon, un timonier, une poignée de petits officiers. Nous n'avons pas vraiment peur, pas contre eux.

Angel : Quel est votre nom, pavillon ?

Lawson : Lawson, monsieur. Sam Lawson.

Angel : Ok, Lawson. Gardez tout le monde dans cette pièce. Verrouillez la fermement. (va vers la porte qui mène là où les autres furent tués)

Lawson : Oui, monsieur. Monsieur...(sort son arme de son étui, le charge) J'ai vu ce que ces choses peuvent faire à un homme. Je n'y irais pas sans arme, pas tout seul. (offre l'arme à Angel)

Angel : Gardez là. Vous pourriez en avoir besoin. (grimpe par la porte) Ca va, Lawson. Je sais à quoi j'ai affaire. N'ouvrez pas cette porte pour autre chose que pour moi.

Lawson : Oui, monsieur. (ferme la porte sur Angel)

Angel marche dans le couloir désert, passe à côté de banquettes vides. Il ouvre l'écoutille au bout du couloir, seulement pour voir Spike essayant de passer la porte. Spike lève les yeux, fait un pas en arrière, reposant son bras avec une croix gammée sur son genou, et regarde Angel.

Spike : Angelus. Ils feraient entrer n'importe qui.

Fondu en noir

ACTE II

INT. SOUS-MARIN

Résumé. Angel vient juste de découvrir que Spike est dans le sous-marin portant un uniforme nazi. Il y a un homme mort à ses pieds.

Spike (se tourne vers Angel, souriant) : Tous les visages sanglants que j'espérais voir ici.

Angel (regarde Spike) : Tu es un nazi.

Spike : Quoi ? (Angel regarde Spike de haut en bas) Oh. Non. J'en ai juste mangé un. Alors...ils t'ont aussi eu, eh ? Phew. Mmm. Ils m'ont attrapé à Madrid. Ces bâtards, les S.S. Ne va surtout pas une fête de "sang de vierge gratuit." Il s'avère que c'est sûrement un piège.

Angel : Tu as été capturé à une fête de "sang de vierge gratuit."

Spike : Je sais. (secoue la tête) Qui l'eut cru ? Une minute, je demande à un pote pourquoi toutes les vierges ressemblent à des Goebbels. La minute d'après je suis coincé dans une boîte dans ce maudit bateau. (commence à marcher dans le couloir; Angel le suit) Je me sens en sachant qu'ils t'ont aussi eux, quoique je ne peux pas dire que je suis surpris. D'après notre compagnie, on dirait qu'ils rassemblent les plus mauvais des méchants.

Angel : Ah. Tu vas devoir me présenter.

Spike : Bien sûr, mais je dois t'avertir, euh, ils sont un petit peu raides.

Spike ouvre l'écoutille du prochain compartiment. Lui et Angel marchent sur plusieurs cadavres alors qu'ils vont dans la pièce suivante où deux vampires excentriques les attendent.

Spike : Oh. Angelus...voici Nostroyev et le Prince des Mensonges. Nostroyev, Prince des Mensonges, voici Angelus. (hoche la tête, grimace) Le Angelus.

Nostroyev porte un costume luxurieux ressemblant à la mode aristocratique de la fin du 19ème siècle. Il a une barbe pointue et un gros ventre gonflé. Le Prince des Mensonges est un pâle vampire chauve - vraiment vieux comme le montrent ses oreilles pointues, ses vieilles dents et ses doigts osseux. Il se tient de façon bossu et tient ses mains aux ongles longs ensemble devant lui.

Nostroyev (avec un accent russe) : Angelus. Tu étais une vraie terreur dans le temps. J'ai pas beaucoup entendu parler de toi récemment, pourtant.

Angel : Et moi j'ai jamais entendu parler de toi.

Nostroyev (fièrement) : Nostroyev ! Fléau de la Sibérie et Boucher du Palace Alexandre.

Angel : Désolé.

Nostroyev (irrité) : J'étais l'amant de Rasputine !

Angel regarde impatiemment vers Spike.

Spike (lève les yeux au ciel) : Euh, écoute, je les ait emmené rapidement après m'être libéré. Je savais que t'étais revenu. Je serais aussi venu te chercher. Je suppose qu'on avait les mains pleines avec nos marins, non ?

Prince des Mensonges (riant à faire peur) : Ehh...

Angel : Il y a encore quelqu'un en vie ici ?

Spike : Nah. On vient juste de finir le dernier. Et là-bas ? Tu nous as gardé quelque chose ?

Angel : Quelques hommes restent dans la salle de la torpille.

Spike : Eh bien, qu'est-ce qu'on attend ? (sourit, regarde les autres, commence à sortir)

Angel (lève la main, arrêtant Spike) : Non.

Spike : Quoi ?

Angel : On ne tue pas davantage d'humains. En fait, pas tout de suite.

