Transcript
français par :
Jackie (redac@buffyfan.org)
Thanks
to : Joan the English Chick (pisces@englishchick.com)
~~~~~~~~~~ Prologue ~~~~~~~~~~
INT. MAISON DES SUMMERS -
SALON - NUIT
Le milieu de la nuit, seulement
quelques heures après que Buffy ait été jetée
dehors. Faith est assise avec Alex, Willow, Dawn, Giles, Anya, le Principal
Wood et les potentielles (Kennedy, Rona, Amanda, Vi, Caridad et 20 potentielles
extra).
Tout le monde est toujours
blessé et tendu. Faith, ayant l'air à bout de nerfs, essaye
de contrôler le groupe chaotique.
Faith : Ok, les gars, il
ne faut pas flipper.
Kennedy : Je ne flippe pas.
Tout ce que je dis c'est que maintenant que Buffy n'est plus là,
on a finalement la parole pour dire quand et comment on se fera briser
le cou.
Angle sur quelques potentielles,
y compris Vi, ayant l'air effrayées, vulnérables.
Wood à Kennedy, en
parlant des potentielles : Peut-être que tu ne devrais pas être
si brusque sur le fait de se faire briser le cou -
Anya : Laissez la femme
dire la vérité. On est tous sur le seuil de la mort, sonnant
répétitivement la cloche, comme des scouts qui ont l'intention
de se faire du quota.
Alex en parlant d'Anya :
Je crois que tout le monde ne devrait pas avoir la parole ici -
Giles : Ce qu'on doit faire
c'est découvrir comment avoir un dialogue constructif, sans devenir
complètement dingue -
Amanda : Vous connaissez
la Procédure Parlementaire ? Parce que c'est une manière
convenable d'organiser -
Kennedy : Je me demande
juste si ceux
Wood : Peut-être que si on se divise en
d'entre nous qui sont là depuis longtemps
plus petits groupes, ça ne serait pas si chaotique.
devraient avoir plus à dire.
Qu'est-ce que tu en penses Faith ?
Amanda : Quand j'étais
impliquée avec Model UN, on a trouvé que la Procédure
Parlementaire était vraiment utile. Pas exemple, une fois, quand
j'étais en Urugay -
Angle sur Giles et Dawn
assis l'un à côté de l'autre. Ils partagent un regard.
Alors que le débat continue autour d'eux :
Giles calmement, à
Dawn : Elle s'en sortira. C'est - c'est pour le meilleur.
Dawn : Ouais. Mais, alors
pourquoi je me sens comme ça ?
Giles hoche les épaules
avec compréhension.
Giles : Tout se passera
bien.
Dawn : Je l'espère.
Dawn et Giles partagent
un autre regard : c'est dur. Tout ça se joue sur :
Faith : J'entend ce que
vous dites mais -
Kennedy : On ne devrait
pas retourner
Willow : Vous ? Vous ? Je crois qu'on perd notre temps
aux affaires et commencer à parler de
en argumentant sur la manière dont il faut
notre plan de jeu ? On n'a pas tout
argumenter.
notre temps là. Ou peut-être que si -
mais ça ne veut plus rien dire.
Amanda : Pourquoi on ne
-
Rona avertissant : Ne mentionnes
tu pas la Procédure Parlementaire.
Dawn : Je soutiens ça.
Faith calme et ferme : Que
tout le monde m'écoute. Stop.
Ils regardent tous Faith.
C'est calme. Sa voix les calme.
Faith calme : C'était
une longue nuit et je sais pas pour vous, mais je suis anéantie.
Pourquoi on n'irait pas se coucher et on reparlerait de ça demain
matin ?
Kennedy : Est-ce qu'on a
vraiment du temps à perdre -
Faith calme : Ecoutez, je
comprend que vous soyez méchamment stressés.
Vi hoche la tête catégoriquement.
Faith : Franchement ? Notre
situation s'empire. Mais on doit rester cool. C'est la seule façon
de pouvoir surmonter ça. Est-ce que tout le monde comprend ça
?
Quelques affirmations. Les
voix sont plus relaxées; l'hystérie est finie.
Vi se calmant : Ouais...ouais.
On va se reposer un peu et demain, ça n'aura plus l'air si -
Soudainement, toutes les
lumières de la maison s'éteignent.
Vi : AAAAaaaa !
Et l'hystérie revient.
Le reste de la scène
est jouée dans la pénombre la plus possible.
Amanda : Vi, reste calme
-
Vi : Qu'est-ce qui s'est
passé ?
Rona : Les lumières
se sont éteintes ?
Amanda : Je vais chercher des bougies.
Si on a des bougies.
Kennedy : Je vais voir la
boite à fusibles.
Faith : Ne vous embêtez
pas, toutes les lumières de la rue viennent de s'éteindre.
Rona : Ce qui veut dire
?
Faith sinistre : Que tout
le monde de la Compagnie d'Électricité s'est taillé
de Sunnydale.
Un moment de silence.
Vi inquiète : Je
crois que je flippe.
EXT. RUE DE SUNNYDALE -
NUIT
Buffy, toute seule dans
le noir. Le visage placide, détaché.
Elle marche au milieu de
la route. Les lumières se sont éteintes. Les portes sont
restées ouvertes, les maisons abandonnées. Peut-être
qu'une famille emballe ses affaires dans sa voiture et se taille en Dodge.
Buffy choisit une petite
maison. Va à la porte. CRACK !
INT. PETITE MAISON - ENTREE/KITCHENETTE
- CONTINU
La porte s'ouvre alors que
Buffy (ayant brisée le verrou d'un coup d'épaule inaperçu)
entre. La maison est sombre.
Buffy fait quelques pas
à l'intérieur, son visage toujours vide. Une latte grince.
Soudainement :
Homme moyennement âgé
hors écran : Ne bougez pas !
Buffy ne bronche pas. Elle
se tourne avec ambivalence vers la voix.
Maintenant illuminé
par le clair de lune, on peut voir un homme moyennement âgé
avec un fusil braqué sur la tête de Buffy. Ses mains tremblent.
Le bombement de ses yeux démentie un manque de sommeil et de la
paranoïa.
Homme : Sortez de chez moi.
Buffy le regarde apathiquement.
Buffy : Eh.
Et puis, incroyablement
vite, elle saisit facilement le fusil. Qu'elle jette hors du chemin, sur
le canapé.
Buffy : Je pensais que cet
endroit était désert. Tous les autres ont quittés
la ville. Vous savez, vous devriez vraiment partir.
Homme : Vous ne pouvez pas
me jeter hors de ma propre maison.
Buffy : Pourquoi pas ? C'est
ce que tous les types cool font de nos jours.
Il fait quelques pas vers
la porte mais s'arrête alors : elle ne peut pas être sérieuse
?
Buffy : Ce n'est pas votre
maison. Ce n'est pas votre ville. Plus maintenant.
Alors que Buffy se tourne
vers la cuisine, l'homme commence à sortir. Buffy ouvre le réfrigérateur
(la lumière ne s'allume pas).
Et, tenant le fusil distraitement,
elle cherche quelque chose à manger.
Buffy : Eh, vous avez du
Tabasco ?
Générique
INT. MISSION GILROY - PIECE
SECRETE - JOUR
La même petite pièce
sombre de la scène de "Empty Places." Nue à part quelques
tapisseries sur le mur. Sombre à part une petite bande de lumière
entrant par une fenêtre hors champ. Juste quelque chose pour indiquer
qu'il fait jour et procurer un peu de lumière.
Andrew est couché
sur le ventre, son menton sur ses mains, balançant paresseusement
ses jambes d'avant en arrière.
Andrew : D'accord....j'épie
avec mon petit oeil quelque chose qui commence par..."T" -
Spike instantanément
: Tapisserie.
Spike est assis affalé
contre un mur, la tête dans les mains. S'ennuyant vraiment.
Andrew impressionné
: Eh...bonne réponse. Comment tu as -
Spike : Les tapisseries
sont les seules trucs de cette satanée pièce.
Andrew sage : Ah. Tu dis
ça...mais moi je dis, regarde de plus près...
Spike : Je vais regarder
plus près dans ta jugulaire, c'est ça que je vais faire.
Andrew : Ne te déconcentre
pas.
Spike : Je ne - ne dis plus
un seul mot.
Andrew attend quelques moments.
Et puis :
Andrew : Pierre feuille
ciseau ?
Il regarde Spike avec espoir.
Spike calme et froid : Qu'est-ce
qui va pas chez toi ? Tu ne comprends pas ce qui se passe ici ?
Andrew (non) : Euh, ouais.
On attend qu'il fasse de nouveau nuit pour que tu puisses rouler sur ta
moto sans exploser.
Spike fracasse le sol à
côté de lui avec son poing...
Spike : Et chaque minute
qu'on passe ici, la Tueuse est coincée là-bas, affrontant
je ne sais quoi...
Andrew : Tu t'inquiètes
pour elle. Allez, quelle est la pire chose qui puisse lui arriver ? (pause)
Wow, j'imagine quelque chose de vraiment horrible. Et toi ?
Spike : D'accord ! Je jouerais
si tu veux.
Andrew passionné
: Tu veux bien ?
Spike : C'est ça
ou cogner ma tête sans arrêt contre ce mur.
