Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Prologue :
INT. CHAMBRE DE FRED - JOUR
Quelque part à la campagne avec des arbres fruitiers à proximité d'une jolie maison jaune et blanche. C'est une journée ensoleillée et le ciel est bleu et clair. A l'intérieur, Fred fait ses bagages. Une vieille femme l'aide à empaqueter pendant qu'un vieil homme se tient à côté. Les vêtements indiquent que c'est un flash-back, prenant place au moment où Fred fait ses bagages pour quitter la maison de ses parents au Texas pour déménager à Los Angeles, quelques années dans le passé.
Père de Fred : Je ne vois pas pourquoi ça doit être comme ça. Il y a plein de bonnes écoles dans les environs.
Fred : Je sais. Et j'ai une jolie chambre et je pourrais rencontrer un gentil garçon et on pourrait se marier et vivre dans ma jolie chambre -
Mère de Fred : Eh bien, il devra être petit alors.
Fred : - et on pourrait avoir de mignons petits bébés qui pourraient dormir dans le tiroir.
Père de Fred : Je ne vois pas de mauvais côtés à ce plan.
Fred : Papa, je t'aime comme les pancakes, mais je fiche le camp d'ici.
Mère de Fred (avertissant) : Ton langage.
Père de Fred : Elle devrait le dire. C'est là où elle va : la cité de l'enfer.
Fred : C'est Los Angeles, la Cité des Anges, tu te souviens ?
Père de Fred : Et si tu rencontres un ange là-bas, je mangerais les chiens. Un tas de junkies et d'acteurs ratés - c'est ça que tu vas rencontrer.
Fred : Dans le programme des diplômés en physique à l'UCLA ?
Père de Fred : Tu ne sais pas.
Mère de Fred : Chéri, pourquoi tu ne vas pas revérifier la Cheevie ?
Père de Fred : La Cheevie va bien. (va vers la porte) J'ai dormi dans un tiroir jusqu'à l'âge de trois ans. Ca ne m'a pas arrêté. (sort)
Fred : Oh, tu as appelé Bethany ? Elle va toujours bien ?
Mère de Fred : Comme tu me l'as dit. Elle a dit qu'elle te laissera une clé au cas où ils rentrent.
Fred : Je sais que j'oublie quelque chose.
Mère de Fred : Appelle nous, on viendra chez toi, va emménager. Pas de problème.
Fred : Maman.
Mère de Fred : Je te fais peur.
Fred : Ne t'inquiète pas. Je t'appellerais souvent. (serre sa mère dans ses bras)
Mère de Fred : Je sais que oui.
Fred (halète) : Feigenbaum. (cours vers une étagère près de la fenêtre, saisit un lapin en peluche) Je ne peux pas faire le voyage sans Feigenbaum.
Mère de Fred : Il n'a pas vraiment l'air de s'en soucier.
Fred : Chut. C'est le maître du chaos. Il adorera L.A. - tous mes amis junkies et acteurs.
Mère de Fred (halète) : Ne plaisante pas. (inquiète) Maintenant, tu vas me promettre que tu seras prudente.
Fred : Je vais étudier, maman. Je vais apprendre tous les trucs qu'ils savent là-bas, et puis découvrir quelques trucs qu'ils ne savent pas. Et je serais prudente. Je serais même maussade, monotone. Je le jure.
INT. TANIERE SOUTERRAINE - NUIT
De retour au présent, Fred se bat avec un ennemi avec un lance-flammes. On voit qu'ils y a pleins de sacs d'oeufs sur les murs, et les créatures à l'intérieur couinent vraiment fort alors que Fred les brûlent avec son lance-flammes. Toute la caverne est en feu maintenant. Une des cosses s'ouvrent à côté de la tête de Fred, et une créature commence à en sortir sans que Fred la remarque. Soudainement, un coup de feu retentit, et on voit que Wes se tient à proximité avec un pistolet braqué sur la créature déplaisante.
Fred (sourit, pose le lance-flammes) : On a le nid.
Wes : Les autres ont fini le nettoyage. Sales petits insectes.
Fred : C'est un peu cool, psychologiquement. Ils se reproduisent en vomissant des cristaux qui attirent et font muter les microbes autour d'eux pour former des oeufs.
Wes (avec un sourire espiègle) : Tu essayes de m'allumer.
Fred (sourit, s'approche de Wes) : C'est un peu romantique. Un feu grondant. Un petit nid confortable. (met ses bras autour du cou de Wes, ils s'embrassent, éclairés par les flammes)
Angel et Spike s'approchent, se chamaillant. Fred et Wes arrêtent de s'embrasser avant qu'Angel et Spike n'atteignent la tanière.
Spike : Pff, pff. La chose était sur le point de frapper. Elle était dans ton dos. Qu'est-ce que j'étais supposé faire ?
Alors qu'Angel va dans la pièce, on peut voir qu'il a été traversé par une grande épée. Il y a un insecte dans son dos, se balançant à l'endroit où l'épée sort du corps d'Angel.
Angel : Me demander de me retourner.
Spike : Le feu de l'action. Il n'y avait pas de temps.
Angel : C'est juste que tu aimes me poignarder.
Spike : Je - je suis choqué - choqué que tu dises ça. Je préfère beaucoup mieux te frapper avec des instruments émoussés.
Angel : Tu sais, on t'a seulement demandé de rester parce qu'on se sentait désolé pour toi.
Spike : Si c'était pas pour moi, tu serais de la nourriture d'insecte, alors arrête d'improviser.
Fred (va vers Angel) : Angel ?
Angel : Ah, ça va aller.
Fred (grimace) : Non, je veux juste l'insecte. Il est en assez bonne forme, et j'aimerais l'emmener au labo. J'aime toujours un nouveau spécimen.
INT. LABO DE SCIENCE - NUIT
Knox travaille tard dans le labo quand un livreur ramène un immense sarcophage en pierre. Le sarcophage est coloré avec du sable avec un iris circulaire sur le dessus, entouré de 5 cristaux.
Knox : Whoa, euh, qu'est-ce que c'est ?
Livreur : Une livraison.
Knox : Les Anciennes Reliques sont à 2 étages en dessous.
Livreur : La facture disait : Département de Science. Winnifred Burkle. (sort un bout de papier de son bloc notes, le met au dessus du sarcophage, et va vers la sortie)
Knox : Vous avez besoin que je signes...?
Livreur : Ca a été signé. (sort, ferme la porte derrière lui)
Knox : Ok.
Fondu en noir
Générique
ACTE I
INT. BUREAU DE GUNN - JOUR
Gunn marche dans son bureau, en chantant "Three Little Maids From School Are We" de "The Mikado" de Gilbert et Sullivan.
Gunn (chantant dans le
style de Broadway) : Three little maids who, all unwary,
Come from a ladies' seminary,
Freed from its genius tutelary—
(prend une feuille sortant de l'imprimante, continue de chanter)
Three little maids from school!