Spike : Pourquoi pas ?

Angel : Parce qu'au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, Spike, on est piégés au fond de l'océan.

Spike : Ouais. Et alors ?

Prince des Mensons (regarde avec suspicion le plafond) : Nous sommes sous l'eau ? (ricane)

Angel (croise les bras) : Alors, à moins que tu saches comment faire fonctionner une de ces choses, on va avoir besoin de leur aide.

Spike : Oh, allez ! Ca peut pas être dur ! (se tient près des commandes, les bougeant) En avant, en arrière, en haut, en bas. (une alarme commence à sonner)

Le Prince des Mensonges met ses mains sur ses oreilles et chuinte. Angel va aux manettes pour défaire ce que Spike a fait, arrêtant l'alarme.

Nostroyev : Je vais te dire...(prend une hache avec un manche en bois) on va en laisser un en vie pour faire marcher le bateau...(va vers la porte) et on mange le reste.

Angel (met sa main sur le torse de Nostroyev, l'arrêtant) : Non plus.

Spike (à Nostroyev) : Euh, ouais, j'aurais sûrement dû te prévenir. Il aime prétendre qu'il est le boss.

Nostroyev : Tu as pu te faire un nom en tapant sur des vampires plus faibles...

Spike : Boucle la !

Nostroyev : Mais je suis Nostroyev. Je te déchiquetterais et je jouerais "Cocher, Epargne Tes Chevaux" sur le luth de tes entrailles. Sort de mon chemin.

Angel recule, semblant accorder le passage à Nostroyev, mais le frappe dans le ventre à la place. Angel ôte la hache des mains de Nostroyev, le frappant à l'estomac avec le manche, le brisant. Angel enfonce le manche en bois brisé dans la poitrine de Nostroyev, le faisant hurler et se changer en poussière.

Angel (recule, regarde Spike et le Prince des Mensonges en prenant l'air de commander) : On ne tue pas d'humains avant d'avoir atteint la terre ferme. Est-ce que c'est clair ?

Spike (levant son index et son majeur en un geste désagréable, grimace) : Heil Hitler.

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Angel est assis sur son canapé, signant et revoyant des papiers sur la table.

Lawson (passe par la porte de bureau d'Angel) : Hiya, chef. Aw, allez. Ne me dit pas que tu ne me reconnaît pas. Tu as passé du temps dans le tuyau, tu devrais connaître ton équipe comme ta poche.

Angel : Lawson.

Lawson : Alors tu vois ? (met sa main sur son coeur) Je suis touché. Tu ne vas pas me demander comment je suis entré ici ?

Angel : Nan. (se rassoie, croise les bras) Tu serais étonné du nombre de personnes qui entrent dans cet immeuble régulièrement.

Lawson : Mais j'avais tout prévu, sur le fait que j'ai toujours été bon avec la technologie et que tu devrais le savoir mieux que quiconque.

Angel : Ouais. Désolé. Cet endroit pourrait aussi être un arrêt de bus.

Lawson (se balade devant Angel) : On dirait que tu as l'air de t'en sortir. Contrairement à toutes ces années que tu as passé dans les caniveaux, à manger des rats.

Angel : Tu as suivi ma vie. Je suis touché.

Lawson : J'ai juste vérifié à chaque décade en quelque sorte. Imagine ma surprise quand j'ai découvert que M. Mangeur de vermine lui-même combattait soudainement le mal et dirigeait Wolfram & Hart. (se moque) Tu pourrais m'expliquer ça ? Ces deux là ne se baladent pas vraiment main dans la main.

Angel : C'est compliqué.

Lawson : J'ai trouvé cela vrai pour beaucoup de choses ces jours-ci. Je ne voudrais pas avoir l'air d'un vieil homme, mais...(soupire) Nous vivions dans des temps plus simples, n'est-ce pas ? J'aurais jamais pensé que ça me manquerait d'être dans ce sous-marin. Les choses sont assez logiques. "Gardez la tête baissée..."

Lawson et Angel (voix off) : Surveillez les arrières de l'autre, et restez en alerte.

INT. SOUS-MARIN

On se retrouve dans le sous-marin avec Angel disant les mots dont Lawson se rappelait. Angel emmène les marins dans les couloirs.

Angel : Suivez notre voie. On s'en sortira. D'accord ? (soupire)

Lawson et les autres regardent autour d'eux, remarquant tous les cadavres de leurs compagnons marins jonchant les couloirs et les pièces qu'ils passent sur leur voie vers la salle de contrôle.

Angel (faisant les présentations) : Lawson, Spike. Le Prince des Mensonges. Mettez les au travail si vous en avez besoin. (Spike salue)

Lawson : Spinelli, emmenez Heinrich à la galère. Puis faites une vérification complète des systèmes. Vous avez 5 minutes. Commencez par les batteries. Je veux du jus dès que possible. (Spinelli saisit le bras de l'allemand et sort) O'Shea...vous êtes à la barre. Tyler ? Vous allez devoir vous occuper de la proue et de la croupe à partir de maintenant.