Andrew : Ok...Voyons voir,
voyons voir...
Ses yeux scrutent la pièce
nue.
Andrew : J'épie avec
mon petit oeil quelque chose qui commence par un..."E".
Spike regarde autour de
lui. Il n'y a rien qui commence par un "E".
Spike : Un "E" ? Il n'y
a rien qui -
Andrew : 'Encore une autre
tapisserie' !
Spike à lui-même
: J'aurais du choisir le cognage.
INT. MAISON DES SUMMERS
- CAVE - JOUR
En fait tout le monde dans
la maison est assis là en cercle : Faith, Alex (avec un nouveau
cache pour oeil), Willow, Dawn, Giles, Anya, Wood, Kennedy, Caridad, Amanda,
Vi, plus 20-30 extras.
La pièce est éclairée
par des lampes de secours à pile. Le "Grand Tableau" est derrière
eux et il y a quelques mannequins de combat à côté
: c'est une centrale de commande.
Faith est submergée;
essayant de garder le contrôle d'un vraiment grand groupe de personnes
effrayées et confuses :
Faith : Alors qu'est-ce
qu'on sait ?
Alex : On sait qu'on est
en fait les derniers humains qu'il reste à Sunnydale.
Caridad : Et alors, tout
le mal en ville nous veut morts.
Vi effrayée : Je
ne veux pas mourir.
Anya réconfortant
calmement : Ne t'inquiète pas. C'est de loin plus probable que tu
vas rester en vie assez longtemps pour voir la plupart de tes amis mourir
en premier.
Vi la regarde, ahurie. Anya
la tapote sur le dos.
Anya : Et puis tu mourras.
Kennedy à Faith,
excitée : On sait aussi que Caleb a dit à Buffy que tout
descend au Sceau. Je crois qu'on devrait se diriger -
Faith : Ne nous précipitons
pas.
Kennedy est blessée
que Faith l'ai coupée. Faith regarde le groupe en gros, ignorant
Kennedy.
Faith : On sait qu'on a
beaucoup d'ennemis. On va commencer par là.
Kennedy : Faith, je suis
désolée, tu ne crois pas qu'on devrait -
Faith à Kennedy :
J'ai compris. (à tous) Alors, allons à notre Galerie de Crapules,
qui est-ce qu'on a exactement ?
Dawn : Il y a le Premier.
Qu'on ne peut pas toucher.
Alex : Et notre ami Mr.
Révérend je-déteste-les-femmes.
Anya : Qui est au fond intouchable.
Dawn : Et les vampires enragés,
qui sont vraiment les pires, et les -
Faith : Bringers...je crois
qu'ils sont notre lien le plus faible.
Giles : Tu dis qu'on devrait
penser à attaquer les Bringers ?
Faith : Peut-être,
ou - ok, et si on en kidnappait un ?
Kennedy : Et quoi, on demande
une rançon ?
Alex : Je vais prendre les
magazines et commencer à déchirer les lettres maintenant.
"Cher le Premier, si vous voulez retrouver votre Bringer - bon, on sera
surpris parce que vous en avez trois million d'autres...alors s'il vous
plait négligez cette lettre. Nos sincères -
Faith : Je dis qu'on pense
à nous prendre un Bringer et le faire parler. En prenant quelques
infos sur le Premier ou Caleb comme ça.
Dawn : Je suis d'accord.
Wood : Comment tu crois
qu'on devrait en capturer un ? S'ils ne veulent pas être trouvés
-
Kennedy : Ok, je ne suis
pas sûre que ça soit une si bonne idée. Pourquoi essayer
d'avoir des informations quand on connaît déjà le Sceau
? Pourquoi on n'enverrait pas une équipe au lycée, pour faire
une petite reconnaissance et puis -
Faith : Non.
Kennedy violemment : Juste
comme ça. Tu n'écoutes même pas !
Willow met sa main sur le
bras de Kennedy, lui disant de se calmer.
Willow calmement à
Kennedy : Chérie. Tu vas trop loin.
Kennedy à Faith :
Je pensais que les choses seraient différentes maintenant, mais
tu continues de me la boucler.
Faith sévère
: Les choses sont différentes. Parce que, maintenant ? Je suis ton
boss.
Faith se lève, mettant
enfin le manteau de leader.
Faith : Ecoutez, les gars,
je ne suis pas Buffy. Je ne suis pas celle qui sera derrière vos
bottes tout le temps. Mais je ne fais plus non plus partie de vous. Je
suis votre leader. Je n'ai pas demandé à faire ça.
Et honnêtement ? Je ne le voulais pas. Mais maintenant je suis responsable.
Ce qui veut dire que je vais en premier et que je fais les règles
et que le reste d'entre vous me suit derrière, est-ce que c'est
clair ? Alors bon sang n'insiste pas, Kennedy et laisse moi faire mon boulot.
Kennedy la regarde, ahurie.
Faith : D'accord ?
Kennedy maussade : Oui,
oui, capitaine.
Faith à tout le monde
: Ok, alors retournons aux affaires.
Plan sur le regard de Kennedy
qui en a marre :
INT. VIGNOBLE - CHAMBRE
SECRETE - NUIT
Un espace sombre souterrain
(éclairé par quelques torches). Des Bringers travaillent
à des tâches incertaines. On en voit quatre mais on pourrait
assumer qu'il y en a plus : deux travaillent avec une sorte de scie électrique
qui lance des étincelles; et deux utilisent de longs marteaux, frappant
répétitivement quoique on ne sait pas trop quoi.
La caméra se recule.
Révélant Caleb
et Buffy...ou en fait le Premier en guise de Buffy : leurs silhouettes
se projettent sur la lumière du feu des Bringers. Ils ont l'air
de diables regardant les travaux de torture en enfer.
Buffy/Premier : J'espérais
que tu me donnes quelques meilleures nouvelles.
Caleb : Et j'aurais voulu
en avoir.
Caleb et le Premier restent
côte à côte pendant un moment. Silencieux.
Angle sur Buffy/Premier
et Caleb.
Buffy/Premier : Ca va faire
quelque chose ? Où tout ça c'est pour faire suer les Bringers
? (puis) Est-ce que les Bringers suent ?
Caleb : En fait, je crois
qu'ils halètent, comme des chiens. (en parlant du travail des Bringers)
Et, je ne sais pas si ça fera du bien. Mais on doit tout essayer...qu'est-ce
qu'une prophétie sans la force brute ?
Buffy/Premier : Tu comprends
ce qui va arriver si Buffy et ses filles le découvrent, non ?
Caleb : Elles ne le feront
pas.
Buffy/Premier : C'est vrai
elles ne le feront pas.
Buffy/Premier se tourne,
s'éloigne, vers nous, parlant à Caleb sans même le
regarder.
Buffy/Premier : Parce que
tu vas les tuer et tout ce qu'ils connaissent.
Caleb ne se tourne pas,
ne la regarde pas partir. Il garde les yeux sur le travail devant lui.
On tourne...
...pour voir un petit sourire
se dessiner sur ses lèvres.
Caleb murmurant, joyeux
: Alléluia.
EXT. ALLEE DE SUNNYDALE
- NUIT
Sombre, délaissée.
Une silhouette seule marche le long d'une allée. Alors qu'elle se
rapproche, on reconnaît Kennedy. Elle traîne les pieds sur
le trottoir, donne un coup de pied distrait dans une poubelle, en ayant
marre. Elle a l'air d'être dans son propre monde, toujours blessée
par la réprimande publique qu'elle a eu de Faith. En d'autres termes
: un appât à la con.
Soudainement, trois Bringers
sortent de l'ombre en courant. Le premier, Bringer #1, attrape Kennedy
par derrière. Elle tombe sur les genoux. Le couteau du Bringer étincelle
au clair de lune. Puis le couteau est près de sa gorge et
WHIIIZZZ ! ZWOOP...
Le Bringer #2, trébuche
en arrière, loin de Kennedy...tiré par une force inconnue.
Son couteau cliquette sur le ciment. Et puis on voit...
Giles, tirant le Bringer
en arrière avec un lasso qu'il vient juste de jeter autour de son
cou.
Le Bringer #2 s'allonge
vers Kennedy, mais BOOF ! Caridad émerge de l'ombre et lui donne
un puissant coup dans la tempe.
Amanda et une potentielle
extra sortent aussi de l'ombre. Elles donnent chacune une bonne paire de
coups dans le le Bringer #3 et puis l'extra le poignarde dans le ventre.
Il tombe raide.
Kennedy prend le couteau
du Bringer #1. Le Bringer #2 tacle Kennedy qui tombe par terre. Elle lutte
sous le Bringer. Ses mains sont autour de son cou. Et puis ses mains perdent
leur force. Elle fait tourner la bête : il est mort par le couteau
du Bringer #1 sortant de sa poitrine. Kennedy sort la lame en la tirant
et l'essuie sur son jean.
Kennedy : Je n'ai jamais
été l'appât avant. C'était...(puis) En fait
c'était effrayant.
Caridad : On surveillait
tes arrières.
Giles jette le bout de la
corde à Kennedy. Alors que :
Giles : Tu as bien fait.
Ta performance en tant que larbin mécontent était remarquable.