Three little maids—
(remarque que Wes est à la porte, change en style de rap, mais
lutte)
...et tu veux pas arrêter avec toutes les nanas dans le...gangsta
mais...
partir
(parlant)
Qu'est-ce qui y a ?
Wes : Je devrais te demander. Tu as l'air indiciblement joyeux.
Gunn : Oui. (ferme son dossier) Je le suis. (pose le dossier, va vers Wes, excité) Ecoute, je vais être direct avec toi parce que ça me tourne dans la tête.
Wes : Dis moi.
Gunn : Fred et moi on se remet ensemble. (Wes halète presque inaudible, fixe Gunn, essayant difficilement de ne pas réagir) Elle était si surexcitée du combat de hier soir, elle m'a redemandé. On a fini par parler des heures comme dans le bon vieux temps, (Wes baisse les yeux, choqué) ensuite, tout d'un coup - je n'arrive même pas à te le dire parce que je vais me mettre à pleurer. Wes, je me fous de ta gueule.
Wes (secoue la tête) : Je - oh...(soupire de soulagement) Non, je...
Gunn : Allez. Je t'ai eu. C'est mon droit. (retourne à son bureau)
Wes (va dans le bureau) : Alors, tu es au courant pour -
Gunn : C'est dans tout l'immeuble. Pas de secrets dans la Maison de la Douleur.
Wes : Et...est-ce que...ça ne te fais rien ? Fred et moi ?
Gunn : L'année dernière, tu ne m'aurais pas posé cette question. L'homme est devenu civilisé. C'est cool. Nos trucs sont finis depuis longtemps, et je sais ce que tu ressens pour elle.
Wes : Merci.
Gunn (s'avance dans sa chaise) : Et pour ajouter la nécessaire menace, tu lui fais du mal, je te tue comme un poulet.
Wes : Des termes acceptables. (s'assoie dans une chaise faisant face à Gunn)
Gunn : Maintenant, le vrai amusement.
Wes : Oui, on aurait dit que tu préparais quelque chose avant que tu fasses cette horrible blague sans goût à mon égard.
Gunn : Lindsey McDonald. (va autour de son bureau pour donner un rapport à Wes)
Wes (se lève) : Tu sais où il est.
Gunn : Je dirais plutôt était. Il peut se cacher des partenaires seniors, mais pas du DWP et pas de nos très nombreuses oreilles.
Wes : Il vivait ici...
Gunn : Sous le nom de Doyle. De la façon dont il jouait avec Spike et Angel, il se pourrait qu'il ait d'autres plans. Les partenaires seniors l'ont attrapés rapidement. Je ne pense même pas qu'il ait eu le temps de faire ses bagages.
Wes : Ca valait le coup de vérifier. Bon travail. Tu devrais le dire à Angel.
Gunn (se tortillant) : Tu peux lui dire. Je vais pas là-bas.
INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR
Spike et Angel ont une forte dispute passionnée.
Spike : C'est des conneries, Angel ! C'est un tas de conneries du début jusqu'à la fin.
Angel : Non, tu n'arrives même pas à voir le grand dessein. Tu ne peux voir aucun dessein !
Spike : Je parle de quelque chose de primal. D'accord ? La sauvagerie. L'instinct animal brutal.
Angel : Et ça te réussi à chaque fois. (en face de Spike) Tu sais, la race humaine a évoluée, Spike ! (s'éloigne de Spike)
Spike (suit Angel en faisant des signes de moquerie) : Oh, en un tas de petits branleurs qui s'auto-analysent et qui ne pourront jamais espérer -
Angel : Nous sommes plus forts. Nous sommes plus malins. En plus, il y a une chose qui s'appelle travail d'équipe, sans mentionner la terreur superstitieuse de tes purs agresseurs !
Spike : Tu veux juste que ça soit comme tu le veux.
Angel (hurlant) : Ce n'est pas à propos de ce que je veux !
Wes (arrive à la porte du bureau) : Désolé. Est-ce que c'est quelque chose dont on devrait tous discuter ?
Angel (embarrassé d'avoir été surpris par Wes, s'éloigne de Spike) : Non.
Wes : Ca...semblait juste un peu sérieux.
Angel : C'était surtout...théorique. On...
Spike (calmement) : On cherchait juste une - (à nouveau passionné) Ecoute, si des hommes des cavernes et des astronautes se battaient, qui gagnerait ? (croise les bras et regarde Wes avec espoir)
Wes : Ah. Vous vous hurlez dessus depuis 40 minutes à propos de ça ? (Angel baisse les yeux, Spike fixe Wes, espérant toujours une réponse) (l'air pensif, croise les bras) Est-ce que les astronautes ont des armes ?
Angel et Spike (simultanément) : Non.
INT. LABO DE SCIENCE - JOUR
Fred inspecte le sarcophage pendant que Knox travaille à côté.
Knox : Je n'ai trouvé aucune facture dessus. J'ai pensé que tu avais peut-être pétée un plomb sur Ebay.
Fred : Non. Pas Ebay. (faisant le tour du sarcophage) Après cet incident commémoratif de planche, je reste clean. Tu as fait une analyse de spectre ?
Knox : Ouais. Tout rebondit dessus, ce qui ne m'enthousiasme pas.
Fred : Ouais. Ne nous dépêchons pas de l'ouvrir. C'est sûrement juste une momie.
Knox : Les momies peuvent causer beaucoup plus de problèmes que tu le crois. Et tu vois Wesley maintenant.
Fred (mal à l'aise) : Euh...oh. Ok. Ce n'est pas relié aux momies d'une certaine façon...
Knox : Non, je voulais juste le faire sortir. Et je suis complètement d'accord. Je - je sais que j'ai fait...(met ses lunettes de protection) des avances.
Fred (hausse les épaules) : Je suis désolée.
Knox (enlève ses lunettes) : Non, je - je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. J'adore travailler avec toi, et c'est beaucoup pour moi.
Fred : Tu es gentil.
Knox : Tu veux que je mette notre HazMat sur ce bébé ?
Fred : Ouais, et voir d'où il vient.
Knox sort du labo, laissant Fred seule pour inspecter le sarcophage. Elle fixe le bout de celui-ci à l'endroit où se trouve l'iris. Elle se tend timidement vers un des cristaux qui décorent la surface. Lentement, doucement, elle touche du bouts des doigts un cristal violet, et avant qu'elle ne puisse réagir, l'iris s'ouvre, faisant sortir une rafale d'air dans le visage de Fred. Fred halète et recule, toussant. Knox retourne en courant dans le labo.
Knox : Qu'est-ce qui s'est passé ?!
Fred : Je ne sais pas. Ca s'est ouvert, et il y avait de l'air. (respire profondément)
Knox : Tu vas bien ?
Fred : Euh, je crois. C'était bizarre. (fixe le sarcophage)
INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR
Spike jaillit dans le bureau d'Angel.
