Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
Prologue :
INT. HALL DE WOLFRAM & HART - JOUR
Gunn marche dans le hall avec Angel.
Gunn : On doit agir sur ça tout de suite.
Angel : Pas sans une analyse des risques encourus. On ne va pas se ruer dans tout ça à moitié armé.
Gunn (lève les yeux au ciel) : Ce qui est opposé au complètement armé qui marche si bien avec nous ?
Angel (arrête de marcher, regarde Gunn dans les yeux, croise les bras) : Tu as quelque chose à dire ?
Gunn : Je veux seulement pas perdre un autre bébé dans l'eau du bain...boss.
Angel : Bien. On enverra Spike.
INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR
Spike est assis dans une chaise dans le bureau d'Angel, faisant pendre ses jambes sur le bras de la chaise, jouant à un jeu vidéo. Angel et Gunn sont derrière lui, mais il ne lève pas les yeux de son jeu.
Spike : Rien à faire. Faites le vous-même.
Gunn : Spike, c'est un cas particulier qui doit être traité avec beaucoup de finesse. (lève les mains, regarde Angel) Et pourquoi on lui parle ?
Angel : Parce qu'il a signé pour nous aider.
Spike (lève les yeux au ciel, regarde Angel) : Pas pour être un collector d'ordure glorifiée.
Gunn : C'est pas une ordure. C'est un corps. Et il y a une putain de guerre de gang qui va venir nous voir si on ne le reprend pas.
Spike (incrédule) : Ce truc est tellement important ?
Gunn : C'est les restes du Capo di Famiglia du clan démoniaque Goran.
Spike : Jamais entendu parler.
Gunn : C'est parce que le Capo était tolérant envers les humains. Il gardait profil bas. Il était plus intéressé par le profit que par le bordel.
Angel : Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
Gunn : Il est mort pendant un voyage d'affaire en Italie. On doit aller là-bas, retrouver le corps, et le rendre à sa famille dans les prochaines...(regarde sa montre) Ooh, 26 heures.
Spike : Ou quoi - il devient encore plus mort ?
Gunn : Non. Il reste mort. Ils meurent, ils se transforment en chrysalide, ils revivent, mais seulement si les rituels propres sont effectués par la famille immédiate. Si le corps du Capo n'est pas rendu à temps, les rituels ne fonctionneront pas. Ca faisait longtemps, Capo. Salut, puissance vide.
Angel : Ce que les clans rivaux vont essayer de faire.
Gunn : Et ils sont pas aussi tolérants que les humains. Si on fait ça, tout reste cool. Sinon -
Angel : On va rester avec le verbe "faire." (va vers Spike, enlève ses pieds du bras de la chaise) Ok, viens. (prend son jeu vidéo)
Spike : Hey, hey.
Angel (son téléphone sonne au bureau) : Fais tes bagages. (va à son bureau)
Spike : Je parle même pas leur langue.
Angel : On t'achètera un livre. (répond au téléphone) Oui ?
Spike (à Gunn) : Comment tu dis "jm'en branle" en italien ?
Gunn (hausse les épaules) : Est-ce que quelqu'un pourrait réserver un avion ?
Angel (au téléphone) : Quoi ? (à l'air retourné) Quand ? (doucement) Ouais. Je comprend. Merci. (raccroche le téléphone)
Spike (fataliste) : D'accord, c'est quoi cette fois ? Des uber-vamps ? Des dieux démons ? Des robots diaboliques ?
Angel : C'est Buffy.
Fondu en noir
Générique
ACTE I
INT. HALL DE WOLFRAM & HART - JOUR
Angel sort de son bureau en trombe, suivi par Gunn et Spike.
Angel : J'ai dit que je m'en occupais.
Gunn : T'occuper de quoi ?
Spike : Buffy va bien ?
Angel : Elle ira bien quand je serais là-bas.
Spike : Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui s'est passé ?!
Angel (s'arrête près de l'ascenseur, se tourne pour faire face à Spike et Gunn) : L'Immortel.
Gunn : Le qui ?
Spike (soupire) : Le mal le plus immonde que l'enfer ait pu recracher.
Harmony : Pire que toi ?
Angel : Il a été repéré à Rome près de chez - (se retourne vers l'ascenseur)
Gunn : Attend une minute. Rome. C'est là où le Capo est mort.
Spike : Oh, attend une minute. C'est son portrait.
Harmony : Celui du Capo ?
Angel : L'Immortel. Il bat le Capo, m'attire à Rome, tue une tueuse et un vampire avec une âme.
Gunn : En plus il commence une guerre quand le corps du Capo n'est pas rendu pour la résurrection. Ce type est bon.
Angel : Moi aussi. Harmony, fait que l'avion ait fait le plein et soit prêt à décoller. (va vers l'ascenseur)
Spike (rejoint Angel) : Tu penses vraiment qu'on peut l'avoir ?
Angel : Whoa, whoa. Qu'est-ce que tu veux dire par "on" ? (appuie sur le bouton de l'ascenseur)
Spike : Quoi ? Tu penses pas que je vais te laisser traîner en Italie sans moi, non ?
Angel (l'ascenseur sonne) : Tu ne parles pas leur langue.
Spike : Je vais m'acheter un livre.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et un homme sort entre Angel et Spike.
Angel (serrant les dents) : Spike, tu vas seulement faire empirer les choses. (va dans l'ascenseur)
Spike (suit Angel dans l'ascenseur) : Ecoute, on prend le corps du Capo, on sauve Buffy, on arrête l'Immortel. C'est aussi simple. A moins qu'il te tue, ce qui serait triste.
Angel : Il ne me tuera pas.
Spike (grimace) : Pas si je suis avec toi.
Les portes de l'ascenseur se ferment.
INT. JET PRIVE - JOUR
Angel et Spike sont assis dans la cabine d'un jet privé l'un à côté de l'autre, mais dans les coins opposés de la pièce.
Angel : Admet le : Tu crois que tu vas débarquer, sauver tout le monde, et rafler Buffy dans le -
Spike : Comme si tu pensais pas la même chose.
Angel : Je vois déjà quelqu'un.
Spike : Quoi, la chienne ?
Angel : Nina est un loup-garou, et -
Spike : Fido sait que son petit ami fait presque le tour du monde pour aller rendre visite à son ex ?
Angel : Hey, écoute, j'allais l'appeler, et on...traine juste ensemble. Ce n'est pas ma petite amie.
Spike : A ce rythme là, ça risque pas.
Angel : Ca ne te concerne pas, Spike.
Spike (sourit grandement) : Je veux juste te voir heureux. (se penche vers Angel) Bon, pas trop heureux, parce que sinon je devrais t'embrocher. (se rassoie dans sa chaise, puis sourit) Ca serait pas la première fois.
Angel : Ce n'est pas à propos de nous.
Spike : Nina et toi ?
Angel : Toi et moi. C'est une mission dangereuse, ça ne va faire que s'empirer si on ne met pas nos différences de côté. Ecoute, on doit bosser ensemble pour arrêter l'Immortel et sauver Buffy. (soupire) Oh, et ramasser ce corps de démon.
Spike : Des partenaires, alors ?
Angel : Comment dans le bon vieux temps. Tu veux un verre ?
Spike : Mon dieu, oui.
INT. JET PRIVE - NUIT
Plus tard, la petite table entre Angel et Spike est remplie de bouteilles miniatures d'alcools variés. On voit qu'Angel en finit une autre.
Angel (regardant la bouteille vide dans ses mains) : Huh. Je peux vraiment pas me saouler avec ces trucs.