O'Shea : Si on doit atteindre la surface, on ne peut pas manipuler les schleuhs sur les batteries tout seuls.

Lawson : Je travaillerais sur les moteurs une fois que ce sera réglé. Maintenant je veux juste qu'on bouge.

Spike : Et où s'assoie le capitaine ?

Lawson : Euh, juste là. (montre)

Spike : Oh, c'est vrai. (s'assoie dans le fauteuil du capitaine) Et maintenant, euh, qui ramène son verre au capitaine ?

Lawson : Hodge, vous êtes aux communications. (Hodge ne répond pas; il fixe juste Spike) Hodge ! (hoche la tête, va à son poste)

Prince des Mensonges (en faisant peur) : Et que devrais-je faire ?

Angel : Reste assis là, Prince des Mensonges. (fait s'asseoir le Prince des Mensonges loin des autres)

Prince des Mensonges (s'assoie, inspecte les commandes près de son siège) : Ce bathysphère me rend perplexe. (regarde Hodge) Ah...(écoute les ordes, chuinte)

Angel remarque que Lawson fixe les corps à ses pieds.

Angel (à Lawson) : Sortons ces corps d'ici.

Angel et Lawson déplacent les corps vers les cabines vides.

Lawson : Puis-je parler librement, monsieur ? (Angel commence à couvrir le corps avec une couverture) Je reconnaît qu'il y a beaucoup de choses ici que je ne comprend pas...mais ces monstres ont massacrés mon équipe...et apparemment ils sont des S.S.

Angel : Spike n'est pas un S.S. Il aime juste porter la veste.

Lawson : Oui, ça ne m'aide pas à comprendre pourquoi nous travaillons avec lui ou le gardons en vie, pour cette raison.

Angel : Je l'ai sous contrôle.

Lawson : Ce n'est pas la question. (va vers un autre corps) Il a tué mon capitaine, monsieur.

Angel : Nous pourrions être capable de les utiliser. Nous n'avons presque pas assez d'équipe qui reste.

Lawson : Je ne pense qu'on aura besoin d'eux.

Angel : Ce sont des mains en plus.

Lawson : Ce sont des monstres. Et je ne sais pas pourquoi nous -

Angel : Nous n'avons pas besoin de savoir pourquoi. Nous devons réparer ce sous-marin. Ce sont nos ordres. N'est-ce pas la question ? Suivre les ordres ?

Lawson : Il y a une différence entre les ordres...et l'intention, monsieur. (couvre un corps avec une couverture) Je n'ai pas signé parce que j'avais besoin d'orientations. Bon sang, en grandissant, je me moquais des militaires. J'ai toujours pensé qu'ils ne sauraient pas comment nouer leurs lacets si quelqu'un ne leur donnait pas le feu vert. Puis j'ai vu des photos de ce que les Boches faisaient. Répandre le mal, monsieur...et il n'est pas juste là-haut. Il était dans mon bateau, il a tué mon équipe, et nous devons l'arrêter ! Et j'avais peur en signant pour cette mission, mais je peux la garder ensemble, je peux même comprendre la mort, si je sais que c'est pour une bonne intention.

Angel : Nous avons un boulot à faire. Ce boulot va nous aider à gagner la guerre. Je n'ai pas besoin que vous compreniez tous les détails, mais je veux juste que vous sachiez que nous nous battons du même côté. J'ai besoin de vous pour croire que je vais tous nous sortir de là...sains et saufs.

INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT

Lawson parle toujours à Angel dans son bureau.

Lawson : Sains et saufs. Je pense que ce n'est pas le moment de se disputer sur le sens, n'est-ce pas ? Est-ce que tu te souciais de tout ça - Le bateau ? La mission ? Les hommes ? Ou étais-tu juste là-dedans pour sauver ta peau ?

Angel : Qu'est-ce que tu veux, Lawson ?

Lawson : La même chose que j'ai toujours voulu : comprendre.

Angel : Comprendre...quoi exactement ?

Lawson (hausse les épaules, va vers Angel) : Pourquoi on fait ce qu'on fait, comment parvenir à toujours -

Angel tape dans la table vers les jambes de Lawson, le faisant tomber par terre et briser la table. Angel saisit le pied brisé et se recule, prêt à l'enfoncer dans le torse de Lawson. Lawson, dont le dos est épinglé au sol, se lève, saisit le poignet d'Angel, l'empêchant de l'embrocher.

Lawson : Vous êtes sûr que c'est ce que vous voulez, chef ?

Angel : Absolument certain d'avoir dit que je te tuerais si je te reverrais un jour.