Spike (irrité passe par dessus une chaise au lieu de faire le tour) : Harmony vient juste de m'arracher à une partie de poker vraiment prometteuse aux Comptes Ouverts, alors ça ferait mieux d'être bon. (se jette dans une chaise faisant face au bureau d'Angel, fait pendre sa jambe au dessus du bras de la chaise) Oh, et, au fait, tous les gars là en bas sont d'accord sur le fait que les astronautes n'ont aucune chance contre les hommes des cavernes, alors ne commence même pas. (hausse les épaules)
Angel : Ecoute, je n'en peut plus. (va de la fenêtre à son bureau)
Spike : Tu admets la défaite, hein ?
Angel : Toi et moi. Ca ne mène à rien.
Spike (met sa main sur son torse) : Tu es en train de dire qu'on devrait aller embêter d'autres personnes ?
Angel : Je dis que tu devrais partir.
Spike : Tu ne supportes vraiment pas la compétition, hein ?
Angel : Ce n'est pas la - (soupire, recommence calmement) De la façon dont je vois ça, Lindsey t'a ramené en tant qu'esprit attaché à cet endroit pour que tu commences...à t'investir dedans. Il t'a seulement rendu corporel une fois que tu t'y ais habitué, attaché.
Spike : Je ne suis pas attaché. (tripote ses doigts) Je n'ai juste pas d'autre endroit où aller.
Angel : Et si c'était le contraire ? Ecoute, Wolfram & Hart ont des bureaux dans toutes les grandes villes du monde, et encore plus en dehors. Je te donnerais les ressources dont tu as besoin pour aller n'importe où : des voitures, des gadgets, un gros compte. Tu te bats pour le bien, mais...avec du style. (s'assoie au bord de son bureau) Et, si possible, en Mongolie Extérieure.
Spike : Un agent rôdeur. (met ses mains derrière la tête, souriant) Une sorte de 007 sans le costard de merde. Je vais où je veux ?
Angel : N'importe où. Partout.
Spike (sourit) : Mmm. Partout sauf ici.
INT. COULOIR DE WOLFRAM & HART - JOUR
Fred et Lorne marchent dans le couloir engagés dans une conversation.
Fred : Mais ça n'a aucun sens.
Lorne : Je l'appelle juste comme je le vois.
Fred : Mais les hommes des cavernes ont le feu. C'est avec ça qu'ils vivent dans leurs cavernes. Les astronautes devraient au moins avoir quelques armes. (remarque que Wes monte les escaliers vers eux) Oh salut.
Wes : J'étais juste en train de chercher une excuse pour venir te voir.
Fred (sourit) : Et comment ça va ?
Wes : Vraiment bien. D'où tu viens ?
Fred : Oh, de la médecine. J'ai respiré de la vieille poussière de momie. Je devrais m'assurer que je n'ai pas découvert d'autres germes nouveaux.
Wes (concerné) : Tu vas bien ?
Fred : Ils m'ont décapés. Je suis sans momie.
Wes : Bien. J'espérais t'emmener dehors demain soir, et je ne te présente pas enveloppée dans des bandages.
Fred : M'emmener où ? (fait un grand sourire)
Wes : Ca peut être un secret ?
Lorne : Oh, la la. (passe entre eux pour descendre les escaliers) Vous vous prenez un balcon, vous deux, hein ?
Fred (appelle Lorne) : Tu me trouveras encore pour déjeuner, non ?
Lorne (s'arrête, se tourne pour lui faire face) : Je regarderais juste là où le soleil brille. (chante) Tu es mon soleil, mon seul soleil...(descend les escaliers)
Fred (se tourne vers Wes, souriant, chantant) : Tu me rends heureuse -
A l'instant où Fred se met à chanter. Lorne s'arrête sur ses pas et se retourne vers Fred avec horreur. Un moment plus tard, Fred tousse du sang et s'effondre, tombant dans les escaliers. Lorne l'attrape, et Wes cours à ses côtés alors qu'elle commence à convulser dans leurs bras.
Wes : Appelez les médecins. (hurlant) Que quelqu'un cherche un médecin TOUT DE SUITE !
Fondu en noir
ACTE II
INT. SALLE MEDICALE A WOLFRAM & HART - JOUR
Fred est couchée dans un lit d'hôpital dans une chambre privée de Wolfram & Hart. Les draps et les couvertures sont d'un bleu pâle, et des radios sont accrochées au mur. Gunn, Spike, Wes, Lorne, Angel et Knox sont rassemblés autour de son lit.
Fred : Voilà mes garçons. Je n'ai pas eu autant d'hommes aussi bien charpentés au pied de mon lit depuis cette nuit avec l'équipe lacrosse de la fac. (personne ne réagit, Fred rit) C'était une blague.
Lorne : Eh bien, tu nous as fait peur à tous, Freddles.
Angel : Oui, tu dois te reposer. Le labo fait des analyses de sang.
Fred (fronce les sourcils) : Je suis une momie, n'est-ce pas ?
Spike : Je me suis battu avec beaucoup de momies, et aucune d'entre elles n'étaient aussi jolies que toi. Presque aucune.
Fred : Vous êtes tous trop rassurant. Qu'est-ce qui se passe vraiment ?
Gunn : Tu es malade, et tu aggraves ton cas en t'inquiétant.
Knox : On a ce sarcophage sous le champ. S'il t'a donné quelque chose, on l'isolera dans quelques heures.
Fred : Alors, tu ne sais pas ce que c'est ?
Angel : Pour l'instant.
Fred : Ok.
Angel : On va y travailler. Ca ne devrait pas être long.
Fred : Un bel homme m'a sauvé.
Angel (rigole) : C'est comme ça que ça marche. On va se démener. (sort, tout le monde sauf Wes le suit)
Fred (à Wes) : Hmph. "Se démener." Il se fait vieux. (Wes s'assoie sur le lit à côté d'elle, prend sa main) Je sais que tu dois aller faire l'homme aux livres.
Wes : Oui. Dis un mot - je serais là en un clin d'oeil.
Fred : En supposant que j'en ai encore un.
Wes : Chut. (embrasse Fred sur le front)
Angel et Spike, qui attendent Wes à la porte, voient Wes embrasser Fred.
Angel : Wes et Fred ?
Spike : Tu savais pas ?
Angel : Je savais pas.
INT. HALL DE WOLFRAM & HART - JOUR
Wes marche résolument dans le couloir. Angel et Lorne l'attendent. Ils marchent dans le couloir, accompagnés de Gunn, Spike et Knox.
Angel : Comment elle va ?
Wes : Elle est plus intelligente que nous tous réunis. Elle sait que ça va mal.
Gunn : Mal comment ? Qu'est-ce qu'on sait ?
Ils commencent tous à descendre les escaliers dans le hall.