Spike (affalé dans sa chaise, tournoyant une bouteille vide dans ses mains) : Pas nous, de toute façon. La constitution d'un vampire. C'est pas toujours un plus. (pause) Comment tu savais ?
Angel : J'en ai bu beaucoup, et je t'aime toujours pas.
Spike (se moque) : A propos de Buffy. Comment tu savais qu'elle avait des problèmes ?
Angel : On me l'a dit.
Spike : Qui ça ?
Angel : Une source.
Spike : Tu l'espionnes ?!
Angel : Je voulais juste m'assurer qu'elle allait bien.
Spike : Envoyer tes laquais faire la traque pour toi. C'est vraiment pathétique.
Angel : D'accord, bien. Je n'en suis pas fier, mais c'est...c'est Buffy.
Spike : Combien tu as eu sur elle ?
Angel : Euh, juste ça. Mais il s'est fait repérer. Il m'a appelé de l'hôpital après avoir repris connaissance.
Spike : Tu aurais dû prendre plus de gens pour la surveiller.
Angel (soupire) : Ouais. On va bientôt atterrir. (Spike soupire) Tu te souviens la dernière fois qu'on était en Italie ?
Spike : Comme si c'était hier.
INT. NIGHT CLUB - NUIT
Spike et Drusilla sont ensemble dans un night-club en Italie, habillé à la mode des années 50. Spike porte un costume noir et une cravate assortie et une chemise blanche. Il porte aussi des lunettes de soleil. Il a son bras autour de la taille de Drusilla. Elle porte un chandail blanc à manches courtes et un béret. Aucun d'entre eux ne sourie, ils ont juste l'air cool.
Spike : Ciao.
Femme italienne : Ciao.
Drusilla : Ciao.
Femme italienne : Ciao.
Spike : Ciao.
Angel : Attend une minute. J'étais pas en Italie dans les années 50.
Spike : Oh, c'est vrai. Je crois que non. J'avais oublié.
Angel : Je crois. Ca m'a l'air beaucoup mieux que ce que je me souviens.
Spike : 1894 ?
Angel : La chambre de douleur.
INT. LA CHAMBRE DE DOULEUR - NUIT
Deux hommes portant seulement leurs sous-vêtement sont suspendus, leurs pieds touchant à peine le sol. On voit que l'un est Angelus, et celui sans chemise est Spike. Ils ont été enchaînés au plafond.
Angelus (grogne alors qu'il reprend conscience) : Oh, William. (lutte pour se lancer sur William) Agh ! Unh !
William (quand il est touché par Angelus, se réveille) : Ow ! Par l'enfer.
Angel (luttant contre ses attaches) : Agh ! Unh !
William (lève les yeux vers ses poignets enchaînés) : Quel bâtard.
Angelus : L'Immortel croit qu'il peut nous faire ça ?
William : Il ne sait pas à qui il a affaire.
Angel : Eh bien, il va le savoir. (lutte contre ses attaches) Aagh !
William : Il va maudire le jour où il a osé croiser Angelus.
Angelus : Et William le Sanguinaire.
William (ils grognent tous les deux en luttant pour se libérer) : On verra à quel point il est immortel quand on en aura fini avec lui.
Angelus : On le découpera comme un rôti du dimanche et il devra nous regarder manger sa chair fumante. (ils luttent tous les deux pour se libérer de leurs chaînes, mais ne progressent pas) Yaaaagh ! Aah ! Unh ! (halète pour respirer) Comment ça va ?
William : Merde.
Angelus : Arrr ! (escorté par deux gardes, un homme entre dans la pièce en portant un joli costume, il enlève son chapeau et ses gants) Ton maître t'a envoyé faire le sale boulot ? Conduis nous en enfer, alors. On lui réservera une place - à côté du feu, le miteux, suceur de merde - (tapote gentiment Angelus dans le visage avec ses gants) Un peu au dessus, alors ?
Homme (délivrant Angelus d'abord, puis William) : Sa bienveillance l'Immortel souhaite vous transmettre ses regrets pour vous avoir détenus, mais vos récentes actions envers ses affaires méritaient de dures réprimandes.
William : Ses affaires ?
Angelus : C'est notre ville. On était là en premier.
Homme : Non, en fait, c'était lui. Il y a 300 ans. Et maintenant il est revenu. Vous quitterez la ville cette nuit et n'y retournerez jamais sous peine d'une mort si rapide que -
Angel se tend, saisit la tête de l'homme, et la tourne, lui brisant le cou. L'homme tombe par terre, et les gardes du corps braquent leurs arbalètes sur les vampires.
Angelus : Allez y. Prenez votre meilleur angle. J'attraperais vos tous petits bâtons dans l'air et passerait les prochains jours à vous les enfoncer lentement dans le cul.
Les gardes du corps baissent leurs armes et s'enfuient.
William (ils rient tous les deux) : Tu peux vraiment faire ça ?
Angelus : Le truc avec la flèche ? Je sais pas. J'ai jamais essayé. (prend ses vêtements) Aw ! Regarde ce qu'il a fait à ma chemise ! (s'habille)
William : "Sa bienveillance l'Immortel."
Angelus : Pour le coup, il l'est. On verra bien après un bon repas et un long repos dans les bras de...
INT. CHAMBRE A COUCHER - NUIT
Angelus baisse les yeux vers Darla, qui est couchée, nue dans le lit, ses cheveux ébouriffés.
Angelus : Darla !
William : Qu'est-ce qu'ils lui ont fait ?
INT. HALL DE WOLFRAM & HART - JOUR
Illyria se tient à côté des bambous, les touchant nostalgiquement.
Illyria : Je ne peux plus entendre la chanson du vert.
On voit que Wes et Lorne se tiennent à proximité, l'observant.
Lorne : Tu crois que j'en fait partie ?
Wes : Ses pouvoirs ont été grandement réduits. Elle a toujours un niveau de force inhabituel, mais n'est plus invulnérable ni capable d'altérer le temps.
Illyria : Tu prends plaisir à ma défaite.
Wes : C'est comme ça que tu le vois - tu as été vaincue ?
Illyria : Mon monde est parti. Ma puissance a été dépouillée. Comment tu définirais ça ?
Lorne : Euh, je ne sais pas, je dirais...encore heureux qu'on ne t'ait pas tué quand tu étais nucléaire ?
Illyria : Ce sort est pire que la mort. Condamné à passer mon existence dans un vaisseau incapable de prolonger ma vraie gloire. Comment puis-je fonctionner avec tellement de limites ?
Lorne (rigole) : Eh bien, tu n'as jamais essayé une Brise de Mer ?
Illyria : Tu t'amuses au lieu d'aller mieux.
Wes : Illyria. Peut-être que tu devrais retourner au labo.
Illyria : Je n'obéis pas à tes ordres.
Wes : Je ne te le demande pas. Je suggère seulement que plus de tests pourraient nous amener à savoir comment t'aider.
Illyria (fixe Wes, puis se tourne vers les escaliers) : J'y vais parce que ça me convient. (monte les escaliers)
Lorne : Whew. Ah, c'est tellement dommage que la petite n'ai pas répondu de manière insolente.
Wes : Elle fait de la surcompensation. Elle prend des attitudes.
Lorne : Alors elle n'allait pas vraiment me couper la tige ?
Wes : Ses pouvoirs sont plus faibles, mais...elle est toujours imprévisible. Peut-être plus jusqu'à ce qu'elle apprenne à s'ajuster. (la sonnette de l'ascenseur retentit derrière eux) On doit faire attention à ne pas l'agiter.
Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent, les parents de Fred sortent de l'ascenseur.