Lawson (souriant) : Oh, je n'ai jamais douté de toi. Mais tu dois te demander...serais-je vraiment venu ici sans armes, en sachant ça, sans un but précis ? Ca n'aurait pas de sens, non ?

Angel (recule sa main, faisant tomber le pieu) : Qu'est-ce que tu as fait ?

INT. SALLE DE CONFERENCE  - NUIT

Lawson fait sortir Angel de l'ascenseur dans la salle de conférence.

Lawson : Maintenant, je n'ai pas besoin que tu comprennes...tous les détails. (on voit que Gunn, Fred et Wes sont attachés à des chaises de bureaux) Mais j'ai besoin de toi pour croire que je vais tous nous sortir de là...sains et saufs.

Fondu en noir

ACTE III

INT. SALLE DE CONFERENCE - NUIT

Résumé. Angel vient juste de découvrir que Lawson a enlevé son équipe et les retient en otage. Angel commence à aller vers son gang, mais Lawson lève la main, arrêtant Angel.

Lawson : Doucement. Il y a un fil autour des cous de ton équipe. Ca leur fera partir la tête en une petite secousse. Tu ferais mieux de ne pas t'énerver. Quelque pourrait se renverser.

Angel (respire doucement) : Quoi que tu veuilles de ma part...ce n'est pas une façon de l'avoir.

Lawson : Je le reçois déjà. L'inquiétude dans tes yeux, la peur de ce qui pourrait arriver ensuite, et en fait c'est vraiment le but, parce que j'ai l'impression qu'il y aura du sang versé ce soir. (grimace, hausse les épaules) Ah le bon vieux temps.

INT. SOUS-MARIN

Lawson retourne au poste de commande pour vérifier son équipe.

Lawson (à O'Shea) : Ca va mieux ?

O'Shea : Un petit peu. Les plans de la poupe traînent toujours.

Lawson : Eh bien, espérons que nous n'aurons pas à contrôler dans la précipitation. Vous avez besoin d'aide pour le plan de la proue ?

O'Shea : Chris l'a eu. (va vers la prochaine commande)

Lawson regarde la commande, sur laquelle O'Shea a accroché un médaillon de St. Christophe, le saint patron des voyageurs.

Lawson (rigole) : Eh bien, gardez un oeil sur lui, ok ? Juste au cas où. (va vers Hodge) Aucuns signes de vie ? Rien, hein ? Je suppose que plus c'est calme, mieux c'est.

Spike (gémit vers Angel) : Allez. Quand est-ce que ça sera mon tour ?

Angel : Dans à peu près jamais.

Spike : Je suis gentil avec les anchois, comme tu me l'as demandé. (montre O'Shea) Laisse moi au moins faire un tour à la barre.

Angel : Boucle la. J'essaye de travailler.

Spike : Oh, "boucle la." Ce langage officiel de marin, non ? Eh bien, hé oh, matelot. Tu peux aller te faire cuire un oeuf. (salut Angel en se moquant)

Angel : Spike -

Spike : Capitaine.

Angel : Quoi ?

Spike : Je veux qu'on m'appelle capitaine. (se tourne pour faire face aux autres marins, grimace méchamment) Je veux dire, par l'enfer, je l'ai mangé. (Hodge se lève, rageusement, mais Lawson l'empêche d'aller vers Spike)

Angel : Va vérifier les torpilles avant que je te fourre dans un tuyau et t'envoie aller te baigner, Capitaine. (saisit Spike par la veste, le poussant dans la prochaine pièce)

Lawson : Nous allons avoir un problème, monsieur ?

Angel : Il fera ce que je lui dit.

Lawson : Parce que vous vous connaissez. Avant ça, non ?

Angel : Vous avez quelque chose à dire, fils ?

Lawson : Je veux juste m'assurer que ce bateau arrive à l'endroit où il se dirige. Ca et mon équipe sont tout ce qui compte.

Angel : Comment ils vont ?

Lawson : Ils savaient que capturer un sous-marin schleuh pourrait être un aller simple, mais ce sont de bons hommes. Ils resteront ensemble, et suivront les ordres. Ou alors ils devront en répondre devant moi.

Angel : Bien. Que tout le monde se relaxe, on pourrait bien s'en sortir. (un homme hurle dans la pièce suivante) Bon sang !

Angel et Lawson accourent dans la prochaine pièce pour voir ce qui s'est passé. Le Prince des Mensonges frappe l'allemand.

Angel : Bon sang, qu'est-ce que tu fais ?

Prince des Mensonges (tenant un rapport dans ses mains) : Tu crois que je ne sais pas ?! Je suis aussi ancien que la pénombre elle-même.

Angel : Oui, tu es très vieux. On le sait. Calme moi juste.