Elle la serre, met adroitement
la corde autour de son bras. Et les fait sortir de l'allée.
Kennedy : J'ai une méthode.
(sourit) Allons raconter tout ça au Capitaine.
Le petit détachement
s'en va sous le clair de lune.
Fondu en noir
INT. MAISON DES SUMMERS
- CUISINE - NUIT
La cuisine est éclairée
par des lampes-tempêtes. Faith, Wood, Giles, Alex, Willow et Kennedy
sortent de la cave pour aller dans la cuisine. Où Anya, Dawn, Amanda
et deux potentielles extra se trouvent. Elles regardent avec espoir vers
l'équipe de la cave :
Dawn : Eh ! Alors ?
Giles abattu : Le Bringer
est aphasique.
Anya : Et vous espériez,
quoi ? Un élève de Rhodes ?
Giles : Aphasique comme
muet. Aphasique est un terme politiquement incorrect et démodé
qui démentit ma jeunesse dans l'ère Mésozoïque.
Willow : Bref -
Faith : Quelqu'un lui a
arraché la langue.
Amanda : Oh, c'est fort...
Alors que l'équipe
de la cave rejoint les autres autour du comptoir :
Alex : Eh, whoa les mignonnes,
des parties de corps manquantes peuvent avoir l'air vraiment effroyable.
(pause) Mais c'était vraiment trop.
Dawn : Eh.
Dawn lève les yeux;
elle vient juste de se souvenir de quelque chose.
Dawn : J'étais en
train de lire ce vieux livre de formules turc. Il y a une vieille conjuration
que les anciens turcs utilisaient pour communiquer avec les mourants -
Willow : Oh, ouais. Je crois
que j'en ai lu une traduction.
Dawn : Il y a une traduction
? Oh, génial ! Je lis disons deux mots de turc par nuit quand je
pouvais être...(respire profondément) Ok, j'en ai fini. Alors
la formule est pour communiquer avec les personnes qui ne peuvent pas parler.
Comme quand une personne meure ou ne peut plus parler, cette formule leur
permettrait de faire leurs adieux ou vous savez, ronchonner sur le fait
que personne n'est jamais venu leur rendre visite. (à Willow) Tu
crois que ça aidera avec Mr. Pas-de-langue ?
Willow : Ca devrait marcher...ouais,
si on transmute les synapses internes du Bringer en ondes...ouaip, je crois
que oui. J'aurais juste besoin de rassembler quelques ingrédients.
Ca ne devrait pas être long.
Faith : Bon, d'accord, cool.
Pendant que Willow fait ça, pourquoi le reste d'entre nous ne -
Andrew hors écran
: On est de re-tour !
Le bruit de la porte d'entrée
qui claque. Alors que Spike apparaît dans la salle à manger
avec Andrew derrière lui.
Giles : Spike.
Alors qu'il lance un regard
à Faith : Uh-oh, nous y voilà.
Spike : Eh.
Andrew entre, parlant à
toute vitesse et se dirigeant rapidement vers la porte du salon.
Andrew : Salut, tout le
monde. Vous m'avez beaucoup manqués. Désolé d'avoir
mis si longtemps pour revenir de notre mission-mission mais on devait attendre
sur le soleil et eh - (en regardant Alex) Oh, cool...vraiment Col. Jolie
furie. T'as l'air en forme !
Alex : Je vois légèrement
moins bien. Mais, merci.
Andrew : Bon, je crois qu'on
a fait un voyage vraiment réussi. On a roulés sur la "moto"
de Spike, ce qui était vraiment cool et on a joué à
des jeux amusants et, oh ouais, on a eu quelques informations - mais vous
savez quoi ? J'ai vraiment besoin d'aller uriner.
Et avec ça il se
précipite vers la salle de bain.
Spike : C'est un brise d'air
frais, non ? (pause) Dieu merci je ne respire pas.
Silence. Tout le monde évite
de regarder Spike.
Spike : Alors je crois qu'on
a une piste. Où est Buffy ?
Dawn : Elle n'est pas ici
en ce moment.
Spike imperturbable : Quand
est-ce qu'elle revient ?
Personne ne répond.
Spike : Quoi ? Elle s'est
finalement enfuie et a rejoint le cirque ? J'ai toujours pensé qu'elle
serait géniale au lancer de couteau - (en voyant leurs regards)
Elle est où ?
Willow : Pendant que vous
étiez partis on s'est tous rassemblés pour parler des désaccords
qu'on avait eux. Et éventuellement, après avoir un peu discutés,
Buffy a décidée que ça serait mieux pour nous tous
si elle prenait un petit congé. Un petit moment de répit.
Spike : Je vois. Uh-huh.
(pause) Tu t'es entraînée longtemps pour faire ce petit discours,
non ? (pause) Alors Buffy a pris congé, juste au milieu d'une apocalypse.
Et c'était sa décision ?
Angle sur les expressions
honteuses du groupe.
Alex : Eh bien, on l'a tous
décidés.
Spike : Ouais, vous l'avez
tous décidés.
Spike se balade un moment,
souriant bizarrement. Et puis :
Spike dégoûté
: Espèces de traîtres ingrats. Vous vous prenez pour qui ?
Willow calme : On est ses
amis; on veut seulement....
Spike : C'est culotté
de ta part. Tu es son amie et tu l'as trahie comme ça ?
Giles : Tu ne comprends
pas -
Spike : Vous savez, je crois
que si. Rupert. Tu aviez l'habitude d'être le grand homme, non ?
Le professeur plein de sagesse. Et maintenant elle vous a surpassé,
et vous ne le supportez pas.
Spike les regarde tous.
Spike : Elle vous a sauvé
la vie, encore et encore. Elle est morte pour vous. Et c'est comme ça
que vous la remerciez ? C'est comme ça que vous -
Faith se met devant Spike,
le coupant :
Faith : Eh, pourquoi tu
diminuerais pas d'un cran ou deux ? Le temps de faire des discours est
terminé, Bat-boy.
Il se rapproche.
Spike : C'est vrai ?
Faith : Ouais, c'est vrai.
Épargne ton manque de respiration.
Spike : D'accord.
Et POW ! Il frappe Faith
en plein dans la mâchoire. Il l'attrape sans prévenir et elle
tombe contre le comptoir, surprise. Tout le monde commence à se
reculer : ils ne peuvent pas les arrêter.
Alors que Faith touche la
plaie de sa mâchoire, un sourire se dessine sur son visage.
Faith : T'es vraiment gentil
pour elle, non ?
Et utilisant le comptoir
de la cuisine, Faith soulève ses deux jambes à la fois, frappant
Spike au visage.
Faith : Eh bien, je trouve
ça mignon.
SMACK ! Il la frappe durement.
Elle encaisse et OOMPH ! le frappe en retour.
Faith : La façon
dont elle t'a battue.
Elle le frappe durement,
l'envoyant voler dans la
INT. MAISON DES SUMMERS
- SALLE A MANGER - CONTINU
Où il tombe durement
sur le dos. Faith saute sur lui, le frappant au visage. Encore et encore.
Brutale. Puis Spike frappe en retour, jetant Faith hors de lui. Maintenant
il a l'avantage. Il la pousse contre le mur. Il est juste devant elle.
Spike : En fin de compte
t'as eu ce que t'as toujours voulu, non ?
Elle le fixe dans les yeux,
fâchée. Et puis SLAM ! Il fracasse sa tête durement
contre le mur !
Spike : Où est-elle
?
Faith : Je ne sais pas.
Elle s'arrache de sa poigne,
le frappe dans le ventre. Et se prépare à recevoir son coup.
Sauf qu'il lève juste
les mains, comme 'eh puis merde' et s'éloigne d'elle.
Alors qu'il sort, il regarde
sur le seuil de la cuisine.
Angle sur tous les autres,
regardant. Incapable de rencontrer son regard.
Angle sur Spike sortant
par la porte.
Angle sur le gang. Leurs
expressions pleines de culpabilité et de confusion.
EXT. MAISON DES SUMMERS
- NUIT
Spike s'arrête à
un croisement. Respire profondément. Ferme les yeux. Et tourne à
gauche.
INT. MAISON DES SUMMERS
- CAVE - NUIT
Plan rapproché sur
le Bringer, assis mal à l'aise sur le sol, les bras au dessus de
la tête, les poignets dans les vieilles chaînes de Spike. Des
bougies éclairent la pièce.
Willow hors écran
en turc : Kendinizi çok uykulu hissetmeye bashliyorsunuz.
Willow hors écran
: Tu commences à avoir sommeil.
On recule pour voir : Willow
lisant dans un livre de formules. Kennedy, Giles, Andrew, et Alex se tenant
un peu derrière elle.
Willow hors écran
en turc : Çok uykulu, çok uykulu. Gözlerinizin önünde
sallamak için cep saatimyok ama, sizin de gözleriniz yok. Konusun
bizimle.
Willow hors écran
: Vraiment, vraiment sommeil. Je n'ai pas de montre mais là encore,
tu n'as pas d'yeux. Parle nous.
Willow ferme le livre. Un
long moment. Rien de se passe.
Andrew murmure fort : Peut-être
que vous devriez me laisser le malmener un peu.
Alex : Andrew !
Kennedy : Andrew, silence !
