Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Prologue :
INT. SALLE DE CONFERENCE - JOUR
Angel est assis au bout de la table de conférence, tapotant impatiemment ses doigts sur la table alors qu'il fixe la pièce pleine de chaises désertes. Il bouge la tête, remue et entasse des papiers, puis se penche en avant et fixe l'interphone.
Angel (presse impatiemment un bouton sur l'interphone) : Harmony !
Harmony (hors écran) (dans l'interphone) : Je sais ! J'ai appelé tout le monde. Ils sont...
Angel (irrité) : Pas là. J'ai vu. S'ils étaient là, je ne serais pas seul. Pourquoi suis-je seul ?
Harmoy (va dans la salle de conférence) : Oh, ce que tu peux être ronchon.
Angel (presse un bouton sur l'interphone, l'éteignant, puis lève les yeux vers Harmony) : La réunion ?
Harmony (hausse les épaules) : Tout le monde est autrement occupado, boss. Wes fait du baby-sitting à mademoiselle "je gouvernais le monde, incline toi devant moi, sale larbin." (met ses mains sur les hanches et secoue la tête) Pourquoi on la tue pas, de nouveau ?
Angel : Gunn.
Harmony (soupire pensivement) : Peut-être...(se penche sur le dossier d'une chaise de conférence) ...si on en avait un vraiment gros.
Angel (impatiemment) : Où est Gunn ?
Harmony (se lève) : Oh. Toujours à l'hôpital. Tu sais, de quand Wesley...(imite un coup de couteau) et Lorne est injoignable depuis...
Angel : Fred.
Harmony (hoche tristement la tête) : Oki-docki, alors. (hausse les épaules avec une fausse joie et sort)
Spike (entre en portant un attaché-case) : Où est le reste de l'équipe ?
Angel : Ils ne viennent apparemment pas.
Spike : Mais c'est une réunion importante.
Angel : Au moins quelqu'un -
Spike : Ma première conférence officielle en tant que membre vraiment vaguement affilié de...qu'est-ce qu'on est ? (met son attaché-case sur la table de conférence) Dis moi qu'on est pas la bande à Scooby. (ouvre l'attaché-case)
Angel : On a pas de...
Spike : De nom ? Bon, ça vaut sûrement mieux. Tu aurais voulu être les "Anges Vengeurs" ou autre chose.
Angel (fronce les sourcils, se moquant) : "Les Anges Vengeurs", c'est...(s'arrête en réfléchissant au son que ça fait)
Spike (s'assoie) : Alors qu'est-ce qu'on a au programme ? (fouille dans son attaché-case)
Angel (se penche sur ses papiers) : Euh, j'ai des missions pour des personnes - (lève les yeux alors qu'il entend un "pouc" venir de chez Spike)
Spike : Quoi ? (Angel le fixe) J'écoute. (lève une cannette de bière) Avec de la bière. (boit)
Angel (fixe Spike) : Oublie ça. Tu sais quoi ? Ce n'est pas une réunion. C'est toi qui commence à t'ennuyer. (se lève, soupire lourdement, regarde par la fenêtre)
Spike (prend une feuille du tas où Angel était assis) : Hey, des points de balles. Classe. (s'arrête pour lire, puis lève la feuille vers Angel avec dédain) Pourquoi je fais toujours de la reconnaissance ? Je devrais avoir une mission décente comme "sauve la fille" ou "vole l'émeraude à la fille."
Angel (regarde ses pieds) : Un bel homme, m'a sauvé des monstres. (se moque)
Spike : Exactement ! Ou - c'est quoi ça ?
Angel : C'est la première chose que Fred m'a dit. A Pylea. (se balade derrière la chaise) Elle était enfermée, se cachant, effrayée. Presque folle. Folle. Mais brave. Je n'aurais jamais dû la faire venir ici. Les mauvaises choses arrivent toujours ici.
Spike : Je suis désolé de devoir te dire ça, mon pote, mais les mauvaises choses arrivent toujours partout. D'un autre côté, elle voulait être ici. C'était son choix.
Angel : C'est vrai ?
Spike : Merde. (se lève) Tu te prépares à faire quelque chose de stupide, hein ?
Angel : Je l'ai fait. Je suis venu ici. J'ai passé chaque jour à faire du monde un endroit meilleur.
Spike : Bienvenue sur la planète. On se dessine tous des visages heureux chaque jour, quand tout ce qu'on veut c'est tabasser la petite du voisin, voler son Ben Franklins, et pendant qu'on y est, ne pas passer au tiers monde qui est mort de faim. (va vers la fenêtre, regarde dehors)
Angel : Je ne dis pas que je peux tout réparer. J'ai juste - je...je dois faire mieux. Les partenaires seniors ont un plan.
Spike (se moque) : Ouais, la prophétie. Cette adorable apocalypse en qui tu crois encore.
Angel : Ouais, quelle apocalypse - celle de l'année dernière ou de l'année d'avant ? Non, les partenaires seniors se préparent à quelque chose maintenant, et je ne vais pas attendre qu'ils répandent ça sur nous. C'est fini les opérations au noir.
Spike : Ok, alors. Ca pourrait être plus facile si on connaissait quelqu'un qui aurait une ligne directe avec les grands gars.
Angel regarde Spike alors qu'une idée lui vient.
INT. APPARTEMENT D'EVE - NUIT
Se tenant l'un à côté de l'autre, Angel et Spike fixent Eve, les bras croisés.
Eve : Pas question. Même si ma liaison avec les partenaires seniors n'était pas complètement coupée, j'en ai assez de vous aider.
Angel : Ce n'est pas une négociation, Eve.
Eve (se moquant) : Ooh, je suis intimidée. Qu'est-ce que vous pourriez me faire ? Je suis enfermée dans cette maison depuis des semaines comme une -
Spike : Un rat ? Un serpent ? Un méchant petit rat serpent ?
Angel : Tu n'es pas enfermée, Eve. Tu te caches. Tu sais qu'à la seconde où tu passeras cette porte, la seconde où tu n'auras pas ces symboles qui te rendent invisible aux yeux des partenaires seniors, ils se dirigeront sur toi. (se rapproche d'Eve) Alors ne te donne pas la peine de jouer la pitié. La seule chose qui t'intéresse c'est sauver ta peau.
Eve : La seule chose qui m'intéresse est partie. Vous l'avez donné aux partenaires seniors, les avez laissé l'aspirer dans -
Angel : Je pourrais te faire la même chose. Leur dire comment voir à travers ton système de sécurité.
Eve : Tu ne le ferais pas -
Angel : Pas si tu me dis ce que je veux savoir.
La maison commence à trembler alors qu'on entend un grognement sourd à l'extérieur de la porte.
Eve : Oh, espèce de salaud ! Tu leur a dis ! Tu -
Angel : C'était pas moi.