Lorne (les voyant au dessus de l'épaule de Wes) : Les Burkle !
Roger Burkle : Tu vois ? Je t'avais dit qu'ils se souviendraient de nous.
Trish Burkle : A croire qu'on leur fait de l'impression.
Wes (bourru) : Pourquoi êtes vous ici ? (se rattrape, et se radoucit) Je veux dire, qu'est-ce -
Roger Burkle : Hawaï.
Trish Burkle : Ca fait des années qu'on économise.
Roger Burkle : Je pensais qu'on pourrait faire une halte et faire la surprise à Fred. Euh, vous savez où on peut la trouver ?
Wes (pause) : Passez dans mon bureau.
Pendant que Wes emmène les parents de Fred dans son bureau, Illyria les observe du balcon en hauteur.
INT. APPARTEMENT EN ITALIE - NUIT
Angel et Spike toquent à une porte d'appartement.
Angel : Laisse moi m'en occuper.
Spike : Tu aimerais.
Quand la porte s'ouvre, Andrew vient répondre. Angel porte une serviette au dessus d'un t-shirt. Ses cheveux sont ébouriffés.
Andrew (met ses mains sur son coeur) : Spike ! O mio dio ! (serre fortement Spike) E come un sogno incantevole. (relâche Spike, recule) Qu'est-ce que vous faites là ?
Angel : J'allais te poser la même question, Andrew.
Andrew : Buffy et Dawn me laissent squatter. Ma casa a été incinérée quand cette chose est arrivée.
Spike : Quelle chose ?
Andrew : Une incompréhension culturelle. (rigole nerveusement) Parlons de choses plus plaisantes. Entrate pure. Je partage mon pas de porte. (Angel et Spike le fixent) Je veux dire, mon appartement. Evidemment. (Angel et Spike entrent dans l'appartement en même temps, se coinçant dans la porte, Angel se libère et entre en premier) Alors, hum, j'avais des projets pour ce soir, mais je peux les changer si vous voulez rester. (essaye de remettre un peu l'appartement en ordre) Euh, je pourrais vous montrer Rome de nuit, une ville de contrastes. Partout où vous voulez aller, tout ce que vous voulez voir.
Angel & Spike (simultanément) : Buffy.
Andrew : D'accord, parce que vous deux - (hoche la tête, croise les bras) Ouais. Elle n'est pas ici.
Angel : Où elle est allée ?
Andrew : Rencontrer l'Immortel.
Spike : Toute seule ?
Andrew : Je vous avais dit que j'avais des projets.
Angel : Quand est-ce qu'elle est partie ?
Andrew : Vous venez juste de la rater.
Spike : Alors on n'est pas trop tard.
Angel : Bien sûr, ça pourrait être pire.
Andrew : A qui le dis tu. (s'affale sur le canapé) La plupart du temps ils ne quittent pas la maison, ils se couchent juste et se câlinent.
Angel (fronce les sourcils, blessé) : Il y a du câlinage ?
Andrew : Pour les préliminaires. (s'assoie) Attend. Euh, tu savais pas qu'ils étaient...ensemble ?
Spike (regarde Angel) : C'est pire.
Fondu en noir
ACTE II
INT. CHAMBRE - NUIT
Angelus et William viennent juste de découvrir Darla, couchée nue sur le lit, la tête tournée vers le bas.
Angel (cours à ses côtés) : Darla. Darla ! (la retourne pour regarder son visage) Darla ! Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Mon douce mort.
Darla (faiblement) : Angelus. Tu es revenu.
Angelus : Je sortirais des profondeurs de l'enfer pour me coucher à tes côtés. (la prend dans ses bras pour l'embrasser, mais recule, la laisse tomber, se lève et essuie sa bouche) Il t'a goûté.
William : Qui ?
Angelus : A ton avis ?
William : Eh bien, cette saleté de bâtard. Il nous a attachés et a violé ta femme.
Angelus (à Darla) : Il t'a fait du mal ?
Darla (frémit, sourit méchamment) : Pas jusqu'à ce que je lui demande. (se lève, enveloppée dans une couverture) Oh, allez. Tu l'as vu ? Avec ses yeux et son torse et son...(soupire béatement) immortalité.
William : On est immortels.
Darla (dans un coin pour s'habiller, mettant une couverture) : Pas comme lui. Je veux dire, il n'est pas un vampire commun. Il est - je ne sais pas ce qu'il est. Un géant. Un titan enjambant le bien et le mal, n'ayant pour maître que ses propres désirs considérables.
Angelus : Darla -
Darla : Et spirituel. Tu savais qu'il a passé 150 ans dans un monastère tibétain ? Ce qui explique, je pense, tout ce désir.
Angelus : C'est mon arche-némésis.
Darla : Chéri. C'était de la fornication. (rigole) De la super bonne fornication.
William (regarde Darla de plus près) : Elle rougeoie, mon pote.
Angelus (le repoussant) : Mais non.
Darla (hoche la tête) : Un petit peu.
William (à Angelus) : Tu devrais t'acheter une paire de cornes. Tu viens de devenir le bon cocu.
Drusilla (sort de la pièce d'à côté en portant une tenue déshabillée) : Qui veut faire un autre tour de cheval ?
William (voit Drusilla, halète) : Fils de pute !
Angel (montre Darla et Drusilla) : Toutes les deux ?
Darla (hausse les épaules, rigole) : Il est insatiable.
William : Drusilla, tu - tu l'as laissé te toucher ?
Drusilla (ferme les yeux et lève les bras, se souvenant) : Il était comme la lumière du soleil.
William (secouant la tête) : Euh, non. Non.
Angelus : C'est pour ça qu'il nous a attachés. Pour qu'il puisse violer -
Darla : Non -
Angelus : Violer nos femmes !
William (les montre rageusement) : Violer successivement !
Darla : Simultanément.
Angelus : Simultanément ? (fronce les sourcils) Tu ne nous a jamais laissé faire ça.
Darla (touche la main de Drusilla, lui parle à l'oreille) : Viens, Dru. Allons prendre un bain pour que les garçons puissent pleurer en privé.
Drusilla : Tu me tiendras sous l'eau ?
Darla : Si tu veux.
Les femmes vont dans la pièce d'à côté en rigolant.
Angelus : Rrrrarrgh ! (jette un vase contre le mur, le brisant) C'est quelque chose que je ne pardonnerais.
William : La mort est trop rapide.
Angelus : Toutes les morts ne le sont pas.
William : A quoi tu penses ?
Angelus : Je pense qu'il est temps que l'Immortel découvre vraiment à qui il a affaire. Je pense qu'il est l'heure d'une vengeance sanglante.
EXT. FETE - NUIT
Angelus et William, vêtu de leurs sales vêtements déchirés, parlent au videur à la porte d'une fête élégante. Le videur regarde dans sa liste.
Angelus : Une vengeance sanglante. Je suis sûr qu'on est sur la liste. Il y a quelque chose sous vengeance sanglante ?
Videur : Non. Pas de vengeance sanglante. Désolé.
William : Peut-être que c'est sous Angelus.
Videur : Vous n'êtes pas sur la liste de l'Immortel.
Angelus (à William) : Ah, tu sais quoi ? On s'en fout de la liste. (avec Spike, il fonce vers le videur, mais une barrière magique les repousse) Augh !
Videur (se référant à sa liste) : Vous n'êtes pas là-dedans. Vous ne rentrerez pas. Dégagez !
Angelus et William s'éloignent lentement, regardant par dessus leur épaule vers la fête où ils ne peuvent pas entrer.
Angelus : Il se moque de nous à tous les coins.