Angle sur le Bringer. Pas
de mouvement.
Willow : Je ne sais pas,
les gars; ça aurait dû marcher.
Giles : Peut-être
que tu devrais réessayer. Parfois tes conjugaisons sont un peu insolites
-
Andrew bas, sérieux
: Je psalmodie les choses mauvaises -
Alex contrarié :
Tu pourrais te la fermer ?
Andrew : Je dis que, je
fais partie des Grands Ténèbres -
Kennedy : Quelqu'un a besoin
d'un contrôle de réalité -
Alex : Et une muselière
-
Giles : Attendez.
Il regarde le Bringer. Il
regarde Andrew. Ils comprennent : Andrew sert de conduit pour le Bringer.
Ils se tournent tous pour
regarder Andrew :
Andrew/Bringer : Je suis
seulement un fragment du Nous. Nous travaillons tous pour servir le Premier.
Willow fait face à
Andrew et puis le Bringer.
Willow : Ok, bon, qu'est-ce
que tu, "Le Nous", fais pour le Premier ?
Andrew/Bringer : Nous travaillons
pour nous préparer à la bataille inévitable.
Kennedy se met en face du
Bringer. Elle sort le couteau du Bringer de sa ceinture et le pointe en
menaçant, mettant juste la pointe sur le cou du Bringer. A côté
de Kennedy, Willow est mal à l'aise de l'agression de Kennedy: elle
regarde anxieusement vers Kennedy.
Kennedy au Bringer : Comment
? Dis moi exactement ce que font les Bringers.
Giles : Kennedy, il ne peut
pas voir le couteau.
Andrew/Bringer : Nous pouvons
sentir le couteau.
Giles tend sa main vers
Kennedy, demandant le couteau.
Giles : Kennedy ?
Elle le passe.
Andrew/Bringer : Nous prêtons
assistance aux besoins du Mal infini. Nous exterminons des filles et détruisons
l'héritage de Tueuse. Nous construisons un arsenal sous la terre.
Nous obéissons aux ordres de notre professeur Caleb. Nous protégeons
-
Alex : Attend, retourne
à cette histoire de terre.
Andrew/Bringer : Nous construisons
des armes pour la guerre à venir.
Anya : Tu pourrais élargir
davantage que "sous la terre" ?
Andrew/Bringer : Au bout
le plus loin de la ville. (puis) Nous sommes partout. Nous sommes comme
les vagues de l'océan. Nous observons vos efforts et ne sommes pas
effrayés. Nous rirons de vous quand vous mourrez.
Et soudainement, Giles taillade
la gorge du Bringer avec le couteau ! Le Bringer halète, aspire
de l'air à travers sa blessure pendant un moment et meurt.
Andrew : C'est quoi cette
banane !
Ils se tournent vers Andrew
qui agrippe sa gorge.
Andrew fixant Giles : Ok,
vous avez vraiment de la chance que ça ne m'ait pas magiquement
décapité.
Giles : On a eu quelque
chose. Allons en informer Faith.
Plan sur Giles alors qu'ils
montent tous les escaliers. Andrew reste.
Giles : Alex, si tu vas
prendre quelques cartes on pourra limiter ça. On a besoin d'un espace
souterrain avec une surface assez grande pour une armure.
Andrew : Ug ! Je me sens
utilisé et violé et j'ai besoin d'une pastille.
INT. PETITE MAISON - CHAMBRE
- NUIT
Buffy est couchée
dans le lit de l'étranger, en haut des draps défaits. La
seule lumière est le clair de lune passant par la fenêtre.
Le fusil est à côté d'elle.
TOC, TOC. Quelqu'un à
la porte d'entrée. Buffy ne réagit pas.
Un autre coup. Puis le son
de la porte qui s'ouvre en grinçant...
Et des pas qui approchent.
Les pas s'arrêtent.
Une voix hors écran
: Te voilà.
Doucement, Buffy se tourne
et voit, sur le seuil : Spike. Elle le regarde videment. Alors qu'il entre
à grands pas, plein d'énergie.
Spike : Tu réalises
que je peux juste entrer ici, sans avoir été invité
? Cette ville est vraiment à eux maintenant, non ?
Buffy et lui échangent
un regard :
Spike : J'ai entendu. J'étais
là-bas. Cette salope.
Buffy secoue la tête.
Mais Spike continue.
Spike : Elle est remplie
de sourires et de réformation quand tu es debout; la minute où
tu te baisses ? Elle ne fait que frapper, c'est pas vrai ? Ca me donne
envie de -
Buffy : C'était pas
seulement Faith. C'était tout le monde et c'est pas comme s'ils
se trompaient tous. Maintenant, s'il te plait...part.
Spike ne bouge pas; il est
excité par ses nouvelles.
Spike : Non, ça changera
ton air. Je suis venu ici parce que j'ai quelque chose à te dire
: tu as raison. Tu as raison depuis le début.
Il la regarde triomphalement.
Buffy le regarde en retour, videment.
Spike : Caleb protège
quelque chose à toi. Et je crois que tu l'avais repéré
tout le temps; je crois que c'est le vignoble.
Il la regarde avec espoir.
Spike : Alors ? (attendant
une réaction) Tu avais raison. Buffy.
Buffy secoue la tête.
Buffy : Je n'ai pas vraiment
l'impression d'avoir raison. Ils m'accusent de trucs, et honnêtement
? Je ne peux pas dire qu'ils se trompent.
Spike s'accroupit près
du lit.
Spike : Tu ne me bernes
pas.
Buffy : Qu'est-ce que tu
veux encore dire ?
Spike : Tu n'es pas une
lâcheuse.
Buffy vaincue : Oh...regarde
moi.
Spike : Buffy, non. Tu étais
leur leader et tu l'es toujours. C'est pas quelque chose que tu as abandonnée;
c'est quelque chose qu'ils ont pris.
Buffy : Et c'est quoi la
différence ?
Spike : Tu peux le reprendre.
Plan sur le regard intense
de Spike :
INT. MAISON DES SUMMERS
- CHAMBRE DE BUFFY - NUIT
Giles parle à Faith
sur le seuil de sa chambre (anciennement à Buffy). Giles montre
une section d'une carte ouverte à Faith épuisée.
Faith : Les égouts
au Nord sont les plus près, alors je crois qu'on commencera par
là.
Giles : Ca a l'air bon.
Quelle heure est-ce que je devrais donner à tout le monde ?
Faith : Pourquoi pas sept
heure ? (puis; décisive) Sept heure pile. Alors, demain on se bat.
Giles : A demain. Bonne
nuit, Faith. (commençant à partir) Et Faith ?
Faith : Ouais ?
Giles : Tu te débrouilles
bien.
Faith fait un petit sourire
reconnaissant. Puis se tourne, se dirigeant dans la chambre. Fait quelques
pas...et se trouve face à face avec :
Maire Wilkins/Premier :
Je dirais mieux que 'bien'. Je dirais que tu fais un travail qui détone.
Faith est totalement secouée,
mais essaye de ne pas le montrer.
Faith : Sortez.
Maire Wilkins/Premier aimable
: Eh bien ça alors - je crois qu'un 'bonsoir' ou 'contente de vous
voir' serait un peu plus bienvenu. C'est la fin de l'humanité Faith,
pas la fin de la courtoisie.
Faith : Vous perdez votre
temps. Je sais qui vous êtes. Ce que vous êtes.
Maire Wilkins/Premier :
Personne ne t'a expliqué comment ça marche, non ?
Il se balade un moment.
Maire Wilkins/Premier :
Tu vois, je fais partie du "Premier", comme vous l'appelez, mais je suis
aussi moi. Richard Wilkins III. Dernier maire - et fondateur - de Sunnydale.
Elle reste calme, essayant
durement de ne pas le laisser l'atteindre.
Maire Wilkins/Premier :
Voilà. Je vais te le prouver. Pose moi une question pour que je
sache la réponse. Quelque chose comme...où est-ce que je
cachais les tartes dans mon bureau, ou qui était mon personnage
préféré dans Little Women. (réalisant quelque
chose) En fait....nous ne sommes jamais allés aussi loin, non ?
(pause) Meg.
Il lance ses mains en l'air
dans un geste "tu peux croire ça !".
Maire Wilkins/Premier :
Je sais ! La plupart des personnes croient Beth. Mais Meg était
une jeune demoiselle si authentique. (réfléchit) Tu te souviens
quand Jo a brûlé ses cheveux ?
Faith : Je sais ce que vous
faites. Ca ne marchera pas. (hausse les épaules) Mais sentez vous
libre de continuer à parler. Bon sang, je pourrais vous écouter
jacasser toute la nuit.
Maire Wilkins/Premier :
Eh eh eh - le langage. Tu es un leader maintenant. Tu continues de jeter
les "double H-E crosses de hockey", bientôt ces filles vont s'y accrocher.
(pause) Et puis quoi ?
Faith : Vous me laissez
m'inquiéter pour les filles.
Maire Wilkins/Premier :
Bien sûr, bien sûr...Tu fais du bon travail avec elles, à
propos. Beaucoup mieux que Buffy ne l'a jamais fait. C'était malin
de ta part de la jeter dehors.
Faith : C'est pas ce qu'on...Buffy
les a emmenés si loin.