Eve : Oh, mon dieu. Ils arrivent. (un crash, du verre qui se brise) S'il te plait, ne les laisse pas me prendre. Angel, s'il te plait, je te dirais tout. Je te dirais tout ce que tu veux savoir.
Angel regarde Eve, puis regarde la porte d'entrée alors que la poignée tremble. Un homme portant un joli costume gris tiré à quatre épingles avec une cravate blanche en soie et une chemise blanche jaillit par la porte. Il regarde dans l'appartement, mais Eve et les vampires sont partis. Il y a une fenêtre ouverte qui grince au fond de l'appartement. L'homme la fixe, fronçant les sourcils.
Fondu en noir
Générique
ACTE I
INT. CARITAS - NUIT
Dans un bar rempli de démons, un barman démon chante médiocrement. Zoom dans un coin, on voit que Lorne est assis seul dans le bar en écoutant la chanson du barman.
Barman (chantant faux) : Lady, ton amour est le seul amour dont j'ai besoin et je veux que tu sois à mes côtés. (sa voix se casse) Tu es ma lady - (parlant) Elle va dire non, n'est-ce pas ? J'aurais dû acheter une plus grosse bague.
Lorne (blasé) : Un mariage en juin. Il va pleuvoir, alors achète une tente.
Barman : Elle va dire oui ?
Lorne (monotone) : L'amour n'est-t-il pas grand ?
Barman (excité) : Je dois m'accrocher ?
Lorne : Ouais. (lève son verre de cocktail pour que le barman le remplisse) Plus de mer, moins de brise, hein ?
Barman (versant) : Pour l'instant, ton argent n'est pas bon ici.
Lorne : D'accord.
Barman : Je me demandais, sur la possibilité d'un Carlos Junior ? Qu'est-ce que tu en penses ? (sourit grandement)
Lorne : Qu'est-ce que j'en pense ? Je pense que je suis crevé. Je pense que j'en ai vraiment marre de porter des cloches à mes orteils et faire comme si tout allait s'arranger. Je trouve que c'est pathétique que j'ai trop peur et que je sois trop triste pour dire aux gens la vérité alors je leur dis juste ce qu'ils veulent entendre à la place. En plus, je pense que le terme "Happy Hour" devrait être banni de la langue anglaise. Il n'y a rien d'heureux pendant cette heure là ou une autre.
Barman (hausse les épaules) : Oh.
Lorne : Ce que je sais c'est que j'ai commencé à boire quand j'ai découvert qu'une fille que j'aimais allait mourir. Chaque fois que j'arrive à la fin du verre, j'espère que cette dernière goutte va me faire aller mieux. (boit)
Barman (lève les sourcils, et hoche la tête en s'occupant à ranger le bar) : Ok.
Lorne : Un simple plan qui a complètement échoué, c'est pour ça que je vais soulever mon popotin de ce tabouret, attacher les cloches, et avec un sourire et une boutade, retourner dans le ventre d'une bête vraiment moche et prétendre que je peux aider. Hmm. Parce que c'est ça que fait le type vert. (paye le barman et sort)
INT. HALL - NUIT
Angel sort l'ascenseur dans le hall suivi par Spike et Eve.
Angel : Harmony !
Harmony : Ouaip ?
Angel : Appelle la sécurité, met les en alerte rouge. Que personne ne rentre dans cet immeuble sans mon autorisation. Je veux un garde à toutes les entrées, ascenseurs et escaliers. Qu'ils couvrent tout l'immeuble.
Harmony (hausse les épaules) : Ok, mais tu sais que ça ne marche jamais -
Angel (irrité) : Harmony !
Harmony : D'accord. (va à son bureau)
Angel : D'accord, restez avec Eve. Si quelqu'un passe à travers la sécurité, tuez le.
Spike : Où tu vas ?
Spike et Eve vont dans le bureau d'Angel.
Angel : Voir mon avocat.
INT. CHAMBRE D'HOPITAL - NUIT
Gunn est assis en robe d'hôpital dans un lit d'hôpital quand Angel entre dans la pièce.
Angel : On a un problème. Les partenaires seniors ont trouvés Eve. Ils ont envoyés quelqu'un pour l'emmener. Je dois savoir si j'ai de la juridiction pour la protéger. Quel est le protocole ici ?
Gunn (ferme un magazine, secoue la tête) : Je sais pas.
Angel : D'accord. Bon, quand tu auras fini de lire des choses importantes comme, hum...(prend le magazine, lit les gros titres) "Les projets de bébé de Trista et Ryan" peut-être qu'on pourrait y réfléchir.
Gunn (regarde au loin) : Je ne suis pas sûr de -
Angel : Gunn, tu as payé cher pour ce que tu as dans le cerveau, alors utilise le.
Gunn (regarde Angel, soupire, baisse les yeux) : Il y a une clause dans ton contrat. Elle dit qu'en tant que C.E.O d'une branche de Wolfram & Hart, tu peux invoquer un ordre de salut. A la base, ça dit que tu prend la garde d'un employé entêté. Ce n'est normalement pas utilisé pour la protection, mais ça devrait marcher.
Angel : Génial. Comment je -
Gunn : J'appellerais.
Angel : Bien. (commence à sortir, puis s'arrête à la porte) Ecoute, Gunn...je sais que tu ne te sens pas bien à propos de ce qui est arrivé à Fred. Et tu devrais. Pour le restant de ta vie, ça devrait te réveiller au beau milieu de la nuit. Et ça le fera...parce que tu es un homme bon. Tu as signé un bout de papier, c'est tout.
Gunn : Mais je savais. Pas à propos de Fred, mais...quand j'ai signé, je savais qu'il y aurait des conséquences.
Angel : Tu sais, le truc avec l'expiation c'est que tu n'es jamais à cours de chances...mais tu dois les saisir. Tu ne peux pas te cacher dans une chambre d'hôpital et prétendre que tout va s'en aller...parce que ça n'arrivera jamais.
Gunn le fixe pensivement.
INT. APPARTEMENT DE FRED - NUIT
Wes regarde devant lui quand il entend la voix de Fred derrière lui.
Fred : On a de la visite.
Wes (se tourne légèrement) : Je pensais que j'étais en isolement.
Fred (embrasse son cou) : A qui la faute ? (s'agenouille devant lui) Raconte moi une blague.
Wes (doucement) : Deux hommes entrent dans un bar. Le premier commande un scotch et un soda. Le second se souvient de quelque chose qu'il a oublié, et se met à redoubler de douleur. Il tombe sur le sol en convulsant...et puis tombe à travers le sol puis la Terre. Il regarde le premier homme, mais ne l'appelle pas. (baisse les yeux vers Fred) Ils ne sont pas si près.
Fred : Ouais. Tu sais toujours où tu es.
Wes : C'est une de mes qualités particulières.
Fred (s'accroche à ses genoux, le regarde dans les yeux) : C'est seulement la première couche. Tu veux voir jusqu'où je vais ?