William : Ouais, cet homme n'a pas le sens de l'indécence. Tu te souviens de Francfort ? Il a éclot l'oeuf Rathruhn personnellement et a simplement décidé de mettre ces nonnes en sécurité.
Angelus : C'était mes nonnes !
William : Ouais. Les nonnes c'est ton truc. Tout le monde le sait. Ils le respectent. Ils nous respectent.
Angelus : C'est nous qui faisons craindre la nuit aux hommes. C'est pas encore terminé, Immortel ! Ca ne se terminera jamais !
INT. SALON DE DEMON - NUIT
Angel et Spike attendent dans le salon d'une maison de goût.
Spike : C'est fini. Comme ça. Sans avoir cru que j'aurais une chance, en fait.
Angel : Au moins j'ai une petite amie.
Spike (hausse les épaules) : Quand même.
Angel (abattu) : Ouais.
Un démon affreux les regarde pendant qu'ils attendent au salon. Le démon a de longues oreilles pointues sortant de ses joues. Sa peau est inégalement grise. Son nez est long. Il a peigné ses cheveux collants et gras en arrière. Sinon, il est habillé comme une personne normale, portant un smoking.
Spike (courroucé) : L'Immortel ?!
Angel : Allez, tout de même !
Spike : Elle est plus intelligente que ça.
Angel : Elle n'aurait jamais craqué pour un type de plusieurs siècles avec un passé sombre qui pourrait ou ne pourrait pas être mauvais.
Spike (le montre) : On l'a ensorcelée.
Angel : J'y pensais aussi.
Spike : On va aller prendre le corps du Capo...
Angel : Trouver l'Immortel, et arrêter cette poisse.
Une démone du même genre que l'autre portant le smoking et les observant va dans la pièce en portant un sac de balles de bowling.
Domestique démone (pose le sac sur la table près de Spike et Angel) : Grazie, Signor Angelo. Nous vous remercions pour cette affaire délicate. Grazie, grazie.
Angel (nerveusement, montre le sac) : Euh, c'est le, euh, Capo di Famiglia du clan démoniaque Goran ?
Domestique démone : Si, si. Le Capo di Famiglia.
Spike : Il devait pas être bien grand.
Angel (ouvre le sac, regarde dedans) : C'est juste sa tête.
Domestique démone : Si, si. Le Capo di Famiglia.
Spike : Qu'est-ce qui est arrivé à l'autre bout ?
Domestique démone : Quand un démon Goran devient trop vieux, sa tête s'affaisse et tombe comme une figue. Heh.
Angel : Alors son nouveau corps va sortir de ça ?
Domestique démone : Si les rituels sont effectués par la famille à temps. Vous devez subito emmener la tête à Los Angeles. Eh ? Si ?
Angel : Si. Subito.
Angel s'empresse de prendre le sac, et lui et Spike sortent rapidement.
INT. APPARTEMENT EN ITALIE - NUIT
On toque à la porte. Andrew répond en tenant le portable avec son épaule et portant un patch anti-points noirs sur son nez.
Angel : Buffy est rentrée ?
Andrew : Vous les gars, il est seulement 8:30.
Angel : C'est vrai.
Spike : Ouais.
Angel : Tu sais où ils sont allés ?
INT. BUREAU DE WES - JOUR
Roger et Trish Burkle vont dans le bureau de Wes et regardent autour d'eux, admiratifs.
Roger Burkle : Je dois dire que c'est un grand pas en avant par rapport à votre ancien bureau.
Trish Burkle : Ooh, même plusieurs pas.
Wes (ferme la porte du bureau) : Oui, on -
Roger Burkle : Euh, vous savez, on ne voulait rien dire, mais on était un peu inquiets pour ce vieil hôtel.
Trish Burkle : Il avait l'air un peu réduit.
Roger Burkle : Mais Fred appelait cela sa maison, alors nous avons gardé nos bouches fermées.
Trish Burkle : Elle a atteint un certain âge, elle a gagné le droit de prendre ses propres décisions.
Roger Burkle : C'était quand elle avait 7 ans, non ? (Mme. Burkle rit)
Wes : M. et Mme. Burkle -
Trish Burkle : S'il vous plait.
Roger Burkle : Roger et Trish.
Trish Burkle : La façon dont elle parlait de vous tous, eh bien, ça fait pratiquement de nous une famille.
Roger Burkle : Alors où est cette prodigieuse fille - elle est sortie sauver le monde avec ce beau Angel ?
Wes : Roger, Trish. Il y a quelque chose que vous devez savoir. (respire profondément) Fred -
Fred : Maman ?
Fred se tient sur le seuil du bureau de Wes, ayant l'air vraiment humaine et normale.
Roger Burkle : Eh bien ! La voilà maintenant.
Fred : Papa ! Oh, mon dieu. Qu'est-ce que vous faites tous là ? (cours embrasser ses parents)
Roger Burkle : Ma chérie.
Trish Burkle : Ca me fait tellement plaisir.
Roger Burkle : Oh, tu as l'air bien !
Wes les fixe, incrédule.
INT. DANCE CLUB EN ITALIE - NUIT
Dans un night club, de la musique danse est jouée alors que Spike et Angel se frayent un chemin dans la foule vers le bar.
Angel : La danse. Pourquoi ça a dû être la danse ?
Spike (à la barman sexy) : Tu parles anglais, amour ?
Barman : Si, si. J'adore l'anglais.
Spike : Alors, on va bien s'entendre.
Angel : On cherche une fille. Une américaine. Blonde. Les yeux bleus.
Barman : Des étudiantes américaines. Les filles, elles deviennent sauvages.
Angel : Non, non. On - on cherche une amie à nous.
Spike : Elle est en danger. Ce connard qui s'appelle l'Immortel est -
Barman : Ah, si. Si. La nouvelle ragazza de l'Immortel. Ils sont venus, il y a un bout de temps. (fait signe vers la foule) Là-bas. (Angel et Spike se tournent pour regarder, une blonde danse au milieu de la foule) Votre amie est peut-être aussi devenue un peu sauvage, si ?
Spike : C'est vrai. Garde le fort. Je reviens. (s'éloigne vers la foule qui danse)
Angel : Hein ? (suit Spike) Oh, ouais, ça commence. La partie où tu pars tout seul et tu joues le grand héros pour que Buffy te reprenne. Eh bien, flash info, ours blond : Ca n'arrivera jamais.
Spike : Attends ! Je sais que j'ai aucune chance avec elle, d'accord ? Sûrement jamais, mais je m'inquiète encore pour elle, et je vais pas la laisser finir avec un crétin comme l'Immortel. Ou toi.
Angel : Hey, le notre est un amour éternel.
Spike (se moque) : J'ai aussi eu une relation avec elle.
Angel : Ok, dormir ensemble c'est pas une relation.
Spike : Ca l'est si tu le fais souvent.
Angel : Spike.
Spike : Quoi ?
Angel : La tête.
Spike : Je croyais que tu l'avais. (ils regardent vers le bar pour voir que le maître d'hôtel de la maison où ils ont pris la tête emmène le sac avec lui) Hey ! (chasse le maître d'hôtel, met sa main sur son épaule) Où tu crois aller avec notre tête, Jeeves ?
Voix de derrière : Où il veut.
Angel et Spike se tournent pour voir plusieurs hommes volumineux se tenir derrière eux.
Un des hommes frappe Angel.
Fondu en noir
ACTE III
INT. DANCE CLUB EN ITALIE - NUIT
Résumé. Des hommes musclés viennent juste de commencer à se battre avec Angel et Spike pendant que le maître d'hôtel vole leur tête. Le combat est montré au ralenti pendant que la chanson "Take Me In Your Arms" de Dean Martin est jouée sur la scène.