Prince des Mensonges : Ils osent concevoir tellement de violations sur mon temple ! (se dirige rageusement vers l'allemand) Le Prince des Mensonges n'est pas un morceau de viande qui se fait bouffer par des asticots insignifiants.

Angel : Arrête ça. (éloigne le Prince des Mensonges de l'allemand)

Le Prince des Mensonges grogne quand Angel intervient, envoyant Angel dans le mur. Lawson lui tire dessus, le touchant plusieurs fois mais sans effet. Le Prince des Mensonges frappe Lawson et se retourne vers l'allemand.

Allemand : Nein ! Bitte ! Ich flehe dich an -

Prince des Mensonges (saisit l'allemand par le cou, le pressant) : J'aspirerais le cerveau de ton crâne et je digérerais tes pensées comme un pudding amer.

On voit qu'Angel embroche le Prince des Mensonges avant qu'il puisse tuer l'allemand. Le Prince des Mensonges explose dans un nuage de poussière devant les yeux de Lawson et de quelques autres qui se sont rassemblés sur le seuil de la porte pour voir ce qui se passait.

Allemand : Danke. Er hätte mich sonst umgebracht.

Angel (frappe l'allemand, l'assommant)(à Lawson) : Ca va ?

Lawson (se remet sur pieds) : Même une année de vacances ne réparera pas ça.

Hodge : Il a explosé ! Il l'a poignardé, et il a explosé.

Lawson : Retournez à vos postes. Tout de suite !

Hodge : Comment un homme peut exploser comme ça ?

Lawson : L'homme pose une bonne question. (met son arme dans son étui)

Angel : Vous avez vraiment besoin d'une réponse ?

Lawson : Ca pourrait m'aider si je savais que c'est vrai.

Angel : Un vampire.

Lawson : Ouais, je retire ce que j'ai dit. Ca ne change rien. Qu'est-ce que vous pensez qui l'a énervé ?

Spike : Je pense que ça avait quelque chose à voir avec ça. (lève le rapport que le Prince des Mensonges tenait) Est-ce que quelqu'un lit le nazi ? (jette le papier sur la table devant l'allemand) C'est vrai. Lui.

Angel : On a pas le temps pour ça, Spike.

Spike : Il ferait mieux de se dépêcher, alors...(se transforme en vampire) avant que je commence à avoir faim.

Allemand : Dein Kleingeist würde unsere Arbeit echt nicht verstehen.

Spike : Tu peux répéter, mon pote ?

Lawson : Il dit que tu es un idiot.

Angel : Vous parlez l'allemand.

Lawson : Assez pour m'en sortir.

Spike : Alors, jus de viande. Je te menace. Tu lis. (grogne sur l'allemand)

Lawson : Was sind das für Papiere? Ich werde ihn nicht aufhalten können. Was sind das für Papiere?

Allemand : Nachforschungen.

Lawson : Il dit que ce sont des recherches.

Spike : Quel genre ?

Lawson : Was für Nachforschungen?

Allemand : Intra-Gehirn Anregung und Macht über Sub-Damonen. Genauer: Vampire.

Spike : Y a quoi sur les vampires ?

Lawson : Je ne sais pas. C'est technique. (saisit le rapport, le feuillette) Quelque chose à propos de stimulation et de...contrôle. Ils font des expériences sur eux...et examine leurs cerveaux.

Spike : C'est ce qui a fait tourner la couronne du Prince, non ? Il a découvert que vous allez nous couper le dessus et jouer à la balle.

Lawson : Ils essayent de créer une armée...de choses comme vous.

Spike (regarde Angel) : Ca explique pourquoi ils nous ont chopés. La crème de la récolte. Si tu veux bâtir une armée de vampires esclaves, tu commences au sommet - avec les généraux.

Lawson (à l'allemand) : Ca ne vous suffit pas ce que vous faites déjà dans le monde, non ? Seul vous et votre führer pourriez venir avec quelque chose d'aussi sale.

Allemand (rit) : Da sind wir nicht die Einzigen, mein Junge... (à Angel) nicht wahr?

Angel : Genug !

Spike : Je suis le seul qui parle pas boche ?

Lawson (à Angel) : Vous étiez au courant ?

Spike : Ah oui ?

Angel : Ca faisait partie de la mission.

Spike : Quelle mission ? Oh. Je comprend. Tu joues contre nous des deux côtés.

Angel : Spike -

Spike : Non, je le respecte. Mais si les ricains sont aussi après ces trucs, je les bouffe tous.

Angel : Non, pas question.

Spike (va vers Lawson, qui sort son arme) : Essaye de m'arrêter.

Angel (met sa main sur le torse de Spike; l'éloignant de Lawson) : Spike ! On a besoin d'eux, ok ? Je ne me ferais pas piéger au fond de l'océan.

Spike : Et je ne me ferais pas expérimenter par le gouvernement.