INT. APPARTEMENT DE FRED - NUIT
Wes halète alors qu'il sort de son rêve. Il est assis seul dans une chaise dans le noir. Illyria parle quelque part derrière lui.
Illyria : Ca fait longtemps que tu es assis.
Wes : Ouais. Je me suis assoupis.
Illyria : Tu as bu beaucoup de poison, (Wes met sa main à sa tête, se frottant les yeux, peiné) Tu m'as traitée de tous les noms pour blesser des sentiments que je n'ai plus, et puis ensuite tu étais assis là pendant des heures à faire du bruit avec ton nez.
Wes : Je rêvais, idiote.
Illyria : Tu as dit son nom, Fred.
Wes : C'était un cauchemar. (boit dans un verre) Je suppose que tu n'as pas de cauchemars...ni que tu dors, ou toutes ces conneries humaines.
Illyria : De mon temps, les cauchemars marchaient parmi nous, ils marchaient et dansaient, embrochant des victimes devant tout le monde, posant leurs peurs et leurs pires désirs pour que tout le monde les voit. Ca...nous faisait rire.
Wes : Je pari que tu étais gaie comme un pinson.
Illyria : Et maintenant les cauchemars sont enfermés dans les têtes des humains...des échos pitoyables d'eux-mêmes. Je me demande qui ils ont mis en colère pour mériter un tel sort.
Wes (impassible) : Ce monde doit être une déception terrible pour toi.
Illyria : Affreux.
Wes : Il ne m'impressionne pas trop non plus. (boit un autre coup de whisky)
Illyria : Pourquoi tu ne pars pas ?
INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT
Eve et Spike attendent dans le bureau d'Angel.
Eve : Brillant. Vraiment. Ils ne me chercheront jamais ici. (Spike lève les yeux au ciel) Je vais mourir.
Spike : Tu ne me donnes pas envie de t'aider. (secoue la tête)
Angel (entre dans le bureau) : On ne veut pas l'aider. Mais...on le fera. Tu es sous ma protection.
Eve : Dieu merci. (recule alors qu'Angel s'approche)
Angel : Mais, tu sais, ça peut s'effacer en un coup de fil. Ne m'oblige pas à le faire, Eve.
Eve (s'assoie sur une chaise entre Angel et Spike alors qu'ils la fixent) : Comment pourrais-je ?
Angel : Commençons avec quelque chose de facile, hein ? Toi.
Eve : Moi ?
Angel : Qu'est-ce que tu es ? Qu'est-ce que tu fais pour les partenaires seniors ?
Eve : Je suis une liaison. Je liaise. (Angel et Spike croisent les bras avec désapprobation) Ecoutez, qu'est-ce que vous voulez que je dise ? Je suis un leprechaun. Je viens de Brigadoon.
Spike (lève les yeux au ciel) : Si j'avais été payé toutes les fois où j'ai entendu ça.
Eve (se lève) : Il y a des avocats au dessus des avocats à Wolfram & Hart, Angel, des choses que tu comprendras jamais. Qu'est-ce que je suis ? Je suis une enfant des partenaires seniors, créée pour faire leurs enchères.
Angel : Tu es une immortelle. Pourquoi es-tu ici ?
Eve : Pour observer. Leur dire ce que je vois. Vous faire passer les messages, s'il y en a.
Spike : Alors tu es, euh, un cadre moyen ?
Angel : Que sont les partenaires seniors, hein ? Qu'est-ce qu'ils -
Eve (secoue la tête) : Aucune idée.
Angel : Eve.
Eve : Vous pensez honnêtement que les partenaires seniors me laisseraient avoir accès à ces informations ? Angel, pour quelqu'un de si vieux, tu es si jeune. Je sais seulement ce qu'ils veulent que je sache et seulement quand ils veulent que je le sache.
Angel : Tu ne sais rien ?
Eve : Peut-être. (hausse les épaules) Peut-être que j'en sais beaucoup...mais je n'en ai pas l'accès. (Angel et Spike se baladent, embêtés) C'est enfermé dans ma tête quelque part, et je n'ai pas la clé. (Angel et Spike s'assoient à des côtés opposés de la pièce, soupirant) Vous êtes prêts pour la partie amusante ? (à Angel) Il y a quelqu'un qui aurait pu te dire tout ce que tu veux savoir...et tu as laissé les partenaires seniors l'emmener.
Angel : Lindsey.
Eve : Lindsey a consacré des années de sa vie à étudier les partenaires seniors. Personne n'en sais plus que lui sur eux - ce qu'ils ont fait, ce qu'ils prévoient de faire.
Angel (se lève, fronce les sourcils) : Je pensais qu'il en avait après moi. Tu dis que ramener Spike, la sécurité incendie, c'était pour les partenaires seniors ?
Eve : Non. C'est aussi pour toi. Il ne t'aime vraiment pas...mais il peut en savoir beaucoup plus sur toi que...eh bien, que toi.
Angel : C'est pour ça qu'ils l'ont enlevés.
Spike: Ouais. Ils ne pouvaient pas risquer que vous ailliez une discussion.
Eve : Et maintenant...ce qu'il traverse.
Angel : Ils ne l'ont pas tués ?
Eve : Ils voudraient qu'il souffre horriblement. Lindsey est dans une sorte d'enfer...énormément hideux.
INT. CHAMBRE DE LINDSEY - JOUR
On voit Lindsey couché dans un lit avec des draps rouges luxueux, embrassant une femme blonde.
Lindsey : Bonjour.
Femme : Mmm. (Lindsey embrasse son front et la câline)
Enfant (saute sur le lit entre eux) : Arrêtez ça ! C'est comme ça que je reçois des soeurs. (les parents rigolent)
Lindsey : Oh, vraiment ? (frotte la tête de l'enfant affectueusement) C'est vrai ? (regarde sa femme, sourit) Alors...qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
Fondu en noir
ACTE II
EXT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Une musique orchestrale est jouée pendant la scène de Lindsey sortant de sa maison en souriant. La maison est une jolie maison de banlieue et c'est une journée ensoleillée avec un ciel clair. Alors que Lindsey prend le journal dans l'allée, la vue change, montrant que la rue est alignée de maisons identiques, et qu'un homme dans chaque maisons ramasse le journal au même moment. Lindsey retourne dans la maison et se penche pour prendre un skate-board sur le côté du chemin. Il entre et ferme la porte.
INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT
Spike se balade, fulminant, pendant que Lorne, Eve et Angel le regardent.
Spike : Il y a des centaines d'enfers différents. Tu as ton enfer de feu, ton enfer de glace...ton...(s'arrête pour réfléchir) enfer de glace. Ton enfer à l'envers.
Angel (se frotte la tête) : Je me fiche de savoir s'il est dans l'enfer "du caniche en parade." Il a des informations dont nous avons besoin.
Spike : Selon la fille dont la seule raison d'être est de voir son petit ours à nouveau.
Eve : Je ne mens pas. (à Lorne) Bon, dis leur que je ne mens pas.