Chanson (chantée
par Dean Martin) : Il était une fois un adorable moment,
Il y a des millions de rêves de là,
Il était une fois un homme amoureux,
Il y a des millions de rêves de là.
Un fois il pensait qu'il avait une petite amie,
Mais il brisa la règle d'or :
Ne jamais considérer ton amour comme admis.
Des sages jouent souvent les idiots.
Maintenant il aimerait dire, "Je suis désolé."
Ne peut-tu voir à l'intérieur de son coeur
Sans toi, il n'y a pas de lendemain.
Pourquoi le vrai amour doit-il se séparer ?
Un homme frappe Angel, et il trébuche. Spike saute sur l'homme, le jetant par terre. Angel engage un autre homme, le frappant, pendant que Spike frappe l'homme qu'il a taclé avant. Ils continuent à se battre, échangeant des coups. Angel saisit l'homme avec qui il se bat et le jette la tête la première dans le mur. Spike frappe son homme au visage, brisant un étalage sur le bar. Angel va vers Spike, mais Spike le frappe au visage. Quand Spike se lève et regarde qui il a frappé, il réalise que c'est Angel. Angel regarde Spike, se demandant pourquoi il l'a frappé. Angel frotte sa joue, puis regarde rageusement et rend son coup à Spike. Spike regarde rageusement Angel, et ils commencent à se frapper au visage.
La scène est à vitesse normale maintenant.
Angel (se levant du sol) : Qu'est-ce que tu fais ?
Spike (hurlant) : J'étais confus, idiot ! Ca va trop fort ici.
Angel : Où est parti le petit homme ?
Angel et Spike regardent autour d'eux et voient le maître d'hôtel sortir par la porte avec leur tête. Le maître d'hôtel les voit et leur fait signe du bout des doigts avant de sortir du club. Spike et Angel courent après lui.
EXT. DANCE CLUB EN ITALIE - NUIT
Spike et Angel sortent du club et regardent autour d'eux, mais il n'y a aucun signe du maître d'hôtel.
Spike : Où il est passé ?
Une voiture fait crisser ses pneus alors qu'elle passe en fonçant à côté d'eux, leur roulant presque dessus.
Angel (se remet sur pieds) : Hey ! (regarde la voiture partir) C'est notre voiture. Il a pris notre voiture.
Spike prend un scooter, et le démarre.
Spike (ramène le scooter chez Angel) : Monte, petite mama.
Angel : Je monte pas à l'arrière.
Spike : Il est train de s'enfuir.
Angel monte sur le scooter, s'assoie derrière Spike, et met ses bras autour de la taille de Spike. Ils roulent après la voiture sur le scooter.
EXT. RUES DE ROME - NUIT
La voiture fonce dans les rues de la vieille ville. Angel et Spike ne sont pas très loin derrière.
Angel : Plus vite ! Allez, frappe le !
Spike : Arrête de te tenir si fort.
Le maître d'hôtel conduit la voiture dans une allée en faisant crisser ses pneus. Une personne jaillit devant lui sur un scooter et il doit dévier pour l'éviter. Angel et Spike le rattrapent presque, quand il tourne à un coin.
Angel : Raccourci. Tourne à droite.
Spike : Lâche moi.
Angel : A gauche, à gauche. On va le couper.
Spike : D'accord, ça va !
Spike et Angel ont rattrapé le maître d'hôtel et sont maintenant devant lui. Le maître d'hôtel s'arrête un moment, puis fait rentrer la voiture dans le scooter, les faisant tomber et détruisant le scooter.
Spike : Fils de - (grommelant rageusement)
Angel (tape dans les débris) : Un boulot, tu sais. Trouver la tête. C'est tout.
Spike : T'étais aussi là.
Angel : Je m'occupais de la tête.
Spike : Bon, elle est partie maintenant, non ? Tu vas rester là dans la strada à me hurler dessus toute la nuit ?
Angel : Tu as dit strada ?
Spike : Je voulais dire rue.
Angel : Ouais. Je sais ce que ça veut dire.
Spike : On a seulement 12 heures pour retrouver cette tête avant que Los Angeles devienne une zone de guerre démoniaque. On se dispute encore ou on continue de la chercher ?
Angel : Ah, d'accord. Tu sais, tu as raison. On arrête de se disputer. On trouve ce type, on reprend la tête, et on se casse d'ici. C'est tout.
INT. DANCE CLUB EN ITALIE - NUIT
Angel et Spike sont de retour au dance, en train de parler au barman.
Angel : Vous avez vu la fille blonde ?
Spike : Buffy. Elle s'appelle Buffy.
Angel : Elle dansait avec l'Immortel.
Spike : Ils sont toujours là ? Ils sont partis ?
Barman : Relax, relax. C'est bon.
Spike : Ils sont toujours là ?
Barman : Non, non. Ils sont partis. Mais vous devez vous relaxer. Je vous verse un peu de vin.
Angel : Oh, il l'a eu, Spike. Il a eu Buffy. Pourquoi ça nous arrive toujours à nous ?
Spike : C'est lui. L'Immortel. C'est ce qu'il fait. Chaque fois qu'il se montre, soit je perds ma copine, je me fais battre par une foule enragée ou je me fais jeter en prison pour évasion fiscale. Longue histoire.
Angel : Bon, tu sais quoi ? C'est différent maintenant. On est différent.
Spike : Hey, on a sacrément raison. On va plus être ses Shemps.
Angel : Pas question, mec. Je veux dire, on est juste hors de notre élément.
Spike : Si c'était L.A, on l'aurait déjà enfermé.
Angel : Si on avait nos ressources, si on avait notre équipe, si on avait nos hélicoptères ou - il serait dans un monde de -
Spike : Attend. Wolfram & Hart n'a pas un bureau ici à Rome ?
INT. HALL DE WOLFRAM & HART A ROME - NUIT
La sonnette de l'ascenseur retentit et Angel et Spike sortent de l'ascenseur dans le hall qui ressemble exactement à celui de L.A.
Angel (regarde autour de lui) : Huh.
Le bureau est occupé, rempli de personnes parlant en italien. Une femme marche dans le hall vers eux. Elle porte une robe d'été courte et moulante.
Femme (parlant d'une façon très animé) : Ciao ! Benvenuti ! Bienvenue ! Ah, Spike. (embrasse Spike sur les deux joues) Ha ha ha. Oh ! Tu es la vraie signification du beau. Tu me coupes le souffle. Ah, je n'ai pas de souffle. Ha ha ha ! (embrasse Angel sur les deux joues) Et toi, quel honneur. Le grand Angelus.
Angel : En fait, c'est juste Angel.
Femme : Ah, oui, bien sûr. Les gitans, ils t'ont rendu ton âme. Les gitans sont de sales personnes ! (crache) Et on ne devrait plus parler d'eux. Je suis Ilona Costa Bianchi. Je suis la chef des bureaux de Wolfram & Hart à Rome. Et je vous en prie, nous sommes à votre disposition. Nous vous donnerons tout ce que vous voudrez. Si vous voulez le monde, on vous donne le monde. On vous donne 2 mondes, en fait, parce que c'est notre façon de faire.
Angel : Ok.
Spike : Bon. Ouais.
Femme / Ilona : Maintenant, allons dans mon bureau, et parlons comme des adultes, eh ? Venez. (se tourne vers son bureau) Pietro.
Pietro (assis au bureau de la réception) : Si, signora.