Knox : Quoi qu'elle ait attrapé, ça ne correspond à aucuns des pathogènes dans nos archives. C'est mystique, et ce n'est pas à nous.
Angel : Et pour le sarcophage ?
Wes : Mon équipe cherche des références aux symboles, mais c'est aussi un nouveau territoire pour nous.
Gunn : Angel, qu'est-ce qui lui arrive exactement ? Tu as parlé au docteur -
Wes : Ils ont quelque chose ?
Angel arrête de marcher et se tourne pour faire face aux autres qui sont rassemblés autour de lui en cercle.
Angel : Oui, je, euh - Un agent parasite se promène. Je veux dire, aussi loin qu'ils peuvent se prononcer...
Wes : Va au but.
Angel : Ses organes sont en train de cuire. Dans une question de jours, elle se liquéfiera.
Spike (un air horrifié se montre sur son visage, puis se change en détermination) : Non. Pas cette fille. Pas aujourd'hui.
Angel : Ecoute, Wes, tu dois me dire ce qui était dans cette boîte. J'ai besoin d'un nom, d'une histoire, n'importe quoi.
Knox : On n'arrive pas à l'ouvrir. Pas même les lasers.
Wes : D'où est-ce que ça vient ?
Knox : C'est juste venu. Pas d'adresse d'expéditeur. Je n'ai pas reconnu le type qui l'a ramené au - ça me vient maintenant, au milieu de la nuit.
Angel : C'était délibéré.
Lorne : Les partenaires seniors ?
Gunn : Ca ne colle pas, mais je vais voir dans la Chambre Blanche. Parler au conduit.
Angel : Maintenant, écoute, si les partenaires seniors n'ont pas fait ça, tu dois leur dire de nous aider.
Gunn : Je ferais de mon possible.
Spike : Et pour Doyle - euh, Lindsey ? Ce mec aime jouer à ces jeux.
Angel : J'avais l'intention d'aller voir dans les rues, et on a son adresse. Pour ce qu'on en sait, il est sûrement là-bas en train de rire. Et s'il y a du travail musclé à faire...
Spike : Faisons le à deux aussi rapidement. Et bébé ça fait trois - au cas où quelqu'un voudrait chanter
Angel : Bien. Les gars...
Wes : Tu n'as pas à le dire.
Angel : Je le dis quand même. Winifred Burkle. Allez.
Tout le monde part dans des directions opposées.
INT. CHAMBRE MEDICALE A WOLFRAM & HART - JOUR
Fred est couchée dans le lit d'hôpital. Une perfusion est attachée à son bras. Elle se tortille mal à l'aise, et le teint de sa peau se change en un ton grisonnant.
INT. BUREAU DE WES - JOUR
Wes est assis à son bureau regardant un livre vide. Le livre se remplit de texte, et Wes se penche pour commencer à lire. Un avocat s'arrête au bureau et toque à la porte.
Employé : Je suis désolé de vous interrompre. J'ai juste besoin de savoir si l'histoire du Clan Holbine était ici. Il était supposé être faxé dans mon bureau.
Wes : Ca peut attendre.
Employé : Ces types sont vraiment importants. J'ai juste besoin - je veux dire, toute l'agence ne peut pas travailler sur le cas de Mlle. Burkle.
Wes (se tend dans son bureau) : Bien sûr.
Wes sort un pistolet de son bureau et tire dans le genou de l'homme, l'envoyant par terre criant avec agonie. Une secrétaire cours dans le bureau de Wes pour voir d'où vient cette agitation.
Wes (retournant calmement à sa lecture) : Jennifer, s'il vous plait envoyez moi tous ceux qui ne travaillent pas sur le cas de Mlle. Burkle.
INT. CHAMBRE BLANCHE
Gunn apparaît dans la Chambre Blanche. L'endroit est désert.
Gunn (appelant) : Eh ho ! Viens ici minou, minou. Ecoutez, je sais qu'il y a quelqu'un ici, et c'est pas juste moi. Je ne vais nulle part jusqu'à ce que vous - (quelqu'un le frappe au visage, l'envoyant par terre, Gunn lève les yeux vers lui) Eh bien, qu'est-ce que tu crois ? C'est juste moi.
Le conduit a pris la forme de Gunn et se tient devant lui, fronçant les sourcils.
Conduit Gunn : Tu ne veux pas être ici.
Gunn : Je ne veux jamais être ici. Qu'est-ce qui est arrivé au chat ?
Conduit Gunn : La forme physique du conduit est déterminée par le voyeur.
Gunn (se levant) : Alors, je me regarde parce que, quoi ? On va jouer à un jeu de miroir ? On va se mimer ?
Ils s'encerclent.
Conduit Gunn : Tu échoues.
Gunn : C'est pas moi le problème ici.
Conduit Gunn : Je crois que tu penses ça.
Gunn : Tu ne peux pas laisser ça arriver à Fred.
Conduit Gunn : C'est la partie où j'ai besoin d'être clair. (frappe durement Gunn dans le torse, l'envoyant voler dans la pièce) Je ne suis pas ton ami. Je ne suis pas ton recalé. Je suis ton conduit vers les partenaires seniors, et ils sont fatigués de ton insolence. Oh, ouais. Ils ne sont pas là quand tu le veux.
Gunn : Je ne suis pas venu pour une faveur. (se remet sur pieds) On peut faire un pacte.
Conduit Gunn : Les pactes sont pour le diable.
Gunn : Tu veux quelque chose d'autre - une vie pour elle - tu l'auras. Tu peux avoir la mienne.
Conduit Gunn (rit) : Je l'ai déjà.
Le conduit saisit Gunn par le col et le frappe au visage répétitivement.
INT. APPARTEMENT DE LINDSEY - NUIT
A travers les portes des chambres, on peut entendre des gens parler dans les autres pièces.
Spike (hors écran) : Pas de signe de Lindsey.
Angel (hors écran) : Cherche des plans.
Angel ouvre les portes de la chambre et entre.
Angel : Bon, je serais damné encore et encore.
On voit Eve assise dans le lit, portant une chemise d'homme. Elle agrippe les draps vers elle pour se couvrir et recule.
Eve : Ne me touche pas.
Angel (entre suivi par Spike et Lorne) : Tu te caches des partenaires seniors, Eve ? Combien de jours il te reste avant qu'ils te chopent ?
Eve : Qu'est-ce que tu veux ?
Angel : Fred est mourante. Un parasite mystique. Ca te dit quelque chose ?
Eve : Non, je ne sais pas de quoi tu parles.
Spike (va vers elle, se tient à côté d'Angel) : Et pour ton petit copain, amour ? Il y a des projets en préparation ? Envoyer des cercueils ?
Eve : Eloignez vous de moi.
Angel : Ecoute, Eve, ça arrive rapidement ou vraiment, vraiment doucement.
Spike : Un sarcophage. Plus vieux que tout ce qu'on connait.