Maire Wilkins/Premier :
Pourquoi est-ce que tu la protèges ? Tu crois qu'elle se soucie
de toi ?
Faith ne dit rien.
Maire Wilkins/Premier :
Elle t'a presque tuée, Faith.
Faith doucement : C'est
différent maintenant.
Maire Wilkins/Premier :
Quoi que tu fasses, Buffy te verra toujours comme un tueur, pas comme une
personne. Et maintenant tu as ce qu'elle veut si désespérément
- le respect de ces filles. (pause) Tout ce dont elle a besoin c'est d'une
excuse, et elle finira ce qu'elle a commencée quand elle a plantée
ce couteau dans ton ventre. (pause) Reste sur tes gardes, Faith. Buffy
est dangereuse. Si tu n'es pas prudente, elle te détruira. (pause)
Je dis juste.
Plan sur le regard de Faith,
on :
Fondu en noir
INT. PETITE MAISON - CHAMBRE
- NUIT
Buffy est assise sur son
lit. Spike se tient devant elle, incrédule.
Spike : "Non" ?
Buffy : Non.
Spike : Tu veux dire non
comme dans, éventuellement ?
Buffy : Tu as vraiment des
problèmes avec ce mot, non ?
Spike : Je ne comprend pas.
Je ne te comprend pas du tout.
Buffy : En fait j'étais
consciente de ça à certains moments.
Spike : Tu peux les retrouver.
Buffy : Peux, peut-être.
Devrais ? Je ne sais pas, je suis si fatiguée...
Spike : Ils ont besoin de
toi !
Buffy ce qu'elle veut entendre
: Eh bien, je...
Spike : C'est le chaos sanglant
là-bas sans toi !
Buffy : C'est vrai ?
Spike : Ouais ouais, c'est,
euh -
Buffy : Qu'est-ce que tu
veux dire ?
Spike : Il y a...du bric-à-brac,
des cartons de nourriture, des sacs de couchages pas enroulés...tout
le monde est vraiment effrayé et euh, négligé...
Buffy : Ca a l'air terrible.
Spike : Ecoute, je n'ai
pas beaucoup vu. Je suis venu, j'ai frappé Faith quelques temps
et je suis parti.
Buffy un peu ragaillardie
: Vraiment ? (se couvrant) Je veux dire, je ne suis pas contente de ça...
Spike : Dis quelque chose
et elle sera une note en bas de page dans l'histoire. Je ferais passer
ça pour un accident douloureux...
Buffy : C'est mon problème.
Je dis quelque chose, quelques filles meurent. Chaque fois.
Spike : Il y a toujours
des victimes dans une guerre.
Buffy : Des victimes...ça
a l'air si désinvolte. Ce sont des filles. Que j'ai fait tuer.
Elle le regarde.
Buffy : J'ai beaucoup réfléchit.
Spike : Ok, première
erreur -
Buffy : Et je ne peux pas
leur en vouloir pour m'avoir jetée dehors. J'ai été...je
me suis juste retranchée d'eux, d'eux tous. Parce que je savais
que j'allais perdre certains d'entre eux, et je ne voulais pas...
Elle se lève, émue.
Buffy : Tu sais quoi ? Je
me trouve encore des excuses. Je me retranche toujours, j'ai toujours...Etre
la tueuse m'a rendu différente, mais c'est ma faute si je suis restée
comme ça. Les gens essayent de se lier à moi mais je...me
défile juste.
Une pause.
Buffy : Tu devrais savoir.
Spike : Je semble me rappeler
d'une certaine quantité de connexion.
Buffy : Je t'en prie, Spike.
On ne s'est jamais rapprochés. C'est pour ça que tu me voulais
- parce que j'étais inaccessible.
Maintenant il se lève.
Spike : Tu crois que c'était
que ça ?
Buffy : Je ne veux pas aller
sur le -
Spike : Non. Arrête
toi là, j'ai assez écouté ta pitié, je crois
que je devrais avoir le micro un moment.
Elle se laisse tomber sur
le lit, le regardant avec lassitude.
Buffy : Bon. La scène
est à toi. Égaye moi.
Spike : Tu es insoignable.
Buffy : Merci. Ca m'a aidé.
Spike : Je n'essaye pas
de t'égayer !
Buffy : Bon alors qu'est-ce
que tu essayes de dire ?
Spike : Je ne sais pas !
Je le saurais quand j'aurais fini de le dire. Quelque chose m'a tracassé
et j'ai...inaccesible ! C'est ça !
Buffy : Ok, je suis accessible.
Je suis un accesiblethon. Je peux dormir maintenant ?
Spike calmement : Ecoute
moi. Je suis vivant depuis un peu plus longtemps que toi, et mort beaucoup
plus longtemps que ça. J'ai vu des choses que tu ne peux pas imaginer,
et j'ai fait des choses que je préfère que tu n'imagines
pas. Je n'ai pas vraiment la réputation d'être un penseur;
je suis mon sang, qui ne coule pas vraiment en direction de ma tête.
Alors j'ai fait beaucoup d'erreurs. Beaucoup de faux appels. (s'accroupissant
devant elle) Une centaine d'années en plus, seulement une chose
dont j'ai vraiment été sûr. Toi.
Il se tend pour toucher
son visage. L'interprétant mal, elle se détourne, mais il
met sa main sur sa joue, la pousse vers...
Spike : Regarde moi. Je
ne te demande rien. Quand je te dis que je t'aime, c'est pas parce que
je te veux, ou parce que je ne peux pas t'avoir - ça n'a rien à
voir avec moi. J'aime ce que tu es, ce que tu fais, comment tu essayes...j'ai
vu ta force, et ta bonté, j'ai vu le meilleur et le pire de toi
et je comprend exactement avec une clarté parfaite ce que tu es.
Tu es une bon sang de femme.
Elle pleure silencieusement.
Il peut seulement lui sourire gentiment, contenant ses propres émotions.
Spike : Tu es l'unique,
Buffy.
Buffy calmement : Je ne...je
ne veux pas être l'unique.
Spike : Je ne veux pas être
l'athlétique qui a l'air bien. On a tous des croix à porter.
Elle sourit un peu.
Spike : Maintenant repose
toi un peu.
Il se lève, sort.
Spike : Je vais jeter un
oeil avant les premières lueurs, tu peux décider comment
tu veux -
Buffy : Spike ?
Sa voix est vraiment calme.
Il se tourne.
Buffy : Tu pourrais...rester
ici ?
Une pause.
Spike : Bien sûr.
Il enlève son manteau
alors qu'il va vers un fauteuil, commence à jeter les vêtements
hors de celui-ci.
Spike : Cette appareil de
torture diabolique, le Chaise Comfortable. Ca me va bien -
Buffy : Non. Je veux dire...ici.
(baissant les yeux) Est-ce que tu voudrais...me tenir ?
Ils se regardent. Pas un
mot de plus. Après un moment il vient doucement vers elle et ils
se couchent ensemble, enroulés dans les bras l'un de l'autre, sa
tête sur sa poitrine.
Maire Wilkins/Premier :
Tout dépend de l'amour.
INT. MAISON DES SUMMERS
- CHAMBRE DE BUFFY - NUIT
Faith et le Maire/Premier
se font face.
Maire Wilkins/Premier :
Au fond, tu as toujours voulu que Buffy t'accepte - t'aime, même.
Pourquoi est-ce que tu crois que ça l'est ?
Faith : Vous êtes
un psy maintenant ?
Maire Wilkins/Premier :
Tu continues de chercher l'amour et l'acceptation de ces personnes, ces
"amis" à toi. Mais tu ne le trouveras jamais. La vérité
c'est que personne ne t'aimera jamais. (pause) Pas comme je t'aime.
Faith : Sortez.
Maire Wilkins/Premier :
Ils te verront toujours comme un tueur.
Faith : J'ai dit sortez.
Maire Wilkins/Premier :
Je serais toujours avec toi, mon biscuit. Dans tout ce que tu fais.
Et avec ça, il disparaît.
Faith reste un moment, essayant de traiter, un peu en choc. Puis une main
sur son bras la fait sursauter.
Wood hors écran :
Faith ?
Faith se tourne pour trouver
Wood derrière elle. Elle enlève sa main, s'éloigne.
Faith : Vous ne devriez
pas vous faufiler comme ça. J'ai failli vous arracher la tête.
Wood : Désolé.
J'ai toqué -
Faith : Qu'est-ce que vous
avez vu ?
Wood : Tu avais juste l'air
effrayée. Qu'est-ce qui s'est passé ?
Faith essaye de le dire
- mais elle a toujours l'air secouée.
Faith : Rien. Oubliez ça.
(puis) Qu'est-ce qu'il y a ?
Wood : J'allais juste te
mettre au courant de notre statut d'armes.
Faith : Alors - dites. Allez.
Wood rapidement : On en
a besoin de plus. Tu es sûre que ça va ?
Faith violemment : Quoi
? Vous voulez bavarder à propos de mes problèmes ? Vous espérez
être le type qui est le principal pote pour moi ?
Wood : Ok...je suis venu
pour parler d'armes; je te vois, tu...a l'air un peu émue, et je
demande si tu vas bien. Où est-ce que je me suis trompé exactement
?