Ilona (parlant rapidement italien) : Vai un circare un caffe e dolce qual checosa di mangiare.
Pietro : Per chino, signora. Andiamo. Subito.
Spike (Angel et Spike hésitent à la suivre, mais le font quand même) : Elle a l'air gentille.
INT. LABO DE SCIENCE - JOUR
Fred escorte son père dans le labo de science. La mère de Fred est derrière eux, se tenant au bras de Wes.
Roger Burkle : Je dois te dire. Tout le monde est tellement amical. Je n'arrive pas à y croire.
Fred : Eh bien, c'est normal, papa. Je suis leur patron. S'ils sont méchants avec toi, je les virent.
Trish Burkle : On ne s'est pas vu depuis que j'ai foncé sur cet insecte démon avec le bus. Comment est-ce possible ?
Wes : Les choses ont été un peu agitées ces dernières...années.
Trish Burkle : Eh bien, je veux tout entendre, mais plus encore, avez-vous trouvé une jeune fille pour partager votre vie ?
Fred : Maman !
Trish Burkle : Quoi ? Je demandais juste. Et je n'y peux rien s'il y a un parfait gentleman qui se cache de la vue de ma fille célibataire.
Fred : Papa, fais la taire.
Roger Burkle : Ferme ta bouche, pipelette.
Trish Burkle (à Wes) : Il n'arrête pas de me parler comme ça, je vais vous garder pour moi toute seule.
Roger Burkle : Euh, tout ce laboratoire est à toi, chérie ?
Fred : Eh bien, techniquement, il est à l'agence, mais...ouais. Je m'occupe de ça. Vous voulez voir mon bureau ?
Roger Burkle : C'est en haut ? (à Trish) Viens, mon bébé.
Trish Burkle : Très bien !
Wes (saisit le bras de Fred, murmure rageusement) : Qu'est-ce que tu fais ?
Fred : Je fais visiter mes parents.
Wes : Illyria -
Illyria / Fred (d'une voix plus grave maintenant) : Ta douleur est accrochée à toi comme de la chair pourrie. Je ne pouvais pas en plus tolérer ça de leur part. J'ai trouvé que ça serait plus commode.
Wes : Comment est-ce possible ?
Illyria / Fred (d'une voix grave) : C'est une simple modulation de ma forme. J'apparais comme je le veux. (dresse la tête, regarde Wes de plus près) Tu veux que j'arrête ?
Trish Burkle (sort du bureau) : Chérie, tu devrais faire un effort de décoration. Ce bureau est aussi nu qu'un os. (remarque la tension entre Fred et Wes, met ses mains sur ses hanches) Tout va bien ?
Wes : Très bien.
Fred : Absolument.
INT. BUREAU COSTA BIANCHI D'ILONA - NUIT
Le bureau d'Ilona est là où celui d'Angel devrait être, mais il est décoré vraiment différemment. Il y a beaucoup de peintures de tissus religieux et profanes qui semblent avoir été créés par des maîtres de la Renaissance italienne et de la période baroque. Pietro allume une cigarette pour Ilona, et elle la fume avec un long filtre détachable.
Ilona : Je vous en pris, faites comme chez vous. Vos problèmes ne sont plus. Vous n'avez plus de problèmes. (hausse les épaules, rigole) Quels sont vos problèmes ?
Angel : Notre amie, elle a été frappée par un sort...
Spike : Jeté par le plus ignoble misérable de ce côté du Mont Everest. Qu'il...aurait grimpé...plusieurs fois.
Angel : Ecoutez, il se fait appeler l'Immortel.
Ilona : Ah, l'Immortel. Ah. Alors votre amie à de la chance. Ha ha. J'ai fait affaire avec l'Immortel plusieurs fois, et je dois dire que le résultat est toujours...plus que satisfaisant.
Spike : Il l'a enfermée.
Angel : C'est un sort d'amour, et on -
Ilona : J'en doute. L'Immortel n'utilise pas de sorts. Il les considère comme sales. Des sales tours pour des sales personnes. Comme les gitans. (crache) Nous n'allons plus en parler.
Spike : Eh bien, il lui a fait quelque chose de magique.
Angel : On doit faire quelques recherches. Ecoutez, vous n'auriez pas, disons, un Wesley italien ici ?
Ilona : Si. Si, nous en avons un, mais il fait la sieste. Et je n'ai pas besoin de lui pour me dire ce qui est déjà assez connu, que l'Immortel n'utilise pas la magie.
Spike : Alors ça doit être quelque chose d'autre.
Angel : Ecoutez, on doit savoir tout ce qu'il y a à savoir sur lui. On doit -
Ilona : Garder votre tête. Ha ha ! Oui. Nous connaissons tout de votre mission de récupérer le Capo di Famiglia. Et je dois dire que c'est un peu plus important que d'arracher votre amie à l'Immortel. Votre tête est en grand danger. (va à son bureau) Nous avons déjà eu une demande de rançon. Elle vous a été adressée via nos bureaux. (déplie un morceau de papier) J'ai pris la liberté d'y jeter un coup d'oeil. (tend le papier à Angel, qui semble ennuyé) Vous devez vous dépêcher parce que l'échange se fera dans moins d'une heure.
Angel : D'accord. On aura besoin d'un hélicoptère de chasse, une équipe d'assaut...
Spike : Et des armes. Des tonnes et des tonnes d'armes.
Ilona : Non, non, non, non ! Non, non. (pince leurs joues) Vous êtes trop précieux tous les deux. Mais non ! C'est un pays civilisé. On fait ce genre de chose tout le temps. Quelqu'un se fait kidnapper, quelqu'un paye l'argent. Tout le monde rentre chez soi heureux. Grazie. Prego. Bisou bisou. Nous avons déjà préparé l'argent. (fait signe à Pietro, qui ouvre un attaché case plein d'euros) Eh. Hein ?
Angel (Angel et Spike se regardent et soupirent) : D'accord. Bien. Peu importe. On fera à votre façon.
Spike (soupire) : C'est qui qui fait l'échange ?
EXT. RUES DE ROME - NUIT
Angel et Spike se tiennent au milieu d'une piazza la nuit, en train d'attendre.
Angel : J'ai aidé à sauver le monde, tu sais.
Spike : Comme si je l'avais pas aussi fait.
Angel : Ouais, mais je l'ai fait beaucoup plus.
Spike : Oh, je t'en prie.
Angel : J'ai fermé la bouche de l'enfer.
Spike : Moi aussi.
Angel : Ouais, tu as porté un collier. Tu sais, j'ai aidé à tuer le maire et, euh, et Jasmine et -
Spike : Ca compte vraiment comme sauver le monde ?
Angel : J'ai arrêté Acathla. Ca a sauvé le monde.
Spike : Buffy t'a transpercé avec une épée.
Angel : Ouais, mais c'est moi qui l'ai fait faire. Je lui ai signalé des yeux.
Spike : Elle t'a tué. Je l'ai aidé ! (pointe) Ca fait un point pour moi.
Angel : Le fait est que je suis meilleur que ça. Ok ? On est meilleurs que ça. Qu'est-ce que Buffy pourrait voir en lui ?
Maître d'hôtel (sortant d'une voiture à proximité, parlant avec un accent italien) : Peut-être qu'elle aime les trous dans ses pantalons.
D'autres hommes sortent de la voiture après le maître d'hôtel. Ils entourent Angel et Spike.
INT. HALL DE WOLFRAM & HART - JOUR
Roger Burkle appuie sur le bouton pour appeler l'ascenseur. Trish se tient derrière lui. Ils se tournent pour faire face à Wes et Fred.