Lorne : Personne ne peut tricher dans la chanson du piña colada. Pas une fois le refrain ne m'a frappé.
Angel (se lève) : Si Lindsey peut me dire ce que les partenaires seniors ont prévus, je le veux. Si tu as une meilleure idée, je suis totalement ouvert.
Spike : J'ai pas dit ça. J'ai juste dit que ça craint. On cherche une dimension démoniaque dans une botte de foin. Comment est-ce qu'on est censé savoir -
Gunn (va dans le bureau) : Je sais. Et je peux nous y faire entrer.
Gunn porte des vêtements de rue, pas son costume d'affaire habituel. Son crâne est rasé. Il ressemble plus au Gunn d'avant Wolfram & Hart.
Angel : Nous ?
INT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Lindsey aide son fils à réviser pour une interro pendant que la femme range la cuisine.
Lindsey : Ok, depuis le début. La couche externe de la Terre est appelée...
Enfant : La croûte.
Lindsey : Et qu'est-ce qui est en dessous ?
Enfant : Mmm...le manteau ?
Lindsey : Ouaip. Et sous ça ? Allez. Tu le connais.
Enfant : Le noyau extérieur.
Lindsey (claque des doigts) : Et sous ça ?
Enfant : Le noyau intérieur.
Lindsey : Et sous ça ?
Enfant : Sous ça...rien.
Lindsey : Sauf le centre difficile à mâcher.
Enfant : Ha ha !
Femme : Hey, chéri. (Lindsey la regarde) La lampe du four vient de claquer. J'ai besoin d'une ampoule dans la cave.
Lindsey (regarde au loin) : Il devrait y en avoir quelques unes dans le placard du couloir.
Femme : Juste des simples. Les petites sont en bas.
Lindsey (agit nerveusement, regarde son enfant) : Bon, Zach, euh, Zach se préparait à me parler de la lithosphère.
Femme (va vers Lindsey, met sa main sur son épaule avec insistance) : J'en ai vraiment besoin maintenant.
Lindsey (hésite, lance un regard nerveux) : D'accord. Je reviens.
Lindsey se lève et va vers la porte de la cave, se focalisant sur la poignée. Il met sa main sur la poignée et hésite, se tournant pour regarder de nouveau sa femme. Elle l'observe en souriant.
Femme : Ils sont sur cette étagère, où on garde ces trucs.
Lindsey ouvre la porte et se tourne pour la regarder de nouveau. Elle va à côté de l'enfant et sourit, ne quittant jamais Lindsey des yeux. Lindsey rassemble son courage et passe la porte. Il descend prudemment les escaliers dans la cave sombre, se tenant à la rampe et jetant des coups d'oeils à chaque pas.
INT. GARAGE DE WOLFRAM & HART - NUIT
Gunn emmène Angel et Spike dans le garage, discutant. Angel et Spike le flanquent.
Gunn : J'ai commencé à feuilleter les dossiers de mon cerveau dès qu'Harmony m'a informé. J'ai découvert qu'il devait y avoir des cas de jurisprudence.
Angel : Et ?
Gunn : Les partenaires seniors avaient des problèmes avec un type de la division de Tokyo il fut un temps. Lindsey a sûrement eut l'idée des tatouages en l'étudiant.
Angel : Et peu importe où ils ont envoyés ce type, c'est là qu'est Lindsey.
Gunn : Ouaip.
Spike : J'espère que c'est l'enfer du caniche. J'ai eu ma dose de feu.
Gunn : C'est pas l'enfer. C'est une dimension détenue par Wolfram & Hart.
Angel (rigole) : Ca veut dire quoi - que les partenaires seniors n'ont pas décidés de ce qu'ils allaient faire de Lindsey ?
Gunn : C'est leur version de la peine.
Angel : Génial. Alors...comment on est censés aller là-bas ?
Gunn : Tu as déjà pris la Camaro ? (jette les clés à Angel)
Ils s'arrêtent de marcher alors qu'ils s'approchent dela Camaro classique peinte en bleu cobalt.
INT. CAMARO - NUIT
Angel est sur le siège du conducteur, mais il ne conduit pas. La voiture se conduit elle-même. Gunn prépare un fusil, et Spike est assis derrière Angel.
Angel : Ca me parait bizarre. Ca vous parait pas bizarre ?
Spike (met sa tête entre les deux sièges avant) : Quoi, t'a jamais entendu parler du Chevalier Cavalier ? (regarde Angel, Gunn) Les Industries Chevalier 2000 ? I.C.D.M ? (secoue la tête) Tant pis.
Gunn : La voiture est construite pour nous emmener là-bas. Une fois qu'on a Lindsey, c'est à nous de trouver le Courroux.
Spike : Le Courroux ?! Tu sais que c'est une blague.
Gunn : Peu importe, on doit passer à travers pour sortir.
Angel : Je n'ai jamais vu ces rues avant.
Gunn : Là où on va - c'est pas dans le Guide Michelin.
Spike (soupire, résigné) : Il va y avoir du feu.
La Camaro se dirige dans un sombre tunnel creusé dans le flanc d'une montagne.
INT. CAMARO - JOUR
Quand la Camaro émerge à l'autre bout du tunnel, on voit une belle journée ensoleillée avec un ciel clair. Ils regardent par la fenêtre pour se retrouver dans le quartier de banlieue de Lindsey.
Spike : C'est pas l'enfer. C'est la banlieue. Ca y ressemble assez.
Angel : C'est ça la punition de Lindsey ? Pour avoir essayé de me tuer ? Hunh ! Peut-être que c'est une récompense.
INT. APPARTEMENT DE FRED - NUIT
Wes et Illyria continuent leur conversation dans la pièce sombre.
Wes (se levant, excité) : Tu pourrais aller n'importe où, tu pourrais partir.
Illyria : Ce n'est pas possible.
Wes : Bien sûr que c'est possible. Tu es en train de me dire que la grande Illyria, idole de tout le monde, était limitée à une petite dimension ?
Illyria : J'ai voyagé dans toutes les dimensions quand je le voulais. J'ai traversée des mondes de fumée et de semi vérités, intangible. (se détourne) Des mondes de tourments et d'une beauté indescriptible. (regarde dans le miroir, on voit Wes au dessus de son épaule) Des tours d'opaline aussi hautes que des petites lunes. Des glaciers qui ondulaient d'une intense convoitise. Et un monde rempli de crevettes. J'en ai vite eu assez.
Wes : Alors pourquoi rester dans ce monde ? Il y a sûrement un monde plus charmant, peut-être pas celui des crevettes, mais un monde où tu seras accueillie comme tu ne le seras jamais ici. Pourquoi tu n'y vas pas ? Tu peux le faire. Pourquoi tu n'y vas pas ?
Illyria attrape Wes par la gorge et le fixe rageusement. Elle le lâche, le jetant sur le côté alors qu'elle commence à suffoquer.