Eve : Lindsey et moi n'avons rien à voir avec ça. Je ne mens pas. C'est - c'est vrai. (pause) Vous avez...des nouvelles de lui ? A propos de lui ?
Spike (lève les yeux au ciel) : Oh, c'est vraiment poétique.
Angel : Tu ne dis pas ce que nous voulons entendre.
Eve : Pourquoi est-ce qu'on ferait quelque chose à Fred ? (commence à se lever) Pourquoi est-ce qu'on se soucierait d'elle - ?
Lorne (frappe Eve au visage, la faisant tomber par terre) : Ooh. Oh, je suis désolé. C'était nerveux. Je suis Jake LaMotta là-haut. C'est pathétique. Oh. (se penche vers Eve) Voilà la chose, Eve : Tu vas chanter pour moi, et je vais te lire tout de suite. Et voilà une chose de plus : Winifred Burkle m'a une fois dit après une quantité inavouable de nourriture chinoise, et au lieu d'absolument rien, "Je pense que beaucoup de personnes choisirait d'être verts. Ta nuance, s'ils avaient le choix." Si j'entend une note - un quart de note - qui me dit que tu es impliquée, ces deux là n'auront pas le temps de te tuer. (se lève) Oh, et quelque chose de Diana Warren résultera aussi de ta mort - bon, à part "Rhythm of the Night."
Eve : Je veux vous aider. Je vous le jure. Je n'ai rien contre Fred.
Angel : Dis le...avec une chanson dans le coeur.
Eve (les regarde, soupire, chante) : Jolie comme une image. Elle est comme une bague en or.
Lorne : Elle est clean.
Angel : Tu t'ais déjà trompé auparavant.
Lorne : Ouais, et peut-être aussi maintenant, mais elle lit proprement. Son avenir n'est pas si brillant, mais...
Eve (lève les yeux, concernée) : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Lorne : Eh bien, rien n'est gravé dans la pierre - récemment - mais, euh, si je faisais face à ton avenir, je ferais comme Carmen Miranda...et je mourrais. (sourit, va vers la porte et sort)
Eve : Attendez. S'il vous plait. Vous allez dire aux partenaires seniors où je suis ?
Spike : Un sacré bout de marchandage.
Eve : Non, ils ne peuvent pas vous aider. Je le pense. Si vous parlez d'un sarcophage qui ne correspond à rien dans nos archives...il n'y a rien qui ne soit pas dans nos archives sauf ce qui est venu avant. Les vieux trucs.
Angel : Les démons originels. Avant le genre humain. Ils ont tous été débusqués dans cette dimension.
Eve : Ceux qui étaient toujours en vie. Mais longtemps avant ça, ils se tuaient entre eux tout le temps, et ils ne meurent pas comme nous. Wesley pourrait ne pas le savoir, mais son livre de sources peut tout conjurer, pas seulement notre propre stock. Dites lui de chercher les textes qui sont oubliés, les plus vieux manuscrits. Vous devez trouver le Puit Plus Profond.
INT. BUREAU DE WES - JOUR
Wes met au courant le gang de ses recherches.
Wes : Il s'appelle Illyria, un grand monarque et guerrier de l'âge démoniaque assassiné par des rivaux et laissé à la dérive dans le Puit Plus Profond.
Angel : Qui est quoi ?
Wes : Une terre de sépulture, un endroit de repos pour tous les anciens restants.
Gunn : Celui là ne se repose pas.
Wes : Non. Je ne pense pas que ça soit simplement une infection. La peau de Fred est...dure comme une carapace. Je crois qu'elle s'évide pour que cette chose puisse l'utiliser pour se préparer, pour revenir dans ce monde. C'est de la spéculation. D'une façon ou d'une autre, elle meurt.
Angel : Est-ce qu'on a une chance de trouver ce Puit le plus Profond ?
Wes : Je l'ai déjà trouvé. Il est en Angleterre, dans les Cotswolds. C'est l'emplacement, au centimètre près.
Angel : Lorne, dis à Harmony de préparer le jet. On peut y être dans 10 heures.
Knox : Vous pouvez y être en 4 heures. (tout le monde le regarde) Nous avons de très bons jets.
Wes : Il y aura un gardien, peut-être plusieurs.
Spike : Laissons les envoyer une armée.
Gunn : Comment on sait qu'aller là-bas va changer quelque chose ?
Wes : Le Puit Plus Profond est presque comme une prison pour les morts. Si quelque chose sort, c'est écrit et ça peut être ramené à la source.
Angel : C'est notre but.
Wes : On continuera à travailler ici, mais, oui, je pense que ça l'est.
Lorne : Si personne ne pense que c'est trop ridicule, je vais aller prier.
Wes : Non, c'est apprécié. Le temps n'est pas de notre côté.
Spike : Personne n'est de notre côté.
Angel : Allez. Allons sauver la journée. (Spike sort avec Angel)
INT. CHAMBRE MEDICALE - JOUR
Fred se tortille mal à l'aise dans son lit, quand elle s'arrête soudainement et ouvre les yeux d'un coup.
Fondu en noir
ACTE III
INT. CHAMBRE MEDICALE - JOUR
Wes va dans la chambre d'hôpital de Fred en portant l'un de ses livres de sources magiques, quand il arrive, le lit de Fred est vide.
INT. LABO DE SCIENCE - JOUR
Un gobelet en verre tombe par terre et se brise. On voit que Fred trébuche, se tenant aux tables de labo alors qu'elle avance plus loin dans le labo.
Wes : Fred, tu peux pas être en train de faire ça.
Fred (s'arrête à une table de labo) : S'il te plait, Wesley, je suis exactement la personne qui doit faire ça. Quelque chose a dû être manqué.
Wes : Quoi que ça soit, on l'arrêtera, je te le jure.
Fred : Je dois travailler.
Wes : Tu dois t'allonger.
Fred : Je ne - je ne suis pas la demoiselle en détresse. Je ne suis pas une affaire. Je dois travailler sur ça. J'ai vécu dans une caverne pendant 5 ans dans un monde où ils tuaient ma race comme du bétail. Je ne vais pas être arrêté par une grippe de monstre. Je suis meilleure que ça ! (doucement) Mais je me demande...à quel point je suis effrayée. (regarde au loin)
Wes : Je jure sur ma vie qu'on arrêtera ça, mais tu dois retourner au lit. C'est là que tu dois te battre.
Fred : Comme si j'avais 6 ans ? (s'effondre, mais Wes est là pour la rattraper) C'est la maison de la mort. (Wes la lève et la tient, elle regarde par dessus son épaule vers le livre de source qu'il a apporté avec lui) Ca peut appeler les livres dont tu as besoin ?
Wes : Tous les livres.
Fred : Alors ramène le. Ramène moi à la maison.
INT. APPARTEMENT DE FRED - JOUR
L'appartement de Fred est un endroit douillet, décoré de rouge avec beaucoup d'images sur les bords de son miroir. Wes, portant Fred dans ses bras, va dans son appartement vers le lit, la plaçant doucement sur le lit.