Trish Burkle : Désolé d'être venus comme ça à l'improviste.
Fred : Tu plaisantes ? Je suis triste que vous ne pouviez pas rester plus longtemps.
Roger Burkle : La mer nous appelle.
Trish Burkle : Wesley. Prenez soin de notre petite Fred pour nous. Ok ?
Wes : Bien sûr.
Trish Burkle (serre Fred) : Ohhh. Tu me manques déjà, et nous ne sommes même pas encore partis. (soupire, la regarde) Tu es sûre que ça va ? Tu as l'air un peu différente.
Rofger Burkle : Oh, elle ne fait que grandir, maman. Laisse la. Tu vas l'embarrasser devant ses employés.
Fred : Arrête, papa, et viens là. Serre moi dans tes bras. (les serre tous les deux) Je vous aime tellement.
Trish Burkle : Et nous t'aimons aussi.
Roger Burkle : On se revoit bientôt, ok ?
Fred : Compte là dessus.
Wes et Fred font au revoir alors que les parents de Fred vont dans l'ascenseur.
Wes : Tu as eu ce que tu voulais de cette expérience ?
Illyria (d'une voix grave) : Oui. C'était très informatif.
Wes : Bien. Ne refait plus jamais ça. (va dans son bureau)
Illyria le fixe alors qu'il part.
EXT. RUES DE ROME - NUIT
Les copains démons sont en cercle autour d'Angel et Spike. Le maître d'hôtel les entoure, parlant, tenant le sac de bowling avec la tête dedans.
Maître d'hôtel : Vous devez être si seuls. Votre petite amie est devenue l'amante de l'Immortel. Pas de chance pour vous. De la chance pour elle.
Angel (se moque) : Tu connais l'Immortel ?
Maître d'hôtel : Mais bien sûr.
Angel : Ha ! Je le savais. Rien de tout ça n'est une coïncidence.
Spike : C'est ce qu'il voulait depuis le début. Voler notre tête, nous garder occupés, et traîner avec ma copine. (Angel lui lance un regard) Notre copine.
Angel : C'est une machination. Tu es juste son laquais.
Maître d'hôtel : Je devrais avoir de la chance. L'Immortel n'a pas besoin d'hommes comme moi pour faire ses affaires. Il est une carte libre, un loup éloigné de la mêlée, un étalon sans, euh, son harnais.
Spike (sarcastique) : Quoi, t'es amoureux de lui ?
Maître d'hôtel : Non, non, non, non. Bon, ok, si. Mais toutefois, il est plutôt une, euh, inspiration, un guide spirituel. Vous avez lu son livre ? C'est un changeur de vie.
Angel (murmure à Spike) : J'en ai un peu marre de l'Italie.
Spike : Je vois ce que tu veux dire.
Angel et Spike commencent à se battre avec les hommes les entourant.
Maître d'hôtel : Oh, regardez. Les américains se reposent sur la violence pour résoudre leurs problèmes. Quelle surprise. (alors que le combat s'ensuit, le démon jette le sac en l'air) Whoo !
Angel essaye de garder l'oeil sur le sac, mais un autre homme l'attrape et balance le sac sur Angel, le frappant au visage. Les hommes continuent de jouer à un jeu massif consistant à éloigner le sac, le jetant en l'air vers quelqu'un d'autre dès qu'Angel et Spike s'en rapprochent.
Maître d'hôtel (attrape le sac) : Ok. On arrête de jouer ! (sort un fusil et le braque sur le sac) (tout le monde arrête de se battre, mais ensuite Angel donne un coup de coude à un homme derrière lui, lui donnant un coup final) Un pas de plus, et la tête est touchée, hey ? Nous ne sommes pas des animaux. Nous sommes des italianos. Vous nous donnez l'argent, on vous donne la tête. (Angel et Spike ne bougent pas, ils regardent juste) Vous nous donnez l'argent, on vous donne la tête. (Angel et Spike le regardent) L'argent, la tête. L'argent -
Angel : Ouais. On l'a. (frappe Spike) L'argent.
Spike prend l'argent et va vers le démon.
Spike (tend l'argent, mais le retire) : Hey. (ils échangent les sacs en même temps)
Maître d'hôtel : Arrivederci, americanos. C'était un plaisir de faire affaire avec vous. (rigolent, lui et ses hommes partent)
Spike : Je le crois pas une seconde. Que l'Immortel soit impliqué dans tout ça.
Angel : Bien sûr que si. Il se fout de nous. Il s'est foutu de nous auparavant, et il se fout de nous maintenant.
Spike : Ouais. Chaque fois qu'on entend son putain de nom, on finit par être dans la strada en tenant le sac.
Spike ouvre le sac pour regarder dedans, et au lieu de la tête, il y a une bombe, comptant les secondes de 5 à 1.
Fondu en noir
ACTE IV
EXT. RUES DE ROME - NUIT
Angel et Spike regardent les débris ardents de l'explosion qui jonche la rue.
Spike : Un pays civilisé ? Regarde ce que cet enfoiré à fait à ma veste.
Angel : Après tout ce qu'on a traversé, tu râles pour une veste.
Spike : Non, pas une veste. Ma veste. Tu n'as aucune idée de ce que j'ai traversé pour l'avoir.
Angel : Tu l'as prise sur le corps d'une tueuse morte.
Spike : Eh bien, c'est ça qui lui donne une valeur sentimentale. D'un autre côté, ça fait 30 ans que je la porte. C'est comme une partie de moi.
Angel : Oublie ça. Achète en une nouvelle.
Spike : C'est ma seconde peau. C'est ce que je suis. C'est juste une chose de plus qu'il a enlevé et qu'il n'aura jamais.
INT. BUREAU COSTA BIANCHI D'ILONA - NUIT
Ilona aide Spike à mettre un nouveau cache-poussière noir en cuir comme le précédent.
Spike (admirant son nouveau manteau) : Ouais ! C'est bien.
Ilona (tapotant l'épaule et le torse de Spike) : Je suis contente que tu aimes, parce que j'en ai envoyé 10 autres à Los Angeles avec un joli assortiment de chaussures.
Angel entre en portant une veste de motard en cuir blanche, rouge et noire. Il est n'est pas vraiment aussi content que Spike.
Ilona (halète) : Toi ! Guarda! Come sei bello! Sei bellissimo! (parle italien) Bellissimo ! Tu es magnifique ! Oh !
Angel : Vous savez, j'ai pas l'impression que c'est moi.
Ilona : Non, non, non, non, non. C'est la dernière mode. Tu vas définir la beauté pendant des années à venir. Ha ha ha ! Maintenant, qu'est-ce qui s'est passé à l'échange ? Non pas de grazie, prego, bisou bisou ?
Angel : Grazie, prego, boum.
Ilona : Ohh ! Oh, ils font toujours ça aux débutants dans cette ville. Est-ce que je l'avais dit ?
Angel (ouvre rageusement la veste) : C'est ça. Appelez les hélicoptères.
Spike : Et l'équipe d'assaut.
Angel : On va reprendre notre tête.
Ilona : Non, non, non. Je vous aime tellement tous les deux, mais le force brutale ne va faire qu'éloigner votre tête. Vous avez du travail d'une qualité remarquable. (les escorte vers la porte) Maintenant, s'il vous plait, relaxez vous. Laissez nous nous occuper de ça. (les sort fait sortir du bureau) Parfois vous devez déposer votre sort chez une puissance supérieure.
Angel : On est des héros. On a pas besoin d'une puissance supérieure.