Lawson : Nous ne ferions pas ça. Tu ne gagnes pas une guerre en faisant quoi qu'il arrive. Tu gagnes en faisant ce qui est juste.

Spike : Ah ouais ? Fais moi savoir comment ça finira pour toi, Popeye.

Angel : Tout ça n'a pas d'importance. Vos hommes auront ce bateau et ses hommes à bord qui sont encore en vie. C'est tout ! (saisit le rapport) Spike...brûle ça.

Spike : Oh, putain de capitaine. (sort un briquet)

Allemand : Nein ! Nein !

Spike (met le feu au rapport) : Ha ha ha ha ha ha ! (chantant pendant que le rapport brûle) Dieu sauve le Roi ! Le rend victorieux, heureux et glorieux - (un bruit d'explosion étouffé se fait entendre près du sous-marin)

Lawson : Qu'est-ce que c'était ?

Spike (le feu se répand sur sa veste) : Oh, par l'enfer ! (essaye d'éteindre le feu sur ses vêtements, oubliant par inadvertance de brûler le document complètement) (un autre bruit étouffé se produit) Par l'enfer !

Lawson : Des charges des profondeurs. (retourne au centre de contrôle) Parlez moi, Hodge.

Hodge : Manoeuvre de contact, monsieur. De multiples cavitations.

Lawson : Combien ? Hodge !

Hodge (écoutant dans les écouteurs) : Je perçois au moins 3 - non, 4 destroyers.

Tyler : 4 ?! On ne pourrait pas en supporter un dans cette condition.

Hodge (écoutant dans les écouteurs) : Des splashs !

Lawson : 60 mètres ! Piqué rapide !

O'Shea : 60 mètres ! Piqué rapide ! Compris, monsieur !

Lawson : Spinelli, plan de la proue !

Spinelli : Plan de la proue, compris, monsieur !

Lawson : Restez stable, de 6 degrés vers le bas.

O'Shea : 6 degrés, noté !

Angel : Qu'est-ce que je peux faire ?

Lawson : Accrochez vous.

Le sous-marin plonge. Hodge écoute les répondes du sonar dans les écouteurs. Tout essaye d'être tranquille. Rien ne se passe.

Spike : Les Boches tirent à blanc.

Soudainement, une explosion touche le sous-marin, faisant perdre l'équilibre à tout le monde et perturbant l'énergie et les autres fonctions, faisant jaillir des étincelles des circuits et éteignant les lumières.

Lawson (se remet sur pieds) : Rapport !

Tyler : Le moteur à propulsion est foutu. Nous sommes mort dans l'eau.

Angel : Allez ! Réparez le.

Lawson : Je ne - je ne suis pas sûr de pouvoir.

Angel : Soyez sûr, rapidement.

Lawson : D'accord. (sort en courant du centre de contrôle)

Une autre explosion touche le sous-marin. De l'eau commence à jaillir de la coque.

Spinelli (assis aux commandes) : On prend l'eau ! Que quelqu'un sécurise l'autre compartiment. Tout de suite !

Angel : On y va ! (saisit Spike et sort de la salle de contrôle)

Spike : On ! Qu'est-ce que tu veux dire par on ?

Ailleurs dans le sous-marin, Lawson amène une boite à outils et une lampe de poche dans la salle des moteurs. Une autre explosion touche le sous-marin. Lawson pose la boite à outils et commence à déboutonner sa chemise d'uniforme.

A la fuite d'eau, Angel et Spike arrivent chez O'Shea qui essaye de resserrer un tuyau avec une clef.

O'Shea : Unh ! C'est pas bon. Saleté de truc dépouillé.

Angel (pressant le tuyau, forçant) : J'ai jamais...aimé...l'océan. (la fuite se réduit à un filet d'eau)

Spike (regardant autour de lui) : Hey, où est Fritz ?

Angel regarde autour de lui, ne voit pas l'allemand, et se dirige dans le couloir.

Aux moteurs, Lawson tire sur une clé, essayant de desserrer un boulon.

Lawson : Unh ! Allez, Sally. Abandonne - augh ! (desserre enfin le boulon; regarde autour de lui) Ah, tournevis. (les outils cliquètent sur le sol alors qu'il cherche le bon outil) Bon sang, où est le tournevis ?

Lawson se lève et se tourne vers la porte juste pour trouver l'allemand devant lui. L'allemand poignarde Lawson dans le ventre avec le tournevis, l'enfonçant profondément et le tournant pour qu'il inflige le maximum de dégâts. Lawson frappe l'allemand avec sa lourde clé, le faisant tomber. Ses lunettes se brisent aux pieds de Lawson. Lawson baisse les yeux vers sa blessure et s'effondre de douleur.

INT. SALLE DE CONFERENCE - NUIT

De retour à la salle de conférence, Lawson sermonne Angel pendant qu'il se balade devant son équipe captive.