Illyria (respirant fortement) : C'est trop petit. C'est trop petit. Je n'arrive pas à respirer. (se baladant, paniquée, en rond) Je ne peux pas vivre avec ces murs. Je n'arrive pas à respirer. Il n'y a pas d'endroit pour quelque chose de réel.
Wes : Ca va aller.
Illyria (fixe Wes) : Je devrais t'étriper sur place. Tu m'as défié. Il n'y a pas assez d'espace pour ouvrir mes mâchoires. Mon visage n'est pas mon visage. Je ne sais pas ce qu'il dira. (haletant)
Wes : Illyria...vient avec moi.
Illyria commence à se calmer et son halètement cesse.
EXT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Exactement la même chose que le jour précédent, une musique orchestrale est jouée pendant la scène de Lindsey sortant de sa maison en souriant. La maison est une jolie maison de banlieue et c'est une journée ensoleillée avec un ciel clair. Alors que Lindsey prend le journal dans l'allée, la vue change, montrant que la rue est alignée de maisons identiques, et qu'un homme dans chaque maisons ramasse le journal au même moment. Lindsey retourne dans la maison et se penche pour prendre un skate-board sur le côté du chemin. Il entre et ferme la porte.
La musique se fait plus menaçante alors que la Camaro bleue roule dans la rue, s'arrêtant devant la maison de Lindsey.
Spike (regarde par la vitre de la voiture vers la pelouse ensoleillée entre la voiture et la porte d'entrée de Lindsey) : Alors, on ouvre et on prend feu. Génial.
Angel : Ouais. On peut mettre nos manteaux au dessus de nos têtes et courir.
Gunn ouvre la porte de la voiture, et les vampires réagissent instantanément, reculant de peur, mettant leurs mains sur leurs visages en essayant de se protéger du soleil se déversant dans la voiture.
Angel et Spike (simultanément) : Aah !
Les vampires réalisent qu'ils ne prennent pas feu du tout, et Gunn leur lance un regard neutre.
Gunn : Une dimension alternée, tu te rappelles ? Le soleil est d'une variété non brûlante.
Spike : J'avais compris.
Angel : Oh, d'accord.
Gunn : On peut y aller.
Angel : Ouais. (il sort de la voiture, ils vont tous les trois vers la porte) On prend Lindsey et on sort.
Gunn : On tue tout sur notre passage.
Spike : Qu'est-ce qui va être sur notre passage, le cabot de la famille ?
Gunn : C'est Wolfram & Hart. (Spike appuie sur la sonnette, qui retentie) Il y aura sûrement quelque chose de sale derrière cette porte.
Femme (ouvre la porte, sourit) : Puis-je vous aider ?
Angel (se redresse, surpris, regarde Spike, puis de nouveau la femme, bredouillant) : Euh, c'est la maison de Lindsey ?
Femme (hoche la tête, sourit) : Bien sûr. Entrez.
INT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Angel, Spike et Gunn suivent la femme dans la maison.
Femme : Chéri ? Il y a du café.
Angel : Non. Ca ira. Merci.
Gunn ferme la porte derrière eux.
Lindsey (descendant les escaliers) : La crosse de hockey de Zach a disparue. Oh. Je n'avais pas réalisé qu'on avait de la compagnie.
Femme : Je vais aller voir. (s'éloigne)
Lindsey : Ok. (au gang) Comment puis-je vous aider ?
Spike : Arrête ton char. C'est fini.
Lindsey : Excusez moi ?
Angel : Tu ne sais pas qui on est ?
Lindsey (secoue la tête) : Non. Vous jouez dans une ligue ?
Angel : Non, hum...je suis Angel. Voici Spike et Gunn.
Gunn : Tu ferais mieux de t'asseoir.
Lindsey (sourit) : Ok. (fait signe au gang de s'asseoir) Je vous en prie. C'est à propos des vacances gratuites que j'ai demandé à gagner ? (applaudit joyeusement, s'assoie sur le canapé)
Gunn : Est-ce que le nom Wolfram & Hart te rappelle quelque chose ? C'est un cabinet d'avocats. Tu travaillais là-bas.
Lindsey : D'accord, Gunn, c'est ça ? Ouais. Pour l'instant, le seul avocat que je connais c'est celui qui arrange mes contraventions pour excès de vitesse. (rigole)
Angel : Bon, ce type, il n'est pas réel. (s'assoie) Rien de tout ça ne l'est. On t'a ensorcelé.
Lindsey : Quoi ?
Spike : Et puis merde, t'es en enfer. On est venu te libérer.
Lindsey : D'accord. Qui vous a dit de faire ça ? C'était Fisher ?
Gunn : Ce n'est pas une blague. Tu es dans une cellule de détention mystique, une réalité alternée.
Lindsey : Alors Trish n'est pas ma femme et Zach n'est pas mon fils ?
Spike : Maintenant il comprend. Tu as déjà entendu parler de quelque chose qui s'appelle le Courroux ?
Lindsey (se rassoie, souriant) : Sérieusement, Fisher est dehors ? (se lève, regarde par la fenêtre en riant)
Angel : Lindsey, toute cette vie est un mensonge.
Lindsey (se tourne pour faire face à Angel, ne riant plus) : D'accord. Ca commence à devenir un petit peu moins amusant. Je pense que vous devriez partir.
INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT
Eve est agitée et se balade pendant que Lorne et Harmony lui tiennent compagnie dans le bureau d'Angel.
Eve : Qu'est-ce qui leur prend tellement de temps ? Ils devraient déjà être de retour.
Harmony : C'est vraiment dur d'avoir une durée précise de voyage vers une dimension alternée. J'ai essayé.
Eve : Je veux juste qu'il revienne, et je ne veux pas mourir.
Lorne : Oh, calme toi, ma poulette. Personne ne posera un doigt sur toi sans la permission d'Angel.
Harmony : Ouais. J'ai eu des instructions strictes. Pas de torture. Tu es complètement en sécurité.
Eve : Vous ne comprenez pas. Une loi tellement stupide ne va pas avoir d'importance. Les partenaires seniors -
Lorne : Personne ne peut noircir nos portes pare-balles, pas avant que notre leader sans peur le dise. Cet endroit est une forteresse. (l'alarme commence à retentir)
Harmony : Uh-oh.
Lorne (nerveusement, à Eve) : Cette chose en a après toi, quelle méchanceté elle peut avoir sur une échelle de, disons, un à Terminator ? (l'alarme continue de sonner)
Le même homme qui est entré dans l'appartement d'Eve sort de l'ascenseur dans le hall. Il regarde autour de lui, avançant avec détermination.
Eve (commençant à pleurer) : Oh, mon dieu. Il est là.
Harmony (les bras croisés, grimace) : C'est lui ? C'est juste un costume.
Garde (accoure vers l'homme, sortant son arme) : Hey, vous, arrêtez ! Les mains en l'air !