INT. JET PRIVE - JOUR
Spike et Angel sont assis de chaque côté de l'aile d'un jet privé. Angel agrippe les accoudoirs, et Spike tapote avec obsession des doigts sa ceinture.
Spike (soupire, croise les bras) : Je n'ai jamais pris l'avion avant.
Angel : J'ai été dans un hélicoptère. Ils ne...(regarde nerveusement par la fenêtre) vont pas si haut.
Spike : De retour à la terre mère. Hey, après qu'on ait sauvés Fred, on devrait aller dans l'Est, voir un spectacle.
Angel : Je n'ai jamais vu Les Mis.
Spike (se moque) : Fais moi confiance, à la moitié du premier acte, tu te remettras à boire des humains.
Angel : On ne peut pas la perdre, Spike.
Spike : On ne le fera pas.
Angel : J'ai perdu Cordy.
INT. BUREAU DE GUNN - JOUR
Gunn se balade, parlant avec excitation au téléphone.
Gunn : Vous ne m'entendez pas. Je sais que vous avez des guérisseurs qui travaillent pour vous. Je m'en fiche si les Anciens leur font peur. Je m'en fiche si les Anciens les tuent. Ramenez les ici, ou vous allez vous retrouver dans un monde de douleur. Non, je ne parle pas d'un costume d'avocat. Je parle d'os qui se brisent, et si vous croyez - (le téléphone devient silencieux, puis fait un bruit de composition de numéro)
Knox (arrive à la porte du bureau) : On la glace. On l'emmène aux cryogéniques. Si on ne peut pas arrêter cette chose, peut-être qu'on pourrait juste, tu sais, la glacer - dans ses pas jusqu'à ce qu'on arrive à quelque chose.
Gunn : Tu es sûr qu'on peut faire ça ?
Knox : Allons le tester.
INT. APPARTEMENT DE FRED - JOUR
Wes feuillette un livre en étant assis à côté du lit de Fred dans le soleil couchant. Fred remue et se réveille, regardant Wes.
Fred (doucement) : J'ai enfin réussi à t'emmener dans ma chambre, et tout ce que tu veux faire c'est lire.
Wes (ferme le livre) : Tu t'es assoupie. Je faisais trop de bruit ?
Fred : Pas assez. J'ai besoin de bruit pour me garder ici. (respire profondément) C'est aujourd'hui ? Je veux dire...
Wes : Tu as seulement dormi pendant une heure.
Fred : C'est une heure que je n'ai pas maintenant.
Wes : Angel et Spike sont en route pour trouver ton remède, et tu ne devrais pas aimer être la chose qui serait sur le chemin.
Fred : Et l'homme aux livres ?
Wes : L'homme aux livres a terminé. Je pense que je leur ai donné ce qu'ils ont besoin.
Fred (s'assoie, anxieuse) : Feigenbaum.
Wes (se lève) : Quoi ?
Fred (paniquée) : Je - je dois le trouver. C'est le maître de - je dois avoir Feigenbaum ici.
Wes : Qui est Feigenbaum ?
Fred (s'arrête, pleure) : Je ne me souviens plus.
Wes (s'assoie à côté d'elle, la tient pendant qu'elle sanglote) : Shh. Shh.
Fred (renifle, s'assoie) : Oh, n'est-ce pas terrible ? A un moment comme ça, je suis inquiète de savoir de quoi j'ai l'air.
Wes (la regarde dans les yeux) : Tu es la chose la plus belle que j'ai jamais vu.
Fred (sourit) : Tu aimes toujours les filles barbouillées ?
Wes : C'est mon sort. (embrasse son front)
Fred (se penche sur son épaule) : Lis moi.
Wes (lit le livre de sources) : L'Abrégé de l'Hôte de la Peur des Sangsues Immortelles ?
Fred : Est-ce que ça peut être un livre dans le monde ?
Wes : Premier nom.
Assis à côté de Fred au bord du lit, Wes lit le livre de sources.
Wes : Elle était une fille tellement petite que personne n'espérait voir un tel regard sur son petit visage. Ca aurait été un vieux regard d'un enfant de douze ans, et Sara Crewe n'en avait que sept. Le fait était, toutefois, qu'elle était toujours en train de rêver et de penser à des choses bizarres et ne pouvait pas elle-même se souvenir d'un moment où elle n'a pas pensé a des choses à propos des adultes et du monde auquel ils appartenaient. Elle avait l'impression d'avoir vécu une vie très, très longue.
NOTE : Wes lit A Little Princess (1909) de Frances Hodgson Burnett.
EXT. LES COTSWOLDS, ANGLETERRE - NUIT
Spike et Angel marchent dans un petit bois sous la pleine lune brumeuse.
Spike : Quand est-ce qu'une porte n'est pas une porte ? Quand elle n'est pas là.
Angel : Juste là. (regarde un gros arbre) Tu veux parier que c'est l'entrée du Puit Plus Profond ?
Spike : Soit c'est ça, soit c'est le Monde de Noël. Ca t'es jamais arrivé de t'amuser ?
Dans un flash de lumière, des hommes en armures maniant des épées jaillissent de l'arbre, grognant.
Angel : Je vais le faire.
Spike : Et ils nous ont même ramenés des armes. Une stratégie ?
Angel : Tiens moi la main.
Spike lève un sourcil, mais se tend pour prendre la main d'Angel.
Spike (hoche la tête) : St. Petersbourg.
Angel : Je pensais que tu avais oublié.
Angel et Spike se lâchent les mains, faisant tomber un fil entre eux. Alors que les hommes en armure approchent, Spike et Angel se séparent et tendent le fil. Les démons courent dans le fil, se faisant couper la tête.
Angel et Spike prennent les épées des premiers démons et les utilisent pour se battre avec le prochain groupe venant vers eux. Il y en a une douzaine maintenant, mais Angel et Spike les battent assez habilement.
INT. LABO DE SCIENCE - NUIT
Knox regarde dans un microscope pendant que Gunn est assis à côté, le regardant.
Knox (s'éloigne du microscope) : Et merde !
Gunn : Non ! Ne dis pas, "Et merde." (Knox lève les mains) Tu m'as fait rentrer dans ce trip de Walt Disney, ne dis pas -
Knox (secoue la tête) : Ils sont insensibles au froid. Les tissus sanguins se glacent, mais ils continuent de travailler comme si c'était une journée ensoleillée à L.A. Je - je suis désolé. (se lève)
Gunn : Ok, alors c'est un fiasco. Qu'est-ce que tu as d'autre ?
Knox : Je ne, hum - (enlève ses lunettes) Mon dieu, je n'arrive pas à réfléchir, je suis si nerveux. (s'assoie) Ecoute, je ne lui aurait jamais dit ça, mais je - je me préoccupe de Fred plus que - Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme elle, tu sais ?