Lawson : C'est amusant ce qui passe par la tête d'un homme quand sa vie ne tient plus qu'à un fil. Les hommes ont beaucoup parlés de ça dans le bateau. Ils ont toujours pensé que ce serait les moments spéciaux que tu glaces dans le temps. (se tenant devant Gunn) Ta maman chantant pour que tu dormes la nuit. (regarde vers Wes) Se faufiler au cinéma avec ton meilleur ami. (lève les yeux vers Fred) La façon dont tes cheveux de fille miroitent dans le soleil. (regarde Angel) Mais la vérité c'est que...la seule chose qui te passe vraiment par la tête c'est..."wow...ça craint." Et ensuite tu pars.

INT. SOUS-MARIN

Angel va dans la salle des moteurs, passe à côté de l'allemand sur le sol, se dirigeant tout droit vers Lawson.

Angel : Lawson...

Lawson : Je vais bien.

Angel (aide Lawson à se lever) : Doucement, doucement.

Lawson : Je vais bien.

Angel : N'essayez pas de bouger !

Lawson : Nous sommes morts sans propulsion.

Angel (regarde le moteur) : Dites moi quoi faire.

Lawson : Je suis le seul...je suis le seul...(tousse du sang) Je ne laisserais plus personne mourir. Je peux le réparer. (haletant) Je peux le réparer. (toussant)

Angel : Je sais que vous pouvez.

Angel se change en vampire et mord profondément Lawson dans le cou. Le visage de Lawson est choqué et faible jusqu'à ce qu'il s'évanouisse. Angel se tend pour couper son poignet sur des tuyaux à proximité et tend son poignet vers la bouche de Lawson. Lawson semble passif et confus en début, mais cela se transforme soudainement en une forte envie de devenir un vampire, tenant fermement le bras d'Angel et téter fortement la main d'Angel.

Fondu en noir

ACTE IV

INT. SOUS-MARIN

Les marins restants sont assis sur le sol, épuisés. Spike et Angel les observent, attendant.

Spike : Il n'y a presque plus d'air. Ton nouveau gars ferait mieux de faire tourner les moteurs avant que le poisson commence à s'effondrer.

Angel : Il y arrivera.

Spike : J'espère que ce sera à temps. (regardant Hodge) Celui là au bout à l'air d'être fait pour ça. Faire une faveur pour le sortir de sa misère. (les moteurs démarrent)

Angel : Relève les. On doit remonter à la surface. (sort)

Spike (soupire de dégoût, levant les yeux au ciel)(à Hodge) : C'est ton jour de chance, non ?

Angel va dans la salle des moteurs où Lawson remet sa chemise d'uniforme.

Angel : Vous l'avez fait.

Lawson : Je vous avais dit que je pourrais.

Angel : Bon boulot.

Lawson (se tourne pour faire face à Angel) : Merci...chef. Vous aussi. (lève les yeux, écoutant les bruits que fait le sous-marin) On remonte à la surface.

Angel : Ouais.

Lawson (va vers Angel) : C'est une fine manoeuvre, avec les schleuhs qui nous tirent encore dessus ?

Angel : On manque d'air. L'équipe ne survivra pas si on n'aère pas.

Lawson : Ils ont jurés de donner leur vie pour leur pays...comme moi. D'un autre côté, j'ai faim.

Angel : Ce sont toujours vos hommes.

Lawson : Mais ils ne sont pas la mission...non ? (se change en visage de vampire, donne un coup de poing à Angel)

Angel (attrape le poing de Lawson, lui tord le bras dans le dos) : Tu es nouveau à ça. Pas moi. Faisons une balade.

Alors que le sous-marin refait surface dans la nuit, Angel escorte Lawson dans le couloir. Spinelli ouvre l'écoutille et descend l'échelle.

Lawson (regardant ses marins) : Ils ont l'air plus petits.

Angel (emmène Lawson à l'échelle) : 8 heures jusqu'au lever du soleil. 20 miles jusqu'à la terre.

Lawson : Je pensais le faire.

Angel : Hey. Je suis désolé de ce qui s'est passé. Mais si je te revois un jour...je devrais te tuer.

Lawson : Compris, compris, chef. (à l'équipe) Prenez bien soin d'elle. C'est un bon bateau. (grimpe l'échelle pour sortir du sous-marin)

Spike : Diablement brillant. Transformer le pauvre con pour sauver le bateau. Puis le faire se précipiter vers la terre sèche avant que M. Soleil ne le brûle de nouveau. (baisse sa tête sur le côté) Tu es toujours un salaud. (grimace)

Angel (hoche la tête, les bras croisés) : Oui, bien sûr. (se met sur le côté, fixant Spike)

Spike (se moque) : Quelle connerie. (va vers l'échelle et grimpe)

INT. SALLE DE CONFERENCE - NUIT

Lawson parle toujours à Angel en se baladant devant son équipe attachée.