Faith recueille ça.
Se laisse fléchir.
Faith : Désolé;
je sais pas ce que je fais, je suis juste -
Wood gentil : Je vais te
laisser seule. Ne ne voulait pas m'immiscer.
Il commence à sortir.
Faith : C'était le
Premier.
Il se retourne. La regarde.
Puis entre dans la pièce et ferme la porte. Faith le regarde, vulnérable.
Wood : Tu es vraiment dans
la partie maintenant. Le Premier ne se montre pas à moins qu'il
pense que ça importe.
Faith : J'ai de la chance.
Je suis une joueuse.
Ils s'assoient sur le lit
côte à côte. Elle lève une main tremblante.
Faith : Bon sang, regardez
ça. Ma main tremble. Ca m'a vraiment eu, je veux dire, les démons,
les vampires, les femmes dans le système pénitentiaire, aucun
d'entre eux ne me font peur.
Wood : Mais c'est ce que
fait le Premier. Trouver ton talon d'achille.
Faith : Nan. Il m'a juste
parlé. Ca fait aussi un truc de talon ?
Wood : C'est une phrase.
Ton point faible.
Faith : Ah. Le truc d'école.
J'étais un peu absente cette décennie.
Ils partagent un regard.
Mais Faith est manifestement toujours effrayée.
Wood : Alors, qui c'était
- le Premier ?
Faith : C'était...disons,
un ancien patron à moi.
Wood : Juste un patron ?
Et le voir t'a secouée comme ça ? (pause) Il ne t'aurait
pas donné une augmentation, hein ?
Faith : Ouais, c'est vrai
? Nan. Je sais que ça fait attardée, mais il était
comme un père pour moi.
Wood : Oh. (puis) C'était
ma mère. Quand il est venu à moi. Et, je veux dire, c'était
elle. Jusqu'au parfum : patchouli et lilas.
Faith entend le mal dans
sa voix, le regarde dans les yeux.
Faith : Désolé.
Wood : Ouais.
Faith : Je me suis faite
avoir. Je savais que c'était un piège...
Wood : Comme moi. Et je
voulais toujours que ma mère me tienne comme un petit bébé.
(en voyant son regard) D'une manière virile. Bien sûr.
Faith : Bien sûr.
Wood : Personne ne veut
être seul, Faith. Nous voulons tous quelqu'un qui se soucie de nous.
D'être touché de cette façon. Le Premier peut trafiquer
dans l'imagination - mais la volonté est réelle.
Ils partagent un regard
intense. Ils se comprennent. Comprennent le besoin dans chacun d'eux.
Faith : Frapper des trucs
et beaucoup de Jack D en dépolit certains.
Wood : Parmi d'autres choses.
Faith le lit fort et clairement.
Un sourire. Puis :
Faith : Quand il est venu
à vous, est-ce que le Premier vous a dit la vérité
?
Wood : Oui.
Faith : Il a dit qu'on devait
faire attention à Buffy. Que Buffy est dangereuse.
Wood : Qu'est-ce que tu
en penses ?
Faith : Ca pourrait l'être.
On a donné à B beaucoup de raisons d'en avoir marre. (puis)
Le truc gâché ? Le Premier me dit de m'inquiéter pour
elle - et je voudrais juste qu'elle soit là. Dans quelques heures,
j'emmène ces filles dans une merde pas possible. Et c'est la seule...
Wood : Elle n'est pas la
seule. Tu es aussi une tueuse. Et je crois que tu es un leader.
Faith : Je suis une ex-taularde
qui n'a pas fini le lycée.
Wood : Je suis le principal
d'une école que personne n'a fini. Et je suis totalement hors de
ma ligue avec ça.
Faith : J'entend autrement.
Une pause.
Wood : Alors, à demain
-
Faith : Oubliez demain.
C'est ce soir.
Elle met sa main sur son
bras. Laisse le toucher s'attarder là un moment.
Faith : Ca fait longtemps.
Je suis sortie du rang ?
Wood : Eh. Tu es un leader.
Elle l'empêche de
parler avec un baiser. Tenant son visage entre ses mains. L'embrassant
fort. Il répond et elle le presse dans le matelas. Ses lèvres
sur les siennes. Ses jambes l'enfourchant. Se levant pour respirer :
Faith : Touche moi.
Et ils s'embrassent plus.
Profondément et fort. Il a ses mains à l'arrière de
son t-shirt se déplaçant sur la peau nue de son dos. Elle
est sur lui, essayant de lui enlever son t-shirt.
INT. MAISON DES SUMMERS
- CHAMBRE DE WILLOW - NUIT
Willow entre dans la chambre,
vêtue d'un haut militaire et d'un short de pyjama. Elle est distraite,
regardant une des cartes de Giles.
Willow : Ok tout le monde,
Giles a dit que Faith a dit qu'on devrait être prêts à
partir tôt dans la -
Elle lève les yeux.
Voit que la seule personne dans la chambre est Kennedy, portant une jolie
nuisette et couchée sous les draps, une jambe révélée
avec séduction. Des bougies sont de chaque côté du
lit.
Willow : Qu'est-ce qui est
arrivé aux filles ?
Kennedy regarde Willow de
sous ses cils.
Kennedy : On dirait qu'il
n'y a qu'une seule fille ici.
Willow : Mais et pour les
autres, avec leurs sacs de couchage et leur couvre-chef et leur ronflement
et...(grand sourire) Elles ne sont pas là, non ?
Kennedy : Non.
Willow ferme la porte derrière
elle.
Willow : C'est bien.
Elle va vers le lit, s'assoit
au bord près de Kennedy, l'embrasse légèrement sur
les lèvres.
Kennedy : Bien et nécessaire.
Ta partie seule menaçait de se transformer en partie à douze.
Elle embrasse Willow en
retour. Puis prend la carte de la main de Willow et la laisse tomber par
terre. La rapprochant :
Kennedy : Viens là.
Willow sourit et se calme
sous les draps, à côté de Kennedy.
Elles se blottissent et
s'embrassent plus. Puis Willow se détourne, couchée sur le
côté pour qu'elle et Kennedy se fassent face. Kennedy embrasse
le cou de Willow.
Kennedy : Quelque chose
ne va pas ?
Willow : Non, non j'ai juste...je
crois que j'ai un peu peur.
Kennedy : C'est sûrement
stupide de demander pourquoi, hein ? La mort, la guerre, l'apocalypse...
Willow : Moi.
Kennedy regarde Willow.
Puis enlève doucement une mèche de cheveux de son visage.
Willow expliquant : J'ai
peur que si...Alors je vais...Et alors...
Kennedy : Et alors, c'est
pas la bonne partie ?
Willow : Ouais, bonne. Bon
sentiment. Mais aussi...
Kennedy plaisantant : Des
mauvais trucs comme des gémissements non contenus et des cris de
joie ?
Willow : Eh bien, ouais.
En quelque sorte. Ouais, avec le fait que c'est pas contenu. J'ai été
dans un endroit où je devais me contenir. Je me contrôlais
et si je perdais le contrôle...si je me laissais aller, je pourrais...m'en
aller.
Kennedy : Tu t'inquiètes
sur le fait que tu pourrais te changer en Grande Méchante Willow.
Willow : C'est pas stupide.
Quand on s'est embrassées, je me suis changée en un...Warren.
Kennedy : C'est pas stupide.
Mais ça n'arrivera pas. Viens...
Willow la regarde.
Kennedy : Est-ce que je
fais ce truc ? Est-ce que j'y vais trop fort ?
Willow honnêtement
: Je ne sais pas...
Kennedy : Je crois que je
- je veux juste que tu saches que tu es en sécurité avec
moi.
Willow recueille ça.
Willow : Ah ouais ?
Kennedy : Je te garderais
en sécurité. Tu peux flotter partout et je t'attacherais.
Willow : Tu seras, comme,
mon fil de cerf-volant ?
Kennedy : Tu seras un cerf-volant
et je serais ton fil. Ok ?
Willow : Ok.
Et elles commencent à
s'embrasser plus passionnément. Willow ferme les yeux, s'abandonnant
un moment, à Kennedy.
INT. MAISON DES SUMMERS
- SALON - NUIT
Des bougies donnent un éclat
à la pièce. La pièce est remplie de potentielles (environ
20). Certaines dorment dans des sacs de couchage; certaines sont réveillées,
effrayées.
La caméra continue
à travers cette alcôve (où une autre potentielle ou
deux est dans un sac sur le sol) et dans la :
INT. MAISON DES SUMMERS
- CUISINE - CONTINU
Où Anya et Alex sont
assis au comptoir, parlant. Pendant qu'ils parlent, ils mangent des cuillerées
intermittentes de glace directement du pot. Ils partagent une cuillère.
Anya maussade : Ils pourraient
avoir un peu de respect, tu sais.
Alex évasif : Mmmmmm.
Anya prend un morceau de
glace.
Anya : Je veux dire, ils
devraient au moins reconnaîtrent la possibilité que certaines
personnes peuvent ne pas vouloir écouter un concert a cappella de
gémissements et de grognements.
Il lui prend la cuillère.
Mange un morceau.
Alex : Mmmmmm.
Anya : C'est dégoûtant
c'est ce que c'est.