Gunn (s'assoie en face de Knox) : Moi aussi.
Knox : Et rien ne me rendrait plus heureux que d'être le Chevalier Blanc dans cette situation et de la voir me regarder comme...je veux dire, je ne me préoccupe pas que de Fred, j'adore pratiquement ça.
Gunn (le regarde narquoisement) : Tu as dit, "Ca."
Knox : Quoi ?
Gunn : Pas "elle." Tu as dit, "Je vénère ça."
Knox : Oops.
EXT. LES COSTWOLDS, ANGLETERRE - NUIT
Spike et Angel se battent toujours avec les guerriers protégeant l'accès à la porte de l'arbre. Quand ils ont finit les deux derniers, Angel appelle dans le ciel.
Angel : C'est tout ? On n'a même pas commencé !
Un homme apparaît à la porte de l'arbre et sort vers Angel.
Drogyn : Je dirais que ça suffit.
Angel : Drogyn.
Drogyn : Angel.
Angel : Tu es le gardien du puit.
Drogyn (hoche la tête sèchement) : Je le suis depuis des décennies.
Spike : Eh bien, qui dans tout -
Drogyn (rageusement) : Ne me pose pas de question. (en face de Spike) Si jamais tu me poses une question, je te tuerais sur le coup. Ne pense pas une minute que je ne peux pas.
Angel : Il le peut. Il le fera.
Spike : Eh ?
Drogyn : Tu es ici pour Illyria.
Angel : Oui.
Drogyn : Entre.
Spike : Mais comment - ?
Drogyn (rageusement) : Je viens de te le dire, il n'y a même pas une minute, ne demande pas. (va vers l'arbre)
Angel : Sérieusement. Il n'aime pas les questions.
Spike : Pourquoi pas, bon sang ?
Angel : Il ne peut pas mentir.
INT. LABO DE SCIENCE - NUIT
Gunn saisit Knox par le col et le claque contre le bureau de labo, brisant du verre.
Gunn (hurlant) : C'est toi qui a fait ça. C'est toi qui a fait tout ça !
Knox (sourit) : Techniquement, c'est pas mon affaire. J'ai juste joué mon rôle.
Gunn : Pourquoi ? Tu ne pouvais pas supporter l'idée que Wes l'a gagnée, alors tu l'as tue ?
Knox (repousse Gunn et s'éloigne) : Non, j'ai pensé tout ce que j'ai dit sur elle. J'ai choisit Fred parce que je l'aime, parce qu'elle le mérite. Tu crois que je me ferais enlever mon dieu par un con ?
Gunn : Pourquoi es-t -
Knox : Tout ça a été mis en place il y a des millions d'années, Charles, et il n'y a pas de moyen de l'arrêter.
Gunn (baisse les yeux) : Angel et Spike.
Knox : Oh, ils sont sur la bonne piste, mais ça n'a pas d'importance. Angel ne la sauvera pas.
Gunn : Tu ne connais pas Angel.
Knox : Je ne suis pas clair. Je ne veux pas dire qu'Angel échouera en la sauvant, je veux dire qu'il va la laisser mourir.
Fondu en noir
ACTE IV
INT. APPARTEMENT DE FRED - NUIT
Wes est couché dans le lit à côté de Fred avec son bras enroulé autour d'elle.
Fred : Tu voudrais encore me lire un peu ?
Wes : Bien sûr. (commence à se lever, mais Fred le distrait)
Fred (regarde une lumière au dessus de sa tête) : La lumière...me fait mal aux yeux, mais je ne veux pas l'éteindre. Mais elle me fait mal aux yeux. Tout est si clair et creux. Les hommes des cavernes gagnent. Bien sûr que les hommes des cavernes gagnent.
INT. PUIT PLUS PROFOND - NUIT
Drogyn mène la marche dans le Puit Plus Profond en tenant une torche. Angel et Spike suivent la lumière du feu.
Drogyn : Je n'aurais jamais pensé que tu finirais ici, Angel.
Angel : Je pourrais dire la même chose.
Spike : Alors, vous vous connaissez vous deux. (Drogyn le fixe) C'était un bilan. Je sais déjà que c'est vrai.
Drogyn : Je vais te dire tout ce que je sais. Les anciens étaient des démons purs. Ils faisaient la guerre comme tu respires - éternellement. Les plus grands étaient enterrés, mais la mort n'était pas toujours leur fin. Illyria était craint et adoré comme beaucoup l'étaient. Il fut allongé pour mourir dans les grandes profondeurs du puit...jusqu'à ce qu'il disparaisse il y a un mois.
Spike : Quelqu'un l'a emmené sous votre nez il y a un mois, et vous ne vous inquiétez pas jusqu'à maintenant ? Ca fait vraiment de vous un geôlier de merde, non. (Drogyn le fixe de nouveau) Aussi un bilan.
Drogyn (arrête de marcher) (à Angel) : Ton ami aime parler.
Angel : Tellement, il a même raison parfois. L'homme dont je me souviens ne pouvait pas se faire voler si facilement.
Drogyn : La tombe n'a pas été volée. Elle a disparue. Je crois que c'était prédestiné à faire partie du plan de fuite d'Illyria. Et pour le fait que je ne l'ai pas remarqué, (éteint sa torche dans un bac d'eau à l'entrée d'une autre pièce) eh bien, je dirais que je n'ai pas peu de gardes.
Spike et Angel ont suivis Drogyn dans l'autre pièce. Ils se tiennent sur un pont. Quand ils regardent ce que le pont enjambe, ils voient un trou sans fin aligné de centaines de cercueils comme le sarcophage livré à Wolfram & Hart.
Spike : Par l'enfer.
Angel : Ca va jusqu'où ?
Drogyn : Jusqu'au bout. Jusqu'au bout de la Terre.
Angel : Alors, le cercueil à disparu, téléporté, mais il nous a été apporté.
Drogyn : Illyria était une grande puissance - si grande que, après des millions d'années de mort, quelque part sur cette Terre il a toujours des acolytes.
INT. LABO DE SCIENCE - NUIT
Knox, souriant et excité, recule, marchant dans la pièce, gardant une certaine distance avec Gunn. Gunn fixe Knox.
Knox : Nous ne sommes plus que quelques uns. Je suis venu à L.A parce que je savais que c'est là que son royaume avait été. Il était supposé se téléporter à la base de son pouvoir, mais les continents dérivaient - ce qu'ils ont fait. Les autres m'ont aidé à le ramener ici, mais ensuite il fut coincé à - qui le croirait - la douane. (sort un papier de sa poche, le déplie, le tend à Gunn) Mais tu as pris soin de ça. Tu as signé l'ordonnance pour le ramener au labo pour que tu puisses de nouveau avoir une autre relance de cerveau. (Gunn trébuche, regardant au loin, dégoûté) C'est comme je l'ai dit, je suis juste une petite partie d'une grande machine.