Lawson : Est-ce qu'ils t'ont au moins torturés ? Je t'en prie, dis moi que oui.

Angel : Je ne leur ai jamais donné cette chance. J'ai sauté du bateau...je suis allé vers la côte du Maine. Je me suis terré jusqu'à ce que la guerre se termine.

Lawson : Comme tous les autres froussards.

Angel : Les guerres sont gagnées et perdues par des hommes.

Lawson : Tu veux dire...comme moi ? Non, attend, ça ne s'applique plus, non ?

Angel : Je n'ai jamais voulu te faire ça.

Lawson : Oh, épargne moi ta pitié. Je sais à quel point la technologie qu'ils ont tirés du sous-marin était importante pour nous aider à arrêter les allemands. Ca semblait être une juste cause. Une personne damnée pour mettre le monde en sécurité pour les générations futures. (regarde le gang d'Angel) Sauf ces types.

Angel : Les tuer ne changera pas le passé.

Lawson : Mais ça te fera mal. Peut-être que c'est assez.

Angel : Jamais.

Lawson : Alors peut-être que j'ai retrouvé ma mission après toutes ces années.

Angel : Etre un fils de pute diabolique ne t'occupe pas assez ?

Lawson : Nous avons tous besoin d'une raison de vivre, même si on est déjà mort. Maman, tarte aux pommes, les étoiles et les galons - Ca me suffisait jusqu'à ce que je te rencontre. Là j'avais tout ce truc de créature de la nuit qui me revenait - la joie de la destruction et de la mort - et je l'ai enlacé. J'ai fait toutes les terribles choses que fait un monstre - j'ai assassiné des femmes et des enfants, j'ai torturé des pères et des maris juste pour les entendre hurler - et à travers tout ça...je n'ai rien ressenti. 60 ans de sang s'asséchant dans ma gorge comme des cendres. Alors qu'est-ce que tu crois ? Est-ce que c'est moi, chef ? Ou tout ceux que tu as engendré se sentent comme ça.

Angel : Tu es le seul à qui j'ai fait ça...après avoir eu une âme.

Lawson : Est-ce que j'en ai aussi une ?

Angel (cligne des yeux, regarde au loin) : Je ne crois pas que ça marche comme ça, fils.

Lawson : Je ne le pensais pas.

Lawson frappe Angel répétitivement, l'envoyant dans le bureau. Angel envoie Lawson voler dans la pièce. Quand Lawson essaye de se remettre sur pied, il chancelle près des otages mais parvient à ne pas les heurter en regardant Angel et en souriant. Lawson et Angel se donnent des coups de poings, et Angel jette Lawson par terre.

Lawson (levant les yeux vers Angel en se remettant sur pieds) : Tu m'en as donné juste assez, non ? Assez de ton âme pour me piéger entre qui j'étais et qui je devrais être. Je ne suis rien...à cause de toi.

Lawson fonce de nouveau sur Angel, mais Angel arrête ses coups, jetant Lawson à la place dans le mur de verre.

INT. HALL - NUIT

Lawson atterrit dans le hall parmi les fragments de verre brisé. Lawson se remet sur pieds alors qu'Angel se balade vers lui. Lawson regarde autour de lui et saisit un bout de bordure de fenêtre cassé, faisant un pieu.

Angel : Tu veux vraiment que ça finisse comme ça ?

Lawson : On dirait que c'est un plan.

Lawson s'avance avec le pieu, mais Angel saisit son poignet avant que Lawson ne touche son torse. Angel tourne volontairement le pieu dans la main de Lawson pour le faire pointer vers le torse de Lawson.

Lawson (cherchant les yeux d'Angel) : Allez, chef. Donne moi une mission.

Angel s'avance avec son autre main, enfonçant le pieu dans le torse de Lawson, le changeant immédiatement en poussière. Angel fixe ce qui reste de Lawson.

INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR

Angel est assis au bord de sa chaise regardant le ciel de Los Angeles quand Spike arrive à sa porte.

Spike : Tu devrais vraiment faire quelque chose pour la sécurité. Ils vont laisser rentrer n'importe qui, non ? (va aux côtés d'Angel, regarde aussi le ciel) Fred m'a tout raconté. Alors le marin est finalement revenu pour un yo-ho-ho, non ?

Angel : Finalement revenu.

Spike : Ca lui a pris beaucoup de temps. Je sais que la vengeance est un plat qui se mange froid et tout ça, mais elle a dû être complètement gelée.

Angel : Je ne pense pas que c'est ce qu'il cherchait.

Spike (regarde Angel) : Non ? Alors qu'est-ce qu'il cherchait ?

Angel (murmure) : Une raison.

Fondu en noir



Par Jackie pour Buffy Fan
Copyright 2000/2004