Il lui redonne la cuillère.
Alex : Un peu jalouse, hein
?
Anya : Eh bien, bien sûr
! Beaucoup jalouse. Si toi et moi on a arrêtés de coucher
ensemble, je crois que tous les autres devraient aussi arrêter.
Frustrée, elle arrache
un gros morceau de glace et l'enfonce dans sa bouche.
INT. PETITE MAISON - CHAMBRE
- NUIT
Buffy et Spike sont couchés
dans les bras l'un de l'autre. Se regardant profondément dans les
yeux. Si proches. Respirant le souffle de l'autre. Se tenant simplement.
MONTAGE
- Faith et Wood couchant
ensemble. Elle est sur lui, moite. Son dos est nu (les draps stratégiquement
placés). Il attrape ses cheveux à deux mains et la rapproche
de lui. Ils roulent pour qu'il soit au dessus d'elle (encore, les draps
sont la clé). Ils bougent ensemble, s'attrapant. S'embrassant, fort.
- Willow et Kennedy au lit.
Kennedy lèche le cou de Willow avec sa langue piercée, pendant
que quelque chose se passe sous les draps faisant écarquiller les
yeux de Willow !
- Alex et Anya sur le sol
de la cuisine, derrière le comptoir, faisant l'amour. Ils sont toujours
habillés. Elle est au dessus, sa jupe répandue commodément.
- Buffy et Spike. Elle dort
dans ses bras. Il est réveillé, la regardant. Il balaye ses
cheveux, infiniment doucement. Et puis se penche et presse ses lèvres
contre son front.
Buffy/Premier hors écran
: Je les envie.
INT. VIGNOBLE - NUIT
Le Premier ayant l'air de
Buffy parle avec Caleb. Elle regarde dans l'ombre, lui se tenant un peu
derrière.
Buffy/Premier : Ce n'est
pas la chose la plus étrange ?
Caleb : Eh bien, ça
me jette un...ils sont juste, eh bien ils sont à peine plus que
des animaux, se nourrissant de la chair de l'autre. C'est écœurant.
(il s'avance) Mais vous, vous êtes partout. Vous êtes dans
le coeur des petits enfants, dans les âmes des riches, vous êtes
le feu qui fait que les gens tuent et détestent, le feu purifiant
qui guérira le monde de faiblesse. Ce sont des pécheurs.
Vous êtes le Péché.
Buffy/Premier : J'aime vraiment
tes sermons.
Caleb : Et vous êtes
en moi. Vous m'avez donné la force qu'aucun homme ne peut avoir.
Buffy/Premier : Tu es le
seul homme assez fort pour être mon vaisseau. Et je sais que tu me
sens, mais je...je sais pourquoi ils s'agrippent l'un à l'autre.
Pour sentir. Je veux sentir. Je veux mettre mes mains autour d'un cou innocent
et le sentir craquer. Je veux mordre le visage d'une jeune fille et sentir
la peau et le cartilage glisser dans ma gorge.
Caleb : Maintenant c'est
vraiment poétique.
Buffy/Premier : Nous devons
les tuer.
Caleb : Nous le faisons.
Buffy/Premier : Nous devons
le faire plus vite.
Caleb : Amen.
INT. PETITE MAISON - CHAMBRE
- JOUR
Buffy se réveille
dans la pâle lumière du jour. Elle cligne des yeux en essayant
de s'orienter dans cette étrange maison.
Voit Spike, dormant dans
ses bras. Si paisible, comme un enfant. Elle l'observe. Le regardant juste.
INT. MAISON DES SUMMERS
- SALON - JOUR
Tôt le matin. Tout
le monde est habillé pour l'action. On a une maison pleine : certains
accroupis, certains debout. On a : Faith, Alex, Giles, Dawn, Wood, Anya,
Andrew, Vi, Rona, Amanda et beaucoup de potentielles (peut-être 20).
Kennedy est assise juste derrière Willow, les bras autour d'elle.
Le fil toujours intact. Tout le monde écoute :
Andrew, portant un casque.
Andrew : Alors il s'est
avéré que toutes ces tablettes de pierre disaient la même
chose. Le Premier et Caleb essayent de protéger quelque chose. On
ne sait pas exactement quoi, mais c'est quelque chose de puissant et ils
ne veulent pas que les Tueuses le prennent. Je crois que ça pourrait
être une arme et si on cherche un arsena -
Faith : Tu ne viens pas.
Andrew : Si quelqu'un cherche
un arsenal, Eh bien, quel meilleur endroit pour trouver une -
Faith : Arme. Ok, compris.
Bon. Bien pensé, Andrew.
Andrew : C'est un plaisir,
Faith. A toi l'honneur.
Faith : Ca suffit. Ok, j'ai
besoin de vous quatre pour piger la honte sur B.
Elle se tourne vers Giles,
Willow, Dawn et Alex.
Faith : Je ne veux pas que
vous lui parliez, ou alliez dans son chemin, ou, pour ce que ça
importe, la laisser savoir que vous êtes là. Faites juste
une petite reconnaissance.
Wood : Où est-ce
que tu me veux, Faith ?
Faith : A ton téléphone.
Je t'appellerais quand j'aurais besoin de toi.
Il est un peu interloqué,
réalisant qu'il n'était qu'une aventure d'un soir.
Dawn à Faith : Qu'est-ce
qu'on cherche, je veux dire, est-ce qu'il y a des raisons pour qu'on...espionne
Buffy ?
Faith : On s'assure juste
qu'elle va bien.
Elle est perdue dans ses
pensées pendant une petite seconde, puis :
Faith : Ceux d'entre vous
qui viennent avec moi à l'arsenal, vous savez qui vous êtes.
Angle sur certaines des
potentielles, y compris Kennedy, Vi, Caridad et Amanda. Kennedy tient la
main à Willow. Elle lève la main de Willow vers ses lèvres
et lui fait un petit bisou.
Faith : Tout le monde est
prêt ?
Des affirmations.
Faith : Alors allons faire
ce truc.
Plan sur l'expression intense
de Faith :
INT. PETITE MAISON - CHAMBRE
- JOUR
Spike vient juste se réveiller.
Il ouvre les yeux à moitié, les ferme, souriant doucement
à lui-même. Se tend vers Buffy...
Elle n'est pas là.
Il y a une note sur l'oreiller. Spike la prend. La déplie commence
à lire.
INT. VIGNOBLE - JOUR
Caleb et Buffy/Premier continuent
de parler. Ils marchent le long d'une aile de barils vers l'escalier.
Caleb : Ca ne devrait plus
être long maintenant. Les prophéties disent une chose mais
la force brute dit autre chose. On s'en sortira.
Buffy/Premier : Je t'ai
entendu Caleb.
Caleb : On y est presque.
Ca frappe Buffy/Premier.
Elle sourit à Caleb.
Buffy/Premier : Oui. C'est
vrai. (puis) Maintenant réveille les Bringers, fait les retourner
travailler -
Soudainement, quelque chose
arrive, tapant, tapant dans les escaliers : un Bringer.
Mort et bien mort. Il s'arrête
au pied de Caleb. Un couteau cérémonial a été
profondément enfoncé dans son ventre. Avant que Caleb ou
le Premier ne puissent réagir sur le Bringer mort :
Buffy hors écran
: Eh.
Ils lèvent les yeux,
et là, silhouettée dramatiquement au pied des escaliers,
se trouve Buffy.
Buffy : J'ai entendu que
tu avais quelque chose à moi.
Fondu en noir
INT. VIGNOBLE - CAVE - JOUR
On reprend là où
on a laissé. (Sauf qu'on ne peut pas voir Buffy/Premier.)
Buffy descend les escaliers
en chargeant. La lumière entre maintenant par au dessus.
Buffy affronte Caleb. Elle
est crispée, tendue. Il est complètement décontracté.
Caleb : Eh bien, n'est-ce
pas la prodigieuse Tueuse...
Buffy : Alors où
c'est ? Je vais le trouver tôt ou tard.
Ses yeux scrutent la pièce
en cherchant des cachettes potentielles. Il y en a beaucoup. Caleb se rapproche
d'elle.
Caleb : Non tu ne le feras
pas. Je pose une main sur toi et tu n'es plus qu'une petite fille morte.
Buffy : Alors pose une main
sur moi. Si tu peux.
Avec ça il se dresse
et
On a un ralenti alors que
Caleb donne un bon coup,
droit dans la mâchoire de Buffy...c'est un de ses coups qui doit
la faire voler dans la pièce.
Mais alors que son poing
s'approche, Buffy se recule...se courbant, bien loin...et son poing passe
droit sur sa tête.
Elle pivote, tournant sur
elle-même alors que Caleb
titube en avant, sa vitesse
incontrôlée.
Caleb se balance vers Buffy...cette
fois elle se baisse et plonge à côté de lui la tête
la première.
Caleb se retourne, fâché.
Alors que Buffy se relève. Se tourne. Ils se font face, puis...
Caleb charge sur elle, s'accroupit
lentement, ayant l'intention de lui flanquer une beigne dans le ventre...mais
cette fois elle saute en l'air, atterrissant au dessus d'un baril.
Arrêt du ralenti alors
que
Buffy cours sur une rangée
de barils. Elle est agile comme un chat de gouttière. Elle scrute
la pièce, cherchant encore la chose inconnue qu'elle recherche.