Gunn : Angel va la sauver.
Knox : Ce avec quoi il se bat est plus vieux que le concept du temps. Je ne pourrais pas l'arrêter. Il n'y a plus rien à faire maintenant, à part attendre. (Gunn met la main sur une boite en métal) Attendre pour essayer de découvrir exactement ce que tu veux dire à ta -
Gunn balance la boite en métal à la tête de Knox, l'assommant froidement. Alors que Knox est couché par terre, inconscient, Gunn se tient au dessus de lui avec la boîte prêt à la balancer. Gunn s'arrête, réfléchit, regarde autour de lui, puis complète son mouvement.
INT. APPARTEMENT DE FRED - NUIT
Wes déballe frénétiquement une seringue hypodermique préemballée. Il s'assoie à côté de Fred, se tortillant et convulsant, et essaye de l'injecter, mais l'aiguille ne peut pas pénétrer sa peau.
Fred (dans un délire fiévreux) : Oh, mon dieu ! J'ai péché. J'ai péché, et je suis punie. Je ne sais pas ce qui ne va pas. Je n'ai jamais eu un B auparavant. Uhh ! Désolé. Je suis désolée. Arrête ça !
Wes, la regardant se tortiller, tient sa main à sa bouche alors que son incapacité à l'aider le fait pleurer.
INT. PUIT PLUS PROFOND - NUIT
Drogyn se tourne vers Spike et Angel en alerte.
Drogyn : Elle s'est libérée - l'essence du démon.
Spike : Ouais, elle s'est libérée. Pourquoi vous croyez qu'on est là ? (Drogyn fixe Spike, qui part dans une tirade, lançant sans se décontenancer des questions à Drogyn) Et quelle est votre couleur favorite ? Quelle est votre chanson préférée ? Qui est le gardien de but de Manchester United ? Et combien de doigts je montre ? (Spike lève son index et son majeur en un geste grossier) Vous voulez me tuer ? Essayez. Mais j'ai le temps pour les excentricités.
Drogyn (regarde Angel) : Le pouvoir de ramener Illyria repose là-dedans. Il demande un champion qui a voyagé de l'endroit où il vit à l'endroit à lequel il appartient.
Angel : Vous en avez deux juste là.
Drogyn : Mais je ne savais pas qu'il était libre. (baisse les yeux, soupire) Si nous ramenons le sarcophage à nouveau dans le puit, cela retira Illyria de votre amie...et le fera entrer dans chaque personne entre ici et là-bas. Cela deviendra l'équivalent mystique de l'aéroporté. Il s'agrippera à chaque âme sur son passage pour empêcher de se faire enfermer. Des villes entières - des dizaines peut-être des centaines de milliers mourront d'agonie si vous la sauvez.
Spike et Angel se regardent, terrasés.
Angel : Non. (va au bord du pont pour regarder dans le puit)
Spike : C'est de la folie.
Drogyn : C'est un endroit de folie. Je vais préparer la formule. A vous de voir. (s'éloigne)
Spike baisse les yeux de l'autre côté du pont.
Angel : En enfer avec le monde. (suit Drogyn)
INT. APPARTEMENT DE FRED - NUIT
Toujours faible, mais semblant plus lucide maintenant, Fred est couchée dans son lit parlant à Wes qui est assis au bord du lit à côté d'elle.
Fred : Pourquoi on est allés là-bas ? Pourquoi on croyait qu'on pourrait le battre ? C'est mauvais, Wesley. C'est plus grand que tout.
Wes (se penche vers elle) : Je ne crois pas ça.
Fred (recule, paniquée) : Uggh ! (montre Wes) Je suis avec lui ! (pleure) Il ne me quittera plus maintenant. Nous sommes si proches.
Wes : Je ne te quitterai jamais.
Fred : Hmph. Oh. Hmm. (haletant) C'était mauvais, mais ça va mieux maintenant. Tu ne me quitteras pas ?
Wes (s'agenouillant devant elle) : Non.
Fred : Mes garçons. Je marche avec des héros. Pense à ça.
Wes (pleurant, essayant de se contenir) : Tu en es un.
Fred : Un super héros. Et voici mon pouvoir : ne pas les laisser me prendre. Pas moi. (haletant, pleurant)
Wes (s'assoie à côté d'elle) : C'est vrai.
Fred : C'est vrai. (enlace ses doigts autour des siens) Il est avec moi.
INT. PUIT PLUS PROFOND - NUIT
Angel se retourne pour voir que Spike regarde encore dans le puit.
Angel : Spike...
Spike : Ca continue jusque de l'autre côté. Alors, je pense qu'il y a un type quelque part autour de la Nouvelle Zélande qui se tient sur un pont comme celui là, et qui nous regarde. Sur tout le long. Il y a un trou dans le monde. On dirait qu'on devrait l'avoir su.
INT. APPARTEMENT DE FRED - NUIT
Wes est assis sur le lit, tenant Fred dans ses bras. Elle est assise à côté de lui avec les bras autour de son cou.
Fred : Tu vas m'embrasser ?
Wes embrasse Fred tendrement et passionnément.
Fred (recule, baisse les yeux) : Est-ce que tu m'aurais aimé ?
Wes : Je t'ai aimé depuis que je t'ai connu. Non, ce n'est pas - je crois même peut-être avant.
Fred (penche son front contre le sien) : Je suis vraiment désolée.
Wes : Non, non, non.
Fred (s'étouffe en toussant, pleurant) : J'ai besoin que tu parles à mes parents. Ils doivent savoir que je n'ai pas eu peur, que c'était rapide. Que je n'ai pas eu peur. (commence à convulser) Oh, mon dieu.
Wes (l'attrape, la regarde dans les yeux) : Tu dois te battre. Tu n'as pas besoin de parler, concentre toi juste sur le combat. Tiens bon.
Fred (se tenant aux épaules de Wes, le regarde dans les yeux, tremblant) : Je n'ai pas peur. Je n'ai pas peur. Je n'ai pas peur. (sa prise s'adoucit, elle peut se tenir toute seule) Je t'en prie, Wesley, pourquoi je ne peux pas rester ? (elle se calme pendant que Wes la tient dans ses bras)
Wes (regarde son corps avachi dans ses bras) : S'il te plait...(la serre) S'il te plait...
Alors que Wes serre le corps faible de Wes contre lui, les yeux de Fred se changent un cristal bleu. Fred commence à convulser et repousse Wes si fortement qu'elle l'envoie voler dans la pièce et la fait tomber par terre. Sur le sol, le corps de Fred convulse alors que Wes la regarde avec horreur. Finalement, Fred se lève, mais ses cheveux, ses yeux, et les bords de son visage sont d'un bleu royal. Fred, ayant l'air assez possédée, baisse les yeux vers son bras et sa main pour l'examiner, tendant ses doigts.
Illyria/Fred : Ca fera l'affaire.
Fondu en noir