Le garde de sécurité pousse un dernier grognement alors que l'homme le frappe si fort dans le ventre que sa main ressort par le dos du garde, couverte de sang. Le garde tombe par terre. Eve, Lorne et Harmony hurlent d'horreur alors qu'ils regardent par la fenêtre du bureau d'Angel.
INT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Angel, Spike et Gunn reprennent leur conversation avec Lindsey dans son salon.
Angel (soupire, se lève) : Je n'arrive pas à croire que je dis ça, mais on est ici pour t'aider.
Lindsey (le montre, agité) : Ok. Sortez. Tout de suite.
Angel (saisit Lindsey par le col) : Ecoute, on te dit la vérité. Tu ne veux pas la croire, c'est ton choix. De toute façon, tu viens avec nous.
Lindsey : Lâchez moi !
Angel (fixe le collier de Lindsey) : Peut-être que ça va t'aider à te souvenir. (arrache le collier de Lindsey)
Lindsey s'effondre sur le sol. Il revient à lui et essaye de s'asseoir quand il remarque qu'Angel se tient là, portant un poignard à sa ceinture.
Lindsey (nerveusement) : Angel. Fais vite.
Angel : Si je voulais te tuer, ça ne serait pas rapidement. (lève les yeux au ciel, remet Lindsey sur pieds par le col)
Gunn fixe le collier sur le sol, quand la "femme" de Lindsey entre dans la cuisine, souriant.
Spike : Oh ! Bonjour. Votre chéri nous montrait juste quelque chose...
La femme lève les bras pour révéler qu'elle porte une mitrailleuse. Elle la pointe sur le gang et commence à tirer.
Fondu en noir
ACTE III
INT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Résumé. La femme tire sur Angel, Spike, Gunn et Lindsey avec une mitrailleuse, envoyant un flot rapide de balles vers eux. Spike et Gunn se cachent derrière le canapé, pendant qu'Angel doit mettre Lindsey en sécurité parce qu'il se tenait là avec confusion.
Spike (hurlant au dessus du bruit de l'arme sur Lindsey) : On dirait que ta femme est un peu maussade.
Angel (à Spike) : Emmènez Lindsey à la voiture ! Allez ! Tout de suite !
Angel accoure vers la femme, servant de bouclier alors que les autres derrière lui essayent de s'échapper. Gunn soulève Lindsey et ensemble avec Spike, le fait sortir par la porte. La femme continue de tirer, mais Angel reste assez près pour la brusquer. Elle lui enlève presque l'arme des mains, mais elle le frappe, le faisant tomber, puis commence à frapper Angel à la tête avec la crosse de l'arme.
EXT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Alors que Gunn et lui escortent Lindsey hors de la maison, Spike s'arrête sur ses pas quand il remarque que la Camaro n'est plus garée dans la rue devant la maison.
Spike : On n'avait pas une voiture ?
Alors qu'ils se tiennent là, stupéfiés, un camion de glace arrive devant la maison et le conducteur commence à leur tirer dessus avec une mitrailleuse. Spike protège Lindsey et Gunn, prenant les balles dans son dos alors qu'il les pousse dans la maison. Le facteur se joint aussi à la fusillade, tirant sur le gang avec un pistolet dans chaque mains.
INT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Lindsey trébuche et tombe par terre alors que Gunn et Spike le traînent hors de la fusillade et entrent dans la maison. Angel se bat toujours avec la femme, mais semble avoir le dessus maintenant, alors qu'il l'a frappe répétitivement dans le visage, la faisant tomber à la fin.
Spike (à Angel) : Hey, notre putain de voiture est partie.
Gunn (voit Zach sortant de dessous les escaliers en portant une mitrailleuse) : Baissez vous ! (le garçon commence à tirer et le gang se cache de nouveau derrière le canapé) : On doit trouver le Courroux. Où est le Courroux ?
Spike : Où n'est pas le Courroux ? Le Courroux est partout !
Angel : Lindsey, réfléchit. Tu sais où c'est ?
Lindsey : J'en sais rien ! J'en sais rien !
Gunn : Il y a une porte près de la cuisine. Ca pourrait être une sortie, par la cave.
Lindsey : Non ! On ne peut pas descendre là-bas, pas la cave !
Spike : Alors, c'est la cave.
Gunn : Je pense qu'on a trouvé le Courroux.
Lindsey : Non ! Je vous en prie, non !
Angel et Spike retournent le canapé et le poussent vers le garçon, leur donnant un répit de fusillade alors qu'ils se dirigent vers la porte de la cave. Le gang passe la porte et descend les escaliers de la cave.
Lindsey (hésite sur les escaliers, effrayé) : On va tous mourir.
Angel : Pas aujourd'hui.
Lindsey : Chaque jour.
Ils continuent leur descente.
INT. BUREAU D'ANGEL - NUIT
L'homme en costume poursuivant Eve entre dans le bureau d'Angel par les doubles portes et regarde autour de lui. Eve et Lorne sont ensemble.
Eve (à Lorne en s'éloignant de l'homme) : Ne me laisse pas mourir.
Harmony surgit de derrière la porte, saisissant l'homme à la gorge. Elle grogne alors qu'elle essaye de lui briser le cou, mais n'est pas assez forte. L'homme semble plus ennuyé qu'autre chose par son attaque.
Harmony : Courez ! (Eve et Lorne se dirigent vers l'ascenseur privé)
L'homme fronce les sourcils et saisit le bras d'Harmony, la balançant dans la pièce où elle se crashe sur le bureau d'Angel et tombe par terre. L'homme commence à marcher vers Eve et Lorne dans l'ascenseur.
Eve : Ferme la porte !
Lorne (pressant rapidement le bouton encore et encore) : Je ne fais pas de la polka, haricot. Qu'est-ce que tu crois que je -
Les portes de l'ascenseur se ferment juste quand l'homme se rapproche.
INT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Le gang a descendu les escaliers de la cave, et tout le monde regarde autour de lui. On dirait un donjon de torture, et il est éclairé par des torches.
Spike : Sacré !
Gunn : Rien n'est sacré ici.
Spike (va vers une pile d'une centaine d'organes sanglants sur le sol, en prend un) : Un coeur ? Ils sont à qui ?
Lindsey : A moi.
Spike (rejette vite le coeur sur la pile) : Oh. (s'éloigne)
Angel : Essayez de trouver la porte, un moyen de sortir.
Spike : Avec plaisir. Plus vite on sortira d'ici, mieux ce sera.
Angel va vers la droite, Spike vers la gauche. Gunn fixe la pile de coeurs sur le sol.
Spike (s'arrêtant pour regarder des chaînes et des menottes à un poteau) : Quelqu'un doit bien s'amuser avec ça.
Angel (ouvre une porte grinçante) : Spike. (révèle un immense fourneau ardent derrière la porte)
Spike : Le Courroux ? (va vers Angel)
Angel : Ca se peut. (se tient à gauche du feu)
Spike (regarde le feu) : Qu'est-ce que je t'avais dit ? (se tient à droite du feu)
Gunn : La serrure est mystique.