Caleb la chasse sur le sol.
Puis s'allonge vers ses
chevilles...la rate...Une pyramide de barils vient se crasher sur lui.
Du vin coulant partout.
Caleb émerge des
décombres. Il regarde autour de lui, confus : où est Buffy
?
Puis il la repère
: assise au sommet d'un baril aussi heureuse qu'elle peut l'être.
Puis il se retourne et voit
une autre Buffy derrière lui.
Au sommet d'un baril.
Buffy/Premier : Caleb, ça
devient embarrassant.
Caleb s'allonge et rate
Buffy. Frappe durement le sol.
Caleb à Buffy/Premier
: Vous êtes obligé de ressembler à ça ?
Buffy/Premier : Vas-tu te
concentrer ?
Caleb : C'est juste un peu
confus.
Buffy/Premier : Bien. Allez.
Tue.
Et avec ça, Buffy/Premier
disparaît.
Caleb se tourne vers Buffy.
Plan sur son regard déterminé :
INT. EGOUTS - JOUR
Dix petits ronds de lumière,
s'agrandissant encore et encore...jusqu'à ce que ça soit
clair que c'est des lampes torches.
Faith est à l'avant,
un lampe torche dans une main et un couteau dans l'autre. Derrière
elle il y a neuf potentielles (Rona, Caridad, Vi, Amanda, Kennedy et quatre
extra). Chacune porte une lampe torche et une arme.
De l'eau coule du plafond.
Il fait sombre et humide. Les filles se déplacent calmement, prudemment.
Amanda regarde autour d'elle, excitée mais nerveuse.
Amanda dans un murmure excité
: Vous croyez qu'il y a des rats ici ? Cet été mon cousin
et moi on a disséqués ce rat mort qu'on avait trouvé
dans la cave. C'était si affreux, oh la la -
Kennedy avertissant : Amanda.
Elles continuent de marcher
un peu. Silencieuses, sérieuses. Puis :
Faith : Arrêtez vous.
Elles s'arrêtent derrière
Faith.
Faith : Je crois qu'on la
trouvé.
Elles pointent leurs lampes
torches, où elle regarde.
Angle sur un étalage
scintillant d'épées et de haches à 20 pieds. Luisant
comme un trésor dans ce tunnel sombre. Elles ont trouvé l'arsenal.
Kennedy : Regardez tout
ça.
Elles vont vers l'arsenal.
Rona : Je ne comprend pas.
Pourquoi ils auraient abandonnés tous ces trucs ?
Et soudainement, huit Bringers
sortent de nulle part et attaquent avec leurs couteaux spéciaux
de Bringers.
Faith : Peut-être
parce qu'ils ne l'ont pas fait.
Les Bringers attaquent et
immédiatement toutes les filles sont prêtes à se battre.
INT. VIGNOBLE - JOUR
Caleb et Buffy continuent
de se battre. Ou plutôt, ne pas se battre. Caleb n'a pas encore réussi
à frapper Buffy. Il est fâché et commence à
transpirer.
Il balance un crochet du
droit. Elle esquive. Il enfonce avec son point gauche. Elle esquive.
Il la chasse. Elle cours
en arrière, jusqu'à ce que son dos soit contre un poteau
en ciment. Son visage droit devant elle.
Plan rapproché sur
Buffy alors qu'elle le regarde.
INT. EGOUT - PENDANT CE
TEMPS
Plan rapproché sur
Faith alors qu'elle fait face à un Bringer.
Elle le martèle à
mains nues.
INT. VIGNOBLE - PENDANT
CE TEMPS
Caleb, appréciant
le fait qu'il a coincé Buffy contre ce poteau.
Il balance un autre gros
coup...et elle esquive...son puissant coup touche le ciment. Le poteau
commence à s'effondrer. Et son poing lui fait mal comme tout.
Furieux, il se tourne vers
elle. Et essaye de l'attraper. Elle feint d'aller à gauche et il
tombe vers là-bas. Elle cours à côté de lui
et saute sur une pile de barils de vin.
INT. EGOUT - PENDANT CE
TEMPS
Faith cours. Poignardant
un autre Bringer dans le dos. Elle pousse le cadavre hors du chemin, révélant
Rona, qui était sur le point de l'avoir.
Angle sur Amanda tirant
un carreau d'arbalète. Elle rate. Il charge vers elle. Elle n'a
plus de carreaux. Mais et tant pis ! Elle lève son arbalète
vide et cours droit vers le Bringer, un regard fou sur le visage.
Amanda cri de bataille :
AAAAAAaaaaaaa !
Angle sur Rona et Kennedy
s'attaquant à une paire de Bringers.
Angle sur Faith alors qu'elle
repère un autre Bringer du coin de l'oeil. Elle se tourne.
INT. VIGNOBLE - PENDANT
CE TEMPS
Juste quand Buffy se tourne.
Faisant face à Caleb juste à temps pour le voir tirer un
baril. Mais au lieu de tomber, Buffy se tend vers une poutre au plafond
et se balance pour se sauver.
Caleb la regarde de là
où il est par terre. Il a l'air misérable, le visage tout
rouge, fâché.
Caleb : Sale pute.
Buffy : Tu sais, tu devrais
vraiment surveiller ton langage. Quelqu'un qui ne te connaît pas
pourrait penser que tu es un con qui détestes les femmes.
Furieux, Caleb attrape un
autre baril.
Point de vue de Buffy :
Alors que Caleb retire le baril, il révèle la petite trappe
en cuivre.
Plan sur Caleb alors qu'il
jette le baril, vers Buffy. Son objectif est parfait.
Buffy tombe en arrière...mais
ses jambes tiennent la poutre comme un trapèze, elle tourne dans
les airs, atterrissant sur le sol.
Elle est plus près
de la trappe que Caleb. Elle cours vers elle, glissant sur le ciment trempé
de vin sur les genoux...ouvrant la porte...
Caleb s'allonge vers elle...
Mais c'est trop tard, Buffy
se glisse tête la première dans la trappe. Caleb tape dans
un baril ou deux, les écrasant et atterrissant sur les débris,
sur la trappe.
INT. VIGNOBLE - CHAMBRE
SECRETE - UNE SECONDE PLUS TARD
Buffy dégringole
le long de l'échelle, atterrissant sur un tas sur le sol de ciment.
Les murs sont en pierre brute.
INT. EGOUT - NUIT
Silence. Tout le monde se
remet debout alors qu'ils réalisent que la bataille est finie. Huit
Bringers mort sur le sol.
Rona : C'est ça ?
Je veux dire, c'est pas que c'était pas marrant mais...huit Bringers
?
Elles marchent à
travers les armes, les examinant.
Rona : C'est pas supposé
être les Catégories Majeures ?
Vi arrive dans un coin.
Vi : Il n'y a rien de plus
ici en fait. Pas vraiment tout un arsenal, juste un -
Amanda : Arse ? (à
elle-même) Eh, eh. Elle est bien bonne.
Plan sur Kennedy derrière
les armes, cherchant quelque chose.
Kennedy : Yo, Faith. Viens
voir ça.
Faith la rejoint, avec le
reste derrière. Aucune d'entre elles n'a d'arme maintenant. Seulement
trois d'entre elles portent encore des lampes torches. Elles vont dans
un espace plus petit et clos.
INT. ANNEXE DE L'EGOUT -
CONTINU
Elles continuent de marcher
dans cet étrange espace. Les trois faisceaux balayent l'espace,
révélant : elles marchent sur une grille en métal
grande de cinq pieds. Sous elles il y a de l'eau sombre.
Plan sur le visage de Faith,
regardant autour d'elle...
INT. VIGNOBLE - CHAMBRE
SECRETE - PENDANT CE TEMPS
Plan sur le visage de Buffy,
alors qu'elle cligne des yeux, regardant autour d'elle...
INT. ANNEXE DE L'EGOUT -
PENDANT CE TEMPS
Plan sur Faith alors que
Une des lampes torches illumine
une lourde boîte en métal. Le faisceau passe.
Le faisceau revient. Repérant
la boîte.
Angle sur Faith alors qu'elle
s'avance vers la boîte en métal.
Son expression s'éclaircit
: elle a trouvée ce qu'elle cherchait.
INT. VIGNOBLE - CHAMBRE
SECRETE - PENDANT CE TEMPS
Buffy est debout. Son expression
est excitée. Elle cherche quelque chose d'étonnant. L'objet
de sa quête.
Là, enfouie dans
sa garde de pierre...est
Angle sur la faux.
Angle sur Buffy alors que
son visage jette un oeil de reconnaissance. Et juste un faible sourire,
mais le premier sourire qu'on a vu depuis longtemps.
INT. ANNEXE DE L'EGOUT -
PENDANT CE TEMPS
Faith souriant faiblement
alors qu'elle se rue sur la boîte en métal. Elle brise le
verrou avec sa botte et s'agenouille devant.
Elle l'ouvre...révélant
:
Une bombe. Plan resserré
alors que le compte à rebours défile : 6, 5...
Faith hors écran
: Que tout le monde se baisse !
Et le compte à rebours
continue : 4, 3, 2...
Fondu en noir
FIN