Ilona : On s'appelle. (ferme les portes du bureau)
Angel : On fait notre propre sort. (les portes se ferment) On n'a pas besoin de quelqu'un pour nettoyez notre bordel. Vous savez, on est des champions ! (Spike martèle la porte, Angel essaye de l'ouvrir, mais elle est fermée) On contrôle tout. (martelant la porte) Vous savez, on va juste - On va - (se penche contre la porte et soupire) On devrait rentrer chez nous ?
Spike (soupire) : Oh, oui, mon dieu. (ils vont vers les ascenseurs) On ne pourrait pas me faire sortir de ce trou à rat de pays plus rapidement.
INT. APPARTEMENT A ROME - NUIT
Andrew ouvre encore une fois la porte de l'appartement pour voir Angel et Spike se tenir à la porte.
Angel : Buffy est rentrée maintenant ?
Andrew (ses cheveux sont mouillés et il porte une robe de chambre, tenant une serviette) : Désolé. Pas encore. Vous pouvez rester si vous voulez. J'allais justement sortir. (Angel et Spike entrent, se tourne vers Angel) Oh. Hey. Jolie veste.
Angel (ferme la porte derrière lui) : C'est la dernière mode.
Spike : Andrew. Est-ce que Buffy a agit bizarrement ? Comme si l'Immortel l'a tenait sous une sorte de charme en quelque sorte ?
Andrew : Excellente question. Non. (retourne à la salle de bain, hors écran)
Angel : Ca pourrait être un contrôle de l'esprit ?
Spike : Ou une potion d'amour ? Est-ce qu'elle boit une potion d'amour ?
Andrew (hors écran) : Les gars, sérieusement, je croyais à toutes ces choses, mais il s'est avéré que Buffy a craqué pour l'Immortel toute seule, et - et maintenant elle est heureuse. C'est tout.
Angel : Mais elle n'a toujours pas fini de cuire. (fulminant) Je dois attendre jusqu'à ce qu'elle finisse de cuire, tu sais, jusqu'à ce qu'elle se trouve elle-même, parce que c'est ça la manoeuvre. Bien. J'attend patiemment, et pendant ce temps, l'Immortel mange des cookies pas cuits ! (soupire, s'assoie)
Andrew (hors écran) : Euh, Spike, est-ce qu'Angel pleure ?
Spike (sur la défensive) : Non ! (regarde Angel, qui tient sa tête dans ses mains, frottant ses yeux) Pas encore.
Andrew (hors écran) : Il ferait mieux de retenir les eaux, grand garçon. L'Immortel est cool et tout ça, mais il n'est pas tout ça. Il a ses défauts.
Angel (se lève) : Vraiment ?
Spike : Et - et c'est quoi ?
Andrew (hors écran) (soupire, exaspéré) : Ohhhh. Le fait est qu'elle bouge. Vous faites la même chose, et vous pourriez l'attraper un jour. L'un d'entre vous, bref. Mais vous continuez à rester sur place, vous allez voir qu'elle est partie depuis longtemps.
Spike (à Angel) : C'est un peu bête. Nous...en train de chasser comme un couple d'adolescents dominés par une femme.
Andrew (hors écran) : Buffy vous aime tous les deux, mais elle doit vivre sa vie. Les gens changent.
Andrew sort de la salle de bain, portant maintenant un smoking et une coupe de cheveux sophistiquée.
Andrew : Vous devriez essayer parfois. (on toque à la porte, répond pour trouver deux belles femmes de l'autre côté) Ah, Caprice, se bella come la notte. (embrasse la blonde sur les deux joues) E tu, Isabella... (embrasse la brunette sur les deux joues) superi perfino le stelle. (se tourne vers Angel et Spike) Ciao. (sort et ferme la porte)
Spike : Eh bien...peut-être qu'il est temps qu'on -
Angel : Ouais.
Ils partent.
INT. BUREAU DE WES - NUIT
Wes est assis à son bureau, regardant dans le vide quand Illyria entre, toujours habillée comme Fred.
Illyria (avec la voix de Fred) : Wes ? Tu es, disons...fâché contre moi ou quelque chose ?
Wes : Arrête ça.
Illyria : Ce n'est pas ce que tu désires ? (avec la voix de Fred) Je veux dire...tu m'aimes, je t'aime. Qu'est-ce qui va pas ?
Wes : Je l'aimais elle.
Illyria : Tu aimais ça. Et une part de toi l'aime encore. Je peux le sentir. (se rapproche de Wes) Je...souhaite l'explorer un peu plus.
Wes (se lève, lui fait face) : Jamais. Tu...aimes ça. Ca me dégoûte.
Illyria (avec la voix de Fred) : Oh, seigneur. On sait tous les deux que c'est pas vrai. (sourit, se rapproche de lui)
Wes (s'éloigne) : Arrête ça ! (évite de la regarder) Change toi. Soit bleue. Soit n'importe quoi. Ne soit pas elle. (va vers la porte) Ne soit plus jamais elle. (sort)
Illyria (penche sa tête en arrière, se transforme de nouveau en la forme bleue d'Illyria) : Comme tu veux.
INT. HALL DE WOLFRAM & HART - JOUR
Gunn signe un document sur un bloc alors qu'Angel et Spike sortent de l'ascenseur.
Gunn (à l'assistant) : Merci.
Angel : Gunn. On a perdu la tête. Commence à préparer les troupes pour la guerre.
Gunn : La tête est dans ton bureau.
Angel : Quoi ?
Gunn : Elle est sur ton bureau.
Gunn s'éloigne.
INT. BUREAU D'ANGEL - JOUR
Le sac de bowling contenant la tête est posé sur le bureau d'Angel avec un petit billet plié et attaché avec du ruban. Angel et Spike s'avancent. Angel sort le billet de l'enveloppe et le lit.
Angel : "Avec estime, l'Immortel." (déchire rageusement le billet en petits morceaux) Tu sais, je déteste vraiment ce type !
Spike : Qu'est-ce que crois Buffy ? H-honnêtement ?
Angel : Elle n'a pas vraiment le meilleur goût en matière d'hommes. Ca se voit.
Spike : H-hey ! Je trouve que je m'en suis bien sorti.
Angel : Ouais. Une fois qu'elle en avait fini avec toi.
Spike : Moi je vivais pas dans les allées, en frottant de la merde de rat sur mon visage. Si on parle de projets, tu es la Chapelle Sixtine.
Angel : Je n'étais pas un projet.
Spike : Eh bien, moi non plus. (Angel soupire, s'assoie au bord de son bureau) On ne pourrait pas...l'enfermer dans une boîte où personne ne pourrait jamais la toucher ? Tu sais ? Comme on l'a fait avec Pavayne ?
Angel (croise les bras, réfléchit un moment) : Je ne pense pas qu'elle accepterait. Euh, elle est assez forte.
Spike : On pourrait faire un sort. Un genre de contrôle de l'esprit.
Angel : Oh, elle le découvrirait. Tu sais, elle est assez maligne.
Spike : Ouais. (soupire, s'assoie au bord du bureau près d'Angel) Alors, quoi ? On doit juste vivre avec ça ? Continuer nos vies ?
Angel : J'en ai peur.
Spike (soupire) : Bien. (renifle) Pas de problème. J'avais prévu de faire ça de toute façon.
Angel : Ouais, moi aussi.
Spike : En fait, je vais le faire tout de suite. Pendant qu'on parle, je bouge.
La caméra s'éloigne.
Angel : Bouger.
Spike : Oh, ouais.
La caméra s'éloigne pour montrer Angel et Spike assis l'un à côté de l'autre dans le grand bureau vide.
Angel : Tout de suite.
Spike : Bouger.
Fondu en noir