Angel : Bon, comment on -
Lindsey : Il arrive.
Spike : Qui ?
Lindsey : Il sait. Il sait toujours.
Spike : Qui ?
Angel (remarque qu'un démon s'approche, ses chaînes cliquetant) : Lui. Gunn, garde Lindsey !
Gunn fait sortir Lindsey du chemin, pendant qu'Angel et Spike font face au démon. Un combat s'ensuit avec Spike qui balance un tuyau sur le démon, et Angel utilisant un poignard. Bref, après une multitude de coups de poing et de pied dans la pièce, les vampires maîtrisent le démon en utilisant ses propres instruments de torture.
Angel (faisant signe vers le feu) : Allez. (Gunn met le collier de Lindsey) Gunn, non ! Qu'est-ce que tu fais ?
Gunn : Ce qui doit être fait.
Angel : Je ne te laisse pas là.
Gunn : Tu ne fais pas la loi ici. C'est Wolfram & Hart qui l'a fait. Si quelqu'un part, quelqu'un doit rester. Un vide est impossible.
La porte devant le feu s'ouvre.
Angel : Tu savais.
Gunn : Ce truc à propos de l'expiation.
Angel : Gunn...(aux autres) Allez y.
Spike : T'es pas sérieux !
Gunn : Quand j'oublie, la porte se ferme. Partez. Vous le devez.
Angel et Spike emmènent Lindsey dans le feu.
Gunn : C'est là...que j'étais...je...(la porte devant le feu s'ouvre) C'est ma place. J'étais - Qu'est-ce que je faisais. Pourquoi je suis en bas ?
Femme/Trish (hors écran) : Chéri, qu'est-ce que tu fais là ?
Gunn (au pied des escaliers) : Je ne sais pas. J'ai dû perdre la tête.
INT. GARAGE DE WOLFRAM & HART - NUIT
Frénétiquement, Lorne et Eve sortent de l'ascenseur dans le garage privé d'Angel.
Lorne : On va aller sur la côte du Canada.
Eve : Les clés.
Lorne (regarde dans l'armoire à clé dans le mur) : Euh...
Eve : Allez.
Lorne (prend au hasard une paire de clés) : Hum...hum...(appuie sur le bouton de la clé, une alarme de voiture retentie) Oh...(l'alarme sonne répétitivement alors que Lorne et Eve cherche la voiture à qui appartient les clés) Douce flaque de moteur ! (sonne, sonne, sonne)
Eve (voit les phares d'une voiture s'allumer pendant que Lorne appuie sur le bouton) : Là ! Dépêche toi ! (cours vers la porte)
Lorne (cours après elle) : Comment tu appelles ça ? (ils vont tous les deux dans la voiture) Tu aimeras le Canada. Il y a beaucoup de déserteurs.
Eve : Allez !
Alors que Lorne démarre la voiture et commence à rouler, une lumière éclatante apparaît au dessus d'eux alors qu'un portail s'ouvre, jetant Lindsey, Spike et Angel sur la voiture. Lorne s'arrête en faisant crisser les pneus.
Lorne : C'est quoi ça ?! (sort de la voiture)
Spike (se remet sur pied en paniquant) : Je suis en feu ! (réalise qu'il n'est pas en feu) Oh, ça fait rien.
Eve (saute hors de la voiture) : Lindsey ! (le serre) Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?
Angel : Ca va aller.
Spike : Alors qu'on s'est fait tirer dessus et presque tuer par un sale démon. Merci pour la question.
Angel : Allons en haut.
Angel et Spike flanquent Lindsey, le portant chacun sur une épaule alors qu'ils le portent vers l'ascenseur.
Eve : Soyez prudent. Il est blessé.
Lorne (les suit, dans l'urgence) : Euh, Angel, tu devrais savoir qu'il y a un très grand et bien habillé, euh - (regarde autour de lui, paniqué) Où est Gunn ? Angel ?
Angel : Il, euh - est resté derrière.
Lorne : Resté derrière ? Mais tu ne laisses jamais un - (Angel et Spike ne veulent pas le regarder dans les yeux) (essaye de mettre ça au clair) ou...peut-être que si. C'est ce qu'on fait maintenant.
On entend un martèlement à la porte des escaliers.
Eve : Oh, mon Dieu !
Lorne : C'est ce que je disais.
L'homme poursuivant Eve sort la porte de ses gonds, l'envoyant voler dans le garage. Quand la poussière se dissipe, l'homme sort dans le garage et s'approche d'Angel et de son équipe.
Angel (fixant l'homme) : Punaise...il est bien habillé.
Fondu en noir
ACTE IV
INT. GARAGE DE WOLFRAM & HART - NUIT
Résumé. L'homme bien habillé s'approche d'Angel et de son gang dans le garage.
Eve (reculant) : Je vous en prie, ne faites pas ça.
Angel (allant vers l'homme, lâchant Lindsey par inadvertance, qui tombe par terre) : Eve est sous ma protection. Vous ne pouvez pas la toucher.
L'homme reste sur place, et fouille dans la poche de sa veste pour en sortir un stylo.
Spike : Whoa. Je l'avais pas vu venir.
Homme : Tu sais comment ça marche, Eve.
Eve : Vous pouvez parler aux partenaires seniors. Leur dire que c'est une erreur.
Homme : C'est impossible. (fouille dans son autre poche de veste)
Angel : N'insistez pas.
Eve (l'homme sort un contrat de son autre poche, et le déplie pour Eve) : Ne t'inquiète pas, Angel. C'est fini.
Homme (lui tend son stylo, le pointe sur le contrat) : Signez ici. (elle signe) Gentille fille.
Angel (regarde autour de lui) : Qu'est-ce qui se passe ?
Homme : Oh, désolé pour l'intrusion. Je suis Marcus Hamilton, votre nouvelle liaison avec les partenaires seniors. (à Eve) Et ici. (pointe sur le contrat)
Angel : Vous êtes quoi ?
Homme/ Hamilton : En plus de son immortalité et de certains autres privilèges, Eve m'a cédé ses fonctions par écrit. (prend la page à l'arrière) Oh, et les initiales ici. (pointe sur le contrat, Eve signe)
Angel : C'est juste un contrat ? Je pensais que tu avais dit que tu allais mourir.
Eve : Et maintenant un jour je le serais.
Hamilton : Les partenaires seniors trouvaient qu'il était temps de changer. Eve était trop facilement distraite. Elle a perdu de vue le grand dessein.
Eve : Je suis tombée amoureuse.
Hamilton : Oui. Félicitations. (Eve s'éloigne) Magnifique échappée, au fait. Vraiment habile. On est en contact. Oh, j'ai d'excellentes idées que j'ai hâte de partager.
Angel (se met devant Hamilton) : C'est chez moi ici. Les seules idées qui comptent sont les miennes.
Hamilton (souriant) : Absolument. C'est la politique. Les partenaires seniors sont derrière vous à 100 %.
Angel : J'en doute.
Hamilton : Je suis impatient de travailler dans cet amalgame. Angel, Spike...(ouvre les bras en un signe de bienvenue) Bienvenue dans l'équipe. (s'éloigne)
Lorne (nerveux, rigole) : Eh bien, il n'est pas si méchant.
EXT. TOIT - NUIT
Illyria et Wes sont sur le toit. Elle a tout le temps la tête reculée, fixant le ciel.
Wes : Tu vas bien ?
Illyria : Je respire plus facilement.
Wes : Les murs de se resserrent pas si facilement quand tu ne peux pas les voir.
Illyria : Mais ils sont toujours là.
Wes : Oui.
Illyria : Tout ce que je suis c'est ce que je suis. J'ai vécu 7 vies en une fois. J'étais la puissance et l'ecstasy de la mort. J'étais un dieu pour un dieu. (baisse les yeux) Maintenant...je - je suis enfermée...sur un toit. Juste un toit...à ce moment dans cet endroit, avec un humain instable qui boit trop de whisky et qui me traite de Schtroumf. (Wes rigole) Tu ne me vénère pas du tout, hein ?
Wes : Et tu ne peux vraiment pas partir.
Illyria : Je...ne sais pas. (lève les yeux) Et j'ai peur que dans une autre dimension dans cette forme je serais une proie pour ceux que je connaissais. (se tient la tête) J'empeste l'humanité.
Wes : Ne te flatte pas trop.
Illyria (regardant le ciel) : Votre monde est trop petit. Et vous mettez encore en boîte dans des pièces encore plus petites. Vous vous enfermez...dans des pièces, dans la routine.
Wes : Il y a des choses pires que les murs. Terribles...et belles. Si on les regarde trop longtemps elles nous brûleront de l'intérieur. Des vérités que tu ne supporterais pas. Pas tous les jours.
Illyria (soupire) : Nous sommes si faibles.
Wes : Oui. C'est bien vrai.
INT. APPARTEMENT D'ANGEL - NUIT
Lorne utilise des grosses pinces pour sortir des balles du dos de Spike. Il en jette une dans un bol à proximité et commence à en retirer une autre.
Spike : Ouch ! Doucement, jeans verts !
Lorne : Oui. J'ai bien peur de ne pas avoir le doux toucher de Jedikin.
Spike : Allez continue.
Lindsey et Eve sont assis l'un à côté de l'autre sur le canapé, Lindsey est penché sur l'épaule d'Eve. Il lève les yeux quand Angel entre après s'être changé.
Lindsey : Oh, regarde. C'est le héros de la journée.
Angel : Je ne suis pas ton héros. Je suis ton gardien.
Lindsey : Ca se voit à la façon dont tu te regardes dans la glace.
Angel : Je pensais que quelques mois de torture aux mains des partenaires seniors t'auraient un peu calmés.
Lindsey : Ils ont juste gratté la surface. Il s'avère qu'ils peuvent seulement te détruire aussi loin que tu penses mériter d'être détruit. Je me demande comment Gunn va s'en sortir.
Angel : Les partenaires seniors veulent savoir tout ce que tu sais sur eux. Sur l'apocalypse, à propos de leurs projets pour moi.
Spike (se levant, s'habillant) : Et pour moi. Le type avec le stylo a dit, "bienvenue dans l'équipe." Ca doit vouloir dire quelque chose.
Lindsey : Tu sais ce que je sais. Regarde autour de toi. Le monde est un puit...plein de bêtes égoïstes et cupides. On vie, on meurt. Même toi, bébé.
Eve (blessée) : Lindsey, non.
Lindsey : Tu es toujours heureuse de me voir ?
Angel : Ouais, l'enfer est sur terre. Holland Manners a essayé de me vendre cette phrase il y a 3 ans.
Lindsey : Est-ce que tu lui as au moins prouvé le contraire ?
Angel : Quand on voit comment tu te regardes dans la glace. Tu sais, Lindsey, on peut philosopher toute la nuit. L'enfer...(rigole) On pourrait le faire à jamais, hein ? Je n'ai pas besoin de manger, de dormir, de boire. (s'assoie) Et toi ?
Lindsey (grimace) : C'est ce que j'aime voir...le Angel d'autrefois. Ne fais pas de prisonniers, ne supporte pas les idiots. Et ça alors ? C'est ici. Ca a toujours été là. Sous la terre. Tu es juste trop stupide pour voir ça.
Angel (se penche en avant) : Voir quoi ?
Lindsey : L'apocalypse, mec. Tu trempes dedans.
Spike : J'ai vu une apocalypse ou deux dans ma vie. Je l'aurais su si quelque chose était sous mon nez.
Lindsey : Pas une apocalypse. L'apocalypse. Qu'est-ce que vous croyiez, qu'un gong allait sonner ? Qu'il est temps de sauter sur vos chevaux et de vous battre pour la grande bataille ? Charger des pistolets c'est fini depuis longtemps, les garçons. Vous jouez avec les gros méchants. Chaque jour tu es assis derrière ton bureau et tu apprends un peu plus à accepter le monde tel qu'il est. Eh bien, voilà le problème...les héros ne font pas ça. Les héros n'acceptent pas le monde tel qu'il est. Ils le combattent.
Angel (se remet en arrière) : Tu dis que tout ce qu'on fait...c'est une distraction...pour nous empêcher de regarder sous la surface.
Lindsey (claque des doigts) : Ding ! Nous avons un gagnant ! Le monde continue de glisser vers l'entropie et la dégradation, et qu'est-ce que tu fais ? Tu t'assoies dans ta grosse chaise, et tu signes tes chèques, comme les partenaires seniors l'ont prévus. La guerre est là, Angel. Et tu as déjà 2 soldats morts.
INT. MAISON DE BANLIEUE - JOUR
Gunn aide le garçon à réviser pour une interro pendant que la femme range la cuisine.
Gunn : Allez, tu le connais.
Enfant/Zach : Le noyau extérieur.
Gunn : Et sous ça ?
Zach : Le noyau intérieur.
Gunn : Et sous ça ?
Zach : Sous ça...rien.
Gunn : Sauf le centre difficile à mâcher.
Zach : Ha ha.
Trish : Hey, chéri. (Gunn la regarde) La lampe du four vient de claquer. J'ai besoin d'une ampoule dans la cave.
Gunn (regarde au loin) : Il devrait y en avoir quelques unes dans le placard du couloir.
Trish : Juste des simples. Les petites sont en bas.
Gunn (agit nerveusement, regarde l'enfant) : Zach se préparait à me parler de la lithosphère.
Trish (va vers Gunn, met sa main sur son épaule avec insistance) : J'en ai vraiment besoin maintenant. (Gunn hésite, lance un regard nerveux)
Fondu en noir